Aucune avant-premières au Canada pour Warner Bros.
08.05.2007 - 07:37
(bum) - Dans le but de prévenir le piratage provenant du Canada, le studio Warner Bros. a décidé de ne plus y faire d’avant-premières de ses films.
Frustrés par les enregistrements illégaux qui se déroulent dans les cinémas canadiens, le studio a affirmé vouloir arrêter immédiatement les visionnements promotionnels, sources de bouches à oreilles, de leurs films à venir.
Cette exclusion dont le Canada sera victime commencera très bientôt avec la sortie de Ocean's Thirteen, et continuera avec le très attendu Harry Potter and the Order of the Phoenix.C'est donc dire que les cinéphiles n'auront pas la chance de voir ces films avant la date de sortie prévue.
Le studio a affirmé réagir à l’échec du gouvernement canadien à mettre en place une loi interdisant les enregistrements de films à la source du trafic illégal.
Warner Bros. est le premier studio à prendre action contre le Canada d’où provient une grand part du piratage des films. L’an dernier, 20th Century Fox avait menacé de retarder la sortie de ses films au Canada pour limiter les dégâts.
Warner Bros ne présentera plus d'avant première....
Modérateur : Elise-Gisèle
Je trouve ca dommage ce genre de nouvelles. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement ne met pas une loi en place... même si ca ne risque pas toujours d'éviter le piratage. Ca c'est juste la première grosse boite de production qui fait ça... D'après moi, d'ici quelques années, les autres vont suivre si le gouvernement ne fait rien.
Petite Fleur Rose a écritY'a t'il vraiment plus de piratage au Canada que États-Unis ?
J'en doute...
Dans un article du Soleil d'aujourd'hui, il dit que plus de 200 films ont été piratés depuis 2003. Je ne dis pas qu'au Canada y'en a plus qu'au USA, mais disons, qu'une loi au code criminel permettrait aux autorités policières de faire qqchose de plus que de mettre la personne qui filme en dehors du cinéma...
Voici l'article paru dans Le Soleil
Des armes pour la chasse aux pirates
Élisabeth Fleury
Au lendemain de la décision des studios Warner Bros Pictures d’annuler toutes leurs projections promotionnelles au Canada, l’industrie canadienne du cinéma presse le gouvernement Harper d’agir.
« Le gouvernement doit réaliser l’ampleur de la situation. Si rien n’est fait, les conséquences pourraient être dramatiques. On a la chance au Canada d’avoir les sorties de films en même temps que les États-Unis, et il ne faudrait pas perdre ce privilège. Imaginez-vous un Harry Potter sortir avec une ou deux semaines de retard sur les États-Unis... », fait valoir Daniel Séguin, vice-président de l’Association des propriétaires de cinémas et cinéparcs du Québec (APCCQ).
Plus tôt cette semaine, on apprenait que Warner, dont 70 % des productions ont été piratées au Canada au cours des 18 derniers mois, avait pris la décision d’annuler ses projections promotionnelles au pays pour protester contre les lois canadiennes antipiratage, jugées trop molles.
À l’heure actuelle, ce n’est pas un crime de faire des enregistrements de films dans des salles de cinéma à des fins personnelles. Pour pouvoir poursuivre un pirate, il faut prouver que la copie du film est produite à des fins commerciales.
« Si on n’apporte pas d’amendement au Code criminel, il pourrait y avoir de graves répercussions à long terme, insiste M. Séguin. Il faut que les gens qui volent des films dans nos cinémas — parce que c’est bien de vol qu’il s’agit quand on enregistre un film dans une salle de cinéma — soient poursuivis au criminel. C’est la seule façon efficace de contrer le phénomène. »
À l’instar de M. Séguin, le vice-président de l’Association canadienne des distributeurs de films du Canada (ACDF), Serge Corriveau, estime que les mesures de sécurité prises par l’industrie du cinéma ne sont pas une panacée. « Les clients sont fouillés à l’entrée des salles de cinéma, et franchement, c’est loin d’être une situation idéale », laisse tomber M. Séguin.
Le vice-président de l’ACDF rappelle que les agents de sécurité et les employés des cinémas n’ont en réalité aucun moyen légal de combattre la reproduction illicite de films en salle. « Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est expulser ou faire expulser la personne qui enregistre. Et encore là, il y a parfois des gens qui s’en prennent aux employés. Il ne faudrait pas attendre qu’il y ait des blessés avant d’agir.
« Les policiers, dans bien des cas, refusent de se présenter au cinéma quand on signale un vol de film parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent rien faire, ajoute M. Corriveau. Quand ils viennent, ils se contentent d’expulser la personne, puis ils s’en retournent. Il faut donner aux policiers le pouvoir d’agir. Quand il y a un vol dans un dépanneur, la police agit, non ? »
Selon l’ACDF, la reproduction illicite à l’aide de caméscopes dans les salles de cinéma est à l’origine de plus de 90 % des vols de films dans leur version originale. Les pirates vendent généralement leurs enregistrements à des laboratoires de duplication, qui produisent illégalement des copies DVD des films avant de les revendre dans la rue ou de les diffuser dans Internet pour en permettre le téléchargement.
En avril, la Motion Picture Association of America (MPAA) plaçait le Canada sur une liste de surveillance des pays jugés à haut risque en matière de piratage de films, aux côtés de la Chine, de la Malaisie et de l’Inde. « Au-delà de 200 films ont été enregistrés illégalement au Canada depuis 2003, précise M. Corriveau. Au niveau mondial, le Canada est vu comme un pays qui fait peu en matière de droits d’auteurs. »
Selon une étude de la MPAA, le piratage de films aurait coûté 225 millions $US à l’industrie canadienne du cinéma et 34 millions $US au gouvernement canadien en 2005.
Mardi, la ministre du Patrimoine canadien, Bev Oda, a assuré que « notre gouvernement est conscient du problème de piratage et comment les caméras numériques contribuent à ce problème (sic). Nous sommes engagés à protéger le travail des créateurs et nous prenons cet enjeu au sérieux. Je travaille présentement avec le ministre de la Justice sur des mesures pour répondre à ce problème. »
J'en doute...
Dans un article du Soleil d'aujourd'hui, il dit que plus de 200 films ont été piratés depuis 2003. Je ne dis pas qu'au Canada y'en a plus qu'au USA, mais disons, qu'une loi au code criminel permettrait aux autorités policières de faire qqchose de plus que de mettre la personne qui filme en dehors du cinéma...
Voici l'article paru dans Le Soleil
Des armes pour la chasse aux pirates
Élisabeth Fleury
Au lendemain de la décision des studios Warner Bros Pictures d’annuler toutes leurs projections promotionnelles au Canada, l’industrie canadienne du cinéma presse le gouvernement Harper d’agir.
« Le gouvernement doit réaliser l’ampleur de la situation. Si rien n’est fait, les conséquences pourraient être dramatiques. On a la chance au Canada d’avoir les sorties de films en même temps que les États-Unis, et il ne faudrait pas perdre ce privilège. Imaginez-vous un Harry Potter sortir avec une ou deux semaines de retard sur les États-Unis... », fait valoir Daniel Séguin, vice-président de l’Association des propriétaires de cinémas et cinéparcs du Québec (APCCQ).
Plus tôt cette semaine, on apprenait que Warner, dont 70 % des productions ont été piratées au Canada au cours des 18 derniers mois, avait pris la décision d’annuler ses projections promotionnelles au pays pour protester contre les lois canadiennes antipiratage, jugées trop molles.
À l’heure actuelle, ce n’est pas un crime de faire des enregistrements de films dans des salles de cinéma à des fins personnelles. Pour pouvoir poursuivre un pirate, il faut prouver que la copie du film est produite à des fins commerciales.
« Si on n’apporte pas d’amendement au Code criminel, il pourrait y avoir de graves répercussions à long terme, insiste M. Séguin. Il faut que les gens qui volent des films dans nos cinémas — parce que c’est bien de vol qu’il s’agit quand on enregistre un film dans une salle de cinéma — soient poursuivis au criminel. C’est la seule façon efficace de contrer le phénomène. »
À l’instar de M. Séguin, le vice-président de l’Association canadienne des distributeurs de films du Canada (ACDF), Serge Corriveau, estime que les mesures de sécurité prises par l’industrie du cinéma ne sont pas une panacée. « Les clients sont fouillés à l’entrée des salles de cinéma, et franchement, c’est loin d’être une situation idéale », laisse tomber M. Séguin.
Le vice-président de l’ACDF rappelle que les agents de sécurité et les employés des cinémas n’ont en réalité aucun moyen légal de combattre la reproduction illicite de films en salle. « Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est expulser ou faire expulser la personne qui enregistre. Et encore là, il y a parfois des gens qui s’en prennent aux employés. Il ne faudrait pas attendre qu’il y ait des blessés avant d’agir.
« Les policiers, dans bien des cas, refusent de se présenter au cinéma quand on signale un vol de film parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent rien faire, ajoute M. Corriveau. Quand ils viennent, ils se contentent d’expulser la personne, puis ils s’en retournent. Il faut donner aux policiers le pouvoir d’agir. Quand il y a un vol dans un dépanneur, la police agit, non ? »
Selon l’ACDF, la reproduction illicite à l’aide de caméscopes dans les salles de cinéma est à l’origine de plus de 90 % des vols de films dans leur version originale. Les pirates vendent généralement leurs enregistrements à des laboratoires de duplication, qui produisent illégalement des copies DVD des films avant de les revendre dans la rue ou de les diffuser dans Internet pour en permettre le téléchargement.
En avril, la Motion Picture Association of America (MPAA) plaçait le Canada sur une liste de surveillance des pays jugés à haut risque en matière de piratage de films, aux côtés de la Chine, de la Malaisie et de l’Inde. « Au-delà de 200 films ont été enregistrés illégalement au Canada depuis 2003, précise M. Corriveau. Au niveau mondial, le Canada est vu comme un pays qui fait peu en matière de droits d’auteurs. »
Selon une étude de la MPAA, le piratage de films aurait coûté 225 millions $US à l’industrie canadienne du cinéma et 34 millions $US au gouvernement canadien en 2005.
Mardi, la ministre du Patrimoine canadien, Bev Oda, a assuré que « notre gouvernement est conscient du problème de piratage et comment les caméras numériques contribuent à ce problème (sic). Nous sommes engagés à protéger le travail des créateurs et nous prenons cet enjeu au sérieux. Je travaille présentement avec le ministre de la Justice sur des mesures pour répondre à ce problème. »
A l'heure actuelle, ce n'est pas un crime au Canada de faire des enregistrements de films dans des salles de cinéma à des fins personnelles. Pour pouvoir poursuivre un pirate, il faut prouver que la copie du film est produite à des fins commerciales.
Membre de Lassociation des Resumeures ls4... (ARLS).....LOndo33 votre resumeures...
londo33 a écritA l'heure actuelle, ce n'est pas un crime au Canada de faire des enregistrements de films dans des salles de cinéma à des fins personnelles. Pour pouvoir poursuivre un pirate, il faut prouver que la copie du film est produite à des fins commerciales.
c'est ausis aprce que le terme commercialisation implique $$$$$$$$$$$$$$$ et lorsque c'est mis sur internet et gratuit, c'est ainsi dans une certaine légalité!
c'est ausis aprce que le terme commercialisation implique $$$$$$$$$$$$$$$ et lorsque c'est mis sur internet et gratuit, c'est ainsi dans une certaine légalité!
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