Le créateur de Passe-Partout veut sa part
Laurent Lachance (archives)
En mai dernier, un deuxième coffret DVD des épisodes de Passe-Partout a été mis sur le marché, après que les producteurs eurent vendu plus de 150 000 exemplaires du premier.
Le créateur de l'émission, Laurent Lachance, n'a pas touché un sou des profits des ventes.
Son nom n'est même pas inscrit sur les boîtes des coffrets.
M. Lachance dit avoir envoyé, depuis janvier, deux mises en demeure aux comédiens Marie Eykel et Jacques L'Heureux, respectivement interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, qui sont aussi producteurs des coffrets. Le créateur a affirmé au quotidien Le Soleil que les deux comédiens ont toujours refusé de le rencontrer.
N'ayant pas obtenu de réponse, il compte maintenant intenter une poursuite officielle dès septembre, à moins qu'une entente à l'amiable n'intervienne. Il exige environ 15 % des recettes des ventes des DVD.
Laisser passer les choses équivaudrait à renier 20 ans de ma vie. C'est comme si cette oeuvre n'avait pas d'auteur. — Laurent Lachance, au quotidien Le Soleil
Passe-Partout (archives)
Mme Eykel et M. L'Heureux, actuellement en vacances, ont réagi par voie de communiqué à la sortie de Laurent Lachance. Ils disent être étonnés des allégations portées sur la place publique par le créateur.
Les deux comédiens disent avoir négocié avec Télé-Québec afin d'obtenir le droit de produire et d'exploiter des DVD des 125 premiers épisodes de la série Passe-Partout. Lors de ces négociations, ils affirment que Télé-Québec leur a remis une liste complète des ayants droit qui devaient percevoir des redevances pour leur prestation.
Selon eux, Laurent Lachance ne pouvait figurer sur la liste, puisqu'il était à l'époque un salarié du gouvernement du Québec, qui était donc titulaire des droits en tant qu'employeur.
M. Lachance n'est toutefois pas d'accord avec cette version des faits. Il soutient que Télé-Québec détient les droits. De plus, il se demande pourquoi des droits sont payés aux comédiens, aux scénaristes et aux musiciens, et non à l'auteur et au concepteur.
Articles sur Passe-partout!
Modérateur : Elise-Gisèle
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Télévision
Le créateur de Passe-Partout réclame sa part des ventes de DVD
Le créateur de Passe-Partout, Laurent Lachance, réclame son dû, n'ayant pas reçu un centime à la suite de la vente des deux premiers coffrets DVD de la série jeunesse.
Depuis janvier, il a envoyé deux mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, Marie Eykel et Jacques L'Heureux, qui sont aussi producteurs des coffrets.
Sans réponse depuis, il compte intenter une poursuite officielle dès septembre, à moins qu'une entente hors cour survienne.
Laurent Lachance exige d'obtenir environ 15% des recettes
En tant que créateur de l'émission pour enfants, Laurent Lachance exige d'obtenir environ 15% des recettes des ventes des DVD.
Marie Eykel et Jacques L'Heureux, qui sont présentement en vacances, ont répliqué par le biais d'un communiqué dans lequel ils s'étonnent des allégations portées par M. Laurent Lachance.
Les comédiens affirment qu'ils ont négocié avec Télé-Québec pour obtenir le droit de produire et d'exploiter des DVD des 125 premiers épisodes de la série Passe-Partout.
Télé-Québec leur aurait remis la liste complète des ayants droit devant percevoir des redevances pour leur prestation. M. Lachance ne pouvait, selon eux, figurer sur cette liste puisqu'il était, à l'époque, salarié du Gouvernement du Québec, lequel était donc titulaire des droits à titre d'employeur.
Le premier coffret de Passe-Partout, lancé en novembre 2006, a été vendu à plus de 150 000 exemplaires, alors que les ventes du deuxième, lancé en mai dernier, n'ont pas été dévoilées.
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Le mardi 14 août 2007
Le créateur de Passe-Partout réclame son dû
Le créateur de Passe-Partout, Laurent Lachance, a envoyé deux mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, Marie Eykel et Jacques L'Heureux, aussi producteurs des coffrets.
Richard Therrien
Le Soleil
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le créateur de Passe-Partout, Laurent Lachance, n'a pas reçu un cent à la suite de la vente des deux premiers coffrets DVD de la célèbre série jeunesse. Et son nom ne figure même pas sur les précieuses petites boîtes en tant que créateur.
Aujourd'hui, celui qui a donné naissance à ces personnages mythiques considère qu'il mérite son dû. «Laisser passer les choses équivaudrait à renier 20 ans de ma vie. C'est comme si cette oeuvre n'avait pas d'auteur. Je refuse de vivre avec un sentiment d'injustice jusqu'à ma mort», dit-il.
Depuis janvier dernier, Laurent Lachance a envoyé deux mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, Marie Eykel et Jacques L'Heureux, aussi producteurs des coffrets. Sans réponse depuis, il compte intenter une poursuite officielle dès septembre. «À moins qu'il y ait une entente hors cour, dit-il. Mais ils ont toujours refusé de me rencontrer.»
En tant que créateur de l'émission pour enfants, Laurent Lachance exige d'obtenir environ 15% des recettes des ventes des DVD. «C'est une demande qui m'apparaît raisonnable dans le commerce de l'édition.»
En quelque sorte, le créateur avait quand même donné son accord à la vente des épisodes de Passe-Partout, puisqu'il a offert son témoignage, qui figure sur le premier coffret. «Mais tout ce temps-là, je réfléchissais et je me disais que ça n'avait pas de sens», précise-t-il.
Selon M. Lachance, les producteurs Eykel et L'Heureux prétendent que le Ministère de l'Éducation détiendrait les droits exclusifs de la conception. «Mais c'est faux, parce que le Ministère paie les droits chaque fois qu'il utilise Passe-Partout. Maintenant, c'est Télé-Québec qui a les droits. On paie des droits aux comédiens, aux scénaristes et aux musiciens. Mais pourquoi pas à l'auteur et à aucun concepteur? C'est très étrange.» Marie Eykel et Jacques L'Heureux n'ont pas répondu aux appels du Soleil hier.
Aux dernières nouvelles, le premier coffret de Passe-Partout, lancé en novembre 2006, a été vendu à plus de 150 000 exemplaires, alors que les ventes du deuxième, lancé en mai dernier, n'ont pas été dévoilées. Laurent Lachance se défend de s'être manifesté seulement après avoir pris connaissance des ventes faramineuses des coffrets. «Ça n'a rien à voir», tranche-t-il.
Rappelons qu'un livre signé Steve Proulx sera publié au cours de l'automne chez Trécarré, soulignant le 30e anniversaire de la naissance de la série. Ironiquement, Laurent Lachance touchera des droits à la publication de ce livre, même s'il n'en est pas l'auteur, alors qu'il n'a pas été payé pour les coffrets.
Le créateur de Passe-Partout réclame son dû
Le créateur de Passe-Partout, Laurent Lachance, a envoyé deux mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, Marie Eykel et Jacques L'Heureux, aussi producteurs des coffrets.
Richard Therrien
Le Soleil
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le créateur de Passe-Partout, Laurent Lachance, n'a pas reçu un cent à la suite de la vente des deux premiers coffrets DVD de la célèbre série jeunesse. Et son nom ne figure même pas sur les précieuses petites boîtes en tant que créateur.
Aujourd'hui, celui qui a donné naissance à ces personnages mythiques considère qu'il mérite son dû. «Laisser passer les choses équivaudrait à renier 20 ans de ma vie. C'est comme si cette oeuvre n'avait pas d'auteur. Je refuse de vivre avec un sentiment d'injustice jusqu'à ma mort», dit-il.
Depuis janvier dernier, Laurent Lachance a envoyé deux mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, Marie Eykel et Jacques L'Heureux, aussi producteurs des coffrets. Sans réponse depuis, il compte intenter une poursuite officielle dès septembre. «À moins qu'il y ait une entente hors cour, dit-il. Mais ils ont toujours refusé de me rencontrer.»
En tant que créateur de l'émission pour enfants, Laurent Lachance exige d'obtenir environ 15% des recettes des ventes des DVD. «C'est une demande qui m'apparaît raisonnable dans le commerce de l'édition.»
En quelque sorte, le créateur avait quand même donné son accord à la vente des épisodes de Passe-Partout, puisqu'il a offert son témoignage, qui figure sur le premier coffret. «Mais tout ce temps-là, je réfléchissais et je me disais que ça n'avait pas de sens», précise-t-il.
Selon M. Lachance, les producteurs Eykel et L'Heureux prétendent que le Ministère de l'Éducation détiendrait les droits exclusifs de la conception. «Mais c'est faux, parce que le Ministère paie les droits chaque fois qu'il utilise Passe-Partout. Maintenant, c'est Télé-Québec qui a les droits. On paie des droits aux comédiens, aux scénaristes et aux musiciens. Mais pourquoi pas à l'auteur et à aucun concepteur? C'est très étrange.» Marie Eykel et Jacques L'Heureux n'ont pas répondu aux appels du Soleil hier.
Aux dernières nouvelles, le premier coffret de Passe-Partout, lancé en novembre 2006, a été vendu à plus de 150 000 exemplaires, alors que les ventes du deuxième, lancé en mai dernier, n'ont pas été dévoilées. Laurent Lachance se défend de s'être manifesté seulement après avoir pris connaissance des ventes faramineuses des coffrets. «Ça n'a rien à voir», tranche-t-il.
Rappelons qu'un livre signé Steve Proulx sera publié au cours de l'automne chez Trécarré, soulignant le 30e anniversaire de la naissance de la série. Ironiquement, Laurent Lachance touchera des droits à la publication de ce livre, même s'il n'en est pas l'auteur, alors qu'il n'a pas été payé pour les coffrets.
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Musée québécois de culture populaire
Passe-Partout fait courir les foules
Mise à jour le mercredi 8 août 2007, 20 h 59 .
Passe-Partout (archives)
L'exposition Le phénomène Passe-Partout, présentée au Musée québécois de culture populaire, continue de battre des records de fréquentation. Trois mois seulement après l'inauguration de l'exposition, l'établissement de Trois-Rivières a reçu son 25 000e visiteur, mercredi.
La popularité de l'exposition ne se dément pas. Le 5 juillet dernier, le musée accueillait déjà son 10 000e visiteur.
Les heures de visite ont même été prolongées afin de répondre à la demande. « Depuis la réouverture du musée en 2003, on n'a jamais eu autant d'achalandage en un si court laps de temps », soutient le directeur du musée, Benoît Gauthier.
Même si la période des vacances s'achève, le musée croit pouvoir maintenir son achalandage, puisque cette exposition n'est présentée qu'à Trois-Rivières.
L'exposition retrace l'histoire de la série télévisée devenue un phénomène au Québec. Le public est invité à visiter Le phénomène Passe-Partout jusqu'au 1er septembre
Passe-Partout fait courir les foules
Mise à jour le mercredi 8 août 2007, 20 h 59 .
Passe-Partout (archives)
L'exposition Le phénomène Passe-Partout, présentée au Musée québécois de culture populaire, continue de battre des records de fréquentation. Trois mois seulement après l'inauguration de l'exposition, l'établissement de Trois-Rivières a reçu son 25 000e visiteur, mercredi.
La popularité de l'exposition ne se dément pas. Le 5 juillet dernier, le musée accueillait déjà son 10 000e visiteur.
Les heures de visite ont même été prolongées afin de répondre à la demande. « Depuis la réouverture du musée en 2003, on n'a jamais eu autant d'achalandage en un si court laps de temps », soutient le directeur du musée, Benoît Gauthier.
Même si la période des vacances s'achève, le musée croit pouvoir maintenir son achalandage, puisque cette exposition n'est présentée qu'à Trois-Rivières.
L'exposition retrace l'histoire de la série télévisée devenue un phénomène au Québec. Le public est invité à visiter Le phénomène Passe-Partout jusqu'au 1er septembre
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Un 25 000 e visiteur pour Le phénomène Passe-Partout
«Le phénomène Passe-Partout», exposé au Musée québécois de culture populaire fait revivre une panoplie de souvenirs et d'émotions aux Poussinots et Poussinettes.
Le Musée québécois de culture populaire a accueilli, aujourd'hui, son 25 000e visiteur pour Le Phénomène Passe-Partoutprésenté depuis mai dernier. À en croire l’engouement que suscite l’exposition, la magie de la populaire émission est toujours bien présente auprès des petits et des plus grands Poussinots.
C'est papa Maxime Harvey, accompagné de maman Élisiane Pedneauld et de bébé Victor, qui fut couronné 25 000e poussinot à franchir les portes de la salle d’exposition du Musée québécois de culture populaire. En vacances dans la région de la Mauricie, la petite famille d'Alma a eu toute une surprise en franchissant les portes de cet univers rempli de magie. Accueilli par les personnages Passe-Carreau et Passe-Montagne, Monsieur Harvey a reçu un certificat-cadeau d'une valeur de 750$ au Sacacomie de Saint-Alexis-des-Monts et plusieurs articles promotionnels à l'image de la populaire émission, dont une tasse à café, un sac à dos et des autocollants, de quoi ravir toute la famille.
«Le phénomène Passe-Partout», exposé au Musée québécois de culture populaire fait revivre une panoplie de souvenirs et d'émotions aux Poussinots et Poussinettes.
Le Musée québécois de culture populaire a accueilli, aujourd'hui, son 25 000e visiteur pour Le Phénomène Passe-Partoutprésenté depuis mai dernier. À en croire l’engouement que suscite l’exposition, la magie de la populaire émission est toujours bien présente auprès des petits et des plus grands Poussinots.
C'est papa Maxime Harvey, accompagné de maman Élisiane Pedneauld et de bébé Victor, qui fut couronné 25 000e poussinot à franchir les portes de la salle d’exposition du Musée québécois de culture populaire. En vacances dans la région de la Mauricie, la petite famille d'Alma a eu toute une surprise en franchissant les portes de cet univers rempli de magie. Accueilli par les personnages Passe-Carreau et Passe-Montagne, Monsieur Harvey a reçu un certificat-cadeau d'une valeur de 750$ au Sacacomie de Saint-Alexis-des-Monts et plusieurs articles promotionnels à l'image de la populaire émission, dont une tasse à café, un sac à dos et des autocollants, de quoi ravir toute la famille.
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Le mardi 14 août 2007
Vente des coffrets DVD de la série «Passe-Partout» : Eykel et L’Heureux menacés de poursuite
Laurent Lachance en 1986
Richard Therrien
Le Soleil
Montréal
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le créateur de Passe-Partout, Laurent Lachance, n’a pas reçu un cent à la suite de la vente des deux premiers coffrets DVD de la célèbre série jeunesse. Et son nom ne figure même pas sur les précieuses petites boîtes en tant que créateur de la série.
Aujourd’hui, celui qui a donné naissance à ces personnages mythiques considère qu’il mérite son dû. « Laisser passer les choses équivaudrait à renier 20 ans de ma vie. C’est comme si cette œuvre n’avait pas d’auteur. Je refuse de vivre avec un sentiment d’injustice jusqu’à ma mort », explique Laurent Lachance.
Depuis janvier dernier, M. Lachance a envoyé deux mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, Marie Eykel et Jacques L’Heureux, aussi producteurs des coffrets. Sans réponse depuis, il compte intenter une poursuite officielle dès septembre.
« À moins qu’il y ait une entente hors cour, dit-il. Mais ils ont toujours refusé de me rencontrer. »
En tant que créateur de l’émission pour enfants, Laurent Lachance exige d’obtenir environ 15 % des recettes des ventes des DVD. « C’est une demande qui m’apparaît raisonnable dans le commerce de l’édition. »
En quelque sorte, le créateur avait quand même donné son accord à la vente des épisodes de Passe-Partout, puisqu’il a offert son témoignage, qui figure sur le premier coffret.
« Mais tout ce temps-là, je réfléchissais et je me disais que ça n’avait pas de sens », précise-t-il.
Les droits à Télé-Québec
Selon M. Lachance, les producteurs Eykel et L’Heureux prétendent que le ministère de l’Éducation détiendrait les droits exclusifs de la conception.
« Mais c’est faux, parce que le ministère paie les droits chaque fois qu’il utilise Passe-Partout. Maintenant, c’est Télé-Québec qui a les droits. On paie des droits aux comédiens, aux scénaristes et aux musiciens. Mais pourquoi pas à l’auteur et à aucun concepteur ? C’est très étrange. »
Marie Eykel et Jacques L’Heureux n’ont pas répondu aux appels du Soleil hier.
Aux dernières nouvelles, le premier coffret de Passe-Partout, lancé en novembre 2006, a été vendu à plus de 150 000 exemplaires, alors que les ventes du deuxième, lancé en mai dernier, n’ont pas été dévoilées. Laurent Lachance se défend de s’être manifesté seulement après avoir pris connaissance des ventes faramineuses des coffrets. « Ça n’a rien à voir », tranche-t-il.
Rappelons qu’un livre signé par Steve Proulx sera publié au cours de l’automne chez Trécarré, soulignant le 30e anniversaire de la naissance de la série. Ironiquement, Laurent Lachance touchera des droits à la publication de ce livre, même s’il n’en est pas l’auteur, alors qu’il n’a pas été payé pour les coffrets.
Vente des coffrets DVD de la série «Passe-Partout» : Eykel et L’Heureux menacés de poursuite
Laurent Lachance en 1986
Richard Therrien
Le Soleil
Montréal
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le créateur de Passe-Partout, Laurent Lachance, n’a pas reçu un cent à la suite de la vente des deux premiers coffrets DVD de la célèbre série jeunesse. Et son nom ne figure même pas sur les précieuses petites boîtes en tant que créateur de la série.
Aujourd’hui, celui qui a donné naissance à ces personnages mythiques considère qu’il mérite son dû. « Laisser passer les choses équivaudrait à renier 20 ans de ma vie. C’est comme si cette œuvre n’avait pas d’auteur. Je refuse de vivre avec un sentiment d’injustice jusqu’à ma mort », explique Laurent Lachance.
Depuis janvier dernier, M. Lachance a envoyé deux mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et de Passe-Montagne, Marie Eykel et Jacques L’Heureux, aussi producteurs des coffrets. Sans réponse depuis, il compte intenter une poursuite officielle dès septembre.
« À moins qu’il y ait une entente hors cour, dit-il. Mais ils ont toujours refusé de me rencontrer. »
En tant que créateur de l’émission pour enfants, Laurent Lachance exige d’obtenir environ 15 % des recettes des ventes des DVD. « C’est une demande qui m’apparaît raisonnable dans le commerce de l’édition. »
En quelque sorte, le créateur avait quand même donné son accord à la vente des épisodes de Passe-Partout, puisqu’il a offert son témoignage, qui figure sur le premier coffret.
« Mais tout ce temps-là, je réfléchissais et je me disais que ça n’avait pas de sens », précise-t-il.
Les droits à Télé-Québec
Selon M. Lachance, les producteurs Eykel et L’Heureux prétendent que le ministère de l’Éducation détiendrait les droits exclusifs de la conception.
« Mais c’est faux, parce que le ministère paie les droits chaque fois qu’il utilise Passe-Partout. Maintenant, c’est Télé-Québec qui a les droits. On paie des droits aux comédiens, aux scénaristes et aux musiciens. Mais pourquoi pas à l’auteur et à aucun concepteur ? C’est très étrange. »
Marie Eykel et Jacques L’Heureux n’ont pas répondu aux appels du Soleil hier.
Aux dernières nouvelles, le premier coffret de Passe-Partout, lancé en novembre 2006, a été vendu à plus de 150 000 exemplaires, alors que les ventes du deuxième, lancé en mai dernier, n’ont pas été dévoilées. Laurent Lachance se défend de s’être manifesté seulement après avoir pris connaissance des ventes faramineuses des coffrets. « Ça n’a rien à voir », tranche-t-il.
Rappelons qu’un livre signé par Steve Proulx sera publié au cours de l’automne chez Trécarré, soulignant le 30e anniversaire de la naissance de la série. Ironiquement, Laurent Lachance touchera des droits à la publication de ce livre, même s’il n’en est pas l’auteur, alors qu’il n’a pas été payé pour les coffrets.
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je crois que l,auras pas avant les fetes. :/
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Le mercredi 15 août 2007
Comme un cadeau pour les fans de Passe-Partout
Comme un cadeau pour les fans de Passe-Partout Le créateur de l’émission n’entend pas demander de redevances au Musée québécois de culture populaire
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Bien qu'il réclame son dû à Marie Eykel et Jacques l'Heureux, comédiens et producteurs de la série Passe-Partout format DVD, le créateur de l'émission culte, Laurent Lachance ne songe pas à exiger des redevances au Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières, qui présente actuellement l'exposition "Le Phénomène Passe-Partout".
Rappelons que Laurent Lachance a envoyé plusieurs mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et Passe-Montagne, souhaitant que justice soit faite.
"On ne mentionne jamais mon nom en tant qu'auteur et c'est déplacé. C'est comme si je balançais 20 ans de ma vie", souligne-t-il. L'homme exige d'obtenir environ 15% des recettes des ventes de DVD. Une façon, en quelque sorte, de pallier le sentiment d'injustice qu'il ressent.
"Ça n'a pas de bon sens. Des droits sont versés à Pierre-Jean-Jacques et pas à l'auteur", se désole-t-il. "Justement, on dirait que cette oeuvre n'a pas d'auteur", s'exclame-t-il.
Cependant, pour lui, l'exposition sur Passe-Partout fait partie du rayonnement de ce véritable phénomène de société. "Ça ne m'est même pas venu à l'esprit de demander des redevances", avoue-t-il. "C'est comme un cadeau pour les gens qui ont aimé l'émission."
Du côté du Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières, on affirme que des droits ont été versés pour l'exposition, notamment à la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN), à la Société du droit de reproduction des auteurs, compositeurs et éditeurs au Canada (SODRAC), ainsi qu'à l'Union des artistes.
"Nous avons payé une licence d'utilisation à Télé-Québec pour les extraits vidéos, les artefacts et le matériel photographique", informe le directeur du musée, Benoît Gauthier. Tout cela est, selon lui, pratique courante dans les institutions muséales.
Benoît Gauthier précise que, pour les artefacts provenant des collections privées, des ententes de prêt sont habituellement prises avec les collectionneurs.
"À ma connaissance, je ne pense pas que des redevances leur ont été versées", allègue-t-il. "En général, c'est rare que ça arrive."
Comme un cadeau pour les fans de Passe-Partout
Comme un cadeau pour les fans de Passe-Partout Le créateur de l’émission n’entend pas demander de redevances au Musée québécois de culture populaire
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Bien qu'il réclame son dû à Marie Eykel et Jacques l'Heureux, comédiens et producteurs de la série Passe-Partout format DVD, le créateur de l'émission culte, Laurent Lachance ne songe pas à exiger des redevances au Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières, qui présente actuellement l'exposition "Le Phénomène Passe-Partout".
Rappelons que Laurent Lachance a envoyé plusieurs mises en demeure aux interprètes de Passe-Partout et Passe-Montagne, souhaitant que justice soit faite.
"On ne mentionne jamais mon nom en tant qu'auteur et c'est déplacé. C'est comme si je balançais 20 ans de ma vie", souligne-t-il. L'homme exige d'obtenir environ 15% des recettes des ventes de DVD. Une façon, en quelque sorte, de pallier le sentiment d'injustice qu'il ressent.
"Ça n'a pas de bon sens. Des droits sont versés à Pierre-Jean-Jacques et pas à l'auteur", se désole-t-il. "Justement, on dirait que cette oeuvre n'a pas d'auteur", s'exclame-t-il.
Cependant, pour lui, l'exposition sur Passe-Partout fait partie du rayonnement de ce véritable phénomène de société. "Ça ne m'est même pas venu à l'esprit de demander des redevances", avoue-t-il. "C'est comme un cadeau pour les gens qui ont aimé l'émission."
Du côté du Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières, on affirme que des droits ont été versés pour l'exposition, notamment à la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN), à la Société du droit de reproduction des auteurs, compositeurs et éditeurs au Canada (SODRAC), ainsi qu'à l'Union des artistes.
"Nous avons payé une licence d'utilisation à Télé-Québec pour les extraits vidéos, les artefacts et le matériel photographique", informe le directeur du musée, Benoît Gauthier. Tout cela est, selon lui, pratique courante dans les institutions muséales.
Benoît Gauthier précise que, pour les artefacts provenant des collections privées, des ententes de prêt sont habituellement prises avec les collectionneurs.
"À ma connaissance, je ne pense pas que des redevances leur ont été versées", allègue-t-il. "En général, c'est rare que ça arrive."
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jme demande sil vont sortir le 3 eme coffret avant noel!
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Le samedi 08 septembre 2007
LE RETOUR DES ANNÉES 80
Les états généraux de la nostalgie
Génération X, baby-busters, poussinots. Ils ont tous en commun d’avoir été marqués par les années 80. Le Soleil plonge aujourd’hui un quart de siècle en arrière pour explorer cette époque où les Nordiques régnaient sur la capitale, où les cassettes Beta étaient le nec plus ultra et où Pac-Man était l’ultime jeu vidéo. C’était le Québec d’il n’y a pas si longtemps, qu’on se remémore aujourd’hui pour le plaisir, surtout. Et, qu’on le veuille ou non, les années 80 reviennent en force, partout, même là où on ne l’aurait jamais imaginé. Une nostalgie qui amuse, rassure et... fait vendre !
Valérie Gaudreau
Le Soleil
Québec
Impossible de parler des années 80 sans évoquer Passe-Partout. Cette émission éducative devenue véritable culte n’en finit plus de nourrir l’imaginaire des jeunes adultes d’aujourd’hui. Et de leurs enfants.
Le retour de Passe-Partout est bien réel. Et payant. Plus de 150 000 coffrets de la première série de DVD ont été vendus depuis sa sortie en novembre et un deuxième est sur les rayons. À Trois-Rivières, l’exposition Le Phènomène Passe-Partout fait
présentement un tabac. Nostalgiques, les poussinots ?
« Les 30 ans d’aujourd’hui sont nés l’année de la mort d’Elvis et de l’entrée en ondes de Passe-Partout. C’est un des seuls véritables symboles de notre génération », explique Steve Proulx. Jeune trentenaire lui-même, ce journaliste sortira en novembre un livre sur Passe-Partout. Succès à prévoir.
Au-delà du simple plaisir de se remémorer des scènes qui nous semblaient donc extraordinaires et des ritournelles accrocheuses, il voit surtout dans l’intérêt actuel pour Passe-Partout la reconnaissance d’un produit bien fait dont la qualité n’a probablement jamais été égalée. « Comme adulte, on se rend compte que tout était pensé en fonction de ce qui se passe dans la tête d’un enfant de quatre ans. Le rythme de l’émission est construit pour garder leur attention », explique Steve Proulx.
Des propos confirmés par Isabelle, mère du petit Manuel, trois ans et demi, qui, comme dans bien des foyers québécois, possède les DVD de l’émission. « Je cherche à voir les réactions de mon fils. Il ne s’intéresse pas à tous les segments des émissions, mais en général, il aime. En plus, je m’amuse franchement à constater à quel point certains personnages ne ressemblent pas tant que ça à mes souvenirs ; c’est le cas d’Alakazou. Je ne m’apercevais pas non plus, enfant, que les Perlin, Perline et leur famille étaient des ouvriers avec une p’tite vie ben ordinaire », explique la jeune femme de 32 ans.
Exposition
Phénomène à la fois télévisuel et social, donc, Passe-Partout ne fascine pas que devant l’écran. À Trois-Rivières, le Musée québécois de culture populaire connaît présentement le plus gros succès de foule de son histoire avec l’expo Le Phénomène Passe-Partout, qui présente costumes, décors, produits dérivés et esquisses expliquant les coulisses de l’émission. Même le fantasmagorique Biscuit s’y trouve en vrai. « Depuis le début, le 16 mai, on a eu près de 30 000 visiteurs, c’est trois fois plus qu’à l’habitude », explique Claire Plourde, des communications du Musée. Les visiteurs ? Des jeunes adultes qui ont trippé sur Passe-Partout, bien sûr. Mais aussi leurs enfants et... leurs parents, qui ont vu leur rejeton des années 80 grandir devant Cannelle et Pruneau. Trois générations qui ont fini par connaître tous les épisodes par cœur. « C’est le festival de la poussette ici, lance-t-elle. Je vois des gens avec les larmes aux yeux qui disent : “ C’est mon enfance ! ” »
À l’heure de la multiplication des chaînes de télévision, Steve Proulx explique aussi le succès de Passe-Partout par la double diffusion dont bénéficiait l’émission, présentée à la fois à Radio-Canada et à Télé-Québec, alors Radio-Québec. « Les jeunes d’aujourd’hui ont un millier de ressources, conclut Steve Proulx. Le médium n’est plus ce qu’il était. On ne verra plus jamais une émission avoir un tel impact. »
source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 1/CPSOLEIL --Message edité par nick11f le 2007-09-08 14:31:51--
LE RETOUR DES ANNÉES 80
Les états généraux de la nostalgie
Génération X, baby-busters, poussinots. Ils ont tous en commun d’avoir été marqués par les années 80. Le Soleil plonge aujourd’hui un quart de siècle en arrière pour explorer cette époque où les Nordiques régnaient sur la capitale, où les cassettes Beta étaient le nec plus ultra et où Pac-Man était l’ultime jeu vidéo. C’était le Québec d’il n’y a pas si longtemps, qu’on se remémore aujourd’hui pour le plaisir, surtout. Et, qu’on le veuille ou non, les années 80 reviennent en force, partout, même là où on ne l’aurait jamais imaginé. Une nostalgie qui amuse, rassure et... fait vendre !
Valérie Gaudreau
Le Soleil
Québec
Impossible de parler des années 80 sans évoquer Passe-Partout. Cette émission éducative devenue véritable culte n’en finit plus de nourrir l’imaginaire des jeunes adultes d’aujourd’hui. Et de leurs enfants.
Le retour de Passe-Partout est bien réel. Et payant. Plus de 150 000 coffrets de la première série de DVD ont été vendus depuis sa sortie en novembre et un deuxième est sur les rayons. À Trois-Rivières, l’exposition Le Phènomène Passe-Partout fait
présentement un tabac. Nostalgiques, les poussinots ?
« Les 30 ans d’aujourd’hui sont nés l’année de la mort d’Elvis et de l’entrée en ondes de Passe-Partout. C’est un des seuls véritables symboles de notre génération », explique Steve Proulx. Jeune trentenaire lui-même, ce journaliste sortira en novembre un livre sur Passe-Partout. Succès à prévoir.
Au-delà du simple plaisir de se remémorer des scènes qui nous semblaient donc extraordinaires et des ritournelles accrocheuses, il voit surtout dans l’intérêt actuel pour Passe-Partout la reconnaissance d’un produit bien fait dont la qualité n’a probablement jamais été égalée. « Comme adulte, on se rend compte que tout était pensé en fonction de ce qui se passe dans la tête d’un enfant de quatre ans. Le rythme de l’émission est construit pour garder leur attention », explique Steve Proulx.
Des propos confirmés par Isabelle, mère du petit Manuel, trois ans et demi, qui, comme dans bien des foyers québécois, possède les DVD de l’émission. « Je cherche à voir les réactions de mon fils. Il ne s’intéresse pas à tous les segments des émissions, mais en général, il aime. En plus, je m’amuse franchement à constater à quel point certains personnages ne ressemblent pas tant que ça à mes souvenirs ; c’est le cas d’Alakazou. Je ne m’apercevais pas non plus, enfant, que les Perlin, Perline et leur famille étaient des ouvriers avec une p’tite vie ben ordinaire », explique la jeune femme de 32 ans.
Exposition
Phénomène à la fois télévisuel et social, donc, Passe-Partout ne fascine pas que devant l’écran. À Trois-Rivières, le Musée québécois de culture populaire connaît présentement le plus gros succès de foule de son histoire avec l’expo Le Phénomène Passe-Partout, qui présente costumes, décors, produits dérivés et esquisses expliquant les coulisses de l’émission. Même le fantasmagorique Biscuit s’y trouve en vrai. « Depuis le début, le 16 mai, on a eu près de 30 000 visiteurs, c’est trois fois plus qu’à l’habitude », explique Claire Plourde, des communications du Musée. Les visiteurs ? Des jeunes adultes qui ont trippé sur Passe-Partout, bien sûr. Mais aussi leurs enfants et... leurs parents, qui ont vu leur rejeton des années 80 grandir devant Cannelle et Pruneau. Trois générations qui ont fini par connaître tous les épisodes par cœur. « C’est le festival de la poussette ici, lance-t-elle. Je vois des gens avec les larmes aux yeux qui disent : “ C’est mon enfance ! ” »
À l’heure de la multiplication des chaînes de télévision, Steve Proulx explique aussi le succès de Passe-Partout par la double diffusion dont bénéficiait l’émission, présentée à la fois à Radio-Canada et à Télé-Québec, alors Radio-Québec. « Les jeunes d’aujourd’hui ont un millier de ressources, conclut Steve Proulx. Le médium n’est plus ce qu’il était. On ne verra plus jamais une émission avoir un tel impact. »
source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 1/CPSOLEIL --Message edité par nick11f le 2007-09-08 14:31:51--
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