Nico Lelièvre, parallèle, votre prochain CD? Ecouter sur Youtube
Modérateur : Elise-Gisèle
Ce CD vient à peine de sortir, tout neuf d'un mois.
L'auteur québécois que je ne connaissais pas, finaliste de Granby, en est à son deuxième CD.
Musique atmosphérique, spacial, paroles chuchottées.
Un vrai bijou. Surprenant. Inspiré. Ca va faire jaser!
Il a tout fait lui-même. Avec l'argent de son premier album il s'est monté un studio
et sans l'aide de personne, a produit sur sa propre étiquette ce résultat.
--Message edité par Ploloto le 2008-03-23 07:47:12--
L'auteur québécois que je ne connaissais pas, finaliste de Granby, en est à son deuxième CD.
Musique atmosphérique, spacial, paroles chuchottées.
Un vrai bijou. Surprenant. Inspiré. Ca va faire jaser!
Il a tout fait lui-même. Avec l'argent de son premier album il s'est monté un studio
et sans l'aide de personne, a produit sur sa propre étiquette ce résultat.
--Message edité par Ploloto le 2008-03-23 07:47:12--
Je recois quatorze CD par semaine pour écoute. Je fais une première sélection selon l'allure physique de la pochette et le sujet qu'il aborde. La plupart des auteurs me sont inconnus et c'est un plaisir toujours renouvellé de découvrir ces petites boites à surprise sur rondelles de métal.
J'avais gardé Nico pour la fin et hier soir, en l'écoutant, j'ai eu toute une surprise. J'aime beaucoup ces styles personnels qui font un pied de nez à la recette commercial palpable à outrance sur certains ouvrages mais qui sont imposées par les maisons de production pour vendre le plus possible d'album. Nico a fait fi de sa maison de production et s'est produit lui-même pour rien ne devoir à personne.
Son petit côté rebelle a ressorti, lui qui s’est sorti d’origine plutôt perturbant. Elevé en famille d’acceuil a travers l’alcoolisme de ses hôtes. D’un père inconnu, sa mère était une junkie francaise. La musique a ce pouvoir de nous envoyer subtilement, on l’espère toujours, l’univers dans lequel beigne l’auteur. Cette empreinte momentané comme un cliché sonne souvent la signature d’une libération a travers le talent artistique du message ou des méandres de la démarche recherchée ou inspirée. --Message edité par Ploloto le 2008-03-21 07:14:20--
J'avais gardé Nico pour la fin et hier soir, en l'écoutant, j'ai eu toute une surprise. J'aime beaucoup ces styles personnels qui font un pied de nez à la recette commercial palpable à outrance sur certains ouvrages mais qui sont imposées par les maisons de production pour vendre le plus possible d'album. Nico a fait fi de sa maison de production et s'est produit lui-même pour rien ne devoir à personne.
Son petit côté rebelle a ressorti, lui qui s’est sorti d’origine plutôt perturbant. Elevé en famille d’acceuil a travers l’alcoolisme de ses hôtes. D’un père inconnu, sa mère était une junkie francaise. La musique a ce pouvoir de nous envoyer subtilement, on l’espère toujours, l’univers dans lequel beigne l’auteur. Cette empreinte momentané comme un cliché sonne souvent la signature d’une libération a travers le talent artistique du message ou des méandres de la démarche recherchée ou inspirée. --Message edité par Ploloto le 2008-03-21 07:14:20--
ploloto a écritJe recois quatorze CD par semaine pour écoute. Je fais une première sélection selon l'allure physique de la pochette et le sujet qu'il aborde.
Je sais qu'on peut pas toujours tout écouter, mais c'est pas un peu superficiel comme sélection? Plusieurs de mes meilleurs CD n'ont pas une belle pochette, mais ç'aurait été dommage de passer par-dessus pour cela...
Je sais qu'on peut pas toujours tout écouter, mais c'est pas un peu superficiel comme sélection? Plusieurs de mes meilleurs CD n'ont pas une belle pochette, mais ç'aurait été dommage de passer par-dessus pour cela...
Nestle24 a écritbah... faut ben se fier sur quelque chose
Moi aussi l'apparence de la pochette joue beaucoup quand j'achete un album d'un artiste que je ne connais pas (Ca m'arrive souvent de faire des achats-découvertes).
Mais tsé... dans la plupart des magasins maintenant t'as le droit d'écouter avant
d'acheter.
Quoique cette méthode explique les ventes de Marie-Chantal Toupin. --Message edité par boobah le 2008-03-24 00:08:39--
Moi aussi l'apparence de la pochette joue beaucoup quand j'achete un album d'un artiste que je ne connais pas (Ca m'arrive souvent de faire des achats-découvertes).
Mais tsé... dans la plupart des magasins maintenant t'as le droit d'écouter avant
d'acheter.
Quoique cette méthode explique les ventes de Marie-Chantal Toupin. --Message edité par boobah le 2008-03-24 00:08:39--
boobah a écrit
Je sais qu'on peut pas toujours tout écouter, mais c'est pas un peu superficiel comme sélection? Plusieurs de mes meilleurs CD n'ont pas une belle pochette, mais ç'aurait été dommage de passer par-dessus pour cela...
En fait, je me suis mal exprimé. Je les écoute tous, mais j’établis un ordre d’écoute selon mes premières impressions très subjectives de l’auteur ou de l’album. Je joue avec la surprise de l’album versus la surprise que j’ai d’écouter par la suite
En ce qui concerne Nico, une photo singulière de lui a l’intérieur de l’album et une simplicité volontaire de l’album, m’avait comme mise en attente pour plus tard l’écoute. Je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam cet auteur. Tout cela me mettait en garde, superficiellement, bien sûr, mais pour moi c’est un jeu d’attente versus l'écoute surprise.
En écoutant Nico, Ca m’a aussi révélé que nous sommes actuellement a l’ère des influences multiples des musiques. Les gens en l’occurrence les jeunes aujourd’hui ont la possibilité a partir de rien, de s’imbiber de toutes les influences musicales via internet et de se laisser aller a produire du matériel original inspirés de leur univers intérieur imprégné.
Et internet sert de porte vers l’univers pour se faire connaître en courcircuitant les réseaux habituels aux mains de si peu de gens qui décident pour nous ce que l’on doit écouter et ainsi acheter.
C’est pourquoi actuellement l’on retrouve tant de matériel musical intéressant et que l’on voit émerger des auteurs intéressants.
Et ce qui me surprend, c’est que les meilleurs (démarche artistique j’entend) ne sont pas ceux que l’on voit sur les pubs de TV ou que l’on entend a la radio, mais ceux qui nous sont inconnus et que l’on découvre par d’autres moyens que les routes habituelles gros marchés quand les Majors gros cigare ne sont pas dans les parages.
Chacun doit découvrir sa facon originale de trouver ces auteurs qui sont hors les grandes lignes majeures style Star Académie ou postes de radio commerciales qui nous envoient musique insipide ou gros tube commercial qu'on entend une bonne centaine de fois. --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 09:08:52--
Je sais qu'on peut pas toujours tout écouter, mais c'est pas un peu superficiel comme sélection? Plusieurs de mes meilleurs CD n'ont pas une belle pochette, mais ç'aurait été dommage de passer par-dessus pour cela...
En fait, je me suis mal exprimé. Je les écoute tous, mais j’établis un ordre d’écoute selon mes premières impressions très subjectives de l’auteur ou de l’album. Je joue avec la surprise de l’album versus la surprise que j’ai d’écouter par la suite
En ce qui concerne Nico, une photo singulière de lui a l’intérieur de l’album et une simplicité volontaire de l’album, m’avait comme mise en attente pour plus tard l’écoute. Je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam cet auteur. Tout cela me mettait en garde, superficiellement, bien sûr, mais pour moi c’est un jeu d’attente versus l'écoute surprise.
En écoutant Nico, Ca m’a aussi révélé que nous sommes actuellement a l’ère des influences multiples des musiques. Les gens en l’occurrence les jeunes aujourd’hui ont la possibilité a partir de rien, de s’imbiber de toutes les influences musicales via internet et de se laisser aller a produire du matériel original inspirés de leur univers intérieur imprégné.
Et internet sert de porte vers l’univers pour se faire connaître en courcircuitant les réseaux habituels aux mains de si peu de gens qui décident pour nous ce que l’on doit écouter et ainsi acheter.
C’est pourquoi actuellement l’on retrouve tant de matériel musical intéressant et que l’on voit émerger des auteurs intéressants.
Et ce qui me surprend, c’est que les meilleurs (démarche artistique j’entend) ne sont pas ceux que l’on voit sur les pubs de TV ou que l’on entend a la radio, mais ceux qui nous sont inconnus et que l’on découvre par d’autres moyens que les routes habituelles gros marchés quand les Majors gros cigare ne sont pas dans les parages.
Chacun doit découvrir sa facon originale de trouver ces auteurs qui sont hors les grandes lignes majeures style Star Académie ou postes de radio commerciales qui nous envoient musique insipide ou gros tube commercial qu'on entend une bonne centaine de fois. --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 09:08:52--
Par exemple, cette semaine j'avais à écouter
Alicia Keys, As I am
Chimène Badi, Le miroir
Jean Racine, Ivre du son (Wow)
Berghella, Vivre (un québécois et je ne comprend pas qu'il ne soit pas connu. Voix riche masculine profonde complète, plus intéressante que celle de Garou
Darc, Amours suprêmes (matériel intéressant)
Shelby Lynne, (autour d'un piano bar, cette voix nous calme)
Ringo Starr, Liverpool (sacré Ringo)
Annie Blanchard, Sur l'autre rive
Marie-Michèle Desrosiers, Michèle se défrise
Frida Boccara, (2008 remasterisé, mon idole de jeunesse)
Naila, compteuse d'étoiles
Jeanne Balibar, Slalom Dame (2006), (j'adore)
Nico Lelièvre (mon coup de coeur) --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 09:29:48--
Alicia Keys, As I am
Chimène Badi, Le miroir
Jean Racine, Ivre du son (Wow)
Berghella, Vivre (un québécois et je ne comprend pas qu'il ne soit pas connu. Voix riche masculine profonde complète, plus intéressante que celle de Garou
Darc, Amours suprêmes (matériel intéressant)
Shelby Lynne, (autour d'un piano bar, cette voix nous calme)
Ringo Starr, Liverpool (sacré Ringo)
Annie Blanchard, Sur l'autre rive
Marie-Michèle Desrosiers, Michèle se défrise
Frida Boccara, (2008 remasterisé, mon idole de jeunesse)
Naila, compteuse d'étoiles
Jeanne Balibar, Slalom Dame (2006), (j'adore)
Nico Lelièvre (mon coup de coeur) --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 09:29:48--
boobah a écritBerghella est quand même connu... avec son rôle dans Don Juan, et sa chanson "Donnez-moi du rhum" a beaucoup tournée dans les radios.
Sinon qu'as-tu pensé de Annie Blanchard et de Chimène Badi?
Annie Blanchard, sur l'autre rive(critique de l'album)
J’avais enregistré toutes les auditions de Star Académie que j’ai suivi attentivement et j’avais remarqué la voix d’Annie.
Mais c’est actuellement une voix parmi tant d’autres. Il lui faut trouver un style et une personnalité propre qui la démarquera.
Ce n’est ni bon, ni mauvais, on dirait qu’elle n’implique pas, qu’elle ne trace pas ses chansons avec sa voix. Elle survole la musique ce qui donne a l’ensemble un effet de douceur et de tendresse d’une caresse superficielle comme un léger souffle qui chuchote mais qui ne pénètre pas jusqu'à notre cœur. Ca coule sur ce qu'on pourrait appeler notre genre d'indifférence.
Sur cet album, c’est impossible de déterminer un titre qui sort du lot. Le ton est égal du début la fin et ca manque de punch a n'en pas douter!
C'est le genre d'album que j'écoute en rafale car je suis incapable de l'écouter de bout en bout! Et surtout que je ne refais jamais jouer! --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 21:40:16--
Sinon qu'as-tu pensé de Annie Blanchard et de Chimène Badi?
Annie Blanchard, sur l'autre rive(critique de l'album)
J’avais enregistré toutes les auditions de Star Académie que j’ai suivi attentivement et j’avais remarqué la voix d’Annie.
Mais c’est actuellement une voix parmi tant d’autres. Il lui faut trouver un style et une personnalité propre qui la démarquera.
Ce n’est ni bon, ni mauvais, on dirait qu’elle n’implique pas, qu’elle ne trace pas ses chansons avec sa voix. Elle survole la musique ce qui donne a l’ensemble un effet de douceur et de tendresse d’une caresse superficielle comme un léger souffle qui chuchote mais qui ne pénètre pas jusqu'à notre cœur. Ca coule sur ce qu'on pourrait appeler notre genre d'indifférence.
Sur cet album, c’est impossible de déterminer un titre qui sort du lot. Le ton est égal du début la fin et ca manque de punch a n'en pas douter!
C'est le genre d'album que j'écoute en rafale car je suis incapable de l'écouter de bout en bout! Et surtout que je ne refais jamais jouer! --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 21:40:16--
Chimène Badi, le miroir (critique de l'album)
Elle fait beaucoup de choses avec sa voix qui dialogue avec la musique qu’elle entoure de ses prouesses. La musique au service de la voix pour ainsi dire. Ce n’est pas la voix du siècle, mais si on aime le ton et le style on aura du plaisir a l’écouter.
Ce n’est pas un filet de voix, c’est une voix musclée qu’elle n’est pas obligée de pousser pour qu’on percoive toute la place qu’elle prend d’office! La cinquième chanson « Une femme a qui l’on ment » donne a sa voix la possibilité d’exploiter un autre registre de voix mélancolique qui m’atteint davantage.
La hutième chanson « Malgré tout » nous donne la possibilité d’apprécier sans se tromper tout son talent vocal qui est ici exploité a sa juste mesure!
C’est bizarre, car quand j’ai commencé a écouter son album, je trouvais qu’elle avait un petit défaut agacant dans sa voix (par exemple quand elle prononcait les « mais). Mais cela s’est estompé par la suite et quand plus tard son petit défaut est comme revenu, j’étais tellement sous l’emprise de cette riche voix que j’en oubliais le défaut du début!
Un album majeur, du bon travail, mais entendons-nous, c’est du commercial pour un public francais! --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 22:20:01--
Elle fait beaucoup de choses avec sa voix qui dialogue avec la musique qu’elle entoure de ses prouesses. La musique au service de la voix pour ainsi dire. Ce n’est pas la voix du siècle, mais si on aime le ton et le style on aura du plaisir a l’écouter.
Ce n’est pas un filet de voix, c’est une voix musclée qu’elle n’est pas obligée de pousser pour qu’on percoive toute la place qu’elle prend d’office! La cinquième chanson « Une femme a qui l’on ment » donne a sa voix la possibilité d’exploiter un autre registre de voix mélancolique qui m’atteint davantage.
La hutième chanson « Malgré tout » nous donne la possibilité d’apprécier sans se tromper tout son talent vocal qui est ici exploité a sa juste mesure!
C’est bizarre, car quand j’ai commencé a écouter son album, je trouvais qu’elle avait un petit défaut agacant dans sa voix (par exemple quand elle prononcait les « mais). Mais cela s’est estompé par la suite et quand plus tard son petit défaut est comme revenu, j’étais tellement sous l’emprise de cette riche voix que j’en oubliais le défaut du début!
Un album majeur, du bon travail, mais entendons-nous, c’est du commercial pour un public francais! --Message edité par Ploloto le 2008-03-24 22:20:01--