Passages de livres (citations)
Modérateur : Elise-Gisèle
Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais j'ai été inspiré par le Topic "le jeu du roman". On pourrait venir mettre ici des citations ( quelques phrases, 1 paragraphe, etc.)qui nous touchent particulièrement dans nos lectures, qui nous font réfléchir, etc. J'ai déjà un cahier dans lequel j'en note depuis quelques années.
Je viendrais vous en mettre en fin de semaine!
Je viendrais vous en mettre en fin de semaine!
Personnellement, je trouve que c'est une idée fantastique.
J'ai déjà été éblouie par des passages de certains bouquins où l'on ne se serait pas attendu autant de beauté.
Je me souviens entres autres dans un bouquin de John Connoly qui ne fait pas dans la dentelle, mais qui avait quelques magnifiques passages. Je vais voir si je peux retrouver, car je pense bien avoir noté à quelque part.
Bravo Mirianne. Vraiment super idée que tu as là.
J'ai trouvé tout de suite. J'avais mis une appréciation sur un forum littéraire concernant "Laissez toute espérance" de John Connolly...
… des petites perles littéraires telles que : «Le vent venu du large passait ses doigts de glace dans mes cheveux, me frictionnait la peau.» Qui maintient que polar exclut beauté et poésie? Également _ « Les brins d’herbe sont fragiles comme du cristal, et lorsque vous marchez, l’écho de vos pas s’attarde derrière vous comme une cohorte d’âmes perdues.» ou encore celle-ci _ « Les nuits les plus froides, les branches des arbres craquent dans les ténèbres, les anges fugaces des aurores boréales éclairent le ciel, et les jeunes veaux meurent.»
Savvy! a écrit
J'ai trouvé tout de suite. J'avais mis une appréciation sur un forum littéraire concernant "Laissez toute espérance" de John Connolly...
… des petites perles littéraires telles que : «Le vent venu du large passait ses doigts de glace dans mes cheveux, me frictionnait la peau.» Qui maintient que polar exclut beauté et poésie? Également _ « Les brins d’herbe sont fragiles comme du cristal, et lorsque vous marchez, l’écho de vos pas s’attarde derrière vous comme une cohorte d’âmes perdues.» ou encore celle-ci _ « Les nuits les plus froides, les branches des arbres craquent dans les ténèbres, les anges fugaces des aurores boréales éclairent le ciel, et les jeunes veaux meurent.»
AH! les beautés de la nature!
J'ai trouvé tout de suite. J'avais mis une appréciation sur un forum littéraire concernant "Laissez toute espérance" de John Connolly...
… des petites perles littéraires telles que : «Le vent venu du large passait ses doigts de glace dans mes cheveux, me frictionnait la peau.» Qui maintient que polar exclut beauté et poésie? Également _ « Les brins d’herbe sont fragiles comme du cristal, et lorsque vous marchez, l’écho de vos pas s’attarde derrière vous comme une cohorte d’âmes perdues.» ou encore celle-ci _ « Les nuits les plus froides, les branches des arbres craquent dans les ténèbres, les anges fugaces des aurores boréales éclairent le ciel, et les jeunes veaux meurent.»
AH! les beautés de la nature!
Anique Poitras, La chute du corbeau, Qc-Amérique, 2003
Lu en 2003
(C'est un livre pour adolescente dont l'héroine est venue me chercher)
1) Mon banc n'est pas libre. Mon banc. Comme s'il m'appartenait! Je m'en approche quand même. Une adolescente recroquevillée semble y dormir. Une fille jeune mais ravagée par le feu noir. Ce feu qui engourdi juste assez pour qu'on ne sente pas ses flammes nous dévorer.
2)Le journaliste presse un bouton du magnéto. Je m'attend à ce qu'il me demande pourquoi j'ai décidé de retourner aux études. Il veut savoir pourquoi je les avais abandonnées. -Parce que...je jouais de mon corps comme d'un instrument de musique, un air connu, toujours le même. Je m'appelle Mandoline. Ah! Ah! Est-ce que ce serait différent si je m'étais appelée Julie, Marie-Claude ou Anne-Sophie?
3)J'essaie de méditer, de ne penser à rien, de faire le vide. Le visage de Nicolas Chevalier revient...et reste. J'ai senti cet élan. Cet émoi me remue, comme une main brasse la terre avant d'y déposer ses semences. Graine de désir. Graine de fleur ou graine de mauvaise herbe? Comment savoir?
Il y en a plein d'autres de ce livre, mais je suis tannée de taper
Lu en 2003
(C'est un livre pour adolescente dont l'héroine est venue me chercher)
1) Mon banc n'est pas libre. Mon banc. Comme s'il m'appartenait! Je m'en approche quand même. Une adolescente recroquevillée semble y dormir. Une fille jeune mais ravagée par le feu noir. Ce feu qui engourdi juste assez pour qu'on ne sente pas ses flammes nous dévorer.
2)Le journaliste presse un bouton du magnéto. Je m'attend à ce qu'il me demande pourquoi j'ai décidé de retourner aux études. Il veut savoir pourquoi je les avais abandonnées. -Parce que...je jouais de mon corps comme d'un instrument de musique, un air connu, toujours le même. Je m'appelle Mandoline. Ah! Ah! Est-ce que ce serait différent si je m'étais appelée Julie, Marie-Claude ou Anne-Sophie?
3)J'essaie de méditer, de ne penser à rien, de faire le vide. Le visage de Nicolas Chevalier revient...et reste. J'ai senti cet élan. Cet émoi me remue, comme une main brasse la terre avant d'y déposer ses semences. Graine de désir. Graine de fleur ou graine de mauvaise herbe? Comment savoir?
Il y en a plein d'autres de ce livre, mais je suis tannée de taper
Lu ce livre en mai 2006.
Auteur québécois - François Gravel
Titre - Mélamine Blues
Un certain humour qui transparaît dans la citation que voilà :
"Je précise tout de suite pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris qu'un concessionnaire Chrysler ne vend pas nécessairement des Chrysler, ni même d'autres sortes d'automobiles, mais il porte toujours des gourmettes en or et utilise des mots hypercaloriques qui lui procurent orgasme sur orgasme, comme s'il avait un clitoris à la place de la luette."
J'adore ce type d'humour.
Jean Barbe, écrivain et journaliste culturel québécois ainsi qu'auteur de "Comment devenir un monstre"
Dixit Jean Barbe...« En chacun de nous sommeille un personnage monstrueux, un être qui n’a rien à voir avec ces créatures imaginaires qui habitaient les placards de notre enfance : une bête horrible qui reste indissociable de soi.
Un gars qui a confiance en l'humanité!
Extrait p.11 _ « Le sang livrait un à un les flocons qui venaient s’y déposer sous le faible souffle du vent et des derniers soupirs. »
Extrait p.12 _ « Dans la neige aussi la mort avait un caractère minéral. [...]
C’était la première fois.
– La première fois que vous avez tué ?
– La première fois que je me suis senti à ma place dans l’univers. »
COELHO, Paulo. Véronika décide de mourrir, 1998, p.144.
« Il doit en être ainsi pour vous; soyez fous, mais comportez-vous comme des gens normaux. Courez le risque d’être différents, mais apprenez à le faire sans attirer l’attention. Et laissez se manifester votre Moi véritable.
- Qu’est-ce que le Moi véritable? demande Véronika
- C’est ce que tu es, et non ce qu’on à fait de toi. »
« Il doit en être ainsi pour vous; soyez fous, mais comportez-vous comme des gens normaux. Courez le risque d’être différents, mais apprenez à le faire sans attirer l’attention. Et laissez se manifester votre Moi véritable.
- Qu’est-ce que le Moi véritable? demande Véronika
- C’est ce que tu es, et non ce qu’on à fait de toi. »
Savvy! a écritUn petit dernier pour la route!!!
Toujours dans le québécois. Cette fois, un court extrait tiré de "Le musée des introuvables" de Fabien Ménar __
« À force de lire, dit le vieux Sutter, j'ai bien peur de mourir avec des murmures plein la tête. »
J'ai accroché sur cette phrase imagée.
J'adore!!!
Toujours dans le québécois. Cette fois, un court extrait tiré de "Le musée des introuvables" de Fabien Ménar __
« À force de lire, dit le vieux Sutter, j'ai bien peur de mourir avec des murmures plein la tête. »
J'ai accroché sur cette phrase imagée.
J'adore!!!
[b]Mon Coin Lecture : [url]http://moncoinlecture.over-blog.com[/url]/[/b]
Again, Véronika décide de mourrir de Paulo Coelho.
"La normalité n'est qu'une question de consensus. Autrement dit, si la plupart des gens pensent qu'une chose est juste, elle devient juste."
Une autre, mais elle est longue. C'est une "mini histoire" dans le livre..
P .54
« Un puissant sorcier, désireux de détruire un royaume, versa une potion magique dans le puits où buvait tous ses habitants. Quiconque boirait de cette eau deviendrait fou.
Le lendemain matin, toute la population but, et tous devinrent fous, sauf le roi qui possédait un puits réservé à son usage personnel et à celui de sa famille, auquel le sorcier n’avait pu accéder. Inquiet, le monarque voulut faire contrôler la population et prit une série de mesures de sécurité et de santé publique. Mais les policiers et les inspecteurs avaient eux aussi bu de l’eau empoisonnée et, trouvant absurdes les décisions du roi, ils décidèrent de ne pas les respecter.
Quand les habitants de ce royaume prirent connaissance des décrets, ils furent convaincus que le roi était bel et bien devenu fou. A grands cris, ils se rendirent au palais et exigèrent qu’il abdique.
Désespéré, le souverain se prépara à quitter le trône, mais la reine l’en empêcha. « Allons jusqu’à la fontaine et buvons aussi. Ainsi, nous serons comme eux », suggéra-t-elle.
Et ainsi fut fait : le roi et la reine burent l’eau de la folie et se mirent aussitôt à tenir des propos insensés. Au même moment, leurs sujets se repentirent : puisque le soir faisait preuve d’une si grande sagesse, pourquoi ne pas le laisser gouverner?
Le calme revint dans le pays, même si ses habitants se comportaient toujours d’une manière très différent de leurs voisins. Et le roi pu gouverner jusqu’à la fin de ses jours."
"La normalité n'est qu'une question de consensus. Autrement dit, si la plupart des gens pensent qu'une chose est juste, elle devient juste."
Une autre, mais elle est longue. C'est une "mini histoire" dans le livre..
P .54
« Un puissant sorcier, désireux de détruire un royaume, versa une potion magique dans le puits où buvait tous ses habitants. Quiconque boirait de cette eau deviendrait fou.
Le lendemain matin, toute la population but, et tous devinrent fous, sauf le roi qui possédait un puits réservé à son usage personnel et à celui de sa famille, auquel le sorcier n’avait pu accéder. Inquiet, le monarque voulut faire contrôler la population et prit une série de mesures de sécurité et de santé publique. Mais les policiers et les inspecteurs avaient eux aussi bu de l’eau empoisonnée et, trouvant absurdes les décisions du roi, ils décidèrent de ne pas les respecter.
Quand les habitants de ce royaume prirent connaissance des décrets, ils furent convaincus que le roi était bel et bien devenu fou. A grands cris, ils se rendirent au palais et exigèrent qu’il abdique.
Désespéré, le souverain se prépara à quitter le trône, mais la reine l’en empêcha. « Allons jusqu’à la fontaine et buvons aussi. Ainsi, nous serons comme eux », suggéra-t-elle.
Et ainsi fut fait : le roi et la reine burent l’eau de la folie et se mirent aussitôt à tenir des propos insensés. Au même moment, leurs sujets se repentirent : puisque le soir faisait preuve d’une si grande sagesse, pourquoi ne pas le laisser gouverner?
Le calme revint dans le pays, même si ses habitants se comportaient toujours d’une manière très différent de leurs voisins. Et le roi pu gouverner jusqu’à la fin de ses jours."
Le Souffle de l'Harmattan de Sylvain Trudel
[...] j'ai un petit aquarium au fond de mes entrailles, avec des poissons microscopiques qui barbotent dedans. Quand je mange, il y a un peu de mes aliments en miettes qui tombent dans l'aquarium pour nourrir l'espoir. Plus tard, quand j'aurai grandi encore un brin, ces poissons seront devenus trop gros pour mon aquarium et en quête de liberté ils nageront jusqu'à la lumière au bout du tunel. Ce sera le début de la voie maritime. Après, si je me trouve dans l'union prolongée de cette voie, une série d'écluses mèneront mes poissons jusqu'aux Grands Lacs, loin, bien loin au sein du continent féminin. Un seul de mes poissons atteindra le lac Supérieur, c'est mathématique. Il se métamorphosera infiniment et ses nageoires deviendront des membres en bonne et due forme, et puis des yeux à paupières seront créés, et sa queue de poisson s'effacera dans la coccyx, et les branchies feuilleront en petits poumons, et un petit coeur d'homme, comme une fraise sauvage, se mettra à battre à travers la peau, et puis voilà, ce sera un enfant, ni plus, ni moins. p.17
Mon il a besoin d'elle
et mon ile à besoin d'ailes p.21
[...] le monde n'est le monde que si on est le monde aussi, je veux dire à la fois dedans lui et autour de lui, du point jusqu'à la sphère, du néant à l'infini, sans jamais fermer les yeux sur rien, ni sur le bonheur, ni sur le désespoir, pour souffrir et comprendre la souffrance, ce qui est peut-être en fin de compte le seul but d'une vie. Je sais pas trop et je dis peut-être n'importe quoi, mais bon. p.22
J'en aurais encore une tonne dans ce bouquin là :P
[...] j'ai un petit aquarium au fond de mes entrailles, avec des poissons microscopiques qui barbotent dedans. Quand je mange, il y a un peu de mes aliments en miettes qui tombent dans l'aquarium pour nourrir l'espoir. Plus tard, quand j'aurai grandi encore un brin, ces poissons seront devenus trop gros pour mon aquarium et en quête de liberté ils nageront jusqu'à la lumière au bout du tunel. Ce sera le début de la voie maritime. Après, si je me trouve dans l'union prolongée de cette voie, une série d'écluses mèneront mes poissons jusqu'aux Grands Lacs, loin, bien loin au sein du continent féminin. Un seul de mes poissons atteindra le lac Supérieur, c'est mathématique. Il se métamorphosera infiniment et ses nageoires deviendront des membres en bonne et due forme, et puis des yeux à paupières seront créés, et sa queue de poisson s'effacera dans la coccyx, et les branchies feuilleront en petits poumons, et un petit coeur d'homme, comme une fraise sauvage, se mettra à battre à travers la peau, et puis voilà, ce sera un enfant, ni plus, ni moins. p.17
Mon il a besoin d'elle
et mon ile à besoin d'ailes p.21
[...] le monde n'est le monde que si on est le monde aussi, je veux dire à la fois dedans lui et autour de lui, du point jusqu'à la sphère, du néant à l'infini, sans jamais fermer les yeux sur rien, ni sur le bonheur, ni sur le désespoir, pour souffrir et comprendre la souffrance, ce qui est peut-être en fin de compte le seul but d'une vie. Je sais pas trop et je dis peut-être n'importe quoi, mais bon. p.22
J'en aurais encore une tonne dans ce bouquin là :P
- clair de lune
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6491
- Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am
bLoSsOm a écritCOELHO, Paulo. Véronika décide de mourrir, 1998, p.144.
« Il doit en être ainsi pour vous; soyez fous, mais comportez-vous comme des gens normaux. Courez le risque d’être différents, mais apprenez à le faire sans attirer l’attention. Et laissez se manifester votre Moi véritable.
- Qu’est-ce que le Moi véritable? demande Véronika
- C’est ce que tu es, et non ce qu’on à fait de toi. »
J'aime bcp celle-là!!!
« Il doit en être ainsi pour vous; soyez fous, mais comportez-vous comme des gens normaux. Courez le risque d’être différents, mais apprenez à le faire sans attirer l’attention. Et laissez se manifester votre Moi véritable.
- Qu’est-ce que le Moi véritable? demande Véronika
- C’est ce que tu es, et non ce qu’on à fait de toi. »
J'aime bcp celle-là!!!
Des souvenirs de lecture qui remontent.
Comme j'ai donné mon roman à une amie outre-atlantique, je ne sais comment c'était écrit dans le livre, mais pour le film...
Policeman: Why'd you do it, kid?
Robert: Because she asked me to.
Policeman: Obliging bastard. Is that the only reason you got, kid?
Robert: They shoot horses, don't they?
They Shoot Horses, Don't They? On achève bien les chevaux.
Auteur roman : Horace McCoy
Réalisateur : Sydney Pollack
Savvy! a écrit
Des souvenirs de lecture qui remontent.
Comme j'ai donné mon roman à une amie outre-atlantique, je ne sais comment c'était écrit dans le livre, mais pour le film...
Policeman: Why'd you do it, kid?
Robert: Because she asked me to.
Policeman: Obliging bastard. Is that the only reason you got, kid?
Robert: They shoot horses, don't they?
They Shoot Horses, Don't They? On achève bien les chevaux.
Auteur roman : Horace McCoy
Réalisateur : Sydney Pollack
Moi aussi ce passage m'avait marquée... je ne l'ai qu'en français ici et ça ressemble vraiment à ça.
Des souvenirs de lecture qui remontent.
Comme j'ai donné mon roman à une amie outre-atlantique, je ne sais comment c'était écrit dans le livre, mais pour le film...
Policeman: Why'd you do it, kid?
Robert: Because she asked me to.
Policeman: Obliging bastard. Is that the only reason you got, kid?
Robert: They shoot horses, don't they?
They Shoot Horses, Don't They? On achève bien les chevaux.
Auteur roman : Horace McCoy
Réalisateur : Sydney Pollack
Moi aussi ce passage m'avait marquée... je ne l'ai qu'en français ici et ça ressemble vraiment à ça.
[b]Mon Coin Lecture : [url]http://moncoinlecture.over-blog.com[/url]/[/b]
J'en suis encore a essayer de comprendre grosso-modo les écrits d'Alphone Boudard dans "La métamorphose des cloportes".
Pas évident quand un texte est émaillé d'argot et de verlan. Je me souviens d'avoir déjà dû lire du québécois à haute voix pour arriver à comprendre l'histoire dans "La Trace de l'escargot" de Benoît Bouthillette, mais ça ne marche malheureusement pas avec mon Alphonse Boudard.
Y'à quand même des petits bouts que j'aime. Deux en fait à date, mais le premier est en réalité une partie de note en bas de page et qui cite des mots de Simone de Beauvoir dans La force de l'âge.
Voici ces mots qui m'ont plus par leur petit côté irrévérencieux :
« Le tombeau de Chateaubriand nous sembla si ridiculement pompeux dans sa fausse simplicité, que pour marquer son mépris, Sartre pissa dessus.» Note en bas de page 91
Ces mots seraient les paroles prononcées par un vieux professeur au personnage du roman. De bonne chance que ce soit biographique car l'auteur a écrit ce bouquin à sa sortie de prison.
« Vous finirez, vous verrez, boulevard Arago.» C'était là que fonctionnait de temps en temps la bascule à raccourcir à l'aube, devant tout le monde quand la société n'était pas si pudique. p.93
Société pudique ??? Je me demande si l'auteur n'était pas un peu raciste. D'autres mots font questionner le lecteur sur le caractère de l'auteur. Macho? Raciste? et autres. Un certain malaise. Il faut tout de même tenir compte de l'époque des écrits. Je ne saurai peut-être jamais qui était Alphonse Boudard.
Je viens de terminer de lire Chercher le vent de Guillaume Vigneault et dans les dernières pages, j'ai vraiment accroché sur un passage...
"Mais anyway, t'en envis qu'on t'aime pour tes qualité, euh... objectives? Comme un divan Ikea, une boite de conserve? Ou alors tu veux qu'on t'aime pour tes défauts? T'aimer pour tes qualités, c'est à la porté de n'importe quelle conne; ce n'est pas mieux que de t'aimer pour ton fric, à la rigueur, si t'en avais... C'est laid! T'aimer pour tes défaut, ça, tu vois, c'est du solide. Tu risques jamais de décevoir."
Chercher le vent
Guillaume Vigneault
Boreal Compact p.241 --Message edité par Sheira le 2008-02-02 23:18:41--
"Mais anyway, t'en envis qu'on t'aime pour tes qualité, euh... objectives? Comme un divan Ikea, une boite de conserve? Ou alors tu veux qu'on t'aime pour tes défauts? T'aimer pour tes qualités, c'est à la porté de n'importe quelle conne; ce n'est pas mieux que de t'aimer pour ton fric, à la rigueur, si t'en avais... C'est laid! T'aimer pour tes défaut, ça, tu vois, c'est du solide. Tu risques jamais de décevoir."
Chercher le vent
Guillaume Vigneault
Boreal Compact p.241 --Message edité par Sheira le 2008-02-02 23:18:41--
[center][url=http://www.confidentielles.com/r_199_un-coaching-regime-par-un-ticker---.htm][img]http://www.forum-signature.com/ticker_mimbqpcskgv6qvyc.png[/img][/url]
Le bonheur dans le fond, c'est comme du sucre à crème... Quand t'en veux, t'en fais!! - Pat Groulx[/center]
Le bonheur dans le fond, c'est comme du sucre à crème... Quand t'en veux, t'en fais!! - Pat Groulx[/center]