Ça me rend triste...
Si on voit ça comme ça , t'as pas tort ;)
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Finalement, j'ai fouillé le net et il y a pas mal plus d'informations sur le sujet que je pensais
Commonwealth Plywood attend une décision de Québec
Mise à jour le dimanche 25 janvier 2004, 11 h 24 .
Au Témiscamingue, la petite ville de Belleterre est au chômage. Les deux usines forestières qu'on y retrouve ont cessé leurs activités indéfiniment, faute d'approvisionnement. En tout, sur le territoire témiscamien, ce sont près de 600 travailleurs de quatre usines qui sont au chômage depuis l'été dernier. Et l'une des entreprises impliquées accuse Québec d'être responsable de cette situation.
La Commonwealth Plywood possède trois usines sur les quatre qui sont fermées. Elle produit notamment du contre-plaqué à partir de feuillus. Mais depuis plus d'un an, Québec impose des normes de coupes forestières plus sévères. Cette situation menace la rentabilité et la survie même de certaines entreprises forestières.
La coupe par mini-bandes
Le problème, selon l'entreprise, c'est que Québec l'oblige à récolter ses arbres selon la méthode dite du jardinage, selon laquelle les meilleurs spécimens sont souvent laissés en forêt, histoire de protéger la ressource. Mais ce sont justement de ces arbres dont l'entreprise a besoin pour fabriquer son contreplaqué. La solution proposée par l'entreprise devient donc une nouvelle coupe forestière baptisée la coupe par mini-bandes.
Avec cette méthode, l'entreprise récolte une bande de forêt d'une quinzaine de mètres de large par un kilomètre de long. Puis elle saute l'équivalent de deux bandes, qui seront récoltées des années plus tard. De concert avec Tembec, la Commonwealth a soumis un projet pilote de trois ans pour tester la méthode. Mais Québec a dit non.
Rencontre avec les ministres
Pour renverser la vapeur, une délégation du Témiscamingue est venue à Rouyn-Noranda en début de semaine rencontrer les ministres Corbeil et Hamad. La réponse reste la même, mais les travailleurs, qui voient arriver la fin de leurs prestations d'assurance-emploi, ont une lueur d'espoir. « On va regarder les mesures d'atténuations pour les travailleurs qui sont touchées par la décision de l'autre compagnie », de dire Pierre Corbeil, ministre délégué à la Forêt, à la Faune et aux Parcs.
En attendant, 90 % de la population active de Belleterre reste chez elle. Et cette municipalité, dont la survie dépend de l'activité forestière, dort d'un profond sommeil.
Commonwealth Plywood attend une décision de Québec
Mise à jour le dimanche 25 janvier 2004, 11 h 24 .
Au Témiscamingue, la petite ville de Belleterre est au chômage. Les deux usines forestières qu'on y retrouve ont cessé leurs activités indéfiniment, faute d'approvisionnement. En tout, sur le territoire témiscamien, ce sont près de 600 travailleurs de quatre usines qui sont au chômage depuis l'été dernier. Et l'une des entreprises impliquées accuse Québec d'être responsable de cette situation.
La Commonwealth Plywood possède trois usines sur les quatre qui sont fermées. Elle produit notamment du contre-plaqué à partir de feuillus. Mais depuis plus d'un an, Québec impose des normes de coupes forestières plus sévères. Cette situation menace la rentabilité et la survie même de certaines entreprises forestières.
La coupe par mini-bandes
Le problème, selon l'entreprise, c'est que Québec l'oblige à récolter ses arbres selon la méthode dite du jardinage, selon laquelle les meilleurs spécimens sont souvent laissés en forêt, histoire de protéger la ressource. Mais ce sont justement de ces arbres dont l'entreprise a besoin pour fabriquer son contreplaqué. La solution proposée par l'entreprise devient donc une nouvelle coupe forestière baptisée la coupe par mini-bandes.
Avec cette méthode, l'entreprise récolte une bande de forêt d'une quinzaine de mètres de large par un kilomètre de long. Puis elle saute l'équivalent de deux bandes, qui seront récoltées des années plus tard. De concert avec Tembec, la Commonwealth a soumis un projet pilote de trois ans pour tester la méthode. Mais Québec a dit non.
Rencontre avec les ministres
Pour renverser la vapeur, une délégation du Témiscamingue est venue à Rouyn-Noranda en début de semaine rencontrer les ministres Corbeil et Hamad. La réponse reste la même, mais les travailleurs, qui voient arriver la fin de leurs prestations d'assurance-emploi, ont une lueur d'espoir. « On va regarder les mesures d'atténuations pour les travailleurs qui sont touchées par la décision de l'autre compagnie », de dire Pierre Corbeil, ministre délégué à la Forêt, à la Faune et aux Parcs.
En attendant, 90 % de la population active de Belleterre reste chez elle. Et cette municipalité, dont la survie dépend de l'activité forestière, dort d'un profond sommeil.
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jaskab a écrit
Merci
Toute ma famille du côté de mon père vit ici. Et je pense à l'insécurité qui doit se vivre dans les familles, les jeunes à l'école n'en parlent pas...
Est-ce que c'est parce qu'ils ne sont pas au courant ou qu'à cet âge (10-12 ans) tu ne réalises pas l'ampleur des événements?
J'ai envie de faire écrire par mes élèves une lettre au gouvernement. Faut que je m'informe, je ne connais rien là-dedans...
Tu pourrais passer par ton député. En même temps, tu pourrais envoyer copie des lettres aux médias locaux, c'est le genre de sujet qu'ils pourraient aimer. Des enfants de cet âge qui se mobilisent, ça frapperait, ça serait original.
À la rigueur, tu pourrais même leur faire signer une pétition qui serait déposée en bonne et due forme à l'Assemblée nationale par ton député.
Je sais qu'à l'ADQ, c'est arrivé que les députés répondent aux lettres que des enfants ont écrites en classe. Ça les sensibilise au fait que leur voix peut être entendue.
Merci
Toute ma famille du côté de mon père vit ici. Et je pense à l'insécurité qui doit se vivre dans les familles, les jeunes à l'école n'en parlent pas...
Est-ce que c'est parce qu'ils ne sont pas au courant ou qu'à cet âge (10-12 ans) tu ne réalises pas l'ampleur des événements?
J'ai envie de faire écrire par mes élèves une lettre au gouvernement. Faut que je m'informe, je ne connais rien là-dedans...
Tu pourrais passer par ton député. En même temps, tu pourrais envoyer copie des lettres aux médias locaux, c'est le genre de sujet qu'ils pourraient aimer. Des enfants de cet âge qui se mobilisent, ça frapperait, ça serait original.
À la rigueur, tu pourrais même leur faire signer une pétition qui serait déposée en bonne et due forme à l'Assemblée nationale par ton député.
Je sais qu'à l'ADQ, c'est arrivé que les députés répondent aux lettres que des enfants ont écrites en classe. Ça les sensibilise au fait que leur voix peut être entendue.
Je viens du lac Saint-Jean, et je comprends aussi très bien l'impact de la crise du bois d'oeuvre et des problèmes de l'agriculture ! Mon amie travaille dans une coop d'agriculteurs là-bas et sur ses 70 producteurs, 3 ont liquidé et un y pense et ce, depuis le début de l'hiver seulement. Ce qui est grave là-dedans c'est que le quotas de lait est presque toujours racheté par les gros producteurs du sud, Saint-Hyacinthe entre autres, et que la production diminue très très rapidement dans la région.
Mais je vais vous décrire un autre phénomène qui est peu connu : les régions proches des grands centres, comme Chaudière-Appalaches, incluant la Beauce, et Centre-du-Québec, elle connaissent les mêmes foutus problèmes, même si elles ne sont pas éloignées !
Là-bas, c'est le secteur manufacturier qui est touché par la concurrence asiatique, et aussi l'agriculture. Et l'exode des jeunes est aussi prononcé qu'en région éloignée. Il y a les mêmes problèmes de recrutement de médecins.
C'est décourageant tout ça !!! :/
Mais je vais vous décrire un autre phénomène qui est peu connu : les régions proches des grands centres, comme Chaudière-Appalaches, incluant la Beauce, et Centre-du-Québec, elle connaissent les mêmes foutus problèmes, même si elles ne sont pas éloignées !
Là-bas, c'est le secteur manufacturier qui est touché par la concurrence asiatique, et aussi l'agriculture. Et l'exode des jeunes est aussi prononcé qu'en région éloignée. Il y a les mêmes problèmes de recrutement de médecins.
C'est décourageant tout ça !!! :/
Simone a écrit
Tu pourrais passer par ton député. En même temps, tu pourrais envoyer copie des lettres aux médias locaux, c'est le genre de sujet qu'ils pourraient aimer. Des enfants de cet âge qui se mobilisent, ça frapperait, ça serait original.
À la rigueur, tu pourrais même leur faire signer une pétition qui serait déposée en bonne et due forme à l'Assemblée nationale par ton député.
Je sais qu'à l'ADQ, c'est arrivé que les députés répondent aux lettres que des enfants ont écrites en classe. Ça les sensibilise au fait que leur voix peut être entendue.
J'en prends note
Tu pourrais passer par ton député. En même temps, tu pourrais envoyer copie des lettres aux médias locaux, c'est le genre de sujet qu'ils pourraient aimer. Des enfants de cet âge qui se mobilisent, ça frapperait, ça serait original.
À la rigueur, tu pourrais même leur faire signer une pétition qui serait déposée en bonne et due forme à l'Assemblée nationale par ton député.
Je sais qu'à l'ADQ, c'est arrivé que les députés répondent aux lettres que des enfants ont écrites en classe. Ça les sensibilise au fait que leur voix peut être entendue.
J'en prends note
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