Robert Gillet: LE PROCÈS...! LE VERDICT...!
Pour toi cher Slick...
Le Soleil
Éditorial, vendredi 2 avril 2004, p. A12
Chronique politique
Mon chum le juge
Samson, J - Jacques
L'une des raisons de la profonde crise de confiance à l'endroit du système judiciaire au Québec, exacerbée avec l'affaire de la prostitution juvénile, est la politisation du choix des juges. Les gouvernements à Ottawa et à Québec ont bien institué des concours, des comités de sélection, il demeure que ce sont encore les pouvoirs politiques qui conservent le dernier mot. Les comités n'ont que des pouvoirs de recommandation. Les juges sont toujours nommés par les ministres de la Justice, à la suite de vives campagnes de lobbyisme menées auprès des décideurs politiques par les proches de chaque candidat.
Toute personne un tant soit peu branchée sur les mondes judiciaire et politique à Québec peut remonter la filière politique de la nomination de la majorité des juges de la Cour du Québec ou de la Cour supérieure. Ces derniers jours encore, l'annonce de la nomination d'un juge à la Cour supérieure pour le district de Québec a été reportée pour des raisons obscures. Or, il appert que l'heureux élu était un avocat et militant libéral qui avait été pressenti en décembre dernier encore pour être candidat dans le comté de Québec aux prochaines élections fédérales ! L'explication la plus plausible est que le gouvernement Martin veut éviter toute nomination contestable, à la suite du scandale des commandites dans lequel baignent des amis du régime. M. Martin a promis d'épurer les moeurs.
Cette dimension politique dans le choix des juges joue très fort dans le dossier de la prostitution juvénile, particulièrement dans le cas de Robert Gillet. Les noms de deux juges de la Cour supérieure reviennent comme des constantes pour avoir transgressé l'éthique élémentaire et le devoir de réserve attendus de tout juge. Je ne commettrai pas l'imprudence de les nommer. Mais dans les deux cas, il s'agit de nominations politiques criantes, dont la filiation est bien connue au palais de justice de Québec. Livrez-vous à un petit jeu. Prenez la liste des juges à la Cour supérieure, pointez leur date de nomination et faites le parallèle avec la couleur du gouvernement en place la même année. Pour des croisements d'informations plus sophistiqués (amitiés, liens parentaux ou professionnels et autres), je vous offre mon aide. J'ai fait l'exercice.
La politisation des nominations est aussi l'une des raisons pour lesquelles le pourcentage de femmes sur le banc est si bas. Le SOLEIL a publié une série de textes en mai 1998 sur ce phénomène. Il y avait alors 15 % de femmes juges à la Cour supérieure. Elles comptent maintenant pour 24 % au total, mais pour seulement 19 % à Québec et 5 % en régions. L'une des explications avancées était que les femmes étaient moins présentes dans les réseaux politiques qui servent de courroies pour influencer les choix des juges.
Le résultat est que nous nous retrouvons avec des juges qui ont des dettes politiques à la suite de leur nomination ou dont les critères de moralité sont plus ou moins élastiques. Un juge de Québec qui mange avec un accusé, Robert Gillet, à la veille de son procès devant un collègue de la même cour ou qui aurait pris le petit déjeuner avec l'avocate du même accusé pendant le délibéré du jury au procès, pourtant tenu à Montréal à la demande de l'accusé qui souhaitait plus d'impartialité, voilà qui sont certainement des comportements de nature à inquiéter la communauté juridique et à faire lever l'opinion publique.
Pour l'immédiat et dans ces cas précis, le juge en chef de la Cour supérieure à Québec, Robert Pidgeon, dont la réputation d'intégrité est solidement établie, un homme autant admiré pour son implication en faveur de sa région, la Gaspésie, que pour sa droiture, ne peut rester muet et impassible devant les dénonciations qu'il n'ignore sûrement pas.
Du côté du pouvoir politique, le gouvernement Martin n'a qu'à donner carte blanche au juge en chef pour choisir, à la suite des recommandations d'un comité de sélection dont la formation relèverait vraiment de la magistrature et non du ministre de la Justice, le candidat qui lui paraît offrir les meilleures compétences et les meilleures garanties de probité. Entre un lobby qui sera dirigé vers un juge en chef et un lobby auprès de politiciens, je choisis sans hésitation celui auprès d'un magistrat. Comités de sélection ou pas, le système actuel est si pourri que j'ai déjà malencontreusement annoncé la nomination d'un juge, député à l'Assemblée nationale, avant même la réunion du comité de sélection, parce qu'il m'avait fait part de sa nomination, en omettant de me préciser que toutes les ficelles n'étaient pas attachées. Il siège toujours. Les gouvernements procèdent à des milliers de nominations au cours d'un mandat. Les planques pour loger des amis du régime sont innombrables. Ils peuvent bien sacrifier un carré de jardin pour redonner confiance aux citoyens dans leurs tribunaux.
Le Soleil
Éditorial, vendredi 2 avril 2004, p. A12
Chronique politique
Mon chum le juge
Samson, J - Jacques
L'une des raisons de la profonde crise de confiance à l'endroit du système judiciaire au Québec, exacerbée avec l'affaire de la prostitution juvénile, est la politisation du choix des juges. Les gouvernements à Ottawa et à Québec ont bien institué des concours, des comités de sélection, il demeure que ce sont encore les pouvoirs politiques qui conservent le dernier mot. Les comités n'ont que des pouvoirs de recommandation. Les juges sont toujours nommés par les ministres de la Justice, à la suite de vives campagnes de lobbyisme menées auprès des décideurs politiques par les proches de chaque candidat.
Toute personne un tant soit peu branchée sur les mondes judiciaire et politique à Québec peut remonter la filière politique de la nomination de la majorité des juges de la Cour du Québec ou de la Cour supérieure. Ces derniers jours encore, l'annonce de la nomination d'un juge à la Cour supérieure pour le district de Québec a été reportée pour des raisons obscures. Or, il appert que l'heureux élu était un avocat et militant libéral qui avait été pressenti en décembre dernier encore pour être candidat dans le comté de Québec aux prochaines élections fédérales ! L'explication la plus plausible est que le gouvernement Martin veut éviter toute nomination contestable, à la suite du scandale des commandites dans lequel baignent des amis du régime. M. Martin a promis d'épurer les moeurs.
Cette dimension politique dans le choix des juges joue très fort dans le dossier de la prostitution juvénile, particulièrement dans le cas de Robert Gillet. Les noms de deux juges de la Cour supérieure reviennent comme des constantes pour avoir transgressé l'éthique élémentaire et le devoir de réserve attendus de tout juge. Je ne commettrai pas l'imprudence de les nommer. Mais dans les deux cas, il s'agit de nominations politiques criantes, dont la filiation est bien connue au palais de justice de Québec. Livrez-vous à un petit jeu. Prenez la liste des juges à la Cour supérieure, pointez leur date de nomination et faites le parallèle avec la couleur du gouvernement en place la même année. Pour des croisements d'informations plus sophistiqués (amitiés, liens parentaux ou professionnels et autres), je vous offre mon aide. J'ai fait l'exercice.
La politisation des nominations est aussi l'une des raisons pour lesquelles le pourcentage de femmes sur le banc est si bas. Le SOLEIL a publié une série de textes en mai 1998 sur ce phénomène. Il y avait alors 15 % de femmes juges à la Cour supérieure. Elles comptent maintenant pour 24 % au total, mais pour seulement 19 % à Québec et 5 % en régions. L'une des explications avancées était que les femmes étaient moins présentes dans les réseaux politiques qui servent de courroies pour influencer les choix des juges.
Le résultat est que nous nous retrouvons avec des juges qui ont des dettes politiques à la suite de leur nomination ou dont les critères de moralité sont plus ou moins élastiques. Un juge de Québec qui mange avec un accusé, Robert Gillet, à la veille de son procès devant un collègue de la même cour ou qui aurait pris le petit déjeuner avec l'avocate du même accusé pendant le délibéré du jury au procès, pourtant tenu à Montréal à la demande de l'accusé qui souhaitait plus d'impartialité, voilà qui sont certainement des comportements de nature à inquiéter la communauté juridique et à faire lever l'opinion publique.
Pour l'immédiat et dans ces cas précis, le juge en chef de la Cour supérieure à Québec, Robert Pidgeon, dont la réputation d'intégrité est solidement établie, un homme autant admiré pour son implication en faveur de sa région, la Gaspésie, que pour sa droiture, ne peut rester muet et impassible devant les dénonciations qu'il n'ignore sûrement pas.
Du côté du pouvoir politique, le gouvernement Martin n'a qu'à donner carte blanche au juge en chef pour choisir, à la suite des recommandations d'un comité de sélection dont la formation relèverait vraiment de la magistrature et non du ministre de la Justice, le candidat qui lui paraît offrir les meilleures compétences et les meilleures garanties de probité. Entre un lobby qui sera dirigé vers un juge en chef et un lobby auprès de politiciens, je choisis sans hésitation celui auprès d'un magistrat. Comités de sélection ou pas, le système actuel est si pourri que j'ai déjà malencontreusement annoncé la nomination d'un juge, député à l'Assemblée nationale, avant même la réunion du comité de sélection, parce qu'il m'avait fait part de sa nomination, en omettant de me préciser que toutes les ficelles n'étaient pas attachées. Il siège toujours. Les gouvernements procèdent à des milliers de nominations au cours d'un mandat. Les planques pour loger des amis du régime sont innombrables. Ils peuvent bien sacrifier un carré de jardin pour redonner confiance aux citoyens dans leurs tribunaux.
boutchy a écrit
ok indice, trouve un autre mot, pour une piece de $ 1
Tk, je ne veux pas partir des potins mais ça ne m'étonnerait pas de lui... Disons seulement qu'il a (selon mes sources) une sexualité particulièrement "débridée" (ce qui le regarde après tout...). Par contre, je n'ai jamais rien entendu impliquant des mineures. --Message edité par strophe le 2004-04-02 13:57:02--
ok indice, trouve un autre mot, pour une piece de $ 1
Tk, je ne veux pas partir des potins mais ça ne m'étonnerait pas de lui... Disons seulement qu'il a (selon mes sources) une sexualité particulièrement "débridée" (ce qui le regarde après tout...). Par contre, je n'ai jamais rien entendu impliquant des mineures. --Message edité par strophe le 2004-04-02 13:57:02--
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Fourmi a écrit...ce sont encore les pouvoirs politiques qui conservent le dernier mot. Les comités n'ont que des pouvoirs de recommandation. Les juges sont toujours nommés par les ministres de la Justice, à la suite de vives campagnes de lobbyisme menées auprès des décideurs politiques par les proches de chaque candidat.
...n'oublions pas que la fille de notre Ministre de la Justice travaille pour les Hells Angels...
Citation : Cette dimension politique dans le choix des juges joue très fort dans le dossier de la prostitution juvénile, particulièrement dans le cas de Robert Gillet. Le résultat est que nous nous retrouvons avec des juges qui ont des dettes politiques à la suite de leur nomination ou dont les critères de moralité sont plus ou moins élastiques. Un juge de Québec qui mange avec un accusé, Robert Gillet, à la veille de son procès devant un collègue de la même cour ou qui aurait pris le petit déjeuner avec l'avocate du même accusé pendant le délibéré du jury au procès, pourtant tenu à Montréal à la demande de l'accusé qui souhaitait plus d'impartialité, voilà qui sont certainement des comportements de nature à inquiéter la communauté juridique et à faire lever l'opinion publique.
...ce cas précis avait déjà été mentionné sur les ondes de CHOI et par André Arthur...depuis fort longtemps...mais étant donné que la réputation des animateurs de CHOI et d'Arthur les précèdent...et pour le peu de "crédibilité" qu'ils jouissent, on en pas fait trop de cas de cette histoire...
Maintenant qu'un journaliste respectable soulève cette histoire, peut être que les gens vont commencer a allumer...
Vive CHOI RADIO X
Vive Le Monde Parallèle
Vive Arthur...le roi des ondes...
...n'oublions pas que la fille de notre Ministre de la Justice travaille pour les Hells Angels...
Citation : Cette dimension politique dans le choix des juges joue très fort dans le dossier de la prostitution juvénile, particulièrement dans le cas de Robert Gillet. Le résultat est que nous nous retrouvons avec des juges qui ont des dettes politiques à la suite de leur nomination ou dont les critères de moralité sont plus ou moins élastiques. Un juge de Québec qui mange avec un accusé, Robert Gillet, à la veille de son procès devant un collègue de la même cour ou qui aurait pris le petit déjeuner avec l'avocate du même accusé pendant le délibéré du jury au procès, pourtant tenu à Montréal à la demande de l'accusé qui souhaitait plus d'impartialité, voilà qui sont certainement des comportements de nature à inquiéter la communauté juridique et à faire lever l'opinion publique.
...ce cas précis avait déjà été mentionné sur les ondes de CHOI et par André Arthur...depuis fort longtemps...mais étant donné que la réputation des animateurs de CHOI et d'Arthur les précèdent...et pour le peu de "crédibilité" qu'ils jouissent, on en pas fait trop de cas de cette histoire...
Maintenant qu'un journaliste respectable soulève cette histoire, peut être que les gens vont commencer a allumer...
Vive CHOI RADIO X
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Vive Arthur...le roi des ondes...
- Char Aznable
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- Inscription : sam. oct. 18, 2003 12:00 am
Fourmi a écritPour toi cher Slick...
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Éditorial, vendredi 2 avril 2004, p. A12
Chronique politique
Mon chum le juge
Samson, J - Jacques
L'une des raisons de la profonde crise de confiance à l'endroit du système judiciaire au Québec, exacerbée avec l'affaire de la prostitution juvénile, est la politisation du choix des juges. Les gouvernements à Ottawa et à Québec ont bien institué des concours, des comités de sélection, il demeure que ce sont encore les pouvoirs politiques qui conservent le dernier mot. Les comités n'ont que des pouvoirs de recommandation. Les juges sont toujours nommés par les ministres de la Justice, à la suite de vives campagnes de lobbyisme menées auprès des décideurs politiques par les proches de chaque candidat.
Toute personne un tant soit peu branchée sur les mondes judiciaire et politique à Québec peut remonter la filière politique de la nomination de la majorité des juges de la Cour du Québec ou de la Cour supérieure. Ces derniers jours encore, l'annonce de la nomination d'un juge à la Cour supérieure pour le district de Québec a été reportée pour des raisons obscures. Or, il appert que l'heureux élu était un avocat et militant libéral qui avait été pressenti en décembre dernier encore pour être candidat dans le comté de Québec aux prochaines élections fédérales ! L'explication la plus plausible est que le gouvernement Martin veut éviter toute nomination contestable, à la suite du scandale des commandites dans lequel baignent des amis du régime. M. Martin a promis d'épurer les moeurs.
Cette dimension politique dans le choix des juges joue très fort dans le dossier de la prostitution juvénile, particulièrement dans le cas de Robert Gillet. Les noms de deux juges de la Cour supérieure reviennent comme des constantes pour avoir transgressé l'éthique élémentaire et le devoir de réserve attendus de tout juge. Je ne commettrai pas l'imprudence de les nommer. Mais dans les deux cas, il s'agit de nominations politiques criantes, dont la filiation est bien connue au palais de justice de Québec. Livrez-vous à un petit jeu. Prenez la liste des juges à la Cour supérieure, pointez leur date de nomination et faites le parallèle avec la couleur du gouvernement en place la même année. Pour des croisements d'informations plus sophistiqués (amitiés, liens parentaux ou professionnels et autres), je vous offre mon aide. J'ai fait l'exercice.
La politisation des nominations est aussi l'une des raisons pour lesquelles le pourcentage de femmes sur le banc est si bas. Le SOLEIL a publié une série de textes en mai 1998 sur ce phénomène. Il y avait alors 15 % de femmes juges à la Cour supérieure. Elles comptent maintenant pour 24 % au total, mais pour seulement 19 % à Québec et 5 % en régions. L'une des explications avancées était que les femmes étaient moins présentes dans les réseaux politiques qui servent de courroies pour influencer les choix des juges.
Le résultat est que nous nous retrouvons avec des juges qui ont des dettes politiques à la suite de leur nomination ou dont les critères de moralité sont plus ou moins élastiques. Un juge de Québec qui mange avec un accusé, Robert Gillet, à la veille de son procès devant un collègue de la même cour ou qui aurait pris le petit déjeuner avec l'avocate du même accusé pendant le délibéré du jury au procès, pourtant tenu à Montréal à la demande de l'accusé qui souhaitait plus d'impartialité, voilà qui sont certainement des comportements de nature à inquiéter la communauté juridique et à faire lever l'opinion publique.
Pour l'immédiat et dans ces cas précis, le juge en chef de la Cour supérieure à Québec, Robert Pidgeon, dont la réputation d'intégrité est solidement établie, un homme autant admiré pour son implication en faveur de sa région, la Gaspésie, que pour sa droiture, ne peut rester muet et impassible devant les dénonciations qu'il n'ignore sûrement pas.
Du côté du pouvoir politique, le gouvernement Martin n'a qu'à donner carte blanche au juge en chef pour choisir, à la suite des recommandations d'un comité de sélection dont la formation relèverait vraiment de la magistrature et non du ministre de la Justice, le candidat qui lui paraît offrir les meilleures compétences et les meilleures garanties de probité. Entre un lobby qui sera dirigé vers un juge en chef et un lobby auprès de politiciens, je choisis sans hésitation celui auprès d'un magistrat. Comités de sélection ou pas, le système actuel est si pourri que j'ai déjà malencontreusement annoncé la nomination d'un juge, député à l'Assemblée nationale, avant même la réunion du comité de sélection, parce qu'il m'avait fait part de sa nomination, en omettant de me préciser que toutes les ficelles n'étaient pas attachées. Il siège toujours. Les gouvernements procèdent à des milliers de nominations au cours d'un mandat. Les planques pour loger des amis du régime sont innombrables. Ils peuvent bien sacrifier un carré de jardin pour redonner confiance aux citoyens dans leurs tribunaux.
Je pensais que le soleil était pro-Gilet. --Message edité par rupert le 2004-04-02 16:12:56--
Le Soleil
Éditorial, vendredi 2 avril 2004, p. A12
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Mon chum le juge
Samson, J - Jacques
L'une des raisons de la profonde crise de confiance à l'endroit du système judiciaire au Québec, exacerbée avec l'affaire de la prostitution juvénile, est la politisation du choix des juges. Les gouvernements à Ottawa et à Québec ont bien institué des concours, des comités de sélection, il demeure que ce sont encore les pouvoirs politiques qui conservent le dernier mot. Les comités n'ont que des pouvoirs de recommandation. Les juges sont toujours nommés par les ministres de la Justice, à la suite de vives campagnes de lobbyisme menées auprès des décideurs politiques par les proches de chaque candidat.
Toute personne un tant soit peu branchée sur les mondes judiciaire et politique à Québec peut remonter la filière politique de la nomination de la majorité des juges de la Cour du Québec ou de la Cour supérieure. Ces derniers jours encore, l'annonce de la nomination d'un juge à la Cour supérieure pour le district de Québec a été reportée pour des raisons obscures. Or, il appert que l'heureux élu était un avocat et militant libéral qui avait été pressenti en décembre dernier encore pour être candidat dans le comté de Québec aux prochaines élections fédérales ! L'explication la plus plausible est que le gouvernement Martin veut éviter toute nomination contestable, à la suite du scandale des commandites dans lequel baignent des amis du régime. M. Martin a promis d'épurer les moeurs.
Cette dimension politique dans le choix des juges joue très fort dans le dossier de la prostitution juvénile, particulièrement dans le cas de Robert Gillet. Les noms de deux juges de la Cour supérieure reviennent comme des constantes pour avoir transgressé l'éthique élémentaire et le devoir de réserve attendus de tout juge. Je ne commettrai pas l'imprudence de les nommer. Mais dans les deux cas, il s'agit de nominations politiques criantes, dont la filiation est bien connue au palais de justice de Québec. Livrez-vous à un petit jeu. Prenez la liste des juges à la Cour supérieure, pointez leur date de nomination et faites le parallèle avec la couleur du gouvernement en place la même année. Pour des croisements d'informations plus sophistiqués (amitiés, liens parentaux ou professionnels et autres), je vous offre mon aide. J'ai fait l'exercice.
La politisation des nominations est aussi l'une des raisons pour lesquelles le pourcentage de femmes sur le banc est si bas. Le SOLEIL a publié une série de textes en mai 1998 sur ce phénomène. Il y avait alors 15 % de femmes juges à la Cour supérieure. Elles comptent maintenant pour 24 % au total, mais pour seulement 19 % à Québec et 5 % en régions. L'une des explications avancées était que les femmes étaient moins présentes dans les réseaux politiques qui servent de courroies pour influencer les choix des juges.
Le résultat est que nous nous retrouvons avec des juges qui ont des dettes politiques à la suite de leur nomination ou dont les critères de moralité sont plus ou moins élastiques. Un juge de Québec qui mange avec un accusé, Robert Gillet, à la veille de son procès devant un collègue de la même cour ou qui aurait pris le petit déjeuner avec l'avocate du même accusé pendant le délibéré du jury au procès, pourtant tenu à Montréal à la demande de l'accusé qui souhaitait plus d'impartialité, voilà qui sont certainement des comportements de nature à inquiéter la communauté juridique et à faire lever l'opinion publique.
Pour l'immédiat et dans ces cas précis, le juge en chef de la Cour supérieure à Québec, Robert Pidgeon, dont la réputation d'intégrité est solidement établie, un homme autant admiré pour son implication en faveur de sa région, la Gaspésie, que pour sa droiture, ne peut rester muet et impassible devant les dénonciations qu'il n'ignore sûrement pas.
Du côté du pouvoir politique, le gouvernement Martin n'a qu'à donner carte blanche au juge en chef pour choisir, à la suite des recommandations d'un comité de sélection dont la formation relèverait vraiment de la magistrature et non du ministre de la Justice, le candidat qui lui paraît offrir les meilleures compétences et les meilleures garanties de probité. Entre un lobby qui sera dirigé vers un juge en chef et un lobby auprès de politiciens, je choisis sans hésitation celui auprès d'un magistrat. Comités de sélection ou pas, le système actuel est si pourri que j'ai déjà malencontreusement annoncé la nomination d'un juge, député à l'Assemblée nationale, avant même la réunion du comité de sélection, parce qu'il m'avait fait part de sa nomination, en omettant de me préciser que toutes les ficelles n'étaient pas attachées. Il siège toujours. Les gouvernements procèdent à des milliers de nominations au cours d'un mandat. Les planques pour loger des amis du régime sont innombrables. Ils peuvent bien sacrifier un carré de jardin pour redonner confiance aux citoyens dans leurs tribunaux.
Je pensais que le soleil était pro-Gilet. --Message edité par rupert le 2004-04-02 16:12:56--
On dit que les accusés de viole ou d'aggression sexuelle sont toujours considéré coupable. Mais ce n'est pas mieux non plus si ça va dans le sens contraire. De tout façon, concernant l'affair Gilet, même si ils ont réussit à démolir la première présumés victime, ça ne veut pas dire qu'elle ne disait pas la vérité. Moi je ne vois qu'une affaire de ruse de la part de l'avocat de la défense pour déstabilisé la petite qui témoignait! Faut dire aussi que les gens de pouvoir comme Gilet ont le bras long et ont bien plus d'appuis pour se défendre que des petites fille de rien!
Alors même si c'est vrai qu'il existe des salopes qui accusent à tors, faudrait pas paranoïer non plus. Comme le fait Gilet en ce moment! On dirait qu'ils cherchent à prouver que ça n'existe pas. En tout cas si tout les autres accusés s'en sortent, je vais trouver ça louche! --Message edité par zapette le 2004-04-02 16:19:08--
Alors même si c'est vrai qu'il existe des salopes qui accusent à tors, faudrait pas paranoïer non plus. Comme le fait Gilet en ce moment! On dirait qu'ils cherchent à prouver que ça n'existe pas. En tout cas si tout les autres accusés s'en sortent, je vais trouver ça louche! --Message edité par zapette le 2004-04-02 16:19:08--
rupert a écrit
Je pensais que le soleil était pro-Gilet. --Message edité par rupert le 2004-04-02 16:12:56--
Ils étaient pro-gillet et pro-clients depuis le démantèlement du réseau de prostitution juvénile. La mise à la porte déguisée d'Alain Dubuc, directeur général du Soleil, semble vouloir donner un vent nouveau au Soleil. Quelques journalistes commencent à faire véritablement leur boulot.
Il faut mentionner qu'Alain Dubuc, ancien d.g. fait partie de la clique d'amis de Robert Gillet et de quelques autres qui sont actuellement accusés. Trouvez l'erreur!
Secret
Je pensais que le soleil était pro-Gilet. --Message edité par rupert le 2004-04-02 16:12:56--
Ils étaient pro-gillet et pro-clients depuis le démantèlement du réseau de prostitution juvénile. La mise à la porte déguisée d'Alain Dubuc, directeur général du Soleil, semble vouloir donner un vent nouveau au Soleil. Quelques journalistes commencent à faire véritablement leur boulot.
Il faut mentionner qu'Alain Dubuc, ancien d.g. fait partie de la clique d'amis de Robert Gillet et de quelques autres qui sont actuellement accusés. Trouvez l'erreur!
Secret
Secret a écrit
Ils étaient pro-gillet et pro-clients depuis le démantèlement du réseau de prostitution juvénile. La mise à la porte déguisée d'Alain Dubuc, directeur général du Soleil, semble vouloir donner un vent nouveau au Soleil. Quelques journalistes commencent à faire véritablement leur boulot.
Il faut mentionner qu'Alain Dubuc, ancien d.g. fait partie de la clique d'amis de Robert Gillet et de quelques autres qui sont actuellement accusés. Trouvez l'erreur!
Secret
...on vise juste...
Ils étaient pro-gillet et pro-clients depuis le démantèlement du réseau de prostitution juvénile. La mise à la porte déguisée d'Alain Dubuc, directeur général du Soleil, semble vouloir donner un vent nouveau au Soleil. Quelques journalistes commencent à faire véritablement leur boulot.
Il faut mentionner qu'Alain Dubuc, ancien d.g. fait partie de la clique d'amis de Robert Gillet et de quelques autres qui sont actuellement accusés. Trouvez l'erreur!
Secret
...on vise juste...
Concernant l'article de Samson dans le Soleil qui parle de corruption dans le dossier Gillet, j'appuie Slick27 dans son commentaire, car tous ces événements dont le journaliste parle, il y a déjà belle lurette que nous le savions par l'entremise d'André Arthur.
Les détracteurs d'Arthur, les notables de notre belle ville, peuvent bien le détester puisqu'il rend compte de leurs magouilles. Comme ces gens riches et célèbres ont le pouvoir dans différents médias par l'entremise d'amis (petite clique qui se tient bien serré), ils tentent de contrôler l'information publique. Heureusement qu'il y a encore des journalistes comme Arthur qui dénonce leurs aberrations.
J'aimerais ajouter également que nos chers notables prennent plaisir à le discréditer en appelant son travail, de la radio-poubelle. Petite précision... Il y a des déchets certes, mais il ne s'agit de l'homme derrière le micro. Les notables abuseurs du sytème sont davantage à l'image de la poubelle. Qui parlait que ça sentait le purin à Québec déjà? (une ville propre, propre, propre monsieur le maire?!!!) pfttttttt
Secret --Message edité par secret le 2004-04-02 18:09:31--
Les détracteurs d'Arthur, les notables de notre belle ville, peuvent bien le détester puisqu'il rend compte de leurs magouilles. Comme ces gens riches et célèbres ont le pouvoir dans différents médias par l'entremise d'amis (petite clique qui se tient bien serré), ils tentent de contrôler l'information publique. Heureusement qu'il y a encore des journalistes comme Arthur qui dénonce leurs aberrations.
J'aimerais ajouter également que nos chers notables prennent plaisir à le discréditer en appelant son travail, de la radio-poubelle. Petite précision... Il y a des déchets certes, mais il ne s'agit de l'homme derrière le micro. Les notables abuseurs du sytème sont davantage à l'image de la poubelle. Qui parlait que ça sentait le purin à Québec déjà? (une ville propre, propre, propre monsieur le maire?!!!) pfttttttt
Secret --Message edité par secret le 2004-04-02 18:09:31--
- Char Aznable
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- Inscription : sam. oct. 18, 2003 12:00 am
Secret a écritConcernant l'article de Samson dans le Soleil qui parle de corruption dans le dossier Gillet, j'appuie Slick27 dans son commentaire, car tous ces événements dont le journaliste parle, il y a déjà belle lurette que nous le savions par l'entremise d'André Arthur.
Les détracteurs d'Arthur, les notables de notre belle ville, peuvent bien le détester puisqu'il rend compte de leurs magouilles. Comme ces gens riches et célèbres ont le pouvoir dans différents médias par l'entremise d'amis (petite clique qui se tient bien serré), ils tentent de contrôler l'information publique. Heureusement qu'il y a encore des journalistes comme Arthur qui dénonce leurs aberrations.
J'aimerais ajouter également que nos chers notables prennent plaisir à le discréditer en appelant son travail, de la radio-poubelle. Petite précision... Il y a des déchets certes, mais il ne s'agit de l'homme derrière le micro. Les notables abuseurs du sytème sont davantage à l'image de la poubelle. Qui parlait que ça sentait le purin à Québec déjà? (une ville propre, propre, propre monsieur le maire?!!!) pfttttttt
Secret --Message edité par secret le 2004-04-02 18:09:31--
Il y avait justement une série d`arcticle sur la ville de Québec dans le Journal de Montréal cette semaine et le reportage de Jeudi portait sur la radio qui se fait dans votre coin.Malheureusement je l`ai manqué.Si quelqu`un l`a vu,pourriez vous me dire de quoi ça traitait.
....et attention vous deux on pourrait vous dire que vous manquez d`esprit critique à louanger André Arthur comme ça.Parcequ`il n`y a pas que les notables qui discrédite André Arthur,il y a aussi certaines personnes du domaine bleu.
Les détracteurs d'Arthur, les notables de notre belle ville, peuvent bien le détester puisqu'il rend compte de leurs magouilles. Comme ces gens riches et célèbres ont le pouvoir dans différents médias par l'entremise d'amis (petite clique qui se tient bien serré), ils tentent de contrôler l'information publique. Heureusement qu'il y a encore des journalistes comme Arthur qui dénonce leurs aberrations.
J'aimerais ajouter également que nos chers notables prennent plaisir à le discréditer en appelant son travail, de la radio-poubelle. Petite précision... Il y a des déchets certes, mais il ne s'agit de l'homme derrière le micro. Les notables abuseurs du sytème sont davantage à l'image de la poubelle. Qui parlait que ça sentait le purin à Québec déjà? (une ville propre, propre, propre monsieur le maire?!!!) pfttttttt
Secret --Message edité par secret le 2004-04-02 18:09:31--
Il y avait justement une série d`arcticle sur la ville de Québec dans le Journal de Montréal cette semaine et le reportage de Jeudi portait sur la radio qui se fait dans votre coin.Malheureusement je l`ai manqué.Si quelqu`un l`a vu,pourriez vous me dire de quoi ça traitait.
....et attention vous deux on pourrait vous dire que vous manquez d`esprit critique à louanger André Arthur comme ça.Parcequ`il n`y a pas que les notables qui discrédite André Arthur,il y a aussi certaines personnes du domaine bleu.
rupert a écrit
Il y avait justement une série d`arcticle sur la ville de Québec dans le Journal de Montréal cette semaine et le reportage de Jeudi portait sur la radio qui se fait dans votre coin.Malheureusement je l`ai manqué.Si quelqu`un l`a vu,pourriez vous me dire de quoi ça traitait.
....et attention vous deux on pourrait vous dire que vous manquez d`esprit critique à louanger André Arthur comme ça.Parcequ`il n`y a pas que les notables qui discrédite André Arthur,il y a aussi certaines personnes du domaine bleu.
J'ai suffisamment vécu, étudié, développé mon esprit critique, lu et observé pour être capable de reconnaître un homme qui se tient debout devant une gang de notables qui se croit tout permis en raison de leur statut.
Je louange l'homme oui, de faire preuve de courage devant toute cette mise en scène tissée serrée d'amis notables qui se protègent entre eux et qui croient que l'argent ou la gloire peut tout acheter.
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Il y avait justement une série d`arcticle sur la ville de Québec dans le Journal de Montréal cette semaine et le reportage de Jeudi portait sur la radio qui se fait dans votre coin.Malheureusement je l`ai manqué.Si quelqu`un l`a vu,pourriez vous me dire de quoi ça traitait.
....et attention vous deux on pourrait vous dire que vous manquez d`esprit critique à louanger André Arthur comme ça.Parcequ`il n`y a pas que les notables qui discrédite André Arthur,il y a aussi certaines personnes du domaine bleu.
J'ai suffisamment vécu, étudié, développé mon esprit critique, lu et observé pour être capable de reconnaître un homme qui se tient debout devant une gang de notables qui se croit tout permis en raison de leur statut.
Je louange l'homme oui, de faire preuve de courage devant toute cette mise en scène tissée serrée d'amis notables qui se protègent entre eux et qui croient que l'argent ou la gloire peut tout acheter.
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- Seigneur de la Causerie
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il intente une poursuite contre andré artur et jeff filion.et maitre bertrand veut faire annuler la poursuite par- ce -que gillet mange avec des juges et je crois que son avocate à manger avec le juge qui présidera cette cause. ça prendrait un grand ménage dans la justice .Jaimerais tellement que gillet arrête de jouer la victime et qu'il fasse un examen de conciance.
Prière et chant religieux
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