La DPJ et les Centres Jeunesse...!
Une enquête menée par le CPJ révèle que les centres jeunesse auraient tendance à entraîner vers la criminalité plusieurs des adolescents qui sont sous leur responsabilité. Faut-il revoir la mission des centres jeunesse?
Une centaine de jeunes ont été interviewés et ils ont tous émis de sérieuses réserves sur le fonctionnement de ces établissements, qui ressembleraient trop souvent à une prison.
Les jeunes ont dénoncé la mixité des clientèles dans les établissements où de jeunes contrevenants côtoient ceux qui relèvent de la protection de la jeunesse. Un autre des points importants du rapport porte sur le manque de stabilité. Les jeunes se plaignent d'être constamment transférés dans différents milieux, des centres d'hébergement ou des familles d'accueil. De plus, les jeunes voient défiler plusieurs intervenants notamment des travailleurs sociaux, des éducateurs, des professeurs et des avocats. --Message edité par slick27 le 2004-08-26 04:56:03--
Une centaine de jeunes ont été interviewés et ils ont tous émis de sérieuses réserves sur le fonctionnement de ces établissements, qui ressembleraient trop souvent à une prison.
Les jeunes ont dénoncé la mixité des clientèles dans les établissements où de jeunes contrevenants côtoient ceux qui relèvent de la protection de la jeunesse. Un autre des points importants du rapport porte sur le manque de stabilité. Les jeunes se plaignent d'être constamment transférés dans différents milieux, des centres d'hébergement ou des familles d'accueil. De plus, les jeunes voient défiler plusieurs intervenants notamment des travailleurs sociaux, des éducateurs, des professeurs et des avocats. --Message edité par slick27 le 2004-08-26 04:56:03--
Contente que quelqu'un en parle! Je m'intéresse à ce sujet puisque c'est dans mon champ d'études...
Disons que les jeunes ont dit ce que plusieurs savent depuis longtemps: il faut repenser les stratégies et les moyens mis en oeuvre pour aider les jeunes en difficulté...
Un des points soulevés par les jeunes que les jeunes en protection (DPJ) se retrouvent avec des jeunes qui ont commis des délits, ce qui n'est pas l'idée du siècle à mon avis... SAuf que souvent, les jeunes délinquants proviennent aussid e familles dysfonctionnelles et ont besoin d'être protégés aussi, ce qui fait qu'ils se ramassent souvent sous le coup d la loi sur la protection de la jeunesse plutôt que celle des délinquants... QUand je rencontrais les filles affiliées à des gangs de rue, elles étaietn toutes en proteciton alors que plusieurs avaient aussi commis des délits et même qu'une d'entre elles faisait du recrutement à l'intérieur des centres jeunesse...
C'est une question difficile que celle des centres jeunesse... Quellles sont les alternatives? On manque de bonnes familles d'accueil, et qui serait prêt à accueillir des ados en difficulté? IL faudrait repenser tout ça mais qeulle serait la bonne solution? Faudrait y réfléchir...
Et il est vrai que le suivi s'arrête à 18 ans, alors que les jeunes auraient souvent besoin de prolonger ce suivi... C'est un peu broche à foin dans le secteur des centres jeunesse mais pas facile d'y faire le ménage...
Disons que les jeunes ont dit ce que plusieurs savent depuis longtemps: il faut repenser les stratégies et les moyens mis en oeuvre pour aider les jeunes en difficulté...
Un des points soulevés par les jeunes que les jeunes en protection (DPJ) se retrouvent avec des jeunes qui ont commis des délits, ce qui n'est pas l'idée du siècle à mon avis... SAuf que souvent, les jeunes délinquants proviennent aussid e familles dysfonctionnelles et ont besoin d'être protégés aussi, ce qui fait qu'ils se ramassent souvent sous le coup d la loi sur la protection de la jeunesse plutôt que celle des délinquants... QUand je rencontrais les filles affiliées à des gangs de rue, elles étaietn toutes en proteciton alors que plusieurs avaient aussi commis des délits et même qu'une d'entre elles faisait du recrutement à l'intérieur des centres jeunesse...
C'est une question difficile que celle des centres jeunesse... Quellles sont les alternatives? On manque de bonnes familles d'accueil, et qui serait prêt à accueillir des ados en difficulté? IL faudrait repenser tout ça mais qeulle serait la bonne solution? Faudrait y réfléchir...
Et il est vrai que le suivi s'arrête à 18 ans, alors que les jeunes auraient souvent besoin de prolonger ce suivi... C'est un peu broche à foin dans le secteur des centres jeunesse mais pas facile d'y faire le ménage...
Dans un documentaire qui sera présenté à l'ONF, des jeunes témoignent de l'enfer qu'ils ont vécu dans les centres jeunesse du Québec.
Des jeunes, qui ont participé au documentaire du cinéaste Joël Bertomeu, ont brisé le silence et dénoncé le climat pourri qui règne dans les centres jeunesse. Ils racontent notamment qu'ils ont été placés dans plusieurs familles et centres d'accueil au cours de leur enfance. Le cinéaste, en entrevue au Journal de Montréal, s'est dit révolté et souhaite que la Direction de la protection de la jeunesse réponde aux critiques sévères des jeunes qui ont participé à son film.
Le documentaire sera diffusé dimanche à 19 h à Canal D.
Quelle perception avez-vous de la DPJ? --Message edité par slick27 le 2004-08-26 04:55:02--
Des jeunes, qui ont participé au documentaire du cinéaste Joël Bertomeu, ont brisé le silence et dénoncé le climat pourri qui règne dans les centres jeunesse. Ils racontent notamment qu'ils ont été placés dans plusieurs familles et centres d'accueil au cours de leur enfance. Le cinéaste, en entrevue au Journal de Montréal, s'est dit révolté et souhaite que la Direction de la protection de la jeunesse réponde aux critiques sévères des jeunes qui ont participé à son film.
Le documentaire sera diffusé dimanche à 19 h à Canal D.
Quelle perception avez-vous de la DPJ? --Message edité par slick27 le 2004-08-26 04:55:02--
J'ai bien hâte de voir ce documentaire là .
Moi je crois qu'il y a pénurie de familles , et qu'on en laisse passer pas mal ..
Moi je crois qu'il y a pénurie de familles , et qu'on en laisse passer pas mal ..
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
-
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1660
- Inscription : lun. avr. 07, 2003 12:00 am
Voici l'article parue dans LE JOURNAL DE MONTREAL mercredi 25 août:
Les enfants de la DPJ: cinq jeunes brisent le silence
Sébastien Ménard - Journal de Montréal 25/08/2004 09h02
Un climat pourri
Absence d’humanisme, d’écoute et de respect. Dans un documentaire-choc qui sera diffusé ce week-end, cinq jeunes brisent le silence et dénoncent le climat pourri qui règne dans «les prisons pour enfants» de la DPJ.
Michel, Annie, Valérie, Djamila et Shaun, qui sont aujourd’hui âgés de 18 à 28 ans, ont tous goûté à la médecine des centres jeunesse à un moment ou l’autre de leur enfance.
Victimes d’inceste, de violence physique ou psychologique dans leurs milieux respectifs, ces jeunes croyaient avoir enfin réglé leurs problèmes lorsque la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) les a retirés de leur famille.
Mais ils s’étaient tous trompés, comme en font foi les troublants témoignages qu’ils livrent dans ce film réalisé par Joël Bertomeu, une critique dévastatrice que la DPJ n’a pas encore pu commenter.
«La DPJ m’a volé tout ce qui me restait d’estime entre sept et 17 ans, lance Michel. Aujourd’hui, je ne voudrais même pas qu’elle s’occupe de mon chien», peste-t-il. «Quand t’es dans un centre, tu te sens comme un animal en cage», ajoute Valérie.
«Les intervenants se foutent complètement de ce que tu penses. Pour eux, les enfants sont tous des menteurs», dit Annie.
Ballottés comme une valis
Les Enfants de la DPJ raconte comment ces jeunes ont été ballottés d’une famille à l’autre, puis d’un centre d’accueil à l’autre durant toute leur enfance sans jamais connaître la raison de leur transfert forcé.
«C’est pas compliqué, s’indigne Michel, j’ai été placé 37 fois jusqu’à mes 18 ans.»
À l’aise devant la caméra, les jeunes décrivent aussi les sévices qu’ils ont subis dans des familles d’accueil pourtant censées les protéger, et la confiance qu’ils ont ainsi perdue face au système.
«J’avais quatre ans et ça arrivait encore que je mouille mon lit, relate Annie. Mais la femme de la famille d’accueil n’aimait pas ça et elle me frappait.»
«Quand je le disais à ma travailleuse sociale, elle ne me croyait pas. C’est comme ça, la DPJ.»
Suicides
Le documentaire, qui sera diffusé à 19 heures dimanche prochain à Canal D, tient les professionnels de la DPJ responsables de la hausse des suicides observée dans les centres jeunesse au cours des dernières années.
Le film dénonce la bureaucratie qui caractérise l’organisme et s’interroge sur sa capacité à faire face au mandat que lui a confié l’État, il y a 25 ans.
«Les services sont en déroute et la DPJ est incapable de s’occuper de tous les enfants qui lui sont confiés», tranche le Dr Gilles Julien, un pédiatre social qui intervient à quelques reprises durant le film.
«Moi, je vous parle de ce que j’ai vu dans mes dossiers et je peux dire que la situation est inquiétante», renchérit Me René Binet, spécialiste en droit des enfants.
«Si ça peut aider à changer les choses»
«Si ça peut aider à changer les choses, je vais être ben heureux.»
Michel, l’aîné des jeunes interrogés dans le cadre du documentaire Les Enfants de la DPJ, était tout sourire, hier soir, lors de la présentation privée du film, au cinéma de l’ONF.
«Je me sens soulagé, dit-il. J’en ferais 12 films comme celui-là.»
Deux autres jeunes qui ont témoigné de l’enfer qu’ils ont vécu dans les centres jeunesse, Shaun et Valérie, étaient aussi sur place.
«Quand j’ai regardé le film, c’est venu chercher des émotions que j’avais oubliées depuis quelques mois», lance Shaun.
«J’espère maintenant que les gens vont comprendre que la DPJ n’est pas toujours là pour t’aider, mais qu’elle fait aussi de l’abus de pouvoir», ajoute Valérie.
«Révolté»
Le réalisateur du documentaire, Joël Bertomeu, s’est dit «révolté» de la situation vécue par les cinq jeunes qu’il a côtoyés durant le tournage.
«Il faudrait inventer un organisme indépendant qui chapeauterait la DPJ pour contrôler ce qui s’y passe, dit-il, car pour l’instant, c’est l’omertà, et ils sont laissés à eux-mêmes.»
M. Bertomeu souhaite que la Direction de la protection de la jeunesse réponde aux critiques ravageuses formulées par les jeunes dans son documentaire.
«J’espère que le film aura un bon impact et qu’il va permettre d’aller plus loin», lance-t-il. Un abus de pouvoir qui empire l’état des enfants?
En abusant de son pouvoir, la DPJ ne fait qu’empirer l’état des enfants qui lui sont confiés, selon deux experts interrogés dans le cadre du documentaire.
«De plus en plus on reproche à la DPJ ses interventions brutales et autocratiques dans les familles», indique le pédiatre social Gilles Julien.
«À plusieurs occasions, il est arrivé qu’on fasse subir des traumatismes à un enfant en l’enlevant de sa famille de force», dit-il.
«Mais un enfant, ça aime ses parents, même s’ils sont ses bourreaux.»
René Binet, un avocat spécialisé en droit de l’enfant, relève aussi une situation où la DPJ a nui à un poupon qu’il représentait devant le tribunal.
«C’était un enfant de huit mois qui avait déjà connu six familles d’accueil différentes», raconte-t-il.
«Il a fallu qu’un pédiatre vienne affirmer que la situation pourrait causer des torts irrémédiables à son cerveau pour que le juge intervienne.»
Confidentialité
Le pouvoir dont bénéficie la DPJ est dû en bonne partie au caractère confidentiel de ses interventions.
«C’est normal qu’il y ait une certaine confidentialité, mais l’effet pervers, dit Me Binet, c’est que le public a l’impression que tout roule dans les centres jeunesse, alors que ce n’est pas le cas.»
À l’heure actuelle, la DPJ «est un système qui se protège et qui assure sa propre sécurité» avant celle des enfants, estime Gilles Julien.
Les enfants de la DPJ: cinq jeunes brisent le silence
Sébastien Ménard - Journal de Montréal 25/08/2004 09h02
Un climat pourri
Absence d’humanisme, d’écoute et de respect. Dans un documentaire-choc qui sera diffusé ce week-end, cinq jeunes brisent le silence et dénoncent le climat pourri qui règne dans «les prisons pour enfants» de la DPJ.
Michel, Annie, Valérie, Djamila et Shaun, qui sont aujourd’hui âgés de 18 à 28 ans, ont tous goûté à la médecine des centres jeunesse à un moment ou l’autre de leur enfance.
Victimes d’inceste, de violence physique ou psychologique dans leurs milieux respectifs, ces jeunes croyaient avoir enfin réglé leurs problèmes lorsque la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) les a retirés de leur famille.
Mais ils s’étaient tous trompés, comme en font foi les troublants témoignages qu’ils livrent dans ce film réalisé par Joël Bertomeu, une critique dévastatrice que la DPJ n’a pas encore pu commenter.
«La DPJ m’a volé tout ce qui me restait d’estime entre sept et 17 ans, lance Michel. Aujourd’hui, je ne voudrais même pas qu’elle s’occupe de mon chien», peste-t-il. «Quand t’es dans un centre, tu te sens comme un animal en cage», ajoute Valérie.
«Les intervenants se foutent complètement de ce que tu penses. Pour eux, les enfants sont tous des menteurs», dit Annie.
Ballottés comme une valis
Les Enfants de la DPJ raconte comment ces jeunes ont été ballottés d’une famille à l’autre, puis d’un centre d’accueil à l’autre durant toute leur enfance sans jamais connaître la raison de leur transfert forcé.
«C’est pas compliqué, s’indigne Michel, j’ai été placé 37 fois jusqu’à mes 18 ans.»
À l’aise devant la caméra, les jeunes décrivent aussi les sévices qu’ils ont subis dans des familles d’accueil pourtant censées les protéger, et la confiance qu’ils ont ainsi perdue face au système.
«J’avais quatre ans et ça arrivait encore que je mouille mon lit, relate Annie. Mais la femme de la famille d’accueil n’aimait pas ça et elle me frappait.»
«Quand je le disais à ma travailleuse sociale, elle ne me croyait pas. C’est comme ça, la DPJ.»
Suicides
Le documentaire, qui sera diffusé à 19 heures dimanche prochain à Canal D, tient les professionnels de la DPJ responsables de la hausse des suicides observée dans les centres jeunesse au cours des dernières années.
Le film dénonce la bureaucratie qui caractérise l’organisme et s’interroge sur sa capacité à faire face au mandat que lui a confié l’État, il y a 25 ans.
«Les services sont en déroute et la DPJ est incapable de s’occuper de tous les enfants qui lui sont confiés», tranche le Dr Gilles Julien, un pédiatre social qui intervient à quelques reprises durant le film.
«Moi, je vous parle de ce que j’ai vu dans mes dossiers et je peux dire que la situation est inquiétante», renchérit Me René Binet, spécialiste en droit des enfants.
«Si ça peut aider à changer les choses»
«Si ça peut aider à changer les choses, je vais être ben heureux.»
Michel, l’aîné des jeunes interrogés dans le cadre du documentaire Les Enfants de la DPJ, était tout sourire, hier soir, lors de la présentation privée du film, au cinéma de l’ONF.
«Je me sens soulagé, dit-il. J’en ferais 12 films comme celui-là.»
Deux autres jeunes qui ont témoigné de l’enfer qu’ils ont vécu dans les centres jeunesse, Shaun et Valérie, étaient aussi sur place.
«Quand j’ai regardé le film, c’est venu chercher des émotions que j’avais oubliées depuis quelques mois», lance Shaun.
«J’espère maintenant que les gens vont comprendre que la DPJ n’est pas toujours là pour t’aider, mais qu’elle fait aussi de l’abus de pouvoir», ajoute Valérie.
«Révolté»
Le réalisateur du documentaire, Joël Bertomeu, s’est dit «révolté» de la situation vécue par les cinq jeunes qu’il a côtoyés durant le tournage.
«Il faudrait inventer un organisme indépendant qui chapeauterait la DPJ pour contrôler ce qui s’y passe, dit-il, car pour l’instant, c’est l’omertà, et ils sont laissés à eux-mêmes.»
M. Bertomeu souhaite que la Direction de la protection de la jeunesse réponde aux critiques ravageuses formulées par les jeunes dans son documentaire.
«J’espère que le film aura un bon impact et qu’il va permettre d’aller plus loin», lance-t-il. Un abus de pouvoir qui empire l’état des enfants?
En abusant de son pouvoir, la DPJ ne fait qu’empirer l’état des enfants qui lui sont confiés, selon deux experts interrogés dans le cadre du documentaire.
«De plus en plus on reproche à la DPJ ses interventions brutales et autocratiques dans les familles», indique le pédiatre social Gilles Julien.
«À plusieurs occasions, il est arrivé qu’on fasse subir des traumatismes à un enfant en l’enlevant de sa famille de force», dit-il.
«Mais un enfant, ça aime ses parents, même s’ils sont ses bourreaux.»
René Binet, un avocat spécialisé en droit de l’enfant, relève aussi une situation où la DPJ a nui à un poupon qu’il représentait devant le tribunal.
«C’était un enfant de huit mois qui avait déjà connu six familles d’accueil différentes», raconte-t-il.
«Il a fallu qu’un pédiatre vienne affirmer que la situation pourrait causer des torts irrémédiables à son cerveau pour que le juge intervienne.»
Confidentialité
Le pouvoir dont bénéficie la DPJ est dû en bonne partie au caractère confidentiel de ses interventions.
«C’est normal qu’il y ait une certaine confidentialité, mais l’effet pervers, dit Me Binet, c’est que le public a l’impression que tout roule dans les centres jeunesse, alors que ce n’est pas le cas.»
À l’heure actuelle, la DPJ «est un système qui se protège et qui assure sa propre sécurité» avant celle des enfants, estime Gilles Julien.
nic30 a écrit très interessant comme sujet
vu qu'ils y en a des connaisseur je me permet ici une petite question
si mon fils de 13 ans vugue est ce quil sera mis sur la protection de la jeunesse quand il sera retrouver et si oui sera til taxer de délinquan juvénil
finalement c'est quoi un délinqun juvénil
Si je me fie à l'"expertise" de ma blonde qui est intervenante à la DPJ...un enfant qui fugue n'est pas automatiquement classé délinquant juvénile loin de là...un dossier sera ouvert (vive la bureaucratie), il y aura une série d'évaluations...par la suite ils pourront juger si le dossier sera poursuivit...si l'enfant sera placé pour x raisons...ou qu'il sera retourné chez ses parents...
vu qu'ils y en a des connaisseur je me permet ici une petite question
si mon fils de 13 ans vugue est ce quil sera mis sur la protection de la jeunesse quand il sera retrouver et si oui sera til taxer de délinquan juvénil
finalement c'est quoi un délinqun juvénil
Si je me fie à l'"expertise" de ma blonde qui est intervenante à la DPJ...un enfant qui fugue n'est pas automatiquement classé délinquant juvénile loin de là...un dossier sera ouvert (vive la bureaucratie), il y aura une série d'évaluations...par la suite ils pourront juger si le dossier sera poursuivit...si l'enfant sera placé pour x raisons...ou qu'il sera retourné chez ses parents...
Slick27 a écrit
Si je me fie à l'"expertise" de ma blonde qui est intervenante à la DPJ...un enfant qui fugue n'est pas automatiquement classé délinquant juvénile loin de là...un dossier sera ouvert (vive la bureaucratie), il y aura une série d'évaluations...par la suite ils pourront juger si le dossier sera poursuivit...si l'enfant sera placé pour x raisons...ou qu'il sera retourné chez ses parents...
merci Slick d'avoir répondu
ça me soulage car il me menace aux deux jour d'en faire une
la dernière ces moi qui a fait son sac il na pas dutout aimé
Si je me fie à l'"expertise" de ma blonde qui est intervenante à la DPJ...un enfant qui fugue n'est pas automatiquement classé délinquant juvénile loin de là...un dossier sera ouvert (vive la bureaucratie), il y aura une série d'évaluations...par la suite ils pourront juger si le dossier sera poursuivit...si l'enfant sera placé pour x raisons...ou qu'il sera retourné chez ses parents...
merci Slick d'avoir répondu
ça me soulage car il me menace aux deux jour d'en faire une
la dernière ces moi qui a fait son sac il na pas dutout aimé
star=étoile a écritVoici l'article parue dans LE JOURNAL DE MONTREAL mercredi 25 août:
Les enfants de la DPJ: cinq jeunes brisent le silence
Sébastien Ménard - Journal de Montréal 25/08/2004 09h02
Un climat pourri
Absence d’humanisme, d’écoute et de respect. Dans un documentaire-choc qui sera diffusé ce week-end, cinq jeunes brisent le silence et dénoncent le climat pourri qui règne dans «les prisons pour enfants» de la DPJ.
Michel, Annie, Valérie, Djamila et Shaun, qui sont aujourd’hui âgés de 18 à 28 ans, ont tous goûté à la médecine des centres jeunesse à un moment ou l’autre de leur enfance.
Victimes d’inceste, de violence physique ou psychologique dans leurs milieux respectifs, ces jeunes croyaient avoir enfin réglé leurs problèmes lorsque la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) les a retirés de leur famille.
Mais ils s’étaient tous trompés, comme en font foi les troublants témoignages qu’ils livrent dans ce film réalisé par Joël Bertomeu, une critique dévastatrice que la DPJ n’a pas encore pu commenter.
«La DPJ m’a volé tout ce qui me restait d’estime entre sept et 17 ans, lance Michel. Aujourd’hui, je ne voudrais même pas qu’elle s’occupe de mon chien», peste-t-il. «Quand t’es dans un centre, tu te sens comme un animal en cage», ajoute Valérie.
«Les intervenants se foutent complètement de ce que tu penses. Pour eux, les enfants sont tous des menteurs», dit Annie.
Ballottés comme une valis
Les Enfants de la DPJ raconte comment ces jeunes ont été ballottés d’une famille à l’autre, puis d’un centre d’accueil à l’autre durant toute leur enfance sans jamais connaître la raison de leur transfert forcé.
«C’est pas compliqué, s’indigne Michel, j’ai été placé 37 fois jusqu’à mes 18 ans.»
À l’aise devant la caméra, les jeunes décrivent aussi les sévices qu’ils ont subis dans des familles d’accueil pourtant censées les protéger, et la confiance qu’ils ont ainsi perdue face au système.
«J’avais quatre ans et ça arrivait encore que je mouille mon lit, relate Annie. Mais la femme de la famille d’accueil n’aimait pas ça et elle me frappait.»
«Quand je le disais à ma travailleuse sociale, elle ne me croyait pas. C’est comme ça, la DPJ.»
Suicides
Le documentaire, qui sera diffusé à 19 heures dimanche prochain à Canal D, tient les professionnels de la DPJ responsables de la hausse des suicides observée dans les centres jeunesse au cours des dernières années.
Le film dénonce la bureaucratie qui caractérise l’organisme et s’interroge sur sa capacité à faire face au mandat que lui a confié l’État, il y a 25 ans.
«Les services sont en déroute et la DPJ est incapable de s’occuper de tous les enfants qui lui sont confiés», tranche le Dr Gilles Julien, un pédiatre social qui intervient à quelques reprises durant le film.
«Moi, je vous parle de ce que j’ai vu dans mes dossiers et je peux dire que la situation est inquiétante», renchérit Me René Binet, spécialiste en droit des enfants.
«Si ça peut aider à changer les choses»
«Si ça peut aider à changer les choses, je vais être ben heureux.»
Michel, l’aîné des jeunes interrogés dans le cadre du documentaire Les Enfants de la DPJ, était tout sourire, hier soir, lors de la présentation privée du film, au cinéma de l’ONF.
«Je me sens soulagé, dit-il. J’en ferais 12 films comme celui-là.»
Deux autres jeunes qui ont témoigné de l’enfer qu’ils ont vécu dans les centres jeunesse, Shaun et Valérie, étaient aussi sur place.
«Quand j’ai regardé le film, c’est venu chercher des émotions que j’avais oubliées depuis quelques mois», lance Shaun.
«J’espère maintenant que les gens vont comprendre que la DPJ n’est pas toujours là pour t’aider, mais qu’elle fait aussi de l’abus de pouvoir», ajoute Valérie.
«Révolté»
Le réalisateur du documentaire, Joël Bertomeu, s’est dit «révolté» de la situation vécue par les cinq jeunes qu’il a côtoyés durant le tournage.
«Il faudrait inventer un organisme indépendant qui chapeauterait la DPJ pour contrôler ce qui s’y passe, dit-il, car pour l’instant, c’est l’omertà, et ils sont laissés à eux-mêmes.»
M. Bertomeu souhaite que la Direction de la protection de la jeunesse réponde aux critiques ravageuses formulées par les jeunes dans son documentaire.
«J’espère que le film aura un bon impact et qu’il va permettre d’aller plus loin», lance-t-il. Un abus de pouvoir qui empire l’état des enfants?
En abusant de son pouvoir, la DPJ ne fait qu’empirer l’état des enfants qui lui sont confiés, selon deux experts interrogés dans le cadre du documentaire.
«De plus en plus on reproche à la DPJ ses interventions brutales et autocratiques dans les familles», indique le pédiatre social Gilles Julien.
«À plusieurs occasions, il est arrivé qu’on fasse subir des traumatismes à un enfant en l’enlevant de sa famille de force», dit-il.
«Mais un enfant, ça aime ses parents, même s’ils sont ses bourreaux.»
René Binet, un avocat spécialisé en droit de l’enfant, relève aussi une situation où la DPJ a nui à un poupon qu’il représentait devant le tribunal.
«C’était un enfant de huit mois qui avait déjà connu six familles d’accueil différentes», raconte-t-il.
«Il a fallu qu’un pédiatre vienne affirmer que la situation pourrait causer des torts irrémédiables à son cerveau pour que le juge intervienne.»
Confidentialité
Le pouvoir dont bénéficie la DPJ est dû en bonne partie au caractère confidentiel de ses interventions.
«C’est normal qu’il y ait une certaine confidentialité, mais l’effet pervers, dit Me Binet, c’est que le public a l’impression que tout roule dans les centres jeunesse, alors que ce n’est pas le cas.»
À l’heure actuelle, la DPJ «est un système qui se protège et qui assure sa propre sécurité» avant celle des enfants, estime Gilles Julien.
On a aussi vu des cas où , les familles d'accueil prenaient la nourriture dans des organismes communautaires , alors que la DPJ alloue un montant aux familles ..
Les enfants de la DPJ: cinq jeunes brisent le silence
Sébastien Ménard - Journal de Montréal 25/08/2004 09h02
Un climat pourri
Absence d’humanisme, d’écoute et de respect. Dans un documentaire-choc qui sera diffusé ce week-end, cinq jeunes brisent le silence et dénoncent le climat pourri qui règne dans «les prisons pour enfants» de la DPJ.
Michel, Annie, Valérie, Djamila et Shaun, qui sont aujourd’hui âgés de 18 à 28 ans, ont tous goûté à la médecine des centres jeunesse à un moment ou l’autre de leur enfance.
Victimes d’inceste, de violence physique ou psychologique dans leurs milieux respectifs, ces jeunes croyaient avoir enfin réglé leurs problèmes lorsque la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) les a retirés de leur famille.
Mais ils s’étaient tous trompés, comme en font foi les troublants témoignages qu’ils livrent dans ce film réalisé par Joël Bertomeu, une critique dévastatrice que la DPJ n’a pas encore pu commenter.
«La DPJ m’a volé tout ce qui me restait d’estime entre sept et 17 ans, lance Michel. Aujourd’hui, je ne voudrais même pas qu’elle s’occupe de mon chien», peste-t-il. «Quand t’es dans un centre, tu te sens comme un animal en cage», ajoute Valérie.
«Les intervenants se foutent complètement de ce que tu penses. Pour eux, les enfants sont tous des menteurs», dit Annie.
Ballottés comme une valis
Les Enfants de la DPJ raconte comment ces jeunes ont été ballottés d’une famille à l’autre, puis d’un centre d’accueil à l’autre durant toute leur enfance sans jamais connaître la raison de leur transfert forcé.
«C’est pas compliqué, s’indigne Michel, j’ai été placé 37 fois jusqu’à mes 18 ans.»
À l’aise devant la caméra, les jeunes décrivent aussi les sévices qu’ils ont subis dans des familles d’accueil pourtant censées les protéger, et la confiance qu’ils ont ainsi perdue face au système.
«J’avais quatre ans et ça arrivait encore que je mouille mon lit, relate Annie. Mais la femme de la famille d’accueil n’aimait pas ça et elle me frappait.»
«Quand je le disais à ma travailleuse sociale, elle ne me croyait pas. C’est comme ça, la DPJ.»
Suicides
Le documentaire, qui sera diffusé à 19 heures dimanche prochain à Canal D, tient les professionnels de la DPJ responsables de la hausse des suicides observée dans les centres jeunesse au cours des dernières années.
Le film dénonce la bureaucratie qui caractérise l’organisme et s’interroge sur sa capacité à faire face au mandat que lui a confié l’État, il y a 25 ans.
«Les services sont en déroute et la DPJ est incapable de s’occuper de tous les enfants qui lui sont confiés», tranche le Dr Gilles Julien, un pédiatre social qui intervient à quelques reprises durant le film.
«Moi, je vous parle de ce que j’ai vu dans mes dossiers et je peux dire que la situation est inquiétante», renchérit Me René Binet, spécialiste en droit des enfants.
«Si ça peut aider à changer les choses»
«Si ça peut aider à changer les choses, je vais être ben heureux.»
Michel, l’aîné des jeunes interrogés dans le cadre du documentaire Les Enfants de la DPJ, était tout sourire, hier soir, lors de la présentation privée du film, au cinéma de l’ONF.
«Je me sens soulagé, dit-il. J’en ferais 12 films comme celui-là.»
Deux autres jeunes qui ont témoigné de l’enfer qu’ils ont vécu dans les centres jeunesse, Shaun et Valérie, étaient aussi sur place.
«Quand j’ai regardé le film, c’est venu chercher des émotions que j’avais oubliées depuis quelques mois», lance Shaun.
«J’espère maintenant que les gens vont comprendre que la DPJ n’est pas toujours là pour t’aider, mais qu’elle fait aussi de l’abus de pouvoir», ajoute Valérie.
«Révolté»
Le réalisateur du documentaire, Joël Bertomeu, s’est dit «révolté» de la situation vécue par les cinq jeunes qu’il a côtoyés durant le tournage.
«Il faudrait inventer un organisme indépendant qui chapeauterait la DPJ pour contrôler ce qui s’y passe, dit-il, car pour l’instant, c’est l’omertà, et ils sont laissés à eux-mêmes.»
M. Bertomeu souhaite que la Direction de la protection de la jeunesse réponde aux critiques ravageuses formulées par les jeunes dans son documentaire.
«J’espère que le film aura un bon impact et qu’il va permettre d’aller plus loin», lance-t-il. Un abus de pouvoir qui empire l’état des enfants?
En abusant de son pouvoir, la DPJ ne fait qu’empirer l’état des enfants qui lui sont confiés, selon deux experts interrogés dans le cadre du documentaire.
«De plus en plus on reproche à la DPJ ses interventions brutales et autocratiques dans les familles», indique le pédiatre social Gilles Julien.
«À plusieurs occasions, il est arrivé qu’on fasse subir des traumatismes à un enfant en l’enlevant de sa famille de force», dit-il.
«Mais un enfant, ça aime ses parents, même s’ils sont ses bourreaux.»
René Binet, un avocat spécialisé en droit de l’enfant, relève aussi une situation où la DPJ a nui à un poupon qu’il représentait devant le tribunal.
«C’était un enfant de huit mois qui avait déjà connu six familles d’accueil différentes», raconte-t-il.
«Il a fallu qu’un pédiatre vienne affirmer que la situation pourrait causer des torts irrémédiables à son cerveau pour que le juge intervienne.»
Confidentialité
Le pouvoir dont bénéficie la DPJ est dû en bonne partie au caractère confidentiel de ses interventions.
«C’est normal qu’il y ait une certaine confidentialité, mais l’effet pervers, dit Me Binet, c’est que le public a l’impression que tout roule dans les centres jeunesse, alors que ce n’est pas le cas.»
À l’heure actuelle, la DPJ «est un système qui se protège et qui assure sa propre sécurité» avant celle des enfants, estime Gilles Julien.
On a aussi vu des cas où , les familles d'accueil prenaient la nourriture dans des organismes communautaires , alors que la DPJ alloue un montant aux familles ..
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Délinquance juvénile
En science sociale, la délinquance juvénile concerne principalement les actes qui sont commis par des mineurs et qui sont définis et évalués comme déviants et asociaux d'après les normes juridiques ou sociales, et qui sont généralement le résultat d'un apprentissage. Selon la définition juridique précise, un « délinquant juvénile » ou « jeune contrevenant », est un jeune âgé de 12 à 17 ans qui, à la suite d'une action en justice, est trouvé coupable d'avoir enfreint la législation criminelle et qui est dès lors sujet à des peines fixées par un tribunal de la jeunesse. Les enfants de moins de 12 ans qui commettent ce qui pourrait être considéré comme un délit criminel sont pris en charge, en vertu de la loi sur la protection de la jeunesse...
En science sociale, la délinquance juvénile concerne principalement les actes qui sont commis par des mineurs et qui sont définis et évalués comme déviants et asociaux d'après les normes juridiques ou sociales, et qui sont généralement le résultat d'un apprentissage. Selon la définition juridique précise, un « délinquant juvénile » ou « jeune contrevenant », est un jeune âgé de 12 à 17 ans qui, à la suite d'une action en justice, est trouvé coupable d'avoir enfreint la législation criminelle et qui est dès lors sujet à des peines fixées par un tribunal de la jeunesse. Les enfants de moins de 12 ans qui commettent ce qui pourrait être considéré comme un délit criminel sont pris en charge, en vertu de la loi sur la protection de la jeunesse...
Slick27 a écritDélinquance juvénile
En science sociale, la délinquance juvénile concerne principalement les actes qui sont commis par des mineurs et qui sont définis et évalués comme déviants et asociaux d'après les normes juridiques ou sociales, et qui sont généralement le résultat d'un apprentissage. Selon la définition juridique précise, un « délinquant juvénile » ou « jeune contrevenant », est un jeune âgé de 12 à 17 ans qui, à la suite d'une action en justice, est trouvé coupable d'avoir enfreint la législation criminelle et qui est dès lors sujet à des peines fixées par un tribunal de la jeunesse. Les enfants de moins de 12 ans qui commettent ce qui pourrait être considéré comme un délit criminel sont pris en charge, en vertu de la loi sur la protection de la jeunesse...
Merci Slick ça répond très clairement a ma question
En science sociale, la délinquance juvénile concerne principalement les actes qui sont commis par des mineurs et qui sont définis et évalués comme déviants et asociaux d'après les normes juridiques ou sociales, et qui sont généralement le résultat d'un apprentissage. Selon la définition juridique précise, un « délinquant juvénile » ou « jeune contrevenant », est un jeune âgé de 12 à 17 ans qui, à la suite d'une action en justice, est trouvé coupable d'avoir enfreint la législation criminelle et qui est dès lors sujet à des peines fixées par un tribunal de la jeunesse. Les enfants de moins de 12 ans qui commettent ce qui pourrait être considéré comme un délit criminel sont pris en charge, en vertu de la loi sur la protection de la jeunesse...
Merci Slick ça répond très clairement a ma question