Landry dans la tempête

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Voyeur23
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47% des Québécois souhaitent qu'il parte

Landry dans la tempête

Denis Lessard

La Presse


Toute une gifle pour le chef péquiste Bernard Landry: près d'un Québécois sur deux souhaite qu'il rentre dans ses terres. Plus dur encore, une proportion importante des électeurs péquistes voudrait qu'il quitte la direction du Parti québécois. Et cela même si le PQ devance aisément le Parti libéral dans les intentions de vote des Québécois.

Ces données ressortent d'un sondage CROP réalisé pour La Presse et Le Soleil à la veille du conseil national du Parti québécois, qui s'ouvre aujourd'hui dans un climat de controverse.

Le sondage contient une autre donnée troublante pour le leader péquiste: 46% des électeurs acquis au PQ favorisent l'idée d'une élection donnant le mandat d'enclencher le processus menant à la souveraineté, selon le scénario proposé la semaine dernière par Jacques Parizeau.

Les deux tiers de l'ensemble des électeurs se rangent toutefois derrière Bernard Landry et rejettent cette proposition.

Selon CROP, 47% des Québécois estiment que M. Landry doit quitter son poste, tandis que 35% jugent qu'il devrait demeurer en selle.

Chez ceux qui auraient voté PQ si des élections avaient eu lieu cette semaine, 40% suggèrent la retraite à M. Landry et 52% estiment qu'il devrait rester à la barre de son parti.

La solution de rechange ? Les candidats prévisibles tels que Pauline Marois et François Legault doivent maintenant composer avec Gilles Duceppe, qui prend les devants, fort de la bonne performance toute récente du Bloc aux élections fédérales.





Le sondage est publié le jour même où M. Landry compte confirmer son intention de demeurer en poste pour les prochaines élections générales, après avoir sondé l'humeur de ses militants pendant plusieurs mois.

Ces résultats risquent d'avoir l'effet d'un électrochoc sur les députés péquistes réunis depuis ce matin. Déjà, quelques élus ont publiquement critiqué leur chef au cours des derniers jours.

L'enquête, menée auprès de 745 personnes et comportant une marge d'erreur de 4 points de pourcentage, a été réalisée du 19 au 25 août derniers, dans la foulée de la sortie de Jacques Parizeau et des remises en question du leadership de M. Landry.

«Il y a un problème de leadership au PQ», constate sans détour Claude Gauthier, vice-président de CROP, relevant surtout l'importance des électeurs péquistes qui souhaitent le départ du chef. «Ce 40% est fascinant quand on constate que le PQ est en très bonne position dans les sondages», fait-il remarquer. Car dans cette enquête comme dans toutes celles menées depuis le début de l'année, le Parti québécois aurait remporté une victoire décisive si des élections avaient eu lieu cette semaine.

Plus encore, quand on demande à l'ensemble des électeurs quel chef a le plus de chances de conduire le PQ à une victoire électorale, Bernard Landry reste dans le peloton de tête. Ainsi, 21% des Québécois optent pour Gilles Duceppe contre 19% pour Bernard Landry, mais il s'agit d'une différence sans importance compte tenu de la marge d'erreur. La différence n'est pas plus significative quand on pose la même question aux électeurs péquistes.

Parmi les autres candidats, Pauline Marois est désignée par 13% de l'ensemble des électeurs et 15% des électeurs péquistes, suivie par André Boisclair (10 et 9%) et François Legault (8 et 5%).

Quand on observe les réponses de ceux qui veulent que M. Landry parte, Gilles Duceppe reste en tête, avec 23%, mais Pauline Marois gagne des points et passe à 19%.

Pour Claude Gauthier, la popularité de Gilles Duceppe, favori pour prendre la relève d'un parti dont il n'est même pas député, est surprenante, mais s'explique en partie par sa notoriété et sa bonne performance en campagne électorale. Selon M. Gauthier, devant des résultats aussi paradoxaux, Bernard Landry conserve toutes ses options. «Il peut rester en selle, lancer une course à la direction à laquelle il prendrait part, ou simplement, rentrer chez lui.»

Autres maux de tête

Alors que la population rejette massivement l'idée d'une élection donnant le mandat d'enclencher le processus menant à la souveraineté, les électeurs péquistes sont partagés sur cette question.

Ainsi, 67% des électeurs réprouvent cette avenue, mais 46% des électeurs du PQ y sont favorables, contre 49% qui s'y opposent. Chez les souverainistes, ceux qui auraient voté OUI à la question du référendum de 1995, 53% sont d'accord avec l'option Parizeau comparativement à 43% qui s'y opposent.

Conséquence probable de la sortie percutante de l'ancien chef Jacques Parizeau, l'option souverainiste baisse dans l'opinion publique, remarque M. Gauthier. Des niveaux de 50 et 47% obtenus en juin, le OUI glisse à 43% à la fin du mois d'août.

Pendant ce temps, les choses ne vont guère mieux pour Jean Charest.

Petite embellie: l'insatisfaction à l'endroit du gouvernement a légèrement baissé, passant de 65 % en juin à 63 deux mois plus tard. Cela demeure toutefois un niveau très important d'insatisfaction, mentionne M. Gauthier. Selon lui, c'est probablement la conséquence de l'attitude plus ferme, plus revendicatrice de M. Charest à l'endroit d'Ottawa durant l'été.

Le PQ en tête

Sur les intentions de vote, rien de nouveau sous le soleil. Le PQ aurait clairement été porté au pouvoir. Le parti de Bernard Landry obtient 43% d'intentions de vote, un point de moins qu'en juin. Le PLQ perd deux points, passant de 37 à 35%, tandis que l'ADQ obtient 18% - son score aux élections d'avril 2003.

Chez les francophones qui décident d'une grande majorité de sièges, le PQ domine à 45% - une hausse de trois points depuis juin - contre 21 % aux libéraux et 16% à l'ADQ.

Péquistes et libéraux sont à égalité dans la région de Montréal, habituellement bastion du PLQ. Le PQ domine en région sauf à Québec, où l'ADQ est en avance, avec 30% des intentions de vote, comparativement à 27% au PQ et 20% au PLQ.

Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

Pauline Marois veut une course à la direction du PQ
Mise à jour le vendredi 27 août 2004 à 10 h 01.


Pauline Marois espère qu'il y aura une course à la direction du Parti québécois et s'il y en a une, elle sera candidate.


.
Mme Marois a confirmé l'information vendredi.

Sa prise de position devrait donner du poids au mouvement de contestation du chef du parti, Bernard Landry. Une résolution réclamant une course à la direction du parti sera présentée ce soir au conseil national, à Québec.

Par ailleurs, un sondage Crop publié par le quotidien La Presse donne des munitions aux adversaires de Bernard Landry. Selon les résultats du sondage, 47 % des Québécois estiment que l'actuel chef du PQ devrait se retirer, contre 35 % qui pensent le contraire. La marge d'erreur du sondage est d'au plus 4 %. Il a été réalisé au cours de la dernière semaine auprès de 745 électeurs



Pauline Marois réclame une course


Norman Delisle

Presse Canadienne

Québec

Coup de théâtre vendredi : Pauline Marois réclame une course à la direction du Parti québécois. Et elle se portera candidate s'il y en a une.

Mme Marois a fait cette déclaration spectaculaire vendredi matin, à son arrivée à une réunion du groupe parlementaire du Parti québécois au Parlement. «Le temps est venu d'ouvrir une course à la présidence (du parti). Il n'y en a pas eu depuis près de 20 ans», a déclaré Mme Marois avant de s'engouffrer dans la salle où les députés péquistes se réunissent à huis clos.

«Si cette course que j'appelle a lieu, je serai candidate. Je me permets de penser que j'ai les qualités requises. Les membres du parti trancheront et j'accepterai leur décision», a poursuivi la députée de Taillon.

Selon elle, la seule tenue d'un vote de confiance à l'endroit de M. Landry en droit au congrès de 2005, tel que le prévoient les statuts du parti, «n'est pas suffisante».

Mme Marois reconnaît «qu'il n'y a jamais de bon moment» pour soulever la question au parti. «Mais le parti est à la croisée des chemins et le temps est venu de redonner la parole aux militants», a-t-elle dit. «Il faut recréer la coalition souverainiste, et le temps est venu de se prononcer sur la meilleure personne pour relever ce défi».



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Mme Marois a raconté avoir donné son point de vue à Bernard Landry à plusieurs reprises à cet égard depuis quelques semaines.

Mais il semblait évident que M. Landry annoncera vendredi soir, devant les 400 membres du Conseil national du Parti québécois réunis à Québec, qu'il entend demeurer à la tête du parti. C'est pourquoi Mme Marois a jugé pertinent de faire sa déclaration vendredi matin.

Un simple vote de confiance, tel que prévu pour 2005, «n'a pas la même portée qu'une course au leadership, car il soulève des énergies négatives», a expliqué Mme Marois.

Quant au débat des idées soulevé par M. Landry le printemps dernier, la députée péquiste a signalé «qu'émettre une idée différente de celle du chef présume qu'il y a une course larvée au leadership. C'est très malsain pour la démocratie de notre parti.»

Mme Marois a ajouté : «Je ne dis pas que Bernard Landry n'est pas bon et je souhaite qu'il soit candidat. Mais nous devons ouvrir les portes du parti tant au débat qu'à l'adhésion de nouveaux militants. Nous devons retrouver cet enracinement qui a toujours fait notre force».

Elle a reconnu qu'il «est très difficile de poser ce geste, car je suis une femme de solidarité. Mais nous devons le faire maintenant, c'est un moment privilégié. Il faut se prêter à un renouvellement de la pensée et cela se fera mieux si les leaders font valoir leur point de vue à visage découvert, sans qu'on leur prête d'intentions».

Mme Marois admet qu'une course à la direction, «c'est divisif, mais dans une société démocratique, on sort grandi quand on choisit ses leaders». --Message edité par voyeur23 le 2004-08-27 10:21:15--

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Message par Voyeur23 »

Gilles Duceppe appuie Bernard Landry

Mise à jour le mercredi 25 août 2004 à 19 h 27
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Gilles Duceppe
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Le Québec devra passer par un référendum pour accéder à la souveraineté et non par une élection référendaire, a estimé le chef bloquiste Gilles Duceppe, en marge d'une réunion de deux jours de son groupe parlementaire au lac Delage, près de Québec.

Réagissant ainsi au débat qui secoue le Parti québécois, il a également réitéré son appui au chef du PQ, Bernard Landry, dont le leadership est contesté par certains militants.


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Bernard landry (archives)
.
« Bernard Landry est un excellent chef, qui a un mandat légitime. Il a mon entière confiance », a-t-il déclaré.

M. Duceppe a rappelé que son propre leadership à la tête du Bloc québécois avait, lui aussi, fait l'objet de contestation, dans un passé pas si lointain.

Cet appui de taille survient 48 heures avant que les 400 membres du Conseil national du Parti québécois ne se réunissent dans la capitale pour une réunion statutaire. Quelques membres du PQ entendent profiter de l'occasion pour demander que le leadership de M. Landry soit soumis à l'approbation des militants avant le congrès du parti, en 2005.


Voyeur23
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Message par Voyeur23 »


Les péquistes de NDG ne désarment pas
Mise à jour le mardi 24 août 2004 à 22 h 16
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L'association péquiste de Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal, soumettra au conseil national du PQ, en fin de semaine, un projet de résolution exigeant la tenue d'une course à la direction du PQ deux ans après chaque élection générale.


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Bernard Landry, chef du Parti québécois
.
Le vice-président de l'association, Marc Brière, a déclaré, en entrevue à Radio-Canada, qu'il estimait que Bernard Landry « pouvait difficilement personnifier le renouveau dont le parti et le Québec ont tant besoin. »

M. Brière a fait ces commentaires à la suite du refus de l'état-major du parti d'inscrire la question du leadership au programme des débats du conseil national, qui se tiendra cette fin de semaine. La résolution réclamant une course à la direction avait été proposée par l'association de Notre-Dame-de-Grâce.

L'association va donc proposer d'inscrire au conseil national une nouvelle résolution demandant la révision du leadership deux ans après toute élection générale. Selon M. Brière, de nombreux membres du PQ souhaitent que l'on renforce le caractère démocratique du parti.

Selon la Presse canadienne, toutefois, Bernard Landry annoncera vendredi qu'il reste à la tête du PQ, mettant fin à toute tentative de rouvrir le débat sur la direction du parti. M. Landry ferait son annonce à l'ouverture du conseil national, à Québec.



Yves Michaud veut un débat
.
Plus tôt cette semaine, le militant souverainiste Yves Michaud a lui aussi réclamé une course à la direction du Parti québécois.

Tout en précisant que lui-même appuierait le chef actuel dans l'éventualité d'une course à la direction, Yves Michaud estime que M. Landry doit confirmer sa légitimité à la tête du parti, puisqu'il n'a jamais été élu par l'ensemble des militants.

M. Michaud a par ailleurs promis de soulever la proposition de Jacques Parizeau lors des débats au conseil national du PQ, le week-end prochain. Rappelons que Jacques Parizeau indiquait, la semaine dernière, qu'il souhaitait que le Parti québécois se présente aux prochaines élections en demandant le mandat de réaliser l'indépendance. S'il était élu, le gouvernement entreprendrait alors l'élaboration d'une constitution provisoire et mettrait en place l'ensemble des mécanismes législatifs et administratifs nécessaires. La population serait ensuite invitée à se prononcer, non pas sur l'indépendance directement, mais plutôt sur le projet de constitution.

Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

L'avenir de Landry


Lysiane Gagnon
La Presse


Bernard Landry devrait-il, comme le suggère le vétéran indépendantiste Yves Michaud, dé missionner de son poste de leader pour dé clencher une course à la direction du PQ, histoire de «confirmer sa légitimité» face à la mini-fronde qui se manifeste au sein du parti?

L'idée est un peu saugrenue, car M. Landry a été très légitimement élu à la direction du PQ, après le départ de Lucien Bouchard. Certes, il a été élu par acclamation, mais le fait que ses adversaires potentiels se soient tous désistés ne remet aucunement son statut en question. Certes, il a «perdu» les élections de 2003, mais cette défaite, survenant après deux mandats péquistes consécutifs, n'avait rien de déshonorante. C'est plutôt une victoire qui aurait été étonnante.

La seule obligation qui est faite aux chefs de parti, à la suite d'une défaite électorale, c'est de se soumettre à un vote de confiance des membres, ce qui se fera au congrès de juin. (En fait, ce congrès post-électoral aurait dû avoir lieu cette année. S'il faut reprocher quelque chose à M. Landry, c'est d'avoir manoeuvré pour le reporter à 2005.)

La suggestion de M. Michaud n'est pas innocente: venant d'un indépendantiste radical, elle vise probablement à forcer M. Landry à adopter une ligne plus militante par rapport à la souveraineté.





Dans le feu d'une course au leadership, les «purs et durs» auraient tout le loisir de mettre M. Landry au pilori pour le forcer à radicaliser son discours et à adopter une attitude plus «pro-active» dans l'éventualité d'un retour au pouvoir- en utilisant toutes les ressources de l'État pour « préparer « la souveraineté, en provoquant des crises avec Ottawa, etc. Déjà, d'ailleurs, les coups de semonce des partisans de Parizeau ont eu leur effet. Selon notre collègue Denis Lessard, lors d'une réunion avec des militants, M. Landry se serait engagé à faire preuve de plus de combativité dans la défense de «l'option».

Cela dit, M. Landry n'aurait aucun mal à remporter haut la main une course au leadership. C'est même une idée qu'il devrait envisager sans états d'âme si jamais la grogne fomentée par l'aile radicale devait s'amplifier (ce qui est cependant fort douteux, car jusqu'à présent ce ne sont que des troisièmes violons qui sont montés aux barricades).

On n'a qu'à voir la façon dont ils ont réagi à la proposition de M. Parizeau pour voir qu'aucun des dauphins potentiels n'a l'étoffe d'un leader.

François Legault s'est rapidement esquivé en déclarant qu'il n'était pas un «expert»... Comme s'il fallait être un expert pour savoir s'il faut ou non consulter la population avant d'enclencher le processus vers la souveraineté!

Quant à Mme Marois, dans l'un de ces textes touffus et confus dont elle a le secret, elle a un peu emboîté le pas à Jacques Parizeau en interprétant à sa façon le texte de «Monsieur», pour finir par se ranger à l'idée d'un référendum portant spécifiquement sur la souveraineté, ce qui est la position de Bernard Landry (et celle du parti depuis trente ans).

Jacques Parizeau garde une solide emprise sur l'aile radicale du PQ, laquelle reprend toujours du poil de la bête lorsque le parti se retrouve dans l'opposition. On peut donc comprendre, dans une certaine mesure, que des candidats potentiels au leadership y pensent à deux fois avant de contredire «Monsieur». Il n'empêche que sur une question aussi cruciale que le mode d'accession à la souveraineté, le moins qu'on puisse exiger d'un candidat au leadership du PQ est une position claire et précise.

De toute façon, même si ses partisans restent nombreux au sein du parti, l'étoile de Mme Marois a un peu pâli avec les années, et le passage de son mari Claude Blanchet à la tête de la SGF n'a rien arrangé. On la verra toujours venir en tandem avec M. Blanchet, un homme qui trouve normal de s'être octroyé des bonis faramineux à l'heure même où la SGF (en 2002-03) enregistrait des pertes nettes de 683 $ millions.

Reste André Boisclair, le seul qui représenterait la relève mais qui a eu la bonne idée d'aller s'aérer l'esprit à l'étranger, sans doute pour mieux revenir.

Bref, pour Bernard Landry, qui dépasse tous ses concurrents potentiels de plusieurs têtes, le chemin n'est guère encombré. Il reste qu'il aura plus de 70 ans lors de la prochaine campagne électorale. Cela n'est pas un handicap en soi- l'homme est manifestement en forme, et il y a des vieux qui sont plus dynamiques que bien des jeunes- mais disons que cela ne projette pas exactement une image de renouveau.


praeteritum
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Message par praeteritum »

En fait, c'est tout le PQ qui est dans la tourmente. Et maintenant que Pauline PRIMA DONNA Marois s'en mele, on a pas fini de faire rire de nous autres. Une petite jobine pour son conjoint, avec ca?
Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

mois elle me fait chiez la Marois,

avec l'histoire de son Mari, Vrai ou pas Vrai, il n,a pu l'image, et elle n,a pu la cote populaire,

Avec le départ de Boisclair, ce sera un course a deux,

moi ou j'aurai aimé attendre apres l'autre élection Fédéral, pour permettre a Duceppe de ce présenté,

et Marois le savais,

PCQ tout j'estime que les chance a Landry de passé le teste de confiance en 2005 ne sont pas élevé

surtout si Duceppe si ...

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Raven
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Message par Raven »

Pauvre Marois, elle devrait comprendre qu'elle n'est pas la personne la mieux placée pour créer un pays. Pourquoi soulever plein de merdes   La personne que je voulais voir à la tête du parti était Boisclair, mais comme il est parti j'aime autant voir Landry. Par contre, c'est vrai qu'il devra promouvoir l'indépendance beaucoup plus. Il veut déclencher un référendum s’il gagne les prochaines élections, mais oublier cela, les cartes ne sont pas bien mises présentement, il doit en parler beaucoup plus, et provoquer Ottawa  ;)
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NetRoll
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Message par NetRoll »

Landry n'a jamais été l'homme de la situation.

Marois... certes pas!

Il reste Duceppe qui a un peu de charisme, mais assez?

Quand Bouchard a annoncé sa retraite, j'ai pleuré... je savais bien ce que ça voulait dire.

Avec un peu de chances, Boisclair reviendra dans quelques années et redonnera un enjeu au Québec.
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bobépine
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Message par bobépine »

NetRoll  a écritLandry n'a jamais été l'homme de la situation.

Marois... certes pas!

Il reste Duceppe qui a un peu de charisme, mais assez?

Quand Bouchard a annoncé sa retraite, j'ai pleuré... je savais bien ce que ça voulait dire.

Avec un peu de chances, Boisclair reviendra dans quelques années et redonnera un enjeu au Québec.

J'aime bien les jeunes députés du PQ il y en a quelques uns qui ont beaucoup d'avenir....j'ai surtout un faible pour Stephan Tremblay   ...

Tant qu'a être pogné avec Marois je préfèrerais que Landry reste et si Boisclair ne revient pas que ce soit un Jeune député qui prennent la tête du PQ....ce que beaucoup reproche au PQ c'est d'avoir les mêmes idées que du temps de René Levesque ...alors un peu d'idée neuve ne ferait pas de tort
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Raven
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Message par Raven »

bobépine  a écrit
ce que beaucoup reproche au PQ c'est d'avoir les mêmes idées que du temps de René Levesque ...alors un peu d'idée neuve ne ferait pas de tort


Je crois que le PQ ne peut pas vraiment faire de gros changement dans leur doctrine Lorsque le MSA fut créer il n'avait qu'un seul objectif, soit réaliser la souvraineté et rendre le Québec plus à gauche. Donc il ne changera possiblement pas sa doctrine avant d'avoir réaliser son premier objectif
Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

bobépine  a écrit

J'aime bien les jeunes députés du PQ il y en a quelques uns qui ont beaucoup d'avenir....j'ai surtout un faible pour Stephan Tremblay   ...

Tant qu'a être pogné avec Marois je préfèrerais que Landry reste et si Boisclair ne revient pas que ce soit un Jeune député qui prennent la tête du PQ....ce que beaucoup reproche au PQ c'est d'avoir les mêmes idées que du temps de René Levesque ...alors un peu d'idée neuve ne ferait pas de tort


quand Tremblay est partis avec ca chaise, du parlement

il est venu nous Voir le lendemain, il est allé voir la FEUQ (Fédération des Étudiant Universitaire du Québec), et il a dit Quese-ce qu'on fait, Ducharme, le président de l'époque lui a répondu, Ques-ce que tu fait,

un exemple pour connaitre stephan


Pourquoi necessairement cherché un sucesseur a l'interieur du PQ,

au Bloc, il y a plein de candidat de choix,  la plus part trop jeunes pour etre leaders

Moi je vois Jean francois Lisée dans ma soupe

et Legault a gagné des point aujourd'hui

Pas marois, je préfere encore landry --Message edité par voyeur23 le 2004-08-28 22:08:17--

Boule à mites
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Message par Boule à mites »

Je pense que Landry est très compétent, mais qu'il ne "passe" pas bien dans les médias.  Dommage.

Qu'est-ce qui vaut mieux, un chef qui a de bonnes idées et qui les passe mal, ou un chef qui est moins compétent mais dont les idées passent mieux auprès de la population et qui aura donc plus de chances d'être élu?
Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

le plus compétant et Joseph facal,

mais du a son alocution, il passe mal a TV

aigle
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Message par aigle »

Raven  a écritPauvre Marois, elle devrait comprendre qu'elle n'est pas la personne la mieux placée pour créer un pays. Pourquoi soulever plein de merdes   La personne que je voulais voir à la tête du parti était Boisclair, mais comme il est parti j'aime autant voir Landry. Par contre, c'est vrai qu'il devra promouvoir l'indépendance beaucoup plus. Il veut déclencher un référendum s’il gagne les prochaines élections, mais oublier cela, les cartes ne sont pas bien mises présentement, il doit en parler beaucoup plus, et provoquer Ottawa  ;)  
de la merde ces juste ce quil y a ds la politique
faire l'indépendance du Québec faire un Pays ci vous compter sur le P.Q et le BLOC pour ca vous rêver il nen veulent pas eux meme ce quil veulent ces leurs petit pouvoir a eux point .
le bien être du monde il sans cr...
mes le bien du monde son la pour ca et il le prenent bien de toute les facon possible
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Message par Voyeur23 »



La patrie passe avant les destins personnels

Oui, il faut une course !

Joseph Facal


L'auteur fut ministre dans le gouvernement du Parti québécois. Il est aujourd'hui professeur invité à HEC Montréal.

Pauline Marois a finalement dit tout haut ce que des milliers de membres du PQ pensent tout bas. Je suis moi aussi d'avis qu'une course à la présidence du PQ est nécessaire pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'estime personnelle dont jouit M. Landry ou la reconnaissance de ses exceptionnels états de service. J'estime en effet que la seule tenue d'un vote de confiance, à l'occasion du congrès de 2005, n'est pas suffisante pour régler une indéniable problématique de légitimité qui est indépendante des personnes.

Quand le PQ était au pouvoir et que nous fûmes tous pris de court par la démission inattendue de M. Bouchard, on pouvait très raisonnablement plaider les avantages de s'épargner un exercice toujours difficile. Quand on est dans l'opposition, ces raisons ne tiennent plus. Il est extrêmement difficile de justifier que non élu par l'ensemble des membres lors de son accession à la tête de notre formation, M. Landry ne suive pas en plus les précédents établis par tous les premiers ministres défaits depuis 1960. J'avoue me surprendre moi-même d'être en accord avec M. Yves Michaud qui évoquait récemment dans La Presse des précédents limpides à cet égard.

Je reconnais parfaitement le droit à M. Landry de vouloir demeurer chef, mais la présidence du PQ n'appartient en propre à personne. Rien ne l'empêche de tenter de se succéder à lui-même. De toute façon, si M. Landry recueillait l'an prochain un niveau d'appui insuffisant lors du vote de confiance, il devrait se plier à la tenue d'une course, et nous aurions perdu un an pour rien, alors que le gouvernement libéral sera déjà dans la dernière moitié de son mandat. Comment nier sérieusement qu'un chef élu par l'ensemble des membres dispose d'une légitimité incomparablement renforcée, et d'une autorité politique et morale en conséquence?





Pire dégelée

Il faut voir les choses en face. Nous avons subi lors des dernières élections notre pire dégelée en trente ans, pour des raisons dont M. Landry n'est certes pas le seul responsable. Mais cette défaite exigeait à tout le moins une sérieuse et sincère autocritique. Rien de tout cela n'est survenu. Nous préférons faire semblant de croire que cette raclée était une victoire morale. Il a fallu que Lucien Bouchard sorte exceptionnellement de sa réserve pour que soient évoquées certaines de nos erreurs que nous semblons être les seuls à refuser de voir. Il n'y a jamais de moment idéal pour soulever des questions pénibles mais nécessaires.

Les Québécois sont en droit d'attendre de l'opposition officielle, surtout quand elle est porteuse d'un projet comme le nôtre, qu'elle tire sa force d'autre chose que de l'impopularité du gouvernement et qu'elle ne se contente pas d'attendre que l'alternance joue en sa faveur. Je ne vois pas de meilleure manière qu'une course ouverte pour forcer tous les prétendants à exposer leur vision respective du parti et du Québec en général? Comment croire que le jugement collectif de dizaines de milliers de membres au terme de celle-ci serait aberrant, même s'il pourrait ne pas être celui que l'on souhaite? Il est parfaitement illusoire de penser que l'on peut dissocier le débat d'idées du débat sur les personnes les mieux placées pour les incarner.

Ceux qui évoquent le sort de Pierre-Marc Johnson pour plaider qu'une course ne renforce pas nécessairement l'autorité d'un chef oublient que ses problèmes sont nés de sa politique de mise en sourdine de l'option souverainiste et non de la tenue d'une course. Nous serions un bien drôle de parti si nous n'acceptions pas, pour des motifs autres que des calculs personnels, de remettre la question du leadership entre les mains de membres qui n'ont pas connu de course depuis vingt ans.

Quelle présomption aussi dans cet argument qui consiste à dire qu'une course est inutile parce que M. Landry serait à l'évidence tellement supérieur aux autres prétendants! Si c'est le cas, pourquoi craindre le verdict des membres? On m'a jadis enseigné que la patrie passait avant les destins personnels. Je continue de le penser.


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