Pekin 2008! Le logo!
Voici un article de la SRC!
31 août 2004 – La poussière olympique retombe à peine sur Athènes que les yeux se tournent déjà vers Pékin, la capitale chinoise, qui accueillera les prochains Jeux olympiques en 2008. Des Jeux qui s'annoncent déjà parmi les plus politisés de l'histoire moderne.
Quand le CIO a désigné Pékin, en juillet 2001, pour accueillir les Jeux de la XXIXe olympiade, la couverture était double: d'une part, la joie de la Chine d'être adoubée par le club sélect olympique pour accueillir le monde.
D'autre part, les critiques des associations pour les droits de l'Homme: Amnistie internationale et Human Rights Watch ont déploré la décision des délégués du CIO, se montrant sceptiques à propos d'une éventuelle amélioration de la situation des droits humains en Chine d'ici 2008.
Le Stade olympique de Pékin, surnommé le « nid d'oiseau », pourra accueillir jusqu'à 80 000 personnes.
Trois ans plus tard, alors que personne ne doute des capacités de la Chine à offrir des installations de qualité – deux milliards de dollars seront investis dans les équipements olympiques, des milliards supplémentaires pour rénover la ville –, la performance du pays en matière de liberté demeure nébuleuse pour les groupes de défense des droits humains.
Ceux-ci exigent un meilleur respect des libertés fondamentales, des droits du travail et de la liberté de la presse, tout en s'inquiétant du nombre élevé d'exécutions – dont la Chine détient le record mondial avec 27 par jour, selon Amnistie internationale.
Ces organisations n'attendront pas 2008 pour faire pression sur le dernier grand régime communiste de la planète. N'empêche qu'aucune d'entre elles n'a appelé au boycottage de l'événement jusqu'ici – comme l'avaient fait les États-Unis contre le régime soviétique aux Jeux de Moscou en 1980.
Une puissance sportive en plein essor
Le Chinois Bo Peng a raflé l'or au tremplin de 3 m à Athènes, devant Alexandre Despatie.
Le total de 63 médailles, dont 32 d'or, raflées par la Chine à Athènes confirme son rang de puissance sportive internationale. En plus des sports de combat ou du tennis de table, où ils montrent une domination traditionnelle, les athlètes chinois se démarquent désormais en athlétisme, en gymnastique, au plongeon, en natation et au tir.
La Chine parie sur le développement extraordinaire de ses athlètes. Mais pour Brad Adams, directeur exécutif de Human Rights Watch, Pékin devrait profiter des quatre prochaines années pour améliorer la situation des droits de l'Homme, des droits du travail et de la liberté de la presse.
« Les Jeux peuvent fournir à la Chine une formidable occasion de faire des progrès et d'améliorer son rang au sein de la communauté internationale », estime-t-il dans un entretien à l'AFP. « Le monde va regarder si la Chine est capable de donner à ses citoyens les libertés de base. Si elle ne le fait pas, on se souviendra alors de ces Jeux comme ceux de la répression et non comme ceux du progrès. »
Non seulement le régime communiste va subir la pression des médias sur la question des droits de l'Homme d'ici 2008, mais, le jour venu, il devra laisser travailler librement quelque 25 000 journalistes. En 1989, les caméras du monde avaient été témoins du massacre de la place Tiananmen, lors des manifestations étudiantes, des images à l'impact puissant.
Les experts restent prudents sur les chances que Pékin se saisisse des Jeux olympiques pour assouplir le régime politique. Ils se refusent en tout cas à faire la comparaison avec la Corée du Sud, où les militaires au pouvoir en 1987 avaient instauré des réformes démocratiques un an avant les Jeux de Séoul.
31 août 2004 – La poussière olympique retombe à peine sur Athènes que les yeux se tournent déjà vers Pékin, la capitale chinoise, qui accueillera les prochains Jeux olympiques en 2008. Des Jeux qui s'annoncent déjà parmi les plus politisés de l'histoire moderne.
Quand le CIO a désigné Pékin, en juillet 2001, pour accueillir les Jeux de la XXIXe olympiade, la couverture était double: d'une part, la joie de la Chine d'être adoubée par le club sélect olympique pour accueillir le monde.
D'autre part, les critiques des associations pour les droits de l'Homme: Amnistie internationale et Human Rights Watch ont déploré la décision des délégués du CIO, se montrant sceptiques à propos d'une éventuelle amélioration de la situation des droits humains en Chine d'ici 2008.
Le Stade olympique de Pékin, surnommé le « nid d'oiseau », pourra accueillir jusqu'à 80 000 personnes.
Trois ans plus tard, alors que personne ne doute des capacités de la Chine à offrir des installations de qualité – deux milliards de dollars seront investis dans les équipements olympiques, des milliards supplémentaires pour rénover la ville –, la performance du pays en matière de liberté demeure nébuleuse pour les groupes de défense des droits humains.
Ceux-ci exigent un meilleur respect des libertés fondamentales, des droits du travail et de la liberté de la presse, tout en s'inquiétant du nombre élevé d'exécutions – dont la Chine détient le record mondial avec 27 par jour, selon Amnistie internationale.
Ces organisations n'attendront pas 2008 pour faire pression sur le dernier grand régime communiste de la planète. N'empêche qu'aucune d'entre elles n'a appelé au boycottage de l'événement jusqu'ici – comme l'avaient fait les États-Unis contre le régime soviétique aux Jeux de Moscou en 1980.
Une puissance sportive en plein essor
Le Chinois Bo Peng a raflé l'or au tremplin de 3 m à Athènes, devant Alexandre Despatie.
Le total de 63 médailles, dont 32 d'or, raflées par la Chine à Athènes confirme son rang de puissance sportive internationale. En plus des sports de combat ou du tennis de table, où ils montrent une domination traditionnelle, les athlètes chinois se démarquent désormais en athlétisme, en gymnastique, au plongeon, en natation et au tir.
La Chine parie sur le développement extraordinaire de ses athlètes. Mais pour Brad Adams, directeur exécutif de Human Rights Watch, Pékin devrait profiter des quatre prochaines années pour améliorer la situation des droits de l'Homme, des droits du travail et de la liberté de la presse.
« Les Jeux peuvent fournir à la Chine une formidable occasion de faire des progrès et d'améliorer son rang au sein de la communauté internationale », estime-t-il dans un entretien à l'AFP. « Le monde va regarder si la Chine est capable de donner à ses citoyens les libertés de base. Si elle ne le fait pas, on se souviendra alors de ces Jeux comme ceux de la répression et non comme ceux du progrès. »
Non seulement le régime communiste va subir la pression des médias sur la question des droits de l'Homme d'ici 2008, mais, le jour venu, il devra laisser travailler librement quelque 25 000 journalistes. En 1989, les caméras du monde avaient été témoins du massacre de la place Tiananmen, lors des manifestations étudiantes, des images à l'impact puissant.
Les experts restent prudents sur les chances que Pékin se saisisse des Jeux olympiques pour assouplir le régime politique. Ils se refusent en tout cas à faire la comparaison avec la Corée du Sud, où les militaires au pouvoir en 1987 avaient instauré des réformes démocratiques un an avant les Jeux de Séoul.
C'est dans les plus grandes noirceur que l`on peu admirer la splendeur des étoiles!
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predator30
- Stagiaire
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- Inscription : lun. août 30, 2004 12:00 am