un garçon de 14 ans tue sa famille au fusil de chasse

[calleddiane]

C'est complètement dingue.....et on en voit quand même de plus en plus régulièrement des cas pareils,si ce ne sont pas leurs familles,ce sont leurs camarades de classes,ou encore un plus petit,juste pour voir

DRAME Le garçon de 14 ans qui a tué sa mère, son frère et son père a raconté ses crimes aux enquêteurs sans en donner les raisons
Entre ses meurtres, Pierre a regardé «Shrek»

Ancourteville-sur-Héricourt (Seine-Maritime) : de notre envoyée spéciale Marie-Estelle Pech
[29 octobre 2004]  


Devant les enquêteurs, Pierre, 14 ans, a raconté le massacre de sa famille méthodiquement, de façon détachée. «Comme s'il en était un observateur et qu'il n'était pas impliqué», a raconté hier Joseph Schmitt, procureur de la République de Rouen, qui a expliqué n'avoir jamais rien vu de pareil «en 31 ans de fréquentation du crime». Froid, sans laisser paraître aucune émotion, l'adolescent a été incapable d'expliquer pourquoi il a massacré sa famille. Les pédopsychiatres qui l'ont examiné hier apporteront peut-être un peu de lumière sur la folie meurtrière qui s'est emparée du garçon qui devrait être mis aujourd'hui en examen pour assassinats et tentative d'assassinat.


Hier, dans le jardin au gazon bien tondu de la maison en pierre de taille d'Ancourteville-sur-Héricourt, le linge pendait comme si le temps s'était figé. A côté des chaussettes, sèche un maillot de football, un sport dans lequel Pierre excellait. «C'est le boute-en-train de l'équipe, un garçon jovial et souriant», raconte son entraîneur effondré.


Après avoir déjeuné avec ses parents, mercredi à midi, Pierre est resté chez lui pour faire ses devoirs. Ce petit blondinet au visage d'ange et à l'allure frêle est en vacances. Mais, bon élève, il a décidé de s'avancer dans son travail. Sa mère est en promenade avec son petit frère, Louis, âgé de quatre ans. Marion, sa soeur de 11 ans, est partie à la piscine, tandis que son père, chaudronnier, travaille. Alors qu'il commence une rédaction, Pierre décide soudain de tuer ses parents. Une idée qu'il avait en tête depuis plusieurs jours. Il va chercher le fusil de chasse de son père puis s'installe sur le canapé du salon pour regarder le début du film Shrek. Pierre va ensuite chercher quatre cartouches. Lorsque sa mère franchit la porte d'entrée vers 15 heures, Pierre tire sur elle à deux reprises. Ensuite, il porte son frère Louis à l'étage et lui donne des crayons de couleur pour l'occuper.


L'adolescent redescend. Il traîne le corps vers la salle de bains avant de se procurer deux autres cartouches. C'est au tour de Marion de rentrer. Il sait qu'elle passe toujours à la salle de bains quand elle revient de la piscine. Il lui interdit d'y entrer. Les deux enfants se disputent. A court d'arguments, Pierre prend le fusil, poursuit Marion qui s'enfuit dans la cuisine où il tire sur elle et la blesse grièvement aux poumons.


Placide, l'adolescent retourne sur le canapé du salon pour terminer le visionnage de Shrek. En haut de l'escalier, le petit Louis se met à hurler. Pierre qui, semble-t-il, n'avait pas initialement l'intention de supprimer son frère et sa soeur, l'abat à son tour. Marion, quant à elle, a réussi à se traîner jusqu'à la salle de bains où elle a découvert le cadavre de sa mère. Elle réussira à s'enfuir par un vasistas.


Toujours installé devant Shrek, Pierre attend son père qu'il va tuer dans une chambre à coucher. Ses crimes accomplis, le garçon attrappe un sac à dos dans lequel il jette quelques vêtements. Il ferme la maison avec une clé qu'il lance dans la piscine familiale. Avant de partir, il pose le fusil contre la porte. Puis le garçon enfourche son vélo et parcourt 15 kilomètres. A 17 h 45, il appelle les gendarmes pour leur dire qu'il ne peut pas rentrer chez lui car il a aperçu le corps de son père à travers la porte vitrée de la maison. Il n'avoue pas le triple meurtre, mais un gendarme le fait parler pour le localiser. Il sera arrêté avant 18 heures.


A Ancourteville-sur-Héricourt, pittoresque village du pays de Caux entouré de grasses prairies, personne ne comprend ce qui a pu se passer dans la tête de cet enfant presque «idéal». L'an dernier encore, il était enfant de choeur. Le prêtre se souvient d'un garçon intelligent et sympathique quoiqu'un peu réservé. Marion et Pierre lui avaient demandé spontanément de les baptiser, se souvient-il, très ému. «Une famille sans problèmes, des enfants polis», raconte la voisine la plus proche. Une grand-mère et ses petits enfants tracent un portrait moins élogieux. Tous trois affirment avoir connu un garçon à l'humeur versatile qui «cherchait la bagarre pour un oui ou pour un nom». Il aurait été bouleversé par le divorce puis la réconciliation de ses parents, avance cette grand-mère. Elle s'étonne que l'enfant partait seul à la chasse : «On ne met pas un fusil dans les mains d'un gamin !», s'indigne-t-elle.


A la sortie de la cellule psychologique installée près de la mairie, les habitants sortent les yeux embués. Ils évoquent, perplexes, le souvenir d'un garçon «qui avait des amis et participait aux fêtes du village». Un village qui ne comprend pas.

[Raven]

Tres plate cette histoire

[nic30]

 

[ViViiii]

  ont a beau les élevés du mieux que l ont peut, nous leurs donnons leurs meilleurs de nous même. Je ne comprend pas les jeunes d aujourd hui avec leurs idées absurbes
Vraiment domage pour la famille, mais surtout pour ce jeune ados que cela vas le suivre le restants de ces jours.... prenait il de la drogue ? était il dépressif ? il y as surement quelque chose qui ne vas pas bien chez lui pour faire une attrocité comme sa

[Sarah-Jane]

C'est affreux...   Je me souviens d'une histoire semblable au Québec au début des années l990.... un jeune addo qui a assasiné durant la nuit son père, sa mère, son frère et son chien....    Il en voulait à ses parents parce qu'il les trouvait sévère.... son frère qu'il aimait bien, lui il l'avait tué  pour qu'il n'ait pas de peine....

Après ses meurtres il avait continué à regarder la télévision....   --Message edité par Mary Beth le 2004-10-30 09:59:33--

[keena]

J'ai une fille de 9 ans et un fils de 3 ans et des histoires comme ça, ça me fou la trouille. Jamais je n'aurai d'armes chez moi, pour moi c'est inconcevable.

Il y a de plus en plus de cas comme ça mais en général c'est le père qui perd le nord, la vie est tellement stressante pour certain qu'un jour ils craquent.  

Ça me rapelle l'histoire de John Bauer, cet homme de Kirkland sans histoire, très amoureux de sa femme et des ses 3 enfants qui a perdu la tête et qui les a tous assasinés ainsi que le père de sa conjointe en 2001.

¨ca fait peur

[fidele46]

  Toute une histoire Pouquoi tant de violence gratuite  ya surement une raison  un moment de folie meurtriere...