Bush ou Kerry
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Char Aznable
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. oct. 18, 2003 12:00 am
(TQS.ca)Il semblerait que le prochain disque d'Eminem, un des albums les plus attendus de l'heure, se veuille une sorte d'attaque à la présidence de Bush.
« Encore », qui envahira nos disquaires en novembre prochain, marque apparemment le retour du rappeur Slim Shady. Les pistes contenues sur cet album sont très politiques et la mésestimation quant à l'administration Bush est très claire.Un vrai génie du commerce ce Eminem......
« Encore », qui envahira nos disquaires en novembre prochain, marque apparemment le retour du rappeur Slim Shady. Les pistes contenues sur cet album sont très politiques et la mésestimation quant à l'administration Bush est très claire.Un vrai génie du commerce ce Eminem......
rupert a écrit(TQS.ca)Il semblerait que le prochain disque d'Eminem, un des albums les plus attendus de l'heure, se veuille une sorte d'attaque à la présidence de Bush.
« Encore », qui envahira nos disquaires en novembre prochain, marque apparemment le retour du rappeur Slim Shady. Les pistes contenues sur cet album sont très politiques et la mésestimation quant à l'administration Bush est très claire.Un vrai génie du commerce ce Eminem......
Malheureusement, le gens qui vont l'écouter sont désabusé et n'iront pas voter. C'est quoi le taux de particpation au élection? Je ne sais pas, seulement qu'il est très bas.
« Encore », qui envahira nos disquaires en novembre prochain, marque apparemment le retour du rappeur Slim Shady. Les pistes contenues sur cet album sont très politiques et la mésestimation quant à l'administration Bush est très claire.Un vrai génie du commerce ce Eminem......
Malheureusement, le gens qui vont l'écouter sont désabusé et n'iront pas voter. C'est quoi le taux de particpation au élection? Je ne sais pas, seulement qu'il est très bas.
Je souhaiterais que ce soit Kerry qui l'emporte mais j'ai bien l'impression que ce sera Bush.
Ce ne sont pas tous les américains qui s'intéressent à la politique (c'est pareil dans tous les pays). Plusieurs vont voter pour quelqu'un parce qu'ils lui aiment la face, ou parce qu'ils n'aiment pas la face de son concurrent.
Plusieurs ne sont pas vraiment au courant de l'inutilité de la Guerre en Irak, du fait que plusieurs américains sont morts pour rien, etc. Ils croient que Bush est l'homme de la situation pour les protéger contre les terroristes et s'enferment dans leur sous-sol ou abris nucléaires lors des alertes orange. Ils regardent le drapeau américain, s'écrient God bless America, et se liguent derrière leur chef parce que c'est ça, le patriotisme (pour eux).
Suffit que Bush fasse quelques bons coups de publicité juste avant les élections, (genre sortir Ben Laden de sa cachette) et l'affaire est dans le sac pour lui. Très poche mais c'est ça...
Ce ne sont pas tous les américains qui s'intéressent à la politique (c'est pareil dans tous les pays). Plusieurs vont voter pour quelqu'un parce qu'ils lui aiment la face, ou parce qu'ils n'aiment pas la face de son concurrent.
Plusieurs ne sont pas vraiment au courant de l'inutilité de la Guerre en Irak, du fait que plusieurs américains sont morts pour rien, etc. Ils croient que Bush est l'homme de la situation pour les protéger contre les terroristes et s'enferment dans leur sous-sol ou abris nucléaires lors des alertes orange. Ils regardent le drapeau américain, s'écrient God bless America, et se liguent derrière leur chef parce que c'est ça, le patriotisme (pour eux).
Suffit que Bush fasse quelques bons coups de publicité juste avant les élections, (genre sortir Ben Laden de sa cachette) et l'affaire est dans le sac pour lui. Très poche mais c'est ça...
Kerry attaque, Bush tient bon
L'insulte en moins, les deux adversaires réitèrent leurs accusations réciproques
Claude Lévesque
Édition du vendredi 1er octobre 2004
Les dizaines de millions d'Américains et d'autres citoyens du monde qui ont assisté hier soir au débat Bush-Kerry ont entendu jusqu'à plus soif les deux adversaires se lancer, l'insulte en moins, les mêmes accusations réciproques que les deux camps s'échangent depuis le début de la campagne .
Un débat musclé mais empreint de civilité.
Le président a fait «une erreur colossale» en lançant précipitamment une guerre contre Saddam Hussein au lieu de finir le travail avec Oussama Ben Laden, a martelé d'entrée de jeu le candidat démocrate John Kerry, à qui le président républicain a reproché à de nombreuses reprises d'envoyer des «messages contradictoires» quant à la volonté des États-Unis de triompher en Irak.
En réponse à la question de savoir quel candidat serait le plus à même d'empêcher une nouvelle attaque terroriste de l'ampleur de celle du 11 septembre 2001, le sénateur démocrate du Massachusetts a reproché à son adversaire d'avoir laissé filer Oussama Ben Laden dans les montagnes de Tora Bora (Afghanistan) à la fin de 2001 en «sous-contractant» les opérations militaires à des chefs de tribus locaux . «Nous n'avons pas su utiliser les forces américaines, les mieux entraînées au monde pour le tuer», a-t-il dénoncé.
Bien que les questions posées par le journaliste Jim Lehrer aient porté sur une large palette d'enjeux de politique étrangère -- dont la Corée du Nord, l'Iran et même la Russie et le Soudan --, le débat a eu tendance à vite se recentrer sur la question irakienne. Ainsi, George W. Bush a dit, concernant sa politique de lutte contre le terrorisme : «Les gens savent quelle est ma position. Notre pays a le devoir de détruire l'idéologie de haine. Mais la façon de le faire n'est pas d'hésiter, c'est de demeurer fort et de rester sur l'offensive et de promouvoir la liberté.»
Ce à quoi John Kerry a répondu qu'«on peut être fort tout en étant intelligent», notamment en ne détournant pas la guerre contre le terrorisme (d'al-Qaïda) au profit de celle en Irak.
À ce sujet, M. Kerry a insisté, comme il l'a souvent fait dans le passé, sur l'absence de liens entre le régime de Saddam Hussein et al-Qaïda et sur l'inexistence des armes de destruction massive en Irak.
Accusant Bush de n'avoir pas joué le jeu du Conseil de sécurité de l'ONU et d'avoir trahi sa promesse de ne recourir à la guerre qu'en «dernier recours» , il a déploré que «90 % des pertes humaines et des coûts» de la guerre (pour la coalition anti-Saddam) aient été subis par les États-Unis.
Comme il probablement inévitable pour un président sortant, M. Bush a souvent paru sur la défensive.
Les attaques de son adversaire ont porté sur plusieurs fronts. Toujours sur l'Irak, le sénateur du Massachusetts a semblé marquer des points lorsqu'il a insisté sur l'absence «de plan pour gagner la paix» au moment de déclencher la guerre. Il a insisté sur l'isolement dans lequel se trouvent aujourd'hui les États-Unis. Il a également déploré le mauvais équipement dont doivent selon lui se contenter les soldats sur le front.
À ces critiques multiples, le président sortant a répondu à satiété que les tergiversations de son adversaire ne sont pas de nature à susciter les alliances internationales que celui-ci appelle de ses voeux. Disposant des mêmes informations venant des services de renseignements, M. Kerry avait voté au Congrès la loi autorisant le président à recourir à la force contre l'Irak, a-t-il rappelé à plusieurs occasions. Depuis ce temps, pourtant, le sénateur Kerry prétend que les États-Unis livrent «la mauvaise guerre, au mauvais endroit et au mauvais moment», a déploré M. Bush.
John Kerry a également reproché à son adversaire républicain d'avoir peu fait peu «sécuriser» les matières radioactives présentes dans l'ex-Union soviétique afin de les empêcher de tomber entre les mains de groupes terroristes.
Il a également reproché à M. Bush de dépenser plus d'argent pour former les policiers et les pompiers irakiens que pour favoriser l'embauche de nouveaux agents ou sécuriser les infrastructures aux États-Unis. De son côté, le président sortant a vanté les mérites du Patriot Act, tout en signalant qu'il a triplé le budget de la sécurité intérieure depuis l'automne 2001.
Sur la Corée du Nord, le candidat démocrate se dit convaincu que la rupture du dialogue bilatéral a mené à la radicalisation du régime de Pyongyang, tandis que le président Bush estime que l'approche actuelle, impliquant tous les voisins de la Corée du Nord, est supérieure. Défendant sa politique en matière de non-prolifération, il a mentionné la nouvelle attitude pacifique de la Libye de Mouamar Kadhafi. --Message edité par tuberale le 2004-10-01 19:03:27--
L'insulte en moins, les deux adversaires réitèrent leurs accusations réciproques
Claude Lévesque
Édition du vendredi 1er octobre 2004
Les dizaines de millions d'Américains et d'autres citoyens du monde qui ont assisté hier soir au débat Bush-Kerry ont entendu jusqu'à plus soif les deux adversaires se lancer, l'insulte en moins, les mêmes accusations réciproques que les deux camps s'échangent depuis le début de la campagne .
Un débat musclé mais empreint de civilité.
Le président a fait «une erreur colossale» en lançant précipitamment une guerre contre Saddam Hussein au lieu de finir le travail avec Oussama Ben Laden, a martelé d'entrée de jeu le candidat démocrate John Kerry, à qui le président républicain a reproché à de nombreuses reprises d'envoyer des «messages contradictoires» quant à la volonté des États-Unis de triompher en Irak.
En réponse à la question de savoir quel candidat serait le plus à même d'empêcher une nouvelle attaque terroriste de l'ampleur de celle du 11 septembre 2001, le sénateur démocrate du Massachusetts a reproché à son adversaire d'avoir laissé filer Oussama Ben Laden dans les montagnes de Tora Bora (Afghanistan) à la fin de 2001 en «sous-contractant» les opérations militaires à des chefs de tribus locaux . «Nous n'avons pas su utiliser les forces américaines, les mieux entraînées au monde pour le tuer», a-t-il dénoncé.
Bien que les questions posées par le journaliste Jim Lehrer aient porté sur une large palette d'enjeux de politique étrangère -- dont la Corée du Nord, l'Iran et même la Russie et le Soudan --, le débat a eu tendance à vite se recentrer sur la question irakienne. Ainsi, George W. Bush a dit, concernant sa politique de lutte contre le terrorisme : «Les gens savent quelle est ma position. Notre pays a le devoir de détruire l'idéologie de haine. Mais la façon de le faire n'est pas d'hésiter, c'est de demeurer fort et de rester sur l'offensive et de promouvoir la liberté.»
Ce à quoi John Kerry a répondu qu'«on peut être fort tout en étant intelligent», notamment en ne détournant pas la guerre contre le terrorisme (d'al-Qaïda) au profit de celle en Irak.
À ce sujet, M. Kerry a insisté, comme il l'a souvent fait dans le passé, sur l'absence de liens entre le régime de Saddam Hussein et al-Qaïda et sur l'inexistence des armes de destruction massive en Irak.
Accusant Bush de n'avoir pas joué le jeu du Conseil de sécurité de l'ONU et d'avoir trahi sa promesse de ne recourir à la guerre qu'en «dernier recours» , il a déploré que «90 % des pertes humaines et des coûts» de la guerre (pour la coalition anti-Saddam) aient été subis par les États-Unis.
Comme il probablement inévitable pour un président sortant, M. Bush a souvent paru sur la défensive.
Les attaques de son adversaire ont porté sur plusieurs fronts. Toujours sur l'Irak, le sénateur du Massachusetts a semblé marquer des points lorsqu'il a insisté sur l'absence «de plan pour gagner la paix» au moment de déclencher la guerre. Il a insisté sur l'isolement dans lequel se trouvent aujourd'hui les États-Unis. Il a également déploré le mauvais équipement dont doivent selon lui se contenter les soldats sur le front.
À ces critiques multiples, le président sortant a répondu à satiété que les tergiversations de son adversaire ne sont pas de nature à susciter les alliances internationales que celui-ci appelle de ses voeux. Disposant des mêmes informations venant des services de renseignements, M. Kerry avait voté au Congrès la loi autorisant le président à recourir à la force contre l'Irak, a-t-il rappelé à plusieurs occasions. Depuis ce temps, pourtant, le sénateur Kerry prétend que les États-Unis livrent «la mauvaise guerre, au mauvais endroit et au mauvais moment», a déploré M. Bush.
John Kerry a également reproché à son adversaire républicain d'avoir peu fait peu «sécuriser» les matières radioactives présentes dans l'ex-Union soviétique afin de les empêcher de tomber entre les mains de groupes terroristes.
Il a également reproché à M. Bush de dépenser plus d'argent pour former les policiers et les pompiers irakiens que pour favoriser l'embauche de nouveaux agents ou sécuriser les infrastructures aux États-Unis. De son côté, le président sortant a vanté les mérites du Patriot Act, tout en signalant qu'il a triplé le budget de la sécurité intérieure depuis l'automne 2001.
Sur la Corée du Nord, le candidat démocrate se dit convaincu que la rupture du dialogue bilatéral a mené à la radicalisation du régime de Pyongyang, tandis que le président Bush estime que l'approche actuelle, impliquant tous les voisins de la Corée du Nord, est supérieure. Défendant sa politique en matière de non-prolifération, il a mentionné la nouvelle attitude pacifique de la Libye de Mouamar Kadhafi. --Message edité par tuberale le 2004-10-01 19:03:27--
J'ai beaucoup aimé le débat, d'autant plus qu'à mon avis Kerry l'a gagné, par l'attitude, les propos et l'éloquence.
Bush n'a fait que répété et répété les mêmes phrases toutes faites. A plusieurs reprises, il a arrêté avant le temps à sa disponibilité. Et je comprend, il y a des limites à répéter les même mots en deux minutes.
Ce qui m'a le plus marqué est qu'il est resté bouche bée après une question. Pas longtemps mais quand même 4-5 secondes la bouche entrouverte et pas un son. En télévision c'est une éternité.
Je trouve que Kerry a très bien passé le message que la guerre du terroriste doit se faire où sont les terroristes.
Étant pro-Kerry, je pensais que mon opinion pouvait être quelque peu biaisé. Je suis bien heureuse aujourd'hui de voir que les médias ont donné comme gagnant Kerry.
Oh, que j'ai hâte aux deux autres débats.
Bush n'a fait que répété et répété les mêmes phrases toutes faites. A plusieurs reprises, il a arrêté avant le temps à sa disponibilité. Et je comprend, il y a des limites à répéter les même mots en deux minutes.
Ce qui m'a le plus marqué est qu'il est resté bouche bée après une question. Pas longtemps mais quand même 4-5 secondes la bouche entrouverte et pas un son. En télévision c'est une éternité.
Je trouve que Kerry a très bien passé le message que la guerre du terroriste doit se faire où sont les terroristes.
Étant pro-Kerry, je pensais que mon opinion pouvait être quelque peu biaisé. Je suis bien heureuse aujourd'hui de voir que les médias ont donné comme gagnant Kerry.
Oh, que j'ai hâte aux deux autres débats.
Après mon message, je suis allé voir la une d'aujourd'hui. Plusieurs journeaux américain avaient sur la même page, le débat Bush-Kerry, qui a porté en grande partie sur la guerre en Irak, et le résultat de cette guerre, des enfants ensanglantés.
Était-ce de l'information, de la désinformation ou le hasard de l'actualité?
Était-ce de l'information, de la désinformation ou le hasard de l'actualité?
Bush-Kerry: deuxième face-à-face
Mise à jour le vendredi 8 octobre 2004 à 23 h 05
.
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Le président américain George W. Bush et son adversaire démocrate, John Kerry, se sont encore une fois vivement empoignés sur la question irakienne, vendredi soir, lors du second débat des candidats à la présidence américaine, à St. Louis, au Missouri.
Répondant aux questions de la centaine d'électeurs présents dans la salle, les deux hommes se sont accusés mutuellement d'affaiblir les États-Unis.
L'arme de déception massive républicaine
Le sénateur Kerry a ironisé sur la campagne républicaine, qu'il a qualifiée d'« arme de déception massive ». De son côté, le président Bush est revenu sur les volte-face du candidat démocrate concernant la guerre en Irak.
.
Le démocrate Kerry a estimé que les mauvaises décisions du président Bush dans le conflit irakien avaient fait du monde un endroit plus dangereux qu'il ne l'était.
« Ce président s'est précipité dans la guerre, a repoussé nos alliés, et l'Irak est plus dangereux maintenant, tout comme la Corée du Nord avec des armes nucléaires », a soutenu John Kerry avant d'accuser l'administration Bush de s'être détournée de la véritable menace en ne poursuivant pas la traque contre Oussama ben Laden.
Washington se serait trompé de cible
.
Le sénateur a déclaré que si les milliards de dollars investis pour faire tomber le régime de Saddam Hussein avaient été employés en Afghanistan, « Oussama ben Laden serait en prison ou mort, et le monde serait un endroit moins dangereux ».
George Bush a déclaré que sa politique irakienne était un succès, John Kerry a répliqué qu'elle avait semé le chaos.
Vif échange sur les alliés
John Kerry a affirmé que les forces armées américaines étaient trop déployées à l'étranger en raison de l'incapacité du président Bush à nouer des alliances. « Nous ne devrons plus partir [en guerre] de façon unilatérale », a-t-il ajouté.
« Dites à Tony Blair que nous sommes partis seuls, dites à Silvio Berlusconi que nous sommes partis seuls, dites au président polonais Aleksander Kwasniewski que nous sommes partis seuls », a répliqué M. Bush visiblement en colère. « Il y a 30 pays avec nous en Irak », a insisté le président.
John Kerry a répondu que plusieurs pays avaient quitté la coalition, et aucun ne l'avait rejointe. « Ce n'est pas une grande coalition : 90 % des pertes sont américaines, 90 % du coût [de la guerre] sortent de nos poches, et c'est pourquoi je pourrais faire mieux, et c'est pourquoi je serais un meilleur commandant en chef », a souligné John Kerry.
Bush défend son bilan environnemental
Suscitant la surprise de son adversaire, le président sortant a défendu son bilan en matière environnementale et a soutenu que depuis son accession à la Maison-Blanche, la qualité de l'eau et de l'air s'est amélioré.
John Kerry, ironique, a répliqué qu'il ne croyait pas que le président Bush vive dans le monde réel quand il parle d'environnement. Le démocrate soutient qu'en matière environnementale, l'administration Bush a probablement été l'un des pires gouvernements de l'histoire moderne ».
quel bilan environnemental --Message edité par tuberale le 2004-10-09 02:41:02--
Mise à jour le vendredi 8 octobre 2004 à 23 h 05
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Le président américain George W. Bush et son adversaire démocrate, John Kerry, se sont encore une fois vivement empoignés sur la question irakienne, vendredi soir, lors du second débat des candidats à la présidence américaine, à St. Louis, au Missouri.
Répondant aux questions de la centaine d'électeurs présents dans la salle, les deux hommes se sont accusés mutuellement d'affaiblir les États-Unis.
L'arme de déception massive républicaine
Le sénateur Kerry a ironisé sur la campagne républicaine, qu'il a qualifiée d'« arme de déception massive ». De son côté, le président Bush est revenu sur les volte-face du candidat démocrate concernant la guerre en Irak.
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Le démocrate Kerry a estimé que les mauvaises décisions du président Bush dans le conflit irakien avaient fait du monde un endroit plus dangereux qu'il ne l'était.
« Ce président s'est précipité dans la guerre, a repoussé nos alliés, et l'Irak est plus dangereux maintenant, tout comme la Corée du Nord avec des armes nucléaires », a soutenu John Kerry avant d'accuser l'administration Bush de s'être détournée de la véritable menace en ne poursuivant pas la traque contre Oussama ben Laden.
Washington se serait trompé de cible
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Le sénateur a déclaré que si les milliards de dollars investis pour faire tomber le régime de Saddam Hussein avaient été employés en Afghanistan, « Oussama ben Laden serait en prison ou mort, et le monde serait un endroit moins dangereux ».
George Bush a déclaré que sa politique irakienne était un succès, John Kerry a répliqué qu'elle avait semé le chaos.
Vif échange sur les alliés
John Kerry a affirmé que les forces armées américaines étaient trop déployées à l'étranger en raison de l'incapacité du président Bush à nouer des alliances. « Nous ne devrons plus partir [en guerre] de façon unilatérale », a-t-il ajouté.
« Dites à Tony Blair que nous sommes partis seuls, dites à Silvio Berlusconi que nous sommes partis seuls, dites au président polonais Aleksander Kwasniewski que nous sommes partis seuls », a répliqué M. Bush visiblement en colère. « Il y a 30 pays avec nous en Irak », a insisté le président.
John Kerry a répondu que plusieurs pays avaient quitté la coalition, et aucun ne l'avait rejointe. « Ce n'est pas une grande coalition : 90 % des pertes sont américaines, 90 % du coût [de la guerre] sortent de nos poches, et c'est pourquoi je pourrais faire mieux, et c'est pourquoi je serais un meilleur commandant en chef », a souligné John Kerry.
Bush défend son bilan environnemental
Suscitant la surprise de son adversaire, le président sortant a défendu son bilan en matière environnementale et a soutenu que depuis son accession à la Maison-Blanche, la qualité de l'eau et de l'air s'est amélioré.
John Kerry, ironique, a répliqué qu'il ne croyait pas que le président Bush vive dans le monde réel quand il parle d'environnement. Le démocrate soutient qu'en matière environnementale, l'administration Bush a probablement été l'un des pires gouvernements de l'histoire moderne ».
quel bilan environnemental --Message edité par tuberale le 2004-10-09 02:41:02--
Imposant concert anti-Bush à Washington
Mise à jour le mardi 12 octobre 2004 à 9 h 02
.
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Bruce Springsteen, REM, Pearl Jam, les Dixie Chicks et Tracy Chapman se sont donné rendez-vous lundi soir, à Washington, pour l'ultime étape de la tournée « Vote For Change » (« Voter pour le changement »), organisée contre la réélection du président républicain George W. Bush.
Exceptionnelle par son ampleur et par le nombre d'artistes rassemblés sous une même bannière, la tournée a débuté le 2 octobre dernier à Philadelphie et a depuis sillonné pas moins de 11 États américains, considérés comme décisifs pour l'élection du 2 novembre prochain.
Pour Mike Mills, le bassiste du groupe REM, « cette réunion sans précédent de musiciens souligne la profondeur du désir de changement de direction pour notre pays ». Le musicien ajoute qu'il était « fondé d'utiliser la liberté qu'une démocratie nous accorde pour essayer d'influer sur le choix ».
Le « Boss » donne le ton
Peu enclin à prêter son nom pour une cause politique, Bruce Springsteen, 55 ans, n'a pas hésité à rallier la cause des anti-Bush. Pour le « Boss », qui a signé un éditorial dans le New York Times intitulé « Chords for Change » (« Accords pour le changement »), « cette année, pour beaucoup d'entre nous, les enjeux sont trop importants pour rester de côté ».
« Je ne pense pas que John Kerry et (son colistier) John Edwards aient toutes les réponses. Je crois qu'ils veulent sincèrement poser les bonnes questions », poursuivait-il en rappelant avoir soutenu l'intervention américaine en Afghanistan après le 11 septembre 2001. Mais « nous avons plongé jusqu'au cou dans une guerre inutile en Irak », affirmait-il.
Jackson Brown, James Taylor, John Mellencamp, Jurassic 5, Keb'Mo' ou encore Kenny « Babyface » Edmonds ont eux aussi apporté leur contribution à ce concert fleuve de plus de quatre heures, qui commençait vers 19 heures dans la capitale américaine.
Mise à jour le mardi 12 octobre 2004 à 9 h 02
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Bruce Springsteen, REM, Pearl Jam, les Dixie Chicks et Tracy Chapman se sont donné rendez-vous lundi soir, à Washington, pour l'ultime étape de la tournée « Vote For Change » (« Voter pour le changement »), organisée contre la réélection du président républicain George W. Bush.
Exceptionnelle par son ampleur et par le nombre d'artistes rassemblés sous une même bannière, la tournée a débuté le 2 octobre dernier à Philadelphie et a depuis sillonné pas moins de 11 États américains, considérés comme décisifs pour l'élection du 2 novembre prochain.
Pour Mike Mills, le bassiste du groupe REM, « cette réunion sans précédent de musiciens souligne la profondeur du désir de changement de direction pour notre pays ». Le musicien ajoute qu'il était « fondé d'utiliser la liberté qu'une démocratie nous accorde pour essayer d'influer sur le choix ».
Le « Boss » donne le ton
Peu enclin à prêter son nom pour une cause politique, Bruce Springsteen, 55 ans, n'a pas hésité à rallier la cause des anti-Bush. Pour le « Boss », qui a signé un éditorial dans le New York Times intitulé « Chords for Change » (« Accords pour le changement »), « cette année, pour beaucoup d'entre nous, les enjeux sont trop importants pour rester de côté ».
« Je ne pense pas que John Kerry et (son colistier) John Edwards aient toutes les réponses. Je crois qu'ils veulent sincèrement poser les bonnes questions », poursuivait-il en rappelant avoir soutenu l'intervention américaine en Afghanistan après le 11 septembre 2001. Mais « nous avons plongé jusqu'au cou dans une guerre inutile en Irak », affirmait-il.
Jackson Brown, James Taylor, John Mellencamp, Jurassic 5, Keb'Mo' ou encore Kenny « Babyface » Edmonds ont eux aussi apporté leur contribution à ce concert fleuve de plus de quatre heures, qui commençait vers 19 heures dans la capitale américaine.
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Boule à mites
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
S'ouvrir les yeux.... Justement, je viens de jaser politique avec des Américains et des Canadiens.
J'essaie de comprendre comment les Américains peuvent voter pour Bush.
Je leur ai demandé s'ils n'avaient pas peur pour la démocratie étant donné qu'il semble que Bush va encore tenter de voler l'élection.
Réponse: des morts ont voté pour Kennedy (un démocrate) en 1960. Ça va dans les deux sens.
Ne choisissant pas aussi bien mes mots en anglais qu'en français, malheureusement, j'ai dit que Bush f****ait (screwed ) ses propres citoyens.
Réponse: Voyons donc, je travaille, j'ai de l'argent, pas de problème. Si je me fais foutre à la porte de ma compagnie, c'est que je ne me suis pas montré assez important pour elle. Mes parents étaient pauvres, ils ont travaillé fort et ils s'en sont sortis. Je ne veux pas payer pour plein de programmes inutiles comme des piscines dans les écoles (ce à quoi d'autres Américains ont répondu que ça aiderait peut-être à contrer l'obésité).
Je repense à ce bout de la conversation et j'ai l'impression que c'est la loi de la jungle... le plus fort gagne, les autres on s'en fiche!
Je me suis fait demander ce que l'élection américaine pouvait bien changer dans ma vie. J'ai parlé de Kyoto. Je me suis fait demander si j'allais parler d'une de ces études idiotes qui expliquent que les flatulences de vaches (littérallement! cow flatulence) avaient un effet sur la couche d'ozone. J'ai parlé de la pollution qui se rendait jusqu'ici.
En fin de compte, Kyoto et l'environnement, on s'en sacre.
La discussion est bien sûr venue sur la politique extérieure des États-Unis. J'ai osé mentionner Israël et, croyez-le ou non, la discussion n'a pas dégénéré. La discussion sur la politique extérieure est le seul point sur lequel les pro-Bush ont un peu accroché, par méconnaissance totale de la situation, je crois.
Bref, conclusion, tous les Américains ne pensent pas ainsi (plusieurs pensaient exactement de la même façon que moi), mais pour ce qui est de s'ouvrir les yeux, y'a encore bien du chemin à faire.
Le pire c'est que ce n'est pas comme si c'était une nouvelle pour moi que les gens votent pour Bush, mais ça m'étonne toujours d'entendre des commentaires du genre. Je ne m'y fais pas.
Voilà, j'ai fini de me défouler!
J'essaie de comprendre comment les Américains peuvent voter pour Bush.
Je leur ai demandé s'ils n'avaient pas peur pour la démocratie étant donné qu'il semble que Bush va encore tenter de voler l'élection.
Réponse: des morts ont voté pour Kennedy (un démocrate) en 1960. Ça va dans les deux sens.
Ne choisissant pas aussi bien mes mots en anglais qu'en français, malheureusement, j'ai dit que Bush f****ait (screwed ) ses propres citoyens.
Réponse: Voyons donc, je travaille, j'ai de l'argent, pas de problème. Si je me fais foutre à la porte de ma compagnie, c'est que je ne me suis pas montré assez important pour elle. Mes parents étaient pauvres, ils ont travaillé fort et ils s'en sont sortis. Je ne veux pas payer pour plein de programmes inutiles comme des piscines dans les écoles (ce à quoi d'autres Américains ont répondu que ça aiderait peut-être à contrer l'obésité).
Je repense à ce bout de la conversation et j'ai l'impression que c'est la loi de la jungle... le plus fort gagne, les autres on s'en fiche!
Je me suis fait demander ce que l'élection américaine pouvait bien changer dans ma vie. J'ai parlé de Kyoto. Je me suis fait demander si j'allais parler d'une de ces études idiotes qui expliquent que les flatulences de vaches (littérallement! cow flatulence) avaient un effet sur la couche d'ozone. J'ai parlé de la pollution qui se rendait jusqu'ici.
En fin de compte, Kyoto et l'environnement, on s'en sacre.
La discussion est bien sûr venue sur la politique extérieure des États-Unis. J'ai osé mentionner Israël et, croyez-le ou non, la discussion n'a pas dégénéré. La discussion sur la politique extérieure est le seul point sur lequel les pro-Bush ont un peu accroché, par méconnaissance totale de la situation, je crois.
Bref, conclusion, tous les Américains ne pensent pas ainsi (plusieurs pensaient exactement de la même façon que moi), mais pour ce qui est de s'ouvrir les yeux, y'a encore bien du chemin à faire.
Le pire c'est que ce n'est pas comme si c'était une nouvelle pour moi que les gens votent pour Bush, mais ça m'étonne toujours d'entendre des commentaires du genre. Je ne m'y fais pas.
Voilà, j'ai fini de me défouler!
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Boule à mites
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Dossier super intéressant sur Cyberpresse:
http://www.cyberpresse.ca/sondage_mondi ... 816049.php
Citation :Le 2 novembre, les Américains choisiront l'homme politique le plus puissant au monde. Plus que jamais, le reste du monde se sent concerné par l'élection du président américain. Comment voterait le reste du monde? Que pensent les autres citoyens de la planète des États-Unis?
http://www.cyberpresse.ca/sondage_mondi ... 816049.php
Citation :Le 2 novembre, les Américains choisiront l'homme politique le plus puissant au monde. Plus que jamais, le reste du monde se sent concerné par l'élection du président américain. Comment voterait le reste du monde? Que pensent les autres citoyens de la planète des États-Unis?
LEONARDO CONTRE GEORGE W.
Leonardo DiCaprio met un pied décidé dans la campagne présidentielle américaine.
La star de Titanic, entre autres films, a convaincu d'autres artistes de se joindre à lui pour livrer à une série de messages publicitaires visant à encourager les jeunes à voter lors du scrutin du 2 novembre.
Justin Timberlake, Ricky Martin, Samuel L. Jackson, Adam Levine, du groupe Maroon 5, et Will.I.Am, des Black Eyed Peas, font une apparition dans ces messages, qui sont pour la plupart tournés en noir et blanc.
Leonardo DiCaprio, qui a participé à plusieurs galas pro-Kerry, parle d'environnement dans les messages publicitaires. Samuel L. Jackson brandit le spectre d'un possible retour au service militaire obligatoire, Justin Timberlake met en relief les failles du système d'éducation américain sous l'administration Bush, tandis que Benicio del Toro encourage les femmes à voter.
Un spot de 30 secondes est déjà prêt et d'autres sont en gestation, selon Rock the Vote, l'organisme qui met au point et assure la distribution de cette campagne.
Dès la semaine prochaine, on pourra voir ces messages sur le site www.rockthevote.com.
Des bouquins
Par ailleurs, pour les lecteurs passionnés par l'élection présidentielle américaine, l'émission Indicatif présent de la radio de Radio-Canada propose une sélection d'ouvrages pertinents :
• Kitty Kelley, Les Bush, Éditions Presses de la Cité.
• John W. Dean, Bush le dossier accablant, Éditions Presses de la Renaissance.
• Sean Besanger et Alex Thomas, John F. Kerry, L'anti-Bush, Éditions Alban.
• John Kerry, Mon Amérique à moi, Éditions Fayard.
• Christine Ockrent, Bush-Kerry, Les Deux Amériques, Éditions Robert Laffont.
• William Reymond, Bush Land (2000-20004), Éditions Flammarion.
• Philippe Boulet-Gercourt, La machine Bush, Éditions Grasset.
• Pierre Alexandre, John F. Kerry, l'homme qui veut arrêter Bush, Éditions Anne Carrière.
Leonardo DiCaprio met un pied décidé dans la campagne présidentielle américaine.
La star de Titanic, entre autres films, a convaincu d'autres artistes de se joindre à lui pour livrer à une série de messages publicitaires visant à encourager les jeunes à voter lors du scrutin du 2 novembre.
Justin Timberlake, Ricky Martin, Samuel L. Jackson, Adam Levine, du groupe Maroon 5, et Will.I.Am, des Black Eyed Peas, font une apparition dans ces messages, qui sont pour la plupart tournés en noir et blanc.
Leonardo DiCaprio, qui a participé à plusieurs galas pro-Kerry, parle d'environnement dans les messages publicitaires. Samuel L. Jackson brandit le spectre d'un possible retour au service militaire obligatoire, Justin Timberlake met en relief les failles du système d'éducation américain sous l'administration Bush, tandis que Benicio del Toro encourage les femmes à voter.
Un spot de 30 secondes est déjà prêt et d'autres sont en gestation, selon Rock the Vote, l'organisme qui met au point et assure la distribution de cette campagne.
Dès la semaine prochaine, on pourra voir ces messages sur le site www.rockthevote.com.
Des bouquins
Par ailleurs, pour les lecteurs passionnés par l'élection présidentielle américaine, l'émission Indicatif présent de la radio de Radio-Canada propose une sélection d'ouvrages pertinents :
• Kitty Kelley, Les Bush, Éditions Presses de la Cité.
• John W. Dean, Bush le dossier accablant, Éditions Presses de la Renaissance.
• Sean Besanger et Alex Thomas, John F. Kerry, L'anti-Bush, Éditions Alban.
• John Kerry, Mon Amérique à moi, Éditions Fayard.
• Christine Ockrent, Bush-Kerry, Les Deux Amériques, Éditions Robert Laffont.
• William Reymond, Bush Land (2000-20004), Éditions Flammarion.
• Philippe Boulet-Gercourt, La machine Bush, Éditions Grasset.
• Pierre Alexandre, John F. Kerry, l'homme qui veut arrêter Bush, Éditions Anne Carrière.
Pour ceux intéressés à visionner les différents débats de l'élection américaine. En anglais.
http://www.c-span.org/
http://www.c-span.org/