Visite de Bush au Canada

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phil
Illustre Pie
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Message par phil »

source,le devoire.com 30 nov 2004

ottawa,l'important livraison de barriéres de sécurité est arrivée au parlement, les hélicoptéres on commencé à survoler ottawa,les forces policieres sont sur le qui-vive et des milliers de manifestants attendent avec impatience de pouvoir crier leur slogans.
toute la journée, les manifestants seront eux aussi au rendez-vous que ce soit devant le parlement autour des nombreus périmétres,de securité,des milliers de personnes sont attendus.les organisateur des manifestations estime que 5000à15000 citoyens pouraient protester contre l'administration bush.
les force policieres ont bouclé un large périmetre autour du musée des civilisations et ont fermé plusieurs rue partout à ottawa et à gatineau.les cinq corps de police qui participent à la sécurité du president affirme qu'ils vont agir avec "souplesse" et"fléxibilité" en fonction des manifestations,mais sans permettre de débordement de violence,"ce sera tolerence zéro sur la violence"a prévenu jocely
mineault,de la G.R.C.

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Raven
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Message par Raven »

4000 manifestants présentement à Halifax, mais le tout semble plutot calme.. Aucune arrestation..
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tuberale
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Bush demande au Canada de prendre part au projet de bouclier antimissile    








Presse Canadienne  |  Le 1 décembre 2004 - 22:23


Le président américain George W. Bush a remercié mercredi les Canadiens pour leur hospitalité le 11 septembre 2001, à la suite des attentats alors perpétrés aux Etats-Unis, avant de diriger un missile politique en direction du premier ministre fédéral Paul Martin.

De passage à Halifax au lendemain de sa première visite officielle à Ottawa, M. Bush a dévié sérieusement du programme officiel et demandé au Canada de participer au projet américain de bouclier antimissile, dossier qui divise les Canadiens.

"J'espère que nous irons de l'avant en collaborant à la défense contre les missiles balistiques afin de protéger la prochaine génération de Canadiens et d'Américains contre les menaces que nous savons prochaines", a déclaré le président Bush lors d'une allocution au cours de laquelle il a énoncé sa politique étrangère à venir.

En présence de Paul Martin, M. Bush a formulé sa demande en reprenant les propos tenus au début de la Seconde Guerre mondiale par le premier ministre fédéral d'alors, Mackenzie King, qui avait déclaré que les Canadiens devaient faire face à leurs ennemis avant que ces derniers n'atteignent les rives du pays.

"Nous ne pouvons défendre notre pays et sauver nos maisons et nos familles en attendant que l'ennemi nous attaque. Demeurer sur la défensive est le moyen le plus sûr d'apporter la guerre au Canada", a déclaré le président américain, citant M. King.

"Mackenzie King avait raison à l'époque et nous devrions toujours nous rappeler aujourd'hui de la sagesse de ses propos", a ajouté M. Bush, qui a paru attendre les applaudissements des quelque 350 invités et dignitaires rassemblés au port d'Halifax. Applaudissements qui ne sont pas venus.

La requête formulée par M. Bush n'a pas paru plaire au premier ministre. "Nous sommes une nation souveraine et nous prendrons les décisions au sujet de notre espace aérien", a déclaré M. Martin en conférence de presse, à la suite de l'allocution du président Bush.

Interrogé quant à savoir si le Canada prendrait part au projet américain de bouclier antimissile, il a toutefois évité de répondre directement à la question.

Des responsables de la Maison-Blanche avaient précédemment fait savoir que M. Bush profiterait de son passage à Halifax pour énoncer la politique étrangère qui serait sienne lors de son deuxième mandat. Le président doit se rendre en Europe occidentale, au début de 2005, et le message qu'il véhiculera sera sensiblement le même.

Néanmoins, cette nouvelle politique ne semble guère différente de la précédente.

Tout au long de sa visite au Canada, mardi et mercredi, George W. Bush a défendu sa politique étrangère, disant comprendre que les Canadiens puissent s'y opposer, mais les exhortant à mettre les désaccords de côté et à agir avec les Etats-Unis pour aider l'Irak à se démocratiser.

Il a également admis que l'Amérique pouvait parfois être un voisin encombrant, un "éléphant" difficile. Avant de défendre une nouvelle fois sa conception de la lutte contre le terrorisme. Et de redévelopper son thème de prédilection, la démocratisation du "Grand Moyen-Orient", appelant les Canadiens à le suivre dans ses "grands desseins".

Mercredi, le président des Etats-Unis s'est rendu à Halifax, où il devait achever cette visite de 48 heures. C'est au Musée du quai 21, dans le port de Halifax, où sont entrés au Canada un million d'immigrants entre 1928 et 1971, que M. Bush a prononcé son discours.

L'occasion de remercier officiellement, bien que tardivement, les Canadiens pour leur hospitalité le 11 septembre 2001. Après les attentats ayant entraîné la fermeture de l'espace aérien des Etats-Unis, les aéroports canadiens avaient accueilli 224 avions. Quelques jours après les attaques, M. Bush avait remercié plusieurs pays pour leur soutien, mais il avait omis de mentionner le Canada.

Impair réparé à Halifax: "Vous avez ouvert vos maisons et vos églises à des étrangers, amené des vivres, mis sur pied des cliniques, permis à ces gens de téléphoner à leurs proches, et n'avez rien demandé en échange. Merci pour votre bonté avec l'Amérique dans un moment de besoin", a déclaré le président américain. Au-delà des désaccords, "nos deux peuples sont une seule famille et le seront toujours", a-t-il ajouté.

Afin de donner un ton positif à leur rencontre, MM. Martin et Bush ont annoncé la conclusion d'un nouveau partenariat en matière de sécurité et de prospérité.

Ottawa et Washington s'engagent à maintenir les frontières ouvertes au commerce mais fermées au terrorisme, à resserrer leur collaboration en matière de renseignement, à prévenir la prolifération des armes de destruction massive, à répandre la démocratie dans le monde, à venir en aide aux populations victimes de crises humanitaires et à améliorer la qualité de l'environnement.

Ils ont aussi rappelé que leurs deux pays devraient renouveler, en 2006, l'accord sur le NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord). D'ici là, le gouvernement Martin devra avoir décidé de participer ou non au projet américain de bouclier antimissile.

Des mesures de sécurité sans précédent pour un pays comme le Canada auront entouré cette visite. Mardi, le président américain est arrivé sur la Colline parlementaire au milieu d'un cortège de 40 limousines et autres véhicules, surveillé par des tireurs d'élite sur tous les toits et survolé par de nombreux aéronefs et autres hélicoptères.

   
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tuberale
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Participation au bouclier antimissile






Aucune proposition spécifique n'a été déposée par Bush


(PC) - Au lendemain de la visite du président Bush au pays, le premier ministre Paul Martin a soutenu que les États-Unis n'avaient pas encore présenté une proposition spécifique au gouvernement canadien en ce qui concerne sa participation au projet de bouclier antimissile. Cette affirmation a laissé les partis d'opposition complètement incrédules.
Le chef de l'opposition, Stephen Harper, a signalé que cela fait maintenant un an et demi que le Canada a entamé des pourparlers avec les États-Unis sur cette question et qu'il est difficile à croire qu'il n'y a aucune proposition sur la table.

Le chef conservateur exige toutes les informations de la part du gouvernement. Il veut connaître les coûts et les avantages de même que le rôle du Canada afin que son parti puisse se faire une idée.

Le premier ministre Paul Martin a essentiellement indiqué que les discussions se poursuivaient avec les États-Unis et que le président l'avait assuré que l'armement de l'espace ne faisait pas parti du plan.

Le chef bloquiste, Gilles Duceppe, a tourné cette réponse au ridicule en indiquant qu'une fois le système de défense antimissile en place, il sera facile d'en changer la vocation.

 
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Blanche Neige
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Message par Blanche Neige »

On peut être d'accord ou pas avec les politiques de Bush, on peut manifester ou pas, c’est la démocratie. Au moins Bush se tient ferme devant ses idées.
Quand j'ai vu le mari de Adrianne Clarkson aller accueillir le président américain avec les 2 mains dans les poches, ayoye quel pays de je-m-en-foutisme, et qu'à Halifax, même pas capable de décorer la salle de bal, il a fallut que les américains viennent le décorer avant son passage.
Je comprends qu’on n’est pas un pays très fort mais quand même.

Que voulez-vous…


Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
phil
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Message par phil »

il y à de quoi avoir peur de ce président,premiere puissance mondiale en armement,ce pays à les capacitées  de razé la planéte
,pour la premiere du golf à l'epoque c'etait sont pére,les missiles utilisées etait fait d'uranium appovrit,il a falut presque 10 ans et des plainte de soldas de retours pour savoire la vérité,en france il y a  encore     des procées en cour,comment faire confiance à ce gouvernement et sont président,en 4 ans çà a était mensonge sur mensonge,je comprent trés bien que l'on peut avoir peur de ce bouclier antimissile ,qui serait trés facile à détourner,pour une autre utilisation.
voila mon point de vue.  

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