Aujourd'hui ça fait 200 ans que :
LE SACRE DE NAPOLÉON...Une belle oeuvre de Jacques-Louis David
Je sais que vous vous en foutez mais...........
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Boule à mites
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Napoléon a aussi su bien s'entourer avec le peintre David pour son image. Les détails dans cette toile sont assez remarquables.
Napoléon ne dédaignait pas la magnificence. Même dans la mort avec son tombeau qui est assez impressionnant.
Un petit retour en arrière. Le texte est un peu long mais la fin peut se traduire en bon québecois.
Napoléon tanné du niaisage du Pape, pris la couronne se la câlissa sa tête, dit à Joséphine envoye mets-toi à genoux qu'on en finisse pis qu'on passe au party.
Le sacre de Napoléon Ier
Le ciel était brumeux ; mais il s’éclaircit au moment où l’empereur arrivait à Notre-Dame. Le peuple, qui manque rarement de tirer des augures des moindres circonstances, observa que la même chose avait eu lieu le jour de la solennité du Concordat. La marche était ouverte par huit escadrons de cuirassiers, huit de carabiniers, et par les escadrons de chasseurs de la garde, entremêlés de pelotons de mameluks. À la tête de ces troupes marchait le gouverneur de Paris avec son état-major ; à la suite venaient le roi et les hérauts d’armes à cheval, puis les maîtres et aides de cérémonie dans une voiture ; douze voitures conduisaient les grands-officiers militaires de l’empire, les ministres, le grand-chambellan, le grand-écuyer et le grand-maître des cérémonies, l’archi-chancelier et l’archi-trésorier, et les sœurs de Napoléon, décorées du titre de princesses, mais dans lesquelles le public ne voyait encore que Marianne [Élisa], Caroline et Paulette [Pauline] Buonaparte. Dans la voiture du sacre, Napoléon, Joséphine, Joseph et Louis Buonaparte. À la suite venaient les carrosses du grand-aumônier, du grand-maréchal du palais, du grand-veneur, de la dame d’honneur, de la dame d’atours, du premier écuyer, du premier chambellan, des dames du palais, des officiers civils de l’empereur et de l’impératrice, des dames et officiers, des nouvelles princesses. [...] On n’avait rien épargné pour que l’intérieur de la cathédrale présentât un spectacle imposant. Au milieu de la nef, sous un arc de triomphe d’une énorme proportion, s’élevait un trône auquel on n’arrivait que par une longue suite de degrés. C’était là que Napoléon, après son sacre, devait être proclamé empereur, et prêter son serment. Trois autres trônes étaient érigés pour le pape, l’empereur et l’impératrice : celui du pape, près de l’autel ; celui de Napoléon et de Joséphine, en face. Au-dessous était un prie-Dieu pour l’un et l’autre.
Lorsque le cortège impérial eut pris place, le pape descendit de son trône pour aller à l’autel commencer le Veni creator ; l’empereur et Joséphine s’agenouillèrent pour faire ou paraître faire leur prière. Ils se relevèrent ensuite, déposèrent leur manteau, et Buonaparte remit à ses grands-officiers sa couronne, son sceptre, la main de justice et son épée. Après le Veni creator ; le pape s’approchant de Napoléon, et lui faisant présenter le livre de l’évangile, lui demanda sa profession de foi : Profiteris ne, etc. Et Buonaparte répondit, en mettant la main sur l’Évangile : Profiteor. Le clergé récita alors les prières du sacre, et lorsqu’elles furent achevées, le grand-aumônier, les cardinaux, les évêques et les archevêques conduisirent l’empereur et l’impératrice au pied de l’autel, pour y recevoir l’onction sainte au front et dans les deux mains ; ils les reconduisirent ensuite à leurs petits trônes, et le Saint-Père commença la messe. Au Graduel, le pape ayant béni les ornements impériaux, l’empereur reçut des mains des grands dignitaires l’anneau, l’épée, le manteau, la main de justice et le sceptre. Il ne restait plus que la couronne. Buonaparte, sans attendre que le pape s’avançât pour la lui présenter, la saisit lui-même sur l’autel, se la plaça sur la tête, et couronna ensuite l’impératrice, prosternée à ses genoux.
[...]
Revêtu des marques de sa dignité, Napoléon monta au grand trône, accompagné de l’impératrice, de ses frères et des grands dignitaires ; et lorsqu’il fut assis, le pape, accompagné de ses cardinaux, s’approcha de lui pour le baiser sur la joue, et ayant récité une prière, il prononça à haute voix : « Vivat imperator in æternum ! » Les assistants répondirent : « Vive l’empereur ! »
http://www.cndp.fr/tice/teledoc/Dossier ... odavid.htm
Napoléon ne dédaignait pas la magnificence. Même dans la mort avec son tombeau qui est assez impressionnant.
Un petit retour en arrière. Le texte est un peu long mais la fin peut se traduire en bon québecois.
Napoléon tanné du niaisage du Pape, pris la couronne se la câlissa sa tête, dit à Joséphine envoye mets-toi à genoux qu'on en finisse pis qu'on passe au party.
Le sacre de Napoléon Ier
Le ciel était brumeux ; mais il s’éclaircit au moment où l’empereur arrivait à Notre-Dame. Le peuple, qui manque rarement de tirer des augures des moindres circonstances, observa que la même chose avait eu lieu le jour de la solennité du Concordat. La marche était ouverte par huit escadrons de cuirassiers, huit de carabiniers, et par les escadrons de chasseurs de la garde, entremêlés de pelotons de mameluks. À la tête de ces troupes marchait le gouverneur de Paris avec son état-major ; à la suite venaient le roi et les hérauts d’armes à cheval, puis les maîtres et aides de cérémonie dans une voiture ; douze voitures conduisaient les grands-officiers militaires de l’empire, les ministres, le grand-chambellan, le grand-écuyer et le grand-maître des cérémonies, l’archi-chancelier et l’archi-trésorier, et les sœurs de Napoléon, décorées du titre de princesses, mais dans lesquelles le public ne voyait encore que Marianne [Élisa], Caroline et Paulette [Pauline] Buonaparte. Dans la voiture du sacre, Napoléon, Joséphine, Joseph et Louis Buonaparte. À la suite venaient les carrosses du grand-aumônier, du grand-maréchal du palais, du grand-veneur, de la dame d’honneur, de la dame d’atours, du premier écuyer, du premier chambellan, des dames du palais, des officiers civils de l’empereur et de l’impératrice, des dames et officiers, des nouvelles princesses. [...] On n’avait rien épargné pour que l’intérieur de la cathédrale présentât un spectacle imposant. Au milieu de la nef, sous un arc de triomphe d’une énorme proportion, s’élevait un trône auquel on n’arrivait que par une longue suite de degrés. C’était là que Napoléon, après son sacre, devait être proclamé empereur, et prêter son serment. Trois autres trônes étaient érigés pour le pape, l’empereur et l’impératrice : celui du pape, près de l’autel ; celui de Napoléon et de Joséphine, en face. Au-dessous était un prie-Dieu pour l’un et l’autre.
Lorsque le cortège impérial eut pris place, le pape descendit de son trône pour aller à l’autel commencer le Veni creator ; l’empereur et Joséphine s’agenouillèrent pour faire ou paraître faire leur prière. Ils se relevèrent ensuite, déposèrent leur manteau, et Buonaparte remit à ses grands-officiers sa couronne, son sceptre, la main de justice et son épée. Après le Veni creator ; le pape s’approchant de Napoléon, et lui faisant présenter le livre de l’évangile, lui demanda sa profession de foi : Profiteris ne, etc. Et Buonaparte répondit, en mettant la main sur l’Évangile : Profiteor. Le clergé récita alors les prières du sacre, et lorsqu’elles furent achevées, le grand-aumônier, les cardinaux, les évêques et les archevêques conduisirent l’empereur et l’impératrice au pied de l’autel, pour y recevoir l’onction sainte au front et dans les deux mains ; ils les reconduisirent ensuite à leurs petits trônes, et le Saint-Père commença la messe. Au Graduel, le pape ayant béni les ornements impériaux, l’empereur reçut des mains des grands dignitaires l’anneau, l’épée, le manteau, la main de justice et le sceptre. Il ne restait plus que la couronne. Buonaparte, sans attendre que le pape s’avançât pour la lui présenter, la saisit lui-même sur l’autel, se la plaça sur la tête, et couronna ensuite l’impératrice, prosternée à ses genoux.
[...]
Revêtu des marques de sa dignité, Napoléon monta au grand trône, accompagné de l’impératrice, de ses frères et des grands dignitaires ; et lorsqu’il fut assis, le pape, accompagné de ses cardinaux, s’approcha de lui pour le baiser sur la joue, et ayant récité une prière, il prononça à haute voix : « Vivat imperator in æternum ! » Les assistants répondirent : « Vive l’empereur ! »
http://www.cndp.fr/tice/teledoc/Dossier ... odavid.htm
La mère de Napoléon n'était pas présente au couronnement ( elle a refuser d'y aller , je pense ) Mais Napoléon a exiger du peintre qu'il la dessine quand même , comme si elle assistait vraiment au couronnement......
Sur la peinture , elle est au centre , dans l'estrade...
--Message edité par Rénatane le 2004-12-02 21:27:29--
Sur la peinture , elle est au centre , dans l'estrade...
--Message edité par Rénatane le 2004-12-02 21:27:29--
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écritLa mère de Napoléon n'était pas présente au couronnement ( elle a refuser d'y aller , je pense ) Mais Napoléon a exiger du peintre qu'il la dessine quand même , comme si elle assistait vraiment au couronnement......
Sur la peinture , elle est au centre , dans l'estrade...
c'est ca qui étais le fun a cet époque ..... tu disais au peintre ..dessine mes rides ni mes cernes...etc...
Sur la peinture , elle est au centre , dans l'estrade...
c'est ca qui étais le fun a cet époque ..... tu disais au peintre ..dessine mes rides ni mes cernes...etc...
Jael a écrit
c'est ca qui étais le fun a cet époque ..... tu disais au peintre ..dessine mes rides ni mes cernes...etc...
C'est encore plus facile aujourd'hui. Tu peux le faire toi même. Pas besoin d'attendre 2 mois.
Tu prends en photo, une visite dans photoshop pour de belle grosse retouche et te voilà, mince avec une peau de satin.
c'est ca qui étais le fun a cet époque ..... tu disais au peintre ..dessine mes rides ni mes cernes...etc...
C'est encore plus facile aujourd'hui. Tu peux le faire toi même. Pas besoin d'attendre 2 mois.
Tu prends en photo, une visite dans photoshop pour de belle grosse retouche et te voilà, mince avec une peau de satin.
Fabine a écritLe code Napoléon a fait de grandes choses pour les droit de l'homme et un peu moins pour les femmes.
En 1830, le code civil, reprenant quasi totalement le Code Napoléon, rend la femme
mariée incapable, c'est-à-dire qu'elle a le même statut que les mineurs ...
Je sais , mais avant ça c'était pire....il a avancé d'un pas tout de même !!! avant le peuple n'avait presque pas de droit....
En 1830, le code civil, reprenant quasi totalement le Code Napoléon, rend la femme
mariée incapable, c'est-à-dire qu'elle a le même statut que les mineurs ...
Je sais , mais avant ça c'était pire....il a avancé d'un pas tout de même !!! avant le peuple n'avait presque pas de droit....
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Fabine a écritLe code Napoléon a fait de grandes choses pour les droit de l'homme et un peu moins pour les femmes.
En 1830, le code civil, reprenant quasi totalement le Code Napoléon, rend la femme
mariée incapable, c'est-à-dire qu'elle a le même statut que les mineurs ...
Ici au Québec , ça duré longtemps ces lois par rapport aux femmes..... je me trompe ???
En 1830, le code civil, reprenant quasi totalement le Code Napoléon, rend la femme
mariée incapable, c'est-à-dire qu'elle a le même statut que les mineurs ...
Ici au Québec , ça duré longtemps ces lois par rapport aux femmes..... je me trompe ???
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praeteritum
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- Inscription : lun. oct. 20, 2003 12:00 am
Rénatane a écrit
Ici au Québec , ça duré longtemps ces lois par rapport aux femmes..... je me trompe ???
Au Québec sa pris beaucoup plus de temps à la femme à prendre sa place que les francaises de France. En France dés la Révolution de 1789, elles ont réussis à aller cherche plusieurs droits. C'est vrai que sa régréssé avec le Code civile de 1804 par Napoléon, mais sinon ensuite elle va réussir à reprendre quelques droits. Au Québec va falloir attendre la Révolution tranquille pour que les femmes commencent à prendre leur place, avant cela le féminisme n'existait même pas au Québec, les femmes se disait "maternalisme" pour ne pas choqué l'Église
Ce dit en passant je suis un grand admirateur de Napoléon Bonaparte, selon moi c'est le plus grand héros que les francais ont connus. Il était très intelligent et un excellent stratège, il a failli changer la destiné des francophones du monde pour toujours Et oui c'était un dictateur, mais un excellent dictateur. Le monde semble penser que dictateur est toujours synonyme de tyran, mais c'est faux. Ce sont les dictateurs qui ont souvent le plus marqués l'histoire des pays et de l'humanité grace au progrès qu'ils apportaient.
Ici au Québec , ça duré longtemps ces lois par rapport aux femmes..... je me trompe ???
Au Québec sa pris beaucoup plus de temps à la femme à prendre sa place que les francaises de France. En France dés la Révolution de 1789, elles ont réussis à aller cherche plusieurs droits. C'est vrai que sa régréssé avec le Code civile de 1804 par Napoléon, mais sinon ensuite elle va réussir à reprendre quelques droits. Au Québec va falloir attendre la Révolution tranquille pour que les femmes commencent à prendre leur place, avant cela le féminisme n'existait même pas au Québec, les femmes se disait "maternalisme" pour ne pas choqué l'Église
Ce dit en passant je suis un grand admirateur de Napoléon Bonaparte, selon moi c'est le plus grand héros que les francais ont connus. Il était très intelligent et un excellent stratège, il a failli changer la destiné des francophones du monde pour toujours Et oui c'était un dictateur, mais un excellent dictateur. Le monde semble penser que dictateur est toujours synonyme de tyran, mais c'est faux. Ce sont les dictateurs qui ont souvent le plus marqués l'histoire des pays et de l'humanité grace au progrès qu'ils apportaient.
Raven a écrit
Au Québec sa pris beaucoup plus de temps à la femme à prendre sa place que les francaises de France. En France dés la Révolution de 1789, elles ont réussis à aller cherche plusieurs droits. C'est vrai que sa régréssé avec le Code civile de 1804 par Napoléon, mais sinon ensuite elle va réussir à reprendre quelques droits. Au Québec va falloir attendre la Révolution tranquille pour que les femmes commencent à prendre leur place, avant cela le féminisme n'existait même pas au Québec, les femmes se disait "maternalisme" pour ne pas choqué l'Église
Ce dit en passant je suis un grand admirateur de Napoléon Bonaparte, selon moi c'est le plus grand héros que les francais ont connus. Il était très intelligent et un excellent stratège, il a failli changer la destiné des francophones du monde pour toujours Et oui c'était un dictateur, mais un excellent dictateur. Le monde semble penser que dictateur est toujours synonyme de tyran, mais c'est faux. Ce sont les dictateurs qui ont souvent le plus marqués l'histoire des pays et de l'humanité grace au progrès qu'ils apportaient.
Très interessant ......et je suis d'accord avec ton dernier paragraphe
Au Québec sa pris beaucoup plus de temps à la femme à prendre sa place que les francaises de France. En France dés la Révolution de 1789, elles ont réussis à aller cherche plusieurs droits. C'est vrai que sa régréssé avec le Code civile de 1804 par Napoléon, mais sinon ensuite elle va réussir à reprendre quelques droits. Au Québec va falloir attendre la Révolution tranquille pour que les femmes commencent à prendre leur place, avant cela le féminisme n'existait même pas au Québec, les femmes se disait "maternalisme" pour ne pas choqué l'Église
Ce dit en passant je suis un grand admirateur de Napoléon Bonaparte, selon moi c'est le plus grand héros que les francais ont connus. Il était très intelligent et un excellent stratège, il a failli changer la destiné des francophones du monde pour toujours Et oui c'était un dictateur, mais un excellent dictateur. Le monde semble penser que dictateur est toujours synonyme de tyran, mais c'est faux. Ce sont les dictateurs qui ont souvent le plus marqués l'histoire des pays et de l'humanité grace au progrès qu'ils apportaient.
Très interessant ......et je suis d'accord avec ton dernier paragraphe
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