Médias: Après la malbouffe, la «mal info»?
Paul Cauchon
Édition du lundi 10 janvier 2005
On connaissait la malbouffe. Est-il possible de souffrir de «mal info»? En tout cas, le mot est lancé, sous la plume d'un organisme français qui a étudié en profondeur les nouveaux modes de consommation de l'information.
Selon une enquête de l'Observatoire du débat public, un organisme privé, indépendant, spécialisé dans différentes recherches sociologiques, les Français ont profondément modifié leurs attitudes envers les médias ces récentes années. Les sources d'information se sont multipliées, mais, surtout, le rapport des individus à l'information a changé.
Ainsi, les citoyens grappillent maintenant de l'information régulièrement au cours de la journée en passant d'un média à l'autre : radio, Internet, journaux (gratuits et payants), télévision, et cette consommation «multiple, répétée, peut se révéler boulimique. Au risque de conduire à un état de "malbouffe" dans la consommation d'information», écrit le journal Le Monde, qui rendait compte de cette enquête tout juste avant Noël.
Le consommateur s'informe par petits bouts, vite, faisant son «shopping», plutôt que de se tourner vers un «média référent» traditionnel. Autrement dit, il ne se contente plus de son journal préféré le matin, ou de son unique téléjournal du soir.
***
Lorsqu'on interroge les gens sur les événements de la journée, ajoute l'observatoire, ils ont de la difficulté à se souvenir du contexte et du déroulement exact des événements. Il ne reste souvent que «le sentiment superficiel de savoir». Donc, on veut tout savoir, mais on demeure submergé par une sorte de trop-plein d'informations. En éditorial, Le Monde, qui a fait grand cas de cette étude, ajoutait que «l'information est trop souvent une marchandise et le client, un butineur pressé», à l'ère des chaînes d'information continue, des journaux gratuits et de l'explosion d'Internet, et alors qu'on trouve maintenant des nouvelles brèves dans les transports et dans la rue, par exemple sur les nouveaux téléphones mobiles.
«La mal info»
L'Observatoire du débat public a intitulé son étude «la mal info» parce que, pour décrire leur comportement, les Français utilisaient souvent des métaphores alimentaires : ils parlaient de l'information comme d'un besoin fondamental, aussi important que de se nourrir, se loger ou se vêtir et ils disaient qu'ils avaient «faim», qu'ils «picoraient», qu'ils «digéraient», qu'ils étaient «gavés» de nouvelles.
Interrogé la semaine dernière par le journal Libération, le président de cet observatoire, Denis Myuzet, en rajoutait. Selon lui, le citoyen est de plus en plus inquiet, anxieux, et il tente de calmer cette insécurité par une consommation boulimique d'information, persuadé de ne plus être à l'abri de toutes les grandes catastrophes, persuadé que ce qui se passe partout sur la planète a maintenant un effet sur sa vie quotidienne -- SRAS, menaces terroristes, guerres, catastrophes naturelles comme le tsunami qui peuvent toucher un proche en voyage au bout du monde, et ainsi de suite.
Cet état d'angoisse est alimenté par des médias de plus en plus rapides et de plus présents au moment même où chaque événement tragique se produit. Cette perception d'un monde dangereux est «parfois un pur fantasme, mais c'est devenu la toile de fond de notre imaginaire. Du coup, l'individu est perpétuellement en veille, aux aguets. Son obsession est de surveiller constamment le niveau et la trajectoire du risque. Et les médias sont là pour répondre à cette inquiétude profonde, latente».
Mais l'étude montre aussi que les gens ne sont pas nécessairement enfermés dans cette mal info. Plusieurs se sentent manipulés et cherchent à confronter les informations qu'ils reçoivent en multipliant les sources, particulièrement en faisant des recherches sur Internet.
Le summum de la brève
Peut-on être trop informés ? Je vois mal comment on pourrait déplorer un surplus d'information, surplus qui sera toujours préférable à l'absence d'information, bien évidemment. Mais on peut, par contre, avoir le sentiment d'obtenir trop d'informations superficielles et de ne pas assez comprendre ce qui soutient ces mêmes informations.
En lisant les résultats de cette étude (et il serait fort intéressant de mener une telle étude au Québec), j'avais en mémoire ces nouveaux écrans géants situés dans quelques stations du métro montréalais, qui nous relaient depuis quelques semaines des manchettes de RDI. Sur le quai du métro, des hordes de badauds ont le nez en l'air, immobiles, recevant de plein fouet des images catastrophiques accompagnées d'une seule phrase sans aucune autre explication, par exemple «Dernier bilan du tsunami : 145 000 morts», alors que défilent des cadavres. C'est le summum de la nouvelle brève. Il n'y a rien à dire, rien à faire, on reste sur le quai bouche ouverte, silencieux, captifs, légèrement traumatisés, plongés dans la tourmente du monde, sans aucune autre prise que d'attendre le prochain wagon.
Mais on pourrait toujours ajouter que dépasser la mal info relève de la responsabilité individuelle. C'est aussi à chacun d'aller au-delà de la nouvelle brute et de savoir s'interroger et réfléchir sur ce qui agite le monde.
Médias: Après la malbouffe, la «mal info»?
C'est intéressant et représentatif de notre société. Société de consommation à grande vitesse et à outrance.
J'ai bien aimé le petit bout des écrans géants du métro. C'est de l'information sans en être. Et moi aussi le matin à 8:00, je lève le nez, la bouche ouverte, le cerveau à off et regarde des titres et des images silencieuse.
Partout nous voyons des milliers de titre avalé vitement et si nous ne prenons pas le temps d'aller voir plus loin, nous ne sommes pas plus informé que voilà 50 ans.
J'ai bien aimé le petit bout des écrans géants du métro. C'est de l'information sans en être. Et moi aussi le matin à 8:00, je lève le nez, la bouche ouverte, le cerveau à off et regarde des titres et des images silencieuse.
Partout nous voyons des milliers de titre avalé vitement et si nous ne prenons pas le temps d'aller voir plus loin, nous ne sommes pas plus informé que voilà 50 ans.
L`article est bien intéressant, et à la vitesse que nous vivons, nous gobons tout sur le bout des lèvres, on est au courant du crémage, mais pas ce qu`il a en dessous.
--Lorsqu'on interroge les gens sur les événements de la journée, ajoute l'observatoire, ils ont de la difficulté à se souvenir du contexte et du déroulement exact des événements. Il ne reste souvent que «le sentiment superficiel de savoir». --
Je fais partie de ceux-là.....malheureusement.
--Lorsqu'on interroge les gens sur les événements de la journée, ajoute l'observatoire, ils ont de la difficulté à se souvenir du contexte et du déroulement exact des événements. Il ne reste souvent que «le sentiment superficiel de savoir». --
Je fais partie de ceux-là.....malheureusement.
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
Les meilleurs exemples c'est les catastrophes ou les guerres......on peut tous voir en direct maintenant et les gens disent : le monde est rendu débile........mais tout cela a toujours exister, c'est jusque qu'on en entendait pas parler.....
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écritLes meilleurs exemples c'est les catastrophes ou les guerres......on peut tous voir en direct maintenant et les gens disent : le monde est rendu débile........mais tout cela a toujours exister, c'est jusque qu'on en entendait pas parler..... C'est tellement vrai ce que tu dis, on entend ça ce genre de choses à tous les jours...
On récolte tellement d'informations rapides (fast food informationnel, comme il y a du fast food de la bouffe), en pitonnant à droite, à gauche, glanant des informations sur la radio de son auto, sur l'Internet, en feuilletant un journal, en regardant plus ou moins distraitement un téléjournal, au point que on ne sait plus discerner le superficiel du sérieux, qu'on lit, entend, voit plusieurs choses sans en saisir toujours le sens?
Je sème en moi ce que je souhaite récolter dans ma vie.
D'un côté cela peut être, malgré la prolifération des moyens de communications de la nouvelle un peu la même chose pour un partie de la population dans le sens que même quand on allait chercher son journal quotidien à la porte et qu'il se voulait la seule source à peu près d'information pour la journée, il y en avait quand même beaucoup qui n'y lisaient que les titres ou peu sans faut....alors ce même type de lecteur fait aujourd'hui la même chose en regardant l'écran du métro. Sa capacité de s'intéresser à l'information n'a pas dépassé le stade du titre...il y a aussi la spécialisation de l'information, on va chercher à certains points précis = revues, internet les 2-3 sujets qui ns intéressent le plus = sport, économie, showbizz,etc délaissant ainsi bien souvent les autres domaines de l'information quotidienne donc encore là, de ce point de vue, quantité n'égale pas qualité .
De plus le sensationnalisme effréné du bulletin de nouvelles attire beaucoup de clientèle, pourquoi faire du journaliseme d'enquêtes quand un photographe et un pigiste peuvent ns montrer en gros plan la "madame" en pleurs, les cadavres défiler au cours du torrent????......donc il y a un déséquilibre, on surconsomme une nouvelle au dépriment des autres faits de la journée! Même chose au niveau du journalisme écrit, sinon pire, car là on privilège les fils de presse = les mêmes 10 nouvelles dans X plus de quotidiens. Il y a aussi comme un espèce d'amalgame entre la nouvelle dite "sérieuse" et le showbizz, celui-ci prenant de plus en plus de place = veut-on être informé ou divertit? veut-on ns divertir au lieu de bien ns informer?
Autant qu'au niveau de la restauration rapide que de l'information, il faut choisir, il faut décider, il faut comprendre ce que l'on comsomme et savoir faire les bons choix.!
De plus le sensationnalisme effréné du bulletin de nouvelles attire beaucoup de clientèle, pourquoi faire du journaliseme d'enquêtes quand un photographe et un pigiste peuvent ns montrer en gros plan la "madame" en pleurs, les cadavres défiler au cours du torrent????......donc il y a un déséquilibre, on surconsomme une nouvelle au dépriment des autres faits de la journée! Même chose au niveau du journalisme écrit, sinon pire, car là on privilège les fils de presse = les mêmes 10 nouvelles dans X plus de quotidiens. Il y a aussi comme un espèce d'amalgame entre la nouvelle dite "sérieuse" et le showbizz, celui-ci prenant de plus en plus de place = veut-on être informé ou divertit? veut-on ns divertir au lieu de bien ns informer?
Autant qu'au niveau de la restauration rapide que de l'information, il faut choisir, il faut décider, il faut comprendre ce que l'on comsomme et savoir faire les bons choix.!
Renton a écrithttp://omq.blogspot.com/2005/01/un-peu-de-torture-la-sauce-quebecor.html
J`ai lu le lien.....et l`auteur Guy Vandal répète souvent ceci :Ça, c'était la première heure du bulletin de nouvelles. Je n'ai absolument rien appris que ce que je ne savais déja. Le "vrai" bulletin de nouvelles pouvait commencer...
Alors, où il s`informe lui? il va aux sources directement, il a rencontré personnellement les boss de la LNH , etc ? évident qu`il a une crotte contre TVA et Quebecor, n`empêche qu`il gobe de l`information autant que vous et moi. Il ne fait que dénoncer les manières de faire de TVA....mais s`il y était, ferait-il mieux?.....Reportage de Guy Vandal, complètement épouvanté devant les dégats en Asie! --Message edité par laurry le 2005-01-13 13:31:16--
J`ai lu le lien.....et l`auteur Guy Vandal répète souvent ceci :Ça, c'était la première heure du bulletin de nouvelles. Je n'ai absolument rien appris que ce que je ne savais déja. Le "vrai" bulletin de nouvelles pouvait commencer...
Alors, où il s`informe lui? il va aux sources directement, il a rencontré personnellement les boss de la LNH , etc ? évident qu`il a une crotte contre TVA et Quebecor, n`empêche qu`il gobe de l`information autant que vous et moi. Il ne fait que dénoncer les manières de faire de TVA....mais s`il y était, ferait-il mieux?.....Reportage de Guy Vandal, complètement épouvanté devant les dégats en Asie! --Message edité par laurry le 2005-01-13 13:31:16--
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
maudit, il vient me chercher les mots dans la bouche, il y a plein de trucs, pour avoir écouté les mêmes "nouvelles" qui me sont passé par la tête, du même angle que lui et quasiment avec les mêmes mots.........c'est rafraîssissant de constater que l'on n,est pas la seule à entrevoir les mêmes games ...........je le mets dans mes favoris...
Renton a écrithttp://omq.blogspot.com/2005/01/un-peu-de-torture-la-sauce-quebecor.html
http://www.ledevoir.com/blog/media/archives/000763.html
cliquer sur "présentation. et après sur "click here to view"
désolée c'est en anglais....mais ça vaut le détour de l'écouter.....quand le futur se retrouve aux archives des musées!!!!!!!
et la question d'examen est = What is the other way?
http://www.ledevoir.com/blog/media/archives/000763.html
cliquer sur "présentation. et après sur "click here to view"
désolée c'est en anglais....mais ça vaut le détour de l'écouter.....quand le futur se retrouve aux archives des musées!!!!!!!
et la question d'examen est = What is the other way?
tuberale a écrit
désolée c'est en anglais....mais ça vaut le détour de l'écouter.....quand le futur se retrouve aux archives des musées!!!!!!!
et la question d'examen est = What is the other way?
...ça fait peur!
...the other way...!?
J'va prendre une chance en répondant: Stop using the net!?
désolée c'est en anglais....mais ça vaut le détour de l'écouter.....quand le futur se retrouve aux archives des musées!!!!!!!
et la question d'examen est = What is the other way?
...ça fait peur!
...the other way...!?
J'va prendre une chance en répondant: Stop using the net!?
Je sème en moi ce que je souhaite récolter dans ma vie.
Renton a écrit
...par e-mail?
nope, en cette année 2014, dans mon plan de vie je prévois être en train de m'entraîner pour un marathon, j'hésite encore entre celui de Boston ou celui de Montréal, alors je ferai un petit détour par Shawi....étonnes-toi pas si tu vois arriver une tite vieille toute essoufflée à la porte chez vous
...par e-mail?
nope, en cette année 2014, dans mon plan de vie je prévois être en train de m'entraîner pour un marathon, j'hésite encore entre celui de Boston ou celui de Montréal, alors je ferai un petit détour par Shawi....étonnes-toi pas si tu vois arriver une tite vieille toute essoufflée à la porte chez vous
laurry a écrit
J`ai lu le lien.....et l`auteur Guy Vandal répète souvent ceci :Ça, c'était la première heure du bulletin de nouvelles. Je n'ai absolument rien appris que ce que je ne savais déja. Le "vrai" bulletin de nouvelles pouvait commencer...
Alors, où il s`informe lui? il va aux sources directement, il a rencontré personnellement les boss de la LNH , etc ? évident qu`il a une crotte contre TVA et Quebecor, n`empêche qu`il gobe de l`information autant que vous et moi. Il ne fait que dénoncer les manières de faire de TVA....mais s`il y était, ferait-il mieux?.....Reportage de Guy Vandal, complètement épouvanté devant les dégats en Asie!
J'aime bien Guy Vandal.
Ses interventions de "gars ordinaire" (ie un gars qui n'est et n'a été jamais journaliste; qui n'est pas relationniste mais passionné d'information et qui bien que travaillant souvent pour des mouvements communautaires, n'est lié (en autant que je sache en tout cas) à aucun.
Un vrai amateur et consommateur d'information comme on les aime, sauf que comme tout bonhomme "pur et dur", il charrie des fois.
Aux dernières nouvelles, il travaillait pour la roulotte du père anglophone (Pops) qui s'occupe du Bon Dieu dans la rue...
J'avais lu quelques uns de ses blogues. Drôles, plusieurs vérités, mais bon Dieu que des fois son idéalisme ne tenait pas la route dans le monde d'aujourd'hui.
Le problème avec Guy, c'est pas tant qu'il confond souvent médias et journalistes mais si on l'écoutait, on serait continuellement en guerre et probablement tous chômeurs.
En lisant son analyse d'un bulletin de nouvelles de TVA:
Vrai qu'il y a du superficiel. Vrai qu'il y a du spectacle. Vrai qu'on plogue les émissions de Quebecor.
Pas vrai que cela soit la faute de Pierre Bruneau et des autres journalistes de TVA.
Et surtout, ce que Guy écrit de ce bulletion qu'il analyse (et démolit) minute par minute (ça durait une heure...) il aurait pu l'écrire (probablement le même soir) du bulletin de Radio-canada (et oui...) ou de Quatre Saisons (on parlera pas des anglos ou des Américains ou même des Francais).
Bref, c'est partout pareil. À Radio-Canada,on plogue les émissions à venir : Ce soir à Radio-Canada. On nous montre des extraits de Virginie, de La Facture, etc. Bref souvent, on nous parle tellement (avec extraits) des émissions à venir qu'on se demande si ça vaut la peine de les voir ensuite, tant on a l'impression d'en connaitre tout le contenu avant qu'elles aient commencé.
Quant à Quatre Saisons, si c'est pas de l'information spectacle, c'est quoi?
Oui mais, est-ce la faute des journalistes. Guy demande: comment Pierre Bruneau peut-il accepter de faire cela. Ok Guy, il fait quoi Pierre Bruneau (ou Hélène Fouquet à Quatre Saisons ou Pascale Nadeau à Radio-canada ou... ou...) Vont être chômeurs, vont fonder leurs postes.
On parle de sauver Télé-Québec. Moi je veux bien. Tout le monde veut garder Télé-Québec. Mais qui la regarde?
Il est là le problème. On peut déplorer l'information-spectacle, mais faut qu'on intéresse. Parce que sinon, le monde nous regarde plus. Et le monde c'est qui? C'est ceux qui se garrochent (le mot n'est pas trop fort) sur Tout le monde en parle, sur toutes sortes d'émissions moches mais reste que ça attire plus de gens que La Part des choses ou Le Point ...
Alors c'est ca le problème mon Guy.
Si tous les journalistes qui aiment pas la formule de leur téléjournal ou leur employeur (que cela soit Power Corp., Quebecor, etc.) cessent le boulot, ou refusent d'y travailler, va avoir un tas de chômeurs. Parce que tous les médias sont pareil... (Décourageant comme constat, mais vrai).
Et si on fait cela, si on oblige les journalistes qui trouvent qu'il y a trop d'information-spectacle à refuser d'en faire, va-t-on forcer tous les fonctionnaires qui sont pas d'accord avec le gouvernement Charest ou Martin ou le maire Tremblay à refuser de travailler? Les enseignants d'enseigner parce qu'ils sont pas d'accord avec le ministre Reed? Les employés des compagnies de Power, de Quebecor, de l'Alcan, Bombardier, etc., qui trouveraient que leur boss est trop capitaliste, pas asssez social, trop de droite, pollueur même, doivent-ils quitter la job? Ceux de Walmart, de Loblaw, qui trouveraient que leur commerce vend de la pacotille doivent-ils quitter?
Y a des loyers à payer, y a des réfrigérateurs à remplir. Des enfants à nourir .
Alors Vandal a raison de dénoncer comme il fait et d'exiger une meilleure qualité de l'information. Il a tort de dénoncer ce qu'il sembles croire une lâcheté de la part des journalistes (sont ni meilleurs ni pire que les employés de tas de compagnies, y compris ceux par exemple des compagnies de tabac, des brasseries ou distilleries qui forment des alcooliques, des raffineries qui polluent , etc.)
Mais il devrait insister davantage sur la responsabilité des lecteurs, des auditeurs, des téléspectateurs. Parce que personne n'est obligé de regarder, d'écouter de la merde. (On peut même fermer son téléviseur et s'en passer. Ce que je fais souvent d'ailleurs).
J`ai lu le lien.....et l`auteur Guy Vandal répète souvent ceci :Ça, c'était la première heure du bulletin de nouvelles. Je n'ai absolument rien appris que ce que je ne savais déja. Le "vrai" bulletin de nouvelles pouvait commencer...
Alors, où il s`informe lui? il va aux sources directement, il a rencontré personnellement les boss de la LNH , etc ? évident qu`il a une crotte contre TVA et Quebecor, n`empêche qu`il gobe de l`information autant que vous et moi. Il ne fait que dénoncer les manières de faire de TVA....mais s`il y était, ferait-il mieux?.....Reportage de Guy Vandal, complètement épouvanté devant les dégats en Asie!
J'aime bien Guy Vandal.
Ses interventions de "gars ordinaire" (ie un gars qui n'est et n'a été jamais journaliste; qui n'est pas relationniste mais passionné d'information et qui bien que travaillant souvent pour des mouvements communautaires, n'est lié (en autant que je sache en tout cas) à aucun.
Un vrai amateur et consommateur d'information comme on les aime, sauf que comme tout bonhomme "pur et dur", il charrie des fois.
Aux dernières nouvelles, il travaillait pour la roulotte du père anglophone (Pops) qui s'occupe du Bon Dieu dans la rue...
J'avais lu quelques uns de ses blogues. Drôles, plusieurs vérités, mais bon Dieu que des fois son idéalisme ne tenait pas la route dans le monde d'aujourd'hui.
Le problème avec Guy, c'est pas tant qu'il confond souvent médias et journalistes mais si on l'écoutait, on serait continuellement en guerre et probablement tous chômeurs.
En lisant son analyse d'un bulletin de nouvelles de TVA:
Vrai qu'il y a du superficiel. Vrai qu'il y a du spectacle. Vrai qu'on plogue les émissions de Quebecor.
Pas vrai que cela soit la faute de Pierre Bruneau et des autres journalistes de TVA.
Et surtout, ce que Guy écrit de ce bulletion qu'il analyse (et démolit) minute par minute (ça durait une heure...) il aurait pu l'écrire (probablement le même soir) du bulletin de Radio-canada (et oui...) ou de Quatre Saisons (on parlera pas des anglos ou des Américains ou même des Francais).
Bref, c'est partout pareil. À Radio-Canada,on plogue les émissions à venir : Ce soir à Radio-Canada. On nous montre des extraits de Virginie, de La Facture, etc. Bref souvent, on nous parle tellement (avec extraits) des émissions à venir qu'on se demande si ça vaut la peine de les voir ensuite, tant on a l'impression d'en connaitre tout le contenu avant qu'elles aient commencé.
Quant à Quatre Saisons, si c'est pas de l'information spectacle, c'est quoi?
Oui mais, est-ce la faute des journalistes. Guy demande: comment Pierre Bruneau peut-il accepter de faire cela. Ok Guy, il fait quoi Pierre Bruneau (ou Hélène Fouquet à Quatre Saisons ou Pascale Nadeau à Radio-canada ou... ou...) Vont être chômeurs, vont fonder leurs postes.
On parle de sauver Télé-Québec. Moi je veux bien. Tout le monde veut garder Télé-Québec. Mais qui la regarde?
Il est là le problème. On peut déplorer l'information-spectacle, mais faut qu'on intéresse. Parce que sinon, le monde nous regarde plus. Et le monde c'est qui? C'est ceux qui se garrochent (le mot n'est pas trop fort) sur Tout le monde en parle, sur toutes sortes d'émissions moches mais reste que ça attire plus de gens que La Part des choses ou Le Point ...
Alors c'est ca le problème mon Guy.
Si tous les journalistes qui aiment pas la formule de leur téléjournal ou leur employeur (que cela soit Power Corp., Quebecor, etc.) cessent le boulot, ou refusent d'y travailler, va avoir un tas de chômeurs. Parce que tous les médias sont pareil... (Décourageant comme constat, mais vrai).
Et si on fait cela, si on oblige les journalistes qui trouvent qu'il y a trop d'information-spectacle à refuser d'en faire, va-t-on forcer tous les fonctionnaires qui sont pas d'accord avec le gouvernement Charest ou Martin ou le maire Tremblay à refuser de travailler? Les enseignants d'enseigner parce qu'ils sont pas d'accord avec le ministre Reed? Les employés des compagnies de Power, de Quebecor, de l'Alcan, Bombardier, etc., qui trouveraient que leur boss est trop capitaliste, pas asssez social, trop de droite, pollueur même, doivent-ils quitter la job? Ceux de Walmart, de Loblaw, qui trouveraient que leur commerce vend de la pacotille doivent-ils quitter?
Y a des loyers à payer, y a des réfrigérateurs à remplir. Des enfants à nourir .
Alors Vandal a raison de dénoncer comme il fait et d'exiger une meilleure qualité de l'information. Il a tort de dénoncer ce qu'il sembles croire une lâcheté de la part des journalistes (sont ni meilleurs ni pire que les employés de tas de compagnies, y compris ceux par exemple des compagnies de tabac, des brasseries ou distilleries qui forment des alcooliques, des raffineries qui polluent , etc.)
Mais il devrait insister davantage sur la responsabilité des lecteurs, des auditeurs, des téléspectateurs. Parce que personne n'est obligé de regarder, d'écouter de la merde. (On peut même fermer son téléviseur et s'en passer. Ce que je fais souvent d'ailleurs).
Je sème en moi ce que je souhaite récolter dans ma vie.
laurry a écrit
J`ai lu le lien.....et l`auteur Guy Vandal répète souvent ceci :Ça, c'était la première heure du bulletin de nouvelles. Je n'ai absolument rien appris que ce que je ne savais déja. Le "vrai" bulletin de nouvelles pouvait commencer...
Alors, où il s`informe lui? il va aux sources directement, il a rencontré personnellement les boss de la LNH , etc ? évident qu`il a une crotte contre TVA et Quebecor, n`empêche qu`il gobe de l`information autant que vous et moi. Il ne fait que dénoncer les manières de faire de TVA....mais s`il y était, ferait-il mieux?.....Reportage de Guy Vandal, complètement épouvanté devant les dégats en Asie!
J'aime bien Guy Vandal.
Ses interventions de "gars ordinaire" (ie un gars qui n'est et n'a été jamais journaliste; qui n'est pas relationniste mais passionné d'information et qui bien que travaillant souvent pour des mouvements communautaires, n'est lié (en autant que je sache en tout cas) à aucun.
Un vrai amateur et consommateur d'information comme on les aime, sauf que comme tout bonhomme "pur et dur", il charrie des fois.
Aux dernières nouvelles, il travaillait pour la roulotte du père anglophone (Pops) qui s'occupe du Bon Dieu dans la rue...
J'avais lu quelques uns de ses blogues. Drôles, plusieurs vérités, mais bon Dieu que des fois son idéalisme ne tenait pas la route dans le monde d'aujourd'hui.
Le problème avec Guy, c'est pas tant qu'il confond souvent médias et journalistes mais si on l'écoutait, on serait continuellement en guerre et probablement tous chômeurs.
En lisant son analyse d'un bulletin de nouvelles de TVA:
Vrai qu'il y a du superficiel. Vrai qu'il y a du spectacle. Vrai qu'on plogue les émissions de Quebecor.
Pas vrai que cela soit la faute de Pierre Bruneau et des autres journalistes de TVA.
Et surtout, ce que Guy écrit de ce bulletion qu'il analyse (et démolit) minute par minute (ça durait une heure...) il aurait pu l'écrire (probablement le même soir) du bulletin de Radio-canada (et oui...) ou de Quatre Saisons (on parlera pas des anglos ou des Américains ou même des Francais).
Bref, c'est partout pareil. À Radio-Canada,on plogue les émissions à venir : Ce soir à Radio-Canada. On nous montre des extraits de Virginie, de La Facture, etc. Bref souvent, on nous parle tellement (avec extraits) des émissions à venir qu'on se demande si ça vaut la peine de les voir ensuite, tant on a l'impression d'en connaitre tout le contenu avant qu'elles aient commencé.
Quant à Quatre Saisons, si c'est pas de l'information spectacle, c'est quoi?
Oui mais, est-ce la faute des journalistes. Guy demande: comment Pierre Bruneau peut-il accepter de faire cela. Ok Guy, il fait quoi Pierre Bruneau (ou Hélène Fouquet à Quatre Saisons ou Pascale Nadeau à Radio-canada ou... ou...) Vont être chômeurs, vont fonder leurs postes.
On parle de sauver Télé-Québec. Moi je veux bien. Tout le monde veut garder Télé-Québec. Mais qui la regarde?
Il est là le problème. On peut déplorer l'information-spectacle, mais faut qu'on intéresse. Parce que sinon, le monde nous regarde plus. Et le monde c'est qui? C'est ceux qui se garrochent (le mot n'est pas trop fort) sur Tout le monde en parle, sur toutes sortes d'émissions moches mais reste que ça attire plus de gens que La Part des choses ou Le Point ...
Alors c'est ca le problème mon Guy.
Si tous les journalistes qui aiment pas la formule de leur téléjournal ou leur employeur (que cela soit Power Corp., Quebecor, etc.) cessent le boulot, ou refusent d'y travailler, va avoir un tas de chômeurs. Parce que tous les médias sont pareil... (Décourageant comme constat, mais vrai).
Et si on fait cela, si on oblige les journalistes qui trouvent qu'il y a trop d'information-spectacle à refuser d'en faire, va-t-on forcer tous les fonctionnaires qui sont pas d'accord avec le gouvernement Charest ou Martin ou le maire Tremblay à refuser de travailler? Les enseignants d'enseigner parce qu'ils sont pas d'accord avec le ministre Reed? Les employés des compagnies de Power, de Quebecor, de l'Alcan, Bombardier, etc., qui trouveraient que leur boss est trop capitaliste, pas asssez social, trop de droite, pollueur même, doivent-ils quitter la job? Ceux de Walmart, de Loblaw, qui trouveraient que leur commerce vend de la pacotille doivent-ils quitter?
Y a des loyers à payer, y a des réfrigérateurs à remplir. Des enfants à nourir .
Alors Vandal a raison de dénoncer comme il fait et d'exiger une meilleure qualité de l'information. Il a tort de dénoncer ce qu'il sembles croire une lâcheté de la part des journalistes (sont ni meilleurs ni pire que les employés de tas de compagnies, y compris ceux par exemple des compagnies de tabac, des brasseries ou distilleries qui forment des alcooliques, des raffineries qui polluent , etc.)
Mais il devrait insister davantage sur la responsabilité des lecteurs, des auditeurs, des téléspectateurs. Parce que personne n'est obligé de regarder, d'écouter de la merde. (On peut même fermer son téléviseur et s'en passer. Ce que je fais souvent d'ailleurs).
J`ai lu le lien.....et l`auteur Guy Vandal répète souvent ceci :Ça, c'était la première heure du bulletin de nouvelles. Je n'ai absolument rien appris que ce que je ne savais déja. Le "vrai" bulletin de nouvelles pouvait commencer...
Alors, où il s`informe lui? il va aux sources directement, il a rencontré personnellement les boss de la LNH , etc ? évident qu`il a une crotte contre TVA et Quebecor, n`empêche qu`il gobe de l`information autant que vous et moi. Il ne fait que dénoncer les manières de faire de TVA....mais s`il y était, ferait-il mieux?.....Reportage de Guy Vandal, complètement épouvanté devant les dégats en Asie!
J'aime bien Guy Vandal.
Ses interventions de "gars ordinaire" (ie un gars qui n'est et n'a été jamais journaliste; qui n'est pas relationniste mais passionné d'information et qui bien que travaillant souvent pour des mouvements communautaires, n'est lié (en autant que je sache en tout cas) à aucun.
Un vrai amateur et consommateur d'information comme on les aime, sauf que comme tout bonhomme "pur et dur", il charrie des fois.
Aux dernières nouvelles, il travaillait pour la roulotte du père anglophone (Pops) qui s'occupe du Bon Dieu dans la rue...
J'avais lu quelques uns de ses blogues. Drôles, plusieurs vérités, mais bon Dieu que des fois son idéalisme ne tenait pas la route dans le monde d'aujourd'hui.
Le problème avec Guy, c'est pas tant qu'il confond souvent médias et journalistes mais si on l'écoutait, on serait continuellement en guerre et probablement tous chômeurs.
En lisant son analyse d'un bulletin de nouvelles de TVA:
Vrai qu'il y a du superficiel. Vrai qu'il y a du spectacle. Vrai qu'on plogue les émissions de Quebecor.
Pas vrai que cela soit la faute de Pierre Bruneau et des autres journalistes de TVA.
Et surtout, ce que Guy écrit de ce bulletion qu'il analyse (et démolit) minute par minute (ça durait une heure...) il aurait pu l'écrire (probablement le même soir) du bulletin de Radio-canada (et oui...) ou de Quatre Saisons (on parlera pas des anglos ou des Américains ou même des Francais).
Bref, c'est partout pareil. À Radio-Canada,on plogue les émissions à venir : Ce soir à Radio-Canada. On nous montre des extraits de Virginie, de La Facture, etc. Bref souvent, on nous parle tellement (avec extraits) des émissions à venir qu'on se demande si ça vaut la peine de les voir ensuite, tant on a l'impression d'en connaitre tout le contenu avant qu'elles aient commencé.
Quant à Quatre Saisons, si c'est pas de l'information spectacle, c'est quoi?
Oui mais, est-ce la faute des journalistes. Guy demande: comment Pierre Bruneau peut-il accepter de faire cela. Ok Guy, il fait quoi Pierre Bruneau (ou Hélène Fouquet à Quatre Saisons ou Pascale Nadeau à Radio-canada ou... ou...) Vont être chômeurs, vont fonder leurs postes.
On parle de sauver Télé-Québec. Moi je veux bien. Tout le monde veut garder Télé-Québec. Mais qui la regarde?
Il est là le problème. On peut déplorer l'information-spectacle, mais faut qu'on intéresse. Parce que sinon, le monde nous regarde plus. Et le monde c'est qui? C'est ceux qui se garrochent (le mot n'est pas trop fort) sur Tout le monde en parle, sur toutes sortes d'émissions moches mais reste que ça attire plus de gens que La Part des choses ou Le Point ...
Alors c'est ca le problème mon Guy.
Si tous les journalistes qui aiment pas la formule de leur téléjournal ou leur employeur (que cela soit Power Corp., Quebecor, etc.) cessent le boulot, ou refusent d'y travailler, va avoir un tas de chômeurs. Parce que tous les médias sont pareil... (Décourageant comme constat, mais vrai).
Et si on fait cela, si on oblige les journalistes qui trouvent qu'il y a trop d'information-spectacle à refuser d'en faire, va-t-on forcer tous les fonctionnaires qui sont pas d'accord avec le gouvernement Charest ou Martin ou le maire Tremblay à refuser de travailler? Les enseignants d'enseigner parce qu'ils sont pas d'accord avec le ministre Reed? Les employés des compagnies de Power, de Quebecor, de l'Alcan, Bombardier, etc., qui trouveraient que leur boss est trop capitaliste, pas asssez social, trop de droite, pollueur même, doivent-ils quitter la job? Ceux de Walmart, de Loblaw, qui trouveraient que leur commerce vend de la pacotille doivent-ils quitter?
Y a des loyers à payer, y a des réfrigérateurs à remplir. Des enfants à nourir .
Alors Vandal a raison de dénoncer comme il fait et d'exiger une meilleure qualité de l'information. Il a tort de dénoncer ce qu'il sembles croire une lâcheté de la part des journalistes (sont ni meilleurs ni pire que les employés de tas de compagnies, y compris ceux par exemple des compagnies de tabac, des brasseries ou distilleries qui forment des alcooliques, des raffineries qui polluent , etc.)
Mais il devrait insister davantage sur la responsabilité des lecteurs, des auditeurs, des téléspectateurs. Parce que personne n'est obligé de regarder, d'écouter de la merde. (On peut même fermer son téléviseur et s'en passer. Ce que je fais souvent d'ailleurs).
Je sème en moi ce que je souhaite récolter dans ma vie.