Financement des écoles juives privées: c'est quoi la joke?!???
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- Modeste Jacasseur
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Citation :La Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a décidé, mardi soir, de ne pas renouveler les contrats qu'elle avait conclus avec cinq écoles privées juives. Treize commissaires ont voté en faveur du non-renouvellement de l'entente qui prend fin le 30 juin prochain.
Le statut d'école privée associée à une commission scolaire publique permettait à ces écoles d'être subventionnées à 100 %, au même titre que les écoles publiques.
C'est la commission Scolaire qui a tranché , qui a mis ses culottes......Pas de contrat ..........donc les écoles Juives n'auront pas leurs financements .... Les gens qui ont votés , ont réagis comme le public, ils ont été scandalisé et pour les mêmes raisons
Que va t-il ce passé maintenant ?? Les écoles juives vont-elles chercher une autre comission scolaire pour leurs projets ??? ou vont-ils comprendre que c'est innaceptable ?
Ce qui est de valeur , c'est qu'initialement ce projet était interessant ,mais tout est gâché pour une question d'argent
Que va faire M. Charest maintenant ???
Le statut d'école privée associée à une commission scolaire publique permettait à ces écoles d'être subventionnées à 100 %, au même titre que les écoles publiques.
C'est la commission Scolaire qui a tranché , qui a mis ses culottes......Pas de contrat ..........donc les écoles Juives n'auront pas leurs financements .... Les gens qui ont votés , ont réagis comme le public, ils ont été scandalisé et pour les mêmes raisons
Que va t-il ce passé maintenant ?? Les écoles juives vont-elles chercher une autre comission scolaire pour leurs projets ??? ou vont-ils comprendre que c'est innaceptable ?
Ce qui est de valeur , c'est qu'initialement ce projet était interessant ,mais tout est gâché pour une question d'argent
Que va faire M. Charest maintenant ???
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Opinion de monsieur Claude Charron à l'émission Le TVA 17 heures du mardi 18 janvier 2005.
UN GESTE DÉSHONORANT
Je vais vous dire d'entrée de jeu que je déteste d'avoir à vous dire ce que je vais exprimer dans les prochaines secondes et pour rien au monde, si la bêtise du ministre de l'Education du Québec ne m'y contraignait pour remplir adéquatement mon rôle à cette antenne, je n'aurais de mon propre chef choisi d'attiser le feu toujours latent des préjugés quand il s'agit des relations entre les différentes communautés qui composent le Québec. J'avais condamné avec vigueur les propos irresponsables de Parizeau le soir du référendum de 95, je pense que la décision incompréhensible du ministre Reid est encore plus malsaine.
Les réactions qui ont suivi l'annonce de sa dérogation en faveur de la communauté juive ont été d'une rare unanimité. C'est son injustice d'abord qui saute aux yeux, puis l'ouverture que ce précédent offre à tous ceux et celles qui se serviront des propres mots que le politicien maladroit leur a presque mis lui-même dans la bouche pour réclamer à leur tour pareille faveur. Son argumentation qui tournait autour d'une pseudo-intégration culturelle à favoriser a été qualifiée de connerie par un commentateur et c'est vrai que c'en est une: s'ils voulaient à ce point s'intégrer, les juifs de ces écoles privées n'auraient qu'à s'inscrire à l'école sans qu'on les paie pour le faire. Son utilisation de l'incendie du 5 avril d'une bibliothèque d'une école juive était moralement une bassesse et intellectuellement une idiotie. Un éditorialiste pourtant proche des libéraux lui a répliqué: «Est-ce à dire qu'une école privée souhaitant obtenir un financement accru devrait mettre le feu à sa bibliothèque?»
Soyons clairs: il y a plus de dix ans que la communauté juive cherche ce privilège d'avoir des écoles privées payées par les contribuables à 100%. Leur générosité exceptionnelle à la caisse du Parti libéral n'avait pas réussi à faire plier Bourassa ou Johnson, mais l'intermède péquiste terminé, voilà qu'une manne odieuse leur arrive. Ce que je déteste le plus de ce privilège arraché à ce gouvernement médiocre, c'est qu'il provoquera le contraire, des beaux sentiments dont il se couvre hypocritement. Le résultat net de ce geste déshonorant, c'est que que l'antisémitisme qu'il prétend combattre vient de recevoir de la part du gouvernement Charest une poussée d'adrénaline dont se serait passé tout le monde.
UN GESTE DÉSHONORANT
Je vais vous dire d'entrée de jeu que je déteste d'avoir à vous dire ce que je vais exprimer dans les prochaines secondes et pour rien au monde, si la bêtise du ministre de l'Education du Québec ne m'y contraignait pour remplir adéquatement mon rôle à cette antenne, je n'aurais de mon propre chef choisi d'attiser le feu toujours latent des préjugés quand il s'agit des relations entre les différentes communautés qui composent le Québec. J'avais condamné avec vigueur les propos irresponsables de Parizeau le soir du référendum de 95, je pense que la décision incompréhensible du ministre Reid est encore plus malsaine.
Les réactions qui ont suivi l'annonce de sa dérogation en faveur de la communauté juive ont été d'une rare unanimité. C'est son injustice d'abord qui saute aux yeux, puis l'ouverture que ce précédent offre à tous ceux et celles qui se serviront des propres mots que le politicien maladroit leur a presque mis lui-même dans la bouche pour réclamer à leur tour pareille faveur. Son argumentation qui tournait autour d'une pseudo-intégration culturelle à favoriser a été qualifiée de connerie par un commentateur et c'est vrai que c'en est une: s'ils voulaient à ce point s'intégrer, les juifs de ces écoles privées n'auraient qu'à s'inscrire à l'école sans qu'on les paie pour le faire. Son utilisation de l'incendie du 5 avril d'une bibliothèque d'une école juive était moralement une bassesse et intellectuellement une idiotie. Un éditorialiste pourtant proche des libéraux lui a répliqué: «Est-ce à dire qu'une école privée souhaitant obtenir un financement accru devrait mettre le feu à sa bibliothèque?»
Soyons clairs: il y a plus de dix ans que la communauté juive cherche ce privilège d'avoir des écoles privées payées par les contribuables à 100%. Leur générosité exceptionnelle à la caisse du Parti libéral n'avait pas réussi à faire plier Bourassa ou Johnson, mais l'intermède péquiste terminé, voilà qu'une manne odieuse leur arrive. Ce que je déteste le plus de ce privilège arraché à ce gouvernement médiocre, c'est qu'il provoquera le contraire, des beaux sentiments dont il se couvre hypocritement. Le résultat net de ce geste déshonorant, c'est que que l'antisémitisme qu'il prétend combattre vient de recevoir de la part du gouvernement Charest une poussée d'adrénaline dont se serait passé tout le monde.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Merci Beppo pour la transcrïption, je n'ai pas écouté les nouvelles. M. Charron m'enlève les mots de la bouche. Avec son initiative, le gouvernement Charest ne fait qu'attiser l'antisémitisme. En plus, voulez-vous ben me dire pourquoi moi, une catholique pas trop pratiquante, je financerais les écoles privées juives, car il ne faut pas se le cacher, ce sont tous les contribuables qui paient.
Certains vont sûrement me dire que le juifs financent les écoles laïques, mais je crois que certains juifs fréquentent ces écoles alors, oui, ils doivent contrinuber, mais vous ne verrez jamais un petit chrétien ou mulsuman dans un école juive.
Certains vont sûrement me dire que le juifs financent les écoles laïques, mais je crois que certains juifs fréquentent ces écoles alors, oui, ils doivent contrinuber, mais vous ne verrez jamais un petit chrétien ou mulsuman dans un école juive.
La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure (Saint-Augustin)
Le mercredi 19 janvier 2005
Un juif, un musulman, une école
Yves Boisvert
La Presse
Supposons un instant que le gouvernement libéral soit profondément préoccupé d'échanges culturels, qu'il veuille rapprocher la communauté juive de toutes les autres.
Vous me demandez d'où vient cette soudaine fureur d'intégration, vu les racines historiques profondes des juifs au Québec. Mais enfin: supposons pour les fins de la discussion qu'il y ait là quelque urgence.
Si c'est le cas, renforcer le financement public d'écoles religieuses judaïques n'a pas de sens. C'est se servir du prétexte de l'intégration pour faire exactement le contraire: de la séparation ethnoculturelle.
Hier, nous avons reçu une lettre de deux jeunes hommes que tous les clichés multiculturels séparent, mais que l'école publique (à peu près) laïque a unis. Et qui disent au ministre de l'Éducation qu'il a tort.
Akos Verbockzy a 29 ans. Il est juif. Il est né en Hongrie et est arrivé au Québec à 11 ans. Son meilleur ami s'appelle Farouk Karim. Il a 29 ans. Il est musulman. Il est né à Madagascar. Il est arrivé au Québec à 2 ans. Ils se sont connus à la fin du primaire.
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«Sans l'école publique, pensez-vous vraiment que nous serions devenus des amis?» demande Verbockzy.
À 11 ans, il parlait hongrois, pas un mot de français. Il a rencontré Farouk à l'école. Ils ont cliqué assez rapidement. Ensemble, ils ont fait du soccer, du hockey bottine, des travaux d'école, partagé des repas, ri, marché...
«Je savais qu'il était musulman, évidemment, il savait que j'étais juif, mais dans une école multiethnique, on ne parle pas constamment de ses origines, de dire Verbockzy. On s'en fout un peu. Tout le monde vient de quelque part. C'est banal. On se retrouve autour des activités, dans ce qu'on partage, on est attiré par la personnalité de l'autre.»
Les échanges culturels? Pourquoi pas. Mais ce n'est pas un tournoi de ping-pong, une sortie au théâtre ou un spectacle de danse qui rapprochent les gens. C'est dans «la cohabitation quotidienne», dans le partage de l'ordinaire qu'on se rapproche. Les «échanges culturels» scolaires et bien intentionnés ont cette petite touche folklorisante qui insiste sur la différence à surmonter.
«Notre école, l'école Mont-Royal, était fréquentée surtout par des gens de Côte-des-Neiges et de Parc-Extension. Les échanges culturels, nous les faisions tous les jours, sans qu'il faille perpétuellement donner à l'autre des cours sur sa religion, ses traditions ou son pays d'origine. Ce n'est pas ainsi qu'on apprend à connaître l'autre, à le respecter et à en faire un ami. C'est plutôt en faisant du sport ensemble après l'école, en discutant de l'émission de télé de la veille, en faisant nos devoirs ensemble, en échangeant nos lunchs et, évidemment, aussi par nos chicanes d'enfants et nos conflits d'adolescents. Bref, dans ce qu'est, somme toute, la vie normale dans n'importe quelle école du monde.»
Verbockzy travaille au Forum jeunesse, un organisme qui incite les jeunes à l'action sociale et politique. Il est aussi commissaire à la Commission scolaire de Montréal.
Farouk Karim est attaché politique de la Fédération étudiante universitaire du Québec. Hier, il était au cégep de Chicoutimi pour organiser une manif contre les compressions dans le système de prêts et bourses. Quand j'ai appelé au local de l'association étudiante pour demander «Farouk Karim», mon interlocutrice pensait que je m'étais trompé de numéro, jusqu'à ce qu'elle repère dans le local le gars de Montréal un peu bronzé qui parle sans accent particulier.
Je leur ai demandé à tous deux s'ils étaient pratiquants. Verbockzy est athée. «Mais j'ai une identité juive très forte. C'est par décision personnelle que je suis athée, pas à cause de mon école. Ma soeur est allée à la même école que moi et elle est pratiquante.»
Karim, lui, a pratiqué un bout de temps. Ses parents sont pratiquants. Lui ne l'est plus, même s'il a fréquenté la mosquée assez longtemps, puis a respecté le ramadan par la suite.
Les deux sont très politisés et ont des discussions enflammées tant sur la situation au Québec que sur la politique internationale et, bien entendu, le conflit israélo-palestinien. «Mais quand on est en désaccord, ce n'est pas parce que je suis musulman et lui juif; ce n'est pas comme ça qu'on aborde les choses», dit Karim
Évidemment, même à l'intérieur de leur école multiethnique, d'où les «Québécois de souche» étaient presque absents, il y avait de petits ghettos: «Chacun cherche tout naturellement son semblable.» Mais «il est plus facile d'encourager les rencontres interculturelles lorsque les élèves d'origines différentes sont sous un même toit, quotidiennement, durant 11 ans!»
Alors quoi? Alors, pour favoriser les «échanges culturels», il faut «plus de diversité à l'école, pas moins», disent-ils. Il est déjà loisible à toutes les écoles, publiques ou privées, confessionnelles ou pas, de participer à des échanges scientifiques, sportifs, culturels. Qu'est-ce qui empêche les écoles grecques ou arméniennes ou juives de le faire, quelle que soit la hauteur de leur financement? Rien.
La mission de l'école publique n'est pas religieuse. Est-il permis de faire des écoles religieuses? Certainement. Mais pas en les faisant financer à 100 % par le public, ce qui ne se fait à peu près nulle part en Occident.
J'ajoute que ces deux jeunes hommes, qui n'ont pas 30 ans, et dont la langue maternelle n'était pas le français, ont écrit une lettre impeccable qui est, en soi, un hommage à l'enseignement public « en milieu multiethnique » montréalais, comme on dit.
Juste pour cela, j'espère qu'elle parviendra à notre ministre de l'Éducation.
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Jean Charest fait son mea culpa et recule
LCN
Québec fait marche arrière dans le financement controversé des écoles privées juives.
Les contrats établis avec les sept écoles seront respectés jusqu'en juin prochain. Toutefois, la mesure du financement à 100% des écoles privées juives ne sera pas reconduite.
Au terme d'un très long conseil des ministres, Jean Charest a reconnu l'erreur de son gouvernement dans ce dossier fort controversé.
Il a toutefois insisté sur l'importance pour la province de poursuivre l'objectif de rapprochement entre les communautés culturelles, ajoutant qu'il en va de l'avenir et de la cohésion de la société québécoise.
Le premier ministre a admis que le moyen pour y parvenir n'était visiblement pas le bon, puisque la population n'a pas du tout appuyé cette démarche de financement.
Le premier ministre a précisé que la décison de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys de ne pas renouveler l'entente avec les écoles juives a été décisive.
Jean Charest refuse de blâmer son ministre de l'Éducation, Pierre Reid, qui l'accompagnait en conférence de presse. Selon lui, M. Reid a travaillé en collaboration avec la communauté juive, qui réclamait cette mesure.
Le premier ministre a d'ailleurs confié à Pierre Reid et à Michelle Courchesne, ministre de l'Immigration, le mandat de trouver de nouvelles mesures d'intégration de la communauté juive sur une base plus large.
LCN
Québec fait marche arrière dans le financement controversé des écoles privées juives.
Les contrats établis avec les sept écoles seront respectés jusqu'en juin prochain. Toutefois, la mesure du financement à 100% des écoles privées juives ne sera pas reconduite.
Au terme d'un très long conseil des ministres, Jean Charest a reconnu l'erreur de son gouvernement dans ce dossier fort controversé.
Il a toutefois insisté sur l'importance pour la province de poursuivre l'objectif de rapprochement entre les communautés culturelles, ajoutant qu'il en va de l'avenir et de la cohésion de la société québécoise.
Le premier ministre a admis que le moyen pour y parvenir n'était visiblement pas le bon, puisque la population n'a pas du tout appuyé cette démarche de financement.
Le premier ministre a précisé que la décison de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys de ne pas renouveler l'entente avec les écoles juives a été décisive.
Jean Charest refuse de blâmer son ministre de l'Éducation, Pierre Reid, qui l'accompagnait en conférence de presse. Selon lui, M. Reid a travaillé en collaboration avec la communauté juive, qui réclamait cette mesure.
Le premier ministre a d'ailleurs confié à Pierre Reid et à Michelle Courchesne, ministre de l'Immigration, le mandat de trouver de nouvelles mesures d'intégration de la communauté juive sur une base plus large.
Bon!! Au moins il reconnaît ses erreurs, c'est déjà ça!
Mais il trouvera bien le moyen d'aider les Juifs autrement, eux qui ont été si généreux envers son aprti...
Pas hâte d'entendre la réaction des leaders juifs... Quoiqu'ils se sont fait remettr eà l'ordre pas mal et que dans plusieurs entrevues, ils semblaient assez bouchés!
Mais il trouvera bien le moyen d'aider les Juifs autrement, eux qui ont été si généreux envers son aprti...
Pas hâte d'entendre la réaction des leaders juifs... Quoiqu'ils se sont fait remettr eà l'ordre pas mal et que dans plusieurs entrevues, ils semblaient assez bouchés!
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Fourmi a écrit
Ah non? Le monsieur de snouvelles a dit ça pourtant! C'est pa ma faute!
Heu... je ne t'ai pas accusée de quoi que ce soit, je ne faisais qu'indiquer mon désaccord avec cette interprétation, peu importe de qui elle vient. Ce que j'ai entendu du "petit monsieur" (ici, je fais référence à une de ses déclarations passées au sujet d'une "petite madame"), c'est que c'est la pression populaire qui l'avait fait reculer. Mais je n'ai rien entendu comme quoi il admettait que sa décision était mauvaise au départ.
Mais enfin, à quelque part, le monsieur aux nouvelles n'a pas tout à fait tort dans le sens où si le petit monsieur recule, à quelque part c'est parce que quelque chose est allé de travers. Remarque que le gars des nouvelles a peut-être entendu d'autres déclarations que moi.
Ah non? Le monsieur de snouvelles a dit ça pourtant! C'est pa ma faute!
Heu... je ne t'ai pas accusée de quoi que ce soit, je ne faisais qu'indiquer mon désaccord avec cette interprétation, peu importe de qui elle vient. Ce que j'ai entendu du "petit monsieur" (ici, je fais référence à une de ses déclarations passées au sujet d'une "petite madame"), c'est que c'est la pression populaire qui l'avait fait reculer. Mais je n'ai rien entendu comme quoi il admettait que sa décision était mauvaise au départ.
Mais enfin, à quelque part, le monsieur aux nouvelles n'a pas tout à fait tort dans le sens où si le petit monsieur recule, à quelque part c'est parce que quelque chose est allé de travers. Remarque que le gars des nouvelles a peut-être entendu d'autres déclarations que moi.
BouleAMites_ a écrit Heu... je ne t'ai pas accusée de quoi que ce soit, je ne faisais qu'indiquer mon désaccord avec cette interprétation, peu importe de qui elle vient. Ce que j'ai entendu du "petit monsieur" (ici, je fais référence à une de ses déclarations passées au sujet d'une "petite madame"), c'est que c'est la pression populaire qui l'avait fait reculer. Mais je n'ai rien entendu comme quoi il admettait que sa décision était mauvaise au départ.
Mais enfin, à quelque part, le monsieur aux nouvelles n'a pas tout à fait tort dans le sens où si le petit monsieur recule, à quelque part c'est parce que quelque chose est allé de travers. Remarque que le gars des nouvelles a peut-être entendu d'autres déclarations que moi.
Je ne me suis pas sentie accusée, t'inquiète, je ne suis pas parano (pas encore du moins!). Je disais ça pour rigoler... L'important c'est qu'il ait reculé!
Mais enfin, à quelque part, le monsieur aux nouvelles n'a pas tout à fait tort dans le sens où si le petit monsieur recule, à quelque part c'est parce que quelque chose est allé de travers. Remarque que le gars des nouvelles a peut-être entendu d'autres déclarations que moi.
Je ne me suis pas sentie accusée, t'inquiète, je ne suis pas parano (pas encore du moins!). Je disais ça pour rigoler... L'important c'est qu'il ait reculé!
Fourmi a écrit
Pas hâte d'entendre la réaction des leaders juifs... Quoiqu'ils se sont fait remettr eà l'ordre pas mal et que dans plusieurs entrevues, ils semblaient assez bouchés!
Dans le journal de Québec il y en a quelques unes. Dont un des leader qui affirme vouloir porter cela devant la cour suprème. L'art de s'attirer le méprit ;)
Pas hâte d'entendre la réaction des leaders juifs... Quoiqu'ils se sont fait remettr eà l'ordre pas mal et que dans plusieurs entrevues, ils semblaient assez bouchés!
Dans le journal de Québec il y en a quelques unes. Dont un des leader qui affirme vouloir porter cela devant la cour suprème. L'art de s'attirer le méprit ;)
M. Charest n'a pas vraiment consulté M. Reid. Il lui a "imposé" sa décision, prise dans le dos du principal intéressé (LeDroit,Ottawa).
M. Reid n'avait pas vraiment le choix...enfin,si peu, mais ça ne l'absout pas.
Le parti libéral a eu tort de ne pas consulter la population avant de procéder. Ils nous représentent. On a encore notre mot à dire.
M. Reid n'avait pas vraiment le choix...enfin,si peu, mais ça ne l'absout pas.
Le parti libéral a eu tort de ne pas consulter la population avant de procéder. Ils nous représentent. On a encore notre mot à dire.
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!
Glugibran a écritM. Charest n'a pas vraiment consulté M. Reid. Il lui a "imposé" sa décision, prise dans le dos du principal intéressé (LeDroit,Ottawa).
M. Reid n'avait pas vraiment le choix...enfin,si peu, mais ça ne l'absout pas.
Le parti libéral a eu tort de ne pas consulter la population avant de procéder. Ils nous représentent. On a encore notre mot à dire. J'imagine que des décisions comme ça ils en prennent énormément et qu'une grande proportion de celles ci sont probablement ignorés par les médias... Alors ils ne s'attendaient peut-être juste pas à ce que ça face les unes de journaux de cette façon...
Pourtant, me semble que ce n’était pas trop difficile à prévoir avec les coupures récentes dans les bourses étudiantes... Je me demande vraiment qu'est-ce qui s'est passé dans leur tête... --Message edité par Acrux le 2005-01-20 16:17:45--
M. Reid n'avait pas vraiment le choix...enfin,si peu, mais ça ne l'absout pas.
Le parti libéral a eu tort de ne pas consulter la population avant de procéder. Ils nous représentent. On a encore notre mot à dire. J'imagine que des décisions comme ça ils en prennent énormément et qu'une grande proportion de celles ci sont probablement ignorés par les médias... Alors ils ne s'attendaient peut-être juste pas à ce que ça face les unes de journaux de cette façon...
Pourtant, me semble que ce n’était pas trop difficile à prévoir avec les coupures récentes dans les bourses étudiantes... Je me demande vraiment qu'est-ce qui s'est passé dans leur tête... --Message edité par Acrux le 2005-01-20 16:17:45--
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- Seigneur de la Causerie
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CÉGEP MARIE-VICTORIN
Des «places juives» financées à 100%
Denis Lessard
La Presse
Québec
Au nom de l'intégration, le gouvernement Charest avait accepté de financer en totalité des écoles secondaires privées de religion juive. Or au collégial, le gouvernement du Québec fait l'inverse, en subventionnant en totalité des places de cégep strictement réservées à des élèves de cette confession.
Dossier
Le financement des écoles juives
Pour l'année en cours, le ministère de l'Éducation versera environ 1,4 million au cégep Marie-Victorin pour la formation de 500 élèves de religion juive au collège TAV, sur Décarie. Au cabinet du ministre Pierre Reid, on explique qu'aucun permis d'enseignement distinct n'est délivré pour le collège TAV et que le choix des enseignants, comme l'attestation d'études, est fait par le cégep Marie-Victorin. Dans le milieu de l'enseignement collégial, cette situation fait grincer des dents, car l'institution du boulevard Décarie n'accueille que des élèves de religion juive orthodoxe, hassidiques ou loubavich.
Il y a déjà trois types de cégeps: les institutions publiques comme Marie-Victorin, les privées comme Brébeuf, où les parents paient environ 40% de la note, et les instituts strictement privés, comme l'institut Marsan, où on étudie la photographie par exemple, en payant entre 10 000 $ et 15 000 $ par année. L'existence du collège TAV crée une quatrième catégorie, une institution financée par les fonds publics pour les élèves qui ne peuvent, pour des raisons religieuses, fréquenter un établissement du réseau collégial.
Autre particularité, les élèves de TAV étudient à temps plein, bien qu'on les ait officiellement inscrits en formation continue.
D'autres cégeps publics, comme Vanier et Bois-de-Boulogne, ont des places disponibles et offrent des formations dans des disciplines similaires - la formation d'éducateurs de garderie, la bureautique et la comptabilité. La seule différence est le respect du calendrier des fêtes juives au collège TAV et le fait qu'il soit réservé aux garçons.
Pour la directrice du cégep Marie-Victorin, Nicole Rouillier, l'impossibilité pour un catholique de fréquenter cet établissement totalement financé par les fonds publics n'est pas une iniquité. Elle convient toutefois que l'entente approuvée par le Ministère «s'applique exclusivement à des gens de la communauté juive». Le cégep exige des preuves quant à la confessionnalité et les subventions y sont conditionnelles.
«Ce n'est pas notre choix, cela vient du décret ministériel, on n'a pas le droit d'accepter des étudiants non-juifs», a soutenu le directeur pédagogique du collège TAV, Levy Meroz. «Ces étudiants peuvent aller au collège Marie-Victorin ou à un autre cégep. Sans leur cégep spécifique, ces étudiants n'auraient pas accès à une éducation postsecondaire, bien que leurs parents paient des taxes comme tout le monde», a-t-il poursuivi.
Ce mécanisme avait été mis en place en 1985 avec deux écoles bien moins importantes, Beth Jacob et Chaya Mushka, qui comptaient ensemble 200 élèves hassidiques. À l'époque, Marie-Victorin était un collège privé et les parents payaient une partie de la facture pour l'enseignement.
En 1994, le ministre de l'Éducation, Jacques Chagnon, avait accepté l'incorporation du collège TAV et l'entente avec Marie-Victorin. Cet accord fut renouvelé sous le PQ, en 1999.
Des «places juives» financées à 100%
Denis Lessard
La Presse
Québec
Au nom de l'intégration, le gouvernement Charest avait accepté de financer en totalité des écoles secondaires privées de religion juive. Or au collégial, le gouvernement du Québec fait l'inverse, en subventionnant en totalité des places de cégep strictement réservées à des élèves de cette confession.
Dossier
Le financement des écoles juives
Pour l'année en cours, le ministère de l'Éducation versera environ 1,4 million au cégep Marie-Victorin pour la formation de 500 élèves de religion juive au collège TAV, sur Décarie. Au cabinet du ministre Pierre Reid, on explique qu'aucun permis d'enseignement distinct n'est délivré pour le collège TAV et que le choix des enseignants, comme l'attestation d'études, est fait par le cégep Marie-Victorin. Dans le milieu de l'enseignement collégial, cette situation fait grincer des dents, car l'institution du boulevard Décarie n'accueille que des élèves de religion juive orthodoxe, hassidiques ou loubavich.
Il y a déjà trois types de cégeps: les institutions publiques comme Marie-Victorin, les privées comme Brébeuf, où les parents paient environ 40% de la note, et les instituts strictement privés, comme l'institut Marsan, où on étudie la photographie par exemple, en payant entre 10 000 $ et 15 000 $ par année. L'existence du collège TAV crée une quatrième catégorie, une institution financée par les fonds publics pour les élèves qui ne peuvent, pour des raisons religieuses, fréquenter un établissement du réseau collégial.
Autre particularité, les élèves de TAV étudient à temps plein, bien qu'on les ait officiellement inscrits en formation continue.
D'autres cégeps publics, comme Vanier et Bois-de-Boulogne, ont des places disponibles et offrent des formations dans des disciplines similaires - la formation d'éducateurs de garderie, la bureautique et la comptabilité. La seule différence est le respect du calendrier des fêtes juives au collège TAV et le fait qu'il soit réservé aux garçons.
Pour la directrice du cégep Marie-Victorin, Nicole Rouillier, l'impossibilité pour un catholique de fréquenter cet établissement totalement financé par les fonds publics n'est pas une iniquité. Elle convient toutefois que l'entente approuvée par le Ministère «s'applique exclusivement à des gens de la communauté juive». Le cégep exige des preuves quant à la confessionnalité et les subventions y sont conditionnelles.
«Ce n'est pas notre choix, cela vient du décret ministériel, on n'a pas le droit d'accepter des étudiants non-juifs», a soutenu le directeur pédagogique du collège TAV, Levy Meroz. «Ces étudiants peuvent aller au collège Marie-Victorin ou à un autre cégep. Sans leur cégep spécifique, ces étudiants n'auraient pas accès à une éducation postsecondaire, bien que leurs parents paient des taxes comme tout le monde», a-t-il poursuivi.
Ce mécanisme avait été mis en place en 1985 avec deux écoles bien moins importantes, Beth Jacob et Chaya Mushka, qui comptaient ensemble 200 élèves hassidiques. À l'époque, Marie-Victorin était un collège privé et les parents payaient une partie de la facture pour l'enseignement.
En 1994, le ministre de l'Éducation, Jacques Chagnon, avait accepté l'incorporation du collège TAV et l'entente avec Marie-Victorin. Cet accord fut renouvelé sous le PQ, en 1999.
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