Doit-on détruire le Stade ???
L'étude ?...pourquoi ça coûte 500 millions et 2 ans de travaux.?....l'implosion des batîments cela ne peut se pratiquer ici au Qc ?????.on dirait que soit il y a des amis qui se mettraient de l,argent dansles poches ou bien ils font exprès de grossir des chiffres astronomiques pour qu'on décide de le garder......il y a de quoi de pas clair là-dedans.....
Muskary a écritAhhhhhhhhhhhh Strophe...............c'est la que tu détruit la magie........
Tous les monuments historiques vu de proches ne doivent pas......j'en suis sûre être parfaits.........
On a rénové la Tour de Pise il n'y a pas si longtemps....celle-ci aurait pu s'écrouler.......la tour Eiffel elle aussi a subit une cure de rajeunissement....et les ruines des temples Maya......ou de Grèce........ou de l'Italie.........pas tous en très bon état..........mais représentatif de son histoire....
Ferme tes yeux........et essaie de te rappeller le Stade à son meilleur............
Je ne dis pas qu'on doit absolument le démolir, mais svp ne venez pas me dire que le stade est beau ! Je pense que y'a juste ceux qui ne l'ont jamais vu de près et le jour qui peuvent dire ça.
Tous les monuments historiques vu de proches ne doivent pas......j'en suis sûre être parfaits.........
On a rénové la Tour de Pise il n'y a pas si longtemps....celle-ci aurait pu s'écrouler.......la tour Eiffel elle aussi a subit une cure de rajeunissement....et les ruines des temples Maya......ou de Grèce........ou de l'Italie.........pas tous en très bon état..........mais représentatif de son histoire....
Ferme tes yeux........et essaie de te rappeller le Stade à son meilleur............
Je ne dis pas qu'on doit absolument le démolir, mais svp ne venez pas me dire que le stade est beau ! Je pense que y'a juste ceux qui ne l'ont jamais vu de près et le jour qui peuvent dire ça.
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tuberale a écritL'étude ?...pourquoi ça coûte 500 millions et 2 ans de travaux.?....l'implosion des batîments cela ne peut se pratiquer ici au Qc ?????.on dirait que soit il y a des amis qui se mettraient de l,argent dansles poches ou bien ils font exprès de grossir des chiffres astronomiques pour qu'on décide de le garder......il y a de quoi de pas clair là-dedans.....
Ils ne peuvent pas faire ça car le métro passe en dessous .....
Ils ne peuvent pas faire ça car le métro passe en dessous .....
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Le feuilleton se poursuit
Le CHUM au Stade olympique ?
Denis Lessard
La Presse
Québec
Le gouvernement du Québec est aux prises avec deux gigantesques problèmes immobiliers dans la région de Montréal: la construction d'un hôpital universitaire et l'avenir du Stade olympique. Et il pourrait faire tout simplement d'une pierre deux coups en construisant son CHUM sur le site des Jeux de 1976.
Archimède était dans son bain quand il cria «Eurêka!» L'architecte de Longueuil, Claude Bernard, était, lui, devant cette coquille vide de 3 milliards. L'idée qu'elle puisse être recyclée au moment où on apprend qu'il en coûterait 500 millions pour s'en départir lui «paraît valoir la peine d'être explorée», dit sans détour l'architecte à la retraite.
M. Bernard était au service du ministère fédéral des Travaux publics. S'il n'a pas «signé» de projets, il a toutefois géré pour Ottawa des projets de construction aussi important que l'édifice de l'OACI et le complexe Guy-Favreau, au coeur de Montréal. Pour de tels ouvrages, les «gestionnaires de projets» occupent un poste clé. Ils sont responsables de choisir les architectes, les entrepreneurs, et de surveiller le processus d'appel d'offres. «Le dossier du CHUM est un exemple de la pire gestion de projet imaginable. On semble ne pas tenir à respecter les paramètres du programme d'origine, quand on parle de 700 lits puis de 550», relève M. Bernard.
Le feuilleton du choix d'un emplacement pour le CHUM à Montréal est devenu carrément «loufoque», résume l'architecte, qui rappelle que la récupération des terrains du stade ne nécessite aucune démolition, aucune excavation pour utiliser un terrain de 550 000 mètres carrés. «Cela retranchera au moins un an à l'échéance de 2010 pour la fin des travaux», selon lui.
«On peut regarder ça avec humour, mais c'est une proposition sérieuse, à mon avis», dit M. Bernard, qui a déjà mis sur papier de nombreuses esquisses de son projet. En conservant la coquille du stade actuel, l'ingénieur construit à l'intérieur d'immenses pavillons qui donnent tous sur une sorte de cour intérieure.
Une autre épine au pied de moins. Avec le CHUM, le stade n'aura plus jamais besoin de toit. «On parle de 100 millions pour une toiture fixe, il n'y a pas de toiture dans mon CHUM», explique le spécialiste.
On devra composer avec les gradins, qui font partie de la structure de l'édifice. Il ne pourrait donc y avoir de fenêtres que sur deux étages, sur la partie des pavillons construite au-dessus des sièges jaunes, les plus éloignés du terrain. Du côté du centre du «beigne», «côté jardin», la façade des édifices atteindrait six étages de hauteur.
«On peut faire 700 chambres dans ce complexe», estime l'architecte. Le recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix, trouvera que c'est trop loin de l'université, «parce que les médecins qui vivent à Outremont ne veulent pas faire 15 minutes d'auto».
Dans sa proposition, M. Bernard rappelle que la gare de triage d'Outremont restera un site potentiellement dangereux: un récent accident de train qui transportait du chlore en Caroline du Sud devrait faire réfléchir ceux qui penchent pour cet emplacement, près duquel passent des convois de produits dangereux. Un CHUM à Outremont rendra à jamais impossible la jonction entre l'avenue du Parc et le boulevard de l'Acadie, observe-t-il aussi.
Le choix de Saint-Luc, au centre-ville, pose des problèmes de délais dus à la rénovation et sera une embûche pour la circulation automobile.
«On ne décide pas où construire un hôpital de 700 lits sans étudier toutes les possibilités, sans préparer une grille d'analyse avec pointage et chiffres à l'appui et en la rendant publique», insiste-t-il.
En outre, le choix du stade permet d'économiser sur les stationnements intérieurs: on y trouve 3700 places, ce qui représente une économie de 75 millions. Sans compter la subvention annuelle de Québec à la RIO, qui est d'une vingtaine de millions.
Autre avantage, le site est facile d'accès puisqu'il est desservi par deux stations de métro. De plus, le terrain, qui n'est pas contaminé, est déjà la propriété du gouvernement, alors que la dépollution du site d'Outremont coûterait des dizaines de millions.
Le CHUM au Stade olympique ?
Denis Lessard
La Presse
Québec
Le gouvernement du Québec est aux prises avec deux gigantesques problèmes immobiliers dans la région de Montréal: la construction d'un hôpital universitaire et l'avenir du Stade olympique. Et il pourrait faire tout simplement d'une pierre deux coups en construisant son CHUM sur le site des Jeux de 1976.
Archimède était dans son bain quand il cria «Eurêka!» L'architecte de Longueuil, Claude Bernard, était, lui, devant cette coquille vide de 3 milliards. L'idée qu'elle puisse être recyclée au moment où on apprend qu'il en coûterait 500 millions pour s'en départir lui «paraît valoir la peine d'être explorée», dit sans détour l'architecte à la retraite.
M. Bernard était au service du ministère fédéral des Travaux publics. S'il n'a pas «signé» de projets, il a toutefois géré pour Ottawa des projets de construction aussi important que l'édifice de l'OACI et le complexe Guy-Favreau, au coeur de Montréal. Pour de tels ouvrages, les «gestionnaires de projets» occupent un poste clé. Ils sont responsables de choisir les architectes, les entrepreneurs, et de surveiller le processus d'appel d'offres. «Le dossier du CHUM est un exemple de la pire gestion de projet imaginable. On semble ne pas tenir à respecter les paramètres du programme d'origine, quand on parle de 700 lits puis de 550», relève M. Bernard.
Le feuilleton du choix d'un emplacement pour le CHUM à Montréal est devenu carrément «loufoque», résume l'architecte, qui rappelle que la récupération des terrains du stade ne nécessite aucune démolition, aucune excavation pour utiliser un terrain de 550 000 mètres carrés. «Cela retranchera au moins un an à l'échéance de 2010 pour la fin des travaux», selon lui.
«On peut regarder ça avec humour, mais c'est une proposition sérieuse, à mon avis», dit M. Bernard, qui a déjà mis sur papier de nombreuses esquisses de son projet. En conservant la coquille du stade actuel, l'ingénieur construit à l'intérieur d'immenses pavillons qui donnent tous sur une sorte de cour intérieure.
Une autre épine au pied de moins. Avec le CHUM, le stade n'aura plus jamais besoin de toit. «On parle de 100 millions pour une toiture fixe, il n'y a pas de toiture dans mon CHUM», explique le spécialiste.
On devra composer avec les gradins, qui font partie de la structure de l'édifice. Il ne pourrait donc y avoir de fenêtres que sur deux étages, sur la partie des pavillons construite au-dessus des sièges jaunes, les plus éloignés du terrain. Du côté du centre du «beigne», «côté jardin», la façade des édifices atteindrait six étages de hauteur.
«On peut faire 700 chambres dans ce complexe», estime l'architecte. Le recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix, trouvera que c'est trop loin de l'université, «parce que les médecins qui vivent à Outremont ne veulent pas faire 15 minutes d'auto».
Dans sa proposition, M. Bernard rappelle que la gare de triage d'Outremont restera un site potentiellement dangereux: un récent accident de train qui transportait du chlore en Caroline du Sud devrait faire réfléchir ceux qui penchent pour cet emplacement, près duquel passent des convois de produits dangereux. Un CHUM à Outremont rendra à jamais impossible la jonction entre l'avenue du Parc et le boulevard de l'Acadie, observe-t-il aussi.
Le choix de Saint-Luc, au centre-ville, pose des problèmes de délais dus à la rénovation et sera une embûche pour la circulation automobile.
«On ne décide pas où construire un hôpital de 700 lits sans étudier toutes les possibilités, sans préparer une grille d'analyse avec pointage et chiffres à l'appui et en la rendant publique», insiste-t-il.
En outre, le choix du stade permet d'économiser sur les stationnements intérieurs: on y trouve 3700 places, ce qui représente une économie de 75 millions. Sans compter la subvention annuelle de Québec à la RIO, qui est d'une vingtaine de millions.
Autre avantage, le site est facile d'accès puisqu'il est desservi par deux stations de métro. De plus, le terrain, qui n'est pas contaminé, est déjà la propriété du gouvernement, alors que la dépollution du site d'Outremont coûterait des dizaines de millions.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : dim. mars 28, 2004 1:00 am
tuberale a écritL'étude ?...pourquoi ça coûte 500 millions et 2 ans de travaux.?....l'implosion des batîments cela ne peut se pratiquer ici au Qc ?????.on dirait que soit il y a des amis qui se mettraient de l,argent dansles poches ou bien ils font exprès de grossir des chiffres astronomiques pour qu'on décide de le garder......il y a de quoi de pas clair là-dedans.....
Il ne peut être imploser à cause de sa structure renforcit de tige de métal sans joint.
Il doit être défait pieces par pieces.
Mais pour moi il y a certainement d`autres options que de démolir le stade.
Il manque de volonté politique dans ce dossier.
Il ne peut être imploser à cause de sa structure renforcit de tige de métal sans joint.
Il doit être défait pieces par pieces.
Mais pour moi il y a certainement d`autres options que de démolir le stade.
Il manque de volonté politique dans ce dossier.
Strophe a écrit
Je ne dis pas qu'on doit absolument le démolir, mais svp ne venez pas me dire que le stade est beau ! Je pense que y'a juste ceux qui ne l'ont jamais vu de près et le jour qui peuvent dire ça.
J'assistait habituellement à 1 match des Expos par année, donc oui j'ai souvent vue le stade de proche. Il faut différencier architecture et esthétique. Si on regarde de proche la tour eiffel, c'est juste une tour avec des bareaux d'acier dans le fond. J'ai également eu la chance de monter dans celle-ci quand j'était plus jeune, et si on regarde uniquement au plan de vue esthétique, ben c'est pas fameux Cependant, sa reste un bien culturel très intérésant par sa forme et son histoire
Je ne dis pas qu'on doit absolument le démolir, mais svp ne venez pas me dire que le stade est beau ! Je pense que y'a juste ceux qui ne l'ont jamais vu de près et le jour qui peuvent dire ça.
J'assistait habituellement à 1 match des Expos par année, donc oui j'ai souvent vue le stade de proche. Il faut différencier architecture et esthétique. Si on regarde de proche la tour eiffel, c'est juste une tour avec des bareaux d'acier dans le fond. J'ai également eu la chance de monter dans celle-ci quand j'était plus jeune, et si on regarde uniquement au plan de vue esthétique, ben c'est pas fameux Cependant, sa reste un bien culturel très intérésant par sa forme et son histoire
http://www.radio-canada.ca/url.asp?/nou ... uffe.shtml
Le Stade olympique de Montréal, sans réelle vocation depuis le départ des Expos, pourrait bien devenir un centre d'entraînement pour les athlètes d'élite, financé à même l'actuelle taxe sur le tabac ou une nouvelle taxe sur la « malbouffe ».
Selon ce que rapporte La Presse, samedi, le ministre des Affaires municipales et des Loisirs, Jean-Marc Fournier, envisagerait en effet de regrouper au stade, comme le demande le milieu sportif québécois, tous les services nécessaires à l'entraînement des athlètes de haut niveau.
Ce nouveau centre d'entraînement, qui regrouperait dans un même lieu les infrastructures sportives et les services de médecine spécialisée, pourrait être financé grâce à la taxe spéciale sur le tabac. Le ministre Fournier envisage aussi de se servir d'une hypothétique taxe sur la « malbouffe » qui pourrait cibler, par exemple, les boissons gazeuses.
Le Stade olympique de Montréal, sans réelle vocation depuis le départ des Expos, pourrait bien devenir un centre d'entraînement pour les athlètes d'élite, financé à même l'actuelle taxe sur le tabac ou une nouvelle taxe sur la « malbouffe ».
Selon ce que rapporte La Presse, samedi, le ministre des Affaires municipales et des Loisirs, Jean-Marc Fournier, envisagerait en effet de regrouper au stade, comme le demande le milieu sportif québécois, tous les services nécessaires à l'entraînement des athlètes de haut niveau.
Ce nouveau centre d'entraînement, qui regrouperait dans un même lieu les infrastructures sportives et les services de médecine spécialisée, pourrait être financé grâce à la taxe spéciale sur le tabac. Le ministre Fournier envisage aussi de se servir d'une hypothétique taxe sur la « malbouffe » qui pourrait cibler, par exemple, les boissons gazeuses.
Le silence est un ami qui ne trahit jamais.
-
- Modeste Jacasseur
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- Inscription : lun. juil. 26, 2004 12:00 am
Raven a écrit
J'assistait habituellement à 1 match des Expos par année, donc oui j'ai souvent vue le stade de proche. Il faut différencier architecture et esthétique. Si on regarde de proche la tour eiffel, c'est juste une tour avec des bareaux d'acier dans le fond. J'ai également eu la chance de monter dans celle-ci quand j'était plus jeune, et si on regarde uniquement au plan de vue esthétique, ben c'est pas fameux Cependant, sa reste un bien culturel très intérésant par sa forme et son histoire
Et oui.
J'assistait habituellement à 1 match des Expos par année, donc oui j'ai souvent vue le stade de proche. Il faut différencier architecture et esthétique. Si on regarde de proche la tour eiffel, c'est juste une tour avec des bareaux d'acier dans le fond. J'ai également eu la chance de monter dans celle-ci quand j'était plus jeune, et si on regarde uniquement au plan de vue esthétique, ben c'est pas fameux Cependant, sa reste un bien culturel très intérésant par sa forme et son histoire
Et oui.
Le CHUM au Stade olympique ?Le feuilleton se poursuit
Denis Lessard
La Presse
Québec
Le gouvernement du Québec est aux prises avec deux gigantesques problèmes immobiliers dans la région de Montréal: la construction d'un hôpital universitaire et l'avenir du Stade olympique. Et il pourrait faire tout simplement d'une pierre deux coups en construisant son CHUM sur le site des Jeux de 1976.
Archimède était dans son bain quand il cria «Eurêka!» L'architecte de Longueuil, Claude Bernard, était, lui, devant cette coquille vide de 3 milliards. L'idée qu'elle puisse être recyclée au moment où on apprend qu'il en coûterait 500 millions pour s'en départir lui «paraît valoir la peine d'être explorée», dit sans détour l'architecte à la retraite.
M. Bernard était au service du ministère fédéral des Travaux publics. S'il n'a pas «signé» de projets, il a toutefois géré pour Ottawa des projets de construction aussi important que l'édifice de l'OACI et le complexe Guy-Favreau, au coeur de Montréal. Pour de tels ouvrages, les «gestionnaires de projets» occupent un poste clé. Ils sont responsables de choisir les architectes, les entrepreneurs, et de surveiller le processus d'appel d'offres. «Le dossier du CHUM est un exemple de la pire gestion de projet imaginable. On semble ne pas tenir à respecter les paramètres du programme d'origine, quand on parle de 700 lits puis de 550», relève M. Bernard.
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Le feuilleton du choix d'un emplacement pour le CHUM à Montréal est devenu carrément «loufoque», résume l'architecte, qui rappelle que la récupération des terrains du stade ne nécessite aucune démolition, aucune excavation pour utiliser un terrain de 550 000 mètres carrés. «Cela retranchera au moins un an à l'échéance de 2010 pour la fin des travaux», selon lui.
«On peut regarder ça avec humour, mais c'est une proposition sérieuse, à mon avis», dit M. Bernard, qui a déjà mis sur papier de nombreuses esquisses de son projet. En conservant la coquille du stade actuel, l'ingénieur construit à l'intérieur d'immenses pavillons qui donnent tous sur une sorte de cour intérieure.
Une autre épine au pied de moins. Avec le CHUM, le stade n'aura plus jamais besoin de toit. «On parle de 100 millions pour une toiture fixe, il n'y a pas de toiture dans mon CHUM», explique le spécialiste.
On devra composer avec les gradins, qui font partie de la structure de l'édifice. Il ne pourrait donc y avoir de fenêtres que sur deux étages, sur la partie des pavillons construite au-dessus des sièges jaunes, les plus éloignés du terrain. Du côté du centre du «beigne», «côté jardin», la façade des édifices atteindrait six étages de hauteur.
«On peut faire 700 chambres dans ce complexe», estime l'architecte. Le recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix, trouvera que c'est trop loin de l'université, «parce que les médecins qui vivent à Outremont ne veulent pas faire 15 minutes d'auto».
Dans sa proposition, M. Bernard rappelle que la gare de triage d'Outremont restera un site potentiellement dangereux: un récent accident de train qui transportait du chlore en Caroline du Sud devrait faire réfléchir ceux qui penchent pour cet emplacement, près duquel passent des convois de produits dangereux. Un CHUM à Outremont rendra à jamais impossible la jonction entre l'avenue du Parc et le boulevard de l'Acadie, observe-t-il aussi.
Le choix de Saint-Luc, au centre-ville, pose des problèmes de délais dus à la rénovation et sera une embûche pour la circulation automobile.
«On ne décide pas où construire un hôpital de 700 lits sans étudier toutes les possibilités, sans préparer une grille d'analyse avec pointage et chiffres à l'appui et en la rendant publique», insiste-t-il.
En outre, le choix du stade permet d'économiser sur les stationnements intérieurs: on y trouve 3700 places, ce qui représente une économie de 75 millions. Sans compter la subvention annuelle de Québec à la RIO, qui est d'une vingtaine de millions.
Autre avantage, le site est facile d'accès puisqu'il est desservi par deux stations de métro. De plus, le terrain, qui n'est pas contaminé, est déjà la propriété du gouvernement, alors que la dépollution du site d'Outremont coûterait des dizaines de millions.
Denis Lessard
La Presse
Québec
Le gouvernement du Québec est aux prises avec deux gigantesques problèmes immobiliers dans la région de Montréal: la construction d'un hôpital universitaire et l'avenir du Stade olympique. Et il pourrait faire tout simplement d'une pierre deux coups en construisant son CHUM sur le site des Jeux de 1976.
Archimède était dans son bain quand il cria «Eurêka!» L'architecte de Longueuil, Claude Bernard, était, lui, devant cette coquille vide de 3 milliards. L'idée qu'elle puisse être recyclée au moment où on apprend qu'il en coûterait 500 millions pour s'en départir lui «paraît valoir la peine d'être explorée», dit sans détour l'architecte à la retraite.
M. Bernard était au service du ministère fédéral des Travaux publics. S'il n'a pas «signé» de projets, il a toutefois géré pour Ottawa des projets de construction aussi important que l'édifice de l'OACI et le complexe Guy-Favreau, au coeur de Montréal. Pour de tels ouvrages, les «gestionnaires de projets» occupent un poste clé. Ils sont responsables de choisir les architectes, les entrepreneurs, et de surveiller le processus d'appel d'offres. «Le dossier du CHUM est un exemple de la pire gestion de projet imaginable. On semble ne pas tenir à respecter les paramètres du programme d'origine, quand on parle de 700 lits puis de 550», relève M. Bernard.
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Le feuilleton du choix d'un emplacement pour le CHUM à Montréal est devenu carrément «loufoque», résume l'architecte, qui rappelle que la récupération des terrains du stade ne nécessite aucune démolition, aucune excavation pour utiliser un terrain de 550 000 mètres carrés. «Cela retranchera au moins un an à l'échéance de 2010 pour la fin des travaux», selon lui.
«On peut regarder ça avec humour, mais c'est une proposition sérieuse, à mon avis», dit M. Bernard, qui a déjà mis sur papier de nombreuses esquisses de son projet. En conservant la coquille du stade actuel, l'ingénieur construit à l'intérieur d'immenses pavillons qui donnent tous sur une sorte de cour intérieure.
Une autre épine au pied de moins. Avec le CHUM, le stade n'aura plus jamais besoin de toit. «On parle de 100 millions pour une toiture fixe, il n'y a pas de toiture dans mon CHUM», explique le spécialiste.
On devra composer avec les gradins, qui font partie de la structure de l'édifice. Il ne pourrait donc y avoir de fenêtres que sur deux étages, sur la partie des pavillons construite au-dessus des sièges jaunes, les plus éloignés du terrain. Du côté du centre du «beigne», «côté jardin», la façade des édifices atteindrait six étages de hauteur.
«On peut faire 700 chambres dans ce complexe», estime l'architecte. Le recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix, trouvera que c'est trop loin de l'université, «parce que les médecins qui vivent à Outremont ne veulent pas faire 15 minutes d'auto».
Dans sa proposition, M. Bernard rappelle que la gare de triage d'Outremont restera un site potentiellement dangereux: un récent accident de train qui transportait du chlore en Caroline du Sud devrait faire réfléchir ceux qui penchent pour cet emplacement, près duquel passent des convois de produits dangereux. Un CHUM à Outremont rendra à jamais impossible la jonction entre l'avenue du Parc et le boulevard de l'Acadie, observe-t-il aussi.
Le choix de Saint-Luc, au centre-ville, pose des problèmes de délais dus à la rénovation et sera une embûche pour la circulation automobile.
«On ne décide pas où construire un hôpital de 700 lits sans étudier toutes les possibilités, sans préparer une grille d'analyse avec pointage et chiffres à l'appui et en la rendant publique», insiste-t-il.
En outre, le choix du stade permet d'économiser sur les stationnements intérieurs: on y trouve 3700 places, ce qui représente une économie de 75 millions. Sans compter la subvention annuelle de Québec à la RIO, qui est d'une vingtaine de millions.
Autre avantage, le site est facile d'accès puisqu'il est desservi par deux stations de métro. De plus, le terrain, qui n'est pas contaminé, est déjà la propriété du gouvernement, alors que la dépollution du site d'Outremont coûterait des dizaines de millions.
Au Québec
Une taxe sur la malbouffe ?
Sébastien Rodrigue
La Presse
Le ministre des Affaires municipales et des Loisirs, Jean-Marc Fournier, réfléchit à une idée toute fraîche pour le Stade olympique, celle d'y installer un centre d'entraînement pour l'élite sportive qui pourrait être financé à même l'actuelle taxe sur le tabac ou à partir d'une nouvelle taxe sur la malbouffe, a appris La Presse.
Le milieu sportif québécois réclame de plus en plus un lieu d'entraînement unique où les athlètes trouveraient tous les services dont ils ont besoin, autant en infrastructures sportives qu'en médecine. Le ministre Fournier se montre intéressé par l'idée, confirme son attaché de presse, Stéphane Gosselin.
La Régie des installations olympiques (RIO) exploite déjà un centre sportif où se côtoient l'élite sportive et le grand public dans les piscines et le centre de musculation.
L'équipe canadienne de nage synchronisée s'y est installée récemment et l'équipe féminine de water-polo s'entraîne aussi dans l'un des six bassins du centre sportif.
«Le projet pourrait se faire en plusieurs phases. La nage synchronisée s'y trouve déjà; on pourrait donc commencer par les sports aquatiques», précise l'attaché de presse du ministre Fournier. L'athlétisme pourrait aussi se greffer à ce centre d'entraînement.
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Un tel projet aurait pour avantage d'offrir tous les services nécessaires aux athlètes dans un même lieu, comme la médecine sportive, fait-on valoir. «Ce sont des services importants pour les athlètes qui perdent du temps pour voir des spécialistes», souligne l'attaché de presse du ministre.
Un tel projet ne pourrait toutefois pas s'étendre à l'ensemble des disciplines sportives puisqu'il serait peut-être inutile de déplacer des athlètes bénéficiant d'infrastructures fraîchement rénovées.
Taxer les boissons gazeuses ?
Le ministre reste toutefois aux prises avec la délicate question du financement, puisque les installations du stade ont besoin d'être remises aux normes pour accueillir l'élite sportive, notamment pour le plongeon.
Pour installer un véritable centre d'entraînement, M. Fournier songe donc à utiliser une partie de la taxe spéciale sur le tabac, qui doit servir jusqu'à 2006 à rembourser la dette contractée pour la construction du stade. Montréal propose déjà de maintenir cette taxe pour mettre en valeur ce secteur de la métropole. En 2003, cette taxe représentait 17,42 % de la taxe sur le tabac, ce qui a rapporté 58,7 millions.
Le ministre réfléchit aussi à une taxe plus audacieuse portant sur la malbouffe, indique son attaché de presse. Cette taxe pourrait par exemple viser les boissons gazeuses, sur lesquelles serait perçu un cent par bouteille. «Ça ne nuirait pas aux ventes et ça représenterait une somme importante», souligne l'attaché de presse du ministre.
Le privé à la rescousse ?
L'idée d'un centre d'entraînement émerge alors qu'un comité interministériel se penche sur l'avenir du stade. Le gouvernement a l'ambition de trouver une nouvelle vocation au stade, qui pourrait devenir un centre de foires et d'expositions, selon l'option la plus souvent évoquée.
Cette réflexion arrive alors que les Expos ont quitté Montréal, que la dette sera complètement remboursée et que l'on projette d'installer un nouveau toit fonctionnel toute l'année. Depuis la déchirure de 1999, l'aire de jeu du stade est fermée du 1er décembre au 1er avril.
La ministre responsable de la RIO, Nathalie Normandeau, entretient le mystère sur les scénarios envisagés par le gouvernement pour relancer le stade. Le comité terminera ses travaux d'ici la fin de l'année 2005 et plusieurs scénarios seront envisagés, même la participation du secteur privé.
«Peut-être qu'il y a des équipements dont la gestion pourrait être confiée au secteur privé, il faut étudier l'ensemble des options», soutient Mme Normandeau. Le gouvernement cherche surtout à maximiser les activités et la rentabilité du stade, fait valoir la ministre.
Elle note que le gouvernement devra investir 71 millions au cours des 10 prochaines années seulement pour l'entretien du parc olympique. Le nouveau toit du stade doit d'ailleurs se faire avec la participation d'une firme privée, qui serait chargée de le construire et de l'entretenir durant une période pouvant aller jusqu'à 25 ans.
Une taxe sur la malbouffe ?
Sébastien Rodrigue
La Presse
Le ministre des Affaires municipales et des Loisirs, Jean-Marc Fournier, réfléchit à une idée toute fraîche pour le Stade olympique, celle d'y installer un centre d'entraînement pour l'élite sportive qui pourrait être financé à même l'actuelle taxe sur le tabac ou à partir d'une nouvelle taxe sur la malbouffe, a appris La Presse.
Le milieu sportif québécois réclame de plus en plus un lieu d'entraînement unique où les athlètes trouveraient tous les services dont ils ont besoin, autant en infrastructures sportives qu'en médecine. Le ministre Fournier se montre intéressé par l'idée, confirme son attaché de presse, Stéphane Gosselin.
La Régie des installations olympiques (RIO) exploite déjà un centre sportif où se côtoient l'élite sportive et le grand public dans les piscines et le centre de musculation.
L'équipe canadienne de nage synchronisée s'y est installée récemment et l'équipe féminine de water-polo s'entraîne aussi dans l'un des six bassins du centre sportif.
«Le projet pourrait se faire en plusieurs phases. La nage synchronisée s'y trouve déjà; on pourrait donc commencer par les sports aquatiques», précise l'attaché de presse du ministre Fournier. L'athlétisme pourrait aussi se greffer à ce centre d'entraînement.
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Un tel projet aurait pour avantage d'offrir tous les services nécessaires aux athlètes dans un même lieu, comme la médecine sportive, fait-on valoir. «Ce sont des services importants pour les athlètes qui perdent du temps pour voir des spécialistes», souligne l'attaché de presse du ministre.
Un tel projet ne pourrait toutefois pas s'étendre à l'ensemble des disciplines sportives puisqu'il serait peut-être inutile de déplacer des athlètes bénéficiant d'infrastructures fraîchement rénovées.
Taxer les boissons gazeuses ?
Le ministre reste toutefois aux prises avec la délicate question du financement, puisque les installations du stade ont besoin d'être remises aux normes pour accueillir l'élite sportive, notamment pour le plongeon.
Pour installer un véritable centre d'entraînement, M. Fournier songe donc à utiliser une partie de la taxe spéciale sur le tabac, qui doit servir jusqu'à 2006 à rembourser la dette contractée pour la construction du stade. Montréal propose déjà de maintenir cette taxe pour mettre en valeur ce secteur de la métropole. En 2003, cette taxe représentait 17,42 % de la taxe sur le tabac, ce qui a rapporté 58,7 millions.
Le ministre réfléchit aussi à une taxe plus audacieuse portant sur la malbouffe, indique son attaché de presse. Cette taxe pourrait par exemple viser les boissons gazeuses, sur lesquelles serait perçu un cent par bouteille. «Ça ne nuirait pas aux ventes et ça représenterait une somme importante», souligne l'attaché de presse du ministre.
Le privé à la rescousse ?
L'idée d'un centre d'entraînement émerge alors qu'un comité interministériel se penche sur l'avenir du stade. Le gouvernement a l'ambition de trouver une nouvelle vocation au stade, qui pourrait devenir un centre de foires et d'expositions, selon l'option la plus souvent évoquée.
Cette réflexion arrive alors que les Expos ont quitté Montréal, que la dette sera complètement remboursée et que l'on projette d'installer un nouveau toit fonctionnel toute l'année. Depuis la déchirure de 1999, l'aire de jeu du stade est fermée du 1er décembre au 1er avril.
La ministre responsable de la RIO, Nathalie Normandeau, entretient le mystère sur les scénarios envisagés par le gouvernement pour relancer le stade. Le comité terminera ses travaux d'ici la fin de l'année 2005 et plusieurs scénarios seront envisagés, même la participation du secteur privé.
«Peut-être qu'il y a des équipements dont la gestion pourrait être confiée au secteur privé, il faut étudier l'ensemble des options», soutient Mme Normandeau. Le gouvernement cherche surtout à maximiser les activités et la rentabilité du stade, fait valoir la ministre.
Elle note que le gouvernement devra investir 71 millions au cours des 10 prochaines années seulement pour l'entretien du parc olympique. Le nouveau toit du stade doit d'ailleurs se faire avec la participation d'une firme privée, qui serait chargée de le construire et de l'entretenir durant une période pouvant aller jusqu'à 25 ans.
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- Caïd de la Causette
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- Inscription : jeu. oct. 07, 2004 12:00 am
Rénatane à dit:
Citation :Ça serait ridicule de le démolir.........
Au pire , le futur hopital devrait aller la.......
Je crois que c'est une très bonne idée, sûrtout qu'il à tout les service déja en place au tour, et ça nous éviterait de gaspiller beaucoup d'argent. Mais je ne pense vraiment pas que qu'ils vont le faire, parceque ici au Québec on n'a le don de 1. ce casser la tête pendant de mois 2. choisi la solution la plus difficile et 3. gaspiller le plus d'argent possible.
Citation :Ça serait ridicule de le démolir.........
Au pire , le futur hopital devrait aller la.......
Je crois que c'est une très bonne idée, sûrtout qu'il à tout les service déja en place au tour, et ça nous éviterait de gaspiller beaucoup d'argent. Mais je ne pense vraiment pas que qu'ils vont le faire, parceque ici au Québec on n'a le don de 1. ce casser la tête pendant de mois 2. choisi la solution la plus difficile et 3. gaspiller le plus d'argent possible.
Caro_la_picotte a écritRénatane à dit:
Citation :Ça serait ridicule de le démolir.........
Au pire , le futur hopital devrait aller la.......
Je crois que c'est une très bonne idée, sûrtout qu'il à tout les service déja en place au tour, et ça nous éviterait de gaspiller beaucoup d'argent. Mais je ne pense vraiment pas que qu'ils vont le faire, parceque ici au Québec on n'a le don de 1. ce casser la tête pendant de mois 2. choisi la solution la plus difficile et 3. gaspiller le plus d'argent possible.
Le pire c'est que tu as raison.......
Citation :Ça serait ridicule de le démolir.........
Au pire , le futur hopital devrait aller la.......
Je crois que c'est une très bonne idée, sûrtout qu'il à tout les service déja en place au tour, et ça nous éviterait de gaspiller beaucoup d'argent. Mais je ne pense vraiment pas que qu'ils vont le faire, parceque ici au Québec on n'a le don de 1. ce casser la tête pendant de mois 2. choisi la solution la plus difficile et 3. gaspiller le plus d'argent possible.
Le pire c'est que tu as raison.......
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Un stade pour l'élite sportive
Raymond Gervais
La Presse
Les Québécois tiennent à leur Stade olympique et refusent de le voir tomber sous le pic des démolisseurs. La majorité d'entre eux souhaite même qu'il garde sa vocation sportive et devienne un véritable centre d'entraînement pour l'élite sportive.
Voilà ce que révèle un sondage CROP réalisé entre le 20 et 31 janvier pour le compte de La Presse et de la station radiophonique Info 690.
Les personnes questionnées devaient répondre à la question suivante: « Avec le départ des Expos de Montréal, la question de l'avenir du Stade olympique refait surface. Selon vous, que devrait-on faire du Stade olympique?»
A) Devrait-on en faire un centre d'entraînement pour l'élite sportive? B) Une foire commerciale permanente (salon, exposition?) C) Y loger le futur CHUM? D) Le démolir ou autre chose? «
Parmi les 120 répondants, 40 souhaitent qu'il devienne un centre d'entraînement pour l'élite sportive, 23 préfèrent qu'il devienne une foire commerciale permanente, 13 voudraient y loger le futur CHUM et 15 voudraient le démolir.
Deux répondants ont dit « autre chose » tandis que sept ont refusé de répondre.
Financement
Ce sondage d'opinion rejoint l'idée lancée par le ministre des Affaires municipales et des Loisirs, Jean-Marc Fournier, en janvier dernier.
Le ministre avait alors déclaré que ce centre pourrait être financé à même l'actuelle taxe sur le tabac ou à partir d'une nouvelle taxe sur la malbouffe.
Depuis des années, les athlètes et le milieu des sportifs réclament un véritable lieu d'entraînement spécialisé où les athlètes pourraient avoir tous les services dont ils ont besoin.
Reste à régler la question du financement. Même si la taxe sur le tabac doit servir jusqu'en 2006 à rembourser la dette pour la construction du stade, le gouvernement devra investir 71 millions au cours des 10 prochaines années seulement pour l'entretien du parc olympique.
SONDAGE CROP - LA PRESSE - INFO690
Avec le départ des Expos de Montréal, la question de l'avenir du Stade olympique refait surface. Selon vous, que devrait-on faire du Stade olympique?
Devrait-on en faire...
n=982
... un centre d'entraînement pour l'élite sportive > 40%
... une foire commerciale permanente (salon, exposition, etc.) > 23%
... y loger le futur CHUM > 13%
... le démolir > 15%
Autre chose > 2%
NSP / Refus > 7%
MÉTHODOLOGIE: Les résultats du sondage reposent sur 982 entrevues téléphoniques réalisées du 20 au 31 janvier 2005 dans le cadre du sondage omnibus CROP-express. D'un point de vue statistique, un échantillon de cette taille est précis à 3 points près, 19 fois sur 20. Rappelons que la marge d'erreur augmente lorsque les résultats portent sur des sous-groupes de l'échantillon.
Raymond Gervais
La Presse
Les Québécois tiennent à leur Stade olympique et refusent de le voir tomber sous le pic des démolisseurs. La majorité d'entre eux souhaite même qu'il garde sa vocation sportive et devienne un véritable centre d'entraînement pour l'élite sportive.
Voilà ce que révèle un sondage CROP réalisé entre le 20 et 31 janvier pour le compte de La Presse et de la station radiophonique Info 690.
Les personnes questionnées devaient répondre à la question suivante: « Avec le départ des Expos de Montréal, la question de l'avenir du Stade olympique refait surface. Selon vous, que devrait-on faire du Stade olympique?»
A) Devrait-on en faire un centre d'entraînement pour l'élite sportive? B) Une foire commerciale permanente (salon, exposition?) C) Y loger le futur CHUM? D) Le démolir ou autre chose? «
Parmi les 120 répondants, 40 souhaitent qu'il devienne un centre d'entraînement pour l'élite sportive, 23 préfèrent qu'il devienne une foire commerciale permanente, 13 voudraient y loger le futur CHUM et 15 voudraient le démolir.
Deux répondants ont dit « autre chose » tandis que sept ont refusé de répondre.
Financement
Ce sondage d'opinion rejoint l'idée lancée par le ministre des Affaires municipales et des Loisirs, Jean-Marc Fournier, en janvier dernier.
Le ministre avait alors déclaré que ce centre pourrait être financé à même l'actuelle taxe sur le tabac ou à partir d'une nouvelle taxe sur la malbouffe.
Depuis des années, les athlètes et le milieu des sportifs réclament un véritable lieu d'entraînement spécialisé où les athlètes pourraient avoir tous les services dont ils ont besoin.
Reste à régler la question du financement. Même si la taxe sur le tabac doit servir jusqu'en 2006 à rembourser la dette pour la construction du stade, le gouvernement devra investir 71 millions au cours des 10 prochaines années seulement pour l'entretien du parc olympique.
SONDAGE CROP - LA PRESSE - INFO690
Avec le départ des Expos de Montréal, la question de l'avenir du Stade olympique refait surface. Selon vous, que devrait-on faire du Stade olympique?
Devrait-on en faire...
n=982
... un centre d'entraînement pour l'élite sportive > 40%
... une foire commerciale permanente (salon, exposition, etc.) > 23%
... y loger le futur CHUM > 13%
... le démolir > 15%
Autre chose > 2%
NSP / Refus > 7%
MÉTHODOLOGIE: Les résultats du sondage reposent sur 982 entrevues téléphoniques réalisées du 20 au 31 janvier 2005 dans le cadre du sondage omnibus CROP-express. D'un point de vue statistique, un échantillon de cette taille est précis à 3 points près, 19 fois sur 20. Rappelons que la marge d'erreur augmente lorsque les résultats portent sur des sous-groupes de l'échantillon.
Le CHUM au stade, en y pensant bien, ça serait pas fou pantoute...
Les bureaux dans la tour... Un cour intérieure...! On aurait l'hôpital le plus cool au monde! Mais bon, resterait toujours le problème du fameux toit!
Mais bon, je pense pas que c'est parti pour se faire!
Les bureaux dans la tour... Un cour intérieure...! On aurait l'hôpital le plus cool au monde! Mais bon, resterait toujours le problème du fameux toit!
Mais bon, je pense pas que c'est parti pour se faire!
"The talent for being happy is appreciating and liking what you have, instead of what you don't have." - Woody Allen
Je vais assez souvent au Stade et sachant comment il est fait à l'intérieur, je ne vois pas comment il serrait possible d'en faire un hopital, il n'est vraiment pas diposé pour ça... En fait, je crois que ce serrait encore plus cher de modifier le Stade pour en faire un hopital que de carrément en constuire un autre!
Je crois que la meilleure solution reste d'en faire un centre d'entrainement pour l'élite sportive.. Au moin le Stade possède déjà plusieurs installations prévues pour le sport.. À quoi servirrait la piscine olympique dans un hopital?
Je crois que la meilleure solution reste d'en faire un centre d'entrainement pour l'élite sportive.. Au moin le Stade possède déjà plusieurs installations prévues pour le sport.. À quoi servirrait la piscine olympique dans un hopital?
UN CENTRE DE FOIRES AU STADE???
Mardi, 8 février 2005
Journal de Montréal
Jean Maurice Duddin
Québec attend de voir ce qu'il fera du Stade olympique avant de fixer son choix pour un éventuel centre de foires au centre-ville.
La ministre du Tourisme, Nathalie Normandeau, confirmque au Journal de Montréal que ce n'est pas avant ce printemps qu'une décision sera prise à ce sujet au conseil des ministres. " Tout est sur la table pour le Stade Olympique. Trois volets sont à l'étude par le comité interministériel. Il y a la solution pour le toit, la vocation future du stade et les moyens pour maximiser son utilisation et sa rentabilité", explique la ministre.
C'est dans cet esprit qu'il pourrait notamment être converti en centre de foires.
ET
LA GESTION DU STADE POURRAIT PASSER AU PRIVÉ???
Après le toit qui sera la propriété d'un consortium, la gestion du Stade olympique pourrait être confiée au secteur privé.
C'est l'un des scénarios qu'étudie le comité interministériel sur l'avenir du Stade. La révision de la vocation du Stade olympique et la recherche de moyens pour le rentabiliser pourraient passer par son trasfert au secteur privé. "Du moins pour sa gestion", précise la ministre.
Les démarches actuelles des dirigeants de la RIO pour le toit s'inscrivent dans l'esprit des partenariats public-privé. La Régie veut en effet "louer" le prochain toit, pour 25 ans, au consortium qui réussira à le réaliser. En contrepartie, comme il en sera propriétaire, le consortium devra veiller à son bon fonctionnement.
On sait que les partenariats public-privé sont très chers au gouvernement libéral de Jean Charest, qui y pense notamment pour les autoroutes, les ponts. C'est dans cet esprit que le comité qui se penche sur le devenir du Stade olympique évalue aussi l'option de confier sa gestion au secteur privé.
Mardi, 8 février 2005
Journal de Montréal
Jean Maurice Duddin
Québec attend de voir ce qu'il fera du Stade olympique avant de fixer son choix pour un éventuel centre de foires au centre-ville.
La ministre du Tourisme, Nathalie Normandeau, confirmque au Journal de Montréal que ce n'est pas avant ce printemps qu'une décision sera prise à ce sujet au conseil des ministres. " Tout est sur la table pour le Stade Olympique. Trois volets sont à l'étude par le comité interministériel. Il y a la solution pour le toit, la vocation future du stade et les moyens pour maximiser son utilisation et sa rentabilité", explique la ministre.
C'est dans cet esprit qu'il pourrait notamment être converti en centre de foires.
ET
LA GESTION DU STADE POURRAIT PASSER AU PRIVÉ???
Après le toit qui sera la propriété d'un consortium, la gestion du Stade olympique pourrait être confiée au secteur privé.
C'est l'un des scénarios qu'étudie le comité interministériel sur l'avenir du Stade. La révision de la vocation du Stade olympique et la recherche de moyens pour le rentabiliser pourraient passer par son trasfert au secteur privé. "Du moins pour sa gestion", précise la ministre.
Les démarches actuelles des dirigeants de la RIO pour le toit s'inscrivent dans l'esprit des partenariats public-privé. La Régie veut en effet "louer" le prochain toit, pour 25 ans, au consortium qui réussira à le réaliser. En contrepartie, comme il en sera propriétaire, le consortium devra veiller à son bon fonctionnement.
On sait que les partenariats public-privé sont très chers au gouvernement libéral de Jean Charest, qui y pense notamment pour les autoroutes, les ponts. C'est dans cet esprit que le comité qui se penche sur le devenir du Stade olympique évalue aussi l'option de confier sa gestion au secteur privé.
Prendre le temps de respirer et apprécier