Les ravages du pot
Pourquoi les jeunes fument-ils ?
Marie-Claude Malboeuf
La Presse
«Fumer un joint, c'est comme prendre sa première brosse. Ça ne veut pas dire que ça va continuer», précise le psychoéducateur Marc Leblanc. Que les parents se rassurent donc: la majorité des jeunes (80 %) fument de la marijuana parce qu'ils ont le goût d'explorer, de se sentir adulte et d'avoir du plaisir. Ils en font alors l'expérience avec leurs amis et cela reste festif.
Lorsque la chose devient habituelle, les choses se compliquent. Car de 30 % à 50 % des adeptes présenteraient un trouble de l'humeur. La marijuana sert alors à soigner leur déprime ou leur anxiété. Et cela peut marcher si bien qu'elle masque pendant un certain temps leur problème de base, constate le Dr Guy Tremblay, pédopsychiatre au CHUQ.
D'autres tentent de «réparer» leur personnalité. Ils veulent se sentir moins timides, plus cool, oser se faire des amis. À moins que la marijuana ne remplisse un vide. «Les jeunes ne sont pas capables de trouver ce qu'ils aiment faire. Alors ça s'immisce dans leur vie. Que fait-on le vendredi soir? On fume un joint! C'est devenu une activité en soi», remarque l'intervenante Nathalie Martel.
Autre utilité: servir d'excuse aux jeunes ayant du mal à accepter que le succès ne leur tombe pas du ciel. «Dans notre société narcissique, ils accrochent et disent que la vie ne marche pas à cause de ça», répète le psychiatre Richard Cloutie
Souvent, les crises intensifient la consommation: peine d'amour, chicanes, turbulences de l'adolescence. Dépassés par leurs émotions, les jeunes cherchent alors à s'évader. Et le cannabis est libérateur.
D'autres veulent tuer une souffrance spécifique pour parvenir à faire face à la vie. «Plusieurs ne se sentent pas aimés. C'est le résultat des 10 ou 12 dernières années, estime Luc Gervais. Le fait que les parents aient moins de temps pour leurs enfants crée ce problème d'estime, ce sentiment de: Je ne vaux pas la peine. Quand vous ajoutez l'école, c'est trop. L'enfant n'est pas capable de vivre deux ou trois sortes de rejets.»
Bref, la drogue n'est qu'une petite pièce du casse-tête. «Pour qu'un jeune accroche, il faut que le terreau soit fertile: ça prend certains traits personnels et un certain contexte», précise Geneviève Lefebvre, du Centre Dollard-Cormier. Pour écraser, dit-elle, les jeunes doivent vite identifier à quoi leur sert la drogue. «On les aide à trouver d'autres moyens de remplir sa fonction.»
Et pourquoi certains abusent ?
«Ce ne sont pas vraiment des rebelles. Le profil délinquant est plus rare que le low profile qui cherche à avoir l'air king quand il consomme, qui en a besoin pour oser», dit Luc Gervais, des Centres Jean-Lapointe pour adolescents.
«J'ai déjà suivi une adolescente qui n'avait que des A+ à l'école. Elle était bonne en sport, bonne en tout. Mais elle avait des parents conservateurs, elle se cachait même de ses amis d'école et vivait beaucoup d'anxiété. Je l'ai retrouvée en larmes», dit Geneviève Lefebvre, de Dollard-Cormier.
Bref, si la quasi-totalité des jeunes contrevenants disent fumer du cannabis, ils sont loin de dominer le tableau.
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> 9 % des consommateurs de marijuana deviennent accros.
> 15 % le deviennent chez les 15-24 ans.
Chez les jeunes, le cannabis crée donc autant de dépendants que l'alcool, mais moins que les autres drogues:
> L'alcool 15%
> L'héroïne 23 %
> Le tabac 32 %
Source: Institut de médecine américain, 1999
> Les adolescents canadiens sont les plus grands consommateurs de cannabis au monde. Et aucun pays ne compte autant d'usagers réguliers, soit 19,2%.
> 43 % des garçons
> 38 % des filles de 15 ans disent avoir fumé du cannabis au cours des 12 derniers mois.
> Aux Pays-Bas, où la marijuana est vendue dans des Coffee Shops, deux fois moins de jeunes consomment.
Les ravages du pot/Pourquoi les jeunes fument-ils ?
Au Québec, 39% des jeunes du secondaire disent avoir fumé du cannabis en 2002, selon l'Institut de la statistique du Québec. Cette année-là, 4% des jeunes ont fumé tous les jours, 13% régulièrement, 15% une fois par mois et 7% une seule fois.
LES RAVAGES DU POT
«On ne fait pas juste fumer dans la vie»
Nicolas Bérubé
La Presse
Au Québec, 39% des jeunes du secondaire disent avoir fumé du cannabis en 2002.
La vaste majorité des jeunes qui fument du pot de façon occasionnelle ne finiront pas dans un centre de désintoxication ou sur le divan d'un psychiatre. Au-delà de cas extrêmes, les experts s'entendent à dire que la plupart des jeunes n'ont pas de problèmes de consommation.
«Il faut faire la différence entre usage et abus, croit Richard Pesant, thérapeute au centre Le Virage. Une personne qui consomme un ou deux verres de vin à l'occasion pendant le repas n'est pas alcoolique. C'est la même chose pour le cannabis.»
Cette conclusion est partagée par les jeunes eux-mêmes, qui voient souvent d'un mauvais oeil que les médias s'intéressent à leur consommation de pot. «On ne fait pas juste fumer dans la vie!» lance Éric, un jeune de 15 ans rencontré à la sortie d'une polyvalente de Montréal.
Selon lui, la majorité des jeunes de son âge ont déjà essayé de fumer du cannabis «pour voir l'effet que ça fait. Et ce ne sont pas juste les mauvais élèves qui fument, dit-il. Les bons élèves aussi. La plupart ont déjà essayé. Mais ce n'est que certaines gangs qui fument régulièrement et qui fument à l'école.»
Au Québec, 39% des jeunes du secondaire disent avoir fumé du cannabis en 2002, selon l'Institut de la statistique du Québec. Cette année-là, 4% des jeunes ont fumé tous les jours, 13% régulièrement, 15% une fois par mois et 7% une seule fois, pour essayer.
«Moi, j'ai fumé pour la première fois en secondaire 1, explique Éric (les noms sont fictifs). Des fois, je fume la fin de semaine ou le soir. Ça arrive deux ou trois fois par mois. Mais ça n'affecte pas mes notes à l'école. Et mes parents ne le savent pas.»
Sans être obsédés par l'idée de se cacher à tout prix pour fumer du pot, les jeunes rencontrés par LaPresse disent vouloir être discrets afin d'éviter les ennuis.
La plupart des adolescents qui fument occasionnellement ne veulent pas que leurs parents et leurs profs soient au courant. Ils se roulent un joint lorsque les parents ne sont pas à la maison. Et ils ne fument pas sur les terrains de l'école, ce qui serait inutilement risqué.
Pour Sébastien, 15 ans, d'origine salvadorienne, il est impensable de dire ouvertement à sa famille qu'il fume du pot. «Les parents latinos sont extrêmement sévères avec leurs enfants. Ma mère me tuerait si elle savait... Même pour la cigarette, elle ferait une crise. Alors je ne dis rien.»
Michel, qui étudie en deuxième secondaire dans une polyvalente de la métropole, n'hésite pas à fumer avant les cours. «On fume l'été, mais surtout l'hiver dit-il, en ajoutant fumer environ trois ou quatre fois par semaine. L'hiver, c'est plate, on gèle et il n'y a rien à faire dehors. Alors t'allumes un pétard. C'est juste pour s'amuser, de temps en temps...»
Citation :J'ai jamais fumé parce que ma vie était platte...pour...avoir du fun avec mes chums
Si tu fumais pour avoir du fun , c'est que c'était platte à quelque part ?
(J'ai raccourci la phrase et je trouvais pas les crochets pour la citation )
Pour répondre au topic , je considère qu'un joint de temps en temps ne peut rendre accroc , mais quand c'est rendu que tu n'as besoin à toutes les fins de semaine , il devrait y avoir une petite lumière rouge qui s'allume --Message edité par pucinette le 2005-02-06 12:43:17--
Si tu fumais pour avoir du fun , c'est que c'était platte à quelque part ?
(J'ai raccourci la phrase et je trouvais pas les crochets pour la citation )
Pour répondre au topic , je considère qu'un joint de temps en temps ne peut rendre accroc , mais quand c'est rendu que tu n'as besoin à toutes les fins de semaine , il devrait y avoir une petite lumière rouge qui s'allume --Message edité par pucinette le 2005-02-06 12:43:17--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Rénatane a écritComment ça se fait que la vie est plate pour un jeune ados ???? avant on se contentais de moin ou quoi ?
Ils ont parlé que l'hiver était platte ,pas leur vie entière.
Ils ont parlé que l'hiver était platte ,pas leur vie entière.
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Acrux a écritJe doute que fumée à toutes les fins de semaine soit un problème, c'est le faire à chaque jour qui en est un...!
Enfin, je crois que c'est lorsque ça commence à nuire à notre qualité de vie que ça devient un problème...
C'est un mythe , en fait si quelqu'un a besoin d'un seul joint par mois , mais qu'il lui le faut car il ne se sent pas bien , il a une dépendance .
Et quelqu'un qui vit une dépendance peut vivre une vie "normale"..
Je connais un prof d'uni qui arrive assez feeling merci .
Pas obligé de marcher tout croche ou avoir les yeux rouges en permanence, pour être une personne avec une dépendance ;)
Enfin, je crois que c'est lorsque ça commence à nuire à notre qualité de vie que ça devient un problème...
C'est un mythe , en fait si quelqu'un a besoin d'un seul joint par mois , mais qu'il lui le faut car il ne se sent pas bien , il a une dépendance .
Et quelqu'un qui vit une dépendance peut vivre une vie "normale"..
Je connais un prof d'uni qui arrive assez feeling merci .
Pas obligé de marcher tout croche ou avoir les yeux rouges en permanence, pour être une personne avec une dépendance ;)
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
pucinette a écrit
C'est un mythe , en fait si quelqu'un a besoin d'un seul joint par mois , mais qu'il lui le faut car il ne se sent pas bien , il a une dépendance .
Et quelqu'un qui vit une dépendance peut vivre une vie "normale"..
Je connais un prof d'uni qui arrive assez feeling merci .
Pas obligé de marcher tout croche ou avoir les yeux rouges en permanence, pour être une personne avec une dépendance ;)
Et moi je connais des gens qui sont dépendants au café ou au chocalat, est-ce que leur vie est en péril?! ;)
C'est un mythe , en fait si quelqu'un a besoin d'un seul joint par mois , mais qu'il lui le faut car il ne se sent pas bien , il a une dépendance .
Et quelqu'un qui vit une dépendance peut vivre une vie "normale"..
Je connais un prof d'uni qui arrive assez feeling merci .
Pas obligé de marcher tout croche ou avoir les yeux rouges en permanence, pour être une personne avec une dépendance ;)
Et moi je connais des gens qui sont dépendants au café ou au chocalat, est-ce que leur vie est en péril?! ;)
Acrux a écrit Et moi je connais des gens qui sont dépendants au café ou au chocalat, est-ce que leur vie est en péril?! ;)
Non c'est exactement ce que je dis ils peuvent vivre une vie "normale". C'est pas toujours apparent ..
De plus , je crois qu'il faut distinguer la notion d'habitude et la notion de dépendance.
Comme moi par exemple , si on m'enlève mon café le matin je crois pas que je vais mal feeler , peut-être être un peu plus endormie par contre ;) --Message edité par pucinette le 2005-02-06 13:07:16--
Non c'est exactement ce que je dis ils peuvent vivre une vie "normale". C'est pas toujours apparent ..
De plus , je crois qu'il faut distinguer la notion d'habitude et la notion de dépendance.
Comme moi par exemple , si on m'enlève mon café le matin je crois pas que je vais mal feeler , peut-être être un peu plus endormie par contre ;) --Message edité par pucinette le 2005-02-06 13:07:16--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
http://www.etape.qc.ca/chroniques/toxico.htm
Si le sujet de la consommation de psychotropes vous intéresse ;) --Message edité par pucinette le 2005-02-06 13:10:07--
Si le sujet de la consommation de psychotropes vous intéresse ;) --Message edité par pucinette le 2005-02-06 13:10:07--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
pucinette a écritCitation :J'ai jamais fumé parce que ma vie était platte...pour...avoir du fun avec mes chums
Si tu fumais pour avoir du fun , c'est que c'était platte à quelque part ?
(J'ai raccourci la phrase et je trouvais pas les crochets pour la citation )
Non ce n'était pas platte a nulle part! Je fumais et fume encore avec mes chums pour le FUN...ou pour relaxer....On n'en fume 3-4 a gang...pi la on n'a du fun.....mais on n'a autant de fun lorsqu'on fume pas....
Si tu fumais pour avoir du fun , c'est que c'était platte à quelque part ?
(J'ai raccourci la phrase et je trouvais pas les crochets pour la citation )
Non ce n'était pas platte a nulle part! Je fumais et fume encore avec mes chums pour le FUN...ou pour relaxer....On n'en fume 3-4 a gang...pi la on n'a du fun.....mais on n'a autant de fun lorsqu'on fume pas....
C'est bobépine ou bépine SVP
Ce que je me demande est: À quoi peut-on se baser pour déclarer si une personne est accroc???
Naturellement, si cela est pris avec comme toute chose, on ne peut alors dire qu'il sont dépendants MAIS lorsque cela est sur une base régulière (disons une fois par semaine appx) et échelonné sur plusieurs années de l'adolescence est-ce que à ce moment-la ces jeunes deviennent dépendant de cette drogue
Naturellement, si cela est pris avec comme toute chose, on ne peut alors dire qu'il sont dépendants MAIS lorsque cela est sur une base régulière (disons une fois par semaine appx) et échelonné sur plusieurs années de l'adolescence est-ce que à ce moment-la ces jeunes deviennent dépendant de cette drogue
Prendre le temps de respirer et apprécier