LA VIOLENCE CONJUGALE EST PLUS FRÉQUENTE CHEZ LES ADOLESCENTS
Mardi le 8 février 2005
Journal de Montréal
Louis Gagné
Nathalie (nom fictif), 17 ans, en sait quelque chose. Son ex-ami de coeur a tenté de l'étrangler la semaine dernière, un mois après avoir mis fin à leur relation.
.
Les chicanes répétées, la jalousie et le caractère contrôlant de Rémi (nom fictif), 16 ans, avaient alors eu raison de leurs deux années de fréquentation.
ÉTRANGLEMENT
Les choses ont pris une tournure brutale jeudi dernier. Ayant appris qu'un adolescent voulait battre Rémi, Nathalie décide de lui téléphoner pour le mettre en garde. Mal lui en prit car il y a vu une insulte et une invitation à la fuite. "Tu me prends-tu pour un fif?", lui aurait-il lancé, avant de la traiter de 'conne' et de 'salope'.
Le lendemain, Nathalie et ses amies vont s'asseoir à côté de Rémi pour le dîner. Elles narguent Rémi en parlant de ses propos tenus la veille. Rémi lui lance alors un plateau en plein visage. Nathalie réplique en lui crachant au visage puis les choses dégénèrent. Il la pousse et lui saute au cou pour l'étrangler. Trois agents de sécurité et un ami parviendront à lui faire lâcher prise après plusieurs secondes de strangulation.
UN ADO SUR CINQ
Bien que suprenant, ce type de violence conjugale entre adolescents n'est pas un phénomène isolé. 'C'est quelque chose de classique. Plusieurs enquêtes montrent que la violence, physique et verbale, est plus fréquente dans les relations amoureuses entre adolescents qu'entre adultes', explique Marie-Hélèene Gagné, professeure en psychologie à l'Université Laval.
Selon elle, UN ADOLESCENT sur CINQ en serait victime au Québec.
Historique familiale, jalousie et pression sociale, les causes de la violence conjugale sont multiples.
Suite de l'article dans le journal.....
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Cet article m'a touché énormément.....peut-être parce que la meilleure amie de ma fille SUBIT exactement le même traitement depuis plusieurs années et qu'enfin elle a décidé d'accepter notre aide pour la diriger vers les ressources nécessaires.
La violence conjugagle chez les adolescents
laurry a écritLes filles également sont violentes, de plus en plus, entre elles et envers leur ami de coeur. Je crois que la taux de violence est le même pour les hommes que pour les femmes, les femmes semblent plus axées vers la violence psychologique alors que les hommes le sont davantage vers la violence physique...
La violence des filles a quelque peu augmenté comparativement à celle des garçons, mais les gar^cons sont encore très loin devant en matière de violence... Et leur violence est plus "grave", car elle est plus souvent physique et laisse des traces visibles. Les filles quant à elles utilisent davantage la violence psychologique, comme le salissage de réputation par exemple. Mais dans l'ensemble, les taux de violence des garçons (et des hommes) sont encore beaucoup plus élevés que chez les filles (et les femmes)...
On pourra pas avoir de données juste sur ce phénomène de la violence des filles, pas seulement psychologique et verbale, mais aussi physique...car les garçons ou les hommes ne la dénoncent pas.
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
En fait, je crois que les gens sont portés à généraliser le drame de violence en l'associant aux HOMMES alors que sans avoir de statistiques, je crois sincèrement que une violence n'est pas seulement PHYSIQUE mais aussi très MENTAL.
Il est vrai que si l'on compare, l'homme pourrait se servir plus de ses bras pour attaquer alors que la femme se sentant plus vulnérable coté physique utiliseras la parole.
D'un coté ou de l'autre, le résultat est le même: Il y a abus et violence.
Il est vrai que si l'on compare, l'homme pourrait se servir plus de ses bras pour attaquer alors que la femme se sentant plus vulnérable coté physique utiliseras la parole.
D'un coté ou de l'autre, le résultat est le même: Il y a abus et violence.
Prendre le temps de respirer et apprécier
Pour en revenir aux jeunes, trouvez-vous qu'il est vrai que la violence a augmenté par rapport aux générations précédentes ? Avez-vs dans votre entourage des exemples de ça.......ou c,est notre oeil d'adulte qui analyse comme une augmentation de la violence une différence des moeurs de notre jeunesse à nous?
laurry a écritOn pourra pas avoir de données juste sur ce phénomène de la violence des filles, pas seulement psychologique et verbale, mais aussi physique...car les garçons ou les hommes ne la dénoncent pas.
Ça reste un phénomène moins important que l'inverse... Je l'enseigne cette session-ci et c'est basé sur diverses recherches que je ne peux malheureusement pas transcrire ici, celles-ci étant trop longues... Je ne nie pas du tout al violence des filles, mais reste que la violence physique est beaucoup moins importante que celle des garçons, aucun doute là-dessus...
Ça reste un phénomène moins important que l'inverse... Je l'enseigne cette session-ci et c'est basé sur diverses recherches que je ne peux malheureusement pas transcrire ici, celles-ci étant trop longues... Je ne nie pas du tout al violence des filles, mais reste que la violence physique est beaucoup moins importante que celle des garçons, aucun doute là-dessus...
tuberale a écritPour en revenir aux jeunes, trouvez-vous qu'il est vrai que la violence a augmenté par rapport aux générations précédentes ? Avez-vs dans votre entourage des exemples de ça.......ou c,est notre oeil d'adulte qui analyse comme une augmentation de la violence une différence des moeurs de notre jeunesse à nous?
j'crois pas, aux infos y a bcp plus de cas d'agressions armées que "dans l'temps". À toutes les fois, j'trouve ca bien terrible d'entendre qu'un jeune de 16-17 ans en a poignardé un autre....comme la dame qui s'en allait au bingo et qui s'est fait agressé par des jeunes (dont un de 13 ans) L'autre jour, j'ai vu un couple d'ados... ouf le jeune homme lui parlait en la traitant de chienne et d'autres mots comme ca et il la tirait pas le capuchon de son manteau...elle lui répliquait par des coups de poing. Bah p-e que c'était un jeu...mais toute qu'un jeu ca J'me dis pas "mais où s'en vont les jeunes" car faut quand même pas généraliser les jeunes ne sont pas tous des violents une chance!! Mais j'trouve ca ben triste de voir de plus en plus de dépendants affectifs (dans les ados) et qui font des gestes désespérés et très agressifs envers leur chum ou blonde. --Message edité par bikeuse le 2005-02-09 10:49:45--
j'crois pas, aux infos y a bcp plus de cas d'agressions armées que "dans l'temps". À toutes les fois, j'trouve ca bien terrible d'entendre qu'un jeune de 16-17 ans en a poignardé un autre....comme la dame qui s'en allait au bingo et qui s'est fait agressé par des jeunes (dont un de 13 ans) L'autre jour, j'ai vu un couple d'ados... ouf le jeune homme lui parlait en la traitant de chienne et d'autres mots comme ca et il la tirait pas le capuchon de son manteau...elle lui répliquait par des coups de poing. Bah p-e que c'était un jeu...mais toute qu'un jeu ca J'me dis pas "mais où s'en vont les jeunes" car faut quand même pas généraliser les jeunes ne sont pas tous des violents une chance!! Mais j'trouve ca ben triste de voir de plus en plus de dépendants affectifs (dans les ados) et qui font des gestes désespérés et très agressifs envers leur chum ou blonde. --Message edité par bikeuse le 2005-02-09 10:49:45--
bikeuse a écrit
j'crois pas, aux infos y a bcp plus de cas d'agressions armées que "dans l'temps". À toutes les fois, j'trouve ca bien terrible d'entendre qu'un jeune de 16-17 ans en a poignardé un autre....comme la dame qui s'en allait au bingo et qui s'est fait agressé par des jeunes (dont un de 13 ans) L'autre jour, j'ai vu un couple d'ados... ouf le jeune homme lui parlait en la traitant de chienne et d'autres mots comme ca et il la tirait pas le capuchon de son manteau...elle lui répliquait par des coups de poing. Bah p-e que c'était un jeu...mais toute qu'un jeu ca J'me dis pas "mais où s'en vont les jeunes" car faut quand même pas généraliser les jeunes ne sont pas tous des violents une chance!! Mais j'trouve ca ben triste de voir de plus en plus de dépendants affectifs (dans les ados) et qui font des gestes désespérés et très agressifs envers leur chum ou blonde.
sans généraliser non plus mais y aurait-il un incidence entre cette violence et le taux de suicide élevé?.......un peu si on veut comme si cette jeunesse allait plus au bout de leurs feelings, au lieu de ce qu'on appellait les crises de jeunesse.....exemple = j'ai un gros problème, je me suicide , tu me tapes sur les nerfs , je te fesse......il y a beaucoup de violence verbale certes mais passes-t-on plus radicalement aux actes que les générations précédentes......???
j'crois pas, aux infos y a bcp plus de cas d'agressions armées que "dans l'temps". À toutes les fois, j'trouve ca bien terrible d'entendre qu'un jeune de 16-17 ans en a poignardé un autre....comme la dame qui s'en allait au bingo et qui s'est fait agressé par des jeunes (dont un de 13 ans) L'autre jour, j'ai vu un couple d'ados... ouf le jeune homme lui parlait en la traitant de chienne et d'autres mots comme ca et il la tirait pas le capuchon de son manteau...elle lui répliquait par des coups de poing. Bah p-e que c'était un jeu...mais toute qu'un jeu ca J'me dis pas "mais où s'en vont les jeunes" car faut quand même pas généraliser les jeunes ne sont pas tous des violents une chance!! Mais j'trouve ca ben triste de voir de plus en plus de dépendants affectifs (dans les ados) et qui font des gestes désespérés et très agressifs envers leur chum ou blonde.
sans généraliser non plus mais y aurait-il un incidence entre cette violence et le taux de suicide élevé?.......un peu si on veut comme si cette jeunesse allait plus au bout de leurs feelings, au lieu de ce qu'on appellait les crises de jeunesse.....exemple = j'ai un gros problème, je me suicide , tu me tapes sur les nerfs , je te fesse......il y a beaucoup de violence verbale certes mais passes-t-on plus radicalement aux actes que les générations précédentes......???
tuberale a dit : Citation :Pour en revenir aux jeunes
On était toujours dans le topic des jeunes et de VIOLENCE.
Citation :trouvez-vous qu'il est vrai que la violence a augmenté par rapport aux générations précédentes ? Avez-vs dans votre entourage des exemples de ça.......ou c,est notre oeil d'adulte qui analyse comme une augmentation de la violence une différence des moeurs de notre jeunesse à nous?
Sauf que le "topic" est concernant la VIOLENCE CONJUGALE ENTRE les jeunes c-e-d....jeunes adolescents sortant ensemble ou vivant ensemble.
Avant d'être une adulte, j'ai été une adolescente et lorsqu'aujourd'hui mes enfants vivent des expériences j'essaie de me rappeller ce que j'avais vécu et je ne crois pas en toute sincérité qu'il y a augmentation de violence CONJUGALE dans les couples de jeunes.
Je crois que l'agression VERBALE a été et reste toujours l'arme la plus utilisé pour attaquer ou contre-attaquer.
On était toujours dans le topic des jeunes et de VIOLENCE.
Citation :trouvez-vous qu'il est vrai que la violence a augmenté par rapport aux générations précédentes ? Avez-vs dans votre entourage des exemples de ça.......ou c,est notre oeil d'adulte qui analyse comme une augmentation de la violence une différence des moeurs de notre jeunesse à nous?
Sauf que le "topic" est concernant la VIOLENCE CONJUGALE ENTRE les jeunes c-e-d....jeunes adolescents sortant ensemble ou vivant ensemble.
Avant d'être une adulte, j'ai été une adolescente et lorsqu'aujourd'hui mes enfants vivent des expériences j'essaie de me rappeller ce que j'avais vécu et je ne crois pas en toute sincérité qu'il y a augmentation de violence CONJUGALE dans les couples de jeunes.
Je crois que l'agression VERBALE a été et reste toujours l'arme la plus utilisé pour attaquer ou contre-attaquer.
Prendre le temps de respirer et apprécier
je crois qu'on en était rendue plus à parler de différence des sexes au niveau de la violence plutôt que celle qui caractérise les jeunes,ce qui est aussi très pertinent à découvrir mais la violence conjugale chez les jeunes en général ??? hors ce phénomène est tellement saisissant je trouve, que je trouve intéressant de voir le point de vue des gens là-dessus, on en côtoie tous les jrs des jeunes, sont-ils comme on les décrit? est-on en train de généraliser ou de mettre à jour une nouvelle réalité et si oui, pourquoi existe-elle??
Si on prends pour les filles en premier, elles me semblent plus violentes que les générations précédenes...Elles fuguent bcp plus qu`avant ( c`est une sorte de violence pour moi ) ; on en voit de plus en plus itinérantes, sans abris , vivant à l`air du temps, faisant partie du monde de la drogue ( trafic et consommation), dans la prostitution juvénile de leur plein gré; y`a aussi les jeunes mères qui ne savent pas dealer avec leur bébé,par manque d`expérience, par manque de maturité, elles n`ont pas la patience ni le goût d`élever leur enfant, elles le négligent et maltraitent. Je ne généralise pas, loin de là mais si on observe au point de vue augmentation, je dirais que oui. Et l`augmentation est au nivau des filles. Je connais personnellement des gens qui travaillent auprès des jeunes, policier, éducateur, instructeur sportif , professeur niveau collégial, professeur niveau secondaire, une à la protection de la Jeunesse, et tous le disent que la violence a augmenté chez les jeunes, particulièrement chez les filles.
Je connais aussi, très proche de moi, un jeune qui a subi la violence conjugale avec son amie...physique, morale, monétaire, psychologique . Les années ont passé, ce jeune en a parler par après à des amis, des connaissances qui eux aussi ont vécu exactement la même chose. Assez spécial tout de même.
Je fais partie d`une école de karaté depuis Septembre, enseigné comme étant un art. Le groupe comprends jeunes, mixtes. Je vais au vestiaire des filles, mon mari au vestiaire des gars...toute une différence dans les comportements et language. Les filles entre elles se traitent de tous les noms( de maudite vache à maudite fuckée)...les gars, pas un mot entre eux. Dans le cours lui-même, les profs ont plus de misère avec les filles, elles rouspètent sans arrêt.
Et y`a l`augmentation du suicide chez les jeunes garçons....sans généraliser encore, il y a une bonne part de violence conjugale là-dedans......les garçons ne dénoncent, même pas entre eux, encore moins dénoncer leur amie-blonde.
Je sais pas ce qui pourrait faire augmenter cette violence chez les filles....peut-être parce qu`elles ont accès plus à des sports violents? peut-être qu`elles ont été élevée dans un climat de féminisme mal interpreté?peut-être aussi qu`elles vivent dans un climat de violence à la maison, subit par la mère?
Et je ne généralise pas sachant très bien qu`il y a des bonnes filles, de bons garcons.....sauf qu`ici dans le topic, on ne peut pas parler que de violence conjugale uniquement sans parler de violence générale parmi les jeunes, les adolescents. Et je disais que oui il y en a, non ce n`est pas uniquement l`affaire des gars, et que oui cela a augmenter, plus particulèrement chez les filles.
Je connais aussi, très proche de moi, un jeune qui a subi la violence conjugale avec son amie...physique, morale, monétaire, psychologique . Les années ont passé, ce jeune en a parler par après à des amis, des connaissances qui eux aussi ont vécu exactement la même chose. Assez spécial tout de même.
Je fais partie d`une école de karaté depuis Septembre, enseigné comme étant un art. Le groupe comprends jeunes, mixtes. Je vais au vestiaire des filles, mon mari au vestiaire des gars...toute une différence dans les comportements et language. Les filles entre elles se traitent de tous les noms( de maudite vache à maudite fuckée)...les gars, pas un mot entre eux. Dans le cours lui-même, les profs ont plus de misère avec les filles, elles rouspètent sans arrêt.
Et y`a l`augmentation du suicide chez les jeunes garçons....sans généraliser encore, il y a une bonne part de violence conjugale là-dedans......les garçons ne dénoncent, même pas entre eux, encore moins dénoncer leur amie-blonde.
Je sais pas ce qui pourrait faire augmenter cette violence chez les filles....peut-être parce qu`elles ont accès plus à des sports violents? peut-être qu`elles ont été élevée dans un climat de féminisme mal interpreté?peut-être aussi qu`elles vivent dans un climat de violence à la maison, subit par la mère?
Et je ne généralise pas sachant très bien qu`il y a des bonnes filles, de bons garcons.....sauf qu`ici dans le topic, on ne peut pas parler que de violence conjugale uniquement sans parler de violence générale parmi les jeunes, les adolescents. Et je disais que oui il y en a, non ce n`est pas uniquement l`affaire des gars, et que oui cela a augmenter, plus particulèrement chez les filles.
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J'ai malheureusement peu de tmeps pour répndre mais voici ce qu'a à dire une prof de mon département qui set spéclialisée dans l'étude des jeuens filles. Ça explique un peu ce que j,ai exprimé plus tôt.
Les filles aussi peuvent être violentes
La criminologue Nadine Lanctôt suit des jeunes contrevenantes depuis 10 ans.
Entre 15 et 24 ans, les comportements violents diminuent chez les femmes, mais les tentatives de suicide, la consommation de drogue et les dépressions augmentent, a observé Nadine Lanctôt.
«As-tu déjà frappé quelqu’un parce que tu étais fâchée ou pour avoir ce que tu voulais?» À des questions de cette nature portant sur la violence physique et relationnelle, 37 % d’une cohorte de jeunes femmes de 24 ans ont répondu oui. Lorsque Nadine Lanctôt, professeure à l’École de criminologie, avait posé les mêmes questions il y a neuf ans aux mêmes répondantes alors âgées de 15 ans et présentant des troubles de comportement, 69 % avaient répondu par l’affirmative.
«Notre recherche démontre que les comportements violents chez les filles s’amenuisent avec l’âge, affirme-t-elle. La quantité des gestes violents diminue également.»
Pourtant, les statistiques canadiennes indiquent que la violence chez les jeunes filles a augmenté deux fois plus rapidement que chez les jeunes garçons depuis 10 ans. Cette tendance a aussi été observée aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les sondages sur la délinquance autorévélée rapportent toutefois que les garçons sont de trois à quatre fois plus nombreux que les filles à être impliqués dans des activités violentes alors que les statistiques en provenance des tribunaux indiquent que ce ratio garçon-fille se situe autour de neuf pour une.
En suivant les mêmes adolescentes au fil des ans, Mme Lanctôt a pu retracer l’évolution des comportements violents. «À 24 ans, même les filles qui étaient très violentes à l’âge de 15 ans ont changé leur comportement. Chez les garçons, par opposition, on note beaucoup plus de persistance.» La professeure attribue ce phénomène à l’intériorisation des rôles sociaux par les jeunes femmes. Toute leur vie, les filles se font dire qu’elles doivent être polies et aimables et qu’elles doivent prendre soin des autres. Elles voient ces stéréotypes dans les magazines, à la télévision, dans leur famille et leur groupe d’amies. Plus elles vieillissent, plus elles assument la fonction sociale que la collectivité a définie pour elles. Elles s’imposent des barrières intérieures et développent des habiletés à s’autocontrôler.
Malheureusement, les comportements violents font place à d’autres complications. Les tentatives de suicide, la consommation de drogue et les dépressions s’accentuent tout au long des années. «En fait, les femmes sont passées d’un comportement qui causait du tort à autrui à un comportement qui leur fait mal à elles-mêmes.»
Idéalement, il faudrait agir plus tôt chez les adolescentes et les amener à remplacer les conduites violentes par des techniques permettant de gérer la colère de façon saine et équilibrée.
Violence physique et relationnelle
Si les filles et les garçons utilisent la violence pour des raisons semblables, certaines différences s’observent. Par exemple, les filles réagissent davantage à des conflits interpersonnels. Les garçons, quant à eux, utilisent la violence pour accéder à un statut au sein de leur groupe d’amis.
Par ailleurs, la violence s’exprime différemment chez les deux sexes. «Quand on pense violence, on a tendance à penser violence physique. Or, on sait désormais que la violence indirecte peut être tout aussi dommageable.» Si les garçons ont le réflexe de sortir les poings, les filles vont plutôt tâcher de ternir la réputation de leur victime, de faire en sorte qu’elle ait de la difficulté à se faire des amis.
Évidemment, toutes les filles qui manigancent ou parlent dans le dos de leurs pairs ne sont pas délinquantes. «Tout le monde a été violent à un moment dans sa vie. Exprimer sa colère, c’est même important pour le développement de l’être humain. Cependant, lorsque la violence relationnelle est répétitive et se manifeste toujours envers la même personne, elle commence à être problématique.»
Déjà, la professeure Lanctôt a étudié les facteurs associés à la violence chez les adolescentes. Fugues, refus de l’autorité parentale, problèmes à l’école, influence des amis: tous peuvent contribuer aux comportements violents des filles.
Intervention, SVP!
Avec ses collaborateurs canadiens, Mme Lanctôt est sur le point d’évaluer les programmes d’intervention qui existent pour aider les jeunes filles aux prises avec des problèmes de violence. «À Montréal, nous sommes assez gâtés, affirme-t-elle. Le Centre de jeunesse de Montréal a mis sur pied des programmes fort prometteurs pour les adolescentes. Boscoville, qui a rouvert ses portes en l’an 2000, vient de lancer un programme spécialement destiné aux filles.»
En plus d’examiner si les programmes aident réellement les filles à mieux gérer leur colère et leur stress, la chercheuse tentera de les bonifier. Elle aimerait entre autres tester différents jeux de rôles. «On peut évacuer le stress sans causer de tort ni à autrui ni à soi-même, en parlant à la personne qui nous a fait du mal par exemple. On veut apprendre aux jeunes filles qu’il est correct d’être en colère, mais qu’il existe des façons de l’être.»
Les filles aussi peuvent être violentes
La criminologue Nadine Lanctôt suit des jeunes contrevenantes depuis 10 ans.
Entre 15 et 24 ans, les comportements violents diminuent chez les femmes, mais les tentatives de suicide, la consommation de drogue et les dépressions augmentent, a observé Nadine Lanctôt.
«As-tu déjà frappé quelqu’un parce que tu étais fâchée ou pour avoir ce que tu voulais?» À des questions de cette nature portant sur la violence physique et relationnelle, 37 % d’une cohorte de jeunes femmes de 24 ans ont répondu oui. Lorsque Nadine Lanctôt, professeure à l’École de criminologie, avait posé les mêmes questions il y a neuf ans aux mêmes répondantes alors âgées de 15 ans et présentant des troubles de comportement, 69 % avaient répondu par l’affirmative.
«Notre recherche démontre que les comportements violents chez les filles s’amenuisent avec l’âge, affirme-t-elle. La quantité des gestes violents diminue également.»
Pourtant, les statistiques canadiennes indiquent que la violence chez les jeunes filles a augmenté deux fois plus rapidement que chez les jeunes garçons depuis 10 ans. Cette tendance a aussi été observée aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les sondages sur la délinquance autorévélée rapportent toutefois que les garçons sont de trois à quatre fois plus nombreux que les filles à être impliqués dans des activités violentes alors que les statistiques en provenance des tribunaux indiquent que ce ratio garçon-fille se situe autour de neuf pour une.
En suivant les mêmes adolescentes au fil des ans, Mme Lanctôt a pu retracer l’évolution des comportements violents. «À 24 ans, même les filles qui étaient très violentes à l’âge de 15 ans ont changé leur comportement. Chez les garçons, par opposition, on note beaucoup plus de persistance.» La professeure attribue ce phénomène à l’intériorisation des rôles sociaux par les jeunes femmes. Toute leur vie, les filles se font dire qu’elles doivent être polies et aimables et qu’elles doivent prendre soin des autres. Elles voient ces stéréotypes dans les magazines, à la télévision, dans leur famille et leur groupe d’amies. Plus elles vieillissent, plus elles assument la fonction sociale que la collectivité a définie pour elles. Elles s’imposent des barrières intérieures et développent des habiletés à s’autocontrôler.
Malheureusement, les comportements violents font place à d’autres complications. Les tentatives de suicide, la consommation de drogue et les dépressions s’accentuent tout au long des années. «En fait, les femmes sont passées d’un comportement qui causait du tort à autrui à un comportement qui leur fait mal à elles-mêmes.»
Idéalement, il faudrait agir plus tôt chez les adolescentes et les amener à remplacer les conduites violentes par des techniques permettant de gérer la colère de façon saine et équilibrée.
Violence physique et relationnelle
Si les filles et les garçons utilisent la violence pour des raisons semblables, certaines différences s’observent. Par exemple, les filles réagissent davantage à des conflits interpersonnels. Les garçons, quant à eux, utilisent la violence pour accéder à un statut au sein de leur groupe d’amis.
Par ailleurs, la violence s’exprime différemment chez les deux sexes. «Quand on pense violence, on a tendance à penser violence physique. Or, on sait désormais que la violence indirecte peut être tout aussi dommageable.» Si les garçons ont le réflexe de sortir les poings, les filles vont plutôt tâcher de ternir la réputation de leur victime, de faire en sorte qu’elle ait de la difficulté à se faire des amis.
Évidemment, toutes les filles qui manigancent ou parlent dans le dos de leurs pairs ne sont pas délinquantes. «Tout le monde a été violent à un moment dans sa vie. Exprimer sa colère, c’est même important pour le développement de l’être humain. Cependant, lorsque la violence relationnelle est répétitive et se manifeste toujours envers la même personne, elle commence à être problématique.»
Déjà, la professeure Lanctôt a étudié les facteurs associés à la violence chez les adolescentes. Fugues, refus de l’autorité parentale, problèmes à l’école, influence des amis: tous peuvent contribuer aux comportements violents des filles.
Intervention, SVP!
Avec ses collaborateurs canadiens, Mme Lanctôt est sur le point d’évaluer les programmes d’intervention qui existent pour aider les jeunes filles aux prises avec des problèmes de violence. «À Montréal, nous sommes assez gâtés, affirme-t-elle. Le Centre de jeunesse de Montréal a mis sur pied des programmes fort prometteurs pour les adolescentes. Boscoville, qui a rouvert ses portes en l’an 2000, vient de lancer un programme spécialement destiné aux filles.»
En plus d’examiner si les programmes aident réellement les filles à mieux gérer leur colère et leur stress, la chercheuse tentera de les bonifier. Elle aimerait entre autres tester différents jeux de rôles. «On peut évacuer le stress sans causer de tort ni à autrui ni à soi-même, en parlant à la personne qui nous a fait du mal par exemple. On veut apprendre aux jeunes filles qu’il est correct d’être en colère, mais qu’il existe des façons de l’être.»
je suis un peu mêlée j'avoue, j'ai 3 garçons et c,est naturellement beaucoup plus vers eux et leurs amis que je peux voir des différences .Donc vs dites qu'il y a plus de violence conjugale chez les jeunes qu'avant, vous dites et je suis parfaitement en accord que celle chez les filles a augmenté considérablement.....mais la deuxième est-elle responsable de la montée de la première?......me semble que dans la jeunesse c,est surtout les garçons qui ont des problèmes de comportement, de décrochage, de criminalité et aussi de suicide, non ?...on dévalorise l'homme en général dans la société, les filles sont plus performantes......comment les filles peuvent-elles être plus violentes sans nécessairement déclancher dans leurs vies des "conséquences" négatives outre la violence elle-même??.....parce qu'on serait plus tolérantes envers elles ??....que ça serait moins visible publiquement puisqu'en général cette violence se situe au niveau verbal et moins physique???....la petite fille à papa serait-elle en train de devenir une harpie?......je voyais ça un peu comme les sports extrèmes.....lez jeunes autant filles que gars allant plus au bout de leurs exaspérations dans leurs couples tout comme ils le font dans les sports ,une tendance générale à ne plus faire de concession, de retient-bien si on veut........les ti-culs que tu croisais dans les allées de l'épicerie qui à l'âge de 5 ans te faisaient un finger parce que tu lui disaist de ne plus jeter les fruits par-terre et qui se retrouvant ados continuaient ce genre de comportement dans leur couple.....