La grève des étudiants
Ça commence à être vraiment melant. À l'AG, ils nous disent de ne pas nous présenter au cours et les profs disent qu'ils vont être présent. S'ils donnent de la matière et on est pas là, est-ce qu'ils peuvent nous évaluer dessus? Si on manque l'examen, est-ce qu'on peut le reprendre. Les professeurs se contredisent ou ils ne sont pas sur. Je crois que ça leur cause autant de problème qu'a nous.
les profs sont présents, car ils doivent se présenter, leur conventions collective les y obligent.
Néanmoins, les étudiants ne doivent pas se présenter et les enseignants ne peuvent prendre la matière donnée dans ces cours là pour la donner aux examens.
Ils ne peuvent pas pénaliser les étudiants non plus.
Giminie, l'important c,est de communiquer avec ton enseignant. Il faut comprendre pourtant que tu ne peux être pénaliser,à l'université, il va falloir revoir les ententes d'évaluation et revoir les modalités d'évaluation à la suite de la grève!!!
aie confiance en ton association et surtout informe toi!
Néanmoins, les étudiants ne doivent pas se présenter et les enseignants ne peuvent prendre la matière donnée dans ces cours là pour la donner aux examens.
Ils ne peuvent pas pénaliser les étudiants non plus.
Giminie, l'important c,est de communiquer avec ton enseignant. Il faut comprendre pourtant que tu ne peux être pénaliser,à l'université, il va falloir revoir les ententes d'évaluation et revoir les modalités d'évaluation à la suite de la grève!!!
aie confiance en ton association et surtout informe toi!
"Je sais que toute laide chose se passe
Mais en attendant j’attends"
Pierre Lapointe
Giminie a écritÇa commence à être vraiment melant. À l'AG, ils nous disent de ne pas nous présenter au cours et les profs disent qu'ils vont être présent. S'ils donnent de la matière et on est pas là, est-ce qu'ils peuvent nous évaluer dessus? Si on manque l'examen, est-ce qu'on peut le reprendre. Les professeurs se contredisent ou ils ne sont pas sur. Je crois que ça leur cause autant de problème qu'a nous.
JKe crois que c'est ce qu'ils entendent par souplesse peut-être... mais en même temps, si plusieurs étudiants ne vienne tpas aux cours, ils vont manquer de la matière et comme ensuite pourrait-on leur dire; oui, vous êtes formés, vous avez réussi le cours
Il faut dire que dans mon cas, j'ai plusieurs étudiants qui n'appartiennent pas à un département précis, et donc ils ne sont pas en grève. Je ne les pénaliserai pas s'ils ont envie de recevoir la matière...
Et on m'a aussi dit que la session en se prolongerait pas et que les finaux auraient lieu, en principe, à la date prévue. Mais comment monter un examen si les étudiants n'ont presque pas reçu de matière? Je suppose qu'on devra faire un examen récapitulatif et axé sur la matière vue en première moitié de session ou les questionner sur les lectures obligatoires...
JKe crois que c'est ce qu'ils entendent par souplesse peut-être... mais en même temps, si plusieurs étudiants ne vienne tpas aux cours, ils vont manquer de la matière et comme ensuite pourrait-on leur dire; oui, vous êtes formés, vous avez réussi le cours
Il faut dire que dans mon cas, j'ai plusieurs étudiants qui n'appartiennent pas à un département précis, et donc ils ne sont pas en grève. Je ne les pénaliserai pas s'ils ont envie de recevoir la matière...
Et on m'a aussi dit que la session en se prolongerait pas et que les finaux auraient lieu, en principe, à la date prévue. Mais comment monter un examen si les étudiants n'ont presque pas reçu de matière? Je suppose qu'on devra faire un examen récapitulatif et axé sur la matière vue en première moitié de session ou les questionner sur les lectures obligatoires...
-
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 2123
- Inscription : lun. nov. 03, 2003 1:00 am
Au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, le vote que nous avons tenu a donné des résultats. 56% des étudiants ont voté en faveur du déclenchement d'une grève. Aujourd'hui le 8 mars, nous avons une assemblée générale pour connaître tout les moyens de pression que nous allons utilisé.
J'espère que ca va donner quelque chose et que Charest va nous redonner nos 103 millions.
Ça serait good de faire une journée de manifestation générale. (UNE BIG MANIFESTATION QUI A DES IMPACTS..) Que tout les cégeps en grève se donnent rendez-vous tel journée à tel place..
Lachez pas ...
J'espère que ca va donner quelque chose et que Charest va nous redonner nos 103 millions.
Ça serait good de faire une journée de manifestation générale. (UNE BIG MANIFESTATION QUI A DES IMPACTS..) Que tout les cégeps en grève se donnent rendez-vous tel journée à tel place..
Lachez pas ...
Spirullette a écrit
Premièrement je pense pas que le prof à le droit de faire cela. Pourquoi le prof serait payé pour un cours qu'il ne donne pas! Que ton chum se renseigne à la faculté, je trouve qu'il pogne le mort aux dents rapidement ce prof!
Ensuite, je suis certaine que l'assistante du programme pourra lui annuler son cours sans frais, car c'est en dehors du pouvoir à ton chum. Il suffit de demander à la Faculté!
Je ne suis pas trop inquiète des moyens qu'il mettra à se renseigner, mon chum a été pas mal impliqué dans le mouvement étudiant, il y a quelques années. Sauf que j'ai mal compris ce qu'il m'a dit. Officiellement, son prof continue de donner le cours, mais s'il y a des lignes de piquetage devant l'université il ne les franchira pas. Il va être solidaire des étudiants. S'il n'y a pas de ligne de piquetage, mais qu'il manque beaucoup d'élèves il va donner son cours de façon très relaxe. C'est moi qui avait mal compris! --Message edité par Skarhet le 2005-03-08 11:17:36--
Premièrement je pense pas que le prof à le droit de faire cela. Pourquoi le prof serait payé pour un cours qu'il ne donne pas! Que ton chum se renseigne à la faculté, je trouve qu'il pogne le mort aux dents rapidement ce prof!
Ensuite, je suis certaine que l'assistante du programme pourra lui annuler son cours sans frais, car c'est en dehors du pouvoir à ton chum. Il suffit de demander à la Faculté!
Je ne suis pas trop inquiète des moyens qu'il mettra à se renseigner, mon chum a été pas mal impliqué dans le mouvement étudiant, il y a quelques années. Sauf que j'ai mal compris ce qu'il m'a dit. Officiellement, son prof continue de donner le cours, mais s'il y a des lignes de piquetage devant l'université il ne les franchira pas. Il va être solidaire des étudiants. S'il n'y a pas de ligne de piquetage, mais qu'il manque beaucoup d'élèves il va donner son cours de façon très relaxe. C'est moi qui avait mal compris! --Message edité par Skarhet le 2005-03-08 11:17:36--
Aquanaute a écritL'UQAM au complet va entrer en grève, d'après ma coloc...
Je suis à l'UdeM et je n'ai entendu parler de rien...! Mais bon, moi je suis dans aucun département particulier alors c'est peut-être normal... ...
C'est pour une bonne cause, mais je déteste les grèves étudiantes...
A moitié vrai, a moitié faux:
L'ETS affilié à l'UQAM n'est pas sensé aller en grève.
Je suis à l'UdeM et je n'ai entendu parler de rien...! Mais bon, moi je suis dans aucun département particulier alors c'est peut-être normal... ...
C'est pour une bonne cause, mais je déteste les grèves étudiantes...
A moitié vrai, a moitié faux:
L'ETS affilié à l'UQAM n'est pas sensé aller en grève.
- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
Virusse a écrit
A moitié vrai, a moitié faux:
L'ETS affilié à l'UQAM n'est pas sensé aller en grève.
L'ETS et l'UQAM, sont 2 insititutions différentes qui font partie du réseau des UQ (Universités du Québec). Il y a plusieurs autres institution: UQTR, UQAC... L'ETS n'est donc pas l'UQAM.
À l'UQAM, il y a que les étudiants de la faculté des Sciences de la gestion qui ne sont pas en grève. Grosso-modo, c'est le 2/3 des étudiants qui font la grève!
A moitié vrai, a moitié faux:
L'ETS affilié à l'UQAM n'est pas sensé aller en grève.
L'ETS et l'UQAM, sont 2 insititutions différentes qui font partie du réseau des UQ (Universités du Québec). Il y a plusieurs autres institution: UQTR, UQAC... L'ETS n'est donc pas l'UQAM.
À l'UQAM, il y a que les étudiants de la faculté des Sciences de la gestion qui ne sont pas en grève. Grosso-modo, c'est le 2/3 des étudiants qui font la grève!
Citation :À l'UQAM, il y a que les étudiants de la faculté des Sciences de la gestion
Maudit qui me font rire ceux-là ...
Toujours eux qui refusent d'appuyer .La seule affaire qu'ils appuient , c'est le Parti Libéral
C'était la même histoire lors de la grève des chargé(es) de cours --Message edité par Pucinette le 2005-03-08 13:33:30--
Maudit qui me font rire ceux-là ...
Toujours eux qui refusent d'appuyer .La seule affaire qu'ils appuient , c'est le Parti Libéral
C'était la même histoire lors de la grève des chargé(es) de cours --Message edité par Pucinette le 2005-03-08 13:33:30--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Article intéressant, surtout pour ceux qui croient que c'est très dispendieux els études aux États-Unis! Ça vient démystifier ces croyances, j'ai trouvé ça très intéressant!
La Presse
La Presse Affaires, mardi 8 mars 2005, p. LA PRESSE AFFAIRES5
La vie économique
Les étudiants les plus favorisés au Canada
Picher, Claude
La grève déclenchée par les cégépiens et étudiants a remis à l'ordre du jour le vieux débat sur les droits de scolarité. Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, comprend mal que les étudiants " les plus favorisés au Canada " fassent la grève. Un raisonnement très répandu, par ailleurs, veut que les étudiants canadiens, même dans les provinces où les droits de scolarité sont beaucoup plus élevés qu'au Québec, demeurent privilégiés par rapport à leurs confrères américains.
Qu'en est-il au juste?
D'abord, il convient de donner raison au ministre Fournier. Il n'y a aucun doute que les droits de scolarité au Québec sont plus bas, et de loin, que dans n'importe quelle autre province canadienne. Le tableau 1 est éloquent à cet égard. Il montre qu'un étudiant de premier cycle, au Canada, doit s'attendre à payer en moyenne 4172 $ en droits de scolarité pour l'année 2004-2005. L'étudiant québécois, lui, s'en tire avec 1890 $. Comme on s'en doute, l'énormité de cet écart entre le Québec et le reste du Canada a pour effet de faire baisser considérablement la moyenne. En fait, si on exclut le Québec du calcul, la moyenne des droits dans les neuf autres provinces grimpe à 4840 $. Autrement dit, chaque fois qu'un étudiant québécois débourse un dollar en droits de scolarité, son collègue d'une autre province doit payer en moyenne 2,56 $. Ce sont évidemment les contribuables québécois qui financent la différence.
Ce n'est pas tout.
Aux prises avec des contraintes financières grandissantes, plusieurs administrations provinciales ont décidé de revoir leurs politiques en matière d'aide aux étudiants. Dans l'ensemble du Canada, les étudiants ont du faire face à une véritable flambée des droits de scolarité depuis cinq ans. Pour l'année scolaire 1999-2000, ces droits se situaient en moyenne à 3328 $. L'augmentation atteint donc 25 % en cinq ans. Pendant la même période, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 10 %. Cela signifie que les droits de scolarité grimpent deux fois et demie plus rapidement que l'inflation.
Sept provinces sur 10 ont augmenté les droits de 20 % ou plus. S'il y a des étudiants qui ont de bonnes raisons de faire la grève, ce sont bien ceux de la Colombie-Britannique, qui ont vu leurs droits bondir de 2568 $ à 4735 $ pendant la même période, un bond de 84 %. Les étudiants saskatchewannais ont dû absorber une hausse de 45 %, les Néo-Brunswickois de 41 %, les Néo-Écossais de 40 %, les Albertains de 29 %, les Prince-Édouardiens de 25 % et les Ontariens de 21 %.
Pendant ce temps, les malheureux étudiants québécois devaient assumer une horrible hausse de 4 %. Compte tenu de l'inflation, cela signifie même qu'ils paient moins cher, en termes réels, qu'il y a cinq ans.
Il faut aussi dire que deux provinces, le Manitoba et Terre-Neuve, ont montré plus de générosité en abaissant les droits de scolarité, de 23 et de 9 % respectivement; mais, en dépit de ces baisses, les droits y demeurent encore nettement plus élevés qu'au Québec.
Dans ces conditions, les étudiants québécois font indiscutablement figure de privilégiés. Détail intéressant: malgré les écarts spectaculaires entre les droits des scolarité, il n'existe aucune différence significative dans les taux de fréquentation universitaire d'une province à l'autre. Autrement dit, le gel des droits de scolarité, qui coûte si cher aux contribuables québécois, ne contribue pas à encourager les jeunes à poursuivre leurs études.
Qu'en est-il maintenant de la comparaison Canada-États-Unis? Est-il vrai, comme l'ont prétendu certains commentateurs, que les universités américaines exigent des droits astronomiques, qui peuvent atteindre et même dépasser les 30 000 $? Si c'est le cas, seuls les enfants issus de familles riches peuvent espérer accéder aux études universitaires. Ainsi, malgré ses défauts, le système canadien demeure infiniment plus équitable que celui des Américains. La réalité n'est pas aussi simple que cela.
Aux États-Unis, il existe deux systèmes universitaires parallèles: un privé, un public. Les universités privées sont financées par les droits des étudiants, les donations des anciens étudiants devenus riches et célèbres, les fondations et les commandites. Les plus grandes universités américaines sont privées: Yale, Harvard, Princeton, Notre Dame, etc. On y exige des droits considérables, généralement aux alentours de 30 000 $, comme le montre le tableau 2. Pour faciliter la comparaison avec le tableau 1, tous les montants ont été convertis en dollars canadiens.
Il existe aussi des universités privées moins célèbres mais d'excellente réputation, et où les droits de scolarité peuvent osciller entre 10 000 et 20 000 $.
En principe, seuls les enfants des familles aisées peuvent donc avoir accès à ces institutions. En pratique, les universités privées offrent de nombreux programmes d'aide financière aux étudiants doués mais à revenus modestes. À Princeton, par exemple, 46 % des étudiants inscrits profitent sous une forme ou une autre d'aide financière.
C'est sans doute en pensant à ces grandes universités privées que l'on s'imagine que le système américain est réservé aux riches.
En réalité, les universités privées n'absorbent même pas 20 % de la clientèle scolaire. Le reste, plus de 80 %, est inscrit dans un des 1100 établissements publics d'éducation supérieure du pays. Beaucoup d'institutions publiques, comme l'Université de Californie (et notamment ses campus de Berkeley et UCLA), New York State, l'Université du Michigan, Florida A & M, et on pourrait continuer la liste longtemps, ont une excellente réputation.
Puisque les administrations publiques fournissent une importante partie du financement (comme au Canada), les universités publiques imposent des droits de scolarité moins élevés. Le tableau, qui fournit une dizaine d'exemples représentatifs, montre que ces droits soutiennent très bien la comparaison avec le Canada. Il y a même un cas, celui de l'Université de Houston, au Texas, une institution de 35 000 étudiants où les droits sont moins élevés qu'au Québec.
Il est donc archi faux de prétendre que l'éducation supérieure, aux États-Unis, est réservée aux riches.
Tableau 1
MOYENNE DES DROITS DE SCOLARITÉ DES ÉTUDIANTS DE PREMIER CYCLE
Nouvelle-Écosse 5 984 $
Ontario 4 960 $
Saskatchewan 4 894 $
Alberta 4 804 $
Colombie-Britannique 4 735 $
Nouveau-Brunswick 4 719 $
Île-du-Prince-Édouard 4 374 $
MOYENNE CANADIENNE 4 172 $
Manitoba 3 160 $
Terre-Neuve-et-Labrador 2 606 $
Québec 1 890 $
Source: Statistique Canada
Tableau2
DROITS DE SCOLARITÉ AUX ÉTATS-UNIS
Universités privées
Cornell 37 200 $
Georgetown 36 962 $
Harvard 34 036 $
Johns Hopkins 37 374 $
MIT 37 944 $
Notre-Dame 36 047 $
Princeton 37 088 $
University of Chicago 37 353 $
Wesleyan 38 981 $
Yale 36 977 $
Universités publiques
Eastern Tennessee 4 156 $
FloridaA&M 3 536 $
Kentucky State 3 856 $
NewYork State 5 394 $
North Carolina State 4 036 $
Southern Illinois 4 166 $
U. of Houston 1 786 $
U. of Massachusetts 2 125 $
U. of Michigan 7 343 $
Virginia State 2 666 $
Source: Peterson's Undergraduate Database 2004
La Presse
La Presse Affaires, mardi 8 mars 2005, p. LA PRESSE AFFAIRES5
La vie économique
Les étudiants les plus favorisés au Canada
Picher, Claude
La grève déclenchée par les cégépiens et étudiants a remis à l'ordre du jour le vieux débat sur les droits de scolarité. Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, comprend mal que les étudiants " les plus favorisés au Canada " fassent la grève. Un raisonnement très répandu, par ailleurs, veut que les étudiants canadiens, même dans les provinces où les droits de scolarité sont beaucoup plus élevés qu'au Québec, demeurent privilégiés par rapport à leurs confrères américains.
Qu'en est-il au juste?
D'abord, il convient de donner raison au ministre Fournier. Il n'y a aucun doute que les droits de scolarité au Québec sont plus bas, et de loin, que dans n'importe quelle autre province canadienne. Le tableau 1 est éloquent à cet égard. Il montre qu'un étudiant de premier cycle, au Canada, doit s'attendre à payer en moyenne 4172 $ en droits de scolarité pour l'année 2004-2005. L'étudiant québécois, lui, s'en tire avec 1890 $. Comme on s'en doute, l'énormité de cet écart entre le Québec et le reste du Canada a pour effet de faire baisser considérablement la moyenne. En fait, si on exclut le Québec du calcul, la moyenne des droits dans les neuf autres provinces grimpe à 4840 $. Autrement dit, chaque fois qu'un étudiant québécois débourse un dollar en droits de scolarité, son collègue d'une autre province doit payer en moyenne 2,56 $. Ce sont évidemment les contribuables québécois qui financent la différence.
Ce n'est pas tout.
Aux prises avec des contraintes financières grandissantes, plusieurs administrations provinciales ont décidé de revoir leurs politiques en matière d'aide aux étudiants. Dans l'ensemble du Canada, les étudiants ont du faire face à une véritable flambée des droits de scolarité depuis cinq ans. Pour l'année scolaire 1999-2000, ces droits se situaient en moyenne à 3328 $. L'augmentation atteint donc 25 % en cinq ans. Pendant la même période, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 10 %. Cela signifie que les droits de scolarité grimpent deux fois et demie plus rapidement que l'inflation.
Sept provinces sur 10 ont augmenté les droits de 20 % ou plus. S'il y a des étudiants qui ont de bonnes raisons de faire la grève, ce sont bien ceux de la Colombie-Britannique, qui ont vu leurs droits bondir de 2568 $ à 4735 $ pendant la même période, un bond de 84 %. Les étudiants saskatchewannais ont dû absorber une hausse de 45 %, les Néo-Brunswickois de 41 %, les Néo-Écossais de 40 %, les Albertains de 29 %, les Prince-Édouardiens de 25 % et les Ontariens de 21 %.
Pendant ce temps, les malheureux étudiants québécois devaient assumer une horrible hausse de 4 %. Compte tenu de l'inflation, cela signifie même qu'ils paient moins cher, en termes réels, qu'il y a cinq ans.
Il faut aussi dire que deux provinces, le Manitoba et Terre-Neuve, ont montré plus de générosité en abaissant les droits de scolarité, de 23 et de 9 % respectivement; mais, en dépit de ces baisses, les droits y demeurent encore nettement plus élevés qu'au Québec.
Dans ces conditions, les étudiants québécois font indiscutablement figure de privilégiés. Détail intéressant: malgré les écarts spectaculaires entre les droits des scolarité, il n'existe aucune différence significative dans les taux de fréquentation universitaire d'une province à l'autre. Autrement dit, le gel des droits de scolarité, qui coûte si cher aux contribuables québécois, ne contribue pas à encourager les jeunes à poursuivre leurs études.
Qu'en est-il maintenant de la comparaison Canada-États-Unis? Est-il vrai, comme l'ont prétendu certains commentateurs, que les universités américaines exigent des droits astronomiques, qui peuvent atteindre et même dépasser les 30 000 $? Si c'est le cas, seuls les enfants issus de familles riches peuvent espérer accéder aux études universitaires. Ainsi, malgré ses défauts, le système canadien demeure infiniment plus équitable que celui des Américains. La réalité n'est pas aussi simple que cela.
Aux États-Unis, il existe deux systèmes universitaires parallèles: un privé, un public. Les universités privées sont financées par les droits des étudiants, les donations des anciens étudiants devenus riches et célèbres, les fondations et les commandites. Les plus grandes universités américaines sont privées: Yale, Harvard, Princeton, Notre Dame, etc. On y exige des droits considérables, généralement aux alentours de 30 000 $, comme le montre le tableau 2. Pour faciliter la comparaison avec le tableau 1, tous les montants ont été convertis en dollars canadiens.
Il existe aussi des universités privées moins célèbres mais d'excellente réputation, et où les droits de scolarité peuvent osciller entre 10 000 et 20 000 $.
En principe, seuls les enfants des familles aisées peuvent donc avoir accès à ces institutions. En pratique, les universités privées offrent de nombreux programmes d'aide financière aux étudiants doués mais à revenus modestes. À Princeton, par exemple, 46 % des étudiants inscrits profitent sous une forme ou une autre d'aide financière.
C'est sans doute en pensant à ces grandes universités privées que l'on s'imagine que le système américain est réservé aux riches.
En réalité, les universités privées n'absorbent même pas 20 % de la clientèle scolaire. Le reste, plus de 80 %, est inscrit dans un des 1100 établissements publics d'éducation supérieure du pays. Beaucoup d'institutions publiques, comme l'Université de Californie (et notamment ses campus de Berkeley et UCLA), New York State, l'Université du Michigan, Florida A & M, et on pourrait continuer la liste longtemps, ont une excellente réputation.
Puisque les administrations publiques fournissent une importante partie du financement (comme au Canada), les universités publiques imposent des droits de scolarité moins élevés. Le tableau, qui fournit une dizaine d'exemples représentatifs, montre que ces droits soutiennent très bien la comparaison avec le Canada. Il y a même un cas, celui de l'Université de Houston, au Texas, une institution de 35 000 étudiants où les droits sont moins élevés qu'au Québec.
Il est donc archi faux de prétendre que l'éducation supérieure, aux États-Unis, est réservée aux riches.
Tableau 1
MOYENNE DES DROITS DE SCOLARITÉ DES ÉTUDIANTS DE PREMIER CYCLE
Nouvelle-Écosse 5 984 $
Ontario 4 960 $
Saskatchewan 4 894 $
Alberta 4 804 $
Colombie-Britannique 4 735 $
Nouveau-Brunswick 4 719 $
Île-du-Prince-Édouard 4 374 $
MOYENNE CANADIENNE 4 172 $
Manitoba 3 160 $
Terre-Neuve-et-Labrador 2 606 $
Québec 1 890 $
Source: Statistique Canada
Tableau2
DROITS DE SCOLARITÉ AUX ÉTATS-UNIS
Universités privées
Cornell 37 200 $
Georgetown 36 962 $
Harvard 34 036 $
Johns Hopkins 37 374 $
MIT 37 944 $
Notre-Dame 36 047 $
Princeton 37 088 $
University of Chicago 37 353 $
Wesleyan 38 981 $
Yale 36 977 $
Universités publiques
Eastern Tennessee 4 156 $
FloridaA&M 3 536 $
Kentucky State 3 856 $
NewYork State 5 394 $
North Carolina State 4 036 $
Southern Illinois 4 166 $
U. of Houston 1 786 $
U. of Massachusetts 2 125 $
U. of Michigan 7 343 $
Virginia State 2 666 $
Source: Peterson's Undergraduate Database 2004
- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
annelie a écrit
bien sur que l'ETS fait partie de l'uqam. C'est juste la partie génie de l'université tout comme la polytecchnique est la partie genie de l'UDM. Jhonn molson est la partie administrative de concordia. L'Ets fait bien partie de l'Uqam et ne sont pas 2 institutions differentes
L'ETS est une constituante du réseau de l'UNIVERSITE DU QUEBEC (http://www.uquebec.ca/), l'UQAM (Universite du Québec à Montréal; www.uqam.ca) est une autre constituante. L'ETS ne fait pas partie de l'UQAM, tout comme l'UQTR ne fais pas partie de l'UQAM. Il y a 10 constituantes à l'UNIVERSITE DU QUÉBEC.
Sur le site de l'ETS (http://www.etsmtl.ca/zone2/enbref/presentation.html): «Créée en 1974, l'École de technologie supérieure (ÉTS) est une constituante du RESEAU de l'UNIVERSITE DU QUEBEC. Spécialisée en ingénierie d'application et en technologie, elle axe ses activités sur l'enseignement coopératif et vise tout particulièrement le développement de nouvelles technologies et leur transfert en entreprise. Dès sa fondation...»
En résumé l'UQAM, l'ETS, la TELUQ, l'UQTR etc. font tous partie de l'Université du Québec. L'UQAM n'est donc pas l'ETS, mais elles sont des parties du réseau de l'UQ.
J'aimerais aussi préciser que l'UQAM offre un programme en génie soit le bac. en génie microélectronique (http://www.websysinfo.uqam.ca/regis/pkg ... _prog=7937) . Les programmes en génie ne sont donc pas réservés à l'ETS. --Message edité par Spirullette le 2005-03-08 18:21:13--
bien sur que l'ETS fait partie de l'uqam. C'est juste la partie génie de l'université tout comme la polytecchnique est la partie genie de l'UDM. Jhonn molson est la partie administrative de concordia. L'Ets fait bien partie de l'Uqam et ne sont pas 2 institutions differentes
L'ETS est une constituante du réseau de l'UNIVERSITE DU QUEBEC (http://www.uquebec.ca/), l'UQAM (Universite du Québec à Montréal; www.uqam.ca) est une autre constituante. L'ETS ne fait pas partie de l'UQAM, tout comme l'UQTR ne fais pas partie de l'UQAM. Il y a 10 constituantes à l'UNIVERSITE DU QUÉBEC.
Sur le site de l'ETS (http://www.etsmtl.ca/zone2/enbref/presentation.html): «Créée en 1974, l'École de technologie supérieure (ÉTS) est une constituante du RESEAU de l'UNIVERSITE DU QUEBEC. Spécialisée en ingénierie d'application et en technologie, elle axe ses activités sur l'enseignement coopératif et vise tout particulièrement le développement de nouvelles technologies et leur transfert en entreprise. Dès sa fondation...»
En résumé l'UQAM, l'ETS, la TELUQ, l'UQTR etc. font tous partie de l'Université du Québec. L'UQAM n'est donc pas l'ETS, mais elles sont des parties du réseau de l'UQ.
J'aimerais aussi préciser que l'UQAM offre un programme en génie soit le bac. en génie microélectronique (http://www.websysinfo.uqam.ca/regis/pkg ... _prog=7937) . Les programmes en génie ne sont donc pas réservés à l'ETS. --Message edité par Spirullette le 2005-03-08 18:21:13--
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Je confirme, l'ETS fait partie de l'Université du Québec et pas de l'UQAM.
J'ai pas lu le topic pantoute, mais pour y aller de mon grain de sel: je ne pense pas que la grève illimité va aider les étudiants. Une grève un jour de temps en temps pour manifester en bloc, peut-être, mais j'ai l'impression que c'est se tirer dans le pied.
J'ai pas lu le topic pantoute, mais pour y aller de mon grain de sel: je ne pense pas que la grève illimité va aider les étudiants. Une grève un jour de temps en temps pour manifester en bloc, peut-être, mais j'ai l'impression que c'est se tirer dans le pied.
J'avais un examen d'histoire aujourd'hui, à l'UdeM...! Et comme le département est en grève... il n'a pas eu lieux, mais on a quand même pu prendre un arrangement avec le professeur. C'est-à-dire, faire l'examen à la maison... Mais il est plus difficile!
C'était bizarre. De un, mon cours est un cours donné à des étudiants qui n'étudient pas en histoire... alors tout le monde était à peu près au courant de rien. Y'avait des gens qui faisaient du piquetage devant notre local... ils ont été très corrects avec nous, nous ont expliqué ...
C'était bizarre. De un, mon cours est un cours donné à des étudiants qui n'étudient pas en histoire... alors tout le monde était à peu près au courant de rien. Y'avait des gens qui faisaient du piquetage devant notre local... ils ont été très corrects avec nous, nous ont expliqué ...
"The talent for being happy is appreciating and liking what you have, instead of what you don't have." - Woody Allen
BouleAMites_ a écritJe confirme, l'ETS fait partie de l'Université du Québec et pas de l'UQAM.
J'ai pas lu le topic pantoute, mais pour y aller de mon grain de sel: je ne pense pas que la grève illimité va aider les étudiants. Une grève un jour de temps en temps pour manifester en bloc, peut-être, mais j'ai l'impression que c'est se tirer dans le pied.
C'est mêlant mais L'UQAM et l'ÉTS font partie de l'UQ, mais l'ÉTS ne fait pas partie de l'UQAM...
Pour bien comprendre, prennons un exemple spontané et un peu fou pour résumer la situation : la viande et les pommes sont des aliments, mais la viande n'est pas un fruit pour autant... --Message edité par seblem le 2005-03-08 21:51:03--
J'ai pas lu le topic pantoute, mais pour y aller de mon grain de sel: je ne pense pas que la grève illimité va aider les étudiants. Une grève un jour de temps en temps pour manifester en bloc, peut-être, mais j'ai l'impression que c'est se tirer dans le pied.
C'est mêlant mais L'UQAM et l'ÉTS font partie de l'UQ, mais l'ÉTS ne fait pas partie de l'UQAM...
Pour bien comprendre, prennons un exemple spontané et un peu fou pour résumer la situation : la viande et les pommes sont des aliments, mais la viande n'est pas un fruit pour autant... --Message edité par seblem le 2005-03-08 21:51:03--
Si vous mettez 30 novices devant un ordinateur équipé de Windows, vous aurez 30 manières différentes de planter Windows. (Loi des Plantages de Moine)
Je suis de la fac des sciences de l'UQAM. Nous attendons avec impatience le verdict de la grève, demain, vers 12h30. Nous seront la dernière faculté à joindre les rangs des grévistes, à l'exception de l'École des Sciences de la gestion (ESG) qui ont voté contre la grève...
À suivre, mais j'espère qu'ils laisseront passer les épreuves que nous avons ce week-end avant de faire la grève...
Comme c'est la journée des femmes, j'aimerais exprimer mes bons voeux pour toutes celles qui subissent encore, dans notre société et ailleurs dans le monde, des inégalitées... Cette pensée est sincèrement signée de la main d'un homme...
À suivre, mais j'espère qu'ils laisseront passer les épreuves que nous avons ce week-end avant de faire la grève...
Comme c'est la journée des femmes, j'aimerais exprimer mes bons voeux pour toutes celles qui subissent encore, dans notre société et ailleurs dans le monde, des inégalitées... Cette pensée est sincèrement signée de la main d'un homme...
Si vous mettez 30 novices devant un ordinateur équipé de Windows, vous aurez 30 manières différentes de planter Windows. (Loi des Plantages de Moine)
Bien des gens à qui j'ai parlé qui étaient contre le mouvement de grève ont dit qu'il n'iraient pas voter... parce que ça ne les concernent pas... C'est se soumettre à la volonté de la majorité que de ne pas voter...
Je ne peux inciter personne à se pronnoncer en faveur ou non de la grève , mais faites votre devoir d'aller voter avant de chialer... (Ce que j'ai fait par ailleurs...)
Des gens meurent partout dans le monde pour s'exprimer... Et vous ? "Je suis passif parce que ça ne me concerne pas..." Franchement ! --Message edité par Sebas le 2005-03-08 22:08:57--
Je ne peux inciter personne à se pronnoncer en faveur ou non de la grève , mais faites votre devoir d'aller voter avant de chialer... (Ce que j'ai fait par ailleurs...)
Des gens meurent partout dans le monde pour s'exprimer... Et vous ? "Je suis passif parce que ça ne me concerne pas..." Franchement ! --Message edité par Sebas le 2005-03-08 22:08:57--
Si vous mettez 30 novices devant un ordinateur équipé de Windows, vous aurez 30 manières différentes de planter Windows. (Loi des Plantages de Moine)
Citation :LES SCEPTIQUES SERONT CONFONDUS
Capitaine bonhomme
Y'a-t-il encore des gens qui pensent que l'ÉTS fait partie de l'UQAM : voici la preuve que non... l'ÉTS est une entité à part de l'Université du Québec...
http://www.uquebec.ca/visite/index.html
Capitaine bonhomme
Y'a-t-il encore des gens qui pensent que l'ÉTS fait partie de l'UQAM : voici la preuve que non... l'ÉTS est une entité à part de l'Université du Québec...
http://www.uquebec.ca/visite/index.html
Si vous mettez 30 novices devant un ordinateur équipé de Windows, vous aurez 30 manières différentes de planter Windows. (Loi des Plantages de Moine)