Washington cacherait la vérité sur la vache folle
Washington cacherait la vérité sur la vache folle
Mise à jour le mercredi 13 avril 2005 à 9 h 27
Lester Friedlander a répété mardi que les États-Unis ont sciemment dissimulé l'existence de cas de maladie de la vache folle découverts sur leur territoire.
Cet ancien inspecteur du département américain de l'Agriculture soutient que des laboratoires privés ont à plusieurs reprises déclaré des cas positifs d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), avant d'être contredits par des laboratoires du gouvernement.
M. Friedlander, qui a fait cette déclaration la semaine dernière, se dit désormais prêt à passer le test du polygraphe pour montrer qu'il dit la vérité.
À Washington, le département de l'Agriculture a nié les allégations de son ancien employé, qui a été congédié au milieu des années 1990 en raison de ses critiques envers les méthodes d'enquête du ministère.
De son côté, l'industrie bovine canadienne juge curieux le fait que tous les cas de vache folle découverts en Amérique du Nord soient originaires du Canada. Elle souligne que les États-Unis comptent huit fois plus de bovins que le Canada, et que les producteurs américains emploient les même pratiques en ce qui concerne l'élevage et l'engraissement des animaux.
Par ailleurs, il y a trois ans, une étude du Harvard Center sur l'analyse des risques d'ESB pour les consommateurs concluait à un risque de 20 % de présence de la maladie dans les troupeaux américains.
Entre-temps, l'embargo américain imposé sur les importations de bovins vivants en provenance du Canada persiste. L'exportation vers les États-Unis de bovins vivants âgés de moins de 30 mois devait recommencer le 7 mars, mais une injonction obtenue par un groupe d'éleveurs américains retarde le processus.
L'embargo a été imposé le 20 mai 2003 à la suite de la découverte d'une vache atteinte d'ESB en Alberta. Depuis, trois autres cas d'ESB ont été découverts au Canada.
Mise à jour le mercredi 13 avril 2005 à 9 h 27
Lester Friedlander a répété mardi que les États-Unis ont sciemment dissimulé l'existence de cas de maladie de la vache folle découverts sur leur territoire.
Cet ancien inspecteur du département américain de l'Agriculture soutient que des laboratoires privés ont à plusieurs reprises déclaré des cas positifs d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), avant d'être contredits par des laboratoires du gouvernement.
M. Friedlander, qui a fait cette déclaration la semaine dernière, se dit désormais prêt à passer le test du polygraphe pour montrer qu'il dit la vérité.
À Washington, le département de l'Agriculture a nié les allégations de son ancien employé, qui a été congédié au milieu des années 1990 en raison de ses critiques envers les méthodes d'enquête du ministère.
De son côté, l'industrie bovine canadienne juge curieux le fait que tous les cas de vache folle découverts en Amérique du Nord soient originaires du Canada. Elle souligne que les États-Unis comptent huit fois plus de bovins que le Canada, et que les producteurs américains emploient les même pratiques en ce qui concerne l'élevage et l'engraissement des animaux.
Par ailleurs, il y a trois ans, une étude du Harvard Center sur l'analyse des risques d'ESB pour les consommateurs concluait à un risque de 20 % de présence de la maladie dans les troupeaux américains.
Entre-temps, l'embargo américain imposé sur les importations de bovins vivants en provenance du Canada persiste. L'exportation vers les États-Unis de bovins vivants âgés de moins de 30 mois devait recommencer le 7 mars, mais une injonction obtenue par un groupe d'éleveurs américains retarde le processus.
L'embargo a été imposé le 20 mai 2003 à la suite de la découverte d'une vache atteinte d'ESB en Alberta. Depuis, trois autres cas d'ESB ont été découverts au Canada.

- Spirullette
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