Tatoués à nos frais!
Derrière les barreaux
Tatoués à nos frais!
Louis-Mathieu Gagné 02/05/2005 08h21 JE l'avais pas vu celle la
Bien que le tatouage soit illégal dans l’ensemble des pénitenciers, les détenus de l’établissement de Cowansville pourront, d’ici un mois, s’adonner au tatouage derrière les barreaux… aux frais des contribuables!
Doté d’un budget de 700 000$, ce projet pilote permettra aux détenus de Cowansville, de même que ceux de cinq autres établissements canadiens, de fréquenter un salon de tatouage à l’intérieur des murs. L’objectif? Réduire les risques de transmission du VIH et d’autres maladies infectieuses.
Réduire les maladies
Loin d’y voir une dépense injustifiée, le Service correctionnel canadien (SCC) y voit un investissement qui pourrait, à long terme, réduire les coûts importants liés aux soins de santé de détenus atteints de maladies infectieuses.
«Les taux d’infection sont très élevés dans les pénitenciers. Il s’agit de prévenir les transmissions car il ne faut pas oublier que les détenus retourneront un jour ou l’autre dans la population. C’est une question de sécurité publique», explique Claire Bisson, porte-parole du SCC.
Selon une étude réalisée par le SCC en 2003, les taux d’infection au VIH et des hépatites sont respectivement de 10 et 30 fois plus élevés que dans la population canadienne. Selon Mme Bisson, il en coûterait 20 000$ par année pour soigner une personne atteinte du VIH et plus du double pour celles atteintes d’une souche d’hépatite.
Pratique illégale
L’argent servira à l’aménagement du salon, à l’achat d’équipements ainsi qu’à la formation et la rémunération d’un détenu-tatoueur dans chaque pénitencier.
D’une durée d’une année, ce projet permettra aux détenus de se faire tatouer au «maigre» coût de 5$ pour chaque séance d’une durée maximale de deux heures. À titre d’exemple, notons qu’il en coûte environ 100$ de l’heure pour effectuer un tatouage professionnel.
Bien que le tatouage soit illégal en milieu carcéral en raison de ses dangers pour la santé, sa pratique est réelle. Des «tatoueuses» artisanales sont régulièrement saisies à l’intérieur des murs.
Les détenus utilisent pour ce faire des stylos auxquels sont rattachés des moteurs miniatures comme ceux de magnétophones par exemple. La couleur est obtenue à partir d’encre à crayon ou de peinture.
Conscient de son incapacité à éliminer cette pratique, le SCC met à la disposition des détenus de l’eau de javel pour désinfecter les «tatoueuses».
«Un sondage national réalisé en 1995 révèle que 45% des détenus pratiquent le tatouage ou se font tatouer même si ce n’est pas permis», indique la porte-parole. La répression étant inefficace, le SCC mise donc sur ce projet pour contrer les maladies transmises par le tatouage.
Tatoués à nos frais!
Louis-Mathieu Gagné 02/05/2005 08h21 JE l'avais pas vu celle la
Bien que le tatouage soit illégal dans l’ensemble des pénitenciers, les détenus de l’établissement de Cowansville pourront, d’ici un mois, s’adonner au tatouage derrière les barreaux… aux frais des contribuables!
Doté d’un budget de 700 000$, ce projet pilote permettra aux détenus de Cowansville, de même que ceux de cinq autres établissements canadiens, de fréquenter un salon de tatouage à l’intérieur des murs. L’objectif? Réduire les risques de transmission du VIH et d’autres maladies infectieuses.
Réduire les maladies
Loin d’y voir une dépense injustifiée, le Service correctionnel canadien (SCC) y voit un investissement qui pourrait, à long terme, réduire les coûts importants liés aux soins de santé de détenus atteints de maladies infectieuses.
«Les taux d’infection sont très élevés dans les pénitenciers. Il s’agit de prévenir les transmissions car il ne faut pas oublier que les détenus retourneront un jour ou l’autre dans la population. C’est une question de sécurité publique», explique Claire Bisson, porte-parole du SCC.
Selon une étude réalisée par le SCC en 2003, les taux d’infection au VIH et des hépatites sont respectivement de 10 et 30 fois plus élevés que dans la population canadienne. Selon Mme Bisson, il en coûterait 20 000$ par année pour soigner une personne atteinte du VIH et plus du double pour celles atteintes d’une souche d’hépatite.
Pratique illégale
L’argent servira à l’aménagement du salon, à l’achat d’équipements ainsi qu’à la formation et la rémunération d’un détenu-tatoueur dans chaque pénitencier.
D’une durée d’une année, ce projet permettra aux détenus de se faire tatouer au «maigre» coût de 5$ pour chaque séance d’une durée maximale de deux heures. À titre d’exemple, notons qu’il en coûte environ 100$ de l’heure pour effectuer un tatouage professionnel.
Bien que le tatouage soit illégal en milieu carcéral en raison de ses dangers pour la santé, sa pratique est réelle. Des «tatoueuses» artisanales sont régulièrement saisies à l’intérieur des murs.
Les détenus utilisent pour ce faire des stylos auxquels sont rattachés des moteurs miniatures comme ceux de magnétophones par exemple. La couleur est obtenue à partir d’encre à crayon ou de peinture.
Conscient de son incapacité à éliminer cette pratique, le SCC met à la disposition des détenus de l’eau de javel pour désinfecter les «tatoueuses».
«Un sondage national réalisé en 1995 révèle que 45% des détenus pratiquent le tatouage ou se font tatouer même si ce n’est pas permis», indique la porte-parole. La répression étant inefficace, le SCC mise donc sur ce projet pour contrer les maladies transmises par le tatouage.
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
On ne peut pas essayer de protéger les gens contre eux-même. S'ils savent qu'il y a des dangers à le faire et le font pareil, c'est leur responsabilité.
Qu'ils permettent à des tatoueurs d'aller en faire à l'intérieur, contre rémunération, je n'ai pas de problème avec celà, mais pas qu'on les paye nous. S'ils veulent des tatouages, qu'ils travaillent pour gagner l'argent et se les payer.
C'est totalement ridicule! Quel gouvernement de MERDE!
Qu'ils permettent à des tatoueurs d'aller en faire à l'intérieur, contre rémunération, je n'ai pas de problème avec celà, mais pas qu'on les paye nous. S'ils veulent des tatouages, qu'ils travaillent pour gagner l'argent et se les payer.
C'est totalement ridicule! Quel gouvernement de MERDE!

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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mar. août 05, 2003 12:00 am
NetRoll a écritOn ne peut pas essayer de protéger les gens contre eux-même. S'ils savent qu'il y a des dangers à le faire et le font pareil, c'est leur responsabilité.
Qu'ils permettent à des tatoueurs d'aller en faire à l'intérieur, contre rémunération, je n'ai pas de problème avec celà, mais pas qu'on les paye nous. S'ils veulent des tatouages, qu'ils travaillent pour gagner l'argent et se les payer.
C'est totalement ridicule! Quel gouvernement de MERDE!
tout a fait d'accord avec toi!! pkoi on devrait, nous, payer pour des TATOOS..!! des programmes de réhabilitation , oui, correct, mais des TATOOS?
Qu'ils permettent à des tatoueurs d'aller en faire à l'intérieur, contre rémunération, je n'ai pas de problème avec celà, mais pas qu'on les paye nous. S'ils veulent des tatouages, qu'ils travaillent pour gagner l'argent et se les payer.
C'est totalement ridicule! Quel gouvernement de MERDE!
tout a fait d'accord avec toi!! pkoi on devrait, nous, payer pour des TATOOS..!! des programmes de réhabilitation , oui, correct, mais des TATOOS?
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Ca me fache des décision comme ça. Je n'en reviens pas. Ou s'en va notre société.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Quand les gens qui sont emprisonnés, qui ont déjà des sentences "bonbon" par rapport aux actes qu'ils ont commis la plupart du temps, ont des traitements que les gens honnêtes qui travaillent ne peuvent pas avoir, ça sent la rébellion.
C'est quoi la prochaine étape? Leur offrir des massages parce qu'ils sont trop tendus "en dedans"?
Il me semble que les prisonniers devraient être là pour "payer leur dette à la société"... Il me semble que c'est plus la société qui paye pour leur dette...
C'est quoi la prochaine étape? Leur offrir des massages parce qu'ils sont trop tendus "en dedans"?
Il me semble que les prisonniers devraient être là pour "payer leur dette à la société"... Il me semble que c'est plus la société qui paye pour leur dette...

Nous parlons de société. Je suis à me demander si la société n'est pas quelques décideurs illuminés et le reste le troupeau comme nous qui sommes en désacord, encore une fois.
Ces décisions me font penser à la façon que nous éduquons nos enfants. Faut pas les traumatiser les petits choux, s'ils font quelque chose de pas correct, il ne faut surtout pas user de coercition. Dialoguer, donner les outils, blablabla......
A un moment donné est-il possible de dire non c'est non et pourquoi c'est non, c'est parce que c'est non.
Ces décisions me font penser à la façon que nous éduquons nos enfants. Faut pas les traumatiser les petits choux, s'ils font quelque chose de pas correct, il ne faut surtout pas user de coercition. Dialoguer, donner les outils, blablabla......
A un moment donné est-il possible de dire non c'est non et pourquoi c'est non, c'est parce que c'est non.
Fabine a écritpourquoi c'est non, c'est parce que c'est non.
Ouf... je détestais tellement ma mère quand elle me disait ça.
Personnellement, je prends le temps d'expliquer les vrais raisons du non quand je dis non.
Je trouve que "C'est non parce que j'ai dit non"... c'est ce qu'il y a de plus dictateur au monde.
Ouf... je détestais tellement ma mère quand elle me disait ça.
Personnellement, je prends le temps d'expliquer les vrais raisons du non quand je dis non.
Je trouve que "C'est non parce que j'ai dit non"... c'est ce qu'il y a de plus dictateur au monde.

Citation :Quand les gens qui sont emprisonnés, qui ont déjà des sentences "bonbon" par rapport aux actes qu'ils ont commis la plupart du temps, ont des traitements que les gens honnêtes qui travaillent ne peuvent pas avoir, ça sent la rébellion.
C'est quoi la prochaine étape? Leur offrir des massages parce qu'ils sont trop tendus "en dedans"?
Il me semble que les prisonniers devraient être là pour "payer leur dette à la société"... Il me semble que c'est plus la société qui paye pour leur dette...maudit que t'as raison
C'est quoi la prochaine étape? Leur offrir des massages parce qu'ils sont trop tendus "en dedans"?
Il me semble que les prisonniers devraient être là pour "payer leur dette à la société"... Il me semble que c'est plus la société qui paye pour leur dette...maudit que t'as raison
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


NetRoll a écrit
Ouf... je détestais tellement ma mère quand elle me disait ça.
Personnellement, je prends le temps d'expliquer les vrais raisons du non quand je dis non.
Je trouve que "C'est non parce que j'ai dit non"... c'est ce qu'il y a de plus dictateur au monde.
C'est certain, tu es dans ta période avec ta fille adorée où tu penses comme ça. Elle est la plus intelligente, la plus jolie, la plus plus.
Je te comprends très bien, j'étais pareil. Et je le suis encore un peu. Par une chance, je ne sais pas laquelle, ma fille a toujours été raisonable, gentille et oui je n'ai jamais eu a lui dire, non parce que c'est non. Elle a 18 ans et encore nous jasons sur l'oreiller de tout et de rien.
Mais si ta fille comme certaine des amies du primaire de la mienne à un moment donné ne sont plus controlable par le petit dialogue de l'oreiller, si elle t'envoie promener pour ne pas dire chier à 9 ans, que vas-tu faire? Et bien je crois que rendu à ce stade, c'est non parce que c'est non.
Ouf... je détestais tellement ma mère quand elle me disait ça.
Personnellement, je prends le temps d'expliquer les vrais raisons du non quand je dis non.
Je trouve que "C'est non parce que j'ai dit non"... c'est ce qu'il y a de plus dictateur au monde.
C'est certain, tu es dans ta période avec ta fille adorée où tu penses comme ça. Elle est la plus intelligente, la plus jolie, la plus plus.
Je te comprends très bien, j'étais pareil. Et je le suis encore un peu. Par une chance, je ne sais pas laquelle, ma fille a toujours été raisonable, gentille et oui je n'ai jamais eu a lui dire, non parce que c'est non. Elle a 18 ans et encore nous jasons sur l'oreiller de tout et de rien.
Mais si ta fille comme certaine des amies du primaire de la mienne à un moment donné ne sont plus controlable par le petit dialogue de l'oreiller, si elle t'envoie promener pour ne pas dire chier à 9 ans, que vas-tu faire? Et bien je crois que rendu à ce stade, c'est non parce que c'est non.
Fabine a écrit
C'est certain, tu es dans ta période avec ta fille adorée où tu penses comme ça. Elle est la plus intelligente, la plus jolie, la plus plus.
Je te comprends très bien, j'étais pareil. Et je le suis encore un peu. Par une chance, je ne sais pas laquelle, ma fille a toujours été raisonable, gentille et oui je n'ai jamais eu a lui dire, non parce que c'est non. Elle a 18 ans et encore nous jasons sur l'oreiller de tout et de rien.
Mais si ta fille comme certaine des amies du primaire de la mienne à un moment donné ne sont plus controlable par le petit dialogue de l'oreiller, si elle t'envoie promener pour ne pas dire chier à 9 ans, que vas-tu faire? Et bien je crois que rendu à ce stade, c'est non parce que c'est non.
Bin je pense que les enfants qui ont des bons "guides" sont portés à bien pousser Tout comme la tiemme!
J'ai été un ange toute ma jeunesse. Mais j'ai quand même eu droit à ça. Pis ça me faisait chier, alors on ne peut jamais dire jamais, mais je vais vraiment faire tout mon possible pour toujours avoir la capacité d'expliquer plutôt que de diriger.
J'ai un de mes oncles (anectode que j'affectionne particulièrement) un jour son file de 15 ans lui demande la permission de fumer. L'oncle répond non, pas question, ce n,est pas bon pour la santé. Son fils lui répond, mais tu fumes bien toi. Mon oncle a pris sa cigarette, l'a éteinte, et n'a plus jamais fumé.
C'est certain, tu es dans ta période avec ta fille adorée où tu penses comme ça. Elle est la plus intelligente, la plus jolie, la plus plus.
Je te comprends très bien, j'étais pareil. Et je le suis encore un peu. Par une chance, je ne sais pas laquelle, ma fille a toujours été raisonable, gentille et oui je n'ai jamais eu a lui dire, non parce que c'est non. Elle a 18 ans et encore nous jasons sur l'oreiller de tout et de rien.
Mais si ta fille comme certaine des amies du primaire de la mienne à un moment donné ne sont plus controlable par le petit dialogue de l'oreiller, si elle t'envoie promener pour ne pas dire chier à 9 ans, que vas-tu faire? Et bien je crois que rendu à ce stade, c'est non parce que c'est non.
Bin je pense que les enfants qui ont des bons "guides" sont portés à bien pousser Tout comme la tiemme!
J'ai été un ange toute ma jeunesse. Mais j'ai quand même eu droit à ça. Pis ça me faisait chier, alors on ne peut jamais dire jamais, mais je vais vraiment faire tout mon possible pour toujours avoir la capacité d'expliquer plutôt que de diriger.
J'ai un de mes oncles (anectode que j'affectionne particulièrement) un jour son file de 15 ans lui demande la permission de fumer. L'oncle répond non, pas question, ce n,est pas bon pour la santé. Son fils lui répond, mais tu fumes bien toi. Mon oncle a pris sa cigarette, l'a éteinte, et n'a plus jamais fumé.

Il y a toujours quelque chose qui nous fera chier de ton jeunesse, moi inclus. Par contre aujourd'hui, mes parents je les respecte, pas parce qu'il était très controlant mais pour d'autre chose, mais je les respecte parce qu'un moment donné il m'ont donné des frontières à ne pas franchir, sans explication, seulement parce que c'était ça.
Et puis mon papa chéri, décédé depuis peu, me donnait des touches de cigarettes en cachette. C'était notre petit secret. C'était l'époque et la faute pas très grave. Mais s'il m'avait pris à être la pitoune de service, je crois qu'il m'aurait fait une très grande colère. Il m'aurait dit non c'est non, pourquoi? Parce que c'est non.
Ce que je veux exprimer est que tant que ton bébé chéri est correct, il n'y a pas de problème. Mais lorsque ça dérape, faut être prêt à mettre nos limites selon nos valeurs. Et les valeurs c'est selon chacun.
J'ai déjà dit à ma fille, je te fais confiance aussi longtemps que tu la mériteras.......Je lui fais encore confiance. Maudit que je suis chanceuse à lire toute les horreurs.
Et puis mon papa chéri, décédé depuis peu, me donnait des touches de cigarettes en cachette. C'était notre petit secret. C'était l'époque et la faute pas très grave. Mais s'il m'avait pris à être la pitoune de service, je crois qu'il m'aurait fait une très grande colère. Il m'aurait dit non c'est non, pourquoi? Parce que c'est non.
Ce que je veux exprimer est que tant que ton bébé chéri est correct, il n'y a pas de problème. Mais lorsque ça dérape, faut être prêt à mettre nos limites selon nos valeurs. Et les valeurs c'est selon chacun.
J'ai déjà dit à ma fille, je te fais confiance aussi longtemps que tu la mériteras.......Je lui fais encore confiance. Maudit que je suis chanceuse à lire toute les horreurs.
Je pense que c'est rassurant pour un enfant de savoir quelles sont les limites, quand les parents jouent leur rôle de parent...et qu'ils savent dire non, quitte à soulever la colère de l'enfant.
Les enfants nes sont pas fous, au contraire, ce sont de fins psychologues qui savent faire tourner les parents en bourrique! Eh oui, même les beaux petits anges adorés sont au fond ...machiavéliques!
Les enfants nes sont pas fous, au contraire, ce sont de fins psychologues qui savent faire tourner les parents en bourrique! Eh oui, même les beaux petits anges adorés sont au fond ...machiavéliques!
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!
Rénatane a écritDerrière les barreaux
Tatoués à nos frais!
Louis-Mathieu Gagné 02/05/2005 08h21 JE l'avais pas vu celle la
Bien que le tatouage soit illégal dans l’ensemble des pénitenciers, les détenus de l’établissement de Cowansville pourront, d’ici un mois, s’adonner au tatouage derrière les barreaux… aux frais des contribuables!
Doté d’un budget de 700 000$, ce projet pilote permettra aux détenus de Cowansville, de même que ceux de cinq autres établissements canadiens, de fréquenter un salon de tatouage à l’intérieur des murs. L’objectif? Réduire les risques de transmission du VIH et d’autres maladies infectieuses.
Réduire les maladies
Loin d’y voir une dépense injustifiée, le Service correctionnel canadien (SCC) y voit un investissement qui pourrait, à long terme, réduire les coûts importants liés aux soins de santé de détenus atteints de maladies infectieuses.
«Les taux d’infection sont très élevés dans les pénitenciers. Il s’agit de prévenir les transmissions car il ne faut pas oublier que les détenus retourneront un jour ou l’autre dans la population. C’est une question de sécurité publique», explique Claire Bisson, porte-parole du SCC.
Selon une étude réalisée par le SCC en 2003, les taux d’infection au VIH et des hépatites sont respectivement de 10 et 30 fois plus élevés que dans la population canadienne. Selon Mme Bisson, il en coûterait 20 000$ par année pour soigner une personne atteinte du VIH et plus du double pour celles atteintes d’une souche d’hépatite.
Pratique illégale
L’argent servira à l’aménagement du salon, à l’achat d’équipements ainsi qu’à la formation et la rémunération d’un détenu-tatoueur dans chaque pénitencier.
D’une durée d’une année, ce projet permettra aux détenus de se faire tatouer au «maigre» coût de 5$ pour chaque séance d’une durée maximale de deux heures. À titre d’exemple, notons qu’il en coûte environ 100$ de l’heure pour effectuer un tatouage professionnel.
Bien que le tatouage soit illégal en milieu carcéral en raison de ses dangers pour la santé, sa pratique est réelle. Des «tatoueuses» artisanales sont régulièrement saisies à l’intérieur des murs.
Les détenus utilisent pour ce faire des stylos auxquels sont rattachés des moteurs miniatures comme ceux de magnétophones par exemple. La couleur est obtenue à partir d’encre à crayon ou de peinture.
Conscient de son incapacité à éliminer cette pratique, le SCC met à la disposition des détenus de l’eau de javel pour désinfecter les «tatoueuses».
«Un sondage national réalisé en 1995 révèle que 45% des détenus pratiquent le tatouage ou se font tatouer même si ce n’est pas permis», indique la porte-parole. La répression étant inefficace, le SCC mise donc sur ce projet pour contrer les maladies transmises par le tatouage.
Que de sommes d'argent pour rien....
Une bonne amie travaille au centre des M.A.D.O. (maladies à déclaration obligatoire) et croyez moi, les maladies qu'ils contractent ne proviennent pas des aiguilles souillées...
Ils ont des condoms mais s'en servent pour tout, sauf pour leur vraie utilité.
Plus tard, on paiera pour les chirurgies esthétique pour les faire retirer. "La prison, ch'avais pas quoi faire de ma peau, je m'ennuyais, je me suis laissé influencer, je suis marqué pour la vie, ca me brime, j'étais déprimé, j'étais frosté ben raide, ch'avais pas c'que je faisais et bla bla bla"
Il faut effacer tout ca....
Tatoués à nos frais!
Louis-Mathieu Gagné 02/05/2005 08h21 JE l'avais pas vu celle la
Bien que le tatouage soit illégal dans l’ensemble des pénitenciers, les détenus de l’établissement de Cowansville pourront, d’ici un mois, s’adonner au tatouage derrière les barreaux… aux frais des contribuables!
Doté d’un budget de 700 000$, ce projet pilote permettra aux détenus de Cowansville, de même que ceux de cinq autres établissements canadiens, de fréquenter un salon de tatouage à l’intérieur des murs. L’objectif? Réduire les risques de transmission du VIH et d’autres maladies infectieuses.
Réduire les maladies
Loin d’y voir une dépense injustifiée, le Service correctionnel canadien (SCC) y voit un investissement qui pourrait, à long terme, réduire les coûts importants liés aux soins de santé de détenus atteints de maladies infectieuses.
«Les taux d’infection sont très élevés dans les pénitenciers. Il s’agit de prévenir les transmissions car il ne faut pas oublier que les détenus retourneront un jour ou l’autre dans la population. C’est une question de sécurité publique», explique Claire Bisson, porte-parole du SCC.
Selon une étude réalisée par le SCC en 2003, les taux d’infection au VIH et des hépatites sont respectivement de 10 et 30 fois plus élevés que dans la population canadienne. Selon Mme Bisson, il en coûterait 20 000$ par année pour soigner une personne atteinte du VIH et plus du double pour celles atteintes d’une souche d’hépatite.
Pratique illégale
L’argent servira à l’aménagement du salon, à l’achat d’équipements ainsi qu’à la formation et la rémunération d’un détenu-tatoueur dans chaque pénitencier.
D’une durée d’une année, ce projet permettra aux détenus de se faire tatouer au «maigre» coût de 5$ pour chaque séance d’une durée maximale de deux heures. À titre d’exemple, notons qu’il en coûte environ 100$ de l’heure pour effectuer un tatouage professionnel.
Bien que le tatouage soit illégal en milieu carcéral en raison de ses dangers pour la santé, sa pratique est réelle. Des «tatoueuses» artisanales sont régulièrement saisies à l’intérieur des murs.
Les détenus utilisent pour ce faire des stylos auxquels sont rattachés des moteurs miniatures comme ceux de magnétophones par exemple. La couleur est obtenue à partir d’encre à crayon ou de peinture.
Conscient de son incapacité à éliminer cette pratique, le SCC met à la disposition des détenus de l’eau de javel pour désinfecter les «tatoueuses».
«Un sondage national réalisé en 1995 révèle que 45% des détenus pratiquent le tatouage ou se font tatouer même si ce n’est pas permis», indique la porte-parole. La répression étant inefficace, le SCC mise donc sur ce projet pour contrer les maladies transmises par le tatouage.
Que de sommes d'argent pour rien....
Une bonne amie travaille au centre des M.A.D.O. (maladies à déclaration obligatoire) et croyez moi, les maladies qu'ils contractent ne proviennent pas des aiguilles souillées...
Ils ont des condoms mais s'en servent pour tout, sauf pour leur vraie utilité.
Plus tard, on paiera pour les chirurgies esthétique pour les faire retirer. "La prison, ch'avais pas quoi faire de ma peau, je m'ennuyais, je me suis laissé influencer, je suis marqué pour la vie, ca me brime, j'étais déprimé, j'étais frosté ben raide, ch'avais pas c'que je faisais et bla bla bla"
Il faut effacer tout ca....