Ados au pays de la porno ????????

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tuberale
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Message par tuberale »

Je m'excuse, c'est pas mal long comme texte, mais ça fait réfléchir pas mal  




Ados au pays de la porno



Marie-Andrée Chouinard
Édition du samedi 16 et du dimanche 17 avril 2005




Des bambines à tresses qui distribuent les fellations dans l'autobus scolaire. Des garçons de 15 ans qui promettent des cadeaux aux petites de l'école primaire d'à côté en échange de faveurs sexuelles. Des adolescentes qui multiplient les «fuck friends». Des grands de secondaire 4 qui font des concours de masturbation en pleine classe. La bamboula du vendredi soir qui revêt des allures d'orgie. Vous en avez assez? Vous n'y croyez pas?

Eux non plus n'y croyaient pas. Dans l'auditorium d'une école secondaire de Montréal, quelques dizaines de parents écarquillaient les yeux et retenaient mal leur ébahissement -- et leur souffle -- devant les propos de cette conférencière invitée par l'infirmière de l'école pour causer ados et éducation sexuelle.

«Je ne veux pas vous alarmer, mais je crois que la situation que l'on vit actuellement dans les écoles est inquiétante», leur avait d'entrée de jeu lancé la sexologue Francine Duquet. «Les jeunes vivent des expériences sexuelles étonnantes de plus en plus jeunes, et la société hypersexuelle dans laquelle ils baignent banalise le phénomène.»

Ces parents ont écouté la professionnelle pendant trois heures. Mal à l'aise au début, souvent consternés, parfois même dubitatifs, ils l'ont entendue brosser un portrait en effet inquiétant des pratiques et du discours sexuels de leurs enfants, qu'on dit de plus en plus précoces. Cela tourmente les spécialistes, qui évoquent maintenant avec assurance la «sexualisation de l'enfance».

L'âge de la première relation sexuelle se situe toujours autour de 15 ans et demi, mais il pourrait bien s'agir d'un leurre puisque la vogue actuelle dans les écoles donne la cote à la fellation, et ce, même du côté des écoles primaires, où vestiaires et toilettes sont souvent sous haute surveillance.



«En ce moment, le primaire est notre baromètre», explique Francine Duquet, professeure de sexologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). «C'est de là qu'on saisit que ce qui se passe est inquiétant.»


Et restez bien accrochés à vos sièges : dans les écoles, la mode est au fuck friend, et ce «copain de baise» n'a pas besoin d'être unique : on peut le multiplier sans engagement amoureux. Les jeunes filles confient pratiquer la fellation dans la pseudo-intimité des cabinets de toilette, en même temps qu'elles révèlent n'avoir jamais embrassé un garçon.



Sans s'afficher comme lesbiennes, les demoiselles pratiquent allégrement les caresses entre elles pour émoustiller les garçons, qui en redemandent. Les trips à plusieurs dans l'obscurité des sous-sols sont monnaie courante, et il n'est pas rare que les garçons du secondaire reluquent dans la cour de l'école primaire d'à côté pour recruter une nouvelle élue... sexuelle.

Dans une école secondaire de Montréal, la direction a même dû composer avec un drôle de phénomène : assis au dernier rang d'une salle de classe, les garçons se livraient à un concours de masturbation, coursant pour la première éjaculation, au vu et au su des copains et du prof, consterné et paralysé. Pendant ce temps, dans une école primaire, une fillette de neuf ans s'interroge candidement sur la pertinence d'envoyer à son nouveau petit copain une photo de... sa vulve.

Sensationnalisme que tout cela, dramatisation et démesure, le tout livré à la sauce journalistique ? «Pas du tout», explique la sexologue Jocelyne Robert, qui vient tout juste d'exposer dans le livre Le Sexe en mal d'amour son ras-le-bol face à cette détérioration de la situation, qui se traduit par «une perte de sens et de signification liés au sexuel, un dérapage de cette société qui nage dans la pornographie et qui, en même temps, ferme les portes sur une véritable sexualité».

«Nous n'avons évidemment pas de statistiques officielles sur le nombre de fellations dans les cours d'école, et ce ne sont pas toutes les petites filles de onze ans qui sombrent là-dedans, comprenons-nous bien», confie la sexologue. «Cela dit, ce n'est plus un phénomène anecdotique. Il faut réagir.»

«On ne peut plus être naïfs», renchérit Francine Duquet. «On ne peut plus jouer seulement la carte du "Je vais lui faire confiance" ou "Ça s'peut pas ! Pas mon fils, pas ma fille !". On ne peut plus mettre la tête dans le sable.»

Mme Duquet sillonne le Québec depuis une vingtaine d'années et rencontre parents, enseignants, professionnels et élèves pour les convaincre de l'importance d'une véritable éducation à la sexualité, «qui dépasserait le condom et les MTS pour entrer dans l'univers des valeurs».

Les questions des jeunes l'étonnent. Quoi ? Désormais, on se demande si, lors de la première relation sexuelle, il faut «faire les trois trous» ? On s'interroge à huit ans sur ce qu'est une «bonne pipe» ? Les réactions de certains adultes l'inquiètent. Comment ? Des parents découvrent en catimini que leur princesse de 13 ans utilise comme nom de clavardage «la cochonne» mais n'osent pas intervenir, craignant qu'ensuite, elle ne leur parle plus ? Des intervenants scolaires ne savent pas quoi répondre à un garçon de 13 ans qui se demande si sa petite amie de 12 ans aimerait bien le fist fucking (pénétration avec le poing) ?

«Comment se fait-il que le premier réflexe ne soit pas de dire : "Ça n'a pas de bon sens !" et de questionner le pourquoi de ces questions ?», tonne Mme Duquet, qui s'alarme du doublé dangereux que constituent à la fois le plongeon des très jeunes dans un bain sexuel acidulé mais aussi la réaction -- ou l'absence de réaction -- des adultes qui les entourent.


À question étonnante, réponse étonnante


Vu sur un site de référence destiné aux jeunes : un ado expose un problème qu'il vit avec sa cousine de 12 ans, dont il est amoureux. Lors de leur première relation sexuelle, il tente de la sodomiser et s'interroge sur le fait que la petite crie sans arrêt. «Pouvez-vous résoudre notre problème ?», demande-t-il candidement.

Plutôt que de s'étonner de l'âge de l'enfant et du lien familial qui unit les deux cousins, plutôt que d'expliquer les cris tout simplement par la démonstration évidente que la sodomie ne plaisait pas du tout, les intervenants ont d'abord recommandé l'usage d'un lubrifiant, exposant à coups de détails anatomiques et scientifiques que la pénétration anale n'est pas aussi aisée que la pénétration vaginale, une réponse qui a dû être corrigée à la suite d'une intervention condamnant une réponse aussi réductrice.

La sociologue Diane Pacom, elle, observe tout cela d'un oeil soucieux. «Dans quelle société pornographique est-on en train de les balancer pour qu'on en soit là ?», demande la professeure de l'Université d'Ottawa. «Il y a une pression constante qui vient de partout : la pub, l'industrie musicale, les vidéoclips, la mode, les magazines. Nous sommes en train de renvoyer aux petites filles, aux gamines, un discours qui les "adolescentise". Et la responsabilité ne revient pas à ces jeunes mais aux adultes !»

Partout, en effet, le raz-de-marée sexuel nous submerge. Une publicité télévisuelle de lunettes qui évoque les trips à trois. Un magazine destiné aux ados qui vante les «99 trucs coquins pour amener votre mec au septième ciel». Des boutiques de lingerie féminine qui vantent aux 8-12 ans les mérites du G-string. Les idoles féminines de la chanson qui s'embrassent à pleine bouche lors des soirées de gala. La populaire émission Loft Story, diffusée bien avant le dodo des plus petits, qui renvoie l'image d'une concurrente confiant son appétit du jour : «J'ai envie de manger une grosse queue.»

Société à saveur pornographique, jeunes consommateurs avides de sensations fortes, adultes eux-mêmes vaccinés et parfois hésitants à dénoncer l'inacceptable : un mélange explosif qui donne naissance à des situations inquiétantes devenues le pain quotidien de plusieurs jeunes.

«Il faut faire ce qu'on peut, comme adultes, pour prendre nos responsabilités et protéger nos petits», explique Diane Pacom. «Ce sont des antidotes qu'il faut donner à nos jeunes, un esprit critique plutôt que de leur renvoyer une image coupable, des outils pour les délivrer de ce dérapage pornographique qui est le problème de la société adulte, pas le leur.»

L'ampleur de la situation, nourrie par des rencontres, des courriels, des appels téléphoniques, a créé chez la sexologue Jocelyne Robert le besoin de déverser ce trop-plein dans son livre, qu'elle associe tant à un «cri du coeur» qu'à un «cri d'alarme». «Si j'avais à résumer en une phrase ce qui me frappe le plus dans tout ça, c'est le désarroi sexuel, la perte de sens et de signification liés au sexuel», explique-t-elle en entrevue.

«Quand on me réplique que ce n'est pas pire aujourd'hui qu'avant, je dis : mon oeil !, ajoute-t-elle. Je pense qu'on vit une période qui est sans précédent, une période qui n'est portée par aucune valeur. Avant, on était en amour et on avait des pensées cochonnes. Maintenant, les jeunes baignent de façon extrême dans le sexe, le génital, et ils ont des fantasmes amoureux ! C'est le monde à l'envers !»

C'est dans ce contexte inquiétant que le ministère de l'Éducation a choisi de donner le coup d'envoi à une autre forme d'éducation à la sexualité qui ne «relève plus maintenant d'une seule matière ou d'un seul intervenant mais qui devient la responsabilité d'un ensemble de partenaires», selon les voeux du MEQ. Exit le programme «Formation personnelle et sociale» (FPS), où un certain nombre d'heures étaient allouées à cette portion de l'éducation à la sexualité.

«Plus que jamais, nos jeunes ont besoin d'entendre parler d'éducation à la sexualité», explique Geneviève Lalonde, l'une des rares sexologues au Québec à travailler directement dans une école secondaire. «C'est plus des farces ! On pense à faire des animations sur la pornographie au primaire alors qu'il n'y a pas si longtemps, c'est de menstruations et de poils qu'on leur parlait !»

Embauchée par le CLSC du coin, Mme Lalonde passe désormais toute sa semaine à la polyvalente Montignac, située à Lac-Mégantic, et organise des formations spéciales destinées aux jeunes tout en les rencontrant individuellement. Elle confirme cette modification du paysage sexuel des jeunes et s'alarme de devoir désormais intervenir pour désamorcer des crises... au primaire.


De nouveaux problèmes



«On se retrouve maintenant avec des problèmes que nous n'avions pas il y a à peine trois ans», explique-t-elle, relatant qu'une enseignante d'une école primaire lui confiait récemment que la moitié des filles de sa classe de sixième année avaient déjà eu des relations sexuelles. «Les jeunes ont besoin de savoir si ce qui se passe chez eux est normal, et c'est un peu comme s'ils étaient toujours en manque de sensations fortes.»

Quel sort attend ces jeunes qui consomment crûment la sexualité ? Jocelyne Robert croise de jeunes adultes désabusés et des ados dysfonctionnels, mais d'autres stoppent la machine, «écoeurés par cette surdose qui n'a pas été satisfaisante». «Je viens d'entendre parler de ce jeune garçon de 16 ans qui affirme être tellement dégoûté par cette abondance de sexe qu'il a décidé d'être seul et de s'adonner à la lecture», relate Francine Duquet, qui y décèle à la fois un signe encourageant et un symptôme désolant. «Il y a encore des jeunes romantiques qui sont critiques face à cette surenchère sexuelle. Mais il est triste de constater que ces mêmes jeunes sont déstabilisés et déçus... »

Retour dans l'auditorium de cette école secondaire. Le flot d'anecdotes livrées par l'animatrice a laissé certains parents sous le choc; d'autres sont décidés à prendre le taureau par les cornes et à causer sexualité le lendemain au petit-déjeuner. «Vos jeunes veulent vous entendre parler de sexualité et d'amour, explique Mme Duquet. Sous des allures blasées, ils veulent savoir ce que vous en pensez. Si, comme parents, vous ne réagissez pas, si votre silence est le seul signal qu'ils ont, vous leur indiquez que tout cela est finalement très acceptable.»

***


 


Que pensez-vous de tout ça?
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Raven
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Message par Raven »

J'ai pensé à ma demi-soeur de 8 ans tout le long de la lecture de ce texte. Me semble je peut juste pas me l'imaginer. Comme je disait voila 2 semaines dans le topic de TLMEP, moi à cet age je m'amusait au nintendo et aux blocs légaux avec mes amis, puis on étaient bien heureux....
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Rénatane
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Message par Rénatane »

J'ai 2 filles ......une de 6 ans et demi et l'autre de 9 ans et demi.....elles adorent la musique et aiment danser.....

A l'école , elles écoutent de la musique au service de garde et font des chorégraphies....

vla 2 ans , quand ça commencé , c'était la mode Britney......j'ai donc téléchargé
un premier vidéo : celui ou elle a 2 lulu et danse a l'école.....c'était cute, et il y avait beaucoup de danse la dedans....
Ma fille en voulait d'autres.....j'en ai téléchargé encore....ensuite , ça été Shakira.....
Mais j'ai vite cessé......car voir mes deux filles se trémousser comme des petites guidounes et vouloir faire comme leurs vedettes , ça m'a fait réaliser que ça avait pas d'allure....

Aujourd'hui , elles écoutent de la musique , mais elles ne regardent plus de vidéos....d'ailleurs Kasaa a pris le bord et il n'est pas question d'avoir Musique plus.......

Entoucas , ça fait peur pour l'avenir , cette article la.....ma fille de neuf ans est a l'age ou déja ses amis ont des petits chums.......l'autre jour , je l'entendais parler au téléphone avec son amie ; elle disait : tu es chanceuse toi , tu a déja un chum......moi personne veut sortir avec moi.....

On s'en ai jasé...Je lui ai dit que j'en avais eu un vers 10 ans et qu'on se tenait la main en cachette ......et je lui ai demandé ce que ses amies fesaient avec leurs chums, elle m'a dit , ils se tiraillent......j'ai dit , il ne se donne pas des becs ? elle a dit noooooooooon !

Bon chu correct pour le moment   --Message edité par Rénatane le 2005-04-16 14:05:25--
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Raven
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Message par Raven »

Rénatane  a écrit
On s'en ai jasé...Je lui ai dit que j'en avais eu un vers 10 ans et qu'on se tenait la main en cachette  


Me semble sa ressemble à cela moi aussi, à 10 ans avec mes amies filles je ne pensait pas au cul, mais plus à partager ma collation. Si une fille em donnait un bec je m'essuiyait la joue et je disait "Beurkkkkkk"  
Petale26
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Message par Petale26 »

Ya des vidéos clips qui me font dresser les cheveux sur la tete quand je visionne Musique + lors de mon zappage...

Je pense entre autre au clip que j'ai vu dernierement d'Émylie Bégin "Légende Urbaine"...elle donnait pas sa place dans ce vidéo la....

Je n'ai pas parlé de son talent ici la...je parle de son clip!  ;)

        https://www.fredradio.ca/ LA radio internet # 1
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Démona
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Message par Démona »

Petale moi aussi quand j'ai vu son vidéoclip, ça m'a donné un choc!

J'en reviens juste pas de ton article Tubérale! C'est freakant à lire surtout en sachant que c'est la réalité. Ça m'a laissée bouche bée...
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Fabine
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Message par Fabine »

Il me semble que l'article est bien échevelée. Des cas du primaires mélangés avec ceux du secondaires. C'est difficile de s'y retrouver.

Trop c'est comme pas assez. La motié qu'un classe au primaire qui a eu des relations sexuelles???????Ça n'en fait environ douze seulement dans une classe à 11-12 ans. J'aimerais beaucoup connaître cette classe et où elle est située.

C'est comme l'histoire des bracelets de couleur qui apparament démontraient ce que la petie du primaire était prête à faire sexuellement. Il s'est avéré que c'était une légende urbaine, la panique a pris, les parents ont interdits ces bracelets et les petites filles ont pensé qu'elles étaient bien nounoune de se promener avec ça.

Une chose sur laquelle je suis bien d'accord c'est la sexualité à tout prix n'importe où, n'importe quand, n'importe comment. Mais qui la médiatise cette sexualité.

Quand à la radio à 20 heures se retrouve une émission avec comme sujet la bestialité. Quand tu ne peux aller à l'épicerie sans voir 22 revues de comment faire flyer ton mec. Quand une publicité de condom de fait parler une fille à la voix très jeune qui fait des youyou. Quand tu regardes des clips en rafale ou les filles ne sont que des objets sexuels. Quand, quand.

Toutes ces images ne sont pas faites par des enfants mais par des adultes. Nous sommes découragés des enfants mais ce sont les adultes qui donnent tout les outils.
Glugibran
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Message par Glugibran »

Je pense qu'en tant que parents, on a un devoir envers les enfants. Le devoir de leur montrer quelles sont nos valeurs, ce qui est important pour nous.
C'est révoltant de lire que des gamins s'adonnent à la masturbation en pleine classe. J'espère de tout mon coeur qu'il s'agit d'une légende urbaine.
Se respectent-ils donc si peu, ces hommes de demain? Sont-ils si mal à l'aise avec leur sexualité qu'ils l'exhibent en tout lieu et la banalisent à ce point?







Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!





linus611
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Message par linus611 »

Tu sais un zizi c'est fatiguant. Ils faut que nos futurs hommes de demain jouent avec. Tiens ça me fait penser à une histoire. J'avais mis mon gars et ma fille dans la même chambre dans un lit superposé mais j'ai dû les séparer quand ma fille qui est plus jeune me disait que la veille, le lit bougeait et qu'elle s'est levé la tête pour regarder en haut ou son frère dormait et qu'elle a vu son frère jouer avec. Alors c'est là que j'ai compris qu'il avait peut-être besoin de son intimité. Mais dans une classe c'est charrié. J'ai un peu de misère à le croire mais bon...

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Aquanaute
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Message par Aquanaute »

J'ai lu ça dans le Devoir hier.
J'avoue que j'étais subjuggée...!

J'ai hâte de lire la suite du dossier demain...
"The talent for being happy is appreciating and liking what you have, instead of what you don't have." - Woody Allen
linus611
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Message par linus611 »

J'aimerais bien que tu mette l'article de demain si tu peux. C'est assez spécial comme expérience pour un prof. On appelle ça un masturbateur impulsif.

Maxou
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Message par Maxou »

linus611  a écritTu sais un zizi c'est fatiguant. Ils faut que nos futurs hommes de demain jouent avec. Tiens ça me fait penser à une histoire. J'avais mis mon gars et ma fille dans la même chambre dans un lit superposé mais j'ai dû les séparer quand ma fille qui est plus jeune me disait que la veille, le lit bougeait et qu'elle s'est levé la tête pour regarder en haut ou son frère dormait et qu'elle a vu son frère jouer avec. Alors c'est là que j'ai compris qu'il avait peut-être besoin de son intimité. Mais dans une classe c'est charrié. J'ai un peu de misère à le croire mais bon...

Moi, je n'ai pas de misère du tout!! Peut-être parce que je n'ai pas encore d'enfant (donc, je ne veux pas me fermer les yeux), ou parce que je viens à peine de sortir de cette période pas très jolie que l'on appelle l'adolescence!! Le dossier sur les chauffeurs d'autobus scolaire traitait d'un sujet semblable, et ça non plus je n'avais aucune difficulté à y croire.

Concernant les bracelets (soi-disant une légende urbaine) que les filles portent au bras, et que chaque couleur est associée à un acte sexuel qu'elle doit faire si un garçon lui arrache, je doute aussi que ce ne soit qu'un légende urbaine. À Noël, ma cousine de 10 ans est arrivé avec ces bracelets et nous a expliqué (à la surprise de plusieurs) que si un garçon de son école lui arrache le bracelet noir, qu'elle doit lui "sucer la queue"...dsl pour la vulgarité..mais je reprend ses termes exacts!! C'est stupéfiant...

Maxou, le grand manitou de la TV
Glugibran
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Message par Glugibran »

Cibole, notre société est encore plus malade que je croyais...







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tuberale
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Message par tuberale »

Voilà la suite de l,article




AdoSexo - Porno.com

Marie-Andrée Chouinard
Édition du lundi 18 avril 2005



Les jeunes consomment Internet à un rythme excessif. Et avis aux parents un brin naïfs, pas seulement pour étudier! Abonnés au clavardage, ils profitent d'un accès indécemment aisé à des images à saveur pornographique. Cette frénésie cybernétique pourrait-elle expliquer en partie la banalisation des pratiques sexuelles qui survient chez les jeunes, et de plus en plus tôt? Le Devoir poursuit, et termine, aujourd'hui sa série de textes sur la sexualité des adolescents.
   

Au club vidéo du coin, impossible de mettre la main sur une cassette étalant crûment la bestialité. Sur Internet toutefois, il s'agit d'un jeu d'enfant : il peut suffire de tapoter quelques lettres sur le clavier -- b-e-s-t-i-a-l-i-t-y -- pour que nous sautent au visage de perturbantes images où s'entremêlent les acrobaties d'un serpent, d'un doberman ou d'un étalon avec des... femmes.

Dans un reportage-choc diffusé l'an dernier à Radio-Canada, Enjeux avait démontré de façon éloquente -- et combien déconcertante -- la portée du Web sur la sexualité des jeunes. La quasi-totalité d'entre eux étant branchés sur la Toile, on y apprenait que 80 % des enfants mentaient hardiment à leurs parents le temps venu de dire ce qu'ils fabriquaient des heures durant devant l'écran. 75 % des parents, à l'inverse, s'affirmaient convaincus d'un usage tout à fait innocent de ce Web captivant.

De plus en plus d'écoles composent avec des situations malheureuses où, après avoir clavardé naïvement avec un inconnu, une jeune fille a expédié photos ou vidéos à son interlocuteur pour les retrouver ensuite dans l'immensité du Web. On a ainsi vu des jeunes filles, devenues la risée d'une école entière, changer de terrain scolaire en plein milieu d'année, histoire de fuir les taquineries.



«Je dis aux jeunes : "Afficheriez-vous une photo de votre vulve en plein Journal de Montréal, avec votre nom et votre adresse en dessous ? Non ? Mais c'est exactement ce que vous faites en expédiant une image de vous nue sur Internet !"», explique Louiselle Roy, directrice du programme français pour le Réseau Éducation-Médias.




Cet organisme canadien, qui vante les mérites de l'éducation aux médias et à Internet, compile des statistiques décapantes : 80 % des jeunes Canadiens naviguent sur Internet de la maison, et la moitié d'entre eux sans aucune surveillance. Au fil de fructueux clavardages, le quart d'entre eux se sont pourtant fait proposer une rencontre avec un inconnu croisé au hasard du Net, ce que 15 % ont accepté, dont 20 % sans personne pour les accompagner...



Surdose de pornographie



La sociologue Diane Pacom refuse de faire porter la totalité du blâme sur les larges épaules d'Internet. «La faute à Internet ? Pas seulement ça», réplique la professeure de l'Université d'Ottawa, qui convient toutefois de l'accessibilité déconcertante aux images pornographiques permise par le Web.

«C'est la société dans son entier qui nous dévoile une pornographie constante et continuelle.»

Peut-être pas coupable de tous les maux, le Web a cependant permis un accès commode à une surdose de pornographie, que les jeunes regardent semble-t-il en abondance, sans aucun filtre critique pour leur désigner la portion d'interdit et de saugrenu dans le lot.

«Quand ton éducation sexuelle vient des sites pornographiques sur Internet, tu ne peux pas t'imaginer qu'une relation sexuelle, ce n'est pas forcément se faire sodomiser, avaler le sperme ou s'en faire asperger plein la face», explique sans détour le Dr Marc Steben, médecin-conseil à l'Institut national de santé publique du Québec. «La sexualité devient de plus en plus expérimentale. Il suffit pour cela de voir le nombre de jeunes filles qui se font demander de "faire les trois trous" dès leur première relation, à 12 ou 13 ans. Quand un jeune garçon nous demande pourquoi sa blonde ne jouit pas quand il lui fait pipi dessus, c'est clair que son éducation sexuelle ne lui vient pas d'un cours secondaire.»

Depuis qu'il s'est mis à la page électronique, le service d'écoute téléphonique Tel-Jeunes a ainsi vu les jeunes rehausser le niveau de questions sur le thème -- le plus en vogue -- de la sexualité. Alors que les intervenants n'avaient jamais eu à y faire face, ils ont soudainement dû répondre de la «normalité de la bestialité», au moins une fois par semaine.

«Les jeunes se questionnent sur la normalité de la chose», raconte Linda Primeau, superviseure clinique à Tel-Jeunes. «Ils l'ont soit essayée, soit vue sur Internet, et ils veulent savoir si c'est normal comme pratique, ou si c'est normal de l'avoir fait, carrément.»

Au même titre, les «trips à trois», la bisexualité et la sodomie trônent dans la liste des questions qui reviennent régulièrement, à côté des plus traditionnelles interrogations sur la longueur du pénis ou encore la douleur d'une première relation sexuelle. «La sodomie revient souvent dans les questions des jeunes, et toujours dans cet esprit de normalité», explique Mme Primeau, de Tel-Jeunes. «Comme les jeunes s'éduquent en quelque sorte à la sexualité au moyen de la cyberpornographie, ils s'imaginent que ce sont des pratiques obligées.»

L'organisme a d'ailleurs dû réfléchir à la manière de répliquer à ces questions en insistant encore davantage sur le respect de soi. «Nos interventions sont très axées sur l'estime, le choix, le droit de dire non», explique Mme Primeau, qui précise que ces questions liées à des pratiques inédites ne sont pas reproduites sur le site Internet de Tel-Jeunes, et ce, volontairement.


Parents avertis ou impuissants ?


Lors d'une formation offerte à des parents sur la sexualité des jeunes, dans une école secondaire de Montréal, une mère au fait de certaines allées et venues de son fils sur des sites pornographiques confiait son impuissance. «Nous avons confronté notre fils à ce qu'il avait vu [une photo porno montrant une femme avec un bouquet de carottes introduit dans le sexe] et que nous avons découvert», a-t-elle raconté, à la recherche d'une manière de composer avec le problème. «Il n'a pas nié, mais a expliqué que c'était un défi que ses chums avaient lancé à l'école. Il fallait déjouer les filtres informatiques placés par les parents, et aller compter le nombre de carottes pour en parler à l'école le lendemain.»

Lorsque des parents lui lancent ce type de SOS, le Réseau Éducation-Médias transmet de l'information préventive sur la sécurité et Internet, en lien notamment avec l'avènement du clavardage et l'usage des Webcam. Les parents que Louiselle Roy rencontre sont soit tout à fait conscients des dangers, et cherchent à en savoir davantage, ou au contraire, «ils ne savent absolument rien et n'auraient pas la moindre idée des manières de filtrer ce qu'il y a sur Internet».

L'organisme vante les mérites d'un esprit critique affûté et d'une trame morale derrière des conseils de nature plus pratique. «Je dis aux parents : "Ce n'est pas juste une question technique de sécurité, mais aussi d'éthique"», explique Louiselle Roy. «Transférez vos valeurs sur Internet aussi ! Demandez à vos enfants avec qui ils clavardent : il n'y a rien de top secret là-dedans !»

Les policiers, qui récoltent tant bien que mal les plaintes liées à l'exploitation sexuelle des enfants en ligne, distribuent bien quelques recommandations d'usage à l'intention des parents. Comme utiliser des logiciels de protection bloquant l'accès aux sites offensants, installer l'ordinateur en pleine salle familiale plutôt que dans l'intimité de la chambre d'ado ou encore limiter l'usage des fameuses Webcam.

Au Canada, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a décrété en 1999 qu'elle ne soumettrait pas Internet à ses lois, ce que l'Angleterre, par exemple, a choisi de faire, en renvoyant aux fournisseurs de services Internet la responsabilité du contenu qu'ils divulguent.

Mais la Toile est un «monstre insaisissable», comme l'explique le sergent Yves Grimard, responsable de l'unité des communications et des relations avec la communauté pour la Sûreté du Québec, district de l'Outaouais. Dans ce coin du Québec, la police municipale, provinciale et fédérale s'est alliée pour sensibiliser les parents. «Internet, c'est tellement impersonnel que, quand les enfants sont victimes de quelqu'un sur leur écran, ils ont l'impression qu'en faisant DELETE ou OFF sur la machine, le problème s'en va», explique M. Grimard. «Mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne.»

Si la cyberpornographie vient de changer l'ensemble des données qu'on possédait sur la sexualité des jeunes, les sexologues croient que, au-delà des recommandations d'usage, la discussion avec les jeunes demeure un remède certain pour éviter la panique.

«Les jeunes ont besoin de savoir que, si tout est apparemment possible en sexualité, tout n'est pas normal pour autant et tout n'est pas permis», explique Francine Duquet, sexologue spécialisée en éducation sexuelle auprès des enfants et des adolescents. «Je reste confiante, malgré tout», explique la sexologue Jocelyne Robert, qui vient d'écrire Le Sexe en mal d'amour, un livre qui dénonce «le vacarme sexuel» dans lequel on baigne. «Quand on prend le temps, quand des personnes significatives leur parlent et leur proposent autre chose, les jeunes réagissent. Mais il faut agir.»

Avec la collaboration de Louise-Maude Rioux Soucy

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tuberale
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Message par tuberale »

AdoSexo - Le grand désarroi




On voit des filles qui, à 16 ans, ont tout fait et arrêtent soudainement «pour se préserver pour le prince charmant, le vrai»

Louise-Maude Rioux Soucy
Édition du lundi 18 avril 2005



En mettant l'accent sur une sexualité banalisée et accessible, une sexualité en somme plus mécanique, la société québécoise envoie un signal extrêmement ambigu à ses jeunes au point que l'on assiste à un renversement étonnant. Aujourd'hui, les adolescents font l'amour et rêvent d'être amoureux alors qu'avant ils étaient amoureux et rêvaient de faire l'amour. Une tendance de plus en plus lourde, dont les filles sont les premières victimes.


Dans son cabinet, la Dre Franziska Baltzer s'interroge sur les conséquences que peut avoir une telle attitude sur ses jeunes patients.

Pour eux, le sexe est devenu de plus en plus récréatif. Plutôt que d'aller au cinéma ou au restaurant, ils ont des relations sexuelles ensemble, raconte la directrice de la clinique des adolescents à l'Hôpital de Montréal pour enfants. «Même s'ils n'ont pas de chums, ils ont beaucoup de sexe, surtout du sexe oral. Il me semble que les filles qui font des blow jobs à droite et à gauche sont abusées, car elles ne reçoivent rien en retour.»

À l'Institut national de santé publique du Québec, la question de l'égalité des sexes est revenue hanter les chercheurs là où ils ne l'attendaient pas, chez la plus jeune génération.

Pour le Dr Marc Steben, il est clair qu'il y a de moins en moins de cohésion sociale aujourd'hui. «Avant, t'avais peur de mettre une fille enceinte, parce qu'il fallait alors l'épouser. Aujourd'hui, la sexualité est devenue très individualiste : "j'ai du fun, si mon partenaire en a aussi tant mieux, sinon tant pis"», tranche le médecin-conseil.

La coordonnatrice du projet Relations amoureuses des jeunes, un programme qui offre de l'aide aux intervenants scolaires, juge en effet que les jeunes sont de plus en plus nombreux à s'oublier dans leur exploration de la sexualité tout simplement parce qu'ils sont généralement incapables de cerner leurs propres besoins. Ils vont plutôt imiter leurs pairs, quitte à forcer la note, raconte Chantal Hamel.



Quand elle voit à quelles pressions sont soumises les jeunes filles d'aujourd'hui, Mme Hamel ne peut s'empêcher de s'interroger sur leurs motivations profondes. «On se pose beaucoup de questions quant au plaisir qu'elles retirent de cette façon de vivre leur sexualité. Certaines y voient un pouvoir, mais, physiologiquement parlant, il ne faut pas se leurrer, ça reste plus difficile pour les filles d'avoir un orgasme, surtout à cet âge.»




Consentement



Pour la coordonnatrice du programme J'AVISE, qui vise à prévenir les agressions à caractère sexuel auprès de la population des écoles secondaires, c'est même devenu le nerf de la guerre.

On parle toujours aux jeunes de harcèlement, de voyeurisme, d'inceste ou de viol, mais de plus en plus de consentement, explique Chantal Dagenais.

«Ils sont souvent très surpris d'entendre que ce n'est pas parce qu'ils sortent avec quelqu'un qu'ils ne pourront pas vivre d'agressions sexuelles. Ils pensent que c'est normal de tout faire, qu'ils doivent au moins ça à leur partenaire, même si ça les ne tente pas. Et quand on dit tout, ça comprend la relation anale, la relation sexuelle, la fellation. Pour eux, c'est ça la sexualité», explique Mme Dagenais, qui remarque que cette vision est d'autant plus difficile à déconstruire que bien des adultes pensent aussi de même. Selon Statistique Canada, une adolescente sur trois et un adolescent sur six ont vécu une agression sexuelle, des chiffres qui sont constants depuis plusieurs années. Cela dit, le visage du harceleur, lui, a changé.

Les intervenants sur le terrain voient de plus en plus de couples se former sur des bases plus mercantiles entre une très jeune fille et un garçon plus âgé. «L'exploitation sexuelle entre jeunes, ça existe, assure Mme Dagenais. Ça commence avec des petits cadeaux, puis avec des plus grands et, en retour, les jeunes doivent consentir à des actes sexuels.»

Résultat : l'intervention auprès des jeunes qui pratiquent une telle sexualité est devenue autrement plus complexe, note le psychiatre Pierre H. Tremblay. «Il est très difficile de tracer des frontières claires entre la séduction, l'agression sexuelle et le conformisme aux pressions de l'entourage, tout ça entre sous le même parapluie», explique celui qui est représentant de la santé publique dans le projet Relations amoureuses des jeunes.

Selon lui, il ne faut pas avoir peur d'aborder la question du consentement avec les jeunes. «L'utilisation de l'alcool est encore très présente en matière d'agression sexuelle. On parle beaucoup de la pilule du viol, mais c'est absolument marginal, alors que l'alcool est une tactique très fréquente; c'est la meilleure drogue du viol», assure M. Tremblay, qui dénonce la popularité grandissante des «concours de calage» qui apportent leur lot de premiers soirs qui déchantent.

En quête d'amour

Paradoxalement, l'amour reste un élément central dans la vie des jeunes. Quand les intervenants de Relations amoureuses des jeunes les interrogent, ils sont majoritaires à avouer avoir une conception assez idéalisée de l'amour. «Autant ils sont très préoccupés par l'opinion de leurs pairs, autant leur modèle suprême reste leurs parents. Ceux dont les parents sont restés ensemble espèrent reproduire la même chose et ceux dont les parents ont eu de multiples relations ne veulent pas reproduire cela», raconte Chantal Hamel.

Cela dit, la façon dont certains jeunes vivent leur sexualité fait en sorte que cet idéal devient extrêmement difficile à atteindre, l'âge adulte venu. «Un viol d'une fille par douze gars, ça magane une fille. Des gars qui se branlent de 11 à 16 ans devant des scènes de gagging, ils arrivent devant une vraie fille, et ils ne sont pas tellement fonctionnels», explique la sexologue Jocelyne Robert, auteur de huit livres sur la sexualité des enfants et des adolescents.

À l'unité de gynécologie du CHU Sainte-Justine, l'infirmière Doris Ouellet voit plusieurs de ces jeunes qui se sont brûlé les ailes. «Il ne faut pas négliger le fait qu'il y a beaucoup de dépendance affective de la part de nos jeunes filles. Pour elles, être aimé est bien important, et la sexualité est une façon de l'être.»

La quête d'amour n'est en effet jamais bien loin, surtout chez les filles-mères, une population stable depuis quelques années.

«Elles ne réalisent seulement qu'après la venue du bébé que ce sera à elles de donner encore une fois de l'amour», déplore Mme Ouellet. D'autres, plus pragmatiques, décident tout simplement de cesser toutes activités. «On voit des jeunes qui, à 16 ans, ont tout fait et arrêtent soudainement pour se préserver pour le prince charmant, le vrai», se surprend encore la Dre Franziska Baltzer.

Avec la collaboration de Marie-Andrée Chouinard

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bikeuse
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Message par bikeuse »

très intéressant ces articles tuberale mais tellement traumatisant en même temps  Ca m'dépasse à toutes les fois que j'lis des choses de ce genre.  Ca pas de bon sens de voir que le sexe est si banalisé de nos jours pour les jeunes.  Dans l'temps, vers l'âge de 15-17 ans, on faisait l'amour avec not'tit chum qu'on aimait....asteur c'est la distributions des faveurs sexuelles diverses  juste pour faire partie d'la gang....c'est assez désolant  
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babychoux
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Message par babychoux »

dire qu'a 13 ans je jouais encore à la barbie .......et honnêtement je suis bien contente d'avoir été retarder sur le sexe......Et dans mon temps( une douzaine d'année )...y en avais des histoires de même....moins qu'aujourd'hui mais je me souviens en 5 année...y avais une fille qui fesais des pipes aux gars dans son garage .....Je savais même pas c'étais quoi une fellation moi!!!!! --Message edité par babychoux le 2005-04-18 11:55:23--
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Raven
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Message par Raven »

C'est vraiment fou, j'ai juste 20 ans, mais me semble que c'est vraiment pas ma génération. A moins que c'est moi qui n'étais pas dans le coup et qui ne voyais rien !?! Me semble que je ne me reconnais pas dans cette situation décrite.. Peut-être du fait que c'est différent dans ma région..


Tub je trouve que tes textes justifie ma crise de paranoïa de la semaine passée  ;) --Message edité par Raven le 2005-04-18 12:05:24--
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babychoux
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Message par babychoux »

Raven  a écritC'est vraiment fou, j'ai juste 20 ans, mais me semble que c'est vraiment pas ma génération. A moins que c'est moi qui n'étais pas dans le coup et qui ne voyais rien !?! Me semble que je ne me reconnais pas dans cette situation décrite.. Peut-être du fait que c'est différent dans ma région..


Tub je trouve que tes textes justifie ma crise de paranoïa de la semaine passée  ;)  

j'ai 23 ans....et j'ai vécu mon enfance et mon adolescence au saguenay....une ptite ville de 20 000 habitants...et à mon primaire...y avais des ptites dévergondés. Pas beaucoup...mais c'a existais!!!!
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tuberale
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Message par tuberale »

Raven  a écritC'est vraiment fou, j'ai juste 20 ans, mais me semble que c'est vraiment pas ma génération. A moins que c'est moi qui n'étais pas dans le coup et qui ne voyais rien !?! Me semble que je ne me reconnais pas dans cette situation décrite.. Peut-être du fait que c'est différent dans ma région..


Tub je trouve que tes textes justifie ma crise de paranoïa de la semaine passée  ;)  



la mienne a redoublée après la lecture de tout ceci......
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