Les conservateurs doivent changer de chef cet été.
Ca prend un gros canon.
Brian Mulroney doit etre assit sur le bout de sa chaise.
C`est le seul capable de renversé la vapeur. tout comme le retour de Trudeau après la chute de Joe Clark.
Moi je vote souverainiste....donc je m`en fou un peu.
Et si le gouvernement tombait...!?
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matlas_dur
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Char Aznable
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rupert a écritPaul Martin a très bien annoncé,et dans son discours à la nation en plus, qu`il déclancherait des élections dans les 30 jours après le rapport final de la comission Gomery.Ça nous mène effectivement vers janvier.
Les annonces de Paul Martin pour moi=
Advenant le cas que le Parti Conservateur change de Chef pas sure que Martin va déclencher des élections....il aime trop Harper...car Harper n'est pas capable de gagner des points en Ontario...ce qui ne sera peut-être pas le cas d'un éventuelle successeur de Harper
Les annonces de Paul Martin pour moi=
Advenant le cas que le Parti Conservateur change de Chef pas sure que Martin va déclencher des élections....il aime trop Harper...car Harper n'est pas capable de gagner des points en Ontario...ce qui ne sera peut-être pas le cas d'un éventuelle successeur de Harper
C'est bobépine ou bépine SVP
rupert a écritPaul Martin a très bien annoncé,et dans son discours à la nation en plus, qu`il déclancherait des élections dans les 30 jours après le rapport final de la comission Gomery.Ça nous mène effectivement vers janvier.
À moins que Chrétien gagne et que le juge Gomery doive quitter la commission auquel cas il faut tout recommencer à zéro.
Au fait, Chrétien a nommé presque tous les juges de la cour suprême su Canada.
À moins que Chrétien gagne et que le juge Gomery doive quitter la commission auquel cas il faut tout recommencer à zéro.
Au fait, Chrétien a nommé presque tous les juges de la cour suprême su Canada.
NetRoll a écrit
À moins que Chrétien gagne et que le juge Gomery doive quitter la commission auquel cas il faut tout recommencer à zéro.
Au fait, Chrétien a nommé presque tous les juges de la cour suprême su Canada.
bien, il n'y a rien à craindre, le Juge-en-chef a dit que les juges étaient impartiaux......
À moins que Chrétien gagne et que le juge Gomery doive quitter la commission auquel cas il faut tout recommencer à zéro.
Au fait, Chrétien a nommé presque tous les juges de la cour suprême su Canada.
bien, il n'y a rien à craindre, le Juge-en-chef a dit que les juges étaient impartiaux......
rupert a écritPaul Martin a très bien annoncé,et dans son discours à la nation en plus, qu`il déclancherait des élections dans les 30 jours après le rapport final de la comission Gomery.Ça nous mène effectivement vers janvier.
Tu dois aussi être au courant que Jean Chrétien, par l'entremise de son avocat, veut destituer le juge Gomery et que la cause doit être entendue début juin 2005. De plus, tu as dû sans doute apprendre que Me Fournier, avocat de Gagliano, veut joindre sa voix à celle de Jean Chrétien pour démettre le juge.
Dans la planification établie, le juge Gomery devait fournir un rapport préliminaire vers la mi-octobre pour remettre ensuite son rapport final fin décembre de cette année. Cette planification ne tenait pas compte des contestations venant des camps Chrétien et Gagliano.
Sûrement que les procédures et le déroulement de la commission vont être retardés suite aux demandes de contestation déposées par les « p'tits z'amis » libéraux. Possiblement que ça va aussi entraîner un ou des retards dans la publication du rapport. Je ne crois pas que Martin déclenchera des élections en janvier 2006 car le rapport ne sera pas finalisé si on se fie à ce qui pend sur la table du juge...
--Message edité par Beppo le 2005-05-20 08:09:37--
Tu dois aussi être au courant que Jean Chrétien, par l'entremise de son avocat, veut destituer le juge Gomery et que la cause doit être entendue début juin 2005. De plus, tu as dû sans doute apprendre que Me Fournier, avocat de Gagliano, veut joindre sa voix à celle de Jean Chrétien pour démettre le juge.
Dans la planification établie, le juge Gomery devait fournir un rapport préliminaire vers la mi-octobre pour remettre ensuite son rapport final fin décembre de cette année. Cette planification ne tenait pas compte des contestations venant des camps Chrétien et Gagliano.
Sûrement que les procédures et le déroulement de la commission vont être retardés suite aux demandes de contestation déposées par les « p'tits z'amis » libéraux. Possiblement que ça va aussi entraîner un ou des retards dans la publication du rapport. Je ne crois pas que Martin déclenchera des élections en janvier 2006 car le rapport ne sera pas finalisé si on se fie à ce qui pend sur la table du juge...
--Message edité par Beppo le 2005-05-20 08:09:37--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
Tu dois aussi être au courant que Jean Chrétien, par l'entremise de son avocat, veut destituer le juge Gomery et que la cause doit être entendue début juin 2005. De plus, tu as dû sans doute apprendre que Me Lussier, avocat de Gagliano, veut joindre sa voix à celle de Jean Chrétien pour démettre le juge.
Dans la planification établie, le juge Gomery devait fournir un rapport préliminaire vers la mi-octobre pour remettre ensuite son rapport final fin décembre de cette année. Cette planification ne tenait pas compte des contestations venant des camps Chrétien et Gagliano.
Sûrement que les procédures et le déroulement de la commission vont être retardés suite aux demandes de contestation déposées par les « p'tits z'amis » libéraux. Possiblement que ça va aussi entraîner un ou des retards dans la publications du rapport. Je ne crois pas que Martin déclanchera des élections en janvier 2006 car le rapport ne sera pas finalisé si on se fie à ce qui pend sur la table du juge...
Et Martin aura beau jeu de placer sur les épaules du juge Gomery le fait qu'il ne pourra tenir les élections tel qu'il vient de le permettre aujourd'hui.
Tu dois aussi être au courant que Jean Chrétien, par l'entremise de son avocat, veut destituer le juge Gomery et que la cause doit être entendue début juin 2005. De plus, tu as dû sans doute apprendre que Me Lussier, avocat de Gagliano, veut joindre sa voix à celle de Jean Chrétien pour démettre le juge.
Dans la planification établie, le juge Gomery devait fournir un rapport préliminaire vers la mi-octobre pour remettre ensuite son rapport final fin décembre de cette année. Cette planification ne tenait pas compte des contestations venant des camps Chrétien et Gagliano.
Sûrement que les procédures et le déroulement de la commission vont être retardés suite aux demandes de contestation déposées par les « p'tits z'amis » libéraux. Possiblement que ça va aussi entraîner un ou des retards dans la publications du rapport. Je ne crois pas que Martin déclanchera des élections en janvier 2006 car le rapport ne sera pas finalisé si on se fie à ce qui pend sur la table du juge...
Et Martin aura beau jeu de placer sur les épaules du juge Gomery le fait qu'il ne pourra tenir les élections tel qu'il vient de le permettre aujourd'hui.
Beppo a écrit
Tu dois aussi être au courant que Jean Chrétien, par l'entremise de son avocat, veut destituer le juge Gomery et que la cause doit être entendue début juin 2005. De plus, tu as dû sans doute apprendre que Me Lussier, avocat de Gagliano, veut joindre sa voix à celle de Jean Chrétien pour démettre le juge.
Dans la planification établie, le juge Gomery devait fournir un rapport préliminaire vers la mi-octobre pour remettre ensuite son rapport final fin décembre de cette année. Cette planification ne tenait pas compte des contestations venant des camps Chrétien et Gagliano.
Sûrement que les procédures et le déroulement de la commission vont être retardés suite aux demandes de contestation déposées par les « p'tits z'amis » libéraux. Possiblement que ça va aussi entraîner un ou des retards dans la publication du rapport. Je ne crois pas que Martin déclenchera des élections en janvier 2006 car le rapport ne sera pas finalisé si on se fie à ce qui pend sur la table du juge...
beppo,
c'est pas maitre Fournier l'avocat de Gagliano??
me semble que Maitre Lussier c'est l'avocat du fédéral a la comission Gomery??
Tu dois aussi être au courant que Jean Chrétien, par l'entremise de son avocat, veut destituer le juge Gomery et que la cause doit être entendue début juin 2005. De plus, tu as dû sans doute apprendre que Me Lussier, avocat de Gagliano, veut joindre sa voix à celle de Jean Chrétien pour démettre le juge.
Dans la planification établie, le juge Gomery devait fournir un rapport préliminaire vers la mi-octobre pour remettre ensuite son rapport final fin décembre de cette année. Cette planification ne tenait pas compte des contestations venant des camps Chrétien et Gagliano.
Sûrement que les procédures et le déroulement de la commission vont être retardés suite aux demandes de contestation déposées par les « p'tits z'amis » libéraux. Possiblement que ça va aussi entraîner un ou des retards dans la publication du rapport. Je ne crois pas que Martin déclenchera des élections en janvier 2006 car le rapport ne sera pas finalisé si on se fie à ce qui pend sur la table du juge...
beppo,
c'est pas maitre Fournier l'avocat de Gagliano??
me semble que Maitre Lussier c'est l'avocat du fédéral a la comission Gomery??
Ça me surprendrait que Martin déclenche des élections en janvier. Qui écouterait les politiciens pendant la période des fêtes?
Ce n'est quand même pas un idiot (il l'a prouvé cette semaine) : je prédis qu'il ira en élection au printemps 2006. C'est d'ailleurs l'analyse qu'en ont faite les spécialistes de la chose hier soir à la télé. (Vincent Marissal entre autre, si je ne me trompe pas).
Tout était prêt pour aller en élection dès maintenant (affiches, autobus réservés, etc.); tout un gaspillage ça aussi :ce sera pour plus tard!
Ce n'est quand même pas un idiot (il l'a prouvé cette semaine) : je prédis qu'il ira en élection au printemps 2006. C'est d'ailleurs l'analyse qu'en ont faite les spécialistes de la chose hier soir à la télé. (Vincent Marissal entre autre, si je ne me trompe pas).
Tout était prêt pour aller en élection dès maintenant (affiches, autobus réservés, etc.); tout un gaspillage ça aussi :ce sera pour plus tard!
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!
gate22 a écrit
beppo,
c'est pas maitre Fournier l'avocat de Gagliano??
me semble que Maitre Lussier c'est l'avocat du fédéral a la comission Gomery??
Tu as sans doute raison. Alors, allons-y pour Maître Fournier. Je vais corriger mon texte également. Merci de la précision.
beppo,
c'est pas maitre Fournier l'avocat de Gagliano??
me semble que Maitre Lussier c'est l'avocat du fédéral a la comission Gomery??
Tu as sans doute raison. Alors, allons-y pour Maître Fournier. Je vais corriger mon texte également. Merci de la précision.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Un répit
Bernard Descôteaux
Édition du vendredi 20 mai 2005
Le premier ministre Paul Martin a gagné son pari. Le vote de confiance remporté hier lui procure un répit pour se préparer à des élections qui auront lieu au plus tard au début de 2006, dans la foulée du dépôt du rapport Gomery. Que fera donc le gouvernement libéral de ces quelques mois de sursis?
Il faut leur reconnaître au moins ce mérite : les libéraux sont d'habiles tacticiens. Rompus à toutes les manoeuvres, ils ont finalement eu raison hier de l'opposition. Cela étant, il faut souligner qu'ils nous ont offert un bien mauvais spectacle ces derniers mois. Leur façon même de gouverner, faut-il le rappeler, est à l'origine de la crise que viennent de vivre les Communes.
En effet, cette crise n'aurait pas eu lieu si le premier ministre Martin avait eu l'humilité de gouverner comme un gouvernement minoritaire plutôt que majoritaire. Si le ministre des Finances, Ralph Goodale, en avait tenu compte au moment de préparer son budget, il n'aurait pas eu à se livrer par la suite au vil marchandage que l'on sait avec le NPD, dont il a obtenu l'appui au prix de 4,5 milliards.
Poussé dans ses retranchements par une opposition agressive, parfois trop, les libéraux avaient certes le droit de se défendre. Le reproche qu'on doit leur faire aujourd'hui est d'avoir perdu le sens de l'honneur au cours de cette bataille. Ils en ressortent avec une crédibilité entachée qu'il leur faudra retrouver au cours des prochains mois. Paul Martin avait promis de renouveler la politique. On demande à voir car, jusqu'ici, l'appétit du pouvoir a trop souvent transcendé le comportement de son gouvernement.
***
Le premier ministre a fixé l'échéancier électoral en s'engageant à déclencher un scrutin au plus tard 30 jours après le dépôt du rapport de la commission d'enquête sur le scandale des commandites, prévu début décembre. D'ici là, la trame de fond demeurera électorale. Tous les partis n'auront à l'esprit qu'une seule chose : la préparation des élections. Nous serons en campagne électorale permanente. Néanmoins, ils seraient bien inspirés de prendre un peu de recul afin que les Communes retrouvent leur sérénité.
En cela, il revient aux libéraux de donner le ton en activant le programme législatif. Il y a les mesures budgétaires à adopter ainsi que plusieurs projets de loi parmi lesquels se trouve celui sur le mariage entre conjoints de même sexe. Il y a des réformes à enclencher. Le processus de nomination des juges en est une. Et il y a plein d'engagements pris par le Parti libéral lors de la dernière campagne électorale qui n'ont pas été tenus. Le travail ne manquera pas, pourvu qu'on veuille s'atteler à la tâche.
***
Pour les conservateurs et les bloquistes, la conclusion du vote d'hier est amère. Leur confiance quant à leur capacité de renverser le gouvernement s'est révélée trop grande. La dynamique de la campagne électorale qu'ils avaient lancée chacun de leur côté se trouve brisée. Ils viennent de perdre l'initiative de l'action, du moins pour les prochaines semaines. Il serait malséant de leur part de soumettre les libéraux à un nouveau vote de confiance avant l'automne.
Le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, est le grand perdant de ce débat, beaucoup plus que le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui se trouve en terrain solide au Québec grâce au scandale des commandites. Ce n'est pas le cas de M. Harper. C'est lui qui menait la charge contre le gouvernement, et c'est lui qui portera la responsabilité de l'échec de l'opération. La défection de sa députée Belinda Stronach aura fait la différence. De plus, ce départ aura fait ressortir les tensions qui existent dans le Parti conservateur, où la palette des teintes idéologiques est beaucoup plus étendue que dans les autres partis. Cela laissera des traces, tout particulièrement en Ontario.
Cette crise parlementaire aura aussi fait ressortir les limites du style de leadership de M. Harper. On savait l'homme froid. On l'a aussi vu devenir autoritaire, pas toujours disposé à partager le devant de la scène avec ses collègues. Au sein même de son parti, on doutera désormais de son instinct politique. La défaite d'hier aura fragilisé son leadership. Il pourra se consoler d'avoir perdu ce vote en se disant qu'il pourra mettre à profit les prochains mois pour revoir ses stratégies et son discours.
bdescoteaux@ledevoir.ca
Bernard Descôteaux
Édition du vendredi 20 mai 2005
Le premier ministre Paul Martin a gagné son pari. Le vote de confiance remporté hier lui procure un répit pour se préparer à des élections qui auront lieu au plus tard au début de 2006, dans la foulée du dépôt du rapport Gomery. Que fera donc le gouvernement libéral de ces quelques mois de sursis?
Il faut leur reconnaître au moins ce mérite : les libéraux sont d'habiles tacticiens. Rompus à toutes les manoeuvres, ils ont finalement eu raison hier de l'opposition. Cela étant, il faut souligner qu'ils nous ont offert un bien mauvais spectacle ces derniers mois. Leur façon même de gouverner, faut-il le rappeler, est à l'origine de la crise que viennent de vivre les Communes.
En effet, cette crise n'aurait pas eu lieu si le premier ministre Martin avait eu l'humilité de gouverner comme un gouvernement minoritaire plutôt que majoritaire. Si le ministre des Finances, Ralph Goodale, en avait tenu compte au moment de préparer son budget, il n'aurait pas eu à se livrer par la suite au vil marchandage que l'on sait avec le NPD, dont il a obtenu l'appui au prix de 4,5 milliards.
Poussé dans ses retranchements par une opposition agressive, parfois trop, les libéraux avaient certes le droit de se défendre. Le reproche qu'on doit leur faire aujourd'hui est d'avoir perdu le sens de l'honneur au cours de cette bataille. Ils en ressortent avec une crédibilité entachée qu'il leur faudra retrouver au cours des prochains mois. Paul Martin avait promis de renouveler la politique. On demande à voir car, jusqu'ici, l'appétit du pouvoir a trop souvent transcendé le comportement de son gouvernement.
***
Le premier ministre a fixé l'échéancier électoral en s'engageant à déclencher un scrutin au plus tard 30 jours après le dépôt du rapport de la commission d'enquête sur le scandale des commandites, prévu début décembre. D'ici là, la trame de fond demeurera électorale. Tous les partis n'auront à l'esprit qu'une seule chose : la préparation des élections. Nous serons en campagne électorale permanente. Néanmoins, ils seraient bien inspirés de prendre un peu de recul afin que les Communes retrouvent leur sérénité.
En cela, il revient aux libéraux de donner le ton en activant le programme législatif. Il y a les mesures budgétaires à adopter ainsi que plusieurs projets de loi parmi lesquels se trouve celui sur le mariage entre conjoints de même sexe. Il y a des réformes à enclencher. Le processus de nomination des juges en est une. Et il y a plein d'engagements pris par le Parti libéral lors de la dernière campagne électorale qui n'ont pas été tenus. Le travail ne manquera pas, pourvu qu'on veuille s'atteler à la tâche.
***
Pour les conservateurs et les bloquistes, la conclusion du vote d'hier est amère. Leur confiance quant à leur capacité de renverser le gouvernement s'est révélée trop grande. La dynamique de la campagne électorale qu'ils avaient lancée chacun de leur côté se trouve brisée. Ils viennent de perdre l'initiative de l'action, du moins pour les prochaines semaines. Il serait malséant de leur part de soumettre les libéraux à un nouveau vote de confiance avant l'automne.
Le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, est le grand perdant de ce débat, beaucoup plus que le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui se trouve en terrain solide au Québec grâce au scandale des commandites. Ce n'est pas le cas de M. Harper. C'est lui qui menait la charge contre le gouvernement, et c'est lui qui portera la responsabilité de l'échec de l'opération. La défection de sa députée Belinda Stronach aura fait la différence. De plus, ce départ aura fait ressortir les tensions qui existent dans le Parti conservateur, où la palette des teintes idéologiques est beaucoup plus étendue que dans les autres partis. Cela laissera des traces, tout particulièrement en Ontario.
Cette crise parlementaire aura aussi fait ressortir les limites du style de leadership de M. Harper. On savait l'homme froid. On l'a aussi vu devenir autoritaire, pas toujours disposé à partager le devant de la scène avec ses collègues. Au sein même de son parti, on doutera désormais de son instinct politique. La défaite d'hier aura fragilisé son leadership. Il pourra se consoler d'avoir perdu ce vote en se disant qu'il pourra mettre à profit les prochains mois pour revoir ses stratégies et son discours.
bdescoteaux@ledevoir.ca
Mmmm...M. Harper n'est pas un de mes favoris, c'est certain. Et il avait la défaite amère hier soir. Je serais bien étonnée qu'il tente de nouveau de renverser le gouvernement minoritaire en place. Il a eu sa leçon. Avant d'aller jouer avec les grands, faut apprendre le jeu.
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!