qui sera le prochain chef du PQ, 1er tours
Voyeur23 a écritandré boisclair annoncera lundi qu'il est candidat
2 source
duceppe annoncera qu'il reste a ottawa (moins sur) 1 source
ça serait mieux quand tu peux pas ou veux pas nommer tes sources de rien écrire Voyeur.....si faut commencer à écrire toutes les rumeurs qui courent on est pas sortit du bois..
2 source
duceppe annoncera qu'il reste a ottawa (moins sur) 1 source
ça serait mieux quand tu peux pas ou veux pas nommer tes sources de rien écrire Voyeur.....si faut commencer à écrire toutes les rumeurs qui courent on est pas sortit du bois..
Voyeur23 a écritDuceppe fera une annonce lundi
une tres bonne source
tu recommences encore Voyeur. je sais bien que c,est juste un forum de discussion mais quand même, tout le monde ici s,efforce de donner la source de l,information qu'il place = ça permet à tout le monde de démêler les rumeurs, les cancans des informations sérieuses sur lesquels on peut plus se fier......fais un petit effort s'il te plait......
une tres bonne source
tu recommences encore Voyeur. je sais bien que c,est juste un forum de discussion mais quand même, tout le monde ici s,efforce de donner la source de l,information qu'il place = ça permet à tout le monde de démêler les rumeurs, les cancans des informations sérieuses sur lesquels on peut plus se fier......fais un petit effort s'il te plait......
Duceppe au PQ: réponse lundi
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, annoncera lundi s'il brigue ou non la succession de Bernard Landry à la tête du Parti québécois.
M. Duceppe a convoqué les journalistes pour un point de presse à 11 h à Ottawa.
Étonnamment, il y a deux jours à peine, M. Duceppe déclarait encore une fois qu'il souhaitait prendre tout le temps nécessaire pour bien mûrir sa décision.
M. Duceppe aurait consulté plusieurs personnes depuis la démission de Bernard Landry, samedi dernier. Il aurait parlé entre autres à M. Landry, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard, en plus des députés du Bloc à Ottawa.
La décision de M. Duceppe de faire son annonce à Ottawa, au Parlement, laisse croire qu'il a choisi de ne pas faire le saut sur la scène québécoise.
http://radio-canada.ca/nouvelles/Politi ... q-rb.shtml
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, annoncera lundi s'il brigue ou non la succession de Bernard Landry à la tête du Parti québécois.
M. Duceppe a convoqué les journalistes pour un point de presse à 11 h à Ottawa.
Étonnamment, il y a deux jours à peine, M. Duceppe déclarait encore une fois qu'il souhaitait prendre tout le temps nécessaire pour bien mûrir sa décision.
M. Duceppe aurait consulté plusieurs personnes depuis la démission de Bernard Landry, samedi dernier. Il aurait parlé entre autres à M. Landry, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard, en plus des députés du Bloc à Ottawa.
La décision de M. Duceppe de faire son annonce à Ottawa, au Parlement, laisse croire qu'il a choisi de ne pas faire le saut sur la scène québécoise.
http://radio-canada.ca/nouvelles/Politi ... q-rb.shtml
[center][img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/theberge6a.jpg[/img]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
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la minutes ou boisclair, va etre montre a TV, avec une bon discourt, il va monté a 60%,
yaura meme oas de vrai course
la surprise, et la je dis surprise, ey je fais attention, tuberlate, ma avertis de pas écrire de rumeurs, meme si chaque chose que j'ai écrit, sont arrivé
Francoise david, ou Amir Khadir, vont se presenté (tres sérieux)
Joseph Facal
André Boisclair
Pauline Marois
Robert Laplante
un(e) candidat)e) des commmunoté culturel
yaura meme oas de vrai course
la surprise, et la je dis surprise, ey je fais attention, tuberlate, ma avertis de pas écrire de rumeurs, meme si chaque chose que j'ai écrit, sont arrivé
Francoise david, ou Amir Khadir, vont se presenté (tres sérieux)
Joseph Facal
André Boisclair
Pauline Marois
Robert Laplante
un(e) candidat)e) des commmunoté culturel
Succession de Bernard Landry
Le PQ aura un nouveau chef le 15 novembre
Hugo Meunier
La Presse
Le successeur de Bernard Landry sera connu le 15 novembre prochain, a annoncé hier la présidente du Parti québécois, Monique Richard, une semaine après la démission surprise du chef péquiste.
Informations complémentaires
> Notre dossier
Les 14 membres du conseil exécutif national ont choisi cette date au terme d'une réunion tenue à la permanence du parti, à Montréal. En point de presse, Monique Richard a souligné qu'ils avaient analysé plusieurs scénarios avant d'arriver à cette décision.
Le conseil avoue que le 15 novembre a été volontairement retenu pour coïncider avec la date d'anniversaire de l'élection du premier gouvernement péquiste, en 1976. «C'est le jour où l'on connaîtra le nom de notre chef et premier ou première ministre, car le féminin est important», a précisé la présidente.
La semaine a été mouvementée pour les troupes péquistes, qui ont vu leur chef Bernard Landry claquer la porte en plein congrès.
Le choix de tenir les élections en novembre est stratégique, selon la direction du parti. «On veut une période de temps suffisante pour expliquer clairement les décisions du congrès, en vue d'organiser la marche vers la souveraineté», a souligné Monique Richard.
Publicité
Même si l'élection aurait pu être repoussée de 15 mois, il y aurait vite eu un consensus autour du choix de l'automne prochain.
Hier, le conseil exécutif national a suggéré quelques orientations en vue du vote de novembre.
Toutes les candidatures devront être soumises 40 jours avant la tenue du vote. Pour ce qui est du mode de scrutin, on ignore si les membres du PQ devront voter par la poste, en se présentant à des bureaux ou par courriel.
Si l'élection péquiste avait lieu aujourd'hui, Monique Richard estime à 100000 le nombre de membres qui y participeraient.
Les candidats intéressés devront soumettre une pétition d'appui de 1000 signatures, recueillies dans au moins 40 circonscrïptions.
Mais rien n'est encore coulé dans le béton. Les 125 présidents de circonscrïption pourraient décider de rejeter la date du 15 novembre durant la conférence nationale prévue le 18 juin prochain à Saint-Hyacinthe. Ce sont aussi eux qui vont déterminer toutes les modalités.
Une fois ces modalités officiellement entérinées, le coup d'envoi de la course à la succession sera donné.
Pour l'heure, Pauline Marois est la seule personne à avoir manifesté son intérêt à se lancer dans la course. Avant d'officialiser sa candidature, elle devra, elle aussi, se soumettre aux conditions d'admission.
Le député de Rousseau, François Legault, s'est pour sa part désisté plus tôt cette semaine, invoquant des raisons familiales.
L'autre candidat pressenti, André Boisclair, poursuit sa réflexion. Diplôme de Harvard en poche, l'ancien député de Gouin pourrait rendre sa décision prochainement.
Pour ce qui est de Gilles Duceppe, la date retenue hier confirme un peu plus les rumeurs qui circulaient déjà, selon lesquelles il continuera de guider les souverainistes à partir des banquettes de l'opposition à Ottawa.
Le chef bloquiste a maintes fois réitéré son intention d'être à la barre de son parti pour une autre bataille électorale.
Or, le premier ministre Paul Martin s'est engagé à déclencher des élections 30 jours après la sortie rapport Gomery, lequel est attendu tard cet automne. Les Canadiens seraient donc invités aux urnes au début de 2006.
M. Duceppe devrait annoncer ses intentions demain dans la capitale nationale.
Le PQ aura un nouveau chef le 15 novembre
Hugo Meunier
La Presse
Le successeur de Bernard Landry sera connu le 15 novembre prochain, a annoncé hier la présidente du Parti québécois, Monique Richard, une semaine après la démission surprise du chef péquiste.
Informations complémentaires
> Notre dossier
Les 14 membres du conseil exécutif national ont choisi cette date au terme d'une réunion tenue à la permanence du parti, à Montréal. En point de presse, Monique Richard a souligné qu'ils avaient analysé plusieurs scénarios avant d'arriver à cette décision.
Le conseil avoue que le 15 novembre a été volontairement retenu pour coïncider avec la date d'anniversaire de l'élection du premier gouvernement péquiste, en 1976. «C'est le jour où l'on connaîtra le nom de notre chef et premier ou première ministre, car le féminin est important», a précisé la présidente.
La semaine a été mouvementée pour les troupes péquistes, qui ont vu leur chef Bernard Landry claquer la porte en plein congrès.
Le choix de tenir les élections en novembre est stratégique, selon la direction du parti. «On veut une période de temps suffisante pour expliquer clairement les décisions du congrès, en vue d'organiser la marche vers la souveraineté», a souligné Monique Richard.
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Même si l'élection aurait pu être repoussée de 15 mois, il y aurait vite eu un consensus autour du choix de l'automne prochain.
Hier, le conseil exécutif national a suggéré quelques orientations en vue du vote de novembre.
Toutes les candidatures devront être soumises 40 jours avant la tenue du vote. Pour ce qui est du mode de scrutin, on ignore si les membres du PQ devront voter par la poste, en se présentant à des bureaux ou par courriel.
Si l'élection péquiste avait lieu aujourd'hui, Monique Richard estime à 100000 le nombre de membres qui y participeraient.
Les candidats intéressés devront soumettre une pétition d'appui de 1000 signatures, recueillies dans au moins 40 circonscrïptions.
Mais rien n'est encore coulé dans le béton. Les 125 présidents de circonscrïption pourraient décider de rejeter la date du 15 novembre durant la conférence nationale prévue le 18 juin prochain à Saint-Hyacinthe. Ce sont aussi eux qui vont déterminer toutes les modalités.
Une fois ces modalités officiellement entérinées, le coup d'envoi de la course à la succession sera donné.
Pour l'heure, Pauline Marois est la seule personne à avoir manifesté son intérêt à se lancer dans la course. Avant d'officialiser sa candidature, elle devra, elle aussi, se soumettre aux conditions d'admission.
Le député de Rousseau, François Legault, s'est pour sa part désisté plus tôt cette semaine, invoquant des raisons familiales.
L'autre candidat pressenti, André Boisclair, poursuit sa réflexion. Diplôme de Harvard en poche, l'ancien député de Gouin pourrait rendre sa décision prochainement.
Pour ce qui est de Gilles Duceppe, la date retenue hier confirme un peu plus les rumeurs qui circulaient déjà, selon lesquelles il continuera de guider les souverainistes à partir des banquettes de l'opposition à Ottawa.
Le chef bloquiste a maintes fois réitéré son intention d'être à la barre de son parti pour une autre bataille électorale.
Or, le premier ministre Paul Martin s'est engagé à déclencher des élections 30 jours après la sortie rapport Gomery, lequel est attendu tard cet automne. Les Canadiens seraient donc invités aux urnes au début de 2006.
M. Duceppe devrait annoncer ses intentions demain dans la capitale nationale.
Voyeur23 a écrit
http://www.josephalachefferie.com/
Merci Voyeur.....
merci aussi de faire des efforts concernant les rumeurs........
http://www.josephalachefferie.com/
Merci Voyeur.....
merci aussi de faire des efforts concernant les rumeurs........
La reconstruction nécessaire
Sébastien St-Onge
La reconstruction nécessaire
Envoyé le lundi 13.06.2005 09:58
Version pour imprimer
Faire suivre ...
Réactions
Dossier(s)
Politique québécoise
Depuis une semaine, la question sur toutes les lèvres est "Qui sera le prochain chef du PQ ?". La machine à rumeurs a amplement fait son oeuvre en nous fournissant une liste des différents "prétendants au trône vide". Duceppe, Boisclair, Marois, Facal, Legault, Turp, ce ne sont pas les candidats qu'il manque. Toutefois, ce vide existentiel au sein du PQ cache aussi plusieurs remises en question beaucoup plus profondes.
Repenser et moderniser le PQ
Cette démission de Bernard Landry pose un problème beaucoup plus grave que seulement celui de lui trouver un remplaçant. Est-ce le Parti québécois va finir par régler les conflits entre ses différentes factions internes ? Le Congrès au leadership de l'automne prochain ne serait-il pas une belle occasion de reconstruire ce parti et de la moderniser sur des bases plus solides adaptées au 21e siècle ? Beaucoup de citoyens ordinaires ou d'analystes politiques en ont déjà parlé, le PQ semble avoir peur des débats déchirants et ceux-ci débouchent bien souvent sur un statut quo plus permanent que jamais.
Unir la dissidence
Le problème des factions ne date pas d'hier. Il faut se rappeller qu'à la base, le PQ était un parti de dissidents (anciens unionistes, anciens libéraux, anciens du RIN et du RN, etc.). Tous ces militants pouvaient avoir des positions idéologiques passablement différentes sur beaucoup de choses, dont sur la question nationale. René Lévesque, qui était une personne plutôt modérée, a tenté tant bien que mal de garder son parti uni autour du projet souverainiste, mais en bout de ligne, ce ne fut pas possible. Le problème s'est aussi posé avec ses différents successeurs. Landry connaissait Lévesque et il a été assez longtemps dans le parti pour savoir que tôt ou tard, certaines factions du parti étaient pour avoir sa peau. Personnellement, je ne vois pas en quoi la situation pourrait s'améliorer de sitôt, surtout avec un course au leadership qui s'annonce féroce et déchirante pour ce parti.
Profiter de la conjoncture favorable
La Commission Gomery a fait ressortir beaucoup de choses. Des choses qui ont fait sursauter beaucoup de gens et qui leurs ont fait réaliser que le Canada n'est peut-être pas finalement le "plus meilleur pays au monde" comme dirait l'autre. Cette vision s'est reflétée dans les sondages, l'appui à l'option souverainiste atteint des sommets jamais vus depuis 1995. Si le PQ veut vraiment profiter de la situation, il ne doit pas se croiser les bras en laissant passer la parade. Il se doit de parler de son projet et quand je dis parler, je ne veux pas dire en vase clos entre militants déjà convaincus durant leurs conseils nationaux, je veux dire aller sur le terrain, parler à la population afin de lui expliquer en quoi un Québec souverain serait meilleur que la situation actuelle.
Ne pas avoir le monopole de la vérité
Le PQ est un parti souverainiste. À l'inverse, ce ne sont pas tous les souverainistes qui aiment le PQ ou qui votent pour lui. À ce moment là, est-ce justifié que le PQ fasse du projet souverainiste, son monopole exclusif et absolu ? Ayant plutôt un intérêt pour les Tiers-partis tels l'UFP, Option citoyenne ou le Parti vert (qui contiennent un certain nombre de souverainistes), je crois que le PQ aurait tout intérêt à dialoguer avec ces partis plutôt que de les ridiculiser en les accusant de lui voler des votes. Je crois que le PQ voit du danger ou il n'y en a pas nécessairement. En bout de ligne, ils partagent un même but au niveau constitutionnel même si idéologiquement ils sont différents. En se faisant le "propriétaire" du projet souverainiste, le PQ ne fait que s'aliéner une partie de l'électorat. Mais dans la situation actuelle, le PQ a le beau jeu car sans scrutin proportionnel, les grands partis sont avantagés. À quand une véritable réforme équitable du mode de scrutin !
Le vote anglophone et ethnique
Depuis toujours, c'est l'épine dorsale du Parti québécois. Les anglophones votent NON car ils s'identifient au Canada et c'est très normal mais rien n'empêche qu'ils soient tous aussi Québécois que n'importe qui. Certaines familles anglophones sont ici depuis près de 200 ans, elles ont contribuées au développement du Québec. Certaines inquiétudes quand à la protection de leurs droits dans un Québec souverain subsistent tout de même. Je pense que le PQ et les autres souverainistes auraient tout intérêt à aller parler aux anglophones, tout en étant à l'écoute de leurs préoccupations et leur faisant comprendre que le projet souverainiste québécois ne veut pas se faire contre eux, mais plutôt avec eux et qu'en bout de ligne, tout le monde va en sortir gagnant. Côté communautés culturelles, je crois qu'on a assisté à une évolution de l'appui de celles-ci ces derniers années à la souveraineté.
Qui serait le meilleur chef ?
Pour terminer, qui serait la meilleure personne pour diriger le Parti québécois ? J'avoue que j'ai un préjugé favorable en faveur de Gilles Duceppe. Je trouve qu'il fait du très bon travail à Ottawa et même si le Bloc est solide, la souveraineté du Québec se fera à Québec et non pas à Ottawa ! Ensuite, il y a André Boisclair, qui connaît déjà très bien le PQ et qui serait sûrement mon choix numéro un si Duceppe ne se présente pas. Le PQ a besoin de sang neuf et ce n'est pas nécessairement avec Pauline Marois que ce renouveau pourrait être effectué. Mais pour le reste, c'est à ce parti de décider, je ne suis qu'un observateur intéressé de la scène politique !
Sébastien St-Onge
La reconstruction nécessaire
Envoyé le lundi 13.06.2005 09:58
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Politique québécoise
Depuis une semaine, la question sur toutes les lèvres est "Qui sera le prochain chef du PQ ?". La machine à rumeurs a amplement fait son oeuvre en nous fournissant une liste des différents "prétendants au trône vide". Duceppe, Boisclair, Marois, Facal, Legault, Turp, ce ne sont pas les candidats qu'il manque. Toutefois, ce vide existentiel au sein du PQ cache aussi plusieurs remises en question beaucoup plus profondes.
Repenser et moderniser le PQ
Cette démission de Bernard Landry pose un problème beaucoup plus grave que seulement celui de lui trouver un remplaçant. Est-ce le Parti québécois va finir par régler les conflits entre ses différentes factions internes ? Le Congrès au leadership de l'automne prochain ne serait-il pas une belle occasion de reconstruire ce parti et de la moderniser sur des bases plus solides adaptées au 21e siècle ? Beaucoup de citoyens ordinaires ou d'analystes politiques en ont déjà parlé, le PQ semble avoir peur des débats déchirants et ceux-ci débouchent bien souvent sur un statut quo plus permanent que jamais.
Unir la dissidence
Le problème des factions ne date pas d'hier. Il faut se rappeller qu'à la base, le PQ était un parti de dissidents (anciens unionistes, anciens libéraux, anciens du RIN et du RN, etc.). Tous ces militants pouvaient avoir des positions idéologiques passablement différentes sur beaucoup de choses, dont sur la question nationale. René Lévesque, qui était une personne plutôt modérée, a tenté tant bien que mal de garder son parti uni autour du projet souverainiste, mais en bout de ligne, ce ne fut pas possible. Le problème s'est aussi posé avec ses différents successeurs. Landry connaissait Lévesque et il a été assez longtemps dans le parti pour savoir que tôt ou tard, certaines factions du parti étaient pour avoir sa peau. Personnellement, je ne vois pas en quoi la situation pourrait s'améliorer de sitôt, surtout avec un course au leadership qui s'annonce féroce et déchirante pour ce parti.
Profiter de la conjoncture favorable
La Commission Gomery a fait ressortir beaucoup de choses. Des choses qui ont fait sursauter beaucoup de gens et qui leurs ont fait réaliser que le Canada n'est peut-être pas finalement le "plus meilleur pays au monde" comme dirait l'autre. Cette vision s'est reflétée dans les sondages, l'appui à l'option souverainiste atteint des sommets jamais vus depuis 1995. Si le PQ veut vraiment profiter de la situation, il ne doit pas se croiser les bras en laissant passer la parade. Il se doit de parler de son projet et quand je dis parler, je ne veux pas dire en vase clos entre militants déjà convaincus durant leurs conseils nationaux, je veux dire aller sur le terrain, parler à la population afin de lui expliquer en quoi un Québec souverain serait meilleur que la situation actuelle.
Ne pas avoir le monopole de la vérité
Le PQ est un parti souverainiste. À l'inverse, ce ne sont pas tous les souverainistes qui aiment le PQ ou qui votent pour lui. À ce moment là, est-ce justifié que le PQ fasse du projet souverainiste, son monopole exclusif et absolu ? Ayant plutôt un intérêt pour les Tiers-partis tels l'UFP, Option citoyenne ou le Parti vert (qui contiennent un certain nombre de souverainistes), je crois que le PQ aurait tout intérêt à dialoguer avec ces partis plutôt que de les ridiculiser en les accusant de lui voler des votes. Je crois que le PQ voit du danger ou il n'y en a pas nécessairement. En bout de ligne, ils partagent un même but au niveau constitutionnel même si idéologiquement ils sont différents. En se faisant le "propriétaire" du projet souverainiste, le PQ ne fait que s'aliéner une partie de l'électorat. Mais dans la situation actuelle, le PQ a le beau jeu car sans scrutin proportionnel, les grands partis sont avantagés. À quand une véritable réforme équitable du mode de scrutin !
Le vote anglophone et ethnique
Depuis toujours, c'est l'épine dorsale du Parti québécois. Les anglophones votent NON car ils s'identifient au Canada et c'est très normal mais rien n'empêche qu'ils soient tous aussi Québécois que n'importe qui. Certaines familles anglophones sont ici depuis près de 200 ans, elles ont contribuées au développement du Québec. Certaines inquiétudes quand à la protection de leurs droits dans un Québec souverain subsistent tout de même. Je pense que le PQ et les autres souverainistes auraient tout intérêt à aller parler aux anglophones, tout en étant à l'écoute de leurs préoccupations et leur faisant comprendre que le projet souverainiste québécois ne veut pas se faire contre eux, mais plutôt avec eux et qu'en bout de ligne, tout le monde va en sortir gagnant. Côté communautés culturelles, je crois qu'on a assisté à une évolution de l'appui de celles-ci ces derniers années à la souveraineté.
Qui serait le meilleur chef ?
Pour terminer, qui serait la meilleure personne pour diriger le Parti québécois ? J'avoue que j'ai un préjugé favorable en faveur de Gilles Duceppe. Je trouve qu'il fait du très bon travail à Ottawa et même si le Bloc est solide, la souveraineté du Québec se fera à Québec et non pas à Ottawa ! Ensuite, il y a André Boisclair, qui connaît déjà très bien le PQ et qui serait sûrement mon choix numéro un si Duceppe ne se présente pas. Le PQ a besoin de sang neuf et ce n'est pas nécessairement avec Pauline Marois que ce renouveau pourrait être effectué. Mais pour le reste, c'est à ce parti de décider, je ne suis qu'un observateur intéressé de la scène politique !
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- Manitou de la Parlotte
- Messages : 2013
- Inscription : lun. oct. 20, 2003 12:00 am
Paul BÉGIN
Né à Dolbeau le 15 mai 1943.
Obtint un baccalauréat es arts du collège des Jésuites, Québec en 1965 et une licence en droit de l’Université Laval en 1968. Admis au Barreau du Québec en 1969.
Avocat principal en cabinet privé de 1969 à 1994. Membre du conseil d’administration du Cégep François-Xavier-Garneau de 1984 à 1987.
Élu député du Parti québécois dans la circonscrïption de Louis Hébert aux élections générales de 1994 et réélu en 1998. Ministre de la Justice du 26 septembre 1994 au 25 août 1997, ministre de l’Environnement et de la Faune du 25 août 1997 au 15 décembre 1998. Ministre de l’Environnement du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001; ministre du Revenu du 10 novembre 1999 au 8 mars 2001; ministre de la Justice du 8 mars 2001 au 28 octobre 2002. Démissionne du Parti québécois le 28 octobre 2002 et siège comme député indépendant.
Ne s’est pas représenté aux élections de 2003.
Mise à jour de la biographie : Octobre 2004