La Cour suprême ouvrirait la porte au privé
Citation :Me semble de voir ce que le syndicat ferait quand le gouvernement leur diraiT : on vous paye moins, vous travaillez plus, et vous être emprisonné au Québec à vie...!
Non ils ne seraient pas moins payés Et pour le fait de travailler au Québec, je vais élaborer un peu plus :
À leur entrer en étude en médecine, on leur dit qu'ils peuvent bénéficier des prêts pour étudier sans problèmes. Cependant, pour les bourses ils doivent signer un certain accord. L'État leur donne des bourses pour payer leur formation en médecine, mais en échange, ils doivent après leurs études travaillées un certain nombre d'années au Québec obligatoirement. Si son plan de carrière est depuis le début de travailler pour uen grosse hôpital américain, le jeune est donc libre de la faire, mais il doit lui même payer sa formation sans passer par l'État. C,est un peu plus juste comme cela ?
Citation :
Ça c'est pas fou, ça éviterait les visites inutiles, mais les pauvres n'apprécierait certainement pas...
D'après moi, ils accepteraient plus cette mesure que de risquer de voir un public disparaître au profit du privé
Citation :C'est une avenue possible mais vraiment très peu probable, il faudrait un énorme miracle pour que les syndicats ne s'opposeraient pas à ça...
C'est normal que mes solutions ne soient pas parfaites, elles doivent avoir plusieurs failles, je l'avoue. Je suis étudiant en histoire, et non pas un économiste spécialisé en sociologie et sur la question de la santé Cependant, comme j'ai dit, je crois qu'une commission devrait avoir lieu avec des spécialistes sur la question pour trouver plus qu'une solution qui me semble bourré de failles Et je crois que c'est au Québec de décider comment il veut réformer son système de santé, et ce, en consultant la population pour prendre le pou après avoir expliqué plus qu'une solution, comme c'est le cas présentement
Non ils ne seraient pas moins payés Et pour le fait de travailler au Québec, je vais élaborer un peu plus :
À leur entrer en étude en médecine, on leur dit qu'ils peuvent bénéficier des prêts pour étudier sans problèmes. Cependant, pour les bourses ils doivent signer un certain accord. L'État leur donne des bourses pour payer leur formation en médecine, mais en échange, ils doivent après leurs études travaillées un certain nombre d'années au Québec obligatoirement. Si son plan de carrière est depuis le début de travailler pour uen grosse hôpital américain, le jeune est donc libre de la faire, mais il doit lui même payer sa formation sans passer par l'État. C,est un peu plus juste comme cela ?
Citation :
Ça c'est pas fou, ça éviterait les visites inutiles, mais les pauvres n'apprécierait certainement pas...
D'après moi, ils accepteraient plus cette mesure que de risquer de voir un public disparaître au profit du privé
Citation :C'est une avenue possible mais vraiment très peu probable, il faudrait un énorme miracle pour que les syndicats ne s'opposeraient pas à ça...
C'est normal que mes solutions ne soient pas parfaites, elles doivent avoir plusieurs failles, je l'avoue. Je suis étudiant en histoire, et non pas un économiste spécialisé en sociologie et sur la question de la santé Cependant, comme j'ai dit, je crois qu'une commission devrait avoir lieu avec des spécialistes sur la question pour trouver plus qu'une solution qui me semble bourré de failles Et je crois que c'est au Québec de décider comment il veut réformer son système de santé, et ce, en consultant la population pour prendre le pou après avoir expliqué plus qu'une solution, comme c'est le cas présentement
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
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- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Je trouve qu'on saute à la conclusion un peu trop vite, le privé existe déjà depuis plusieurs années, et le public va toujours s’occuper des opérations majeur (cœur, cerveau, etc.). Le privé va s’occuper plus des chirurgies mineur et des listes d’attentes.
Les ophtalmologistes sont pour la plupart dans le privé (Laser vue, Michel Pop et autres) et c’est normal, c’est plus payant. Et il y a des cliniques privés qui font déjà des chirurgies (genou, hanche, etc. dont 50% des clients sont des étrangers)) mais pas des chirurgie majeur ou urgente.
Tout simplement que l’équipement coûte trop cher et le privé est là pour l’argent.
Et le juge a simplement dit qu’on a le droit de prendre une assurance privée pour la santé, il n’a jamais dit que le privé doit être la seule raison d’être pour se faire soigner.
Moi, je paye 450$ par année pour des assurances médicaments que je prends même pas.
Et c’est des assurances imposées par le gouvernement dont je me soustrairais bien volontier.
Se n’est sûrement pas demain que les hôpitaux privés vont pousser comme des champignons.
Mais comme je l’ai dit dans le débat l’été passé, une bonne alimentation, de l’exercice et un esprit sain ne peut que nous garantir une vie honnête et en santé (idéaliste de gauche).
--Message edité par Blanche Neige le 2005-06-11 16:13:37--
Les ophtalmologistes sont pour la plupart dans le privé (Laser vue, Michel Pop et autres) et c’est normal, c’est plus payant. Et il y a des cliniques privés qui font déjà des chirurgies (genou, hanche, etc. dont 50% des clients sont des étrangers)) mais pas des chirurgie majeur ou urgente.
Tout simplement que l’équipement coûte trop cher et le privé est là pour l’argent.
Et le juge a simplement dit qu’on a le droit de prendre une assurance privée pour la santé, il n’a jamais dit que le privé doit être la seule raison d’être pour se faire soigner.
Moi, je paye 450$ par année pour des assurances médicaments que je prends même pas.
Et c’est des assurances imposées par le gouvernement dont je me soustrairais bien volontier.
Se n’est sûrement pas demain que les hôpitaux privés vont pousser comme des champignons.
Mais comme je l’ai dit dans le débat l’été passé, une bonne alimentation, de l’exercice et un esprit sain ne peut que nous garantir une vie honnête et en santé (idéaliste de gauche).
--Message edité par Blanche Neige le 2005-06-11 16:13:37--
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Le samedi 11 juin 2005
Selon des rapports de l'OCDE
Le recours au privé réduit les listes d'attente
Tristan Péloquin
La Presse
Le recours à l'assurance privée complémentaire à un régime public d'assurance maladie a favorisé la diminution des listes d'attente dans plusieurs pays membres de l'OCDE, révèle une série de rapports publiés par l'organisme en 2003.
En Australie, où le pourcentage de la population couverte par des assurances privées est passé de 30 à 44 % entre 1999 et 2001, le temps d'attente médian en chirurgie dans le secteur public est passé de 1,6 mois à un peu moins d'un mois pendant la même période. Dans l'État de Western Australia, le nombre total de cas inscrits sur les listes d'attente du réseau public est passé de près de 17 000 en 1999 à 9775 en 2001, souligne un rapport comparant la situation dans 12 pays membres.
D'autres pays on cependant connu moins de succès en élargissant le rôle du privé, souligne l'étude: « Malgré le fait que la population de l'Irlande soit couverte par des assurances santé privées dans les mêmes proportions (que celle de l'Australie, soit 48 %), la question des listes d'attente continue d'être la source de beaucoup d'inquiétudes. » Malgré la cohabitation des deux systèmes, en mars 2002, le pourcentage de patients qui se sont retrouvés sur une liste d'attente pendant plus de 12 mois était de 38 %, souligne le rapport.
L'OCDE souligne également que le la cohabitation d'un régime d'assurance privé avec le système public n'est pas nécessairement une panacée. « Le raccourcissement spectaculaire des délais d'attente élevés en Angleterre et en Espagne est (plutôt) imputable à une combinaison de mesures, à savoir la fixation d'objectifs concernant les délais d'attente maximaux, l'augmentation des activités et la mise en place de nouvelles incitations. »
Un autre rapport de l'organisme, publié en octobre 2003, souligne par ailleurs que l'ajout de médecins dans les pays où il existe des délais d'attente est la solution qui a l'impact le plus direct.
« Une augmentation marginale de 0,1 médecins et spécialistes en exercice (pour 1000 habitants) entraîne respectivement une réduction des délais d'attente moyens de 8,3 à 6,4 jours. » « De même, une augmentation de 100 $ des dépenses totales de santé par habitant induit une diminution des délais d'attente moyens de 6,6 jours », indique l'étude.
Selon des rapports de l'OCDE
Le recours au privé réduit les listes d'attente
Tristan Péloquin
La Presse
Le recours à l'assurance privée complémentaire à un régime public d'assurance maladie a favorisé la diminution des listes d'attente dans plusieurs pays membres de l'OCDE, révèle une série de rapports publiés par l'organisme en 2003.
En Australie, où le pourcentage de la population couverte par des assurances privées est passé de 30 à 44 % entre 1999 et 2001, le temps d'attente médian en chirurgie dans le secteur public est passé de 1,6 mois à un peu moins d'un mois pendant la même période. Dans l'État de Western Australia, le nombre total de cas inscrits sur les listes d'attente du réseau public est passé de près de 17 000 en 1999 à 9775 en 2001, souligne un rapport comparant la situation dans 12 pays membres.
D'autres pays on cependant connu moins de succès en élargissant le rôle du privé, souligne l'étude: « Malgré le fait que la population de l'Irlande soit couverte par des assurances santé privées dans les mêmes proportions (que celle de l'Australie, soit 48 %), la question des listes d'attente continue d'être la source de beaucoup d'inquiétudes. » Malgré la cohabitation des deux systèmes, en mars 2002, le pourcentage de patients qui se sont retrouvés sur une liste d'attente pendant plus de 12 mois était de 38 %, souligne le rapport.
L'OCDE souligne également que le la cohabitation d'un régime d'assurance privé avec le système public n'est pas nécessairement une panacée. « Le raccourcissement spectaculaire des délais d'attente élevés en Angleterre et en Espagne est (plutôt) imputable à une combinaison de mesures, à savoir la fixation d'objectifs concernant les délais d'attente maximaux, l'augmentation des activités et la mise en place de nouvelles incitations. »
Un autre rapport de l'organisme, publié en octobre 2003, souligne par ailleurs que l'ajout de médecins dans les pays où il existe des délais d'attente est la solution qui a l'impact le plus direct.
« Une augmentation marginale de 0,1 médecins et spécialistes en exercice (pour 1000 habitants) entraîne respectivement une réduction des délais d'attente moyens de 8,3 à 6,4 jours. » « De même, une augmentation de 100 $ des dépenses totales de santé par habitant induit une diminution des délais d'attente moyens de 6,6 jours », indique l'étude.
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Raven a écrit
Avec plus d'ouvertures au public, il y aurait aussi beaucoup plus d'opérations Je ne comprends pas cet argument, qui semble le principal des défenseurs de la privatisation de la santé. C'est certain que permettre les chirurgiens de pratiquer plus que 2 fois par semaines en passant par le privé augmenterait le nombre d'innervations. Mais leur permettre de le faire plus que 2 fois par semaine au public reviendrait au même qu’en passant par le privé, mais au moins on garderait les ascpects de la justice et de l'égalité Cet aspect de la droite/privatisation est entrein de tout démolir ce qu'on à eu beaucoup de diffilcuter à obtenir lors de la Révolution Tranquille. C'est un retour en arrière. Selon moi c'est mieux de continuer dans le même chemin, mais en amiliorant ce chemin
Du côté des chirurgiens, il faut savoir que la pénurie de main d'oeuvre et les listes d'attente, c'est créé par le système. On voyait cette semaine au Point un médecin qui avait le droit de faire 4 opérations par semaine dans le public et qui a décidé de quitter complètement ce système. Au privé, il en fait 15 par semaine en moyenne ! Si on décidait au public de faire disparaître les listes d'attente, ce serait possible en un temps relativement bref. Mais ça coûterait si cher que ce serait impossible à soutenir financièrement. Alors le moyen de limiter les dépenses, c'est de limiter l'offre de services.
Le chirurgien, si on le lui avait permis ou mieux si on le lui impose, pourrait facilement continuer à faire ses 4 opérations hebdomadaires dans le public et faire les 11 autres dans le privé. Mais en ce moment, on le force à choisir, car le système ne lui permet pas de faire les deux. Avec les quotas, on pourrait facilement empêcher que tous les médecins aillent vers le privé et bénéficier de ce qu'ils peuvent faire en plus de ce qu'ils font déjà...
Les acquis de la Révolution tranquille, je trouve ça bien, faut pas y troucher dans la mesure du possible, mais il faut être réalistes aussi, et je pense qu'en santé, on n'est plus dans la mesure du possible, justement. À plus de 50% du budget du Québec en ce moment, et avec les boomers qui vont atteindre l'âge où chaque personne coûte beaucoup plus cher chaque année en soins de santé, faut y penser.
Faut aussi savoir faire la part des choses et ne pas penser immédiatement au système américain. Il n'est pas question de se rendre là du tout pour personne, à mon avis.
Quant à l'équité, le recours aux assurances, vu sous un autre angle, permettra justement à la classe moyenne d'avoir accès aux soins privés que se paient déjà les plus riches. Le plus gros consommateur de soins privés en ce moment est le gouvernement, via la SAAQ et la CSST. Les accidentés de la route et du travail sont souvent dirigés vers le privé pour éviter les listes d'attente. Alors le système à plusieurs vitesses, on l'a déjà...
Le plus intéressant dans le jugement de la Cour suprême, je trouve que ça reste l'ouverture du débat...
Au plaisir, Raven, je ne sais pas si tu te souviens mais on avait eu quelques discussions il y a pas mal de temps déjà...
Avec plus d'ouvertures au public, il y aurait aussi beaucoup plus d'opérations Je ne comprends pas cet argument, qui semble le principal des défenseurs de la privatisation de la santé. C'est certain que permettre les chirurgiens de pratiquer plus que 2 fois par semaines en passant par le privé augmenterait le nombre d'innervations. Mais leur permettre de le faire plus que 2 fois par semaine au public reviendrait au même qu’en passant par le privé, mais au moins on garderait les ascpects de la justice et de l'égalité Cet aspect de la droite/privatisation est entrein de tout démolir ce qu'on à eu beaucoup de diffilcuter à obtenir lors de la Révolution Tranquille. C'est un retour en arrière. Selon moi c'est mieux de continuer dans le même chemin, mais en amiliorant ce chemin
Du côté des chirurgiens, il faut savoir que la pénurie de main d'oeuvre et les listes d'attente, c'est créé par le système. On voyait cette semaine au Point un médecin qui avait le droit de faire 4 opérations par semaine dans le public et qui a décidé de quitter complètement ce système. Au privé, il en fait 15 par semaine en moyenne ! Si on décidait au public de faire disparaître les listes d'attente, ce serait possible en un temps relativement bref. Mais ça coûterait si cher que ce serait impossible à soutenir financièrement. Alors le moyen de limiter les dépenses, c'est de limiter l'offre de services.
Le chirurgien, si on le lui avait permis ou mieux si on le lui impose, pourrait facilement continuer à faire ses 4 opérations hebdomadaires dans le public et faire les 11 autres dans le privé. Mais en ce moment, on le force à choisir, car le système ne lui permet pas de faire les deux. Avec les quotas, on pourrait facilement empêcher que tous les médecins aillent vers le privé et bénéficier de ce qu'ils peuvent faire en plus de ce qu'ils font déjà...
Les acquis de la Révolution tranquille, je trouve ça bien, faut pas y troucher dans la mesure du possible, mais il faut être réalistes aussi, et je pense qu'en santé, on n'est plus dans la mesure du possible, justement. À plus de 50% du budget du Québec en ce moment, et avec les boomers qui vont atteindre l'âge où chaque personne coûte beaucoup plus cher chaque année en soins de santé, faut y penser.
Faut aussi savoir faire la part des choses et ne pas penser immédiatement au système américain. Il n'est pas question de se rendre là du tout pour personne, à mon avis.
Quant à l'équité, le recours aux assurances, vu sous un autre angle, permettra justement à la classe moyenne d'avoir accès aux soins privés que se paient déjà les plus riches. Le plus gros consommateur de soins privés en ce moment est le gouvernement, via la SAAQ et la CSST. Les accidentés de la route et du travail sont souvent dirigés vers le privé pour éviter les listes d'attente. Alors le système à plusieurs vitesses, on l'a déjà...
Le plus intéressant dans le jugement de la Cour suprême, je trouve que ça reste l'ouverture du débat...
Au plaisir, Raven, je ne sais pas si tu te souviens mais on avait eu quelques discussions il y a pas mal de temps déjà...
Simone a écrit
Du côté des chirurgiens, il faut savoir que la pénurie de main d'oeuvre et les listes d'attente, c'est créé par le système. On voyait cette semaine au Point un médecin qui avait le droit de faire 4 opérations par semaine dans le public et qui a décidé de quitter complètement ce système. Au privé, il en fait 15 par semaine en moyenne ! Si on décidait au public de faire disparaître les listes d'attente, ce serait possible en un temps relativement bref. Mais ça coûterait si cher que ce serait impossible à soutenir financièrement. Alors le moyen de limiter les dépenses, c'est de limiter l'offre de services.
Le chirurgien, si on le lui avait permis ou mieux si on le lui impose, pourrait facilement continuer à faire ses 4 opérations hebdomadaires dans le public et faire les 11 autres dans le privé. Mais en ce moment, on le force à choisir, car le système ne lui permet pas de faire les deux. Avec les quotas, on pourrait facilement empêcher que tous les médecins aillent vers le privé et bénéficier de ce qu'ils peuvent faire en plus de ce qu'ils font déjà...
Les acquis de la Révolution tranquille, je trouve ça bien, faut pas y troucher dans la mesure du possible, mais il faut être réalistes aussi, et je pense qu'en santé, on n'est plus dans la mesure du possible, justement. À plus de 50% du budget du Québec en ce moment, et avec les boomers qui vont atteindre l'âge où chaque personne coûte beaucoup plus cher chaque année en soins de santé, faut y penser.
Faut aussi savoir faire la part des choses et ne pas penser immédiatement au système américain. Il n'est pas question de se rendre là du tout pour personne, à mon avis.
Quant à l'équité, le recours aux assurances, vu sous un autre angle, permettra justement à la classe moyenne d'avoir accès aux soins privés que se paient déjà les plus riches. Le plus gros consommateur de soins privés en ce moment est le gouvernement, via la SAAQ et la CSST. Les accidentés de la route et du travail sont souvent dirigés vers le privé pour éviter les listes d'attente. Alors le système à plusieurs vitesses, on l'a déjà...
Le plus intéressant dans le jugement de la Cour suprême, je trouve que ça reste l'ouverture du débat...
Au plaisir, Raven, je ne sais pas si tu te souviens mais on avait eu quelques discussions il y a pas mal de temps déjà...
Très bonne analyse
Du côté des chirurgiens, il faut savoir que la pénurie de main d'oeuvre et les listes d'attente, c'est créé par le système. On voyait cette semaine au Point un médecin qui avait le droit de faire 4 opérations par semaine dans le public et qui a décidé de quitter complètement ce système. Au privé, il en fait 15 par semaine en moyenne ! Si on décidait au public de faire disparaître les listes d'attente, ce serait possible en un temps relativement bref. Mais ça coûterait si cher que ce serait impossible à soutenir financièrement. Alors le moyen de limiter les dépenses, c'est de limiter l'offre de services.
Le chirurgien, si on le lui avait permis ou mieux si on le lui impose, pourrait facilement continuer à faire ses 4 opérations hebdomadaires dans le public et faire les 11 autres dans le privé. Mais en ce moment, on le force à choisir, car le système ne lui permet pas de faire les deux. Avec les quotas, on pourrait facilement empêcher que tous les médecins aillent vers le privé et bénéficier de ce qu'ils peuvent faire en plus de ce qu'ils font déjà...
Les acquis de la Révolution tranquille, je trouve ça bien, faut pas y troucher dans la mesure du possible, mais il faut être réalistes aussi, et je pense qu'en santé, on n'est plus dans la mesure du possible, justement. À plus de 50% du budget du Québec en ce moment, et avec les boomers qui vont atteindre l'âge où chaque personne coûte beaucoup plus cher chaque année en soins de santé, faut y penser.
Faut aussi savoir faire la part des choses et ne pas penser immédiatement au système américain. Il n'est pas question de se rendre là du tout pour personne, à mon avis.
Quant à l'équité, le recours aux assurances, vu sous un autre angle, permettra justement à la classe moyenne d'avoir accès aux soins privés que se paient déjà les plus riches. Le plus gros consommateur de soins privés en ce moment est le gouvernement, via la SAAQ et la CSST. Les accidentés de la route et du travail sont souvent dirigés vers le privé pour éviter les listes d'attente. Alors le système à plusieurs vitesses, on l'a déjà...
Le plus intéressant dans le jugement de la Cour suprême, je trouve que ça reste l'ouverture du débat...
Au plaisir, Raven, je ne sais pas si tu te souviens mais on avait eu quelques discussions il y a pas mal de temps déjà...
Très bonne analyse
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Je suis parfaitement d'accord pour un partenariat public privé.
On le fait en éducation, et personne n'est privé de son droit à l'instruction gratuite... au contraire avec les années plusieurs écoles publiques se sont fouettés et sont devenus des écoles de qualités supérieures avec des programmes performants ( sports-études, études internationales, option musique etc...).
Depuis des années notre systeme de santé est un goufre sans fin, on investit de l'argent encore et encore mais rien ne change. Si on investit plus on deviendra un peuple simplement malade.
Pourquoi pas des REER santé au lieu des foutus taxes ... on en a pour les études, pour la retraite... qui permettrait de se procurer une assurance et que l'on pourrait planifier à long terme.
Cela pourrait amener aussi des medecins a prendre leur retraite un peu plus tard, quand bousculer depuis 20 ans dans le systeme, il pourra faire quelques jours au privé au lieu de sortir completement du systeme.
Je crois qu'il peut y avoir des avenues tres positives et ne pas rejeter en bloc, cette nouvelle solution qui s'offre à nous.
On le fait en éducation, et personne n'est privé de son droit à l'instruction gratuite... au contraire avec les années plusieurs écoles publiques se sont fouettés et sont devenus des écoles de qualités supérieures avec des programmes performants ( sports-études, études internationales, option musique etc...).
Depuis des années notre systeme de santé est un goufre sans fin, on investit de l'argent encore et encore mais rien ne change. Si on investit plus on deviendra un peuple simplement malade.
Pourquoi pas des REER santé au lieu des foutus taxes ... on en a pour les études, pour la retraite... qui permettrait de se procurer une assurance et que l'on pourrait planifier à long terme.
Cela pourrait amener aussi des medecins a prendre leur retraite un peu plus tard, quand bousculer depuis 20 ans dans le systeme, il pourra faire quelques jours au privé au lieu de sortir completement du systeme.
Je crois qu'il peut y avoir des avenues tres positives et ne pas rejeter en bloc, cette nouvelle solution qui s'offre à nous.
lucide a écritJe suis parfaitement d'accord pour un partenariat public privé.
On le fait en éducation, et personne n'est privé de son droit à l'instruction gratuite... au contraire avec les années plusieurs écoles publiques se sont fouettés et sont devenus des écoles de qualités supérieures avec des programmes performants ( sports-études, études internationales, option musique etc...).
Depuis des années notre systeme de santé est un goufre sans fin, on investit de l'argent encore et encore mais rien ne change. Si on investit plus on deviendra un peuple simplement malade.
Pourquoi pas des REER santé au lieu des foutus taxes ... on en a pour les études, pour la retraite... qui permettrait de se procurer une assurance et que l'on pourrait planifier à long terme.
Cela pourrait amener aussi des medecins a prendre leur retraite un peu plus tard, quand bousculer depuis 20 ans dans le systeme, il pourra faire quelques jours au privé au lieu de sortir completement du systeme.
Je crois qu'il peut y avoir des avenues tres positives et ne pas rejeter en bloc, cette nouvelle solution qui s'offre à nous.
Tu as raison !!! C'est une bonne comparaison !
On le fait en éducation, et personne n'est privé de son droit à l'instruction gratuite... au contraire avec les années plusieurs écoles publiques se sont fouettés et sont devenus des écoles de qualités supérieures avec des programmes performants ( sports-études, études internationales, option musique etc...).
Depuis des années notre systeme de santé est un goufre sans fin, on investit de l'argent encore et encore mais rien ne change. Si on investit plus on deviendra un peuple simplement malade.
Pourquoi pas des REER santé au lieu des foutus taxes ... on en a pour les études, pour la retraite... qui permettrait de se procurer une assurance et que l'on pourrait planifier à long terme.
Cela pourrait amener aussi des medecins a prendre leur retraite un peu plus tard, quand bousculer depuis 20 ans dans le systeme, il pourra faire quelques jours au privé au lieu de sortir completement du systeme.
Je crois qu'il peut y avoir des avenues tres positives et ne pas rejeter en bloc, cette nouvelle solution qui s'offre à nous.
Tu as raison !!! C'est une bonne comparaison !
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lucide a écritJe suis parfaitement d'accord pour un partenariat public privé.
On le fait en éducation, et personne n'est privé de son droit à l'instruction gratuite... au contraire avec les années plusieurs écoles publiques se sont fouettés et sont devenus des écoles de qualités supérieures avec des programmes performants ( sports-études, études internationales, option musique etc...).
Depuis des années notre systeme de santé est un goufre sans fin, on investit de l'argent encore et encore mais rien ne change. Si on investit plus on deviendra un peuple simplement malade.
Pourquoi pas des REER santé au lieu des foutus taxes ... on en a pour les études, pour la retraite... qui permettrait de se procurer une assurance et que l'on pourrait planifier à long terme.
Cela pourrait amener aussi des medecins a prendre leur retraite un peu plus tard, quand bousculer depuis 20 ans dans le systeme, il pourra faire quelques jours au privé au lieu de sortir completement du systeme.
Je crois qu'il peut y avoir des avenues tres positives et ne pas rejeter en bloc, cette nouvelle solution qui s'offre à nous.
L'état subventionne à la hauteur de 60 ou 70% le réseau privé. Allons-nous le faire aussi pour le monde de la santé ? Ça va finir pas coûter cher le yâble me semble.

On le fait en éducation, et personne n'est privé de son droit à l'instruction gratuite... au contraire avec les années plusieurs écoles publiques se sont fouettés et sont devenus des écoles de qualités supérieures avec des programmes performants ( sports-études, études internationales, option musique etc...).
Depuis des années notre systeme de santé est un goufre sans fin, on investit de l'argent encore et encore mais rien ne change. Si on investit plus on deviendra un peuple simplement malade.
Pourquoi pas des REER santé au lieu des foutus taxes ... on en a pour les études, pour la retraite... qui permettrait de se procurer une assurance et que l'on pourrait planifier à long terme.
Cela pourrait amener aussi des medecins a prendre leur retraite un peu plus tard, quand bousculer depuis 20 ans dans le systeme, il pourra faire quelques jours au privé au lieu de sortir completement du systeme.
Je crois qu'il peut y avoir des avenues tres positives et ne pas rejeter en bloc, cette nouvelle solution qui s'offre à nous.
L'état subventionne à la hauteur de 60 ou 70% le réseau privé. Allons-nous le faire aussi pour le monde de la santé ? Ça va finir pas coûter cher le yâble me semble.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Simone a écrit
Au plaisir, Raven, je ne sais pas si tu te souviens mais on avait eu quelques discussions il y a pas mal de temps déjà...
Bien sur que je me rappelle. Tu étais une ardente militante de l'ADQ. Je me rappelle de longs débats sur la question gauche/droite qui me prenait plus d'une heure par jour pour te réfuter. Tu défendais très bien ta position !! Bien content de te revoir sur le forum
Pour te répondre, je vais reprendre un peu ce que j'ai dit plus haut. C'est certain qu’on ne peut pas obliger les médecins à travailler 3 fois plus pour le même prix, et que dans mes idées il y a des failles. Mais comme j'ai dit, tout ce que je demandais moi était une commission pour mieux étudier la question. Trouver plus de solutions. Ce qui a été fait à date, c'est seulement pour étudier la question de la privatisation.
C'est comme dire : "Vous devez rester avec votre système de santé actuel et ces problèmes, où choisir la privatisation". C'est tout, un seul choix à faire, juste une solution. On ne pourrait pas avoir une solution 3 et 4 à approfondir avec celle de la privatisation, pour ensuite choisir la meilleure? Me semble que c'est légitime de demander une commission qui aurait étudié d'autres solutions pour régler le problème actuel, et ces solutions trouvées autant à droite qu’à gauche. Il y a déjà des bases à des solutions de gauche de trouvées par l'UFP et l'INM.
Ce serait normal selon moi qu'une commission se penche sur ces solutions, comme sur d'autres solutions de droite (dont la privatisation), afin d'examiner les points forts et faibles de chacune, ensuite de présenter les résultats à la population et de regarder quelle solution serait la meilleure
Mais ce choix, nous n,avons même pas eu le droit de le faire, car le fédéral la fait à notre place sans nous consulter encore une fois
Au plaisir, Raven, je ne sais pas si tu te souviens mais on avait eu quelques discussions il y a pas mal de temps déjà...
Bien sur que je me rappelle. Tu étais une ardente militante de l'ADQ. Je me rappelle de longs débats sur la question gauche/droite qui me prenait plus d'une heure par jour pour te réfuter. Tu défendais très bien ta position !! Bien content de te revoir sur le forum
Pour te répondre, je vais reprendre un peu ce que j'ai dit plus haut. C'est certain qu’on ne peut pas obliger les médecins à travailler 3 fois plus pour le même prix, et que dans mes idées il y a des failles. Mais comme j'ai dit, tout ce que je demandais moi était une commission pour mieux étudier la question. Trouver plus de solutions. Ce qui a été fait à date, c'est seulement pour étudier la question de la privatisation.
C'est comme dire : "Vous devez rester avec votre système de santé actuel et ces problèmes, où choisir la privatisation". C'est tout, un seul choix à faire, juste une solution. On ne pourrait pas avoir une solution 3 et 4 à approfondir avec celle de la privatisation, pour ensuite choisir la meilleure? Me semble que c'est légitime de demander une commission qui aurait étudié d'autres solutions pour régler le problème actuel, et ces solutions trouvées autant à droite qu’à gauche. Il y a déjà des bases à des solutions de gauche de trouvées par l'UFP et l'INM.
Ce serait normal selon moi qu'une commission se penche sur ces solutions, comme sur d'autres solutions de droite (dont la privatisation), afin d'examiner les points forts et faibles de chacune, ensuite de présenter les résultats à la population et de regarder quelle solution serait la meilleure
Mais ce choix, nous n,avons même pas eu le droit de le faire, car le fédéral la fait à notre place sans nous consulter encore une fois
Acrux a écritLe fédéral n'a pas changé grand chose selon moi, à part le fait que les riche vont p-e se faire opérer ici plutôt qu'aux states ... et de toute façon, ces mêmes riches vont quand même contribuer à payer les frais du publique.
Reste que le secteur de la santé est une juridiction provinciale, donc théoriquement c'était à nous de décider quoi faire avec notre système de santé, et non se faire imposer un système par nos voisins de l'Ouest
Reste que le secteur de la santé est une juridiction provinciale, donc théoriquement c'était à nous de décider quoi faire avec notre système de santé, et non se faire imposer un système par nos voisins de l'Ouest
Raven a écrit
Bien sur que je me rappelle. Tu étais une ardente militante de l'ADQ. Je me rappelle de longs débats sur la question gauche/droite qui me prenait plus d'une heure par jour pour te réfuter. Tu défendais très bien ta position !! Bien content de te revoir sur le forum
Pour te répondre, je vais reprendre un peu ce que j'ai dit plus haut. C'est certain qu’on ne peut pas obliger les médecins à travailler 3 fois plus pour le même prix, et que dans mes idées il y a des failles. Mais comme j'ai dit, tout ce que je demandais moi était une commission pour mieux étudier la question. Trouver plus de solutions. Ce qui a été fait à date, c'est seulement pour étudier la question de la privatisation.
C'est comme dire : "Vous devez rester avec votre système de santé actuel et ces problèmes, où choisir la privatisation". C'est tout, un seul choix à faire, juste une solution. On ne pourrait pas avoir une solution 3 et 4 à approfondir avec celle de la privatisation, pour ensuite choisir la meilleure? Me semble que c'est légitime de demander une commission qui aurait étudié d'autres solutions pour régler le problème actuel, et ces solutions trouvées autant à droite qu’à gauche. Il y a déjà des bases à des solutions de gauche de trouvées par l'UFP et l'INM.
Ce serait normal selon moi qu'une commission se penche sur ces solutions, comme sur d'autres solutions de droite (dont la privatisation), afin d'examiner les points forts et faibles de chacune, ensuite de présenter les résultats à la population et de regarder quelle solution serait la meilleure
Mais ce choix, nous n,avons même pas eu le droit de le faire, car le fédéral la fait à notre place sans nous consulter encore une fois
Je suis peut-être le seul a penser ça, mais pour moi des commissions d'enquêtes c'est du gros bourrage de poches de fonctionnaires : /
Le parti qui fera ça gagnera les manifestations de foules frustrées, des gens réclamant que l'argent aille en santé plutôt que dans des réunions de petits bonhommes habillés en pingouin mangeant des langoustines et buvant du vin à 600$...
Selon moi, les meilleures idées c’est des partis de l’opposition qu’elles viennent, car eux ils veulent apporter du nouveau pour se faire élire, je suis peut-être pessimiste mais tant qu’à moi s’il y en avait des meilleures ça ferait longtemps que quelqu’un y aurait pensé. Une commission peut peut-être trouver des petits facteurs par ci et par là, mais je doute fortement qu’une idée de génie apportant un changement concret et massif, comme le système a vraiment besoin, en sorte.
Bien sur que je me rappelle. Tu étais une ardente militante de l'ADQ. Je me rappelle de longs débats sur la question gauche/droite qui me prenait plus d'une heure par jour pour te réfuter. Tu défendais très bien ta position !! Bien content de te revoir sur le forum
Pour te répondre, je vais reprendre un peu ce que j'ai dit plus haut. C'est certain qu’on ne peut pas obliger les médecins à travailler 3 fois plus pour le même prix, et que dans mes idées il y a des failles. Mais comme j'ai dit, tout ce que je demandais moi était une commission pour mieux étudier la question. Trouver plus de solutions. Ce qui a été fait à date, c'est seulement pour étudier la question de la privatisation.
C'est comme dire : "Vous devez rester avec votre système de santé actuel et ces problèmes, où choisir la privatisation". C'est tout, un seul choix à faire, juste une solution. On ne pourrait pas avoir une solution 3 et 4 à approfondir avec celle de la privatisation, pour ensuite choisir la meilleure? Me semble que c'est légitime de demander une commission qui aurait étudié d'autres solutions pour régler le problème actuel, et ces solutions trouvées autant à droite qu’à gauche. Il y a déjà des bases à des solutions de gauche de trouvées par l'UFP et l'INM.
Ce serait normal selon moi qu'une commission se penche sur ces solutions, comme sur d'autres solutions de droite (dont la privatisation), afin d'examiner les points forts et faibles de chacune, ensuite de présenter les résultats à la population et de regarder quelle solution serait la meilleure
Mais ce choix, nous n,avons même pas eu le droit de le faire, car le fédéral la fait à notre place sans nous consulter encore une fois
Je suis peut-être le seul a penser ça, mais pour moi des commissions d'enquêtes c'est du gros bourrage de poches de fonctionnaires : /
Le parti qui fera ça gagnera les manifestations de foules frustrées, des gens réclamant que l'argent aille en santé plutôt que dans des réunions de petits bonhommes habillés en pingouin mangeant des langoustines et buvant du vin à 600$...
Selon moi, les meilleures idées c’est des partis de l’opposition qu’elles viennent, car eux ils veulent apporter du nouveau pour se faire élire, je suis peut-être pessimiste mais tant qu’à moi s’il y en avait des meilleures ça ferait longtemps que quelqu’un y aurait pensé. Une commission peut peut-être trouver des petits facteurs par ci et par là, mais je doute fortement qu’une idée de génie apportant un changement concret et massif, comme le système a vraiment besoin, en sorte.
Raven a écrit
Reste que le secteur de la santé est une juridiction provinciale, donc théoriquement c'était à nous de décider quoi faire avec notre système de santé, et non se faire imposer un système par nos voisins de l'Ouest Mais ça c’est une guerre de souverainistes, pour moi ce n’est pas qui prend la décision l’important, c’est la décision elle-même qui l’est.
Reste que le secteur de la santé est une juridiction provinciale, donc théoriquement c'était à nous de décider quoi faire avec notre système de santé, et non se faire imposer un système par nos voisins de l'Ouest Mais ça c’est une guerre de souverainistes, pour moi ce n’est pas qui prend la décision l’important, c’est la décision elle-même qui l’est.
Raven a écrit
Bien sur que je me rappelle. Tu étais une ardente militante de l'ADQ. Je me rappelle de longs débats sur la question gauche/droite qui me prenait plus d'une heure par jour pour te réfuter. Tu défendais très bien ta position !! Bien content de te revoir sur le forum
Pour te répondre, je vais reprendre un peu ce que j'ai dit plus haut. C'est certain qu’on ne peut pas obliger les médecins à travailler 3 fois plus pour le même prix, et que dans mes idées il y a des failles. Mais comme j'ai dit, tout ce que je demandais moi était une commission pour mieux étudier la question. Trouver plus de solutions. Ce qui a été fait à date, c'est seulement pour étudier la question de la privatisation.
C'est comme dire : "Vous devez rester avec votre système de santé actuel et ces problèmes, où choisir la privatisation". C'est tout, un seul choix à faire, juste une solution. On ne pourrait pas avoir une solution 3 et 4 à approfondir avec celle de la privatisation, pour ensuite choisir la meilleure? Me semble que c'est légitime de demander une commission qui aurait étudié d'autres solutions pour régler le problème actuel, et ces solutions trouvées autant à droite qu’à gauche. Il y a déjà des bases à des solutions de gauche de trouvées par l'UFP et l'INM.
Ce serait normal selon moi qu'une commission se penche sur ces solutions, comme sur d'autres solutions de droite (dont la privatisation), afin d'examiner les points forts et faibles de chacune, ensuite de présenter les résultats à la population et de regarder quelle solution serait la meilleure
Mais ce choix, nous n,avons même pas eu le droit de le faire, car le fédéral la fait à notre place sans nous consulter encore une fois
Toujours ardente partisane de l'ADQ, oui, tu te souviens bien Moi aussi je mettais un temps fou à te répondre, tu sais !
J'aimerais apporter une autre précision sur ta réponse...Ce que la Cour suprême amène comme ouverture, ce n'est pas à la privatisation, c'est là que le débat est faussé, je trouve. Si on parlait de vendre un hôpital au privé, d'accord, c'est de la privatisation. Mais pour moi et pour l'ADQ aussi, l'idée est de permettre un ajout de ce que le privé pourrait ajouter comme services. Il n'a jamais au grand jamais été question de supprimer quel que service que ce soit du système public pour l'amener vers le privé. Il s'agit plutôt de convenir qu'en ce moment, le sytème impose des quotas à tous les médecins, qui doivent souvent cesser de travailler deux ou trois semaines à chaque fin de trimestre parce que leur quotas est atteint et que l'état actuel des choses ne leur permet pas de faire à la fois du privé et du public.
Donc il ne s'agit pas de privatisation, mais d'ajout de tout ce que le privé pourrait apporter. Ça n'enlèvera jamais rien au public si on impose encore les quotas publics aux médecins et aux spécialistes.
Quant à l'idée d'une commission, bien d'accord avec ça ! Ce que je trouve dommage, toutefois, c'est que la plupart des groupes qui ont accès aux médias sont les syndicats, les groupes communautaires, les partis politiques, et comme ils sont plus à gauche qu'autre chose ici, ça ouvre la porte à un seul discours ou presque. C'est difficile de faire valoir d'autres idées, ils sont là tout de suite à dramatiser sans nuance...
D'ailleurs, je te ferai remarquer que, du moins dans mon souvenir, les médias n'ont pas parlé de privatisation suite à la décision de la Cour suprême, mais d'ouverture au privé, ce qui est différent.
Et pour ce qui est de la place du fédéral en santé, encore là, bien d'accord ! Mais c'est un tout autre débat et il est tard...
Tu vois, je retombe dans mes vieilles habitudes d'écrire des romans...
Au plaisir !
Bien sur que je me rappelle. Tu étais une ardente militante de l'ADQ. Je me rappelle de longs débats sur la question gauche/droite qui me prenait plus d'une heure par jour pour te réfuter. Tu défendais très bien ta position !! Bien content de te revoir sur le forum
Pour te répondre, je vais reprendre un peu ce que j'ai dit plus haut. C'est certain qu’on ne peut pas obliger les médecins à travailler 3 fois plus pour le même prix, et que dans mes idées il y a des failles. Mais comme j'ai dit, tout ce que je demandais moi était une commission pour mieux étudier la question. Trouver plus de solutions. Ce qui a été fait à date, c'est seulement pour étudier la question de la privatisation.
C'est comme dire : "Vous devez rester avec votre système de santé actuel et ces problèmes, où choisir la privatisation". C'est tout, un seul choix à faire, juste une solution. On ne pourrait pas avoir une solution 3 et 4 à approfondir avec celle de la privatisation, pour ensuite choisir la meilleure? Me semble que c'est légitime de demander une commission qui aurait étudié d'autres solutions pour régler le problème actuel, et ces solutions trouvées autant à droite qu’à gauche. Il y a déjà des bases à des solutions de gauche de trouvées par l'UFP et l'INM.
Ce serait normal selon moi qu'une commission se penche sur ces solutions, comme sur d'autres solutions de droite (dont la privatisation), afin d'examiner les points forts et faibles de chacune, ensuite de présenter les résultats à la population et de regarder quelle solution serait la meilleure
Mais ce choix, nous n,avons même pas eu le droit de le faire, car le fédéral la fait à notre place sans nous consulter encore une fois
Toujours ardente partisane de l'ADQ, oui, tu te souviens bien Moi aussi je mettais un temps fou à te répondre, tu sais !
J'aimerais apporter une autre précision sur ta réponse...Ce que la Cour suprême amène comme ouverture, ce n'est pas à la privatisation, c'est là que le débat est faussé, je trouve. Si on parlait de vendre un hôpital au privé, d'accord, c'est de la privatisation. Mais pour moi et pour l'ADQ aussi, l'idée est de permettre un ajout de ce que le privé pourrait ajouter comme services. Il n'a jamais au grand jamais été question de supprimer quel que service que ce soit du système public pour l'amener vers le privé. Il s'agit plutôt de convenir qu'en ce moment, le sytème impose des quotas à tous les médecins, qui doivent souvent cesser de travailler deux ou trois semaines à chaque fin de trimestre parce que leur quotas est atteint et que l'état actuel des choses ne leur permet pas de faire à la fois du privé et du public.
Donc il ne s'agit pas de privatisation, mais d'ajout de tout ce que le privé pourrait apporter. Ça n'enlèvera jamais rien au public si on impose encore les quotas publics aux médecins et aux spécialistes.
Quant à l'idée d'une commission, bien d'accord avec ça ! Ce que je trouve dommage, toutefois, c'est que la plupart des groupes qui ont accès aux médias sont les syndicats, les groupes communautaires, les partis politiques, et comme ils sont plus à gauche qu'autre chose ici, ça ouvre la porte à un seul discours ou presque. C'est difficile de faire valoir d'autres idées, ils sont là tout de suite à dramatiser sans nuance...
D'ailleurs, je te ferai remarquer que, du moins dans mon souvenir, les médias n'ont pas parlé de privatisation suite à la décision de la Cour suprême, mais d'ouverture au privé, ce qui est différent.
Et pour ce qui est de la place du fédéral en santé, encore là, bien d'accord ! Mais c'est un tout autre débat et il est tard...
Tu vois, je retombe dans mes vieilles habitudes d'écrire des romans...
Au plaisir !
Acrux a écrit Je suis peut-être le seul a penser ça, mais pour moi des commissions d'enquêtes c'est du gros bourrage de poches de fonctionnaires : /
Le parti qui fera ça gagnera les manifestations de foules frustrées, des gens réclamant que l'argent aille en santé plutôt que dans des réunions de petits bonhommes habillés en pingouin mangeant des langoustines et buvant du vin à 600$...
Selon moi, les meilleures idées c’est des partis de l’opposition qu’elles viennent, car eux ils veulent apporter du nouveau pour se faire élire, je suis peut-être pessimiste mais tant qu’à moi s’il y en avait des meilleures ça ferait longtemps que quelqu’un y aurait pensé. Une commission peut peut-être trouver des petits facteurs par ci et par là, mais je doute fortement qu’une idée de génie apportant un changement concret et massif, comme le système a vraiment besoin, en sorte.
Selon moi c'est préférable créé une commission qui coûterait environ 100 000$ et qui pourrais permettre ainsi de sauver des milliards C'est quoi 100 000$ dans un budget?
C'est vrai qu'il y a eu des commissions inutiles dans le passé. Par exemple l'étude au fédéral sur la prostitution Mais pour une question aussi importante que la gérance de notre système de santé, je crois que c'est pertinent de créer une commission pour examiner toutes les solutions possibles et ensuite choisir la meilleure en pleines connaissances de causes
Le parti qui fera ça gagnera les manifestations de foules frustrées, des gens réclamant que l'argent aille en santé plutôt que dans des réunions de petits bonhommes habillés en pingouin mangeant des langoustines et buvant du vin à 600$...
Selon moi, les meilleures idées c’est des partis de l’opposition qu’elles viennent, car eux ils veulent apporter du nouveau pour se faire élire, je suis peut-être pessimiste mais tant qu’à moi s’il y en avait des meilleures ça ferait longtemps que quelqu’un y aurait pensé. Une commission peut peut-être trouver des petits facteurs par ci et par là, mais je doute fortement qu’une idée de génie apportant un changement concret et massif, comme le système a vraiment besoin, en sorte.
Selon moi c'est préférable créé une commission qui coûterait environ 100 000$ et qui pourrais permettre ainsi de sauver des milliards C'est quoi 100 000$ dans un budget?
C'est vrai qu'il y a eu des commissions inutiles dans le passé. Par exemple l'étude au fédéral sur la prostitution Mais pour une question aussi importante que la gérance de notre système de santé, je crois que c'est pertinent de créer une commission pour examiner toutes les solutions possibles et ensuite choisir la meilleure en pleines connaissances de causes
Simone a écrit
Toujours ardente partisane de l'ADQ, oui, tu te souviens bien Moi aussi je mettais un temps fou à te répondre, tu sais !
J'aimerais apporter une autre précision sur ta réponse...Ce que la Cour suprême amène comme ouverture, ce n'est pas à la privatisation, c'est là que le débat est faussé, je trouve. Si on parlait de vendre un hôpital au privé, d'accord, c'est de la privatisation. Mais pour moi et pour l'ADQ aussi, l'idée est de permettre un ajout de ce que le privé pourrait ajouter comme services. Il n'a jamais au grand jamais été question de supprimer quel que service que ce soit du système public pour l'amener vers le privé. Il s'agit plutôt de convenir qu'en ce moment, le sytème impose des quotas à tous les médecins, qui doivent souvent cesser de travailler deux ou trois semaines à chaque fin de trimestre parce que leur quotas est atteint et que l'état actuel des choses ne leur permet pas de faire à la fois du privé et du public.
Donc il ne s'agit pas de privatisation, mais d'ajout de tout ce que le privé pourrait apporter. Ça n'enlèvera jamais rien au public si on impose encore les quotas publics aux médecins et aux spécialistes.
Quant à l'idée d'une commission, bien d'accord avec ça ! Ce que je trouve dommage, toutefois, c'est que la plupart des groupes qui ont accès aux médias sont les syndicats, les groupes communautaires, les partis politiques, et comme ils sont plus à gauche qu'autre chose ici, ça ouvre la porte à un seul discours ou presque. C'est difficile de faire valoir d'autres idées, ils sont là tout de suite à dramatiser sans nuance...
D'ailleurs, je te ferai remarquer que, du moins dans mon souvenir, les médias n'ont pas parlé de privatisation suite à la décision de la Cour suprême, mais d'ouverture au privé, ce qui est différent.
Et pour ce qui est de la place du fédéral en santé, encore là, bien d'accord ! Mais c'est un tout autre débat et il est tard...
Tu vois, je retombe dans mes vieilles habitudes d'écrire des romans...
Au plaisir !
Pour moi, "l'ouverture au privé" signifie le début de la "privatisation". C'est tout simplement jouer avec les mots
Toujours ardente partisane de l'ADQ, oui, tu te souviens bien Moi aussi je mettais un temps fou à te répondre, tu sais !
J'aimerais apporter une autre précision sur ta réponse...Ce que la Cour suprême amène comme ouverture, ce n'est pas à la privatisation, c'est là que le débat est faussé, je trouve. Si on parlait de vendre un hôpital au privé, d'accord, c'est de la privatisation. Mais pour moi et pour l'ADQ aussi, l'idée est de permettre un ajout de ce que le privé pourrait ajouter comme services. Il n'a jamais au grand jamais été question de supprimer quel que service que ce soit du système public pour l'amener vers le privé. Il s'agit plutôt de convenir qu'en ce moment, le sytème impose des quotas à tous les médecins, qui doivent souvent cesser de travailler deux ou trois semaines à chaque fin de trimestre parce que leur quotas est atteint et que l'état actuel des choses ne leur permet pas de faire à la fois du privé et du public.
Donc il ne s'agit pas de privatisation, mais d'ajout de tout ce que le privé pourrait apporter. Ça n'enlèvera jamais rien au public si on impose encore les quotas publics aux médecins et aux spécialistes.
Quant à l'idée d'une commission, bien d'accord avec ça ! Ce que je trouve dommage, toutefois, c'est que la plupart des groupes qui ont accès aux médias sont les syndicats, les groupes communautaires, les partis politiques, et comme ils sont plus à gauche qu'autre chose ici, ça ouvre la porte à un seul discours ou presque. C'est difficile de faire valoir d'autres idées, ils sont là tout de suite à dramatiser sans nuance...
D'ailleurs, je te ferai remarquer que, du moins dans mon souvenir, les médias n'ont pas parlé de privatisation suite à la décision de la Cour suprême, mais d'ouverture au privé, ce qui est différent.
Et pour ce qui est de la place du fédéral en santé, encore là, bien d'accord ! Mais c'est un tout autre débat et il est tard...
Tu vois, je retombe dans mes vieilles habitudes d'écrire des romans...
Au plaisir !
Pour moi, "l'ouverture au privé" signifie le début de la "privatisation". C'est tout simplement jouer avec les mots