Charest a traité une député péquiste de "chienne"

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Bon, on va continuer le sujet ici, ça-va dépollué le topic de la course à la chefferie  
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Beppo
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Pourquoi s'en prendre à Elsie Lefebvre d'avoir posé la question concernant la possible influence de madame Michou sur la cueillette de fonds pour la Croix Rouge alors que la veille Pierre Tourangeau de Radio-Canada a soulevé, dans un reportage télévisé très complet, le même questionnement ? Charest ne devrait-il pas défendre aussi sa Michou auprès de monsieur Tourangeau ? Ne devrait-il pas (monsieur Charest) utiliser des propos canins pour qualifier le reportage de monsieur Tourangeau dont la question découle d'ailleurs ?

;)

Je reprends le même questionnement soulevé dans l'autre sujet. --Message edité par Beppo  le 2005-06-17 10:27:07--



Au plaisir!


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Moi je ne m'en prend pas à la question, mais bien au choix de la personne qui la pose.

Je sais que Madame Levebvre est celle qui s'occupe des questions communautaires, mais il me semble, que c'était un gros risque à prendre que de laisser à une jeune député, sans expérience, qui n'a pas encore les nerfs très, très solides, le fardeau de "dealer" avec les conséquences qu'auraient cette "mini-bombe".

C'est assez pour la déstabiliser et c'est dommage. Elle commence seulement à se faire connaître sur la scène politique.

Il y avait sûrement une couple de vétéran au PQ qui aurait pu prendre cette question, non?

Ceci dit, j'avoue que Charest a exagéré pas mal beaucoup sur la question. Aye c'était quoi ce théâtre-là, les larmes et l'émotion non-contenable?    Voyons. Personne n'a accusé sa femme directement et en plus la question était plus que légitime. Quand on est Premier Ministre, on doit s'attendre à ce genre d'insinuations....

Quand un député libéral a insinué que la femme de Monsieur Landry passait devant les autres à l'uregnce, c'était correct ça? Est-ce que Monsieur Landry a fait tout un cinéma en traitant le député de "chien sale"? Non.

Je crois que Jean Charest commence à être complètement dans le champs. C'est incroyable de voir à quel point un Premier Ministre peut être impopulaire après 2 ans de mandat. Il en fait quasiment pitié...
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Pour Mario Dumont, doit-on vraiment s'étonner de sa réaction    
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Message par Voyeur23 »

La Presse
Nouvelles générales, vendredi 17 juin 2005, p. A7
L'Osstidsho de Jean Charest

Marissal, Vincent

Décidément, Jean Charest fait tout pour se faire aimer. Pour une fois que le premier ministre montre un peu de passion dans l'exercice de ses fonctions, c'est pour traiter une de ses consoeurs députées d'hostie de chienne (ou de maudite chienne, la nuance n'ayant pas vraiment d'importance, la référence canine restant la même).

Il y avait déjà eu la remarque sur " la petite madame Carbonneau " échappée par Jean Charest à propos de la présidente (Claudette Carbonneau) de la CSN. La remarque faisait un peu " mononcle ", mais, dans le fond, ce n'était pas bien méchant.

Cette fois, on n'est plus dans le même registre. M. Charest a carrément disjoncté, ce qui démontre probablement que la pression commence à l'affecter.

Bien sûr, il se dit toutes sortes de choses dans le feu des débats à l'Assemblée nationale (ce n'est guère plus civilisé aux Communes ces jours-ci). Bien sûr que les parlementaires devraient éviter de se " picosser " avec des questions personnelles. Bien sûr que la famille devrait rester en dehors de ça. Bien sûr, M. Charest est humain et, bien sûr, quiconque le connaît un peu le sait, il est extrêmement jaloux de sa bulle familiale, son dernier refuge dans ce monde sans pitié qu'est la politique.

Peut-être la question d'Elsie Lefebvre était-elle mesquine (ce n'est pas un hasard d'ailleurs, si cette question a été posée par une femme). Peut-être le but des péquistes était-il, d'abord, de faire sortir le premier ministre de ses gonds. Mais, oui, évidemment, bienvenue dans le merveilleux monde de la politique partisane. Pauline Marois a dû subir (et subira encore, soyez-en certain) quelques questions vicieuses à propos du rôle de son mari, Claude Blanchet, à la SGF.

Ça fait partie de la " game " et comme disent les Anglais: Si vous ne supportez pas la chaleur, sortez de la cuisine.

Contrairement à ce que Jean Charest dit pour se défendre, il n'y a pas eu " attaque " contre sa femme Michèle Dionne, il y a eu question. Et il est normal qu'un premier ministre se fasse poser des questions. Désagréable, certes, mais normal. Michèle Dionne, que Jean Charest présente partout comme " Michou ", est devenue un personnage public. Elle a même déjà représenté le Québec en octobre 2003 lors du 25e anniversaire de pontificat de Jean-Paul II.

C'est déplaisant, certes, mais il y a des circonstances où les questions deviennent un peu plus " personnelles ". Quand, par exemple, le premier ministre accorde, au mépris de toutes les normes courantes, des conditions de travail et une rémunération exceptionnelles à un ami devenu directeur des communications. Il est normal qu'on lui pose des questions quand de proches conseillers sont identifiés, à tort ou à raison, comme bénéficiaires de l'argent des commandites. Il est normal que l'on pose des questions à un premier ministre qui prête son nom et son image à une campagne de financement pour des institutions publiques de son bled. Il est normal, enfin, que l'on pose des questions quand la femme du premier ministre joue un rôle public et qu'elle se retrouve au milieu d'une controverse.

C'est exactement ce qu'a fait Pierre Tourangeau dans son reportage diffusé mardi au Téléjournal. Jean Charest a-t-il traité le collègue de Radio-Canada d'hostie de chien? Non, évidemment (du moins pas en public). Son bureau, saisi des questions du journaliste, a répondu, et le public, voyant les deux côtés de la médaille, a pu se faire une idée.

Jean Charest aurait pu " visser " la députée Lefebvre avec une bonne réponse (il en avait certainement une toute préparée par son personnel dans son cartable). Il aurait pu lui rappeler qu'il est mesquin d'insinuer des choses sur la famille d'un élu. Il aurait pu lui dire que Michèle Dionne mène une vie bien à elle, qu'elle occupe des postes de son propre choix, bref qu'elle n'est pas une bête extension de son premier ministre de mari.

Au lieu de ça, le premier ministre a pété les plombs, s'en prenant à la plus jeune femme députée de l'Assemblée nationale. Félicitations pour votre beau programme.

À sa décharge, Jean Charest, comme tous les députés à cette époque-ci de l'année, est au bout du rouleau. À la lumière de ce nouvel épisode peu reluisant de l'Assemblée nationale, les députés devraient peut-être songer à siéger plus souvent dans l'année afin d'éviter ces absurdes fins de session éreintantes qui finissent systématiquement en foires d'empoigne.

(L'Assemblée nationale siège environ cinq mois, soit d'octobre à fin décembre et de mars et à fin juin.)

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Message par Voyeur23 »

Courroucé, il a traité de «chienne» la jeune députée péquiste

Charest s'excuse auprès d'Elsie Lefebvre

Denis Lessard

La Presse

Québec

Le premier ministre du Québec Jean Charest a terminé la session parlementaire sur la défensive, forcé de s'excuser pour avoir, à voix basse, qualifié de « chienne » la jeune députée péquiste Elsie Lefebvre.


Cette dernière, la veille, avait accusé la femme du premier ministre, Michèle Dionne, d'avoir fait « pression » pour favoriser la Croix-Rouge, (où elle fait du bénévolat depuis sept ans), aux dépens de Centraide.

Avant de faire son bilan de la session parlementaire que cette bourde condamnait clairement à passer au second plan, M. Charest, la voix cassée, a finalement avoué: « J'ai laissé tomber un mot en me parlant à moi-même, je le regrette. Et si cela a pu offenser quelqu'un, je m'en excuse.»

« Ma réaction a été très émotive à une question inappropriée, qui faisait des insinuations au sujet de ma femme », a-t-il expliqué.

Hier, M. Charest est intervenu d'entrée de jeu en conférence de presse pour désamorcer la bombe, les reportages sur l'échange désastreux tournant en boucle aux réseaux d'informations continues.

« Si quelqu'un attaque mon épouse, j'ai l'intention de la défendre, d'autant plus qu'elle fait du bénévolat parce qu'elle a le goût d'aider, de donner un coup de main, et elle va continuer à le faire », a-t-il lancé, visiblement déstabilisé par les proportions prises par ce faux pas.




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« Je ne serais pas ici, je ne serais pas premier ministre si ma femme ne m'avait pas toujours appuyé dans ma carrière... elle l'a fait sans jamais vouloir attirer l'attention », poursuit M. Charest.

Mercredi, la question de la jeune députée péquiste de Laurier-Dorion avait, à l'évidence, mis M. Charest hors de lui. « S'attaquer à ma femme, c'est tomber le plus bas de tout ce que j'ai vu à l'Assemblée nationale depuis que je siège ici », avait-il lancé.

Et, révèlent les bandes enregistrées, une fois assis, sans qu'on puisse l'entendre, puisque le micro se ferme dès qu'un élu n'a plus la parole, les lèvres du premier ministre semblaient formuler l'insulte. Quelques heures plus tard, des conseillers péquistes aiguillaient les journalistes sur le comportement controversé du premier ministre, soutenant même qu'il avait dit « hostie de chienne », mais, en dépit des démarches de La Presse, aucun élu n'osait publiquement accuser M. Charest.

« Je me sens blessée, ce sont des propos inacceptables à l'endroit d'un parlementaire », a dit hier Mme Lefebvre, après qu'en matinée, M. Charest eut admis avoir échappé une mot de trop, sans le préciser, à son endroit.

La jeune députée rappelle qu'elle n'avait fait que reprendre les allégations d'un reportage télévisé de Radio-Canada où on faisait le lien entre la décision de Québec et le bénévolat de Mme Dionne et de Pierre Shedleur, un proche du gouvernement Charest.

Dumont blâme Lefebvre

Faisant son bilan de la session, le chef adéquiste Mario Dumont n'a pas été tendre à l'endroit de Mme Lefebvre, dont la question était totalement déplacée selon lui. « Elle s'est mis le doigt dans l'oeil, c'est elle qui devrait s'excuser », a affirmé M. Dumont, offusqué de voir la jeune députée « jouer les victimes ». Il n'approuve pas davantage les insultes de M. Charest.

Les derniers jours ont été particulièrement mouvementés à l'Assemblée nationale. Maintes fois, le président de la Chambre, Michel Bissonnet, a dû intervenir pour calmer le jeu. Durant l'échange entre Mme Lefebvre et M. Charest, par exemple, on entend clairement le leader parlementaire du gouvernement, Jacques Dupuis, ordonner aux adversaires péquistes de « fermer (leurs) gueules ».

QUI EST ELSIE LEFEBVRE?

> En septembre 2004, âgée de 25 ans, Elsie Lefebvre est élue à la surprise générale députée péquiste dans Laurier-Dorion.

> Elle parle mieux espagnol qu'anglais, elle a un baccalauréat de l'Universitad de las Americas a Puebla, au Mexique, et une maîtrise en sciences politiques de l'Université de Montréal.

> Son expérience politique se résumait aux communications du comité national des jeunes du Parti québécois.

> Depuis un an, ses interventions à l'Assemblée nationale n'ont pas été nombreuses - elle s'occupe des questions d'action communautaire.

> Elle représente le nouveau courant mondialiste chez les jeunes souverainistes. Au congrès d'il y a deux semaines, elle est intervenue contre l'idée qui obligerait les allophones à fréquenter les cégeps francophones.


Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

Libre opinion: Centraide, monopole à abattre ou solidarité sociale à préserver?
Yves Bellavance
Table régionale des organismes volontaires d'éducation populaire de Montréal

Édition du vendredi 17 juin 2005

C'est avec étonnement que nous avons appris que le gouvernement Charest s'apprête à remettre en question l'entente qui permet à Centraide de pouvoir prélever les dons des employés de l'État à même leur salaire. En fait, il serait plus juste de dire que le gouvernement, en catimini, loin du débat public comme à son habitude, va procéder unilatéralement d'ici quelques jours. Nous ne pouvons que le regretter car cela soulève plusieurs questions.



 Version pour imprimer


   Faire suivre ...  


 Droit de reproduction  

Dossier(s)
Politique québécoise



Nous aimerions d'abord souligner aux médias du Québec que Centraide n'est pas en situation de monopole mais qu'il s'agit d'une entente avec le gouvernement du Québec qui a son fondement historique. L'enflure linguistique n'a ici aucune utilité, sauf celle de dénigrer Centraide.

En ce qui concerne le fond de l'histoire, il faut d'abord se rappeler que les sommes collectées par Centraide sont redistribuées à une pléiade d'organismes communautaires du Québec qui interviennent dans la lutte contre la pauvreté. Il faut aussi savoir que ces organismes ont, pour la majorité, de petits budgets et qu'ils sont les parents pauvres du financement étatique des groupes communautaires. Leur budget de fonctionnement est bien en deçà du budget de la Croix-Rouge ou des organismes regroupés au sein de Partenaire Santé (15 associations caritatives consacrées à certaines maladies) qui contestent avec véhémence l'entente.

Contrairement à l'impression laissée par la Croix-Rouge et Partenaire Santé, ceux-ci ne sont pas sans ressources. Plusieurs de ces organismes et de leurs sections locales reçoivent un soutien financier de l'État québécois.

Pas la cote

Ce qui différencie ceux-ci des organismes oeuvrant auprès des populations économiquement, socialement et culturellement défavorisées, c'est que ces derniers n'ont pas la cote d'amour quand vient le temps de cogner aux portes des fondations privées et des grandes entreprises et qu'ils ne peuvent pas faire de campagne de financement significative. La défense des personnes assistées sociales, des droits des accidentés du travail ou des droits des locataires n'est pas très prisée chez la plupart des entreprises privées, qui préfèrent, et c'est leur droit, soutenir des associations consacrées à des maladies ou des fondations d'hôpitaux !



Ouvrir largement l'entente à l'ensemble des organismes sans but lucratif du Québec n'est pas non plus une solution puisque les plus petits groupes n'ont pas les ressources pour effectuer une guerre de marketing nécessaire à leur visibilité. Le danger, c'est que les gros mangent les petits ! Il est donc inévitable qu'à moyen ou long terme, cette ouverture de l'entente diminue les sommes qui aboutissent dans les groupes de lutte contre la pauvreté. Pourtant, Centraide est un partenaire essentiel qui accompagne plusieurs de ces groupes dont la stabilité financière est plutôt fragile.




Enfin, devant le rôle actif de Michèle Dionne, conjointe du premier ministre, à la Croix-Rouge, il est tout à fait légitime de se demander s'il n'y a pas eu ici «conflit d'intérêts». Et ce n'est certainement pas le spectacle médiatique de la colère de M. Charest qui changera nos questionnements.



Coupes

Nous ne pouvons pas dire que le gouvernement Charest a un préjugé favorable aux groupes de défense des droits. Rappelons que l'an dernier, au moment de la contestation du projet du Suroît par les groupes écologistes, le gouvernement leur a coupé le financement dans l'indifférence générale.

Cette année, pendant que le premier ministre visite Haïti et que certains y voient une nouvelle sensibilité aux problèmes humanitaires, son gouvernement, toujours sans avertissement, réduit significativement le financement des organismes d'éducation à la solidarité internationale.

Pour plusieurs, la survie de quelques petits organismes communautaires de lutte contre la pauvreté et de défense des droits sociaux n'est pas un grand enjeu de société. Mais au-delà de la survie de chacun d'eux, n'est-ce pas l'expression de voix différentes qu'on cherche tout doucement à faire taire ? Nous croyons que la lutte contre la pauvreté doit être la priorité du gouvernement et lui demandons de surseoir à cette décision en raison des impacts qu'aura un tel geste sur l'avenir de plusieurs groupes.

Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

tipet  a écritPour Mario Dumont, doit-on vraiment s'étonner de sa réaction      


c'est pas lui qui défendais, Jeff Fillion,  oportuniste capitaliste, démagogique

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°Cybelle°
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Message par °Cybelle° »

Et dire qeu cet homme nous représente....j'ai honte!
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tuberale
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Beppo  a écritPourquoi s'en prendre à Elsie Lefebvre d'avoir posé la question concernant la possible influence de madame Michou sur la cueillette de fonds pour la Croix Rouge alors que la veille Pierre Tourangeau de Radio-Canada a soulevé, dans un reportage télévisé très complet, le même questionnement ? Charest ne devrait-il pas défendre aussi sa Michou auprès de monsieur Tourangeau ? Ne devrait-il pas (monsieur Charest) utiliser des propos canins pour qualifier le reportage de monsieur Tourangeau dont la question découle d'ailleurs ?

;)

Je reprends le même questionnement soulevé dans l'autre sujet.  


je dirais comme Diane Lemieux, Charest avait 2 choix, soit répondre à la question même déplaisante ou soit piquer une colère show off.......il a choisit le deuxième..le show......et moi ça me fait dire qu'il y a vraiment de quoi dans cette histoire ...sinon pourquoi tenter de détourner l'attention ainsi?...illogique.....quand il s'est levé, il se maitraisait très bien, il avait même son maudit sourire en coin......et là subitement la grosse colère = c,est de la comedia de l'arte même pas bien faite en plus., ça ne sonnait pas la colère mais bien plus la comédie que d,autre chose....il a tenté de se faire un capital de sympathie, se rappellant l'histoire de la femme de Landry.....
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Message par tipet »

tuberale  a écrit


je dirais comme Diane Lemieux, Charest avait 2 choix, soit répondre à la question même déplaisante ou soit piquer une colère show off.......il a choisit le deuxième..le show......et moi ça me fait dire qu'il y a vraiment de quoi dans cette histoire ...sinon pourquoi tenter de détourner l'attention ainsi?...illogique.....quand il s'est levé, il se maitraisait très bien, il avait même son maudit sourire en coin......et là subitement la grosse colère = c,est de la comedia de l'arte même pas bien faite en plus., ça ne sonnait pas la colère mais bien plus la comédie que d,autre chose....il a tenté de se faire un capital de sympathie, se rappellant l'histoire de la femme de Landry.....


Pas fou, j'avais pas vu ça de même.

Le pire c'est que ça doit être ça. Parce que franchement, il devait s'attendre à cette question après le reportage de la veille à Radio-Canada. C'est quand il a vu que le député qui lui demandait était une femme, jeune et sans expérience, il s'est dit: "Good je vais pèter les plombs, ça-va être facile!"

Malhaeureusement pour lui, il n'a pas la contenance et le calme de Bernard Landry...
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Message par tipet »

Je sais pas si je suis dans le champs, mais d'après moi, les libéraux vont se payer une course à la chefferie en 2007  ;)
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Malike
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Message par Malike »

  Stupide Jean Charest, non mais est-ce que ca devient pas de plus en plus évident qu'il n'a pas la stature d'un chef d'état! Je veux bien croire que la question puisse l'avoir frustré mais une personne dans sa position ne peut se permettre ce genre d'écarts de language.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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tuberale
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Message par tuberale »

Malike  a écrit Stupide Jean Charest, non mais est-ce que ca devient pas de plus en plus évident qu'il n'a pas la stature d'un chef d'état! Je veux bien croire que la question puisse l'avoir frustré mais une personne dans sa position ne peut se permettre ce genre d'écarts de language.


Je ne crois pas me tromper en pensant qu,aujourd'hui à son bureau on se désole non pas de l,injure mais plutôt que la dite injure s,est faite sous les yeux de la caméra....en fait le gars ne s,est pas excusé d,avoir dit ça.....mais de s'être fait pogner à le dire.....petite subtilité mais là-dessus tous les députés de tous les partis confondus, vont être d'accord = faut juste pas se faire "pogner" à le dire...si la caméra avait été sur le président de l'Assemblée comme elle aurait dû le faire puisqu'il s'était levé.......pas un mot en public n,aurait été soulevé sur l,injure qu'il a prononcé = on en aurait rit au restaurant parlementaire mais pas un journaliste ou un membre de l'opposition n'aurait fait de déclaration publique là-dessus parce que la semaine suivante c,est à eux que ça pourrait arriver........entre le show de la période de questions et tout ce qui peut se dire quand il n'y a pas de caméra qui les cible, il y a tout un monde.....monde bien peu civilisé des fois......
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Fourmi
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Message par Fourmi »

Un autre son de cloche...

La Presse
Forum, vendredi 17 juin 2005, p. A22
Des cervelles d'oiseau à la chienne

Pratte, André
Piqué par la question d'une députée péquiste concernant son épouse, Jean Charest a répondu avec colère. Puis, une fois assis, alors que le micro était fermé, le premier ministre a maugréé: " Chienne. " Personne ne l'a entendu. Il a fallu que la télévision nous montre la scène au ralenti pour qu'on puisse lire sur les lèvres de M. Charest.

Et voilà que le Parti québécois, puis la Fédération des femmes du Québec et des syndicats, exigent des excuses. Pour des propos inaudibles et non entendus! Le Syndicat des professionnels du gouvernement a même associé le mot du premier ministre aux " comportements violents " commis envers les femmes. En viendra-t-on bientôt à condamner les politiciens pour ce qu'ils disent dans l'intimité? Pour les mauvaises pensées qui pourraient leur traverser l'esprit?

Cet incident, et tout le théâtre qui l'entoure, n'est qu'un numéro de plus dans le cirque que présentent chaque jour nos élus à l'Assemblée nationale. Les politiciens aiment blâmer les médias pour leur chute dans l'opinion publique; ils n'ont pourtant nul besoin des journalistes, ils excellent dans l'autodestruction.

Il y a deux ans, Bernard Landry avait fait l'objet de vives critiques en raison d'une parole prononcée lors d'une rencontre à huis clos, alors qu'il avait semblé comparer les parents de milieux défavorisés à des " oiseaux avec une cervelle grosse comme ça ". À l'époque, nous avions déploré le " procès injuste " dont faisait l'objet M. Landry, étant donné le contexte privé de l'échange. Jean Charest s'était délecté de l'affaire, qualifiant les propos du premier ministre d'alors de " franchement déplorables ". Nous écrivions: " Libéraux et adéquistes auraient dû faire preuve de réserve; à ce jeu-là, ils risque d'être brûlés à leur tour. " Nous en sommes là.

L'insulte grognée à micro fermé par M. Charest est venue après une question franchement dégoûtante de la députée Elsie Lefebvre. Celle-ci a laissé entendre que la femme du premier ministre avait joué de son influence dans un dossier. Or, le dossier en question concerne des organismes de charité. Il n'y a absolument aucune indication que Mme Michèle Dionne soit intervenue. Mais supposons qu'elle l'ait fait, qui en aurait profité? Une méchante multinationale? Un ami des Charest? Non, la Croix-Rouge!

Les péquistes font de leur mieux depuis quelques semaines pour salir par association la réputation des élus libéraux. Il est particulièrement triste que de telles tactiques viennent de jeunes députés- Mme Lefebvre, Jonathan Valois- dont on espérait qu'ils rafraîchissent nos moeurs parlementaires. Les libéraux sont mal placés pour se plaindre d'un tel comportement, eux qui se vautraient dans les mêmes tactiques alors qu'ils siégeaient dans l'opposition.

Les politiciens pris en flagrant délit d'insulte regrettent, s'attristent... mais le mot " excuse " sort beaucoup plus difficilement de leur bouche que " chienne ", " pourri ", " plotte ", " maudit Français "... Ses propos étant désormais publics, le premier ministre n'aurait pas dû attendre plus d'une minute avant de s'excuser. Il l'a finalement fait hier après-midi, et l'incident devrait être clos. À moins que l'opposition exige qu'il s'excuse aussi au ralenti...

Il faut vraiment croire profondément en la politique pour ne pas désespérer des politiciens.

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Je m'excuse mais Charest l'a dit de façon inaudible certe, mais il regardait la député et son but était qu'elle le voit. Voyons, sinon, il l'aurait pensé tout court, sans le dire!

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Beppo
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Message par Beppo »

Journal de Montréal, vendredi le 17 mars 2005, page 70

Marie Plourde.


Chienne


« Chienne ! » Jean Charest a traité de chienne la députée Elsie Lefebvre, qui venait de poser une question légitime à l'Assemblée nationale. Il l'a dit avec hargne et ça venait de son fond. Non seulement le PM dépasse les bornes, mais il sombre dans l'ignominie.  

On le sait, sa cote est à la baisse. Rien ne va plus pour Patapouf, rebaptisé aujourd'hui Patapaf après avoir frappé verbalement la jeune députée. Or,sa fatigue et sa chute de popularité ne sont pas des raisons pour perdre le contrôle de la sorte. C'est inexcusable.

Violence

Personne n'a le droit d'utiliser une tel langage envers une femme, pas même un pimp. Dire d'une femme qu'elle est une chienne, c'est pire qu'une insulte, c'est carrément une agression.

Bien sûr, les hommes ont la mèche courte quand on effleure l'intégrité de leur tendre épouse. Sacrilège quand il s'agit de la première dame bénévole du Québec. Sa Sainteté Michou. Toutefois, ce n'est pas un motif valable pour tenir des propos injurieux. C'est un manque de discernement. On a déjà vu des PM péter une coche en évacuant quelques sacres, mais cette vile offense est en dessous de tout.

Le pire, c'est que même après une nuit de sommeil, qui ne lui a visiblement pas porté conseil, il en remettait une couche hier matin. Il se disait encore ému par les paroles de l'opposition et rajoutait : « J'ai dit un mot hors champ qui a PEUT-ÊTRE dépassé ma pensée. »

PEUT-ÊTRE ! « PEUT-ÊTRE » est un adverbe de modalité qui marque le doute. Il doute donc que ce mot soit déplacé. Wow ! Comment ses scribes et son entourage n'ont pas été capables de mieux l'aviser en lui demandant de de retracter immédiatement ?

Maintenant, il est trop tard, ses peut-être regrets sonnent faux, cependant ils jettent un vrai éclairage de ce qu'il semble penser de ses jeunes consoeurs du Parlement. À ce sujet, je veux partager avec vous un courriel éclairant envoyé par Jessica, une lectrice pour qui la politique est plus qu'une passion.

« Elsie Lefebvre est une jeune femme brillante qui a beaucoup de cran. La réplique de Charest à son égard a été excessive : il a préféré la traiter comme une enfant et tenté de discréditer ses propos en l'humiliant plutôt que de démontrer ce en quoi elle pouvait se tromper (si tel est vraiment le cas). Est-ce qu'il aurait tenu le même discours à un député senior ? On ne peut plus poser de question à Monsieur sous peine de crise de nerfs? »

Chienne ! Il l'a vraiment dit. Pour paraphraser Jean Charest lui-même : c'est ce qui est tombé le plus bas dans tout ce qui s'est dit à l'Assemblée nationale.

Et Monique Jérôme-Forget qui affirme que son chef n'a pas réagi suffisamment aux propos de madame Lefebvre... C'est vraiment désolant.

Sophie Chiasson, le livre !!!

Sophie Chiasson veut écrire un livre. Elle est bonne celle-là ! Je ne suis pas d'accord avec les propos de qu'a tenus Jeff Fillion à son égard, mais y a pas de quoi écrire un livre, bordel ! Il l'a insultée, elle l'a poursuivi, elle a gagné. That's it !

Nathalie Simard et les soeurs Hilton, passe encore, c'est l'histoire de toute uen vie fuckée qu'elles ont besoin d'exorciser, mais pour le reste...

Cette nouvelle tendance qui immortalise le néant sous forme de biographies de petits malheurs est débilitante.

Ils sont nombreux à profiter de la manne : Julue Bureau, son « bon samaritain », Sophie Dubé, cette jeune qui s'est fait prendre à frauder au Qatat. Les éditeurs sont les nouveaux vautours.

Tant qu'à faire, Elsie Lefebvre pourrait aussi écrire une livre. On connaît déjà le titre accrocheur : Chienne, qui rappelle l'oeuvre de Nelly Arcan. Vite, Les Intouchables, ça sent le best-seller!!! --Message edité par Beppo  le 2005-06-17 11:50:38--



Au plaisir!


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Strophe
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Message par Strophe »

Je pense que quand un chef de parti, qui de plus est PM, tombe dans l'insulte aussi facilement... ça ne fait que prouver que ce que nous savions presque tous déjà : Charest n'est pas à sa place. Il n'a pas les nerfs assez solides, il n'a pas assez de self control pour diriger son parti... et encore moins pour diriger le Québec.

Parce que avouons que la question de Elsie, même si elle n'était pas très agréable, n'avait rien de si terrible. Un bon chef, un bon PM y aurait fait face sans problème. Qu'il pense que c'est une chienne... qu'il le dise à ses collègues plus tard... c'est une chose. Qu'il la traite de chienne publiquement en lancant ses écouteurs... je trouve que c'est inacceptable !
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tipet
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Message par tipet »

Strophe  a écritJe pense que quand un chef de parti, qui de plus est PM, tombe dans l'insulte aussi facilement... ça ne fait que prouver que ce que nous savions presque tous déjà : Charest n'est pas à sa place. Il n'a pas les nerfs assez solides, il n'a pas assez de self control pour diriger son parti... et encore moins pour diriger le Québec.

Parce que avouons que la question de Elsie, même si elle n'était pas très agréable, n'avait rien de si terrible. Un bon chef, un bon PM y aurait fait face sans problème. Qu'il pense que c'est une chienne... qu'il le dise à ses collègues plus tard... c'est une chose. Qu'il la traite de chienne publiquement en lancant ses écouteurs... je trouve que c'est inacceptable !  

Voilà  

Et pour reprendre les propos de Paul Laroque à TVA, on a déjà entendu des questions beaucoup plus "bitch" à L'Assemblée  

Charest aurait dû répondre calmement, en spécifiant que la question était déplacé mais sans plus. S'il avait certifié à l'opposition que tout était fait dans les règles et que sa femme n'avait absolument rien à voir, tout en gardant son calme, c'est l'opposition qui aurait l'air ridicule aujourd'hui.

Il nous a juste prouvé une fois de plus qu'il n'avait pas l'étoffe d'un Premier Ministre.
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EveLaVraie
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Message par EveLaVraie »

Je suis parfaitement d'accord avec Marie Plourde et sur toute la ligne.

Je rajouterai, qu'un homme qui dit "chienne" à une autre femme, quel quel soit, qui a ce mot dans son vocabulaire, ça me dit qu'il l'a déjà employé bien avant! J'espère seulement que ce n'est pas avec sa femme, quoi que, il me fait douter!
Je fais confiance à la vie :)
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