Le Québec en fête !!!!!!

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tuberale
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Le Québec en fête


Mise à jour le samedi 25 juin 2005 à 0 h 42
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Les festivités de la Saint-Jean-Baptiste, la Fête nationale des Québécois, commencées jeudi, se sont poursuivies vendredi dans une centaine de villes de la province.

Défilés, fêtes de quartier, spectacles et rassemblements de toutes sortes ont émaillé la journée de centaines de milliers de personnes.

L'ambiance était joyeuse à Gatineau, où petits et grands ont célébré la Fête nationale.




 

À Québec, après la grande fête de jeudi soir sur les plaines d'Abraham, un pique-nique organisé en plein air a attiré des centaines de personnes.

À Montréal, les fêtes de quartier ont mis l'accent sur la diversité culturelle: spectacle folklorique des Caraïbes dans Côte-des-Neiges, jeux traditionnels coréens dans Notre-Dame-de-Grâce, chants cantonnais dans le quartier chinois...





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Quelque 40 000 personnes ont participé à un grand défilé populaire, qui s'est terminé devant l'Hôtel de ville.

Le cortège regroupait danseurs, percussionnistes, clowns et autres fêtards de tous les âges.

La fête politique

Plusieurs personnalités politiques ont pris part au défilé traditionnel de la Saint-Jean.





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Cette année plus que jamais, Gilles Duceppe voit la Saint-Jean comme la fête de tous les Québécois, quelle que soit leur origine ethnique.

« On est Québécois et Québécoises sans exception », a-t-il déclaré.

M. Duceppe a d'ailleurs déploré qu'Ottawa ne reconnaisse pas la Fête nationale des Québécois.





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Bernard Landry ne pouvait pas mieux choisir pour sa première sortie publique depuis sa démission il y a un mois.

L'ancien chef du Parti québécois en a profité, tout comme le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, pour serrer quelques mains.




 

M. Landry s'est toutefois fait avare de commentaires à propos des candidats à sa succession. « Comme simple militant, j'attends avant de faire mon choix, a-t-il dit. Plus il y aura de candidats, mieux ce sera. »

Quant aux candidats à la direction du Parti québécois, l'occasion était trop belle pour la manquer.





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La plupart ont répondu à l'invitation du maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui donnait une réception à l'Hôtel de ville, tout juste avant l'arrivée du défilé.

« Ce n'est pas pour le capital politique. Chaque année je fête la Fête nationale en grande pompe, depuis toujours », a affirmé Richard Legendre.





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Pour Pauline Marois, c'est un « nouveau départ pour le Québec et pour la souveraineté ».

André Boisclair, lui, passait une partie de la journée dans le quartier multiethnique de Côte-des-Neiges.

C'est le premier ministre du Québec, Jean Charest, qui s'est fait le plus discret. Peut-être parce que la Fête nationale coïncide avec son propre anniversaire.

Deux spectacles plutôt qu'un





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Tout de suite après le défilé, un grand spectacle payant, baptisé La Grand-Messe des Cowboys fringants, a réuni au parc Jean-Drapeau des artistes au discours politique engagé, tels Loco Locass, Dumas, les Zapartistes et Mononc' Serge.





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Un autre spectacle, gratuit celui-là, s'est déroulé au parc Maisonneuve.

Animé par Normand Brathwaite, il mettait en vedette Luce Dufault, France d'Amour, Boom Desjardins et Plume Latraverse, entre autres.

Un discours patriotique, livré avec conviction par le comédien Vincent Gratton, et des hommages sentis aux défunts Dédé Fortin et Gerry Boulet ont constitué des moments forts du spectacle.



http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Ind ... jean.shtml
Renton
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Message par Renton »

Malade...le show au Parc Jean-Drapeau...une des plus belles (sinon la plus belle) St-Jean de ma vie...

En prime: J'ai même pas entendu Heureux d'un Printemps...

Wow! Vraiment magique ce qui s'est passé ce soir! Bravo aux Cowboys et à Loco Locass...toute une finale...j'ai ai les jambes qui shakent encore...

Magnifique Marie-Annick...  


...la fumée secondaire d'herbe...ça gèle! --Message edité par Renton le 2005-06-25 03:09:26--




Je sème en moi ce que je souhaite récolter dans ma vie.
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tuberale
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Message par tuberale »

.......yeah secondaire.... ne me dis pas que tu gardes la primaire juste pour Qc.....    


j'en ai entendu des petits bouts, en revenant, à Énergie..à partir de la fin des Étoiles filantes. ..après En berne.....ça avait l,air malade aussi pendant l'Émission Flash qui était en direct du Parc...... ...heureuse que tu es passé une superbe journée.....   je veux tous les détails.....  
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tuberale
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Message par tuberale »

Un défilé, une cause, deux spectacles


Bernard Landry fait sa première apparition publique depuis sa démission; le show «militant» au parc Jean-Drapeau attire 20 000 personnes

Brian Myles
Édition du samedi 25 et du dimanche 26 juin 2005


http://www.ledevoir.com/2005/06/25/84968.html


L'engagement politique a un coût, 41,50 $ très exactement, soit le prix d'entrée au spectacle «militant» de la Saint-Jean-Baptiste, présenté hier au parc Jean-Drapeau devant plus de 20 000 personnes, pour la plupart jeunes et souverainistes.


Participation nombreuse hier au défilé de la Fête nationale dans le Vieux-Montréal, où sont allés parader Bernard Landry, Gilles Duceppe et l’ensemble des candidats à la direction du PQ.
Jacques Nadeau

 
Brisant la tradition de la gratuité lors de la Fête nationale, le Groupe Gillett et La Tribu se sont donné la main pour orchestrer un spectacle payant avec les Cowboys fringants, les Zapartistes et Loco Locass comme principales têtes d'affiche. Les premières notes ont résonné sur le bitume du circuit Gilles-Villeneuve vers 13h pour s'arrêter seulement en fin de soirée.

En parallèle, le traditionnel spectacle de la Saint-Jean, animé par Normand Brathwaite, a réuni les Plume Latraverse, Luce Duffaut, Boom Desjardins et autres France D'Amour au parc Maisonneuve à partir de 20h45. On y attendait 200 000 personnes.

Une fête nationale, donc, et deux événements festifs. Pour Antoine, 24 ans, le choix n'a pas été difficile, surtout qu'il était revenu déçu du spectacle gratuit au parc Maisonneuve, l'an dernier. «Au parc Maisonneuve, j'ai entendu les artistes que j'entends à la radio tout le temps. Ce n'est pas la musique que le monde veut entendre mais celle qu'on nous impose», a-t-il expliqué.

«La plupart des jeunes engagés et souverainistes sont ici. À Maisonneuve, c'est une fête familiale et multiculturelle, et le monde n'est pas vraiment conscient de la cause. Ils sont là pour la fête gratuite», a ajouté le souverainiste avoué, qui arborait un gilet des «Hells Zheimer», dont la devise est «Je me souviens pu de rien». Pour Antoine, le jeu de mots dissimule un triste constat à propos d'un peuple amnésique au point d'en avoir oublié son pays.


Son comparse Ghislain, 24 ans, a aussi déjà trouvé «ennuyeux» le spectacle du parc Maisonneuve par le passé. «C'est notre fête à nous, les Québécois, et, au parc Maisonneuve, c'est un show de popularité. Si tu passes à la radio, ils vont t'inviter.»


Ghislain ne s'est pas fait reprendre cette année, bien qu'il ait hésité avant de débourser près de 40 $ pour entendre des artistes davantage réputés pour leur engagement social que pour leur mercantilisme. Son admiration pour Loco Locass et les Cowboys fringants l'a emporté sur ses réserves. «Ce sont des groupes de musique qui me rejoignent. Je suis patriote, et ce sont des groupes qui s'investissent, qui sont dénonciateurs», a-t-il dit. S'il est bien conscient qu'«acheter, c'est voter», Ghislain sait reconnaître qu'un spectacle d'une telle envergure a son prix.


Des jeunes comme Ghislain et Antoine représentent des cibles de choix pour Oxfam, un des rares groupes de pression qui ont pu ériger un stand sur le site avec la permission des Cowboys fringants. Le groupe est connu pour son implication militante auprès d'Oxfam, dont il appuie la pétition pour changer les règles du commerce international.

Les Cowboys soutiennent aussi l'Action boréale, la Coalition Eau Secours et l'Union québécoise pour la conservation de la faune, toutes présentes hier. Eau Secours et l'Action boréale ont reçu déjà environ 8000 $ chacun des Cowboys philanthropes. La présence des écolos dans une fiesta bleue et blanche détonne avec celle des marchands de crème glacée trois couleurs et des vendeurs de bière, qui ont fait des affaires d'or hier. Avec de l'eau à 3 $ et du houblon à 4,50 $ la bouteille, il fallait prévoir quelques billets du dominion pour s'éclater ou s'hydrater, au choix.

Vers 16h, la Croix-Rouge n'hébergeait sous son chapiteau qu'une dizaine de patients, traités pour déshydratation ou pour insolation. Il faisait exceptionnellement chaud au pied de la scène érigée dans l'épingle du Casino de Montréal, où le bitume l'emporte sur la verdure dans d'écrasantes proportions.

Des enfants dans le Vieux

Le Vieux-Montréal a subi une cure intensive de rajeunissement en matinée avec le défilé populaire où les enfants étaient à l'avant-scène grâce à la complicité de Claude Lafortune (L'Évangile en papier). Les petits ont ouvert le défilé et présenté les créations réalisées en collaboration avec le bricoleur le plus célèbre au Québec. Environ 15 000 personnes ont pris part à la courte marche entre l'angle Notre-Dame-McGill et le Champ-de-Mars, où s'est déroulé un spectacle en plein air plus calme et moins compact qu'au parc Jean-Drapeau.

Devant la fontaine de l'hôtel de ville, Jean-Pierre Hamelin et son épouse Madeleine ont poursuivi une tradition de cinq ans en se laissant photographier avec de colorés couvre-chefs dont M. Lafortune aurait été fier. Madeleine a revêtu son chapeau de paille coiffé d'un gigantesque «2005» tandis que son mari portait un haut-de-forme surdimensionné sur lequel trônaient un cadeau emballé dans le fleurdelisé, une bouteille de champagne et des verres.

Pas une minute n'a passé sans qu'un quidam s'arrête pour être pris en photo, à la plus grande satisfaction de ce couple uni depuis 40 ans. «On a juste pris un cornet l'an passé, on n'a pas été capables de manger. C'était photo par-dessus photo, il a dû y en avoir 400 ou 500», a lancé Jean-Pierre entre deux clics d'appareil et des échanges de sourires. «On avait mal au visage à force de dire "cheese"», a renchéri Madeleine.

Lima, Mexico, Limoilou : leurs admirateurs d'un jour viennent de partout. «Les gens en vacances, ça leur fait un souvenir bien précis avec le 2005 sur mon chapeau», a dit Madeleine. La jeune grand-mère est une survivante après avoir été opérée cinq fois en raison d'un cancer. «Chaque année, je me dis : "c'est peut-être la dernière", ça fait que j'en profite.»

La joie de vivre du couple de Saint-Laurent est plus contagieuse que la maladie. Petits et grands ne peuvent pas s'empêcher de sourire à la vue de ces aînés si drôlement costumés. La Fête nationale, c'est quand même du sérieux. «La Saint-Jean, c'est important pour nous. On le veut, notre pays», a conclu Jean-Pierre.

Le défilé des candidats

Les célébrations ont par ailleurs donné lieu à un défilé des candidats à la direction du Parti québécois et à la première apparition publique de l'ex-chef Bernard Landry depuis sa démission. M. Landry, qui a pris tout le monde de court en quittant son poste au début du mois, s'est toutefois fait avare de commentaires à propos des candidats à sa succession. «Comme simple militant, j'attends avant de faire mon choix. Plus il y aura de candidats, mieux ce sera», a-t-il dit à la sortie d'une réception à l'hôtel de ville de Montréal.

Quatre des six candidats à la direction du PQ ont également participé à cette réception. L'ancien haut fonctionnaire et conseiller de premiers ministres Louis Bernard a insisté sur les particularités du métissage québécois. «On est fondés d'une origine française d'abord, les autochtones nous ont donné le goût de la nature et les Anglais nous ont apporté beaucoup d'institutions politiques, a-t-il dit. Et les nouveaux arrivants, maintenant, contribuent d'une façon très valable, dont on doit être fiers, parce qu'on a réussi à leur dire qu'ils peuvent s'intégrer au Québec tout en conservant leur culture d'origine.»

L'ex-ministre André Boisclair a pour sa part affirmé que cette fête nationale s'adressait à tous. Il entend d'ailleurs faire campagne auprès des communautés culturelles afin de les convaincre qu'il est temps de rejoindre le PQ. «Cette fête s'adresse à l'ensemble des Québécois, qu'ils y soient depuis 30 jours, depuis 30 ans ou depuis des générations. Ce message est important pour moi pendant la campagne que j'amorce. Mon défi personnel, c'est d'aller chercher des gens de l'extérieur.»

Selon la députée Pauline Marois, la Fête nationale sert à célébrer un «pays à naître». Elle considère qu'il faut «tout de même fêter tous ensemble», peu importe l'adhésion ou non au projet de souveraineté du Québec.

Après avoir été pressenti à la direction du PQ, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a déploré que le gouvernement fédéral ne reconnaisse pas la Fête nationale des Québécois. «On reconnaît la fête nationale de l'Acadie, et c'est très bien, a-t-il dit. Mais à Ottawa, on demeure avec l'idée qu'il s'agit de la fête des Canadiens français. [Ils ont] une vision ethnique de la fête, alors que c'est la fête de tous les Québécois. Et c'est malheureux que les gens d'Ottawa ne le reconnaissent pas.»

Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

Parc Jean-Drapeau

Un gros party de cégep

Caroline Touzin

La Presse

Un soleil de plomb, la bière qui coule à flots, des effluves de substances interdites, des bands engagés qui soulèvent la foule. La Saint-Jean du parc Jean-Drapeau avait l'air d'un énorme party de cégep en plein air. Elle a culminé avec le spectacle des Cowboys fringants, les préférés de toute une génération. Quelque 25 000 jeunes et une poignée de moins jeunes ont levé leur verre (de houblon), hier, à l'indépendance du Québec, encouragés par leurs idoles «manifestives ».


Même sans statistiques officielles, il était clair que la grande majorité des spectateurs avaient entre 14 et 25 ans. Arborant fièrement les couleurs bleu et blanc du drapeau fleurdelisé et, pour plusieurs, un chandail des Cowboys, ils ont commencé à arriver à 11 h, question de profiter au maximum de leurs 25 $

(35 $ pour les derniers billets) bien investis.

« J'aime mieux payer pour avoir une vraie Saint-Jean où les groupes peuvent dire ce qu'ils veulent que d'aller voir un show gratuit mais pas engagé », a dit Annie Mayer, 20 ans, de Montréal, étudiante en comptabilité, assise dans un rare coin d'ombre en attendant de voir « le beau» Dumas apparaître sur scène. « C'est fâchant que ce ne soit pas accessible à tous, mais avec Jean Charest au pouvoir, des groupes comme les Cowboys et les Loco Locass n'auraient pas pu être invités dans des shows subventionnés », a ajouté son amie, Carine Deschênes, 21 ans.




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Les quelques têtes grises présentes au spectacle étaient animées par le même esprit «manifestif ». « Il faudrait se dépêcher à faire la souveraineté. Il nous reste moins de temps qu'eux », a dit Jacqueline Nadel, 64 ans, en montrant la foule. Pour elle et son frère, Gilles Forget, 52 ans, les Cowboys et les Loco Locass incarnent les artistes idéaux : rassembleurs et engagés.

Peu de temps avant de monter sur scène, Jean-François Pauzé, des Cowboys, se disait « soulagé » d'avoir remporté le «pari risqué d'un gros show payant le soir de la Saint-Jean ». « Je l'interprète comme une énorme manifestation pacifique contre Jean Charest et pour l'indépendance. Ça démontre encore une fois que la jeunesse québécoise est politisée », a-t-il expliqué en regardant la foule déjà debout pour le début de l'animation des Zapartistes, à 16h30.

Tout l'après-midi, les files d'attente pour se rafraîchir sous une douche extérieure étaient aussi longues que celles pour s'acheter de la bière, ce qui n'est pas peu dire. Pour éviter de débourser 4,50$ pour une bière (plusieurs spectateurs ont fait remarquer à La Presse que l'organisation avait pourtant annoncé de la bière pas chère), certains jeunes ont usé d'originalité. «Moi, je me suis fait des faux seins avec des ballons remplis de vodka et j'ai mis d'autre vodka dans des bouteilles de jus », a expliqué fièrement une étudiante en communication qui a préféré garder l'anonymat. Un gardien de sécurité lui aurait même dit, avant de la laisser passer, que s'il testait toutes les bouteilles de jus, il serait saoul avant la fin de la soirée.

Saint-Jean à deux vitesses ?

Excédé par les accusations de détracteurs qui déplorent cette Saint-Jean «à deux vitesses », l'organisateur de l'événement et directeur de la compagnie Larivée Cabot Champagne, Claude Larivée, a indiqué qu'il n'avait jamais voulu « faire du fric » avec l'événement. « On l'a fait pour le plaisir, la fierté et le geste politique. Regarde tous ces jeunes qui se sont déplacés pour écouter de la musique québécoise ! » a-t-il expliqué. M. Larivée a donné l'exemple du groupe U2, qui vend ses billets 170$ chacun dans le but de faire du profit, alors que lui les a vendus 25 $ chacun pour un spectacle d'une durée de 10 heures. Au moins 500 personnes (à rémunérer) travaillent sur les lieux, a-t-il ajouté. Rien que la sonorisation du spectacle, dont s'est chargé le groupe Kloda Focus, a coûté de 40 000$ à 50 000 $, a indiqué pour sa part Alain Guilmain, coordonnateur technique de la compagnie.

Preuve de son engagement politique et citoyen, l'organisation a invité plusieurs groupes militants, dont Oxfam Québec, à monter des stands sur les lieux. En quelques heures, l'organisme avait déjà récolté plus de 1000 signatures pour appuyer sa campagne pour le commerce équitable, lancée avec l'appui des Cowboys et intitulée Le Grand Vacarme.

Au moment de mettre sous presse, les organisateurs de l'événement ne signalaient aucun événement fâcheux. Quant à elle, l'Ambulance Saint-Jean a traité une cinquantaine de personnes, la plupart pour des malaises causés par la chaleur.

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Acrux
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Message par Acrux »

Mononc Serge a pris la peine de faire un poême pour le show du Parc Jean Drapeau  


La St-Jean à deux vitesses




 
Esquif le plus exquis, le plus extravagant
Que la marina de Repentigny héberge
Il rutile au soleil, hautain contre les berges
L’immense et fabuleux yacht des Cowboys Fringants

À l’intérieur, nos cinq Crésus de la Rive Nord
Abrutis de caviar, d’escortes et de poudre,
Eux qui ont tant d’argent, s’acharnent à résoudre
Cet épineux problème : comment en faire encore?

Un des nababs s’écrie: « J'ai une idée géniale...
Puisque la gratuité est un anachronisme
Facturons donc nos fans pour leur patriotisme
Faisons nos choux gras de la Fête Nationale!

Il faut que ces St-Jean trop socialistes cessent
Donc, moins de fleurs de lys, plus de signes de piastre
Le vieux Vigneault ennuie, il est temps qu’on remplace
Sa voix éraillée par le tintements des caisses

Donnons à ceux qui sont en moyens une fête
Digne de leur pécule et gardons une saine
Distance entre nous et ceux qui n’ont pas une cenne
Oui, abandonnons la plèbe à Normand Brathwaite »

Sceptique, un des Cowboys à haute voix s’inquiète :
« Mais le vingt-quatre juin, avec tous ces spectacles
Gratuits un peu partout, risque-t-on la déblâcle?
La faillite et la ruine? L’opprobre? La disette? »

On lui répond : « Voyons! L’affaire est dans la poche!
Le peuple à nos genoux ouvrira ses goussets
Et la fête sera un éclatant succès
Qui fera se gonfler nos cœurs et nos sacoches »

« Hourra! » explose alors l'affreux quintette en liesse
Et on les entendit plus loin que Charlemagne
Toute la nuit fêter dans un flot de champagne
La naissance de la St-Jean à deux vitesses



Renton
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Message par Renton »

...suite à ce poême...il faut mentionner qu'il était de la fête lui too...!




Je sème en moi ce que je souhaite récolter dans ma vie.
linus611
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Message par linus611 »

En tout cas suite a cette fête. Suite aussi a des conversations entres mes deux jeunes adultes et suite aux événements des commandites et de ce qui s'est passé en 95, j'ai un deuxième fils (c'est comme ca que je l'appelle) anglophone qui se dit pour la séparation. Non pas pour se séparer des anglais mais pour ne plus se faire fourrer.

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tuberale
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Message par tuberale »

Parc Maisonneuve

Fête nationale




Gilles Rhéaume porte plainte pour brutalité policière






L'ancien président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Gilles Rhéaume, qui a été arrêté vendredi soir dernier après le spectacle de la Fête nationale, a déjà déposé une plainte pour voies de fait avec lésions et menaces contre les policiers impliqués.
Le militant nationaliste fait face de son côté à des accusations d'entrave au travail des policiers après s'être objecté à l'arrestation d'un de ses amis.

Gilles Rhéaume se trouvait, selon ses dires, dans la section réservée aux VIP lorsqu'il a été apostrophé par un policier, en toute fin de soirée, parce qu'il tenait une bouteille de bière à la main. Un ami qui l'accompagnait s'est interposé, ce qui s'est avéré être une bien mauvaise idée.

«On l'a projeté par terre, on l'a menotté dans le dos. Ce que j'ai vu de mes yeux, c'est qu'on l'a matraqué et battu de la tête aux chevilles, en lui assénant des coups de toutes sortes. Un policier lui a même dit: ‘Je vais te tuer, mon crisse!’», raconte M. Rhéaume.

L'homme de 30 ans qui aurait été victime de cette brutalité policière porte aujourd'hui les marques de cette soirée mouvementée. Il a encore de la difficulté à marcher.

À un certain moment, il a même cru qu'il allait mourir sous les coups. «J'étais sûr que j'allais crever, que j'allais mourir», déclare le jeune homme, préférant garder l’anonymat.

Incapable de rester passif devant un tel spectacle, Gilles Rhéaume s'est objecté à l'arrestation de son ami. Ce qui lui a valu, à son tour, une accusation d'entrave.

«Je leur ai dit: 'Lâchez-le! Lâchez-le! Ça n'a aucun sens! Vous êtes en train de le tuer. Ça n'a pas de sens!' Là, le même officier a donné l’ordre qu'on m'arrête. On m'a projeté par terre et menotté dans le dos. Mom Boucher a été traité avec plus d'humanité, je crois, ainsi que Guy Cloutier», soutient M. Rhéaume.

Le bouillant militant indépendantiste a porté plainte au comité de déontologie de la police et déposé une poursuite au civil. Il entend aussi plaider non coupable à l'accusation qui a été portée contre lui.

Il a été impossible d'obtenir la version des policiers dans cette histoire. Puisque l'affaire est devant les tribunaux, ils ont préféré ne pas commenter.

En vidéo 1, écoutez le reportage de Charles Faribault.

En vidéo 2, Esther Bégin s'entretient avec Gilles Rhéaume.


http://lcn.canoe.com/lcn/infos/faitsdiv ... 93806.html --Message edité par tuberale le 2005-06-28 09:32:47--
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

C'est toujours pour des petits délits mineurs et sans importance que les policiers sortent leur matraques.

Si au moins ils reservaintt ce genre de traitement à de vrai(es) criminel. Je serais 100% derrière eux.

Mais bon, c'est le monde à l'enver, les gens normaux sont traiter comme des parias et les crotter ont tout la protection du monde (expression) et traités aux petits oignons. --Message edité par Thewinneris le 2005-06-28 14:03:13--
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