Live 8 réussit......et maintenant le G8........
Live 8
Deux millions de personnes assistent aux spectacles[g]
Environ deux millions de personnes ont assisté à l’un des dix concerts Live 8 à travers le monde.
L'événement était planétaire, l'un des plus grands de l'histoire musicale. U2, Pink Floyd, Sting, Elton John, Madonna, Simple Plan, Céline Dion, pour ne nommer que ceux-là, ont participé à ce gigantesque appel à la lutte à la pauvreté.
Le tout premier spectacle a eu lieu à Tokyo, dans la nuit de vendredi à samedi. De nombreux artistes se sont succédé sur la scène, dont la chanteuse islandaise Bjork.
Les concerts européens de Londres, Berlin, Rome et Versailles et Moscou ont suivi.
À Londres, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Anan, également Prix Nobel de la paix, a souligné l'unité des nations.
Les autres villes sont Johannesbourg, Philadelphie, Édimbourg et Barrie, près de Toronto.
À Johannesbourg, l'ancien président sud-africain et Prix Nobel de la paix, Nelson Mandela, a demandé au G8 d'empêcher un génocide humanitaire.
Tous ont uni leur voix pour traverser les frontières de 140 pays, où des milliards de personnes les regardent via la télévision et Internet.
De grands noms de la musique pour une grande cause: à la veille du sommet du G8, cette semaine, en Écosse, Live 8 veut faire pression sur les dirigeants des pays riches pour les sensibiliser à la pauvreté en Afrique.
Derrière cette gigantesque opération humanitaire, Sir Bob Geldof, rocker irlandais issu des années 1970, celui-là même qui avait organisé le Live-Aid de 1985.
À l'époque, la cause était la famine en Éthiopie. Vingt ans plus tard, il répète l'exploit, mais cette fois, l'objectif, dit-il, n'est pas la charité, mais la justic
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/ ... 81757.html --Message edité par tuberale le 2005-07-04 08:47:35--
Deux millions de personnes assistent aux spectacles[g]
Environ deux millions de personnes ont assisté à l’un des dix concerts Live 8 à travers le monde.
L'événement était planétaire, l'un des plus grands de l'histoire musicale. U2, Pink Floyd, Sting, Elton John, Madonna, Simple Plan, Céline Dion, pour ne nommer que ceux-là, ont participé à ce gigantesque appel à la lutte à la pauvreté.
Le tout premier spectacle a eu lieu à Tokyo, dans la nuit de vendredi à samedi. De nombreux artistes se sont succédé sur la scène, dont la chanteuse islandaise Bjork.
Les concerts européens de Londres, Berlin, Rome et Versailles et Moscou ont suivi.
À Londres, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Anan, également Prix Nobel de la paix, a souligné l'unité des nations.
Les autres villes sont Johannesbourg, Philadelphie, Édimbourg et Barrie, près de Toronto.
À Johannesbourg, l'ancien président sud-africain et Prix Nobel de la paix, Nelson Mandela, a demandé au G8 d'empêcher un génocide humanitaire.
Tous ont uni leur voix pour traverser les frontières de 140 pays, où des milliards de personnes les regardent via la télévision et Internet.
De grands noms de la musique pour une grande cause: à la veille du sommet du G8, cette semaine, en Écosse, Live 8 veut faire pression sur les dirigeants des pays riches pour les sensibiliser à la pauvreté en Afrique.
Derrière cette gigantesque opération humanitaire, Sir Bob Geldof, rocker irlandais issu des années 1970, celui-là même qui avait organisé le Live-Aid de 1985.
À l'époque, la cause était la famine en Éthiopie. Vingt ans plus tard, il répète l'exploit, mais cette fois, l'objectif, dit-il, n'est pas la charité, mais la justic
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/ ... 81757.html --Message edité par tuberale le 2005-07-04 08:47:35--
Marée humaine à Édimbourg
Mise à jour le samedi 2 juillet 2005 à 16 h 25
.
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Parallèlement aux spectacles de Live 8, organisés simultanément dans plusieurs villes du monde pour insister sur la nécessité d'agir contre la pauvreté, une manifestation poursuivant les mêmes objectifs s'est déroulée samedi à Édimbourg, la capitale de l'Écosse.
Quelque 225 000 personnes ont défilé pour presser les dirigeants des huit pays les plus riches d'agir contre la pauvreté dans le monde, à quelques jours de leur sommet à Gleneagles, au nord de la capitale écossaise.
De nombreux manifestants étaient vêtus de blanc et ont formé un gigantesque cercle autour du centre-ville. En tête du cortège ont défilé le cardinal Cormac Murphy-O'Connor, chef de l'Église catholique en Angleterre, ainsi que le maire d'Édimbourg et la militante des droits de la personne Bianca Jagger.
L'événement a également reçu le soutien du pape Benoît XVI. Dans un message qu'il a fait lire, le souverain pontife a appelé les dirigeants du G8 à lutter contre la pauvreté.
« Les peuples des pays riches doivent être prêts à accepter le poids de la réduction de la dette des pays pauvres très endettés et doivent exhorter leurs dirigeants à respecter l'engagement de réduire d'ici à 2015 la pauvreté dans le monde, et surtout en Afrique », a-t-il déclaré.
Le collectif Abolissons la pauvreté (Make Poverty History), qui a organisé la manifestation, réclame un commerce plus juste, l'annulation de la dette et l'augmentation de l'aide pour les pays pauvres. Son président, Richard Bennett, a rappelé que 30 000 enfants meurent chaque jour dans le monde à cause de la pauvreté.
À part un accrochage au début de la marche entre une vingtaine d'anarchistes et la police, le gigantesque rassemblement n'a donné lieu à aucun incident fâcheux.
Le sommet de Gleneagles aura lieu du 6 au 8 juillet. Les dirigeants des pays du G8 y débattront de la pauvreté en Afrique et des changements climatiques.
Mise à jour le samedi 2 juillet 2005 à 16 h 25
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Parallèlement aux spectacles de Live 8, organisés simultanément dans plusieurs villes du monde pour insister sur la nécessité d'agir contre la pauvreté, une manifestation poursuivant les mêmes objectifs s'est déroulée samedi à Édimbourg, la capitale de l'Écosse.
Quelque 225 000 personnes ont défilé pour presser les dirigeants des huit pays les plus riches d'agir contre la pauvreté dans le monde, à quelques jours de leur sommet à Gleneagles, au nord de la capitale écossaise.
De nombreux manifestants étaient vêtus de blanc et ont formé un gigantesque cercle autour du centre-ville. En tête du cortège ont défilé le cardinal Cormac Murphy-O'Connor, chef de l'Église catholique en Angleterre, ainsi que le maire d'Édimbourg et la militante des droits de la personne Bianca Jagger.
L'événement a également reçu le soutien du pape Benoît XVI. Dans un message qu'il a fait lire, le souverain pontife a appelé les dirigeants du G8 à lutter contre la pauvreté.
« Les peuples des pays riches doivent être prêts à accepter le poids de la réduction de la dette des pays pauvres très endettés et doivent exhorter leurs dirigeants à respecter l'engagement de réduire d'ici à 2015 la pauvreté dans le monde, et surtout en Afrique », a-t-il déclaré.
Le collectif Abolissons la pauvreté (Make Poverty History), qui a organisé la manifestation, réclame un commerce plus juste, l'annulation de la dette et l'augmentation de l'aide pour les pays pauvres. Son président, Richard Bennett, a rappelé que 30 000 enfants meurent chaque jour dans le monde à cause de la pauvreté.
À part un accrochage au début de la marche entre une vingtaine d'anarchistes et la police, le gigantesque rassemblement n'a donné lieu à aucun incident fâcheux.
Le sommet de Gleneagles aura lieu du 6 au 8 juillet. Les dirigeants des pays du G8 y débattront de la pauvreté en Afrique et des changements climatiques.
moi j'ai remarqué que les pink floyd ont d'lair d'avoir 70 ans, surtout si on compare a Paul Mccartney, qui lui a d'lair d'avoir 40
c'etait pour la plus part des groupes de dinosaures,
et je suis canadien de facto, mais les groupes canadiens, qui sont excellent d'ailleur, ce sont des groupe d'un autre canada, moi je me sentais pas canadien, a part Simple plan, (j'ai pas vu les 3 accord)
pour etre a l'image de CAnada, il aurait fallu deux concert,
c'etait pour la plus part des groupes de dinosaures,
et je suis canadien de facto, mais les groupes canadiens, qui sont excellent d'ailleur, ce sont des groupe d'un autre canada, moi je me sentais pas canadien, a part Simple plan, (j'ai pas vu les 3 accord)
pour etre a l'image de CAnada, il aurait fallu deux concert,
Voyeur23 a écritmoi j'ai remarqué que les pink floyd ont d'lair d'avoir 70 ans, surtout si on compare a Paul Mccartney, qui lui a d'lair d'avoir 40
c'etait pour la plus part des groupes de dinosaures,
et je suis canadien de facto, mais les groupes canadiens, qui sont excellent d'ailleur, ce sont des groupe d'un autre canada, moi je me sentais pas canadien, a part Simple plan, (j'ai pas vu les 3 accord)
pour etre a l'image de CAnada, il aurait fallu deux concert,
Je suis d,accord pour le concert canandien.....il n'y avait rien qui ns ressemble là-dedans......à part les 3 Accords.......en plus les 2 zoufs qui bouchaient les trous et qui en remettaient pas mal sur le Canada.......ils avaient l,air de 2 commandites sur pattes..... ..pour le côté artistique toutefois, qu'on pourrait discuter dans le topic dans l,atrium je ne partage pas ton idée = bien sûr il y avait ceux qui étaient là il y a 20 ans......mais Simple Plan, Green Day, U2, Maroon 5, Good Charlotte, Jess Jones, Alicia Keys, Limp Biskit, Jay-Z, Will Smith,Black Eyes Peas, Sam Roberts, etc.......font pas trop dinosaures à mon avis.....
c'etait pour la plus part des groupes de dinosaures,
et je suis canadien de facto, mais les groupes canadiens, qui sont excellent d'ailleur, ce sont des groupe d'un autre canada, moi je me sentais pas canadien, a part Simple plan, (j'ai pas vu les 3 accord)
pour etre a l'image de CAnada, il aurait fallu deux concert,
Je suis d,accord pour le concert canandien.....il n'y avait rien qui ns ressemble là-dedans......à part les 3 Accords.......en plus les 2 zoufs qui bouchaient les trous et qui en remettaient pas mal sur le Canada.......ils avaient l,air de 2 commandites sur pattes..... ..pour le côté artistique toutefois, qu'on pourrait discuter dans le topic dans l,atrium je ne partage pas ton idée = bien sûr il y avait ceux qui étaient là il y a 20 ans......mais Simple Plan, Green Day, U2, Maroon 5, Good Charlotte, Jess Jones, Alicia Keys, Limp Biskit, Jay-Z, Will Smith,Black Eyes Peas, Sam Roberts, etc.......font pas trop dinosaures à mon avis.....
linus611 a écritBon je répète ma question. A part le côté politique qui a l'air de vous chatouiller en... Avez-vous pris connaissance du site et signer la pétition. Telle était le but de ce live8.
Ben oui c,est évident que j,ai signé..........ainsi que tout ceux de ma famille et amis que j,ai pu trouvé.......c'est la première chose que j,ai fait.....et on va suivre le G8 à partir du 6..........et je crois bien que la liberté étant encore un peu à la mode on peut bien parler de ce qu'on veut sans se faire sacrer après.....quoique que j,aie ouvert un topic pour le côté artistique du show dans l,atrium, ce n,est pas tout le monde qui le sait alors un peu normal que ça soit ici que les gens en donnent leurs impressions........
Ben oui c,est évident que j,ai signé..........ainsi que tout ceux de ma famille et amis que j,ai pu trouvé.......c'est la première chose que j,ai fait.....et on va suivre le G8 à partir du 6..........et je crois bien que la liberté étant encore un peu à la mode on peut bien parler de ce qu'on veut sans se faire sacrer après.....quoique que j,aie ouvert un topic pour le côté artistique du show dans l,atrium, ce n,est pas tout le monde qui le sait alors un peu normal que ça soit ici que les gens en donnent leurs impressions........
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- Manitou de la Parlotte
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- Lucky Luke
- Immortel du Domaine
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flashdance a écritEsceque ça va repasser à la télé ? Je l'ais malheureusement manquée !
Il est possible de revoir les prestations en ligne sur AOL Music
http://music.aol.com/live_8_concert/live_now
Il est possible de revoir les prestations en ligne sur AOL Music
http://music.aol.com/live_8_concert/live_now
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- Manitou de la Parlotte
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Lucky Luke a écrit
Il est possible de revoir les prestations en ligne sur AOL Music
http://music.aol.com/live_8_concert/live_now
Merci !!
Il est possible de revoir les prestations en ligne sur AOL Music
http://music.aol.com/live_8_concert/live_now
Merci !!
L'environnement au centre du sommet du G8
Mise à jour le dimanche 3 juillet 2005 à 21 h 37.
Selon le Financial Times de lundi, le sommet du G8 qui s'ouvre mercredi à Gleneagles, en Écosse, pourrait parvenir à un accord en matière d'environnement. Le projet de communiqué final élaboré en fin de semaine, à Londres, mentionne en effet la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique.
Un diplomate de haut rang d'un pays du G8 a indiqué au journal britannique que le projet de communiqué final faisait même deux références explicites au Protocole de Kyoto. Cet accord sur la réduction des gaz à effet de serre a pourtant toujours été rejeté par le président américain George W. Bush.
Ratifié par 34 pays fortement industrialisés, dont le Canada, le Japon, les pays de l'Union européenne et la Russie, l'accord de Kyoto prévoit la diminution de 5,2 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990, d'ici 2012.
Bush rejette d'avance tout accord similaire à Kyoto
Ces informations révélées par le Financial Times semblent aller à l'encontre des déclarations faites par le président américain lui-même, dans un entretien qui doit être diffusé lundi soir sur la chaîne de télévision britannique ITV.
Au cours de cette entrevue, M. Bush reconnaît que le changement climatique est « dans une certaine mesure » le fait de l'homme, mais avertit du même souffle que les États-Unis refuseraient tout accord du G8 similaire au Protocole de Kyoto. « Le Protocole de Kyoto aurait détruit notre économie, pour parler clairement », a ajouté le président Bush.
Le chef d'État américain a plutôt fait valoir que la meilleure façon de lutter contre le changement climatique était d'investir dans les nouvelles technologies. Ainsi, il s'est vanté d'un programme d'investissement de 20 milliards de dollars américains lancé par les États-Unis pour maintenir prisonniers les gaz à effet de serre émis par l'industrie, développer des centrales n'émettant pas de gaz à effet de serre et développer des véhicules fonctionnant à l'hydrogène.
La question du réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté en Afrique sont les deux thèmes centraux qui seront débattus au sommet du G8, qui se tient de mercredi à vendredi sous la présidence du premier ministre britannique Tony Blair, en Écosse.
WWF classe les États-Unis bons derniers
À deux jours du sommet du G8 en Écosse, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a affirmé pour sa part que les États-Unis sont les « cancres » du G8 en matière de lutte contre les changements climatiques. Mais l'organisme de protection de l'environnement ne se gêne pas pour ajouter que les autres pays du G8 n'ont pas un dossier très reluisant non plus.
Selon le classement établi par le WWF en fonction de 10 critères de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, les États-Unis arrivent en queue du classement des sept pays les plus industrialisés, plus la Russie.
Le Canada, l'Italie et le Japon se classent beaucoup plus loin, et semblent incapables de respecter le Protocole de Kyoto. C'est le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne qui arrivent en tête du classement, mais ces trois pays risquent de voir augmenter leurs émissions sans de nouvelles mesures de réduction, prévient le groupe écologiste.
Les pays du G8 produisent 45 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. WWF leur demande donc d'adopter des objectifs plus ambitieux lors de leur sommet à Gleneagles, quitte à laisser les États-Unis en dehors du processus. « Si les États-Unis traînent les pieds, il est temps de les laisser tomber », estime le WWF, qui souligne que Washington est le seul membre du G8 à ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto.
L'organisme souligne aussi que les États-Unis sont les premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Les deux tiers de leurs besoins sont en effet couverts par le pétrole et le charbon, deux sources d'énergie productrices de gaz à effet de serre.
Mise à jour le dimanche 3 juillet 2005 à 21 h 37.
Selon le Financial Times de lundi, le sommet du G8 qui s'ouvre mercredi à Gleneagles, en Écosse, pourrait parvenir à un accord en matière d'environnement. Le projet de communiqué final élaboré en fin de semaine, à Londres, mentionne en effet la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique.
Un diplomate de haut rang d'un pays du G8 a indiqué au journal britannique que le projet de communiqué final faisait même deux références explicites au Protocole de Kyoto. Cet accord sur la réduction des gaz à effet de serre a pourtant toujours été rejeté par le président américain George W. Bush.
Ratifié par 34 pays fortement industrialisés, dont le Canada, le Japon, les pays de l'Union européenne et la Russie, l'accord de Kyoto prévoit la diminution de 5,2 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990, d'ici 2012.
Bush rejette d'avance tout accord similaire à Kyoto
Ces informations révélées par le Financial Times semblent aller à l'encontre des déclarations faites par le président américain lui-même, dans un entretien qui doit être diffusé lundi soir sur la chaîne de télévision britannique ITV.
Au cours de cette entrevue, M. Bush reconnaît que le changement climatique est « dans une certaine mesure » le fait de l'homme, mais avertit du même souffle que les États-Unis refuseraient tout accord du G8 similaire au Protocole de Kyoto. « Le Protocole de Kyoto aurait détruit notre économie, pour parler clairement », a ajouté le président Bush.
Le chef d'État américain a plutôt fait valoir que la meilleure façon de lutter contre le changement climatique était d'investir dans les nouvelles technologies. Ainsi, il s'est vanté d'un programme d'investissement de 20 milliards de dollars américains lancé par les États-Unis pour maintenir prisonniers les gaz à effet de serre émis par l'industrie, développer des centrales n'émettant pas de gaz à effet de serre et développer des véhicules fonctionnant à l'hydrogène.
La question du réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté en Afrique sont les deux thèmes centraux qui seront débattus au sommet du G8, qui se tient de mercredi à vendredi sous la présidence du premier ministre britannique Tony Blair, en Écosse.
WWF classe les États-Unis bons derniers
À deux jours du sommet du G8 en Écosse, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a affirmé pour sa part que les États-Unis sont les « cancres » du G8 en matière de lutte contre les changements climatiques. Mais l'organisme de protection de l'environnement ne se gêne pas pour ajouter que les autres pays du G8 n'ont pas un dossier très reluisant non plus.
Selon le classement établi par le WWF en fonction de 10 critères de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, les États-Unis arrivent en queue du classement des sept pays les plus industrialisés, plus la Russie.
Le Canada, l'Italie et le Japon se classent beaucoup plus loin, et semblent incapables de respecter le Protocole de Kyoto. C'est le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne qui arrivent en tête du classement, mais ces trois pays risquent de voir augmenter leurs émissions sans de nouvelles mesures de réduction, prévient le groupe écologiste.
Les pays du G8 produisent 45 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. WWF leur demande donc d'adopter des objectifs plus ambitieux lors de leur sommet à Gleneagles, quitte à laisser les États-Unis en dehors du processus. « Si les États-Unis traînent les pieds, il est temps de les laisser tomber », estime le WWF, qui souligne que Washington est le seul membre du G8 à ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto.
L'organisme souligne aussi que les États-Unis sont les premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Les deux tiers de leurs besoins sont en effet couverts par le pétrole et le charbon, deux sources d'énergie productrices de gaz à effet de serre.
Après le Live 8, le G8
Mise à jour le lundi 4 juillet 2005 à 4 h 22
.
Après le cri musical de l'événement Live 8, les militants anti-pauvreté tournent maintenant leur attention vers le sommet des grands pays industrialisés, ou G8, qui se déroulera de mercredi à vendredi à Gleneagles, en Écosse.
Le premier ministre britannique, Tony Blair, présidera la réunion à laquelle prendront part, outre le Royaume-Uni, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la France, l'Italie, le Canada et la Russie. De nombreux manifestants sont aussi attendus en marge de ce sommet.
M. Blair tentera de convaincre les autres membres du G8 non seulement d'effacer la dette des pays africains, mais aussi de doubler l'aide annuelle consentie au continent, pour la porter à 100 milliards de dollars américains d'ici 2015.
Gigantesque pétition
Les organisateurs des concerts Live 8 présenteront, en appui à leurs demandes, les quelque 25 millions de signatures de soutien recueillies grâce à l'événement. Ils espèrent qu'elles serviront à convaincre les leaders du G8 de développer des pratiques commerciales plus équitables, en plus d'augmenter l'aide à l'Afrique.
Christian Noël explique que l'effacement de la dette des pays pauvres n'est pas une solution miracle à leurs problèmes.
Toutefois, des voix discordantes s'élèvent, comme celle de Moeletsi Mbeki, le frère du président sud-africain Thabo Mbeki. Dans un article paru dimanche, celui-ci affirme que l'augmentation de l'aide à l'Afrique n'est pas la solution, puisque le problème est celui du « vol de la richesse d'un continent par ses propres dirigeants ».
Un événement planétaire
Bono, du groupe U2, et Paul McCartney étaient deux des vedettes du Live 8 de Londres.
.
Les plus grandes vedettes de la scène musicale ont participé, samedi, aux concerts organisés dans 10 grandes villes du globe pour dénoncer la pauvreté dans le monde, en particulier en Afrique.
L'événement Live 8, organisé par le musicien irlandais Bob Geldof, avait pour but de mettre de la pression sur les dirigeants des pays du G8, avant leur sommet.
« Dix concerts, 100 artistes, un million de spectateurs, deux milliards de téléspectateurs et un seul message: que ces 8 hommes, réunis dans une pièce, empêchent 30 000 enfants de mourir chaque jour en raison de l'extrême pauvreté », résumait le manifeste du Live 8.
Le Live 8 canadien, à Barrie, en Ontario, mettait entre autres en vedette le groupe The Tragically Hip et son chanteur, Gordon Downie
.
Tokyo, Versailles, Moscou, Berlin, Rome, Johannesburg, Philadelphie, Londres, Cornwall et Barrie sont les villes où les notes de ce concert mondialisé ont été jouées, devant des foules estimées de 10 000 à 1 million de personnes, selon l'endroit.
« Le Mahatma Gandhi a libéré un continent. Martin Luther King a libéré un peuple. Nelson Mandela a libéré un pays. Ça marche! Ils [les dirigeants du G8] vont écouter! » a lancé Bob Geldof, devant les 200 000 personnes réunies à Hyde Park, à Londres. Sir Geldof avait déjà organisé en 1985 le concert Live Aid pour recueillir des fonds pour les victimes de la famine en Éthiopie.
L'événement s'inscrivait dans le cadre de la campagne Make Poverty History (Abolissons la pauvreté), qui vise à obtenir le doublement de l'aide à l'Afrique, l'annulation de la dette des pays pauvres et l'abolition partielle des barrières douanières qui interdisent l'accès des produits africains aux marchés des pays riches.
Parallèlement à ces concerts, 200 000 personnes ont manifesté à Édimbourg, en Écosse.
Critiques canadiennes
Par ailleurs, des organismes de charité canadiens ont émis des critiques devant le refus des organisateurs du Live 8 de leur permettre de se joindre à l'événement. Bob Geldof craignait en effet de diluer la portée du concert en permettant des collectes sur les sites des concerts.
La directrice de la Société Elizabeth Fry, qui s'occupe des femmes sans-abri de la région de Barrie, en Ontario, où avait lieu le Live 8 canadien, s'est dit déçue de la position des organisateurs.
« Nous espérions avoir la permission de recueillir de la nourriture. Pour nous, ç'aurait été un moment idéal pour rappeler aux gens que la pauvreté existe à Barrie », a-t-elle déclaré.
Mise à jour le lundi 4 juillet 2005 à 4 h 22
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Après le cri musical de l'événement Live 8, les militants anti-pauvreté tournent maintenant leur attention vers le sommet des grands pays industrialisés, ou G8, qui se déroulera de mercredi à vendredi à Gleneagles, en Écosse.
Le premier ministre britannique, Tony Blair, présidera la réunion à laquelle prendront part, outre le Royaume-Uni, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la France, l'Italie, le Canada et la Russie. De nombreux manifestants sont aussi attendus en marge de ce sommet.
M. Blair tentera de convaincre les autres membres du G8 non seulement d'effacer la dette des pays africains, mais aussi de doubler l'aide annuelle consentie au continent, pour la porter à 100 milliards de dollars américains d'ici 2015.
Gigantesque pétition
Les organisateurs des concerts Live 8 présenteront, en appui à leurs demandes, les quelque 25 millions de signatures de soutien recueillies grâce à l'événement. Ils espèrent qu'elles serviront à convaincre les leaders du G8 de développer des pratiques commerciales plus équitables, en plus d'augmenter l'aide à l'Afrique.
Christian Noël explique que l'effacement de la dette des pays pauvres n'est pas une solution miracle à leurs problèmes.
Toutefois, des voix discordantes s'élèvent, comme celle de Moeletsi Mbeki, le frère du président sud-africain Thabo Mbeki. Dans un article paru dimanche, celui-ci affirme que l'augmentation de l'aide à l'Afrique n'est pas la solution, puisque le problème est celui du « vol de la richesse d'un continent par ses propres dirigeants ».
Un événement planétaire
Bono, du groupe U2, et Paul McCartney étaient deux des vedettes du Live 8 de Londres.
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Les plus grandes vedettes de la scène musicale ont participé, samedi, aux concerts organisés dans 10 grandes villes du globe pour dénoncer la pauvreté dans le monde, en particulier en Afrique.
L'événement Live 8, organisé par le musicien irlandais Bob Geldof, avait pour but de mettre de la pression sur les dirigeants des pays du G8, avant leur sommet.
« Dix concerts, 100 artistes, un million de spectateurs, deux milliards de téléspectateurs et un seul message: que ces 8 hommes, réunis dans une pièce, empêchent 30 000 enfants de mourir chaque jour en raison de l'extrême pauvreté », résumait le manifeste du Live 8.
Le Live 8 canadien, à Barrie, en Ontario, mettait entre autres en vedette le groupe The Tragically Hip et son chanteur, Gordon Downie
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Tokyo, Versailles, Moscou, Berlin, Rome, Johannesburg, Philadelphie, Londres, Cornwall et Barrie sont les villes où les notes de ce concert mondialisé ont été jouées, devant des foules estimées de 10 000 à 1 million de personnes, selon l'endroit.
« Le Mahatma Gandhi a libéré un continent. Martin Luther King a libéré un peuple. Nelson Mandela a libéré un pays. Ça marche! Ils [les dirigeants du G8] vont écouter! » a lancé Bob Geldof, devant les 200 000 personnes réunies à Hyde Park, à Londres. Sir Geldof avait déjà organisé en 1985 le concert Live Aid pour recueillir des fonds pour les victimes de la famine en Éthiopie.
L'événement s'inscrivait dans le cadre de la campagne Make Poverty History (Abolissons la pauvreté), qui vise à obtenir le doublement de l'aide à l'Afrique, l'annulation de la dette des pays pauvres et l'abolition partielle des barrières douanières qui interdisent l'accès des produits africains aux marchés des pays riches.
Parallèlement à ces concerts, 200 000 personnes ont manifesté à Édimbourg, en Écosse.
Critiques canadiennes
Par ailleurs, des organismes de charité canadiens ont émis des critiques devant le refus des organisateurs du Live 8 de leur permettre de se joindre à l'événement. Bob Geldof craignait en effet de diluer la portée du concert en permettant des collectes sur les sites des concerts.
La directrice de la Société Elizabeth Fry, qui s'occupe des femmes sans-abri de la région de Barrie, en Ontario, où avait lieu le Live 8 canadien, s'est dit déçue de la position des organisateurs.
« Nous espérions avoir la permission de recueillir de la nourriture. Pour nous, ç'aurait été un moment idéal pour rappeler aux gens que la pauvreté existe à Barrie », a-t-elle déclaré.
Live 8 - Geldof et Bono sont vertement critiqués par les anti-G8 réunis à Édimbourg
AFP
Édition du lundi 4 juillet 2005
Édimbourg -- Bob Geldof et Bono, artisans du succès planétaire du Live 8, ont été vertement critiqués hier lors d'un forum anti-G8 réuni à Édimbourg quelques jours avant le sommet de Gleneagles (Écosse).
Au lendemain des dix concerts contre la pauvreté, le député George Galloway, figure de proue des anti-G8 au Royaume-Uni, a critiqué une proximité trop grande, selon lui, entre les deux rockers irlandais et le premier ministre britannique Tony Blair et son ministre des Finances Gordon Brown.
Quelque 5000 délégués, selon les organisateurs, représentaient hier l'altermondialisme écologiste, pacifiste, anticapitaliste, tiers-mondiste et libertaire au «sommet alternatif» d'Édimbourg.
Les dirigeants du G8 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie) sont attendus de mercredi à vendredi à Gleneagles, à 70 km au nord de la capitale de l'Écosse.
Le forum était organisé au lendemain d'une manifestation contre la pauvreté, ayant réuni 225 000 personnes à Édimbourg samedi à l'appel du comité Make Poverty History (Abolissons la pauvreté). Huit séances plénières et une soixantaine d'ateliers étaient programmés dans trois sites.
«Sir Bob, qui devrait bientôt devenir Lord Bob, et Sir Bono pensent que Tony Blair et Gordon Brown sont les Lennon et McCartney» de la lutte contre la pauvreté, alors que ces deux dirigeants «dansent sur les tombes des pauvres», a affirmé George Galloway dans un discours acclamé par 300 à 400 personnes.
«Je suis pour les concerts», a-t-il ensuite dit à la presse, ajoutant aussitôt que Bob Geldof, Bono et «certaines des ONG telle qu'Oxfam risquent de devenir des filiales détenues à 100 % par Tony Blair et Gordon Brown» et d'être «cyniquement utilisés par les hommes politiques».
M. Galloway a encore reproché à Bob Geldof d'avoir demandé aux spectateurs du Live 8 de ne pas critiquer les dirigeants du G8. «Ne pas choisir son camp dans une bataille politique comme celle-là, a-t-il jugé, revient à choisir le camp des puissants.»
George Galloway, un ancien député du Labour de Tony Blair, est le seul élu à Westminster du parti de gauche Respect.
«Un peu comme Cherie»
Avant lui, Lindsay German, une dirigeante de la coalition pacifiste Stop the War, avait dénoncé la proximité entre Bob Geldof et Tony Blair.
Cette semaine, les deux hommes, apparemment très complices, étaient même apparus ensemble dans une émission sur le G8 de la chaîne musicale MTV.
L'inspirateur du Live 8 est devenu, selon elle, «un peu comme Cherie», l'épouse du dirigeant britannique.
Les délégués d'Édimbourg ont aussi multiplié les appels à «chasser Blair» et à «refonder la gauche» sur des bases radicales.
Le sujet est épineux au Royaume-Uni, où l'extrême gauche est très faible sur le plan électoral et ne gêne donc pas la social-démocratie du Labour.
Fausto Bertinotti, le dirigeant du parti communiste «orthodoxe» italien Refondation communiste, a invoqué les mânes de Rosa Luxemburg, une figure ancienne du marxisme, rappelant le choix unique qu'elle offrait entre «le socialisme ou la barbarie».
Hier soir, la coalition pacifiste Stop the War prévoyait une marche dans Édimbourg au cours de laquelle seraient cités les noms de personnes tuées dans la guerre en Irak.
Aujourd'hui, les militants se sont donné rendez-vous à l'aube à Faslane, sur la côte ouest de l'Écosse, où ils espèrent bloquer les accès de la base des sous-marins nucléaires britanniques.
De nouvelles marches sont aussi programmées aujourd'hui à Édimbourg, ainsi que demain.
La contestation doit culminer mercredi, jour d'arrivée des chefs d'État et de gouvernement, avec une manifestation programmée à quelques centaines de mètres de l'hôtel accueillant le sommet.
Au même moment, devrait avoir lieu une nouvelle manifestation à Édimbourg, à l'appel de Bob Geldof, avant un ultime concert du Live 8 au stade de Murrayfield
AFP
Édition du lundi 4 juillet 2005
Édimbourg -- Bob Geldof et Bono, artisans du succès planétaire du Live 8, ont été vertement critiqués hier lors d'un forum anti-G8 réuni à Édimbourg quelques jours avant le sommet de Gleneagles (Écosse).
Au lendemain des dix concerts contre la pauvreté, le député George Galloway, figure de proue des anti-G8 au Royaume-Uni, a critiqué une proximité trop grande, selon lui, entre les deux rockers irlandais et le premier ministre britannique Tony Blair et son ministre des Finances Gordon Brown.
Quelque 5000 délégués, selon les organisateurs, représentaient hier l'altermondialisme écologiste, pacifiste, anticapitaliste, tiers-mondiste et libertaire au «sommet alternatif» d'Édimbourg.
Les dirigeants du G8 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie) sont attendus de mercredi à vendredi à Gleneagles, à 70 km au nord de la capitale de l'Écosse.
Le forum était organisé au lendemain d'une manifestation contre la pauvreté, ayant réuni 225 000 personnes à Édimbourg samedi à l'appel du comité Make Poverty History (Abolissons la pauvreté). Huit séances plénières et une soixantaine d'ateliers étaient programmés dans trois sites.
«Sir Bob, qui devrait bientôt devenir Lord Bob, et Sir Bono pensent que Tony Blair et Gordon Brown sont les Lennon et McCartney» de la lutte contre la pauvreté, alors que ces deux dirigeants «dansent sur les tombes des pauvres», a affirmé George Galloway dans un discours acclamé par 300 à 400 personnes.
«Je suis pour les concerts», a-t-il ensuite dit à la presse, ajoutant aussitôt que Bob Geldof, Bono et «certaines des ONG telle qu'Oxfam risquent de devenir des filiales détenues à 100 % par Tony Blair et Gordon Brown» et d'être «cyniquement utilisés par les hommes politiques».
M. Galloway a encore reproché à Bob Geldof d'avoir demandé aux spectateurs du Live 8 de ne pas critiquer les dirigeants du G8. «Ne pas choisir son camp dans une bataille politique comme celle-là, a-t-il jugé, revient à choisir le camp des puissants.»
George Galloway, un ancien député du Labour de Tony Blair, est le seul élu à Westminster du parti de gauche Respect.
«Un peu comme Cherie»
Avant lui, Lindsay German, une dirigeante de la coalition pacifiste Stop the War, avait dénoncé la proximité entre Bob Geldof et Tony Blair.
Cette semaine, les deux hommes, apparemment très complices, étaient même apparus ensemble dans une émission sur le G8 de la chaîne musicale MTV.
L'inspirateur du Live 8 est devenu, selon elle, «un peu comme Cherie», l'épouse du dirigeant britannique.
Les délégués d'Édimbourg ont aussi multiplié les appels à «chasser Blair» et à «refonder la gauche» sur des bases radicales.
Le sujet est épineux au Royaume-Uni, où l'extrême gauche est très faible sur le plan électoral et ne gêne donc pas la social-démocratie du Labour.
Fausto Bertinotti, le dirigeant du parti communiste «orthodoxe» italien Refondation communiste, a invoqué les mânes de Rosa Luxemburg, une figure ancienne du marxisme, rappelant le choix unique qu'elle offrait entre «le socialisme ou la barbarie».
Hier soir, la coalition pacifiste Stop the War prévoyait une marche dans Édimbourg au cours de laquelle seraient cités les noms de personnes tuées dans la guerre en Irak.
Aujourd'hui, les militants se sont donné rendez-vous à l'aube à Faslane, sur la côte ouest de l'Écosse, où ils espèrent bloquer les accès de la base des sous-marins nucléaires britanniques.
De nouvelles marches sont aussi programmées aujourd'hui à Édimbourg, ainsi que demain.
La contestation doit culminer mercredi, jour d'arrivée des chefs d'État et de gouvernement, avec une manifestation programmée à quelques centaines de mètres de l'hôtel accueillant le sommet.
Au même moment, devrait avoir lieu une nouvelle manifestation à Édimbourg, à l'appel de Bob Geldof, avant un ultime concert du Live 8 au stade de Murrayfield
tuberale a écrit
Je suis d,accord pour le concert canandien.....il n'y avait rien qui ns ressemble là-dedans......à part les 3 Accords.......en plus les 2 zoufs qui bouchaient les trous et qui en remettaient pas mal sur le Canada.......ils avaient l,air de 2 commandites sur pattes..... ..pour le côté artistique toutefois, qu'on pourrait discuter dans le topic dans l,atrium je ne partage pas ton idée = bien sûr il y avait ceux qui étaient là il y a 20 ans......mais Simple Plan, Green Day, U2, Maroon 5, Good Charlotte, Jess Jones, Alicia Keys, Limp Biskit, Jay-Z, Will Smith,Black Eyes Peas, Sam Roberts, etc.......font pas trop dinosaures à mon avis.....
j'ai pas trouvé ca trop dinosaure non plus...
Pour le concert du Canada...ben j'ai tiqué un peu de voir chanter Sarah McLachlan à Philadelphie. C'est à Toronto qu'elle aurait dû être. --Message edité par bikeuse le 2005-07-04 11:19:53--
Je suis d,accord pour le concert canandien.....il n'y avait rien qui ns ressemble là-dedans......à part les 3 Accords.......en plus les 2 zoufs qui bouchaient les trous et qui en remettaient pas mal sur le Canada.......ils avaient l,air de 2 commandites sur pattes..... ..pour le côté artistique toutefois, qu'on pourrait discuter dans le topic dans l,atrium je ne partage pas ton idée = bien sûr il y avait ceux qui étaient là il y a 20 ans......mais Simple Plan, Green Day, U2, Maroon 5, Good Charlotte, Jess Jones, Alicia Keys, Limp Biskit, Jay-Z, Will Smith,Black Eyes Peas, Sam Roberts, etc.......font pas trop dinosaures à mon avis.....
j'ai pas trouvé ca trop dinosaure non plus...
Pour le concert du Canada...ben j'ai tiqué un peu de voir chanter Sarah McLachlan à Philadelphie. C'est à Toronto qu'elle aurait dû être. --Message edité par bikeuse le 2005-07-04 11:19:53--
tuberale a écritLive 8 - Geldof et Bono sont vertement critiqués par les anti-G8 réunis à Édimbourg
AFP
Édition du lundi 4 juillet 2005
Édimbourg -- Bob Geldof et Bono, artisans du succès planétaire du Live 8, ont été vertement critiqués hier lors d'un forum anti-G8 réuni à Édimbourg quelques jours avant le sommet de Gleneagles (Écosse).
Au lendemain des dix concerts contre la pauvreté, le député George Galloway, figure de proue des anti-G8 au Royaume-Uni, a critiqué une proximité trop grande, selon lui, entre les deux rockers irlandais et le premier ministre britannique Tony Blair et son ministre des Finances Gordon Brown.
y peut ben parler lui....
de 1-peut-il se vanter d'être aussi influent qu'eux?
2-est-il capable de masser une foule de millions de personnes pour la cause?
3-Y pouvait ben avoir des intérêts à protéger la dictature Hussein
(article en question après)
Qui veut la peau de George Galloway ?
Le député britannique George Galloway, fervent opposant à l’attaque de l’Irak avait une bonne raison de protéger la dictature de Saddam Hussein : il percevait secrètement un pourcentage des pétro-dollars irakiens prélevés sur les fonds « pétrole contre nourriture » destinés à nourrir la population civile. C’est du moins l’accusation lancée par les 379 journaux du groupe Hollinger de Richard Perle et Henry Kissinger, documents à l’appui. Problème : des documents similaires parvenus au Mail on Sunday
Y a eu procès pour diffamation qu'il a gagné mais ... les documents étaient-ils vraiment faux ou y a tu eu histoire d'influence et protection
AFP
Édition du lundi 4 juillet 2005
Édimbourg -- Bob Geldof et Bono, artisans du succès planétaire du Live 8, ont été vertement critiqués hier lors d'un forum anti-G8 réuni à Édimbourg quelques jours avant le sommet de Gleneagles (Écosse).
Au lendemain des dix concerts contre la pauvreté, le député George Galloway, figure de proue des anti-G8 au Royaume-Uni, a critiqué une proximité trop grande, selon lui, entre les deux rockers irlandais et le premier ministre britannique Tony Blair et son ministre des Finances Gordon Brown.
y peut ben parler lui....
de 1-peut-il se vanter d'être aussi influent qu'eux?
2-est-il capable de masser une foule de millions de personnes pour la cause?
3-Y pouvait ben avoir des intérêts à protéger la dictature Hussein
(article en question après)
Qui veut la peau de George Galloway ?
Le député britannique George Galloway, fervent opposant à l’attaque de l’Irak avait une bonne raison de protéger la dictature de Saddam Hussein : il percevait secrètement un pourcentage des pétro-dollars irakiens prélevés sur les fonds « pétrole contre nourriture » destinés à nourrir la population civile. C’est du moins l’accusation lancée par les 379 journaux du groupe Hollinger de Richard Perle et Henry Kissinger, documents à l’appui. Problème : des documents similaires parvenus au Mail on Sunday
Y a eu procès pour diffamation qu'il a gagné mais ... les documents étaient-ils vraiment faux ou y a tu eu histoire d'influence et protection
L'Afrique étouffée
Serge Truffaut
Édition du mardi 5 juillet 2005
Une fois encore, l'Afrique sera le sujet central du sommet du G8 présidé cette année par le premier ministre britannique Tony Blair. Ce dernier espère qu'au terme des discussions les chefs d'État auront adhéré à sa proposition d'augmenter substantiellement l'aide au développement économique. Il y a peu, le cénacle rassemblant les pays les plus industrialisés a convenu de radier la dette d'une quinzaine de pays. Les autres? Tout dépend de leur volonté d'éradiquer la corruption et d'instaurer l'État de droit.
La santé économique de l'Afrique n'est pas aussi catastrophique qu'on le croit. Depuis une quinzaine d'années, certains pays parviennent à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas notamment du Botswana, du Mozambique, du Ghana, du Bénin, de la Mauritanie, du Burkina Faso et de l'Ouganda qui ont tous enregistré des progressions soutenues de leur PIB. Pourtant, lorsqu'on combine tous les chiffres propres à établir le profil économique du continent, on constate que rien n'a bougé en trois décennies. En effet, le revenu par habitant est égal à celui qui prévalait il y a trente ans.
Cette infortune découle en grande partie de la corruption et de l'incurie qui distinguent bien des élites africaines pour tout ce qui a trait à l'administration de la chose publique. À cela s'ajoute la persistance des conflits armés et l'ampleur prise par l'épidémie du sida au cours des dix dernières années. Actuellement, une nation africaine sur quatre est en guerre. Le sida ? Vingt-cinq millions d'Africains en sont porteurs. Retournons à la corruption.
Selon une étude de la Banque mondiale, divers dirigeants ont volé l'équivalent de la moitié de la dette extérieure contractée par l'ensemble du continent. On estime que, bon an, mal an, ces malfrats se mettent 148 milliards de dollars américains dans les poches. Au Nigeria, les dictateurs, tous sortis des rangs de l'armée, ont détourné 500 milliards de dollars depuis le début des années 70. Cette somme, c'est à retenir, est égale aux créances contractées par les pays africains auprès de trois institutions : le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
On imagine aisément les conséquences que cette gestion abjecte de fonds alloués par des tiers peut avoir sur toutes les infrastructures, de l'éducation à la santé en passant par les transports. Par contre, on connaît moins l'impact qu'a cette corruption sur l'activité économique. En un mot, elle freine des quatre fers la remise à niveau de tout ce qui touche de près ou de loin à la production de biens.
En remplissant les coffres de paradis fiscaux, beaucoup d'entre eux étant hollandais, ces voyous en costumes trois-pièces étouffent de facto l'essor économique. Ainsi, les compagnies minières se contentent d'exploiter le sous-sol africain et s'abstiennent d'investir sur place. Or il faut rappeler que ce continent regorge de ces richesses qu'on ne retrouve pas ailleurs. Qu'on pense au cobalt, au chrome et autres. Sur d'autres marchés, la place de l'Afrique est prépondérante. C'est le cas avec l'or, le diamant et l'uranium.
L'indice des prix des matières premières ne cessant pas, sous l'impulsion notamment de l'Inde et de la Chine, de grimper encore et toujours, l'Afrique devrait normalement en profiter. Mais faute d'une redistribution adéquate de la rente minière, le continent s'enfonce dans le sous-développement. Et ce, parce que les élites ont préféré et préfèrent se livrer aux délices de l'exportation des capitaux. On a calculé que 40 % des richesses ont été placées ailleurs.
Qui dit corruption à grande échelle dit évidemment mauvaise administration publique. Plus de la moitié des pays qui composent l'Afrique sont depuis des décennies entre les mains d'autocrates, de potentats, de dictateurs, qui gouvernent en fonction de leurs intérêts familiaux et claniques. Hier, ils étaient à l'image de Sese Mobutu qui avait transformé le Congo en une banque personnelle. Aujourd'hui, ils imitent Robert Mugabe. Ils font toujours main basse sur le bien commun qu'ils déménagent aux bien nommées îles Caïmans ou aux îles Vierges.
Lorsqu'on songe aux innombrables sommets consacrés au «problème» africain et qui n'ont pas eu les résultats escomptés, on est en droit de se demander si l'aide envisagée par Blair ne devrait pas être assortie de mesures plus fermes. De mécanismes qui réduiraient la corruption à trois fois rien.
Serge Truffaut
Édition du mardi 5 juillet 2005
Une fois encore, l'Afrique sera le sujet central du sommet du G8 présidé cette année par le premier ministre britannique Tony Blair. Ce dernier espère qu'au terme des discussions les chefs d'État auront adhéré à sa proposition d'augmenter substantiellement l'aide au développement économique. Il y a peu, le cénacle rassemblant les pays les plus industrialisés a convenu de radier la dette d'une quinzaine de pays. Les autres? Tout dépend de leur volonté d'éradiquer la corruption et d'instaurer l'État de droit.
La santé économique de l'Afrique n'est pas aussi catastrophique qu'on le croit. Depuis une quinzaine d'années, certains pays parviennent à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas notamment du Botswana, du Mozambique, du Ghana, du Bénin, de la Mauritanie, du Burkina Faso et de l'Ouganda qui ont tous enregistré des progressions soutenues de leur PIB. Pourtant, lorsqu'on combine tous les chiffres propres à établir le profil économique du continent, on constate que rien n'a bougé en trois décennies. En effet, le revenu par habitant est égal à celui qui prévalait il y a trente ans.
Cette infortune découle en grande partie de la corruption et de l'incurie qui distinguent bien des élites africaines pour tout ce qui a trait à l'administration de la chose publique. À cela s'ajoute la persistance des conflits armés et l'ampleur prise par l'épidémie du sida au cours des dix dernières années. Actuellement, une nation africaine sur quatre est en guerre. Le sida ? Vingt-cinq millions d'Africains en sont porteurs. Retournons à la corruption.
Selon une étude de la Banque mondiale, divers dirigeants ont volé l'équivalent de la moitié de la dette extérieure contractée par l'ensemble du continent. On estime que, bon an, mal an, ces malfrats se mettent 148 milliards de dollars américains dans les poches. Au Nigeria, les dictateurs, tous sortis des rangs de l'armée, ont détourné 500 milliards de dollars depuis le début des années 70. Cette somme, c'est à retenir, est égale aux créances contractées par les pays africains auprès de trois institutions : le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
On imagine aisément les conséquences que cette gestion abjecte de fonds alloués par des tiers peut avoir sur toutes les infrastructures, de l'éducation à la santé en passant par les transports. Par contre, on connaît moins l'impact qu'a cette corruption sur l'activité économique. En un mot, elle freine des quatre fers la remise à niveau de tout ce qui touche de près ou de loin à la production de biens.
En remplissant les coffres de paradis fiscaux, beaucoup d'entre eux étant hollandais, ces voyous en costumes trois-pièces étouffent de facto l'essor économique. Ainsi, les compagnies minières se contentent d'exploiter le sous-sol africain et s'abstiennent d'investir sur place. Or il faut rappeler que ce continent regorge de ces richesses qu'on ne retrouve pas ailleurs. Qu'on pense au cobalt, au chrome et autres. Sur d'autres marchés, la place de l'Afrique est prépondérante. C'est le cas avec l'or, le diamant et l'uranium.
L'indice des prix des matières premières ne cessant pas, sous l'impulsion notamment de l'Inde et de la Chine, de grimper encore et toujours, l'Afrique devrait normalement en profiter. Mais faute d'une redistribution adéquate de la rente minière, le continent s'enfonce dans le sous-développement. Et ce, parce que les élites ont préféré et préfèrent se livrer aux délices de l'exportation des capitaux. On a calculé que 40 % des richesses ont été placées ailleurs.
Qui dit corruption à grande échelle dit évidemment mauvaise administration publique. Plus de la moitié des pays qui composent l'Afrique sont depuis des décennies entre les mains d'autocrates, de potentats, de dictateurs, qui gouvernent en fonction de leurs intérêts familiaux et claniques. Hier, ils étaient à l'image de Sese Mobutu qui avait transformé le Congo en une banque personnelle. Aujourd'hui, ils imitent Robert Mugabe. Ils font toujours main basse sur le bien commun qu'ils déménagent aux bien nommées îles Caïmans ou aux îles Vierges.
Lorsqu'on songe aux innombrables sommets consacrés au «problème» africain et qui n'ont pas eu les résultats escomptés, on est en droit de se demander si l'aide envisagée par Blair ne devrait pas être assortie de mesures plus fermes. De mécanismes qui réduiraient la corruption à trois fois rien.
G8: l'ambiance est déjà chaude à Édimbourg
Mise à jour le lundi 4 juillet 2005 à 22 h 40
.
.
Deux jours avant l'ouverture du sommet du G8 à Gleneagles, en Écosse, 90 personnes ont été arrêtées après des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants anarchistes et anticapitalistes à Edimbourg.
Vingt-et-une personnes, dont quatre policiers, ont été soignées pour des blessures mineures. Les policiers ont chargé les manifestants en utilisant leurs boucliers pour les repousser. En revanche, ils ont été la cible de jets de pierres et de bouteilles, ainsi que de bouts de bois et de métal de bancs publics arrachés par des manifestants.
La journaliste de France Inter et collaboratrice de Radio-Canada Nathalie Bourrus décrit une première manifestation des altermondialistes près de Glasgow.
Un porte-parole de la police a déclaré que les forces de l'ordre ont dû faire face à un groupuscule de militants très déterminés, organisés et coordonnés qui ont apporté des armes. Selon lui, la journée de mardi risque également d'être « assez chaude ».
Au plus fort de la journée, la manifestation a rassemblé environ un millier de personnes, sous la surveillance d'un nombre aussi important de policiers.
La manifestation avait pourtant débuté dans le calme, les protestataires jouant des percussions et secouant des cloches dans le centre d'affaires de la capitale écossaise.
Par ailleurs, environ 450 manifestants ont bloqué une route près de la base navale de Clyde, dans le sud-ouest de l'Écosse, où sont basés les sous-marins nucléaires Trident. Ils voulaient rappeler aux dirigeants des pays du G8 que la guerre et la militarisation sont d'importants vecteurs de pauvreté.
Samedi, alors que l'événement Live 8 battait son plein, 200 000 personnes vêtues de blanc ont défilé dans les rues de la ville pour faire pression sur les dirigeants des huit pays les plus industrialisés du monde, réclamant notamment l'annulation des pays pauvres et le doublement de l'aide au développement.
Pauvreté et prix du pétrole à l'ordre du jour
Plus de 3000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet du G8, qui se déroulera du 6 au 8 juillet sur le luxueux terrain de golf de Gleneagles. Une clôture de deux mètres de haut a également été érigée autour de l'hôtel où se dérouleront ses travaux.
Les chefs d'État et de gouvernement du G8 doivent notamment discuter de pauvreté dans le monde. Le mois dernier, les ministres des Finances du G8 se sont entendus pour annuler plus de 40 milliards de dollars de dette dans 18 pays du tiers-monde.
Les récentes hausses des prix du pétrole doivent également être abordées lors des pourparlers.
Le G8 est composé des États-Unis, du Japon, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie, du Canada et de la Russie.
L'Union africaine également en réunion cette semaine
En marge du G8, des dirigeants africains ont décidé eux aussi de se réunir à Syrte, en Libye, cette semaine.
Ce sommet de l'Union africaine réunira des dizaines de chefs d'État pour discuter de leurs relations avec les pays les plus riches et de la place de l'Afrique au sein de l'Organisation des Nations unies.
Les pays africains ont convenu de présenter une position commune au Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir éventuellement deux sièges permanents avec droit de veto et cinq sièges de membres non permanents
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Int ... anif.shtml
Mise à jour le lundi 4 juillet 2005 à 22 h 40
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Deux jours avant l'ouverture du sommet du G8 à Gleneagles, en Écosse, 90 personnes ont été arrêtées après des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants anarchistes et anticapitalistes à Edimbourg.
Vingt-et-une personnes, dont quatre policiers, ont été soignées pour des blessures mineures. Les policiers ont chargé les manifestants en utilisant leurs boucliers pour les repousser. En revanche, ils ont été la cible de jets de pierres et de bouteilles, ainsi que de bouts de bois et de métal de bancs publics arrachés par des manifestants.
La journaliste de France Inter et collaboratrice de Radio-Canada Nathalie Bourrus décrit une première manifestation des altermondialistes près de Glasgow.
Un porte-parole de la police a déclaré que les forces de l'ordre ont dû faire face à un groupuscule de militants très déterminés, organisés et coordonnés qui ont apporté des armes. Selon lui, la journée de mardi risque également d'être « assez chaude ».
Au plus fort de la journée, la manifestation a rassemblé environ un millier de personnes, sous la surveillance d'un nombre aussi important de policiers.
La manifestation avait pourtant débuté dans le calme, les protestataires jouant des percussions et secouant des cloches dans le centre d'affaires de la capitale écossaise.
Par ailleurs, environ 450 manifestants ont bloqué une route près de la base navale de Clyde, dans le sud-ouest de l'Écosse, où sont basés les sous-marins nucléaires Trident. Ils voulaient rappeler aux dirigeants des pays du G8 que la guerre et la militarisation sont d'importants vecteurs de pauvreté.
Samedi, alors que l'événement Live 8 battait son plein, 200 000 personnes vêtues de blanc ont défilé dans les rues de la ville pour faire pression sur les dirigeants des huit pays les plus industrialisés du monde, réclamant notamment l'annulation des pays pauvres et le doublement de l'aide au développement.
Pauvreté et prix du pétrole à l'ordre du jour
Plus de 3000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet du G8, qui se déroulera du 6 au 8 juillet sur le luxueux terrain de golf de Gleneagles. Une clôture de deux mètres de haut a également été érigée autour de l'hôtel où se dérouleront ses travaux.
Les chefs d'État et de gouvernement du G8 doivent notamment discuter de pauvreté dans le monde. Le mois dernier, les ministres des Finances du G8 se sont entendus pour annuler plus de 40 milliards de dollars de dette dans 18 pays du tiers-monde.
Les récentes hausses des prix du pétrole doivent également être abordées lors des pourparlers.
Le G8 est composé des États-Unis, du Japon, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie, du Canada et de la Russie.
L'Union africaine également en réunion cette semaine
En marge du G8, des dirigeants africains ont décidé eux aussi de se réunir à Syrte, en Libye, cette semaine.
Ce sommet de l'Union africaine réunira des dizaines de chefs d'État pour discuter de leurs relations avec les pays les plus riches et de la place de l'Afrique au sein de l'Organisation des Nations unies.
Les pays africains ont convenu de présenter une position commune au Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir éventuellement deux sièges permanents avec droit de veto et cinq sièges de membres non permanents
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Int ... anif.shtml
tuberale a écritL'Afrique étouffée
Serge Truffaut
Édition du mardi 5 juillet 2005
Une fois encore, l'Afrique sera le sujet central du sommet du G8 présidé cette année par le premier ministre britannique Tony Blair. Ce dernier espère qu'au terme des discussions les chefs d'État auront adhéré à sa proposition d'augmenter substantiellement l'aide au développement économique. Il y a peu, le cénacle rassemblant les pays les plus industrialisés a convenu de radier la dette d'une quinzaine de pays. Les autres? Tout dépend de leur volonté d'éradiquer la corruption et d'instaurer l'État de droit.
La santé économique de l'Afrique n'est pas aussi catastrophique qu'on le croit. Depuis une quinzaine d'années, certains pays parviennent à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas notamment du Botswana, du Mozambique, du Ghana, du Bénin, de la Mauritanie, du Burkina Faso et de l'Ouganda qui ont tous enregistré des progressions soutenues de leur PIB. Pourtant, lorsqu'on combine tous les chiffres propres à établir le profil économique du continent, on constate que rien n'a bougé en trois décennies. En effet, le revenu par habitant est égal à celui qui prévalait il y a trente ans.
Cette infortune découle en grande partie de la corruption et de l'incurie qui distinguent bien des élites africaines pour tout ce qui a trait à l'administration de la chose publique. À cela s'ajoute la persistance des conflits armés et l'ampleur prise par l'épidémie du sida au cours des dix dernières années. Actuellement, une nation africaine sur quatre est en guerre. Le sida ? Vingt-cinq millions d'Africains en sont porteurs. Retournons à la corruption.
Selon une étude de la Banque mondiale, divers dirigeants ont volé l'équivalent de la moitié de la dette extérieure contractée par l'ensemble du continent. On estime que, bon an, mal an, ces malfrats se mettent 148 milliards de dollars américains dans les poches. Au Nigeria, les dictateurs, tous sortis des rangs de l'armée, ont détourné 500 milliards de dollars depuis le début des années 70. Cette somme, c'est à retenir, est égale aux créances contractées par les pays africains auprès de trois institutions : le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
On imagine aisément les conséquences que cette gestion abjecte de fonds alloués par des tiers peut avoir sur toutes les infrastructures, de l'éducation à la santé en passant par les transports. Par contre, on connaît moins l'impact qu'a cette corruption sur l'activité économique. En un mot, elle freine des quatre fers la remise à niveau de tout ce qui touche de près ou de loin à la production de biens.
En remplissant les coffres de paradis fiscaux, beaucoup d'entre eux étant hollandais, ces voyous en costumes trois-pièces étouffent de facto l'essor économique. Ainsi, les compagnies minières se contentent d'exploiter le sous-sol africain et s'abstiennent d'investir sur place. Or il faut rappeler que ce continent regorge de ces richesses qu'on ne retrouve pas ailleurs. Qu'on pense au cobalt, au chrome et autres. Sur d'autres marchés, la place de l'Afrique est prépondérante. C'est le cas avec l'or, le diamant et l'uranium.
L'indice des prix des matières premières ne cessant pas, sous l'impulsion notamment de l'Inde et de la Chine, de grimper encore et toujours, l'Afrique devrait normalement en profiter. Mais faute d'une redistribution adéquate de la rente minière, le continent s'enfonce dans le sous-développement. Et ce, parce que les élites ont préféré et préfèrent se livrer aux délices de l'exportation des capitaux. On a calculé que 40 % des richesses ont été placées ailleurs.
Qui dit corruption à grande échelle dit évidemment mauvaise administration publique. Plus de la moitié des pays qui composent l'Afrique sont depuis des décennies entre les mains d'autocrates, de potentats, de dictateurs, qui gouvernent en fonction de leurs intérêts familiaux et claniques. Hier, ils étaient à l'image de Sese Mobutu qui avait transformé le Congo en une banque personnelle. Aujourd'hui, ils imitent Robert Mugabe. Ils font toujours main basse sur le bien commun qu'ils déménagent aux bien nommées îles Caïmans ou aux îles Vierges.
Lorsqu'on songe aux innombrables sommets consacrés au «problème» africain et qui n'ont pas eu les résultats escomptés, on est en droit de se demander si l'aide envisagée par Blair ne devrait pas être assortie de mesures plus fermes. De mécanismes qui réduiraient la corruption à trois fois rien.
Claude Picher a écrit aujourd'hui un article similaire et avec les mêmes chiffres concernant les argents détournés par l'effroyable corruption de certains pays les plus pauvres.
Annuler la dette des pays pauvres ne fait que bien parraître les pays plus riches. De toute façon les pays pauvres ça fait longtemps qu'il ne la paye pas cette dette.
Je crois qu'il est utopique de penser qu'en donnant nous pourrons enrayer la pauvreté. Ces systèmes de corruption drainent une grande partie des dons pour l'enrichissement de quelques personnes.
Les pays riches devront se doter de système de surveillance très sévères et suivre à la trace tout projet de développement. Mais politiquement pouvons-vous le faire sans intervenir dans l'indépendance d'un pays et son gouvernement? Un pays tiers, peut-il décider et organiser un projet économique? De le faire, cela peut-il causer des guerres. C'est toute une problématique, une vraie boite de Pandore.
Nous avons un exemple en Amérique avec Haïti. C'est des plus décourageants.
Serge Truffaut
Édition du mardi 5 juillet 2005
Une fois encore, l'Afrique sera le sujet central du sommet du G8 présidé cette année par le premier ministre britannique Tony Blair. Ce dernier espère qu'au terme des discussions les chefs d'État auront adhéré à sa proposition d'augmenter substantiellement l'aide au développement économique. Il y a peu, le cénacle rassemblant les pays les plus industrialisés a convenu de radier la dette d'une quinzaine de pays. Les autres? Tout dépend de leur volonté d'éradiquer la corruption et d'instaurer l'État de droit.
La santé économique de l'Afrique n'est pas aussi catastrophique qu'on le croit. Depuis une quinzaine d'années, certains pays parviennent à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas notamment du Botswana, du Mozambique, du Ghana, du Bénin, de la Mauritanie, du Burkina Faso et de l'Ouganda qui ont tous enregistré des progressions soutenues de leur PIB. Pourtant, lorsqu'on combine tous les chiffres propres à établir le profil économique du continent, on constate que rien n'a bougé en trois décennies. En effet, le revenu par habitant est égal à celui qui prévalait il y a trente ans.
Cette infortune découle en grande partie de la corruption et de l'incurie qui distinguent bien des élites africaines pour tout ce qui a trait à l'administration de la chose publique. À cela s'ajoute la persistance des conflits armés et l'ampleur prise par l'épidémie du sida au cours des dix dernières années. Actuellement, une nation africaine sur quatre est en guerre. Le sida ? Vingt-cinq millions d'Africains en sont porteurs. Retournons à la corruption.
Selon une étude de la Banque mondiale, divers dirigeants ont volé l'équivalent de la moitié de la dette extérieure contractée par l'ensemble du continent. On estime que, bon an, mal an, ces malfrats se mettent 148 milliards de dollars américains dans les poches. Au Nigeria, les dictateurs, tous sortis des rangs de l'armée, ont détourné 500 milliards de dollars depuis le début des années 70. Cette somme, c'est à retenir, est égale aux créances contractées par les pays africains auprès de trois institutions : le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
On imagine aisément les conséquences que cette gestion abjecte de fonds alloués par des tiers peut avoir sur toutes les infrastructures, de l'éducation à la santé en passant par les transports. Par contre, on connaît moins l'impact qu'a cette corruption sur l'activité économique. En un mot, elle freine des quatre fers la remise à niveau de tout ce qui touche de près ou de loin à la production de biens.
En remplissant les coffres de paradis fiscaux, beaucoup d'entre eux étant hollandais, ces voyous en costumes trois-pièces étouffent de facto l'essor économique. Ainsi, les compagnies minières se contentent d'exploiter le sous-sol africain et s'abstiennent d'investir sur place. Or il faut rappeler que ce continent regorge de ces richesses qu'on ne retrouve pas ailleurs. Qu'on pense au cobalt, au chrome et autres. Sur d'autres marchés, la place de l'Afrique est prépondérante. C'est le cas avec l'or, le diamant et l'uranium.
L'indice des prix des matières premières ne cessant pas, sous l'impulsion notamment de l'Inde et de la Chine, de grimper encore et toujours, l'Afrique devrait normalement en profiter. Mais faute d'une redistribution adéquate de la rente minière, le continent s'enfonce dans le sous-développement. Et ce, parce que les élites ont préféré et préfèrent se livrer aux délices de l'exportation des capitaux. On a calculé que 40 % des richesses ont été placées ailleurs.
Qui dit corruption à grande échelle dit évidemment mauvaise administration publique. Plus de la moitié des pays qui composent l'Afrique sont depuis des décennies entre les mains d'autocrates, de potentats, de dictateurs, qui gouvernent en fonction de leurs intérêts familiaux et claniques. Hier, ils étaient à l'image de Sese Mobutu qui avait transformé le Congo en une banque personnelle. Aujourd'hui, ils imitent Robert Mugabe. Ils font toujours main basse sur le bien commun qu'ils déménagent aux bien nommées îles Caïmans ou aux îles Vierges.
Lorsqu'on songe aux innombrables sommets consacrés au «problème» africain et qui n'ont pas eu les résultats escomptés, on est en droit de se demander si l'aide envisagée par Blair ne devrait pas être assortie de mesures plus fermes. De mécanismes qui réduiraient la corruption à trois fois rien.
Claude Picher a écrit aujourd'hui un article similaire et avec les mêmes chiffres concernant les argents détournés par l'effroyable corruption de certains pays les plus pauvres.
Annuler la dette des pays pauvres ne fait que bien parraître les pays plus riches. De toute façon les pays pauvres ça fait longtemps qu'il ne la paye pas cette dette.
Je crois qu'il est utopique de penser qu'en donnant nous pourrons enrayer la pauvreté. Ces systèmes de corruption drainent une grande partie des dons pour l'enrichissement de quelques personnes.
Les pays riches devront se doter de système de surveillance très sévères et suivre à la trace tout projet de développement. Mais politiquement pouvons-vous le faire sans intervenir dans l'indépendance d'un pays et son gouvernement? Un pays tiers, peut-il décider et organiser un projet économique? De le faire, cela peut-il causer des guerres. C'est toute une problématique, une vraie boite de Pandore.
Nous avons un exemple en Amérique avec Haïti. C'est des plus décourageants.
Gracieusement, enfin presque
Presse Canadienne
PHILADELPHIE (AP) - Les stars qui participent aux concerts caritatifs Live 8 vont jouer gracieusement samedi soir. Ou presque. Car les organisateurs de l'événement vont leur offrir un sac Hugo Boss rempli d'objets divers d'une valeur d'environ 3.000 dollars (2.481 euros).
Ils pourront également y ajouter des costumes de la célèbre marque, d'une valeur pouvant aller jusqu'à 1.000 dollars (827 euros), des guitares Gibson (2.000 dollars, 1.654 euros) ou encore des montres Bertolucci, d'un montant de 1.500 dollars (1.241 euros) à 6.000 dollars (4.962 euros)... Au total, chaque vedette pourrait repartir avec des cadeaux d'une valeur de 12.000 dollars (9.924 euros). En toute simplicité.
L'objectif est de "remercier les célébrités qui dépensent leur temps et leur énergie", a expliqué Nicole Cashman, dont l'entreprise a été sollicitée pour préparer ces fameux sacs.
Reste que ces présents posent la question de la déontologie, le concert "Live 8" étant organisé pour lutter contre la pauvreté en Afrique. "Ce n'est pas immoral, mais cela tombe dans une zone grise", a observé Thomas White, professeur de déontologie et de commerce, dans les colonnes du "Philadelphia Inquirer".
D'autres se demandent pourquoi les sociétés à l'origine de ces cadeaux n'ont pas versé l'argent directement à des organisations caritatives. "Rien n'empêche ces entreprises de prendre position et de dire 'Non, nous allons prendre cet argent et nous allons le donner'" à des oeuvres caritatives, a observé Rushworth Kidder, président de l'Institut pour l'éthique mondial à Camden, dans l'Etat américain du Maine. AP
http://www.cyberpresse.ca/insolite/arti ... 092731.php
Pour lutter contre la pauvreté???? mon oeil!
Presse Canadienne
PHILADELPHIE (AP) - Les stars qui participent aux concerts caritatifs Live 8 vont jouer gracieusement samedi soir. Ou presque. Car les organisateurs de l'événement vont leur offrir un sac Hugo Boss rempli d'objets divers d'une valeur d'environ 3.000 dollars (2.481 euros).
Ils pourront également y ajouter des costumes de la célèbre marque, d'une valeur pouvant aller jusqu'à 1.000 dollars (827 euros), des guitares Gibson (2.000 dollars, 1.654 euros) ou encore des montres Bertolucci, d'un montant de 1.500 dollars (1.241 euros) à 6.000 dollars (4.962 euros)... Au total, chaque vedette pourrait repartir avec des cadeaux d'une valeur de 12.000 dollars (9.924 euros). En toute simplicité.
L'objectif est de "remercier les célébrités qui dépensent leur temps et leur énergie", a expliqué Nicole Cashman, dont l'entreprise a été sollicitée pour préparer ces fameux sacs.
Reste que ces présents posent la question de la déontologie, le concert "Live 8" étant organisé pour lutter contre la pauvreté en Afrique. "Ce n'est pas immoral, mais cela tombe dans une zone grise", a observé Thomas White, professeur de déontologie et de commerce, dans les colonnes du "Philadelphia Inquirer".
D'autres se demandent pourquoi les sociétés à l'origine de ces cadeaux n'ont pas versé l'argent directement à des organisations caritatives. "Rien n'empêche ces entreprises de prendre position et de dire 'Non, nous allons prendre cet argent et nous allons le donner'" à des oeuvres caritatives, a observé Rushworth Kidder, président de l'Institut pour l'éthique mondial à Camden, dans l'Etat américain du Maine. AP
http://www.cyberpresse.ca/insolite/arti ... 092731.php
Pour lutter contre la pauvreté???? mon oeil!