14 lecteurs d'Harry Potter menacés par la Cour Suprême
PANIQUE» À VANCOUVER: 14 EXEMPLAIRES DU 6E HARRY POTTER VENDUS MALGRÉ L'EMBARGO
Une librairie de Coquitlam, en banlieue de Vancouver, a vendu par erreur, jeudi, 14 exemplaires de la version anglaise du livre Harry Potter et le prince de sang mêlé, le 6e tome de la série de l'écrivain J.K. Rowling, et ce malgré un embargo très strict.
Affaire d'État
L'affaire a suscité une certaine commotion, car le lancement officiel du 6e tome de la célèbre série n'est prévu que samedi, et ces lancements sont devenus de véritables affaires d'État, vu l'engouement du jeune public pour la série. Le distributeur du livre au Canada a obtenu une injonction pour qu'aucun détail concernant l'histoire ne puisse être divulgué avant la mise en vente officielle mondiale, le 16 juillet.
La carotte et le bâton
La maison Raincoast Books, de Vancouver, qui publie ce livre, lance un appel aux 14 acheteurs, leur demandant de conserver le secret de l'intrigue de ce nouvel épisode des aventures du jeune sorcier. On leur demande de « rendre temporairement » les exemplaires achetés, leur promettant en retour un exemplaire autographié par l'auteure elle-même ainsi qu'un T-shirt d'une édition limitée.
Par contre, ceux qui ne se plieront pas à cette requête pourraient être l'objet de poursuites. La Cour suprême de Colombie-Britannique est d'ailleurs prête à appuyer la maison d'édition : samedi dernier, quand la vente malheureuse a été rendue publique, la cour a accordé une injonction interdisant à quiconque est en possession du livre de le diffuser ou d'en révéler le contenu, de quelque façon que ce soit.
Grand lancement
La version française de Harry Potter et le prince de sang mêlé sera disponible le 1er octobre. Pour la version en anglais, la romancière J.K Rowling lancera elle-même le 6e volet lors d'une cérémonie prévue à 23 h le 15 juillet au château d'Édimbourg, sa ville de résidence. Le lancement général est prévu à minuit dans la nuit du 15 au 16 juillet pour sa version anglaise, et des milliers de librairies ont prévu d'ouvrir spécialement pour l'occasion.
Une attente moins longue
La sortie en 2005 du nouveau Harry Potter évitera aux amateurs les trois années d'attente interminable qui s'étaient écoulées entre les sorties des tomes IV, Harry Potter et le gobelet de feu, et V, Harry Potter et l'ordre du Phénix, qui avaient investi les librairies à l'été 2003. J.K Rowling n'a pas précisé si le nouveau livre atteindrait ou dépasserait les 870 pages de ce dernier volet.
En braille
Fait inusité, le Tome 6 des aventures de Harry Potter sortira en braille le même jour que la sortie officielle en anglais.
L'annonce de la sortie de Harry Potter et le prince de sang mêlé est une bonne nouvelle pour les libraires. L'ordre du Phénix s'était écoulé à quelque cinq millions de copies au cours des 24 heures qui avaient suivi sa sortie.
Un récit de plus en plus sombre
Depuis le début, les ventes sont restées phénoménales, même si chaque nouveau volet est toujours plus long et plus sombre que le précédent, à l'image de l'évolution vers l'âge adulte du jeune héros. Hollywood a également su tirer parti de la formidable popularité d'Harry Potter. Les adaptations des trois premiers livres ont en effet été des succès internationaux et les produits dérivés se sont arrachés dans le monde entier.
Est-ce normal un truc pareil?......il me semble que les 14 personnes seraient moins menacés si elles avaient mis la main sur des secrets d'état....une cour Suprème qui s,en mèle?????
Une librairie de Coquitlam, en banlieue de Vancouver, a vendu par erreur, jeudi, 14 exemplaires de la version anglaise du livre Harry Potter et le prince de sang mêlé, le 6e tome de la série de l'écrivain J.K. Rowling, et ce malgré un embargo très strict.
Affaire d'État
L'affaire a suscité une certaine commotion, car le lancement officiel du 6e tome de la célèbre série n'est prévu que samedi, et ces lancements sont devenus de véritables affaires d'État, vu l'engouement du jeune public pour la série. Le distributeur du livre au Canada a obtenu une injonction pour qu'aucun détail concernant l'histoire ne puisse être divulgué avant la mise en vente officielle mondiale, le 16 juillet.
La carotte et le bâton
La maison Raincoast Books, de Vancouver, qui publie ce livre, lance un appel aux 14 acheteurs, leur demandant de conserver le secret de l'intrigue de ce nouvel épisode des aventures du jeune sorcier. On leur demande de « rendre temporairement » les exemplaires achetés, leur promettant en retour un exemplaire autographié par l'auteure elle-même ainsi qu'un T-shirt d'une édition limitée.
Par contre, ceux qui ne se plieront pas à cette requête pourraient être l'objet de poursuites. La Cour suprême de Colombie-Britannique est d'ailleurs prête à appuyer la maison d'édition : samedi dernier, quand la vente malheureuse a été rendue publique, la cour a accordé une injonction interdisant à quiconque est en possession du livre de le diffuser ou d'en révéler le contenu, de quelque façon que ce soit.
Grand lancement
La version française de Harry Potter et le prince de sang mêlé sera disponible le 1er octobre. Pour la version en anglais, la romancière J.K Rowling lancera elle-même le 6e volet lors d'une cérémonie prévue à 23 h le 15 juillet au château d'Édimbourg, sa ville de résidence. Le lancement général est prévu à minuit dans la nuit du 15 au 16 juillet pour sa version anglaise, et des milliers de librairies ont prévu d'ouvrir spécialement pour l'occasion.
Une attente moins longue
La sortie en 2005 du nouveau Harry Potter évitera aux amateurs les trois années d'attente interminable qui s'étaient écoulées entre les sorties des tomes IV, Harry Potter et le gobelet de feu, et V, Harry Potter et l'ordre du Phénix, qui avaient investi les librairies à l'été 2003. J.K Rowling n'a pas précisé si le nouveau livre atteindrait ou dépasserait les 870 pages de ce dernier volet.
En braille
Fait inusité, le Tome 6 des aventures de Harry Potter sortira en braille le même jour que la sortie officielle en anglais.
L'annonce de la sortie de Harry Potter et le prince de sang mêlé est une bonne nouvelle pour les libraires. L'ordre du Phénix s'était écoulé à quelque cinq millions de copies au cours des 24 heures qui avaient suivi sa sortie.
Un récit de plus en plus sombre
Depuis le début, les ventes sont restées phénoménales, même si chaque nouveau volet est toujours plus long et plus sombre que le précédent, à l'image de l'évolution vers l'âge adulte du jeune héros. Hollywood a également su tirer parti de la formidable popularité d'Harry Potter. Les adaptations des trois premiers livres ont en effet été des succès internationaux et les produits dérivés se sont arrachés dans le monde entier.
Est-ce normal un truc pareil?......il me semble que les 14 personnes seraient moins menacés si elles avaient mis la main sur des secrets d'état....une cour Suprème qui s,en mèle?????
- lilypotter57
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. nov. 12, 2003 1:00 am
je comprends ton impatience ......moi par contre ce que je me demande c'est si c'est un abus de pouvoir......sanctionner le libraire de la part de la maison d'étition, ça peut passer.....mais menacer les gens qui grâce à cet erreur ont pu acheter le livre???????.....c,est quand même juste un livre d'Harry Potter....pas un plan du Pentagone......ça va être quoi le prochain pas = emprisonner les gens qui auraient vu un film avant la grande première ........?????? --Message edité par tuberale le 2005-07-12 10:34:54--
Je suis bien d'accord avec vous. C'est complètement ridicule. La vraie raison est l'argent. C'est pour empècher de faire des copies avant l'apparition de la date fatidique. Et dire que la moitié de la planète ne mange pas à sa faim.
On dirait qu'on ne met plus les valeurs à la bonne place. Décourageant.
On dirait qu'on ne met plus les valeurs à la bonne place. Décourageant.
La maison d'édition a obtenu une injonction au cas justement que ces personnes le publiciseraient.......je ne sais pas si j'oserais être des 14 personnes de le publier mais ça me tenterait en mauzus.......car comme tu le dis, ils n'ont rien fait d'illégal........ils l'ont tout bonnement acheté en vente libre......je ne dis pas si quelqu'un l,avait sorti illégallement des presses, etc........mais non, ils entrent dans une librairie, voient un libre, l,achètent.......et le gros pouvoir de l,argent les menace de la Cour Suprème.........on rit pus...
en passant que fait la Colombie britannique avec une Cour Suprème?..je ne comprends pas trop qu'une province puisse en avoir une..
en passant que fait la Colombie britannique avec une Cour Suprème?..je ne comprends pas trop qu'une province puisse en avoir une..
La cour suprême de la Colombie-Britanique est une dénomination et elle est l'équivalent de la cour supérieur au Québec.
En Nouvelle-Ecosse, à Terre-Neuve, cette cour est nommé suprême tandis qu'au Manitoba, Alberta, Nouveau-Brunswick c'est la cour du banc de la Reine.
C'est tout de même la même poutine. La cour Suprême du Canada demeure le plus haut tribunal du pays.
Je crois aussi que ce serait assez abusif que des consommateurs soient poursuivis pour un achat de bonne foi.
En Nouvelle-Ecosse, à Terre-Neuve, cette cour est nommé suprême tandis qu'au Manitoba, Alberta, Nouveau-Brunswick c'est la cour du banc de la Reine.
C'est tout de même la même poutine. La cour Suprême du Canada demeure le plus haut tribunal du pays.
Je crois aussi que ce serait assez abusif que des consommateurs soient poursuivis pour un achat de bonne foi.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Il n'est pas question de poursuivre les gens parce qu'ils ont acheté le livre. Il s'agit seulement pour eux de ne pas en révéler le contenu d'ici à ce que le livre paraisse. Je ne trouve pas ça bien contraignant personnellement, et je comprends la demande de l'éditeur. C'est un livre tellement populaire que je peux comprendre que l'éditeur ne veuille pas que quelqu'un le commente à la télé ou n'en dévoile les grandes lignes sur Internet avant la parution. Avec un livre moins populaire, la question ne se poserait même pas parce qu'il n'y aurait pas d'intérêt.
peut importe que le livre se vende à 5 exemplaires ou a cinq millions.......le livre leur a été vendu librement et légalement..........alors légalement rien ne devrait les lier à qui que ce soit..........ce n,est pas les maisons d'édition qui font la loi.......c,est le lbraire qui est en faute vis-à-vis la maison d'édition mais en les vendant ces exemplaires à 14 clients, le livre est entré du domaine public......too bad....et il y a plus de lois qui protègent ces clients que l'injonction de la maison d'édition........ ........ça serait un beau cas à voir débattre en Cour je trouve.......
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- Seigneur de la Causerie
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Je comprends ton point de vue. Mais si c'est la faute du libraire, c'est plutôt la maison d'édition qui subirait les conséquences de la faute et non le libraire. Alors pour moi, c'est clair que la maison d'édition est une partie prenante dans cette affaire.
Par exemple, supposons qu'une municipalité accorde un permis à mon voisin pour qu'il se construise quelque chose, mais que cela me cause un préjudice dont on n'a pas tenu compte au moment de l'émission du permis. C'est peut-être la municipalité qui est fautive, et mon voisin a peut-être obtenu son permis de bonne foi, mais est-ce que ce serait normal que mon voisin puisse se bâtir sans que je n'aie aucun recours pour empêcher l'irréparable de se produire? Mon problème ne se réglerait pas en poursuivant la municipalité, mais plutôt en empêchant mon voisin de se bâtir. Je trouverais anormal qu'on ne me considère pas comme une personne concernée par cette situation.
Je ne m'aventurerai pas à évaluer les conséquences pour la maison d'édition, mais je suppose qu'elles existent: j'imagine que l'éditeur a présenté de bons argumetns pour que la cour soit de son avis. Peut-être a-t-on évalué également le ratio inconvénients pour les lecteurs vs. inconvénients pour la maison d'édition? Peut-être même que des questions de copyrights entrent en jeu, étant donné que le livre n'est officiellement pas encore du domaine public? Il serait intéressant de lire les documents de la cour.
En général, les injonctions servent souvent à éviter un préjudice irréparable à quelqu'un avant qu'un vrai débat en cour puisse avoir lieu. Alors je pense que ça s'applique à un cas particulier et que ça ne fait pas jurisprudence de toute manière. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-07-13 01:52:53--
Par exemple, supposons qu'une municipalité accorde un permis à mon voisin pour qu'il se construise quelque chose, mais que cela me cause un préjudice dont on n'a pas tenu compte au moment de l'émission du permis. C'est peut-être la municipalité qui est fautive, et mon voisin a peut-être obtenu son permis de bonne foi, mais est-ce que ce serait normal que mon voisin puisse se bâtir sans que je n'aie aucun recours pour empêcher l'irréparable de se produire? Mon problème ne se réglerait pas en poursuivant la municipalité, mais plutôt en empêchant mon voisin de se bâtir. Je trouverais anormal qu'on ne me considère pas comme une personne concernée par cette situation.
Je ne m'aventurerai pas à évaluer les conséquences pour la maison d'édition, mais je suppose qu'elles existent: j'imagine que l'éditeur a présenté de bons argumetns pour que la cour soit de son avis. Peut-être a-t-on évalué également le ratio inconvénients pour les lecteurs vs. inconvénients pour la maison d'édition? Peut-être même que des questions de copyrights entrent en jeu, étant donné que le livre n'est officiellement pas encore du domaine public? Il serait intéressant de lire les documents de la cour.
En général, les injonctions servent souvent à éviter un préjudice irréparable à quelqu'un avant qu'un vrai débat en cour puisse avoir lieu. Alors je pense que ça s'applique à un cas particulier et que ça ne fait pas jurisprudence de toute manière. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-07-13 01:52:53--
je comprends ton point de vue mais si on reprend ton exemple, je dirais que le recours que tu aurais serait contre la municipalité et non pas par une action directe sur les actions de ton voisin même si celles-ci pourrait te nuire......on entre dans les tierces personnes....possiblement et probablement que le permis de construire serait suspendu le temps que la ville règle son litige avec toi mais je ne crois pas que toi tu puisses le faire par un injonction.....probablement qu,après la construction que là tu pourrais actionner ton voisin pour la nuisance qu'il te cause mais lui interdire avant.....ishhh pas sûre......
dans un autre article sur ce sujet j,ai lu ceci
L'éditeur a obtenu d'un tribunal qu'il interdise aux acheteurs du livre de révéler les détails du synopsis sous peine de poursuites.
je ne dis pas que la maison d'édition n,aurait pu s,entendre avec les clients de bonne foi.....je sais pas....en échange d'un bon d,achat quelconque disons.......mais un ordre de Cour?........je ne peux pas voir sous quel chef ils ont pu l'obtenir.......comme tu dis ça serait intéressant de voir les papiers de cour....j,aimerais bien ça pouvoir en discuter avec un légiste...
à moins que ça soit un coup publicitaire.....comme me le disait quelqu'un, il y a eu un truc semblable à la parution du dernier......a-t-on interviewé les clients? et même à ça serait-ce de vrais clients, etc......
dans un autre article sur ce sujet j,ai lu ceci
L'éditeur a obtenu d'un tribunal qu'il interdise aux acheteurs du livre de révéler les détails du synopsis sous peine de poursuites.
je ne dis pas que la maison d'édition n,aurait pu s,entendre avec les clients de bonne foi.....je sais pas....en échange d'un bon d,achat quelconque disons.......mais un ordre de Cour?........je ne peux pas voir sous quel chef ils ont pu l'obtenir.......comme tu dis ça serait intéressant de voir les papiers de cour....j,aimerais bien ça pouvoir en discuter avec un légiste...
à moins que ça soit un coup publicitaire.....comme me le disait quelqu'un, il y a eu un truc semblable à la parution du dernier......a-t-on interviewé les clients? et même à ça serait-ce de vrais clients, etc......
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
tuberale a écritje comprends ton point de vue mais si on reprend ton exemple, je dirais que le recours que tu aurais serait contre la municipalité et non pas par une action directe sur les actions de ton voisin même si celles-ci pourrait te nuire......on entre dans les tierces personnes....possiblement et probablement que le permis de construire serait suspendu le temps que la ville règle son litige avec toi mais je ne crois pas que toi tu puisses le faire par un injonction.....probablement qu,après la construction que là tu pourrais actionner ton voisin pour la nuisance qu'il te cause mais lui interdire avant.....ishhh pas sûre......Si je me fie à ce que j'ai déjà vu à La facture/JE, ça se passe souvent comme ça dans la réalité, avec des poursuites contre les voisins déjà bâtis et la municipalité fautive qui durent pendant des années. J'ignore si c'est parce que la personne lésée ne connaît pas ses droits ou si c'est parce que ça ne peut s'appliquer dans ce cas.
En fait, je pense que pour demander une injonction, il faut qu'il y ait un dommage irréparable. Si mon voisin installe une clôture trop haute, mon préjudice n'est pas irréparable: ça se change, une clôture. Par contre, si lui et moi partageons un mur dans notre résidence et que les travaux qu'il fait pourraient endommager ma partie, j'ose espérer que je pourrais entreprendre une action *avant* que les dommages ne se produisent et non après que le mur ne se soit effondré! Bon, j'imagine que la municipalité n'aurait probablement pas accordé de permis dans ce cas-là, mais je veux seulement illustrer la différence.
Je viens de faire une mini-recherche sur le sujet et voici ce que j'ai trouvé au sujet des injonctions: http://www.infrastructures.com/0900/lequin.htm . Il faut que le préjudice soit sérieux et irréparable et on tient effectivement compte des inconvénients subis par les partis si l'injonction est accordée. C'est une procédure exceptionnelle et ça coûte cher. C'est peut-être pour ça qu'on n'en voit pas dans les chicanes de voisins! Par contre, dans le cas d'Harry Potter, ça me semble bien s'appliquer, en fait ça rejoint ce que je disais tantôt, alors je ne me répéterai pas.
Citation :je ne dis pas que la maison d'édition n,aurait pu s,entendre avec les clients de bonne foi.....je sais pas....en échange d'un bon d,achat quelconque disons.......mais un ordre de Cour?........je ne peux pas voir sous quel chef ils ont pu l'obtenir.......comme tu dis ça serait intéressant de voir les papiers de cour....j,aimerais bien ça pouvoir en discuter avec un légiste...Il semble justement que la maison d'édition a fait ce que tu suggères, sauf qu'elle n'a pas voulu prendre de chance: http://www.radio-canada.ca/url.asp?/cul ... -fuite.asp
Citation :à moins que ça soit un coup publicitaire.....comme me le disait quelqu'un, il y a eu un truc semblable à la parution du dernier......a-t-on interviewé les clients? et même à ça serait-ce de vrais clients, etc...... Personnellement, je n'y crois pas. Les Harry Potter sont encore attendus avec impatience, si je me fie à ce que j'ai lu sur le web avant que cet événement ne survienne, alors je ne pense pas qu'ils ont besoin de publicité.
En fait, je pense que pour demander une injonction, il faut qu'il y ait un dommage irréparable. Si mon voisin installe une clôture trop haute, mon préjudice n'est pas irréparable: ça se change, une clôture. Par contre, si lui et moi partageons un mur dans notre résidence et que les travaux qu'il fait pourraient endommager ma partie, j'ose espérer que je pourrais entreprendre une action *avant* que les dommages ne se produisent et non après que le mur ne se soit effondré! Bon, j'imagine que la municipalité n'aurait probablement pas accordé de permis dans ce cas-là, mais je veux seulement illustrer la différence.
Je viens de faire une mini-recherche sur le sujet et voici ce que j'ai trouvé au sujet des injonctions: http://www.infrastructures.com/0900/lequin.htm . Il faut que le préjudice soit sérieux et irréparable et on tient effectivement compte des inconvénients subis par les partis si l'injonction est accordée. C'est une procédure exceptionnelle et ça coûte cher. C'est peut-être pour ça qu'on n'en voit pas dans les chicanes de voisins! Par contre, dans le cas d'Harry Potter, ça me semble bien s'appliquer, en fait ça rejoint ce que je disais tantôt, alors je ne me répéterai pas.
Citation :je ne dis pas que la maison d'édition n,aurait pu s,entendre avec les clients de bonne foi.....je sais pas....en échange d'un bon d,achat quelconque disons.......mais un ordre de Cour?........je ne peux pas voir sous quel chef ils ont pu l'obtenir.......comme tu dis ça serait intéressant de voir les papiers de cour....j,aimerais bien ça pouvoir en discuter avec un légiste...Il semble justement que la maison d'édition a fait ce que tu suggères, sauf qu'elle n'a pas voulu prendre de chance: http://www.radio-canada.ca/url.asp?/cul ... -fuite.asp
Citation :à moins que ça soit un coup publicitaire.....comme me le disait quelqu'un, il y a eu un truc semblable à la parution du dernier......a-t-on interviewé les clients? et même à ça serait-ce de vrais clients, etc...... Personnellement, je n'y crois pas. Les Harry Potter sont encore attendus avec impatience, si je me fie à ce que j'ai lu sur le web avant que cet événement ne survienne, alors je ne pense pas qu'ils ont besoin de publicité.