L'ÉTAT DES URGENCES
Aux urgences par défaut
Pascale Breton
La Presse
Grippe, sinusite, mal de dos. Plus de la moitié des patients qui se présentent dans les urgences des hôpitaux canadiens ne souffrent pas d'un problème de santé urgent. Mais faute de soins ailleurs, l'hôpital est leur planche de salut.
Dans le premier de trois volets consacrés aux urgences des hôpitaux du pays, l'Institut canadien d'information en santé (ICIS) s'est intéressé aux patients qui fréquentent les salles d'attente des hôpitaux et le nombre d'heures qu'ils y dépensent.
Le portrait est étonnant, constate Jennifer Zelmer, en charge de la recherche et de l'analyse à l'ICIS. «Environ 57 % des patients qui ont visité un service d'urgences canadien souffraient d'un problème non urgent ou moins urgent comme un mal de gorge ou un problème à l'estomac», relate-t-elle. En revanche, moins de 10 % des Canadiens qui se sont présentés aux urgences en 2003-2004 avaient besoin de soins immédiats ou très urgents.
L'échelle canadienne de triage et de gravité permet d'évaluer la gravité de l'état d'un patient qui arrive à l'hôpital. Elle codifie sur une échelle de cinq le niveau d'urgence.
Les cas les plus sérieux exigent une réanimation immédiate. Il peut s'agir d'une personne en arrêt cardiaque ou en état de choc à la suite d'un grave accident de la route.
À l'inverse, un patient dont l'examen peut être reporté ou confié à un autre service de l'hôpital est considéré comme un cas non urgent. Il peut s'agir d'une femme qui souffre de douleurs menstruelles ou d'une personne aux prises avec des problèmes psychiatriques, mais sans idées suicidaires.
Il faut tout de même demeurer prudent avec cette grille d'analyse, nuance le président de l'Association des médecins d'urgence du Québec, le Dr Laurent Vanier. Ce n'est pas parce qu'un cas n'est pas très urgent que la consultation médicale n'est pas nécessaire. «Même si ce n'est pas considéré comme très urgent, un bras cassé nécessite tout de même une visite aux urgences», explique le Dr Vanier.
Les cliniques médicales pourraient prendre le relais des urgences pour plâtrer le bras d'un enfant qui vient de faire une chute à vélo. Mais trop souvent, elles n'ont pas l'équipement nécessaire pour faire une radiographie des blessures ou faire le plâtre. Résultat, le patient se retrouve à l'hôpital.
Des heures d'attente?
Il y a quelques années à peine, les urgences bondées des hôpitaux faisaient régulièrement la manchette. L'ICIS constate aujourd'hui que les hôpitaux respirent un peu plus. Il reste tout de même beaucoup de travail à faire.
Entre le patient qui se présente en arrêt respiratoire et celui qui a une mauvaise toux, le temps d'attente pour voir un médecin varie beaucoup. «Un patient sur 10 attend presque trois heures pour voir un médecin. Par contre, une personne qui présente une condition très urgente recevra des soins plus rapidement que les autres», note Mme Zelmer.
Le rapport de l'ICIS, dévoilé hier, révèle que les patients ont attendu en moyenne 51 minutes avant d'être vus par un médecin ou de recevoir un traitement. Les cas très urgents sont vus dans les cinq premières minutes suivant leur arrivée. Les cas moins lourds peuvent patienter quelques heures
Malgré les progrès, un patient sur 10 qui se présente à l'hôpital dans un état critique doit toujours attendre 45 minutes avant d'être vu par un professionnel. C'est beaucoup trop. «Lorsqu'on est confronté à un code 1 ou un code 2, il ne fait aucun doute qu'un délai de 45 minutes est trop long. Dans le cas d'un AVC par exemple, c'est toute la différence entre la vie et la mort», lance le Dr Vanier.
L'achalandage dans les hôpitaux varie selon les jours de la semaine ou les heures de la journée. Chez les adultes, les problèmes de santé surviennent souvent le matin. Par contre, dans les hôpitaux pédiatriques, c'est surtout le soir, entre 19h et 22h que les enfants en détresse se présentent en plus grand nombre.
Il est plus facile de voir un médecin tôt en matinée, entre 7 h et 9 h. Les urgences sont plus calmes le vendredi mais se remplissent le dimanche soir. Sauf les soirs de grande écoute à la télévision.
«J'ai normalement 30 ou 40 patients dans ma salle d'attente le dimanche soir. S'il y a Star Académie ou une émission du genre, ça tombe à cinq seulement», affirme le Dr Vanier, qui pratique à l'hôpital CharlesLeMoyne, sur la Rive-Sud. Il n'est pas le seul.
La majorité des médecins qui travaillent dans les urgences constatent la même situation.
LES URGENCES AU CANADA
Gravité de l'état des patients aux urgences selon l'Échelle canadienne de triage et de gravité (ETG)
ETG1 (réanimation requise): 0,5 % arrêt cardiaque, traumatisme majeur
ETG2 (très urgent): 8 % douleur thoracique, saignements gastro- intestinaux
ETG3 (urgent): 35 % asthme modéré, vomissements ou diarrhée chez les enfants de moins de 2 ans
ETG4 (moins urgent): 43 % maux d'oreille, légère douleur abdominale
ETG5 (non urgent): 14 % maux de gorge, état lié à une maladie chronique, problèmes menstruels
Source: Rapport de l'ICIS
AU QUÉBEC
104 salles des urgences
séjour moyen, du triage au congé:
15,9 heures pour les patients sur civières
Séjour de plus de 48 heures: 5,8 %, en baisse de 1 % comparativement à l'année précédente.
Patients arrivés en ambulance: 395 357
Chriffres pour 2004-2005, Santé et Services sociaux Québec
PATIENTS SOIGNÉS AUX URGENCES QUI AURAIENT PU ÊTRE TRAITÉS DANS UNE CLINIQUE OU PAR UN MÉDECIN DE FAMILLE
Canada 18%
Royaume-Uni 16 %
États-Unis 9 %
Australie 7 %
Nouvelle-Zélande 6 %
Source : Rapport de l'ICIS
Ouais! Star académie fait diminuer le nombre de personnes à l'urgence. Incroyable! Quand les gens n'ont rien à faire, ils pensent plus à leurs petits maux, donc ca devient urgent. --Message edité par noiraud le 2005-09-15 10:10:21--
L'ÉTAT DES URGENCES
Mes deux dernières visites à l'hôpital de ma ville:
15 heures pour ma fille qui avait peut-être une fracture (aucun autre endroit ou passer une radiographie)
17 heures avec mon fils qui avait une très grosse entorse à la cheville. Tous pensaient que c,était une vilaine fracture...
Et là je parle seulement du délai pour être vu, avoir la formule pour passer une radio...comme si l'infimière au triage ne pouvait pas au moins donner la formule pour la radiographie...
Tout ça en gardant mon fils a jeun car si il aurait eu une fracture il aurait été opéré immmédiatement pour la réduction, assis sur une chaise droite dans la salle d'attente...
15 heures pour ma fille qui avait peut-être une fracture (aucun autre endroit ou passer une radiographie)
17 heures avec mon fils qui avait une très grosse entorse à la cheville. Tous pensaient que c,était une vilaine fracture...
Et là je parle seulement du délai pour être vu, avoir la formule pour passer une radio...comme si l'infimière au triage ne pouvait pas au moins donner la formule pour la radiographie...
Tout ça en gardant mon fils a jeun car si il aurait eu une fracture il aurait été opéré immmédiatement pour la réduction, assis sur une chaise droite dans la salle d'attente...
moi depuis 4-5 ans j'etais toujours a l'hopital mais je savais pas ce que j,avais finalement c'etait l,endometriose
je sais pas combien de sejours j pu faire et combien de piqure de morphine,demerol j pu avoir
j'attendais jamais plus de 1h30
faut dire que j'allais pas la pour rien non plus
mais j,ewn voyais souvent pendant que je pleurais d,autres avoir ben du fun et rire au bout
je sais pas combien de sejours j pu faire et combien de piqure de morphine,demerol j pu avoir
j'attendais jamais plus de 1h30
faut dire que j'allais pas la pour rien non plus
mais j,ewn voyais souvent pendant que je pleurais d,autres avoir ben du fun et rire au bout
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


J'écoutais L'avocat et le diable ce matin et c'était justement le débat. Le maire Gendron a proposé comme solution à l'engorgement des urgences, de renvoyer les cas non-urgents chez-eux.
Je m'excuse là, mais moi je me suis senti visée. Oui, j'ai été à l'urgence ces dernières années pour des cas dits "non-urgents", mais crime avais-je le choix?
Voici mon cas: J'habite en région. Ma famille et moi faisons parti d'un GMF (groupe de médecine familiale). Donc, je vais voir mon médecin de famille pour les examens annuels, mes enfants aussi. Sauf que pour avoir un rendez-vous ça prend minimum 2 mois. Donc, quand j'ai un problème de santé, pour lequel je dois voir un médecin rapidement (otite-grippe-sinusite-gastro ect)pour avoir une prescrïption ou whatever, je fais quoi? Je prend rendez-vous dans deux mois pour guérir l'otite de mon fils?
Vous allez me dire "Il y a des heures sans rendez-vous dans les cliniques". Oui, effectivement, le jeudi après-midi, à ma clinique médicale, c'est du sans rendez-vous. Sauf que le problème, c'est que j'habite à une heure du grand centre où se trouve la dite clinique. Et je sais pas si vous le savez, mais 90% du temps, quand tu te présentes au sans rendez-vous, tu te fais retourner chez-vous parce que les places sont toutes comblées. Disons que ça me tente plus ou moins de faire une heure de route pour me faire virer de bord!
J'ai un centre hospitalier à 30 minutes de chez-moi. Ça fait que oui, je vais à l'urgence pour avoir les maudits antibiotiques pour la sinusite ou la bronchite ou l'otite.
Si il y avait des médecins à mon CLSC j'irais. Mais, dans les régions ils sont rares en sibole les médecins qui pratiquent dans les CLSC.
La seule solution que je vois maintenant, c'est de permettre aux infirmières des CLSC ou même des hôpitaux de donner des prescrïptions. Crime, les infirmières savent reconnaître les symptômes d'une otite ou d'une bronchite, pourquoi elle ne pourrait pas donner des prescritions elles aussi? En 5 minutes ces cas-là seraient parti et le médecin n'aurait pas "perdu son temps" avec ça. Non? Pour quoi ne pas déléguer un peu? --Message edité par tipet le 2005-09-15 11:21:23--
Je m'excuse là, mais moi je me suis senti visée. Oui, j'ai été à l'urgence ces dernières années pour des cas dits "non-urgents", mais crime avais-je le choix?
Voici mon cas: J'habite en région. Ma famille et moi faisons parti d'un GMF (groupe de médecine familiale). Donc, je vais voir mon médecin de famille pour les examens annuels, mes enfants aussi. Sauf que pour avoir un rendez-vous ça prend minimum 2 mois. Donc, quand j'ai un problème de santé, pour lequel je dois voir un médecin rapidement (otite-grippe-sinusite-gastro ect)pour avoir une prescrïption ou whatever, je fais quoi? Je prend rendez-vous dans deux mois pour guérir l'otite de mon fils?
Vous allez me dire "Il y a des heures sans rendez-vous dans les cliniques". Oui, effectivement, le jeudi après-midi, à ma clinique médicale, c'est du sans rendez-vous. Sauf que le problème, c'est que j'habite à une heure du grand centre où se trouve la dite clinique. Et je sais pas si vous le savez, mais 90% du temps, quand tu te présentes au sans rendez-vous, tu te fais retourner chez-vous parce que les places sont toutes comblées. Disons que ça me tente plus ou moins de faire une heure de route pour me faire virer de bord!
J'ai un centre hospitalier à 30 minutes de chez-moi. Ça fait que oui, je vais à l'urgence pour avoir les maudits antibiotiques pour la sinusite ou la bronchite ou l'otite.
Si il y avait des médecins à mon CLSC j'irais. Mais, dans les régions ils sont rares en sibole les médecins qui pratiquent dans les CLSC.
La seule solution que je vois maintenant, c'est de permettre aux infirmières des CLSC ou même des hôpitaux de donner des prescrïptions. Crime, les infirmières savent reconnaître les symptômes d'une otite ou d'une bronchite, pourquoi elle ne pourrait pas donner des prescritions elles aussi? En 5 minutes ces cas-là seraient parti et le médecin n'aurait pas "perdu son temps" avec ça. Non? Pour quoi ne pas déléguer un peu? --Message edité par tipet le 2005-09-15 11:21:23--
tipet a écritJ'écoutais L'avocat et le diable ce matin et c'était justement le débat. Le maire Gendron a proposé comme solution à l'engorgement des urgences, de renvoyer les cas non-urgents chez-eux.
Je m'excuse là, mais moi je me suis senti visée. Oui, j'ai été à l'urgence ces dernières années pour des cas dits "non-urgents", mais crime avais-je le choix?
Voici mon cas: J'habite en région. Ma famille et moi faisons parti d'un GMF (groupe de médecine familiale). Donc, je vais voir mon médecin de famille pour les examens annuels, mes enfants aussi. Sauf que pour avoir un rendez-vous ça prend minimum 2 mois. Donc, quand j'ai un problème de santé, pour lequel je dois voir un médecin rapidement (otite-grippe-sinusite-gastro ect)pour avoir une prescrïption ou whatever, je fais quoi? Je prend rendez-vous dans deux mois pour guérir l'otite de mon fils?
Vous allez me dire "Il y a des heures sans rendez-vous dans les cliniques". Oui, effectivement, le jeudi après-midi, à ma clinique médicale, c'est du sans rendez-vous. Sauf que le problème, c'est que j'habite à une heure du grand centre où se trouve la dite clinique. Et je sais pas si vous le savez, mais 90% du temps, quand tu te présentes au sans rendez-vous, tu te fais retourner chez-vous parce que les places sont toutes comblées. Disons que ça me tente plus ou moins de faire une heure de route pour me faire virer de bord!
J'ai un centre hospitalier à 30 minutes de chez-moi. Ça fait que oui, je vais à l'urgence pour avoir les maudits antibiotiques pour la sinusite ou la bronchite ou l'otite.
Si il y avait des médecins à mon CLSC j'irais. Mais, dans les régions ils sont rares en sibole les médecins qui pratiquent dans les CLSC.
La seule solution que je vois maintenant, c'est de permettre aux infirmières des CLSC ou même des hôpitaux de donner des prescrïptions. Crime, les infirmières savent reconnaître les symptômes d'une otite ou d'une bronchite, pourquoi elle ne pourrait pas donner des prescritions elles aussi? En 5 minutes ces cas-là seraient parti et le médecin n'aurait pas "perdu son temps" avec ça. Non? Pour quoi ne pas déléguer un peu?
On vit exactement le même problème ici. Pire encore, maintenant, à Alma, les cliniques sans rendez-vous refusent les patients qui n'ont pas leur médecin de famille dans leur cabinet. Donc oui, la fin de semaine, faute de médecins au CLSC et faute de pouvoir aller dans des cliniques sans rendez-vous, on se ramasse à l'urgence pour une otite ou une amygdalite. Je ne m'en sens pas coupable du tout...Ici tu dois décider que tu vas être malade dans la semaine à 8h00 le lundi matin car à 9h00 ou 9h30 la semaine est comblée...
En région, on est vraiment pris en otage par le système de santé
Je m'excuse là, mais moi je me suis senti visée. Oui, j'ai été à l'urgence ces dernières années pour des cas dits "non-urgents", mais crime avais-je le choix?
Voici mon cas: J'habite en région. Ma famille et moi faisons parti d'un GMF (groupe de médecine familiale). Donc, je vais voir mon médecin de famille pour les examens annuels, mes enfants aussi. Sauf que pour avoir un rendez-vous ça prend minimum 2 mois. Donc, quand j'ai un problème de santé, pour lequel je dois voir un médecin rapidement (otite-grippe-sinusite-gastro ect)pour avoir une prescrïption ou whatever, je fais quoi? Je prend rendez-vous dans deux mois pour guérir l'otite de mon fils?
Vous allez me dire "Il y a des heures sans rendez-vous dans les cliniques". Oui, effectivement, le jeudi après-midi, à ma clinique médicale, c'est du sans rendez-vous. Sauf que le problème, c'est que j'habite à une heure du grand centre où se trouve la dite clinique. Et je sais pas si vous le savez, mais 90% du temps, quand tu te présentes au sans rendez-vous, tu te fais retourner chez-vous parce que les places sont toutes comblées. Disons que ça me tente plus ou moins de faire une heure de route pour me faire virer de bord!
J'ai un centre hospitalier à 30 minutes de chez-moi. Ça fait que oui, je vais à l'urgence pour avoir les maudits antibiotiques pour la sinusite ou la bronchite ou l'otite.
Si il y avait des médecins à mon CLSC j'irais. Mais, dans les régions ils sont rares en sibole les médecins qui pratiquent dans les CLSC.
La seule solution que je vois maintenant, c'est de permettre aux infirmières des CLSC ou même des hôpitaux de donner des prescrïptions. Crime, les infirmières savent reconnaître les symptômes d'une otite ou d'une bronchite, pourquoi elle ne pourrait pas donner des prescritions elles aussi? En 5 minutes ces cas-là seraient parti et le médecin n'aurait pas "perdu son temps" avec ça. Non? Pour quoi ne pas déléguer un peu?
On vit exactement le même problème ici. Pire encore, maintenant, à Alma, les cliniques sans rendez-vous refusent les patients qui n'ont pas leur médecin de famille dans leur cabinet. Donc oui, la fin de semaine, faute de médecins au CLSC et faute de pouvoir aller dans des cliniques sans rendez-vous, on se ramasse à l'urgence pour une otite ou une amygdalite. Je ne m'en sens pas coupable du tout...Ici tu dois décider que tu vas être malade dans la semaine à 8h00 le lundi matin car à 9h00 ou 9h30 la semaine est comblée...
En région, on est vraiment pris en otage par le système de santé
Je vais vous donner un exemple concret de pourquoi on va dans les urgences.
Il y a quelques années, j'avais mal aux reins. Je vais à ma clinique, mon médecin de famille qui fait aussi de l'urgence, par chance, me diagnostique une pierre aux reins. Malheureusement, la clinique n'est pas équippée pour soigner celà, alors il m'envoie à l'hôpital où il pratique, me donnant un papier indiquant le diagnostique qu'il a fait.
J'arrive à l'hôpital, donne mon papier à la petite madame à la réception... elle m'envoie m'asseoir... J'attends... J'attends... je me dis qu'elle va m'appeler pour que j'aille voir le spécialiste, j'ai déjà un diagnostique d'un médecin généraliste et pas n'importe lequel, un que cet hôpital embauche, je me dis qu'ils doivent bien avoir confiance en lui un peu...
Et bien non, la personne à l'accueil me dit très calmement et sérieusement que je dois rencontrer un des médecins en service à l'urgence avant d'avoir accès à d'autres soins... Grrrrr....
Après 5 heures, je me suis tanné et j'ai foutu le camp pour aller dans un autre hôpital. Je ne me suis pas gêné pour leur dire ce que je pensais. Et je n'ai pas payé mon stationnement de l'hôpital. Je ne suis pas pour payer pour ne pas avoir eu de service.
Alors si les cliniques étaient mieux équippées, et si les hôpitaux ne faisaient pas le travail en double, ça irait déjà beaucoup mieux.
Il y a quelques années, j'avais mal aux reins. Je vais à ma clinique, mon médecin de famille qui fait aussi de l'urgence, par chance, me diagnostique une pierre aux reins. Malheureusement, la clinique n'est pas équippée pour soigner celà, alors il m'envoie à l'hôpital où il pratique, me donnant un papier indiquant le diagnostique qu'il a fait.
J'arrive à l'hôpital, donne mon papier à la petite madame à la réception... elle m'envoie m'asseoir... J'attends... J'attends... je me dis qu'elle va m'appeler pour que j'aille voir le spécialiste, j'ai déjà un diagnostique d'un médecin généraliste et pas n'importe lequel, un que cet hôpital embauche, je me dis qu'ils doivent bien avoir confiance en lui un peu...
Et bien non, la personne à l'accueil me dit très calmement et sérieusement que je dois rencontrer un des médecins en service à l'urgence avant d'avoir accès à d'autres soins... Grrrrr....
Après 5 heures, je me suis tanné et j'ai foutu le camp pour aller dans un autre hôpital. Je ne me suis pas gêné pour leur dire ce que je pensais. Et je n'ai pas payé mon stationnement de l'hôpital. Je ne suis pas pour payer pour ne pas avoir eu de service.
Alors si les cliniques étaient mieux équippées, et si les hôpitaux ne faisaient pas le travail en double, ça irait déjà beaucoup mieux.

Les cliniques sont toujours fermées ou affichent complet alors quel autre alternative a-t-on? La plupart du temps, quand il nous arrive quelque chose, ça tombe toujours la fin de semaine et comme les cliniques ici (banlieue est), n'ouvrent que quelques heures et on se fait retourner car c'est complet, on doit attendre au lundi ou aller à l'urgence.
Si les cliniques et les clsc pourraient prolonger les heures d'ouverture et si les pharmaciens pouvaient prescrire des gouttes pour des otites ou des maux de gorge, quand c'est un problème qui est récurent, qu'on connaît les remèdes qu'on doit prendre mais qu'on doit juste avoir une prescrïption, si les pharmaciens pouvaient nous en donner, ça aiderait à désengorger les urgences.
Quant à Info-santé, c'est nul, à chaque fois, on nous répond qu'on devrait aller à l'hôpital même si c'est bénin. Je n'appelle plus là, ça ne donne jamais rien.
Si les cliniques et les clsc pourraient prolonger les heures d'ouverture et si les pharmaciens pouvaient prescrire des gouttes pour des otites ou des maux de gorge, quand c'est un problème qui est récurent, qu'on connaît les remèdes qu'on doit prendre mais qu'on doit juste avoir une prescrïption, si les pharmaciens pouvaient nous en donner, ça aiderait à désengorger les urgences.
Quant à Info-santé, c'est nul, à chaque fois, on nous répond qu'on devrait aller à l'hôpital même si c'est bénin. Je n'appelle plus là, ça ne donne jamais rien.
NetRoll a écritJe vais vous donner un exemple concret de pourquoi on va dans les urgences.
Il y a quelques années, j'avais mal aux reins. Je vais à ma clinique, mon médecin de famille qui fait aussi de l'urgence, par chance, me diagnostique une pierre aux reins. Malheureusement, la clinique n'est pas équippée pour soigner celà, alors il m'envoie à l'hôpital où il pratique, me donnant un papier indiquant le diagnostique qu'il a fait.
J'arrive à l'hôpital, donne mon papier à la petite madame à la réception... elle m'envoie m'asseoir... J'attends... J'attends... je me dis qu'elle va m'appeler pour que j'aille voir le spécialiste, j'ai déjà un diagnostique d'un médecin généraliste et pas n'importe lequel, un que cet hôpital embauche, je me dis qu'ils doivent bien avoir confiance en lui un peu...
Et bien non, la personne à l'accueil me dit très calmement et sérieusement que je dois rencontrer un des médecins en service à l'urgence avant d'avoir accès à d'autres soins... Grrrrr....
Après 5 heures, je me suis tanné et j'ai foutu le camp pour aller dans un autre hôpital. Je ne me suis pas gêné pour leur dire ce que je pensais. Et je n'ai pas payé mon stationnement de l'hôpital. Je ne suis pas pour payer pour ne pas avoir eu de service.
Alors si les cliniques étaient mieux équippées, et si les hôpitaux ne faisaient pas le travail en double, ça irait déjà beaucoup mieux.
Ton histoire me rappelle ce qui m'est arrivé avec mon fils y a quelques années.Le médecin de famille diagnostique une uvéite sévere mais comme il est pas spécialisé,il prépare un papier avec son diagnostique me conseillant de me rendre le lendemain matin a l'urgence de chicoutimi et que de la je verrais immédiatement l'ophtalmo.....
Rendus la c'est pas la meme histoire,on est OBLIGÉS de voir l'urgentologue donc 4 heures d,attente pour que le gentil docteur regarde l'oeil de mon fils ET le papier de mon médecin pour finir par dire:Ouin ca ressemble pas mal a une uvéite ca la......pffffffff on le savait déja tséééé et hop une autre heure d'attente avant de voir l'ophtalmo.
Il y a quelques années, j'avais mal aux reins. Je vais à ma clinique, mon médecin de famille qui fait aussi de l'urgence, par chance, me diagnostique une pierre aux reins. Malheureusement, la clinique n'est pas équippée pour soigner celà, alors il m'envoie à l'hôpital où il pratique, me donnant un papier indiquant le diagnostique qu'il a fait.
J'arrive à l'hôpital, donne mon papier à la petite madame à la réception... elle m'envoie m'asseoir... J'attends... J'attends... je me dis qu'elle va m'appeler pour que j'aille voir le spécialiste, j'ai déjà un diagnostique d'un médecin généraliste et pas n'importe lequel, un que cet hôpital embauche, je me dis qu'ils doivent bien avoir confiance en lui un peu...
Et bien non, la personne à l'accueil me dit très calmement et sérieusement que je dois rencontrer un des médecins en service à l'urgence avant d'avoir accès à d'autres soins... Grrrrr....
Après 5 heures, je me suis tanné et j'ai foutu le camp pour aller dans un autre hôpital. Je ne me suis pas gêné pour leur dire ce que je pensais. Et je n'ai pas payé mon stationnement de l'hôpital. Je ne suis pas pour payer pour ne pas avoir eu de service.
Alors si les cliniques étaient mieux équippées, et si les hôpitaux ne faisaient pas le travail en double, ça irait déjà beaucoup mieux.
Ton histoire me rappelle ce qui m'est arrivé avec mon fils y a quelques années.Le médecin de famille diagnostique une uvéite sévere mais comme il est pas spécialisé,il prépare un papier avec son diagnostique me conseillant de me rendre le lendemain matin a l'urgence de chicoutimi et que de la je verrais immédiatement l'ophtalmo.....
Rendus la c'est pas la meme histoire,on est OBLIGÉS de voir l'urgentologue donc 4 heures d,attente pour que le gentil docteur regarde l'oeil de mon fils ET le papier de mon médecin pour finir par dire:Ouin ca ressemble pas mal a une uvéite ca la......pffffffff on le savait déja tséééé et hop une autre heure d'attente avant de voir l'ophtalmo.
https://membres.lycos.fr/millenium2003/williamfan.png" onclick="window.open(this.href);return false;