Le gouvernement Charest renie sa promesse de baisser les impôts

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
Avatar de l’utilisateur
tuberale
Intronisé au Panthéon
Messages : 49842
Inscription : sam. nov. 08, 2003 1:00 am

Message par tuberale »

Le gouvernement Charest renie sa promesse de baisser les impôts



Presse Canadienne



Aux prises avec un "trou" budgétaire avoisinant les 800 millions $ à combler en cours d'année, le gouvernement Charest prévient les contribuables qu'il n'y aura pas un sou de baisse d'impôts dans le prochain budget. "Il n'y a pas de cachette, il n'y a rien de prévu pour des baisses d'impôts", a indiqué sans détour M. Audet, mardi lors d'une conférence de presse à Québec, jetant par dessus bord l'engagement électoral fondamental du Parti libéral du Québec (PLQ).

En dressant un bilan partiel de la situation financière du Québec, le ministre a conclu que l'état des finances et la hausse de la rémunération réservée aux employés du secteur public ne permettraient pas de dégager la marge de manoeuvre nécessaire à la diminution de la charge fiscale. "La réalité, c'est que nous n'avons pas assez d'argent parce que nous avons offert à nos employés des augmentations qui entraîneront des dépenses supplémentaires de 2,5 pour cent par année", a-t-il fait valoir.

De surcroît, a poursuivi le ministre, le gouvernement devra impérativement trouver 773 millions $ supplémentaires d'ici le prochain budget pour arriver à atteindre l'équilibre budgétaire. "Il y a une tranche additionnelle de compressions actuellement ou de discussions avec les ministères pour tenter de gratter les fonds de tiroir pour financer en quelque sorte l'essentiel de ce dépassement", a-t-il précisé.

Situation budgétaire difficile ou non, la rupture d'engagement du gouvernement Charest en matière fiscal n'est pas une première. De fait, depuis son accession au pouvoir au printemps 2003, le PLQ n'a jamais été en mesure de tenir sa promesse de diminuer d'un milliard $ par année le fardeau fiscal des contribuables. "L'année dernière, ça a été 350 millions $, a souligné M. Audet. On y va au rythme où on peut y aller. On aurait bien aimé faire mieux, mais on a d tenir compte de la réalité."

La "réalité" électorale de 2003 était manifestement différente puisque le chef libéral Jean Charest s'était engagé, main sur le coeur, chiffres à l'appui, à réduire de 27 pour cent en cinq ans le fardeau fiscal des contribuables. Mais la situation a bien changé. Aujourd'hui, M. Audet soutient que les baisses d'impôts ne sont pas "un dogme" au sein de son gouvernement. "On voulait peut-être baisser les impôts en courant, (mais) on va le faire en marchant compte tenu de la situation financière. On n'a jamais dit qu'on ferait les baisses d'impôts au détriment de la solidité financière du gouvernement."

Par ailleurs, cette nouvelle promesse bafouée du gouvernement libéral n'indispose d'aucune façon le collègue de M. Audet et ministre le plus populaire du cabinet Charest, Philippe Couillard, de la Santé. "Je ne suis jamais embarrassé par la réalité. Nous prenons des décisions sur la base de valeurs bien définies comme l'importance d'avoir des finances équilibrées et maintenir des services publiques de qualité. Je suis très fier d'appartenir à un gouvernement qui a ses valeurs là", a-t-il dit.
Avatar de l’utilisateur
nic30
Seigneur de la Causerie
Messages : 7118
Inscription : mar. nov. 11, 2003 1:00 am

Message par nic30 »

  comment ça dont que je suis pas surprise    
Avatar de l’utilisateur
pucinette
Immortel du Domaine
Messages : 24767
Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am

Message par pucinette »

nic30  a écrit comment ça dont que je suis pas surprise    

Tu as pensé la même affaire que moi  
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »