Des chercheurs ont recréé le virus le plus meurtrier de l'histoire
Le mercredi 05 octobre 2005
Grippe
Des chercheurs ont recréé le virus le plus meurtrier de l'histoire
Helen Branswell
Presse Canadienne
Toronto
Des chercheurs américains ont recréé le virus le plus meurtrier de l'histoire, soit la souche grippale ayant causé l'épidémie de grippe espagnole de 1918. L'étude de ce virus du passé, affirment-ils, peut aider les scientifiques à identifier les souches grippales mortelles du futur et mettre au point des traitements contre ces dernières.
Les travaux menés ont déjà permis de constater des similitudes à donner froid dans le dos entre le virus H1N1 ayant provoqué l'épidémie de grippe espagnole et celui de la grippe aviaire H5N1 faisant actuellement des ravages parmi les populations de volailles — et à l'occasion les personnes — de l'Asie du Sud-Est, ont-ils indiqué lors d'une série d'entretiens accordés au sujet de leurs recherches.
Un certain nombre de mutations ayant permis au virus de 1918 de contaminer des gens et de se répandre sont présentes dans les virus H5N1, ont fait remarquer les chercheurs.
«Cela nous suggère (...) la possibilité que ces virus H5 (...) pourraient acquérir certaines de ces mêmes modifications, en ce sens qu'ils pourraient suivre le même chemin que celui ayant mené à (l'épidémie de) 1918», a affirmé le Dr Jeffery Taubenberger, de l'Institute of Pathology de l'armée américaine, à Rockville, dans l'État du Maryland.
La grippe espagnole a emporté quelque 50 millions de personnes — davantage que la Première Guerre mondiale — entre 1918 et 1919.
Deux publications scientifiques, Science et Nature, ont fait état mercredi des travaux entrepris par les spécialistes américains.
Ça me fait peur ces histoires la.... , faut dire que je viens de lire le roman de Stephen King *le fléau* , ou dans l'histoire , un virus de la grippe ,créé par les Américains ,s'est propagé accidentellement , tuant 99.6 % de l'humanité en moin d'un mois.......
Grippe
Des chercheurs ont recréé le virus le plus meurtrier de l'histoire
Helen Branswell
Presse Canadienne
Toronto
Des chercheurs américains ont recréé le virus le plus meurtrier de l'histoire, soit la souche grippale ayant causé l'épidémie de grippe espagnole de 1918. L'étude de ce virus du passé, affirment-ils, peut aider les scientifiques à identifier les souches grippales mortelles du futur et mettre au point des traitements contre ces dernières.
Les travaux menés ont déjà permis de constater des similitudes à donner froid dans le dos entre le virus H1N1 ayant provoqué l'épidémie de grippe espagnole et celui de la grippe aviaire H5N1 faisant actuellement des ravages parmi les populations de volailles — et à l'occasion les personnes — de l'Asie du Sud-Est, ont-ils indiqué lors d'une série d'entretiens accordés au sujet de leurs recherches.
Un certain nombre de mutations ayant permis au virus de 1918 de contaminer des gens et de se répandre sont présentes dans les virus H5N1, ont fait remarquer les chercheurs.
«Cela nous suggère (...) la possibilité que ces virus H5 (...) pourraient acquérir certaines de ces mêmes modifications, en ce sens qu'ils pourraient suivre le même chemin que celui ayant mené à (l'épidémie de) 1918», a affirmé le Dr Jeffery Taubenberger, de l'Institute of Pathology de l'armée américaine, à Rockville, dans l'État du Maryland.
La grippe espagnole a emporté quelque 50 millions de personnes — davantage que la Première Guerre mondiale — entre 1918 et 1919.
Deux publications scientifiques, Science et Nature, ont fait état mercredi des travaux entrepris par les spécialistes américains.
Ça me fait peur ces histoires la.... , faut dire que je viens de lire le roman de Stephen King *le fléau* , ou dans l'histoire , un virus de la grippe ,créé par les Américains ,s'est propagé accidentellement , tuant 99.6 % de l'humanité en moin d'un mois.......
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Bonjour Renatane, bonjour à tous !
Je viens vous lire quotidiennement et ton sujet m'interpelle beaucoup Renatane.
Moi, au contraire ça me rassure beaucoup que les chercheurs aient toujours cette base de la grippe espagnole, la menace de la grippe aviaire est des plus sérieuses, la grippe aviaire (H5N1) a sensiblement la même base que la grippe espagnole (H151), car en ayant cette base (grippe espagnole) ils vont pouvoir travailler à fabriquer des vaccins des plus efficaces pour contrer la grippe aviaire, et le fait qu'ils déterrent cette souche de grippe espagnol maintenant, pour moi, celà signifie tout simplement qu'ils prennent la menace de la grippe aviaire au sérieux.
On sait que la grippe aviaire en ce moment se contracte de poulet à humains, la mutation d'humains à humains ne semblent pas encore faits ils préviennent la possibilité à cet heure...au contraire Renatane, si jamais, la base de la grippe aviaire finit par se muter d'hommes à hommes contrairement à 1918, pas de vaccins, là au moins, ils peuvent travailler sur du concret pour fabriquer un vaccin qui sera efficaces.
Je trouve la nouvelle vraiment rassurante pour ma part,car ils n'attendent pas que la grippe aviaire se transmet d'hommes à hommes, ils préviennent maintenant et s'arment en conséquences
J'ai confiance que la technologie alliés au passé, va nous apporter un vaccin des plus efficaces.
En passant la grippe espagnol de 1918, la souche ne provenait pas de l'Espagne mais bien des pays d'Asie, l'Espagne fût le premier pays à baptisé cette grippe. Et le pourquoi que les pays d'Asie nous amènent ce genre de cochonneries là, la raison est très simple, ils vivent et dorment à proximité de leurs animaux, malpropreté etc...
Voilà, ma ptite vision sur le sujet Renatane
Madelys de Québec
Je viens vous lire quotidiennement et ton sujet m'interpelle beaucoup Renatane.
Moi, au contraire ça me rassure beaucoup que les chercheurs aient toujours cette base de la grippe espagnole, la menace de la grippe aviaire est des plus sérieuses, la grippe aviaire (H5N1) a sensiblement la même base que la grippe espagnole (H151), car en ayant cette base (grippe espagnole) ils vont pouvoir travailler à fabriquer des vaccins des plus efficaces pour contrer la grippe aviaire, et le fait qu'ils déterrent cette souche de grippe espagnol maintenant, pour moi, celà signifie tout simplement qu'ils prennent la menace de la grippe aviaire au sérieux.
On sait que la grippe aviaire en ce moment se contracte de poulet à humains, la mutation d'humains à humains ne semblent pas encore faits ils préviennent la possibilité à cet heure...au contraire Renatane, si jamais, la base de la grippe aviaire finit par se muter d'hommes à hommes contrairement à 1918, pas de vaccins, là au moins, ils peuvent travailler sur du concret pour fabriquer un vaccin qui sera efficaces.
Je trouve la nouvelle vraiment rassurante pour ma part,car ils n'attendent pas que la grippe aviaire se transmet d'hommes à hommes, ils préviennent maintenant et s'arment en conséquences
J'ai confiance que la technologie alliés au passé, va nous apporter un vaccin des plus efficaces.
En passant la grippe espagnol de 1918, la souche ne provenait pas de l'Espagne mais bien des pays d'Asie, l'Espagne fût le premier pays à baptisé cette grippe. Et le pourquoi que les pays d'Asie nous amènent ce genre de cochonneries là, la raison est très simple, ils vivent et dorment à proximité de leurs animaux, malpropreté etc...
Voilà, ma ptite vision sur le sujet Renatane
Madelys de Québec
Pas sure moi que le virus de la grippe aviiare ne subit pas de mutation sur les humains.
Ma filleule a été atteinte, il y a 4 ans, d'un micobacterium de type avium. C,est une infection cousine de la grippe aviaire avec des molécules semblables à la tuberculose.
Ma filleule est une véritable bête de cirque quand on doit l'amener au CHUL...Elle y a subi une grave opération qui consistaient à enlever les masses que cette infections avait provoqué sur ses poumons.
Tous les spécialistes lui faisaient subir pleins d'examens pour la recherche. Infectiologue, immunologue, pedopneumologue etc.
Le problème est qu'il était théoriquement impossible que ma filleule ait contacté cette infection. Les infection de type grippe aviaire sont vu en général chez les enfants d'Asie, qui sont élevé avec des animaux de basse-cour ce qui n'Est évidemment pas le cas de ma filleule.
Quand on arrivait au CHUL, les spécialistes devaient consulter les bases de données mondiales en matière de micobactérium de type avium pour voir si il n'y avait pas de solutions plus sures qui avaient été découvertes...C'était vraiment spécial à voir le défilé de tous ces spécialistes avec les internes, étudiants etc.
Ce virus dort présentement dans ma filleule mais peut se réveiller n'importe quand pour détruire et calcifier ses poumons. Il se peut que ce virus ne se réveille que lorsque qu'elle sera âgée dans la soixantaine mais peut-être plus tôt aussi.
Moi aussi ça me fait peur ces histoires de virus qui mutent...
Ma filleule a été atteinte, il y a 4 ans, d'un micobacterium de type avium. C,est une infection cousine de la grippe aviaire avec des molécules semblables à la tuberculose.
Ma filleule est une véritable bête de cirque quand on doit l'amener au CHUL...Elle y a subi une grave opération qui consistaient à enlever les masses que cette infections avait provoqué sur ses poumons.
Tous les spécialistes lui faisaient subir pleins d'examens pour la recherche. Infectiologue, immunologue, pedopneumologue etc.
Le problème est qu'il était théoriquement impossible que ma filleule ait contacté cette infection. Les infection de type grippe aviaire sont vu en général chez les enfants d'Asie, qui sont élevé avec des animaux de basse-cour ce qui n'Est évidemment pas le cas de ma filleule.
Quand on arrivait au CHUL, les spécialistes devaient consulter les bases de données mondiales en matière de micobactérium de type avium pour voir si il n'y avait pas de solutions plus sures qui avaient été découvertes...C'était vraiment spécial à voir le défilé de tous ces spécialistes avec les internes, étudiants etc.
Ce virus dort présentement dans ma filleule mais peut se réveiller n'importe quand pour détruire et calcifier ses poumons. Il se peut que ce virus ne se réveille que lorsque qu'elle sera âgée dans la soixantaine mais peut-être plus tôt aussi.
Moi aussi ça me fait peur ces histoires de virus qui mutent...
Je suis vraiment désolée pour ta filleule Annouk, vraiment triste...comment se fait-il qu'elle soit infectée de cette souche ?!?! Pauvre puce
Quand je parlais de mutations Annouck, pour le moment ce sont les gens qui sont en contact avec le poulet qui l'attrapent mais eux mêmes ne transmettent pas cette grippe,un peu comme ta filleule qui ne la donne pas à d'autres (vraiment bizarre pour ta filleule, inexplicable en fait, mais ou a t'elle chopée ça ?!?! ) mais effectivement tous les experts de la santé s'entendent pour dire que c'est une question de temps avant que cette souche se mute d'humains à humains, et si cela arrive ça va prendre un vaccin, et pour le fabriquer, ils sont mieux armes quand 1918, car ils ont une base pour la confectionner.
Fait longtemps que l'OMS attend cette pandémie... ils prévoient cette pandémie depuis 2 ans environ, pour ma part, je trouve ça plus rassurant qu'ils réagissent maintenant.
Annouk, le fait qu'ils utilisent la souche de la grippe espagnole pour fabriquer un vaccin pourrait peut-etre aider ta filleule, pauvre puce, souhaitons-le
Je me demande si ta filleule n'a pas manipulée un oiseau...sur un avis de l'OMS j'avais déjà lu qu'ils avaient retrouvé un grand Héron mort, atteint de la souche H5N1, je ne connais pas bien les Hérons, ou vont ils l'hiver? etc...
Sans partir de climat de terreur,ils en parlent à la télévision maintenant, moi ça me donne confiance cette nouvelle là.
Pour ce qui est des Etats-Unis Raven, je ne sais pas s'ils sont les seuls à detenir la base du virus espagnol
Quand je parlais de mutations Annouck, pour le moment ce sont les gens qui sont en contact avec le poulet qui l'attrapent mais eux mêmes ne transmettent pas cette grippe,un peu comme ta filleule qui ne la donne pas à d'autres (vraiment bizarre pour ta filleule, inexplicable en fait, mais ou a t'elle chopée ça ?!?! ) mais effectivement tous les experts de la santé s'entendent pour dire que c'est une question de temps avant que cette souche se mute d'humains à humains, et si cela arrive ça va prendre un vaccin, et pour le fabriquer, ils sont mieux armes quand 1918, car ils ont une base pour la confectionner.
Fait longtemps que l'OMS attend cette pandémie... ils prévoient cette pandémie depuis 2 ans environ, pour ma part, je trouve ça plus rassurant qu'ils réagissent maintenant.
Annouk, le fait qu'ils utilisent la souche de la grippe espagnole pour fabriquer un vaccin pourrait peut-etre aider ta filleule, pauvre puce, souhaitons-le
Je me demande si ta filleule n'a pas manipulée un oiseau...sur un avis de l'OMS j'avais déjà lu qu'ils avaient retrouvé un grand Héron mort, atteint de la souche H5N1, je ne connais pas bien les Hérons, ou vont ils l'hiver? etc...
Sans partir de climat de terreur,ils en parlent à la télévision maintenant, moi ça me donne confiance cette nouvelle là.
Pour ce qui est des Etats-Unis Raven, je ne sais pas s'ils sont les seuls à detenir la base du virus espagnol
Personne n'a pu déterminer ou elle a pu contacter ce virus. Tous ont passé des tests dans la famille puisque sa souche s'apparentait aussi à la tuberculose. Elle avait fréquenté à la garderie des jumelles asiatiques dont une l'avait sévèrement mordu mais cette petite n'était porteuse de rien. C'est le mystère total et ça l'est toujours puisque les chercheurs ont bien dit que c'était théoriquement impossible que ma filleule ait contacté cette maladie mais le fait est qu'elle l'A bien contacté.
On doit donc la protéger de toute infection pulmonaire telles que les bronchites, pneumonies en se faisant tous vacciner car ce sont des infections qui peuvent "réveiller" son virus et causer d'autres masses et des calcifications sur ses poumons.
Heureusement, depuis son opération aux poumons, elle va bien. Elle a du suivre une anitbiothérapie durant 1 an et demi à très forte dose par la suite mais elle est maintenant contrôlée par des pompes, une désensibilation pour ses allergies mais elle demeure très surveillée au niveau pulmonaire par des visites au CHUL 4 fois par année ou plus si elle a une grippe.
On doit donc la protéger de toute infection pulmonaire telles que les bronchites, pneumonies en se faisant tous vacciner car ce sont des infections qui peuvent "réveiller" son virus et causer d'autres masses et des calcifications sur ses poumons.
Heureusement, depuis son opération aux poumons, elle va bien. Elle a du suivre une anitbiothérapie durant 1 an et demi à très forte dose par la suite mais elle est maintenant contrôlée par des pompes, une désensibilation pour ses allergies mais elle demeure très surveillée au niveau pulmonaire par des visites au CHUL 4 fois par année ou plus si elle a une grippe.
Grippe aviaire
Tirer les enseignements de la grippe espagnole
La grippe espagnole, qui a fait environ 20 millions de morts en 1918, avait vraisemblablement une origine aviaire. C’est la raison pour laquelle les chercheurs poursuivent leurs travaux sur le virus H1N1 responsable de cette terrible épidémie, dans l’espoir de mieux comprendre les mécanismes qui lui ont permis de devenir aussi meurtrier et surtout transmissible entre êtres humains. C’est donc pour faire avancer la recherche sur le vaccin contre une potentielle souche mutante de l’actuel H5N1, qu’une équipe américaine a recréé in vitro le virus de la grippe espagnole.
Recréer un virus pour mieux en combattre un autre. C’est ce que les chercheurs de l’équipe de Jeffrey Taubenberger de l’Institut de pathologie des forces armées de Rockville aux Etats-Unis ont essayé de faire. Ils ont ainsi utilisé les tissus pulmonaires d’une victime de la grippe espagnole enterrée dans le pergisol (sol en permanence gelé) d’Alaska pour réaliser le séquençage des gènes du virus H1N1, responsable de l’épidémie de 1918. A partir de ce code génétique, ils ont réussi à faire revivre le virus disparu en utilisant la technique dite de «génétique inverse». Les chercheurs ont ensuite vérifié son caractère pathogène en l’inoculant à des souris, des embryons de poulet et même des cellules pulmonaires humaines. Ils se sont ainsi rendus compte que le virus ressuscité était aussi meurtrier que celui de 1918.
Les résultats de ces expériences ont été publiés dans deux articles, l’un dans Science, l’autre dans Nature. Ils sont particulièrement intéressants parce qu’ils permettent d’essayer «de comprendre les propriétés biologiques qui ont rendu le virus de 1918 si exceptionnellement mortel», comme l’explique l’un des co-auteurs de l’article de Science, Terrence Tumpey des Centres de contrôle des maladies (CDC) d’Atlanta. Le mystère n’est pas encore totalement élucidé. Mais d’ores et déjà, les scientifiques pensent avoir trouvé la protéine qui a rendu le virus si meurtrier. Elle se nomme hémagglutinine (HA), agit en s’accrochant aux cellules et en permettant au virus d’y pénétrer. Reste maintenant à trouver comment bloquer le mécanisme pour pouvoir envisager d’appliquer la même méthode au virus H5N1 lorsqu’il aura muté et sera devenu transmissible entre être humains.
Gagner du temps
Car c’est là le deuxième enjeu de ces recherches : essayer de comprendre comment un virus aviaire est devenu un virus humain. Le H5N1 qui se propage en Asie depuis 2003 n’en est pas encore arrivé à ce stade. Les cas de contamination humaine enregistrés ont tous pour origine un contact rapproché avec des volatiles infectés. Pour le moment, aucune contamination entre deux personnes n’a été signalée. Mais selon les scientifiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce n’est qu’une question de temps. Un jour ou l’autre, ils en sont persuadés, le virus va muter. Et à partir de ce moment-là, il faudra réagir très vite pour éviter une propagation à l’échelle de la planète. C’est pourquoi l’étude du virus de la grippe espagnole peut faire gagner un temps précieux en permettant de préparer au mieux la mise au point d’un vaccin efficace contre une souche mutée.
L’étude des trois derniers gènes du H1N1 (qui en compte huit au total) est de ce point de vue très importante. L’équipe de Jeffrey Taubenberger a mis en valeur l’existence sur ceux-ci d’«anomalies» qui pourraient avoir joué un rôle clef dans le processus d’humanisation puisqu’on ne les retrouve pas dans les gènes de tous les virus aviaires mais seulement dans ceux qui sont à l’origine de contaminations humaines, dont le H5N1 fait partie.
La découverte de similitudes entre le virus de la grippe espagnole et l’actuel virus de la grippe aviaire est à la fois rassurante parce qu’elle montre que la recherche avance, et inquiétante parce qu’elle semble confirmer le danger potentiel que représente l’épidémie qui frappe pour le moment les volatiles. De ce dernier point de vue, elle va dans le sens de l’OMS qui ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. Il est vrai que depuis 2003, malgré les efforts pour limiter sa propagation dans les élevages, le virus continue sa progression et le nombre de victimes humaines augmente. On a comptabilisé à ce jour 66 décès de personnes contaminées par le H5N1.
Valérie Gas
Article publié le 06/10/2005
Dernière mise à jour le 06/10/2005 à 16:54 (heure de Paris
http://www.rfi.fr/actufr/articles/070/article_39009.asp
Madelys :J'ai trouvée cette article qui explique mieux le feeling que j'avais concernant les experts qui travaillent sur la souche de grippe espagnole.
Tirer les enseignements de la grippe espagnole
La grippe espagnole, qui a fait environ 20 millions de morts en 1918, avait vraisemblablement une origine aviaire. C’est la raison pour laquelle les chercheurs poursuivent leurs travaux sur le virus H1N1 responsable de cette terrible épidémie, dans l’espoir de mieux comprendre les mécanismes qui lui ont permis de devenir aussi meurtrier et surtout transmissible entre êtres humains. C’est donc pour faire avancer la recherche sur le vaccin contre une potentielle souche mutante de l’actuel H5N1, qu’une équipe américaine a recréé in vitro le virus de la grippe espagnole.
Recréer un virus pour mieux en combattre un autre. C’est ce que les chercheurs de l’équipe de Jeffrey Taubenberger de l’Institut de pathologie des forces armées de Rockville aux Etats-Unis ont essayé de faire. Ils ont ainsi utilisé les tissus pulmonaires d’une victime de la grippe espagnole enterrée dans le pergisol (sol en permanence gelé) d’Alaska pour réaliser le séquençage des gènes du virus H1N1, responsable de l’épidémie de 1918. A partir de ce code génétique, ils ont réussi à faire revivre le virus disparu en utilisant la technique dite de «génétique inverse». Les chercheurs ont ensuite vérifié son caractère pathogène en l’inoculant à des souris, des embryons de poulet et même des cellules pulmonaires humaines. Ils se sont ainsi rendus compte que le virus ressuscité était aussi meurtrier que celui de 1918.
Les résultats de ces expériences ont été publiés dans deux articles, l’un dans Science, l’autre dans Nature. Ils sont particulièrement intéressants parce qu’ils permettent d’essayer «de comprendre les propriétés biologiques qui ont rendu le virus de 1918 si exceptionnellement mortel», comme l’explique l’un des co-auteurs de l’article de Science, Terrence Tumpey des Centres de contrôle des maladies (CDC) d’Atlanta. Le mystère n’est pas encore totalement élucidé. Mais d’ores et déjà, les scientifiques pensent avoir trouvé la protéine qui a rendu le virus si meurtrier. Elle se nomme hémagglutinine (HA), agit en s’accrochant aux cellules et en permettant au virus d’y pénétrer. Reste maintenant à trouver comment bloquer le mécanisme pour pouvoir envisager d’appliquer la même méthode au virus H5N1 lorsqu’il aura muté et sera devenu transmissible entre être humains.
Gagner du temps
Car c’est là le deuxième enjeu de ces recherches : essayer de comprendre comment un virus aviaire est devenu un virus humain. Le H5N1 qui se propage en Asie depuis 2003 n’en est pas encore arrivé à ce stade. Les cas de contamination humaine enregistrés ont tous pour origine un contact rapproché avec des volatiles infectés. Pour le moment, aucune contamination entre deux personnes n’a été signalée. Mais selon les scientifiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce n’est qu’une question de temps. Un jour ou l’autre, ils en sont persuadés, le virus va muter. Et à partir de ce moment-là, il faudra réagir très vite pour éviter une propagation à l’échelle de la planète. C’est pourquoi l’étude du virus de la grippe espagnole peut faire gagner un temps précieux en permettant de préparer au mieux la mise au point d’un vaccin efficace contre une souche mutée.
L’étude des trois derniers gènes du H1N1 (qui en compte huit au total) est de ce point de vue très importante. L’équipe de Jeffrey Taubenberger a mis en valeur l’existence sur ceux-ci d’«anomalies» qui pourraient avoir joué un rôle clef dans le processus d’humanisation puisqu’on ne les retrouve pas dans les gènes de tous les virus aviaires mais seulement dans ceux qui sont à l’origine de contaminations humaines, dont le H5N1 fait partie.
La découverte de similitudes entre le virus de la grippe espagnole et l’actuel virus de la grippe aviaire est à la fois rassurante parce qu’elle montre que la recherche avance, et inquiétante parce qu’elle semble confirmer le danger potentiel que représente l’épidémie qui frappe pour le moment les volatiles. De ce dernier point de vue, elle va dans le sens de l’OMS qui ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. Il est vrai que depuis 2003, malgré les efforts pour limiter sa propagation dans les élevages, le virus continue sa progression et le nombre de victimes humaines augmente. On a comptabilisé à ce jour 66 décès de personnes contaminées par le H5N1.
Valérie Gas
Article publié le 06/10/2005
Dernière mise à jour le 06/10/2005 à 16:54 (heure de Paris
http://www.rfi.fr/actufr/articles/070/article_39009.asp
Madelys :J'ai trouvée cette article qui explique mieux le feeling que j'avais concernant les experts qui travaillent sur la souche de grippe espagnole.
Annouk a écritPas sure moi que le virus de la grippe aviiare ne subit pas de mutation sur les humains.
Ma filleule a été atteinte, il y a 4 ans, d'un micobacterium de type avium. C,est une infection cousine de la grippe aviaire avec des molécules semblables à la tuberculose.
Ma filleule est une véritable bête de cirque quand on doit l'amener au CHUL...Elle y a subi une grave opération qui consistaient à enlever les masses que cette infections avait provoqué sur ses poumons.
Tous les spécialistes lui faisaient subir pleins d'examens pour la recherche. Infectiologue, immunologue, pedopneumologue etc.
Le problème est qu'il était théoriquement impossible que ma filleule ait contacté cette infection. Les infection de type grippe aviaire sont vu en général chez les enfants d'Asie, qui sont élevé avec des animaux de basse-cour ce qui n'Est évidemment pas le cas de ma filleule.
Quand on arrivait au CHUL, les spécialistes devaient consulter les bases de données mondiales en matière de micobactérium de type avium pour voir si il n'y avait pas de solutions plus sures qui avaient été découvertes...C'était vraiment spécial à voir le défilé de tous ces spécialistes avec les internes, étudiants etc.
Ce virus dort présentement dans ma filleule mais peut se réveiller n'importe quand pour détruire et calcifier ses poumons. Il se peut que ce virus ne se réveille que lorsque qu'elle sera âgée dans la soixantaine mais peut-être plus tôt aussi.
Moi aussi ça me fait peur ces histoires de virus qui mutent...
Et shit cela ne doit pas être drôle de vivre avec cette hantise, pauvre petite chouette...
Ma filleule a été atteinte, il y a 4 ans, d'un micobacterium de type avium. C,est une infection cousine de la grippe aviaire avec des molécules semblables à la tuberculose.
Ma filleule est une véritable bête de cirque quand on doit l'amener au CHUL...Elle y a subi une grave opération qui consistaient à enlever les masses que cette infections avait provoqué sur ses poumons.
Tous les spécialistes lui faisaient subir pleins d'examens pour la recherche. Infectiologue, immunologue, pedopneumologue etc.
Le problème est qu'il était théoriquement impossible que ma filleule ait contacté cette infection. Les infection de type grippe aviaire sont vu en général chez les enfants d'Asie, qui sont élevé avec des animaux de basse-cour ce qui n'Est évidemment pas le cas de ma filleule.
Quand on arrivait au CHUL, les spécialistes devaient consulter les bases de données mondiales en matière de micobactérium de type avium pour voir si il n'y avait pas de solutions plus sures qui avaient été découvertes...C'était vraiment spécial à voir le défilé de tous ces spécialistes avec les internes, étudiants etc.
Ce virus dort présentement dans ma filleule mais peut se réveiller n'importe quand pour détruire et calcifier ses poumons. Il se peut que ce virus ne se réveille que lorsque qu'elle sera âgée dans la soixantaine mais peut-être plus tôt aussi.
Moi aussi ça me fait peur ces histoires de virus qui mutent...
Et shit cela ne doit pas être drôle de vivre avec cette hantise, pauvre petite chouette...
On parle plus de contagion par les sécrétions un peu comme la toux lors de la tuberculose qui projette des gouttellettes contenant le virus.
Mais dans le cas de ma filleule, tant que le virus dort, elle n'est pas contagieuse. Quand son virus était actif, les antibiotiques contrôlaient la contagion donc il n'y avait pas de danger...
Pour ce qui est de la petite fille asiatique qui avait mordu ma filleule, il a été prouvé hors de tout doute qu'elle n'était pas porteuse de ce virus donc, l'endroit ou ma filleule a été contaminée demeure encore un mystère
Mais dans le cas de ma filleule, tant que le virus dort, elle n'est pas contagieuse. Quand son virus était actif, les antibiotiques contrôlaient la contagion donc il n'y avait pas de danger...
Pour ce qui est de la petite fille asiatique qui avait mordu ma filleule, il a été prouvé hors de tout doute qu'elle n'était pas porteuse de ce virus donc, l'endroit ou ma filleule a été contaminée demeure encore un mystère