Un militant péquiste sera le candidat libéral dans Verchères
PAR JOCELYNE RICHER
Presse Canadienne
QUEBEC (PC) - C'est un militant du Parti québécois qui défendra les couleurs du... Parti libéral du Québec, dans la circonscrïption de Verchères, à l'occasion des élections complémentaires déclenchées sous peu, a appris jeudi la Presse Canadienne.
Le maire de Varennes, Jean Robert, a décidé récemment de retourner sa veste et d'offrir ses services aux libéraux, en vue de succéder à l'ex-premier ministre Bernard Landry, qui a démissionné en juin.
M. Robert, qui a choisi de quitter la vie politique municipale, donc de ne pas être candidat aux élections du 6 novembre, fera l'annonce de sa candidature mardi et deviendra officiellement candidat libéral dans cette forteresse péquiste le 24 octobre.
Des élections complémentaires seront déclenchées avant la fin du mois dans Verchères et Outremont, et probablement aussi dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, pour un scrutin qui se tiendra à la fin novembre ou au début décembre, vraisemblablement le 28 novembre ou le 5 décembre, selon les scénarios présentement envisagés.
Bien implanté dans son milieu - il est maire de Varennes depuis 1988 - M. Robert, qui est âgé de 57 ans, était jusqu'à tout récemment membre du Parti québécois.
Il a cependant décidé de déchirer sa carte, mécontent de la tangente prise par le parti depuis le départ de M. Landry, a-t-on appris.
Dans Verchères, il affrontera le député bloquiste Stéphane Bergeron, qui n'a toujours pas démissionné de ses fonctions en se portant candidat. Il a cependant déjà déclaré qu'il quitterait ses fonctions quand les élections seraient déclenchées.
M. Bergeron dit juger "pour le moins inattendue et inopinée" la soudaine conversion du maire de Varennes, qu'il connaît bien. En entrevue, jeudi soir, il a fait valoir que les électeurs jugeraient des "convictions" politiques du candidat libéral.
Favori dans la course - Bernard Landry avait obtenu 8243 voix de majorité en 2003 - , Stéphane Bergeron pourrait perdre quelques plumes au profit d'un auteur-compositeur, Jean-François Lessard, candidat de l'Union des forces progressistes (UFP). Lors du scrutin de 2003, l'UFP avait fait la barbe à l'ADQ dans quelques circonscrïptions de la région de Montréal, dont Verchères.
Dans Outremont, les libéraux n'ont pas encore trouvé la perle rare pour succéder à l'ex-ministre des Finances Yves Séguin (qui avait obtenu plus de 6000 voix de majorité en 2003). Quelques candidats sont sur les rangs et leur "réflexion" devrait venir à terme sous peu.
Les péquistes feront confiance quant à eux à Farouk Karim, un ancien de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), qui misera sur le fait que le fief libéral compte de nombreux étudiants de l'Université de Montréal et de l'Ecole Polytechnique.
Quant à l'Action démocratique, elle tentera sa chance avec Raya Mileva, une jeune conseillère en placement d'une firme de courtage, polyglotte et d'origine bulgare.
Dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, forteresse péquiste montréalaise où on compte un pourcentage élevé d'électeurs gais, le départ récent d'André Boulerice ouvrirait toute grande la porte à André Boisclair, qui pourrait ainsi faire sans trop d'efforts un retour à l'Assemblée nationale. Sauf que M. Boisclair a déjà dit qu'il n'était pas intéressé à redevenir député immédiatement.
Les élections complémentaires réservent parfois des surprises. En septembre 2004, deux circonscrïptions libérales avaient échappé à l'équipe de Jean Charest: Vanier était passée à l'ADQ et Laurier-Dorion au PQ.
source: cyberpresse.ca
Un militant péquiste sera le candidat libéral dans Verchères
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praeteritum
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praeteritum a écritFaut croire qu'avec 9 candidats a la chefferie, toutes les places étaient prises.
Fait penser a Lucien Bouchard: Parti Conservateur, Bloc Quebecois, Parti Quebecois. Il aurait été a sa place en haut du clocher de l'église.
Le cas Bouchard est particulier. Au Parti Conservateur, il espérait être capable de faire entrer le Québec par la grande porte dans la constitution canadienne, et démontrer que le peuple québécois était accepté et respecté. Avec l'échec de Meech et Charlottetown, il s'est rendu compte que c'était utopique, que jamais le Québec et le Canada ne pourraient s'entendre en restant ensemble. C'est donc dans ce contexte qu'il est devenu souverainiste et qu'il a créé le Bloc Québécois. Je n'appelle pas cela opportuniste, il a tout simplement pris conscience que son premier objectif n'était pas la bonne solution
Fait penser a Lucien Bouchard: Parti Conservateur, Bloc Quebecois, Parti Quebecois. Il aurait été a sa place en haut du clocher de l'église.
Le cas Bouchard est particulier. Au Parti Conservateur, il espérait être capable de faire entrer le Québec par la grande porte dans la constitution canadienne, et démontrer que le peuple québécois était accepté et respecté. Avec l'échec de Meech et Charlottetown, il s'est rendu compte que c'était utopique, que jamais le Québec et le Canada ne pourraient s'entendre en restant ensemble. C'est donc dans ce contexte qu'il est devenu souverainiste et qu'il a créé le Bloc Québécois. Je n'appelle pas cela opportuniste, il a tout simplement pris conscience que son premier objectif n'était pas la bonne solution