Boisclair hanté par son passé...

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Moi_Caroline
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Message par Moi_Caroline »

Premier débat à la direction du PQ


Mise à jour le mercredi 21 septembre 2005 à 22 h 25
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Le premier des sept débats dans la course à la direction du Parti québécois a été présenté, mercredi soir, à Sherbrooke. Les échanges, modérés par la présidente d'élection, Lyne Marcoux, portaient sur le thème de la solidarité et les finances publiques.

Dans un premier temps, les neuf candidats ont chacun prononcé un laïus de quatre minutes pour faire valoir leur point de vue. Par la suite, trois débats entre trois candidats, choisis au hasard, se succédaient, pour éviter la cacophonie.

Équilibre des finances et filet social





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Richard Legendre et Ghislain Lebel
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Les candidats Gilbert Paquette, Richard Legendre et Ghislain Lebel ont d'abord débattu sur la difficile conjonction entre l'équilibre des finances et le maintien du filet social.

Selon M. Legendre, la souveraineté permettrait au Québec de dégager des marges de manoeuvre importantes. Mais M. Lebel est venu lui rappeler que le Québec serait toujours une province au lendemain de l'élection d'un gouvernement péquiste, et qu'il serait aux prises avec une dette importante.

M. Paquette a renchéri sur le fait qu'il manquait toujours 3,3 milliards de dollars pour boucler le budget de la province pour les 5 prochaines années.

À son tour, M. Lebel en a profité pour plaider en faveur d'un projet de Constitution qui serait présenté aux Québécois avant un prochain référendum. La modératrice a dû intervenir pour ramener le débat vers son thème principal.

La modératrice a demandé aux candidats de cibler leur priorité:

La lutte à la pauvreté, pour M. Paquette;
L'éducation, pour M. Legendre;
La politique familiale et l'accession à la propriété résidentielle, pour M. Lebel.

État et lutte contre la pauvreté et la précarité





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André Boisclair
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Le deuxième débat, entre Louis Bernard, Jean-Claude Saint-André et André Boisclair, a donné lieu aux échanges les plus vifs.

M. Saint-André a martelé qu'il fallait taxer les plus riches et les multinationales pour obtenir de nouveaux revenus, affirmant que des entreprises comme Alcan ne paient pas un sou d'impôt.

Mais, selon M. Bernard, cet acharnement sur de prétendues fortunes ne sont que des illusions. « Je dis que pour avoir un pays prospère, il faut des règles qui vont créer de la prospérité, ce qui a été le cas au Québec », a-t-il estimé.

De son côté, M. Boisclair a affirmé que le Québec était en meilleure santé financière grâce au déficit zéro, pour lequel il s'est battu. Il maintient que l'État doit être un levier de développement social.

M. Saint-André est revenu sur la question des paradis fiscaux, mais M. Boisclair lui a rappelé qu'il avait toujours appuyé les politiques gouvernementales. Le ton a alors monté entre les deux candidats.

En ce qui a trait à la précarité d'emploi et à la situation des travailleurs autonomes, M. Bernard a proposé d'augmenter le salaire minimum.

De son côté, M. Boisclair a plaidé pour un accès à un soutien du revenu pour les travailleuses à la tête de familles monoparentales, une amélioration des normes minimales pour les travailleurs atypiques, de meilleures déductions fiscales et un meilleur accès à la propriété.

Enfin, M. St-André a déploré que l'ancien gouvernement péquiste ait voté une loi sur les congés parentaux, mais ait attendu une entente avec Ottawa pour la mettre en application. Il estime que le Québec aurait dû se comporter dès lors comme un État souverain.

La priorité des candidats:

La lutte contre les paradis fiscaux, pour M. Saint-André;
Les centres de la petite enfance et l'éducation primaire et secondaire, pour M. Bernard;
L'éducation, pour M. Boisclair.

Vieillissement de la population et bas taux de natalité





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Pauline Marois
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Au tour de Jean Ouimet, Pauline Marois et Pierre Dubuc de s'affronter. L'ancienne ministre a parti le bal en plaidant pour un investissement en éducation et dans les politiques familiales.

De son côté, M. Dubuc a rappelé que les personnes âgées étaient en meilleure santé qu'avant et pouvaient contribuer à la société. Il a aussi déclaré que la syndicalisation pouvait être une solution pour les 30 % de travailleurs atypiques.

Pour M. Ouimet, l'endettement étudiant demeure un problème. Se disant d'accord avec lui, Mme Marois a rappelé qu'elle avait adopté des mesures pour réduire l'endettement des étudiants lorsqu'elle était ministre de l'Éducation. Elle a aussi avancé l'idée d'un revenu minimum garanti.

Lorsque M. Ouimet a proposé un contrat social avec les immigrants, les autochtones et les anglophones. M. Dubuc s'est dit d'accord, mais a ajouté qu'il faudrait leur apprendre le français. Il a plaidé pour un programme de francisation dans les lieux de travail.

Mme Marois a clos le débat en se prononçant en faveur d'une meilleure reconnaissance de la formation des immigrants.

La priorité des candidats:

L'environnement, pour M. Ouimet;
L'éducation, pour Mme Marois;
Le plein-emploi, pour M. Dubuc.

La soirée était suivie d'une période de questions, qui a permis d'apprendre que Mme Marois voulait plafonner la dette publique, sans nécessairement l'éliminer, et que M. Boisclair jugeait irréalistes des promesses de baisses massives d'impôts. En revanche, il souhaite indexer les prestations de la sécurité du revenu.

Six autres tribunes ayant chacune un thème différent auront lieu dans autant de villes du Québec, chaque mercredi soir, sauf le 5 octobre.
( http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... ooke.shtml)

Nounou1
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Message par Nounou1 »

Strophe  a écrit

Il a dit ce que nous devions savoir. Il n'était pas dépendant, il n'a jamais consommé de drogue lors de ses fonctions, il a toujours bien assumé ses fonctions, il n'y touche plus depuis 10 ans. Y'a rien à savoir de plus !

Et si tu veux être honnête, il ne pourra jamais rien dire pour te satisfaire non ? Plus il en dira, plus tu voudras en savoir... plus tu vas le condamner non ?


Je suis très honnête et je vais continuer de l'être.

Au départ, je croyais que c'était arrivé avant son entré en politique, alors je trouvais que c'était ridicule de sortir cette histoire, que ça n'avait aucun rapport.

Ensuite, quand il a admis en avoir consommé alors qu'il était ministre, là, ma perception a changé puisque ce n'est pas ce qu'il avait laissé sous entendre.

Au départ, il aurait fallu qu'il nous dise clairement que cela était arrivé en quelques occasions, lors de party avec des amis, que c'était un ami, une connaissance qui en apportait et que ses supérieurs en avait eu vent et qu'ils lui avaient demandé de cesser, ce qu'il avait fait, alors là, il n'y aurait pas eu de problèmes, dans mon cas.

Mais la perception que j'ai maintenant c'est quelqu'un qui fuit et qui répond au compte-goutte aux questions, qui laisse planer le doute sur son intégrité, il a l'air de quelqu'un qui a quelquechose à cacher.

S'il était si transparent que cela, il aurait répondu aux questions la première fois qu'il se les ait fait poser, pas 3 jours plus tard et vaguement.

De plus, je ne le condamne pas, je pose des questions qui sont restées sans réponses.

De plus, on ne sait pas quand il a commencé à en prendre, ni quand il a cessé.  Certains parlent de 10 ans, moi je n'ai pas vu cela nulle part.

En tout cas, c'est ma perception.  
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Strophe
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Message par Strophe »

Nounou1  a écrit

Je suis très honnête et je vais continuer de l'être.

Au départ, je croyais que c'était arrivé avant son entré en politique, alors je trouvais que c'était ridicule de sortir cette histoire, que ça n'avait aucun rapport.

Ensuite, quand il a admis en avoir consommé alors qu'il était ministre, là, ma perception a changé puisque ce n'est pas ce qu'il avait laissé sous entendre.

Au départ, il aurait fallu qu'il nous dise clairement que cela était arrivé en quelques occasions, lors de party avec des amis, que c'était un ami, une connaissance qui en apportait et que ses supérieurs en avait eu vent et qu'ils lui avaient demandé de cesser, ce qu'il avait fait, alors là, il n'y aurait pas eu de problèmes, dans mon cas.
Mais la perception que j'ai maintenant c'est quelqu'un qui fuit et qui répond au compte-goutte aux questions, qui laisse planer le doute sur son intégrité, il a l'air de quelqu'un qui a quelquechose à cacher.

S'il était si transparent que cela, il aurait répondu aux questions la première fois qu'il se les ait fait poser, pas 3 jours plus tard et vaguement.

De plus, je ne le condamne pas, je pose des questions qui sont restées sans réponses.

De plus, on ne sait pas quand il a commencé à en prendre, ni quand il a cessé.  Certains parlent de 10 ans, moi je n'ai pas vu cela nulle part.

En tout cas, c'est ma perception.  

Mais pourtant c'est bien ça qui s'est passé...!

Aussi, Boisclair est devenu député à 23 ans... alors il était presque certain dès le départ qu'il avait consommé alors qu'il était déjà en politique

Il a tardé à répondre aux questions ? Normal je crois ! Personne n'aime que son passé soit étalé publiquement, le choc devait passer... avant les révélations.

Et oui, il a bien dit que ça faisait 10 ans de cela... ! --Message edité par Strophe le 2005-09-21 23:05:43--
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
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Message par laurry »

tuberale  a écrit


J'en ai pris à plusieurs reprises de la coke, j,en comprends la réalité très bien......et non quand tu en as arrêté l'usage depuis 10 ans, tu n,es pas à risque, ça approche la quinzaine d,année que j,en ai pris....j,ai été plusieurs fois dans des occasions où j,aurais pu en reprendre sans en acheter seulement......et non, ça ne m,a absolument pas tenté......ni fait d,effet de feedback quelconque, ni d,entraînement incontrôlable, etc......ça fait partie du passé tout bonnement...  

C`est pas coulé dans le béton Tuberale....une personne qui se rends jusqu`la cocaïne, c`est que d`avance, elle a de sérieux problèmes de contrôle dans ses émotions. C`est cela qui reste à risque durant toute la vie de cette personne. Et selon moi, une personne ne prends pas de la cocaïne comme cela pour le fun. Y`a mille et un problèmes là-dessous qui amène la personne à consommer de plus en plus "fort" et de plus en plus souvent.

Y`a rien qui dit, y`a aucune statistique non plus là-dessus, sur le nombre d`années de sobriété qu`une personne peut faire. Le risque est là, la faiblesse est là, la rechute est là aussi qui guette.
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Message par laurry »

Moi j`ai de la misère avec tout çà....suis pas prête à donner la communion si rapidement à Boisclair.

Du fait qu`il a avouer en avoir consommé qu`à quelques reprises n`enlève rien au fait que si ca n`avait pas éclaté cette histoire, lui il n`en aurait jamais parler. Comme départ, je trouve qu`il manque de franchise.

Il était jeune député au moment de ses consommations, il l`a dit lui-même folies de jeunesse...en politique, il me semble qu`il faut filer droit...et Boisclair avec la cocaïne, n`importe quel jeune sait que c`est illégal et que toute cette drogue est contrôlé par le crime organisé.Là encore, il me semble qu`à 23 ans, quand tu te dis assez mature et prêt pour aller en politique, tu dois quand même être assez intelligent aussi pour te pousser loin du crime organisé.

Sais pas, je trouve qu`il minimise trop son passé et on sait tous que le passé est garant de l`avenir. Donc y`a pas grand chose à offrir à la population.
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tuberale
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Message par tuberale »

laurry  a écrit

C`est pas coulé dans le béton Tuberale....une personne qui se rends jusqu`la cocaïne, c`est que d`avance, elle a de sérieux problèmes de contrôle dans ses émotions. C`est cela qui reste à risque durant toute la vie de cette personne. Et selon moi, une personne ne prends pas de la cocaïne comme cela pour le fun. Y`a mille et un problèmes là-dessous qui amène la personne à consommer de plus en plus "fort" et de plus en plus souvent.

Y`a rien qui dit, y`a aucune statistique non plus là-dessus, sur le nombre d`années de sobriété qu`une personne peut faire. Le risque est là, la faiblesse est là, la rechute est là aussi qui guette.



Pentoute..... .je n,ai pas dit que j,étais accro......mais que j'en avais pris à quelques reprises.....ça n,a créé aucune dépendance de quoi que ce soit, je ne le dis pas pour banaliser la chose...j,ai eu 3 enfants en santé......aucun problème depuis.....aucune tentation....

Tu as autant de possibilité que moi d,en prendre un jour.....mais je n,en ai certes pas PLUS que toi..... je n,ai pas particulièrement aimé cela, c'était un truc de contexte avec mon ex quand je l,ai rencontré.....et ça fait belle lurette que ce n,est plus dans ma vie......
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Soleil47
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Message par Soleil47 »

Nounou1  a écrit

Vois-tu c'est ça le problème, on ne sait rien, sauf qu'il a fini par avouer avoir consommé.  
Consommé quoi? Il ne l'a jamais dit.
Je pense bien que c'est de la cocaine et il l'a dit aussi



Mais qu'est-ce que ca peut bien faire que nous ne sachions pas avec qui il a pris de la coke. Et pourquoi déterrer dans le passé d'une personne qui a fait des erreurs il y a 10 ans de cela???

Il a arrêté il y a 10 ans - c'est pas correct???
Il l'a bien dit qu'il en avait pris quelques fois.
Qu'est-ce qu'il pourrait bien rajouter là-dessus???

Mme Marois pourrait peut-être bien te répondre, parce que si je ne m'abuse - tout ce cirque - c'est elle qui l'a parti..

André Boisclair pourrait peut-être sortir des d'affaires sur elle, mais il ne le fera pas, parce que c'est surement pas le temps de le faire. Et elle le sait bien Mme Marois - ce ne serait surement pas reluisant pour le parti

Faut pas oublier que Mme Marois veut gagner la course à la chefferie hein? Attendu qu'elle ne peut rien lui reprocher le temps qu'il a été Ministre, elle s'en prend à sa vie privée.

Moi je vois pas d'autre chose que cela.
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Soleil47
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Message par Soleil47 »

laurry  a écritMoi j`ai de la misère avec tout çà....suis pas prête à donner la communion si rapidement à Boisclair.

Du fait qu`il a avouer en avoir consommé qu`à quelques reprises n`enlève rien au fait que si ca n`avait pas éclaté cette histoire, lui il n`en aurait jamais parler. Comme départ, je trouve qu`il manque de franchise.

Il était jeune député au moment de ses consommations, il l`a dit lui-même folies de jeunesse...en politique, il me semble qu`il faut filer droit...et Boisclair avec la cocaïne, n`importe quel jeune sait que c`est illégal et que toute cette drogue est contrôlé par le crime organisé.Là encore, il me semble qu`à 23 ans, quand tu te dis assez mature et prêt pour aller en politique, tu dois quand même être assez intelligent aussi pour te pousser loin du crime organisé.

Sais pas, je trouve qu`il minimise trop son passé et on sait tous que le passé est garant de l`avenir. Donc y`a pas grand chose à offrir à la population.  Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi il en aurait parlé puisque tout cela c'est sa vie privée et je ne crois pas que tout ceci l'ait empèché de faire son travail adéquatement lorsqu'il était Ministre.
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Message par Scoubidoux »

Soleil47  a écrit

Mais qu'est-ce que ca peut bien faire que nous ne sachions pas avec qui il a pris de la coke. Et pourquoi déterrer dans le passé d'une personne qui a fait des erreurs il y a 10 ans de cela???

Il a arrêté il y a 10 ans - c'est pas correct???
Il l'a bien dit qu'il en avait pris quelques fois.
Qu'est-ce qu'il pourrait bien rajouter là-dessus???

Mme Marois pourrait peut-être bien te répondre, parce que si je ne m'abuse - tout ce cirque - c'est elle qui l'a parti..

André Boisclair pourrait peut-être sortir des d'affaires sur elle, mais il ne le fera pas, parce que c'est surement pas le temps de le faire. Et elle le sait bien Mme Marois - ce ne serait surement pas reluisant pour le parti

Faut pas oublier que Mme Marois veut gagner la course à la chefferie hein? Attendu qu'elle ne peut rien lui reprocher le temps qu'il a été Ministre, elle s'en prend à sa vie privée.

Moi je vois pas d'autre chose que cela.


Je crois que tu es totalement dans l'erreur et tu joues justement le jeux de Boisclair en répandant une telle fausseté.

Ce n'est pas Marois qui a sorti l'histoire, elle était déjà connue. Ce sont les journalistes qui l'ont ressorti et je ne pense pas que Marois ait vraiment le pouvoir de dicter la conduite des journalistes.


Scoubidoux
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Message par Scoubidoux »

Soleil47  a écrit Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi il en aurait parlé puisque tout cela c'est sa vie privée et je ne crois pas que tout ceci l'ait empèché de faire son travail adéquatement lorsqu'il était Ministre.


Ce ne sont que des suppositions.

En tout cas, je sais maintenant ce que veut dire transparence dans la bouche de Monsieur Boisclair.
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Fleur de Jasmin
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Message par Fleur de Jasmin »

Ti-radis  a écrit exactement !  
Pour un poste de directeur de laboratoire d'usine d'aluminium: test d'évaluation psychologique et physique complet (cardio, urine, sanguin: dépsitage de drogue)etc etc etc
ceci est pour n'importe quel cadre de l'usine...  

Soudeurs, journaliers ect, passent les mêmes tests.  
ImageUne fois qu'on a donné son opinion; il serait logique qu'on ne l'ait plus. (Albert Brie) Image
La pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre et jamais la perdre. (Montesquieu)
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Soleil47
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Message par Soleil47 »

Scoubidoux  a écrit

Je crois que tu es totalement dans l'erreur et tu joues justement le jeux de Boisclair en répandant une telle fausseté.

Ce n'est pas Marois qui a sorti l'histoire, elle était déjà connue. Ce sont les journalistes qui l'ont ressorti et je ne pense pas que Marois ait vraiment le pouvoir de dicter la conduite des journalistes.



Je te cite un extrait qui a passé dans la Presse et qui a été placé ici dans ce sujet:

Aux abois, M. Boisclair reproche à ses rivaux dans la course à la direction du Parti québécois de vouloir exploiter ses «erreurs du passé» à des fins bassement partisanes.

«Je vois des gens qui voudraient (freiner) la lancée sur laquelle je suis engagé. Je vois des gens qui sont peut-être soucieux de leur situation dans les sondages me porter des attaques», a-t-il allégué, faisant allusion au camp Marois.

Pourquoi André Boisclair y ferait-il allusion si pour toi ca ne viendrait pas de là??? Et pourquoi les journalistes auraient ressortis cette histoire là, justement maintenant???? Pendant la course à la chefferie???



Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

Denis Lessard

La Presse



En fait, selon des informations obtenues par La Presse au cours de l'été, des proches de Jean Charest ont rebrassé, en vain, le dossier d'un ancien chef de cabinet de M. Boisclair, Luc Doray. M. Doray avait plaidé coupable, en 2001, à des accusations de fraude totalisant 30 000 $, des gestes entraînés par sa dépendance à la cocaïne. Il était chef de cabinet du ministre Boisclair alors à l'Emploi lorsque le contrôleur des finances avait découvert le pot aux roses.

Tenant compte de la thérapie suivie par M. Doray et de sa conduite, le juge avait donné une peine réduite - huit mois de travaux communautaires - et le vétéran péquiste de Montréal avait conservé son emploi à la Ville de Montréal.

Ce n'est que tout récemment que le ministère de la Justice a réactivé le dossier et réclamé le remboursement convenu il y a quatre ans, a-t-on appris.

«Je n'ai et n'aurai aucun commentaire», s'est contenté de dire hier M. Doray.



un chum de boisclair en 2001,  son chef de cabinet,


hummmmm

orve
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Message par orve »

Le premier ministre consomme-t-il des gras trans ?
Xavier Brouillette
Doctorant en philosophie

La distinction entre l'espace privé et l'espace public est un des fondements les plus importants des nos sociétés démocratiques. Pourtant, il est possible d'assister de plus en plus à la dégradation rapide de ce qui garantissait la possibilité même d'un espace politique, où le débat et la parole citoyenne transcendaient les besoins essentiels de la vie privée.

L'organisation de notre vie politique pourrait-elle être possible dans l'unique individualité de la résidence, close par définition à la rencontre d'autrui ? Le monde public cesse-t-il d'exister si tout ce que l'on bâtit comme commun est rejeté au profit de l'unique individualité projeté de chaque personne investissant l'espace démocratique de la parole ? Hannah Arendt avait déjà compris l'enjeu majeur de cette distinction pour la démocratie : « Vivre une vie entièrement privée, c'est avant tout être privé de choses essentielles à une vie véritablement humaine : être privé de la réalité qui provient de ce que l'on est vu et entendu par autrui, être privé d'une relation « objective » avec les autres, qui provient de ce que l'on est relié aux autres et séparé d'eux par l'intermédiaire d'un monde d'objets commun, être privé de la possibilité d'accomplir quelque chose de plus permanent que la vie. » (Condition de l'homme moderne, p. 99) Le monde public est commun et il dépasse en longévité les individualités qui l'investissent. Ainsi, un homme politique n'est homme politique qu'à partir du moment où il investit l'espace public. Sa vie privée est dénuée d'intérêt et le jugement que nous pouvons porter sur lui doit être « objectif », c'est-à-dire se fonder uniquement sur son apparition dans l'espace publique et son action politique.

En ces temps inquiétants, il faut d'abord regarder l'action des politiciens. Il est regrettable de constater la crise entourant M. Boisclair, puisque justement son comportement privé n'indique rien quant à son action politique. Les politiciens jouent pourtant souvent sur leur image privée afin de séduire l'opinion publique et les campagnes que certains mènent sur les plateaux de télévision à l'occasion d'émissions de divertissement, ou même lors des bulletins de nouvelles (pensons à M. Sarkozy en France) les placent dans une situation dont ils sont souvent à l'origine. Le Québec avait évité de peine le phénomène, mais « l'affaire Boisclair » va plus loin que tout ce que nous avons déjà vu chez nous (les américains ayant déjà pris les devant depuis Clinton). Il n'y a pas si longtemps, aurait-on dit de René Lévesque ou encore John F. Kennedy qu'ils furent de mauvais politiciens parce qu'ils furent des hommes pour le moins volages ?

Toutefois, l'appétit du public pour ce genre d'histoire engage le débat sur le terrain de la morale privée, devenue publique. L'indignation de plusieurs relève à la fois de l'ignorance et de l'hypocrisie. Ignorance, d'une part, de la problématique de la drogue, mauvaise par définition, condamnable et immorale (puisqu'illégale). Dans le cas qui nous intéresse, M. Boisclair donne-t-il l'impression d'être un drogué ? A-t-il les yeux hagards ? Est-il lent dans ses réponses ? Son discours est-il décousu ? Hypocrisie, d'autre part, de vouloir une « morale » irréprochable de la part de ceux qui nous dirigent alors que personne n'est blanc de tout reproche. En jouant les vierges offensées, les Québécois qui s'offusquent d'un tel problème cessent d'agir comme citoyens responsables en favorisant la médiatisation d'une nouvelle qui est à proprement parler inexistante.

Le blâme le plus grave retombe toutefois sur les médias. Pourtant garants de la démocratie, en fournissant une information objective et honnête, ceux-ci agissent comme de véritables rapaces, recherchant le sensationnalisme, les cotes d'écoutes élevées et par-dessus tout, du temps d'antenne à remplir de façon aisée pour les chaînes de nouvelles en continue. D'où l'information concernant M. Boisclair est-elle sortie ? Forcément de quelqu'un qui le connaît bien et qui lui veut du mal. Est-ce une équipe concurrente dans la course à la chefferie du PQ qui aurait pu divulguer le pot aux roses ? Un véritable journaliste ne devrait pas porter attention à un cas si flagrant de dénigrement et d'atteinte à la réputation.

Le tollé entourant M. Boisclair nuit au débat politique et nuit à l'espace public québécois déjà si restreint et fragile. Un coup de hache est donné à la racine de notre démocratie. S'il faut s'indigner, c'est bien plus de cet abandon d'un espace commun au profit d'une exaspération tout esseulée. Que restera-t-il à faire par la suite ? Fouiller les ordures de nos dirigeants ? Demanderons-nous un jour : «notre premier ministre consomme-t-il de la malbouffe ? Il a pris du poids dernièrement : consomme-t-il beaucoup de gras trans ?» Après tout, comment quelqu'un qui est incapable de prendre soin de son corps peut-il être en mesure de diriger une province ou un pays ?


 

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Rénatane
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Message par Rénatane »

Voyeur23  a écritDenis Lessard

La Presse



En fait, selon des informations obtenues par La Presse au cours de l'été, des proches de Jean Charest ont rebrassé, en vain, le dossier d'un ancien chef de cabinet de M. Boisclair, Luc Doray. M. Doray avait plaidé coupable, en 2001, à des accusations de fraude totalisant 30 000 $, [g]des gestes entraînés par sa dépendance à la cocaïne.[/g] Il était chef de cabinet du ministre Boisclair alors à l'Emploi lorsque le contrôleur des finances avait découvert le pot aux roses.

Tenant compte de la thérapie suivie par M. Doray et de sa conduite, le juge avait donné une peine réduite - huit mois de travaux communautaires - et le vétéran péquiste de Montréal avait conservé son emploi à la Ville de Montréal.

Ce n'est que tout récemment que le ministère de la Justice a réactivé le dossier et réclamé le remboursement convenu il y a quatre ans, a-t-on appris.

«Je n'ai et n'aurai aucun commentaire», s'est contenté de dire hier M. Doray.



un chum de boisclair en 2001,  son chef de cabinet,


hummmmm

Elle est la , la différence......LA DÉPENDANCE.....
Le fait d'en avoir consommé a quelques occasions , n'en fait pas une personne accroc......
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Message par NetRoll »

Voyeur23  a écritDenis Lessard

La Presse



En fait, selon des informations obtenues par La Presse au cours de l'été, des proches de Jean Charest ont rebrassé, en vain, le dossier d'un ancien chef de cabinet de M. Boisclair, Luc Doray. M. Doray avait plaidé coupable, en 2001, à des accusations de fraude totalisant 30 000 $, des gestes entraînés par sa dépendance à la cocaïne. Il était chef de cabinet du ministre Boisclair alors à l'Emploi lorsque le contrôleur des finances avait découvert le pot aux roses.

Tenant compte de la thérapie suivie par M. Doray et de sa conduite, le juge avait donné une peine réduite - huit mois de travaux communautaires - et le vétéran péquiste de Montréal avait conservé son emploi à la Ville de Montréal.

Ce n'est que tout récemment que le ministère de la Justice a réactivé le dossier et réclamé le remboursement convenu il y a quatre ans, a-t-on appris.

«Je n'ai et n'aurai aucun commentaire», s'est contenté de dire hier M. Doray.



un chum de boisclair en 2001,  son chef de cabinet,


hummmmm


Bon... probablement qu'on a trouvé d'où elle venait, donc exit le milieu interlope et les risques de menaces...
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lucide
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orve  a écritLe premier ministre consomme-t-il des gras trans ?
Xavier Brouillette
Doctorant en philosophie

La distinction entre l'espace privé et l'espace public est un des fondements les plus importants des nos sociétés démocratiques. Pourtant, il est possible d'assister de plus en plus à la dégradation rapide de ce qui garantissait la possibilité même d'un espace politique, où le débat et la parole citoyenne transcendaient les besoins essentiels de la vie privée.

L'organisation de notre vie politique pourrait-elle être possible dans l'unique individualité de la résidence, close par définition à la rencontre d'autrui ? Le monde public cesse-t-il d'exister si tout ce que l'on bâtit comme commun est rejeté au profit de l'unique individualité projeté de chaque personne investissant l'espace démocratique de la parole ? Hannah Arendt avait déjà compris l'enjeu majeur de cette distinction pour la démocratie : « Vivre une vie entièrement privée, c'est avant tout être privé de choses essentielles à une vie véritablement humaine : être privé de la réalité qui provient de ce que l'on est vu et entendu par autrui, être privé d'une relation « objective » avec les autres, qui provient de ce que l'on est relié aux autres et séparé d'eux par l'intermédiaire d'un monde d'objets commun, être privé de la possibilité d'accomplir quelque chose de plus permanent que la vie. » (Condition de l'homme moderne, p. 99) Le monde public est commun et il dépasse en longévité les individualités qui l'investissent. Ainsi, un homme politique n'est homme politique qu'à partir du moment où il investit l'espace public. Sa vie privée est dénuée d'intérêt et le jugement que nous pouvons porter sur lui doit être « objectif », c'est-à-dire se fonder uniquement sur son apparition dans l'espace publique et son action politique.

En ces temps inquiétants, il faut d'abord regarder l'action des politiciens. Il est regrettable de constater la crise entourant M. Boisclair, puisque justement son comportement privé n'indique rien quant à son action politique. Les politiciens jouent pourtant souvent sur leur image privée afin de séduire l'opinion publique et les campagnes que certains mènent sur les plateaux de télévision à l'occasion d'émissions de divertissement, ou même lors des bulletins de nouvelles (pensons à M. Sarkozy en France) les placent dans une situation dont ils sont souvent à l'origine. Le Québec avait évité de peine le phénomène, mais « l'affaire Boisclair » va plus loin que tout ce que nous avons déjà vu chez nous (les américains ayant déjà pris les devant depuis Clinton). Il n'y a pas si longtemps, aurait-on dit de René Lévesque ou encore John F. Kennedy qu'ils furent de mauvais politiciens parce qu'ils furent des hommes pour le moins volages ?

Toutefois, l'appétit du public pour ce genre d'histoire engage le débat sur le terrain de la morale privée, devenue publique. L'indignation de plusieurs relève à la fois de l'ignorance et de l'hypocrisie. Ignorance, d'une part, de la problématique de la drogue, mauvaise par définition, condamnable et immorale (puisqu'illégale). Dans le cas qui nous intéresse, M. Boisclair donne-t-il l'impression d'être un drogué ? A-t-il les yeux hagards ? Est-il lent dans ses réponses ? Son discours est-il décousu ? Hypocrisie, d'autre part, de vouloir une « morale » irréprochable de la part de ceux qui nous dirigent alors que personne n'est blanc de tout reproche. En jouant les vierges offensées, les Québécois qui s'offusquent d'un tel problème cessent d'agir comme citoyens responsables en favorisant la médiatisation d'une nouvelle qui est à proprement parler inexistante.

Le blâme le plus grave retombe toutefois sur les médias. Pourtant garants de la démocratie, en fournissant une information objective et honnête, ceux-ci agissent comme de véritables rapaces, recherchant le sensationnalisme, les cotes d'écoutes élevées et par-dessus tout, du temps d'antenne à remplir de façon aisée pour les chaînes de nouvelles en continue. D'où l'information concernant M. Boisclair est-elle sortie ? Forcément de quelqu'un qui le connaît bien et qui lui veut du mal. Est-ce une équipe concurrente dans la course à la chefferie du PQ qui aurait pu divulguer le pot aux roses ? Un véritable journaliste ne devrait pas porter attention à un cas si flagrant de dénigrement et d'atteinte à la réputation.

Le tollé entourant M. Boisclair nuit au débat politique et nuit à l'espace public québécois déjà si restreint et fragile. Un coup de hache est donné à la racine de notre démocratie. S'il faut s'indigner, c'est bien plus de cet abandon d'un espace commun au profit d'une exaspération tout esseulée. Que restera-t-il à faire par la suite ? Fouiller les ordures de nos dirigeants ? Demanderons-nous un jour : «notre premier ministre consomme-t-il de la malbouffe ? Il a pris du poids dernièrement : consomme-t-il beaucoup de gras trans ?» Après tout, comment quelqu'un qui est incapable de prendre soin de son corps peut-il être en mesure de diriger une province ou un pays ?


   

 




Éolianne
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Message par Éolianne »

Je n'ai pas lu tout le sujet (il y en a beaucoup de dit) mais je tiens à donner mon point de vue. Voici une lettre que j'ai envoyé à Martineau (on en parle sur son blog aussi).

Citation :On dirait que c'est à la mode ces temps-ci de ne plus se scandaliser de quoi que ce soit, de peur de passer pour prude et/ou droitiste (dans un sens péjoratif). N'était-ce pas dans le journal Voir que je lisais un éditorial traitant de ce sujet? Ou même dans votre blog? Je ne me souviens plus.

Reste que je prend le risque de passer pour la prude de service pour vous dire que moi, oui, ça me dérange qu'André Boisclair ait consommé à plus d'une occasion de la cocaïne alors qu'il avait 30 ans, plus vieux que moi. Un âge qui fait en sorte que l'on ne peut pas appeler ça une erreur de jeunesse! Je trouve ça tellement ridicule de lire les journalistes qualifier ceci de cela!

Quelqu'un qui prend de la cocaïne à 30 ans, c'est quelqu'un  qui démontre qu'il n'a pas un très bon sens du jugement. Peu importe son mode de vie actuel. Est-ce que ça me tente, en tant que citoyenne, d'être représentée au gouvernement, ou pire d'être gouvernée, par quelqu'un qui manque autant de jugeotte pour 1) prendre des drogues dures alors qu'il est ministre et 2) minimiser l'importance de la chose comme si de rien était? Pas vraiment non.

Tout le monde commence à connaître André Boisclair. Les médias en parlent tout le temps, c'est le chouchou de l'heure. Mais pourquoi? Il est jeune et beau? Il a un mode de vie apportant des potentiels mini-scandales? je ne sais pas. Ce que je sais par contre c'est qu'à cause de l'obsession des médias sur lui, je ne connais pas les autres candidats et ne peux pas faire la différence entre le discours de Boisclair ("on veut l'indépendance") du discours de Legendre ("on veut l'indépendance") ou Marois ("on veut l'indépendance"), par exemple. Dans 8 candidats, je ne peux pas croire qu'il n'y en a pas un qui a plus de jugeotte qu'un ancien(?) cocaïnomane...

J'ajouterais que de savoir qu'un de ses collègues est dans la coke jusqu'au cou ne me rassure pas vraiment. Comment on fait pour être sûr qu'il n'en prend plus de dope, Boisclair? On se fie à sa parole? Depuis quand on prend ce qu'un politicien dit pour du cash? --Message edité par Eolianne le 2005-09-22 08:25:14--
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Beppo
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Message par Beppo »

Éolianne  a écritJe n'ai pas lu tout le sujet (il y en a beaucoup de dit) mais je tiens à donner mon point de vue. Voici une lettre que j'ai envoyé à Martineau (on en parle sur son blog aussi).

Citation :On dirait que c'est à la mode ces temps-ci de ne plus se scandaliser de quoi que ce soit, de peur de passer pour prude et/ou droitiste (dans un sens péjoratif). N'était-ce pas dans le journal Voir que je lisais un éditorial traitant de ce sujet? Ou même dans votre blog? Je ne me souviens plus.

Reste que je prend le risque de passer pour la prude de service pour vous dire que moi, oui, ça me dérange qu'André Boisclair ait consommé à plus d'une occasion de la cocaïne alors qu'il avait 30 ans, plus vieux que moi. Un âge qui fait en sorte que l'on ne peut pas appeler ça une erreur de jeunesse! Je trouve ça tellement ridicule de lire les journalistes qualifier ceci de cela!

Quelqu'un qui prend de la cocaïne à 30 ans, c'est quelqu'un  qui démontre qu'il n'a pas un très bon sens du jugement. Peu importe son mode de vie actuel. Est-ce que ça me tente, en tant que citoyenne, d'être représentée au gouvernement, ou pire d'être gouvernée, par quelqu'un qui manque autant de jugeotte pour 1) prendre des drogues dures alors qu'il est ministre et 2) minimiser l'importance de la chose comme si de rien était? Pas vraiment non.

Tout le monde commence à connaître André Boisclair. Les médias en parlent tout le temps, c'est le chouchou de l'heure. Mais pourquoi? Il est jeune et beau? Il a un mode de vie apportant des potentiels mini-scandales? je ne sais pas. Ce que je sais par contre c'est qu'à cause de l'obsession des médias sur lui, je ne connais pas les autres candidats et ne peux pas faire la différence entre le discours de Boisclair ("on veut l'indépendance") du discours de Legendre ("on veut l'indépendance") ou Marois ("on veut l'indépendance"), par exemple. Dans 8 candidats, je ne peux pas croire qu'il n'y en a pas un qui a plus de jugeotte qu'un ancien(?) cocaïnomane...

J'ajouterais que de savoir qu'un de ses collègues est dans la coke jusqu'au cou ne me rassure pas vraiment. Comment on fait pour être sûr qu'il n'en prend plus de dope, Boisclair? On se fie à sa parole? Depuis quand on prend ce qu'un politicien dit pour du cash?  

Si on ne peut croire qu'il n'en prend plus parce qu'il l'affirme, si on ne peut plus rien croire de ce que nos politiciens affirment, pourquoi se fendre en 4 pour élire des gens qui vont nous représenter sachant qu'à sa face même ce sont des menteurs invétérés? Et la tenue d'élections étant très coûteuses de nos jours, il y aurait moyen de ne pas les tenir afin de réaliser des économies substantielles...

De plus, a-t-on éliminé de notre vocabulaire les mots « repentir », « réhabilitation », « rédemption », « pardon », « clémence », « s'amender », etc? J'ai de la difficulté avec certaines réalités de notre nouvelle société où le discours ne semble pas suivre l'agir.

;) --Message edité par Beppo le 2005-09-22 09:05:48--



Au plaisir!


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Éolianne
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Message par Éolianne »

Au risque d'en insulter quelques-uns, je pense que de prendre de la coke, c'est un manque de jugeotte. Soyons grossière: c'est franchement stupide. C'est encore plus stupide quand c'est fait alors qu'on a un poste important au gouvernement et qu'on représente le peuple et gère ses avoirs. Si quelqu'un a été stupide pendant qu'il était ministre, qu'est-ce qui me dit qu'il ne le sera pas en étant Premier Ministre?

Si quelqu'un n'a pas eu de scrupules à faire quelque chose d'illégal alors qu'il était ministre, qu'est-ce qui me dit qu'il ne va pas faire autre chose d'illégal plus tard, puisque je peux déjà conclure que sa probité est plus ou moins forte?

Et oui, je sais que tout le monde a fait des conneries dans sa vie. J'imagine que les autres candidats ont des squelettes dans leurs placards. Mais est-ce que je vais voter pour quelqu'un qui a fait quelque chose que je désapprouve sous prétexte que c'est possible que tous les autres candidats aient aussi fait quelque chose que je désapprouverais dans leur vie? Non, c'est ridicule. Il y en a 9, j'élimine de la liste au fur et à mesure tout ceux que je désapprouve, c'est tout simplement logique. Non?

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