Pourtant, on a bien vu Mme Jean trinqué avec les indépendantistes dans un documentaire lors d'un repas. elle dit "on ne donne pas, on le prend".
Vous devez savoir que les journalistes sont des êtres très intélligents.
Une Québécoise pourrait succéder à Adrienne Clarkson
noiraud a écritPourtant, on a bien vu Mme Jean trinqué avec les indépendantistes dans un documentaire lors d'un repas. elle dit "on ne donne pas, on le prend".
Vous devez savoir que les journalistes sont des êtres très intélligents.
oui, mais ça fait pas la preuve de son adhésion à une idéologie souverainiste ou indépendantiste. Je cotoie des fédéralistes et je ne le suis pas.
Vous devez savoir que les journalistes sont des êtres très intélligents.
oui, mais ça fait pas la preuve de son adhésion à une idéologie souverainiste ou indépendantiste. Je cotoie des fédéralistes et je ne le suis pas.
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
Rideau Hall
La profession de foi de Michaëlle Jean jugée insuffisante
Presse Canadienne (PC) Sylvain Larocque
18/08/2005 14h36
Certains fédéralistes ne sont pas satisfaits de la profession de foi effectuée hier par la gouverneure générale désignée, Michaëlle Jean. La Légion royale canadienne presse l'ancienne animatrice d'aller plus loin.
«Cette déclaration ne répond pas à ce que nous attendions», a déclaré aujourd'hui la présidente de la Légion, Mary Ann Burdett, dans un communiqué.
«Le mot qui manque, pour nous, est le mot 'loyauté', a-t-elle ajouté. Nos membres prient Mme Jean et son époux d'affirmer leur opposition au séparatisme et aux séparatistes, d'offrir leur loyauté à un Canada uni et de clarifier comment elle peut proclamer sa vraie allégeance à la Reine du Canada, tout en offrant sa loyauté à la France en tant que citoyenne de ce pays.»
En entrevue téléphonique, Mme Burdett a précisé que plusieurs anciens combattants ont contacté l'organisation pour exprimer leur inquiétude face à la controverse lancée par le journal Le Québécois, la semaine dernière.
Dès son installation, le 27 septembre, Michaëlle Jean deviendra commandante en chef des Forces canadiennes. Comme le veut la tradition, la Légion, qui représente 400 000 membres et affiliés, demandera alors à Mme Jean de devenir sa «patronne» (protectrice).
Des membres de l'organisation s'interrogent particulièrement sur la nationalité française de la future gouverneure générale.
«Nous aimerions savoir comment une personne peut vouer une loyauté à 100 pour cent à deux pays», a expliqué Mary Ann Burdett.
La présidente de la Légion a toutefois refusé de dire si Michaëlle Jean devrait renier sa citoyenneté française avant de prendre ses fonctions vice-royales.
«Nous lui laissons le soin de nous rassurer de la manière qu'elle juge la plus appropriée», a-t-elle indiqué.
À l'ambassade de France à Ottawa, on assure qu'il n'y a «absolument aucune incompatibilité» entre le nouveau poste de Mme Jean et sa citoyenneté française.
Au cours des derniers jours, certains observateurs ont évoqué l'article 23-8 du Code civil français, qui date du XIXe siècle et qui se lit ainsi: «Perd la nationalité française le français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger (...), n'a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l'injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement».
«En fait, on a été les premiers surpris (par la controverse)», a souligné aujourd'hui un porte-parole de l'ambassade, Moncef Follain.
«C'est un processus extrêmement théorique et bien évidemment, il n'est absolument pas question, une seule seconde, que ça puisse s'appliquer au cas de Mme Jean», a-t-il ajouté.
C'est Le Québécois qui a lancé la polémique autour de Michaëlle Jean et de son conjoint, Jean-Daniel Lafond. La semaine dernière, la publication a soutenu que M. Lafond était un «pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a pu ignorer».
Lundi, le journal attirait l'attention sur un documentaire que M. Lafond a tourné en 1991, La Manière nègre, dans lequel Mme Jean prend part à un toast «à l'indépendance» et «aux indépendances», avant de dire: «l'indépendance, ça ne se donne pas, ça se prend».
Dans le livre du film, paru en 1993, le cinéaste a carrément écrit: «Un Québec souverain? Un Québec indépendant? Oui, et j'applaudis des deux mains et je promets d'être de tous les défilés de toutes les Saint-Jean.»
Il a été impossible de joindre la porte-parole de Mme Jean, Catherine Gagnaire.
La profession de foi de Michaëlle Jean jugée insuffisante
Presse Canadienne (PC) Sylvain Larocque
18/08/2005 14h36
Certains fédéralistes ne sont pas satisfaits de la profession de foi effectuée hier par la gouverneure générale désignée, Michaëlle Jean. La Légion royale canadienne presse l'ancienne animatrice d'aller plus loin.
«Cette déclaration ne répond pas à ce que nous attendions», a déclaré aujourd'hui la présidente de la Légion, Mary Ann Burdett, dans un communiqué.
«Le mot qui manque, pour nous, est le mot 'loyauté', a-t-elle ajouté. Nos membres prient Mme Jean et son époux d'affirmer leur opposition au séparatisme et aux séparatistes, d'offrir leur loyauté à un Canada uni et de clarifier comment elle peut proclamer sa vraie allégeance à la Reine du Canada, tout en offrant sa loyauté à la France en tant que citoyenne de ce pays.»
En entrevue téléphonique, Mme Burdett a précisé que plusieurs anciens combattants ont contacté l'organisation pour exprimer leur inquiétude face à la controverse lancée par le journal Le Québécois, la semaine dernière.
Dès son installation, le 27 septembre, Michaëlle Jean deviendra commandante en chef des Forces canadiennes. Comme le veut la tradition, la Légion, qui représente 400 000 membres et affiliés, demandera alors à Mme Jean de devenir sa «patronne» (protectrice).
Des membres de l'organisation s'interrogent particulièrement sur la nationalité française de la future gouverneure générale.
«Nous aimerions savoir comment une personne peut vouer une loyauté à 100 pour cent à deux pays», a expliqué Mary Ann Burdett.
La présidente de la Légion a toutefois refusé de dire si Michaëlle Jean devrait renier sa citoyenneté française avant de prendre ses fonctions vice-royales.
«Nous lui laissons le soin de nous rassurer de la manière qu'elle juge la plus appropriée», a-t-elle indiqué.
À l'ambassade de France à Ottawa, on assure qu'il n'y a «absolument aucune incompatibilité» entre le nouveau poste de Mme Jean et sa citoyenneté française.
Au cours des derniers jours, certains observateurs ont évoqué l'article 23-8 du Code civil français, qui date du XIXe siècle et qui se lit ainsi: «Perd la nationalité française le français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger (...), n'a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l'injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement».
«En fait, on a été les premiers surpris (par la controverse)», a souligné aujourd'hui un porte-parole de l'ambassade, Moncef Follain.
«C'est un processus extrêmement théorique et bien évidemment, il n'est absolument pas question, une seule seconde, que ça puisse s'appliquer au cas de Mme Jean», a-t-il ajouté.
C'est Le Québécois qui a lancé la polémique autour de Michaëlle Jean et de son conjoint, Jean-Daniel Lafond. La semaine dernière, la publication a soutenu que M. Lafond était un «pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a pu ignorer».
Lundi, le journal attirait l'attention sur un documentaire que M. Lafond a tourné en 1991, La Manière nègre, dans lequel Mme Jean prend part à un toast «à l'indépendance» et «aux indépendances», avant de dire: «l'indépendance, ça ne se donne pas, ça se prend».
Dans le livre du film, paru en 1993, le cinéaste a carrément écrit: «Un Québec souverain? Un Québec indépendant? Oui, et j'applaudis des deux mains et je promets d'être de tous les défilés de toutes les Saint-Jean.»
Il a été impossible de joindre la porte-parole de Mme Jean, Catherine Gagnaire.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Un autre article:
Rideau Hall
La profession de foi de Michaëlle Jean jugée insuffisante
Presse Canadienne (PC) Sylvain Larocque
18/08/2005 14h36
La gouverneure générale désignée, Michaëlle Jean
© PC
Certains fédéralistes ne sont pas satisfaits de la profession de foi effectuée hier par la gouverneure générale désignée, Michaëlle Jean. La Légion royale canadienne presse l'ancienne animatrice d'aller plus loin.
«Cette déclaration ne répond pas à ce que nous attendions», a déclaré aujourd'hui la présidente de la Légion, Mary Ann Burdett, dans un communiqué.
«Le mot qui manque, pour nous, est le mot 'loyauté', a-t-elle ajouté. Nos membres prient Mme Jean et son époux d'affirmer leur opposition au séparatisme et aux séparatistes, d'offrir leur loyauté à un Canada uni et de clarifier comment elle peut proclamer sa vraie allégeance à la Reine du Canada, tout en offrant sa loyauté à la France en tant que citoyenne de ce pays.»
En entrevue téléphonique, Mme Burdett a précisé que plusieurs anciens combattants ont contacté l'organisation pour exprimer leur inquiétude face à la controverse lancée par le journal Le Québécois, la semaine dernière.
Dès son installation, le 27 septembre, Michaëlle Jean deviendra commandante en chef des Forces canadiennes. Comme le veut la tradition, la Légion, qui représente 400 000 membres et affiliés, demandera alors à Mme Jean de devenir sa «patronne» (protectrice).
Des membres de l'organisation s'interrogent particulièrement sur la nationalité française de la future gouverneure générale.
«Nous aimerions savoir comment une personne peut vouer une loyauté à 100 pour cent à deux pays», a expliqué Mary Ann Burdett.
La présidente de la Légion a toutefois refusé de dire si Michaëlle Jean devrait renier sa citoyenneté française avant de prendre ses fonctions vice-royales.
«Nous lui laissons le soin de nous rassurer de la manière qu'elle juge la plus appropriée», a-t-elle indiqué.
À l'ambassade de France à Ottawa, on assure qu'il n'y a «absolument aucune incompatibilité» entre le nouveau poste de Mme Jean et sa citoyenneté française.
Au cours des derniers jours, certains observateurs ont évoqué l'article 23-8 du Code civil français, qui date du XIXe siècle et qui se lit ainsi: «Perd la nationalité française le français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger (...), n'a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l'injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement».
«En fait, on a été les premiers surpris (par la controverse)», a souligné aujourd'hui un porte-parole de l'ambassade, Moncef Follain.
«C'est un processus extrêmement théorique et bien évidemment, il n'est absolument pas question, une seule seconde, que ça puisse s'appliquer au cas de Mme Jean», a-t-il ajouté.
C'est Le Québécois qui a lancé la polémique autour de Michaëlle Jean et de son conjoint, Jean-Daniel Lafond. La semaine dernière, la publication a soutenu que M. Lafond était un «pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a pu ignorer».
Lundi, le journal attirait l'attention sur un documentaire que M. Lafond a tourné en 1991, La Manière nègre, dans lequel Mme Jean prend part à un toast «à l'indépendance» et «aux indépendances», avant de dire: «l'indépendance, ça ne se donne pas, ça se prend».
Dans le livre du film, paru en 1993, le cinéaste a carrément écrit: «Un Québec souverain? Un Québec indépendant? Oui, et j'applaudis des deux mains et je promets d'être de tous les défilés de toutes les Saint-Jean.»
Il a été impossible de joindre la porte-parole de Mme Jean, Catherine Gagnaire.
Rideau Hall
La profession de foi de Michaëlle Jean jugée insuffisante
Presse Canadienne (PC) Sylvain Larocque
18/08/2005 14h36
La gouverneure générale désignée, Michaëlle Jean
© PC
Certains fédéralistes ne sont pas satisfaits de la profession de foi effectuée hier par la gouverneure générale désignée, Michaëlle Jean. La Légion royale canadienne presse l'ancienne animatrice d'aller plus loin.
«Cette déclaration ne répond pas à ce que nous attendions», a déclaré aujourd'hui la présidente de la Légion, Mary Ann Burdett, dans un communiqué.
«Le mot qui manque, pour nous, est le mot 'loyauté', a-t-elle ajouté. Nos membres prient Mme Jean et son époux d'affirmer leur opposition au séparatisme et aux séparatistes, d'offrir leur loyauté à un Canada uni et de clarifier comment elle peut proclamer sa vraie allégeance à la Reine du Canada, tout en offrant sa loyauté à la France en tant que citoyenne de ce pays.»
En entrevue téléphonique, Mme Burdett a précisé que plusieurs anciens combattants ont contacté l'organisation pour exprimer leur inquiétude face à la controverse lancée par le journal Le Québécois, la semaine dernière.
Dès son installation, le 27 septembre, Michaëlle Jean deviendra commandante en chef des Forces canadiennes. Comme le veut la tradition, la Légion, qui représente 400 000 membres et affiliés, demandera alors à Mme Jean de devenir sa «patronne» (protectrice).
Des membres de l'organisation s'interrogent particulièrement sur la nationalité française de la future gouverneure générale.
«Nous aimerions savoir comment une personne peut vouer une loyauté à 100 pour cent à deux pays», a expliqué Mary Ann Burdett.
La présidente de la Légion a toutefois refusé de dire si Michaëlle Jean devrait renier sa citoyenneté française avant de prendre ses fonctions vice-royales.
«Nous lui laissons le soin de nous rassurer de la manière qu'elle juge la plus appropriée», a-t-elle indiqué.
À l'ambassade de France à Ottawa, on assure qu'il n'y a «absolument aucune incompatibilité» entre le nouveau poste de Mme Jean et sa citoyenneté française.
Au cours des derniers jours, certains observateurs ont évoqué l'article 23-8 du Code civil français, qui date du XIXe siècle et qui se lit ainsi: «Perd la nationalité française le français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger (...), n'a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l'injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement».
«En fait, on a été les premiers surpris (par la controverse)», a souligné aujourd'hui un porte-parole de l'ambassade, Moncef Follain.
«C'est un processus extrêmement théorique et bien évidemment, il n'est absolument pas question, une seule seconde, que ça puisse s'appliquer au cas de Mme Jean», a-t-il ajouté.
C'est Le Québécois qui a lancé la polémique autour de Michaëlle Jean et de son conjoint, Jean-Daniel Lafond. La semaine dernière, la publication a soutenu que M. Lafond était un «pur indépendantiste qu'une enquête de sécurité n'a pu ignorer».
Lundi, le journal attirait l'attention sur un documentaire que M. Lafond a tourné en 1991, La Manière nègre, dans lequel Mme Jean prend part à un toast «à l'indépendance» et «aux indépendances», avant de dire: «l'indépendance, ça ne se donne pas, ça se prend».
Dans le livre du film, paru en 1993, le cinéaste a carrément écrit: «Un Québec souverain? Un Québec indépendant? Oui, et j'applaudis des deux mains et je promets d'être de tous les défilés de toutes les Saint-Jean.»
Il a été impossible de joindre la porte-parole de Mme Jean, Catherine Gagnaire.
Des fédéralistes, genre
Yves Boisvert
La Presse
Le plus comique dans cette controverse bidon, c'était de voir des indépendantistes se porter à la défense de l'institution monarchique. Il faut que les contribuables canadiens sachent ce que leur gouverneure générale pense de la question du Québec!
Ben là... Me semble que c'était assez clair bien avant le communiqué d'hier. T'es gouverneure générale, t'es pour un Canada uni. Genre. Mettons. T'sais ? Il faut qu'elle déclare ce qu'elle a voté en 1995 ! disait-on.
Et pourquoi donc, je vous prie ? Au Québec, le sublime Directeur général des élections ne veut même pas que les journalistes regardent les bulletins de vote anonymes rejetés au référendum de 1995. Au nom du secret du vote. Et maintenant, on sommerait quiconque ayant une fonction fédérale de se déculotter électoralement au nom de la pureté idéologique? Il y a une inavouable perversité dans ce voyeurisme de la conscience politique. Ona parlé de maccarthysme. J'y vois pour ma part un transfert de l'esprit religieux. Faites votre profession de foi, votre acte de contrition et, si nécessaire, abjurez votre foi ancienne !
Ici, les indépendantistes qui veulent démasquer Michaëlle Jean et son mari, Jean-Daniel Lafond, rejoignent les hystériques du Canada anglais qui voulaient ou qui veulent débusquer les souverainistes ou crypto-souverainistes accédant à des fonctions fédérales. On vient à peine, moi le premier, de pourfendre le juge en chef de la Cour d'appel, Michel Robert, pour avoir dit que les souverainistes n'ont pas leur place dans la magistrature de nomination fédérale. Il a été blanchi par ses pairs qui ont considéré ses explications subséquentes satisfaisantes, mais ça ne change pas le problème.
Sur le fond, pourtant, trois choses paraissent assez claires. D'abord, Michaëlle Jean est largement apolitique au sens partisan du mot. Tout ce qu'on a trouvé jusqu'ici est un souper organisé en compagnie de souverainistes où elle déclare que l'indépendance ça ne se donne pas, ça se prend. Ma foi, là-dessus, Stéphane Dion aussi bien que Jacques Parizeau ne sauraient être tellement en désaccord. Sauf quelques Tchèques qui voulaient larguer la Slovaquie, quel pays au monde pourrait être rangé dans le camp des donneurs de l'indépendance?
La deuxième chose assez évidente, c'est que Lafond a été souverainiste ou un fameux mystificateur. Là-dessus le communiqué d'hier est trompeur, sinon carrément mensonger.
Mais troisièmement, et c'est le plus important, quelle qu'ait été leur opinion passée, au jour d'aujourd'hui, ils sont fédéralistes. Point. Lafond a peut-être des explications à donner à des amis, ou à lui-même. Mais ceux qui ont employé, même sur le ton humoristique, des analogies du genre de celle de George-Étienne Cartier, cet ex-patriote devenu furieusement anglophile au point de biffer le «s» de son prénom, avant de devenir Père de la Confédération canadienne, ne laissent pas de doute sur leur jugement: ils placent Lafond au rang des traîtres à la patrie. C'est ici que l'interrogation se transforme en procès. On n'est pas loin, dans l'esprit, de ceux qui, à Toronto et ailleurs, voulaient faire accuser Lucien Bouchard de trahison au Canada. Deux visages du même refus de reconnaître pour légitime le projet de l'autre.
En plus, c'est un mauvais cinéaste! dit-on. Et la femme de Jules Léger, elle faisait de bons carrés aux dates? D'ailleurs, ce n'est pas vrai qu'il est mauvais cinéaste. J'ai vu deux fois (merci Télé-Québec) son film sur Jacques Ferron. Je ne sais pas si c'est un bon film, mais c'était de la grande télévision. Parfaitement, monsieur.
Oui, mais la monarchie? En 2005! Au Canada, la monarchie a la délicatesse de ne servir à rien- rien qui ne puisse être fait autrement par un personnage équivalent- mais l'absurdité d'être celle des Anglais. Ce qui est désuet mais empreint d'un puissant symbolisme en Angleterre est anachronique et colonial, donc humiliant ici. Il n'y a pas de raison de promener dans nos poches ces bruyantes effigies d'une reine étrangère.
Le poste de gouverneur général est donc une survivance coloniale qu'il conviendrait d'abolir, ce qui suppose, léger détail, l'accord de tous les gouvernements provinciaux et du fédéral.
La fonction changerait de nom, mais on peut penser, dans un système parlementaire d'inspiration britannique, qu'il faudra encore un personnage officiel qui fait ce que fait le gouverneur général: dissoudre le Parlement, nommer le premier ministre en cas de crise constitutionnelle, représenter le Canada à diverses occasions, etc.
En attendant qu'on ait la bonne idée d'entreprendre de larguer la monarchie britannique, la fonction doit bien être occupée. On ne saurait reprocher à Michaëlle Jean de le faire, plus qu'on aurait reproché à Lucien Bouchard d'être le chef de la loyale opposition de Sa Majesté à Ottawa avant la souveraineté, ou aux députés du Bloc d'être de futurs pensionnés du fédéral. Et quoi qu'on pense de la monarchie, il est plus important de voir qu'une immigrante de première génération puisse être chef d'État que de voir survivre cette fonction.
Oui, mais c'est une nomination politique, un coup de marketing de Paul Martin! entend-on. Évidemment. On s'attendait à quoi? À ce qu'il tente de se nuire?
Un collaborateur du Québécois, finalement, a bien résumé la controverse. Comme il l'a déclaré élégamment, «maintenant, Paul Martin est fourré!» C'était en effet le but de l'opération. Fourrer l'adversaire.
Une semaine plus tard, la communauté haïtienne est irritée, et les leaders souverainistes sentent qu'il est plus que temps de mettre fin, enfin, à ce stupide débat. On voit d'ailleurs qui donne vraiment le ton chez les souverainistes, qui a le moins peur de dire des choses qui défrisent quelques ultras; on voit celui qui les dépasse tous d'une tête, celui qui a le plus le pouls du Québec, bref le vrai chef actuel du mouvement souverainiste: il s'appelle Gilles Duceppe et il n'est pas candidat.
Je suis donc tenté de conclure: bien fourré qui croyait fourrer.
Yves Boisvert
La Presse
Le plus comique dans cette controverse bidon, c'était de voir des indépendantistes se porter à la défense de l'institution monarchique. Il faut que les contribuables canadiens sachent ce que leur gouverneure générale pense de la question du Québec!
Ben là... Me semble que c'était assez clair bien avant le communiqué d'hier. T'es gouverneure générale, t'es pour un Canada uni. Genre. Mettons. T'sais ? Il faut qu'elle déclare ce qu'elle a voté en 1995 ! disait-on.
Et pourquoi donc, je vous prie ? Au Québec, le sublime Directeur général des élections ne veut même pas que les journalistes regardent les bulletins de vote anonymes rejetés au référendum de 1995. Au nom du secret du vote. Et maintenant, on sommerait quiconque ayant une fonction fédérale de se déculotter électoralement au nom de la pureté idéologique? Il y a une inavouable perversité dans ce voyeurisme de la conscience politique. Ona parlé de maccarthysme. J'y vois pour ma part un transfert de l'esprit religieux. Faites votre profession de foi, votre acte de contrition et, si nécessaire, abjurez votre foi ancienne !
Ici, les indépendantistes qui veulent démasquer Michaëlle Jean et son mari, Jean-Daniel Lafond, rejoignent les hystériques du Canada anglais qui voulaient ou qui veulent débusquer les souverainistes ou crypto-souverainistes accédant à des fonctions fédérales. On vient à peine, moi le premier, de pourfendre le juge en chef de la Cour d'appel, Michel Robert, pour avoir dit que les souverainistes n'ont pas leur place dans la magistrature de nomination fédérale. Il a été blanchi par ses pairs qui ont considéré ses explications subséquentes satisfaisantes, mais ça ne change pas le problème.
Sur le fond, pourtant, trois choses paraissent assez claires. D'abord, Michaëlle Jean est largement apolitique au sens partisan du mot. Tout ce qu'on a trouvé jusqu'ici est un souper organisé en compagnie de souverainistes où elle déclare que l'indépendance ça ne se donne pas, ça se prend. Ma foi, là-dessus, Stéphane Dion aussi bien que Jacques Parizeau ne sauraient être tellement en désaccord. Sauf quelques Tchèques qui voulaient larguer la Slovaquie, quel pays au monde pourrait être rangé dans le camp des donneurs de l'indépendance?
La deuxième chose assez évidente, c'est que Lafond a été souverainiste ou un fameux mystificateur. Là-dessus le communiqué d'hier est trompeur, sinon carrément mensonger.
Mais troisièmement, et c'est le plus important, quelle qu'ait été leur opinion passée, au jour d'aujourd'hui, ils sont fédéralistes. Point. Lafond a peut-être des explications à donner à des amis, ou à lui-même. Mais ceux qui ont employé, même sur le ton humoristique, des analogies du genre de celle de George-Étienne Cartier, cet ex-patriote devenu furieusement anglophile au point de biffer le «s» de son prénom, avant de devenir Père de la Confédération canadienne, ne laissent pas de doute sur leur jugement: ils placent Lafond au rang des traîtres à la patrie. C'est ici que l'interrogation se transforme en procès. On n'est pas loin, dans l'esprit, de ceux qui, à Toronto et ailleurs, voulaient faire accuser Lucien Bouchard de trahison au Canada. Deux visages du même refus de reconnaître pour légitime le projet de l'autre.
En plus, c'est un mauvais cinéaste! dit-on. Et la femme de Jules Léger, elle faisait de bons carrés aux dates? D'ailleurs, ce n'est pas vrai qu'il est mauvais cinéaste. J'ai vu deux fois (merci Télé-Québec) son film sur Jacques Ferron. Je ne sais pas si c'est un bon film, mais c'était de la grande télévision. Parfaitement, monsieur.
Oui, mais la monarchie? En 2005! Au Canada, la monarchie a la délicatesse de ne servir à rien- rien qui ne puisse être fait autrement par un personnage équivalent- mais l'absurdité d'être celle des Anglais. Ce qui est désuet mais empreint d'un puissant symbolisme en Angleterre est anachronique et colonial, donc humiliant ici. Il n'y a pas de raison de promener dans nos poches ces bruyantes effigies d'une reine étrangère.
Le poste de gouverneur général est donc une survivance coloniale qu'il conviendrait d'abolir, ce qui suppose, léger détail, l'accord de tous les gouvernements provinciaux et du fédéral.
La fonction changerait de nom, mais on peut penser, dans un système parlementaire d'inspiration britannique, qu'il faudra encore un personnage officiel qui fait ce que fait le gouverneur général: dissoudre le Parlement, nommer le premier ministre en cas de crise constitutionnelle, représenter le Canada à diverses occasions, etc.
En attendant qu'on ait la bonne idée d'entreprendre de larguer la monarchie britannique, la fonction doit bien être occupée. On ne saurait reprocher à Michaëlle Jean de le faire, plus qu'on aurait reproché à Lucien Bouchard d'être le chef de la loyale opposition de Sa Majesté à Ottawa avant la souveraineté, ou aux députés du Bloc d'être de futurs pensionnés du fédéral. Et quoi qu'on pense de la monarchie, il est plus important de voir qu'une immigrante de première génération puisse être chef d'État que de voir survivre cette fonction.
Oui, mais c'est une nomination politique, un coup de marketing de Paul Martin! entend-on. Évidemment. On s'attendait à quoi? À ce qu'il tente de se nuire?
Un collaborateur du Québécois, finalement, a bien résumé la controverse. Comme il l'a déclaré élégamment, «maintenant, Paul Martin est fourré!» C'était en effet le but de l'opération. Fourrer l'adversaire.
Une semaine plus tard, la communauté haïtienne est irritée, et les leaders souverainistes sentent qu'il est plus que temps de mettre fin, enfin, à ce stupide débat. On voit d'ailleurs qui donne vraiment le ton chez les souverainistes, qui a le moins peur de dire des choses qui défrisent quelques ultras; on voit celui qui les dépasse tous d'une tête, celui qui a le plus le pouls du Québec, bref le vrai chef actuel du mouvement souverainiste: il s'appelle Gilles Duceppe et il n'est pas candidat.
Je suis donc tenté de conclure: bien fourré qui croyait fourrer.
Le vendredi 19 août 2005
Photo PC
Michaëlle Jean
Nomination de Michaëlle Jean
Un député conservateur invite les Canadiens à se plaindre à la reine
Patrice Gaudreault (Le Droit) et Hugo Meunier (La Presse)
La Presse
Insatisfait de la profession de foi fédéraliste de la prochaine gouverneure générale, Michaëlle Jean, un député conservateur de la région d'Ottawa invite les Canadiens à s'adresser directement à la reine Élisabeth II.
Le site Web du député fédéral de Nepean-Carleton, Pierre Poilievre, propose aux internautes un hyperlien direct avec le courrier électronique de Sa Majesté, à Buckingham Palace.
«Étant donné que Paul Martin n'a rien fait pour s'assurer du patriotisme de la nouvelle gouverneure générale, les Canadiens doivent passer au-dessus de sa tête et contacter la reine directement», affirme le député conservateur.
Au cours des 48 dernières heures, plus de 5000 personnes ont visité le site www.fightingforyou.ca, une hausse de près de 700 %.
La récente déclaration de Michaëlle Jean, qui assure qu'elle et son mari, le cinéaste Jean-Daniel Lafond, sont «fiers d'être Canadiens», n'a pas suffi à refroidir les ardeurs du député de 26 ans. Il aurait voulu que Mme Jean éclaircisse les propos qui sont attribués au couple dans un livre paru en 1993 sur un film réalisé par son mari et intitulé La Manière nègre ou Aimé Césaire, chemin faisant : genèse d'un film.
M. Poilievre dit souhaiter que la reine entre en contact avec le premier ministre Martin, quand Buckingham Palace aura eu vent de l'affaire.
La controverse soulevée par la nomination de Michaëlle Jean a déjà traversé l'Atlantique. Selon ce qu'a appris La Presse, la reine d'Angleterre s'en remet entièrement au premier ministre Paul Martin. «La reine est au courant. Elle nomme toujours un gouverneur général selon ses recommandations», a indiqué hier un porte-parole du palais de Buckingham.
Enquête
Au moment où le passé du couple Jean-Lafond refait surface, certains se demandent si le cabinet du premier ministre avait bien fait ses devoirs avant de désigner sa nouvelle gouverneure générale.
La Presse a révélé hier que les fréquentations du nouveau couple vice-royal étaient connues au 24, promenade Sussex.
«On était au courant de leur travail», a répété hier l'attachée de presse de Paul Martin, Mélanie Gruer, qualifiant le processus d'enquête de «rigoureux».
Avare de commentaires, elle a cependant révélé que le premier ministre avait rencontré le couple Jean-Lafond à deux reprises avant d'annoncer publiquement la nomination de l'ancienne chef d'antenne. On ignore si M. Martin s'est enquis des antécédents politiques des nouveaux résidants de Rideau Hall.
Comme c'est le cas pour l'ensemble des quelque 250000 employés du gouvernement fédéral, la future gouverneure générale et son mari ont été soumis à une enquête en règle, menée par le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
Cette recherche, nommée Enquête sur l'habilitation sécuritaire, se déroule en plusieurs étapes. Chaque nouveau venu doit d'abord dûment remplir un formulaire remis par l'employeur, avec preuves d'adresse, anciens emplois, références, état du crédit et dossier criminel. Par la suite, le type d'enquête préconisé pour chacun est déterminé par un code de sécurité prédéfini. Selon leurs fonctions, les employés sont triés en trois codes ou catégories : confidentiel, secret et très secret.
Dans le premier cas, les enquêtes sont effectuées de manière plus superficielle. Tout au plus, on appelle un ancien employeur pour obtenir des références.
Les dossiers dits «secrets» nécessitent une fouille plus exhaustive. Les limiers de l'État peuvent remonter jusqu'à 10 ans dans le passé de l'employé. Anciennes adresses, écoles, employeurs, familles, voisins : s'il le faut, les enquêteurs valident ces informations sur le terrain.
Pour les candidats codés «très secrets», on répète le même manège que les «secrets», sauf qu'on ratisse jusqu'à 20 ans en arrière.
Même s'il n'a jamais travaillé de près à ce type de recherches, Michel Juneau-Katsuya, ancien agent du SCRS, a déjà eu vent d'enquêtes un peu bâclées pour une nomination politique. «De bonne foi, Mme Jean a probablement répondu par la négative lorsqu'on lui a demandé si quelque chose clochait dans son passé», souligne, sous toute réserve, celui qui a passé 21 ans au SCRS.
À ses yeux, le poste de gouverneur général mérite le sceau «très secret» ou au moins «secret». «Ces personnes auront accès à des informations confidentielles et à des personnes importantes comme le président américain ou la reine», explique l'ancien agent du SCRS.
Les ministres auraient droit au traitement «très secret», les député et sous-ministres, au «secret» et la plupart des fonctionnaires méritent le code «confidentiel».
Ces normes sont établies par le Conseil du Trésor.
Ça devient complètement fou cette histoire !
Photo PC
Michaëlle Jean
Nomination de Michaëlle Jean
Un député conservateur invite les Canadiens à se plaindre à la reine
Patrice Gaudreault (Le Droit) et Hugo Meunier (La Presse)
La Presse
Insatisfait de la profession de foi fédéraliste de la prochaine gouverneure générale, Michaëlle Jean, un député conservateur de la région d'Ottawa invite les Canadiens à s'adresser directement à la reine Élisabeth II.
Le site Web du député fédéral de Nepean-Carleton, Pierre Poilievre, propose aux internautes un hyperlien direct avec le courrier électronique de Sa Majesté, à Buckingham Palace.
«Étant donné que Paul Martin n'a rien fait pour s'assurer du patriotisme de la nouvelle gouverneure générale, les Canadiens doivent passer au-dessus de sa tête et contacter la reine directement», affirme le député conservateur.
Au cours des 48 dernières heures, plus de 5000 personnes ont visité le site www.fightingforyou.ca, une hausse de près de 700 %.
La récente déclaration de Michaëlle Jean, qui assure qu'elle et son mari, le cinéaste Jean-Daniel Lafond, sont «fiers d'être Canadiens», n'a pas suffi à refroidir les ardeurs du député de 26 ans. Il aurait voulu que Mme Jean éclaircisse les propos qui sont attribués au couple dans un livre paru en 1993 sur un film réalisé par son mari et intitulé La Manière nègre ou Aimé Césaire, chemin faisant : genèse d'un film.
M. Poilievre dit souhaiter que la reine entre en contact avec le premier ministre Martin, quand Buckingham Palace aura eu vent de l'affaire.
La controverse soulevée par la nomination de Michaëlle Jean a déjà traversé l'Atlantique. Selon ce qu'a appris La Presse, la reine d'Angleterre s'en remet entièrement au premier ministre Paul Martin. «La reine est au courant. Elle nomme toujours un gouverneur général selon ses recommandations», a indiqué hier un porte-parole du palais de Buckingham.
Enquête
Au moment où le passé du couple Jean-Lafond refait surface, certains se demandent si le cabinet du premier ministre avait bien fait ses devoirs avant de désigner sa nouvelle gouverneure générale.
La Presse a révélé hier que les fréquentations du nouveau couple vice-royal étaient connues au 24, promenade Sussex.
«On était au courant de leur travail», a répété hier l'attachée de presse de Paul Martin, Mélanie Gruer, qualifiant le processus d'enquête de «rigoureux».
Avare de commentaires, elle a cependant révélé que le premier ministre avait rencontré le couple Jean-Lafond à deux reprises avant d'annoncer publiquement la nomination de l'ancienne chef d'antenne. On ignore si M. Martin s'est enquis des antécédents politiques des nouveaux résidants de Rideau Hall.
Comme c'est le cas pour l'ensemble des quelque 250000 employés du gouvernement fédéral, la future gouverneure générale et son mari ont été soumis à une enquête en règle, menée par le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
Cette recherche, nommée Enquête sur l'habilitation sécuritaire, se déroule en plusieurs étapes. Chaque nouveau venu doit d'abord dûment remplir un formulaire remis par l'employeur, avec preuves d'adresse, anciens emplois, références, état du crédit et dossier criminel. Par la suite, le type d'enquête préconisé pour chacun est déterminé par un code de sécurité prédéfini. Selon leurs fonctions, les employés sont triés en trois codes ou catégories : confidentiel, secret et très secret.
Dans le premier cas, les enquêtes sont effectuées de manière plus superficielle. Tout au plus, on appelle un ancien employeur pour obtenir des références.
Les dossiers dits «secrets» nécessitent une fouille plus exhaustive. Les limiers de l'État peuvent remonter jusqu'à 10 ans dans le passé de l'employé. Anciennes adresses, écoles, employeurs, familles, voisins : s'il le faut, les enquêteurs valident ces informations sur le terrain.
Pour les candidats codés «très secrets», on répète le même manège que les «secrets», sauf qu'on ratisse jusqu'à 20 ans en arrière.
Même s'il n'a jamais travaillé de près à ce type de recherches, Michel Juneau-Katsuya, ancien agent du SCRS, a déjà eu vent d'enquêtes un peu bâclées pour une nomination politique. «De bonne foi, Mme Jean a probablement répondu par la négative lorsqu'on lui a demandé si quelque chose clochait dans son passé», souligne, sous toute réserve, celui qui a passé 21 ans au SCRS.
À ses yeux, le poste de gouverneur général mérite le sceau «très secret» ou au moins «secret». «Ces personnes auront accès à des informations confidentielles et à des personnes importantes comme le président américain ou la reine», explique l'ancien agent du SCRS.
Les ministres auraient droit au traitement «très secret», les député et sous-ministres, au «secret» et la plupart des fonctionnaires méritent le code «confidentiel».
Ces normes sont établies par le Conseil du Trésor.
Ça devient complètement fou cette histoire !
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Mais que va dire Mme la Reine? Martin va peut-être se faire tchicaner
J'aurai quand même beaucoup appris en suivant un peu ce dossier... et j'apprends encore...
si ça vous tente, ce midi à R.-C. 11h30 avec Simon Durivage, la saga se poursuit....
J'aurai quand même beaucoup appris en suivant un peu ce dossier... et j'apprends encore...
si ça vous tente, ce midi à R.-C. 11h30 avec Simon Durivage, la saga se poursuit....
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
Si ça vous tente d'aller plus loin dans le questionnement sur le couple comme représentants de la reine, je vous donne ce lien pris sur Radio-Canada, un vidéo ou Achille Michaud, journaliste, donne un aperçu de l'oeuvre de Jean-Daniel Lafont et soulève aussi des interrogations concernant Michaelle Jean.
Après avoir cliqué sur le lien, descendez vers le bas et à droite, juste à côté de "profession de foi" dans l'article, vous verrez un icône "vidéo"... cliquez sur celui d'Achile Michaud.
Il y a aussi l'article sur la page du lien qui est très intéressant...
Aussi, un autre vidéo, sur la même page. Commentaires de Chantal Hébert sur la déclaration de Michaelle Jean. Très intéressant aussi. --Message edité par juillet le 2005-08-19 11:59:30--
Après avoir cliqué sur le lien, descendez vers le bas et à droite, juste à côté de "profession de foi" dans l'article, vous verrez un icône "vidéo"... cliquez sur celui d'Achile Michaud.
Il y a aussi l'article sur la page du lien qui est très intéressant...
Aussi, un autre vidéo, sur la même page. Commentaires de Chantal Hébert sur la déclaration de Michaelle Jean. Très intéressant aussi. --Message edité par juillet le 2005-08-19 11:59:30--
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
juillet a écritSi ça vous tente d'aller plus loin dans le questionnement sur le couple comme représentants de la reine, je vous donne ce lien pris sur Radio-Canada, un vidéo ou Achille Michaud, journaliste, donne un aperçu de l'oeuvre de Jean-Daniel Lafont et soulève aussi les interrogations concernant Michaelle Jean.
Après avoir cliqué sur le lien, descendez vers le bas et à droite, juste à côté de "profession de foi" dans l'article, vous verrez un icône "vidéo"... cliquez sur celui d'Achile Michaud.
Il y a aussi l'article sur la page du lien qui est très intéressant...
Aussi, un autre vidéo, sur la même page. Commentaires de Chantal Hébert sur la déclaration de Michaelle Jean.
je crois que tu as oublié le lien en question, non ?
Après avoir cliqué sur le lien, descendez vers le bas et à droite, juste à côté de "profession de foi" dans l'article, vous verrez un icône "vidéo"... cliquez sur celui d'Achile Michaud.
Il y a aussi l'article sur la page du lien qui est très intéressant...
Aussi, un autre vidéo, sur la même page. Commentaires de Chantal Hébert sur la déclaration de Michaelle Jean.
je crois que tu as oublié le lien en question, non ?
tuberale a écrit
je crois que tu as oublié le lien en question, non ?
ben oui, excusez-moi.. j'écoutais en même temps....
le voici:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... EVRE.shtml
je crois que tu as oublié le lien en question, non ?
ben oui, excusez-moi.. j'écoutais en même temps....
le voici:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... EVRE.shtml
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
Finalement le plan de Patrick Bourgeois ne semble pas un échec total, les Canadiens commencent à se réveiller.....
national post
Question du Jour
Gouvernor general designate Michaelle Jean denies separatist link and says she's committed to Canadian federalism. Do you think she's telling the truth?
25.96 %
Yes. Why would she lie about it?
48.05 %
What a liar!
26.00 %
Not sure. But politics are downright dirty.
Read the story
http://www.canada.com/national/nationalpost/index.html
****************
Michaelle Jean, the governor general designate, holds citizenship in both Canada and France. Should government officials be allowed to have dual citizenship?
25.66 %
Yes, that's fine with me.
62.33 %
I question their loyalty if they do.
4.94 %
I don't work for the government. But I enjoy having dual citizenship.
7.07 %
Hmm... not sure.
*****************************
Pour faire suite à l'article de tuberal :
Pour écrire a la reine pour l'avertir que michael Jean est une méchante séparatiste
http://www.royal.gov.uk/output/Page3776.asp
Site du député qui embarque dans la game
http://www.fightingforyou.ca/
national post
Question du Jour
Gouvernor general designate Michaelle Jean denies separatist link and says she's committed to Canadian federalism. Do you think she's telling the truth?
25.96 %
Yes. Why would she lie about it?
48.05 %
What a liar!
26.00 %
Not sure. But politics are downright dirty.
Read the story
http://www.canada.com/national/nationalpost/index.html
****************
Michaelle Jean, the governor general designate, holds citizenship in both Canada and France. Should government officials be allowed to have dual citizenship?
25.66 %
Yes, that's fine with me.
62.33 %
I question their loyalty if they do.
4.94 %
I don't work for the government. But I enjoy having dual citizenship.
7.07 %
Hmm... not sure.
*****************************
Pour faire suite à l'article de tuberal :
Pour écrire a la reine pour l'avertir que michael Jean est une méchante séparatiste
http://www.royal.gov.uk/output/Page3776.asp
Site du député qui embarque dans la game
http://www.fightingforyou.ca/
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Boule à mites
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Raven a écritFinalement le plan de Patrick Bourgeois ne semble pas un échec total, les Canadiens commencent à se réveiller..... Qui est Patrick Bourgeois?
Se réveiller... Si la question avait été "croyez-vous qu'elle dit la vérité au sujet de son mari", j'aurais compris, mais voilà que les gens doutent d'elle sans qu'il n'y ait aucune "preuve", si je puis dire, de ce qu'elle-même a pu penser auparavant. Désinformer les gens pour causer du trouble, décidément, j'ai bien de la misère avec ça.
Mais qu'espérez-vous toujours gagner, au fait?
Moi je pense que malheureusement, une petite gang de souverainistes aura fait perdre beaucoup à l'ensemble des souverainistes pour absolument rien. Je crois en la souveraineté et je n'ai pas besoin de magouiller pour expliquer mon point de vue (d'ailleurs, si c'était le cas, je ne m'acharnerais pas à défendre la souveraineté et je virerais mon capot de bord!), et toute cette histoire donne l'impression que les souverainistes n'ont pas suffisamment de bons arguments à faire valoir et qu'ils ont besoin de trafiquer des faits pour les tourner à leur avantage. Ça fait également très "fauteur de trouble".
C'est faux, évidemment, et ce n'est pas représentatif de l'ensemble, mais ça fait du tort à tout le monde.
Ça aurait bien sûr été différent si on s'était contenté de donner simplement les informations sur les écrits et les films de Jean-Daniel Lafond, sans enrober le tout dans ce ton revendicateur et agressif. D'ailleurs, je pense que ça aurait probablement eu beaucoup plus d'effet, car les journeaux canadiens anglais n'auraient probablement pas mis l'emphase sur le fait que l'information provenait des souverainistes. Ça aurait fait bien moins "complot"!
Se réveiller... Si la question avait été "croyez-vous qu'elle dit la vérité au sujet de son mari", j'aurais compris, mais voilà que les gens doutent d'elle sans qu'il n'y ait aucune "preuve", si je puis dire, de ce qu'elle-même a pu penser auparavant. Désinformer les gens pour causer du trouble, décidément, j'ai bien de la misère avec ça.
Mais qu'espérez-vous toujours gagner, au fait?
Moi je pense que malheureusement, une petite gang de souverainistes aura fait perdre beaucoup à l'ensemble des souverainistes pour absolument rien. Je crois en la souveraineté et je n'ai pas besoin de magouiller pour expliquer mon point de vue (d'ailleurs, si c'était le cas, je ne m'acharnerais pas à défendre la souveraineté et je virerais mon capot de bord!), et toute cette histoire donne l'impression que les souverainistes n'ont pas suffisamment de bons arguments à faire valoir et qu'ils ont besoin de trafiquer des faits pour les tourner à leur avantage. Ça fait également très "fauteur de trouble".
C'est faux, évidemment, et ce n'est pas représentatif de l'ensemble, mais ça fait du tort à tout le monde.
Ça aurait bien sûr été différent si on s'était contenté de donner simplement les informations sur les écrits et les films de Jean-Daniel Lafond, sans enrober le tout dans ce ton revendicateur et agressif. D'ailleurs, je pense que ça aurait probablement eu beaucoup plus d'effet, car les journeaux canadiens anglais n'auraient probablement pas mis l'emphase sur le fait que l'information provenait des souverainistes. Ça aurait fait bien moins "complot"!
Je suis d'accord avec toi Boules, comme j'ai dit dans mon message à la page précédante. Mais je note quand même que le plan semble vouloir avoir sa deuxième chance
Patrick Bourgeois est le fondateur du journal "Le Québécois".
Citation :La langue de bois, il ne connaît pas. Patrick Bourgeois utilise plutôt son franc-parler et ses outils de propagande pour diffuser ses idées. C'est dans cette perspective qu'il a fondé en 2001 Le Québécois, un journal bimestriel ouvertement engagé pour la cause indépendantiste.
Patrick Bourgeois est un militant péquiste qui dérange. Une allure rebelle, un discours grinçant et un pouvoir de diffusion élargi depuis la création de son journal engagé sont les raisons de sa perturbation.
Patrick Bourgeois est le fondateur du journal "Le Québécois".
Citation :La langue de bois, il ne connaît pas. Patrick Bourgeois utilise plutôt son franc-parler et ses outils de propagande pour diffuser ses idées. C'est dans cette perspective qu'il a fondé en 2001 Le Québécois, un journal bimestriel ouvertement engagé pour la cause indépendantiste.
Patrick Bourgeois est un militant péquiste qui dérange. Une allure rebelle, un discours grinçant et un pouvoir de diffusion élargi depuis la création de son journal engagé sont les raisons de sa perturbation.
BouleAMites_ a écrit Qui est Patrick Bourgeois?
Se réveiller... Si la question avait été "croyez-vous qu'elle dit la vérité au sujet de son mari", j'aurais compris, mais voilà que les gens doutent d'elle sans qu'il n'y ait aucune "preuve", si je puis dire, de ce qu'elle-même a pu penser auparavant. Désinformer les gens pour causer du trouble, décidément, j'ai bien de la misère avec ça.
Mais qu'espérez-vous toujours gagner, au fait?
Moi je pense que malheureusement, une petite gang de souverainistes aura fait perdre beaucoup à l'ensemble des souverainistes pour absolument rien. Je crois en la souveraineté et je n'ai pas besoin de magouiller pour expliquer mon point de vue (d'ailleurs, si c'était le cas, je ne m'acharnerais pas à défendre la souveraineté et je virerais mon capot de bord!), et toute cette histoire donne l'impression que les souverainistes n'ont pas suffisamment de bons arguments à faire valoir et qu'ils ont besoin de trafiquer des faits pour les tourner à leur avantage. Ça fait également très "fauteur de trouble".
C'est faux, évidemment, et ce n'est pas représentatif de l'ensemble, mais ça fait du tort à tout le monde.
Ça aurait bien sûr été différent si on s'était contenté de donner simplement les informations sur les écrits et les films de Jean-Daniel Lafond, sans enrober le tout dans ce ton revendicateur et agressif. D'ailleurs, je pense que ça aurait probablement eu beaucoup plus d'effet, car les journeaux canadiens anglais n'auraient probablement pas mis l'emphase sur le fait que l'information provenait des souverainistes. Ça aurait fait bien moins "complot"!
Si de démontrer que Mme et Monsieur sont des séparatistes et qu'ils sont nommés à ce poste pour remplir la fonction de représentants de la Reine, imagine le Canada anglais questionner le jugement de monsieur Paul Martin, premier ministre de ce pays. Je soupçonne que Martin savait et qu'il est allé dans cette direction pour récupérer le vote ethnique qui commence tout doucement à glisser vers la souveraineté. Que Madame joue le rôle qui lui est présentée sur un plateau d'argent, c'est son choix le plus légitime. Elle vient de se rendre compte qu'elle a des comptes à rendre car c'est un rôle politique. Qu'elle s'organise pour renier le passé de monsieur, elle aura à vivre avec ses mensonges comme tout bon citoyen de ce monde.
Si Jean-Louis Roux a renoncé à son poste de lieutenant-gouverneur parce que les gens ont questionné son passé, pourquoi devrions-nous passé sous silence celui de Madame ?
Se réveiller... Si la question avait été "croyez-vous qu'elle dit la vérité au sujet de son mari", j'aurais compris, mais voilà que les gens doutent d'elle sans qu'il n'y ait aucune "preuve", si je puis dire, de ce qu'elle-même a pu penser auparavant. Désinformer les gens pour causer du trouble, décidément, j'ai bien de la misère avec ça.
Mais qu'espérez-vous toujours gagner, au fait?
Moi je pense que malheureusement, une petite gang de souverainistes aura fait perdre beaucoup à l'ensemble des souverainistes pour absolument rien. Je crois en la souveraineté et je n'ai pas besoin de magouiller pour expliquer mon point de vue (d'ailleurs, si c'était le cas, je ne m'acharnerais pas à défendre la souveraineté et je virerais mon capot de bord!), et toute cette histoire donne l'impression que les souverainistes n'ont pas suffisamment de bons arguments à faire valoir et qu'ils ont besoin de trafiquer des faits pour les tourner à leur avantage. Ça fait également très "fauteur de trouble".
C'est faux, évidemment, et ce n'est pas représentatif de l'ensemble, mais ça fait du tort à tout le monde.
Ça aurait bien sûr été différent si on s'était contenté de donner simplement les informations sur les écrits et les films de Jean-Daniel Lafond, sans enrober le tout dans ce ton revendicateur et agressif. D'ailleurs, je pense que ça aurait probablement eu beaucoup plus d'effet, car les journeaux canadiens anglais n'auraient probablement pas mis l'emphase sur le fait que l'information provenait des souverainistes. Ça aurait fait bien moins "complot"!
Si de démontrer que Mme et Monsieur sont des séparatistes et qu'ils sont nommés à ce poste pour remplir la fonction de représentants de la Reine, imagine le Canada anglais questionner le jugement de monsieur Paul Martin, premier ministre de ce pays. Je soupçonne que Martin savait et qu'il est allé dans cette direction pour récupérer le vote ethnique qui commence tout doucement à glisser vers la souveraineté. Que Madame joue le rôle qui lui est présentée sur un plateau d'argent, c'est son choix le plus légitime. Elle vient de se rendre compte qu'elle a des comptes à rendre car c'est un rôle politique. Qu'elle s'organise pour renier le passé de monsieur, elle aura à vivre avec ses mensonges comme tout bon citoyen de ce monde.
Si Jean-Louis Roux a renoncé à son poste de lieutenant-gouverneur parce que les gens ont questionné son passé, pourquoi devrions-nous passé sous silence celui de Madame ?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»