Le scandale des commandites- rapport Gomery demain
copain31 a écrit
Non mais regardez-donc ce qu'il a l'air. On dirait un pantin carrément sorti d'un mauvais épisode de Franfreluche. Vous savez, je le regarde et je ne peux m'empêcher de penser que d'avoir continué à voter pour ça pendant tout ce temps-là, peut-être qu'on cherchait un peu ce qui nous est arrivé (secret: j'ai jamais voté pour Chrétien, moi - Levez la main, les coupables )..
Non mais regardez-le donc.. Party on, chers CONcitoyens canadiens.. et merci pour votre foin
Les coupables s,apprêtent à recidiver ...car les Libéraux ont repris 14% d,avance dans les sondages.........crime c,est qui qui votent pour eux? = il y a jamais un chat pour avouer, c,est comme le pot de biscuits, toujours vide mais il y a jamais un chat qui en a pris....
Non mais regardez-donc ce qu'il a l'air. On dirait un pantin carrément sorti d'un mauvais épisode de Franfreluche. Vous savez, je le regarde et je ne peux m'empêcher de penser que d'avoir continué à voter pour ça pendant tout ce temps-là, peut-être qu'on cherchait un peu ce qui nous est arrivé (secret: j'ai jamais voté pour Chrétien, moi - Levez la main, les coupables )..
Non mais regardez-le donc.. Party on, chers CONcitoyens canadiens.. et merci pour votre foin
Les coupables s,apprêtent à recidiver ...car les Libéraux ont repris 14% d,avance dans les sondages.........crime c,est qui qui votent pour eux? = il y a jamais un chat pour avouer, c,est comme le pot de biscuits, toujours vide mais il y a jamais un chat qui en a pris....
tuberale a écrit
Les coupables s,apprêtent à recidiver ...car les Libéraux ont repris 14% d,avance dans les sondages.........crime c,est qui qui votent pour eux? = il y a jamais un chat pour avouer, c,est comme le pot de biscuits, toujours vide mais il y a jamais un chat qui en a pris....
La vérité est donc triste à entendre, tuberale. J'ai jamais aussi bien dit. Faut croire qu'il y en a qui appendront jamais.
Les coupables s,apprêtent à recidiver ...car les Libéraux ont repris 14% d,avance dans les sondages.........crime c,est qui qui votent pour eux? = il y a jamais un chat pour avouer, c,est comme le pot de biscuits, toujours vide mais il y a jamais un chat qui en a pris....
La vérité est donc triste à entendre, tuberale. J'ai jamais aussi bien dit. Faut croire qu'il y en a qui appendront jamais.
copain31 a écrit
La vérité est donc triste à entendre, tuberale. J'ai jamais aussi bien dit. Faut croire qu'il y en a qui appendront jamais.
moi, ça ne m,attriste pas, ça me met en ch****.........ce parti devrait être interdit de pratiquer, de présenter des candidats, tout simplement......au lieu de ça, ils vont redevenir ministre et continuer à piger dans nos poches et ns exploiter......
La vérité est donc triste à entendre, tuberale. J'ai jamais aussi bien dit. Faut croire qu'il y en a qui appendront jamais.
moi, ça ne m,attriste pas, ça me met en ch****.........ce parti devrait être interdit de pratiquer, de présenter des candidats, tout simplement......au lieu de ça, ils vont redevenir ministre et continuer à piger dans nos poches et ns exploiter......
tuberale a écrit
moi, ça ne m,attriste pas, ça me met en ch****.........ce parti devrait être interdit de pratiquer, de présenter des candidats, tout simplement......au lieu de ça, ils vont redevenir ministre et continuer à piger dans nos poches et ns exploiter......
Exact. Tout le monde il est petit, tout le monde il est content, comme disait l'autre. Maudite polique.
moi, ça ne m,attriste pas, ça me met en ch****.........ce parti devrait être interdit de pratiquer, de présenter des candidats, tout simplement......au lieu de ça, ils vont redevenir ministre et continuer à piger dans nos poches et ns exploiter......
Exact. Tout le monde il est petit, tout le monde il est content, comme disait l'autre. Maudite polique.
tuberale a écrit
Les coupables s,apprêtent à recidiver ...car les Libéraux ont repris 14% d,avance dans les sondages.........crime c,est qui qui votent pour eux? = il y a jamais un chat pour avouer, c,est comme le pot de biscuits, toujours vide mais il y a jamais un chat qui en a pris....
faut croire qu.il y a des hypocrites
Les coupables s,apprêtent à recidiver ...car les Libéraux ont repris 14% d,avance dans les sondages.........crime c,est qui qui votent pour eux? = il y a jamais un chat pour avouer, c,est comme le pot de biscuits, toujours vide mais il y a jamais un chat qui en a pris....
faut croire qu.il y a des hypocrites
vivre et laisser vivre
vivier a écrit
faut croire qu.il y a des hypocrites
quand même pas .......ce n,est pas parce que tu ne dis pas pour qui tu votes que tu es hypocrite. Moi je le disais dans le sens qu'ici ou dans d,autres endroits tu rencontres rarement une discussion de gens qui se disent votant pour eux. C'est vraiment le silence comm qui dirait !!....est-ce devenu une tare? quelque chose que l'on tait? que l'on ne veut surtout pas défendre ?
faut croire qu.il y a des hypocrites
quand même pas .......ce n,est pas parce que tu ne dis pas pour qui tu votes que tu es hypocrite. Moi je le disais dans le sens qu'ici ou dans d,autres endroits tu rencontres rarement une discussion de gens qui se disent votant pour eux. C'est vraiment le silence comm qui dirait !!....est-ce devenu une tare? quelque chose que l'on tait? que l'on ne veut surtout pas défendre ?
La commission Gomery dans sa phase finale
Le juge Gomery entendra près de 26 plaidoiries au cours de la semaine. En plus des avocats des agences de communications, il entendra aussi ceux de Jean Chrétien, Charles Guité et Alfonso Gagliano.
La phase finale de la commission Gomery sur le programme des commandites débute aujourd'hui et devrait se poursuivre jusqu'à vendredi.
Le juge a dressé une liste de question auxquelles il veut que les avocats répondent. Il veut notamment savoir qui a élaboré le programme des commandites, qui l'administrait et qui devait rendre des comptes sur le programme, et à qui.
Le juge Gomery voudrait aussi savoir s'il y a eu intervention politique de la part du premier ministre Jean Chrétien et de son ministre des Travaux publics de l'époque, Alfonso Gagliano.
Le commissaire veut aussi établir si une partie des fonds publics, par le biais des agences, a servi à financer le Parti libéral du Canada ainsi que l'aile québécoise du PLC.
Les procureurs-conseils du commissaire auront un rôle plus effacé pendant les plaidoiries, mais ils pourront tout de même intervenir si les avocats présentent un argument allant à l'encontre des faits établis.
Une fois les plaidoiries terminées, le juge Gomery doit ensuite se retirer pour rédiger son rapport préliminaire, qui doit être déposé au plus tard le 1er novembre.
Un autre rapport comportant une série de recommandations doit être remis au gouvernement Martin avant la fin de l'année.
Entente secrète entre Martin et Chrétien
Par ailleurs, l'ancien premier ministre Jean Chrétien aurait une entente secrète avec le gouvernement Martin.
Selon le quotidien La Presse, M. Chrétien pourra reprendre sa procédure contre le juge Gomery après le dépôt de son premier rapport en novembre.
Un accord aurait été conclu le 30 mai dernier, soit la journée même où Jean Chrétien a retiré sa demande en destitution du commissaire Gomery.
L'avocat de M. Chrétien, Me David Scott, avait alors mentionné que son client se réservait le droit de soumettre une autre demande de révision judiciaire. Il n'avait toutefois pas indiqué qu'il avait eu l'appui formel et écrit du gouvernement Martin.
Ottawa avait pourtant nié l'existence d'une telle entente
Le juge Gomery entendra près de 26 plaidoiries au cours de la semaine. En plus des avocats des agences de communications, il entendra aussi ceux de Jean Chrétien, Charles Guité et Alfonso Gagliano.
La phase finale de la commission Gomery sur le programme des commandites débute aujourd'hui et devrait se poursuivre jusqu'à vendredi.
Le juge a dressé une liste de question auxquelles il veut que les avocats répondent. Il veut notamment savoir qui a élaboré le programme des commandites, qui l'administrait et qui devait rendre des comptes sur le programme, et à qui.
Le juge Gomery voudrait aussi savoir s'il y a eu intervention politique de la part du premier ministre Jean Chrétien et de son ministre des Travaux publics de l'époque, Alfonso Gagliano.
Le commissaire veut aussi établir si une partie des fonds publics, par le biais des agences, a servi à financer le Parti libéral du Canada ainsi que l'aile québécoise du PLC.
Les procureurs-conseils du commissaire auront un rôle plus effacé pendant les plaidoiries, mais ils pourront tout de même intervenir si les avocats présentent un argument allant à l'encontre des faits établis.
Une fois les plaidoiries terminées, le juge Gomery doit ensuite se retirer pour rédiger son rapport préliminaire, qui doit être déposé au plus tard le 1er novembre.
Un autre rapport comportant une série de recommandations doit être remis au gouvernement Martin avant la fin de l'année.
Entente secrète entre Martin et Chrétien
Par ailleurs, l'ancien premier ministre Jean Chrétien aurait une entente secrète avec le gouvernement Martin.
Selon le quotidien La Presse, M. Chrétien pourra reprendre sa procédure contre le juge Gomery après le dépôt de son premier rapport en novembre.
Un accord aurait été conclu le 30 mai dernier, soit la journée même où Jean Chrétien a retiré sa demande en destitution du commissaire Gomery.
L'avocat de M. Chrétien, Me David Scott, avait alors mentionné que son client se réservait le droit de soumettre une autre demande de révision judiciaire. Il n'avait toutefois pas indiqué qu'il avait eu l'appui formel et écrit du gouvernement Martin.
Ottawa avait pourtant nié l'existence d'une telle entente
Suite à cette entente secrète entre Martin et Chrétien, nous pouvons lire dans La Presse de ce lundi 13 juin en page A 6, une des conséquences que la dite entente peut entraîner :
« En effet, une nouvelle attaque de Jean Chrétien en Cour fédérale, facilitée désormais par l'appui écrit du gouvernement, pourrait remettre en question la valeur ou l'utilité même du second et dernier rapport de la Commission. Ce scénario, s'il se réalisait, libérerait le premier ministre Paul Martin de sa promesse de tenir des élections générales 30 jours après la publication du rapport final de la Commission. »
----------------------------------------------------------
Finalement, ce parti là est rongé par le pouvoir et aussi par ses manigances qui ne servent qu'à écoeurer le peuple. Évidemment, tout ce que Chrétien recherche c'est de préserver sa place dans l'histoire.
--Message edité par Beppo le 2005-06-13 09:38:43--
« En effet, une nouvelle attaque de Jean Chrétien en Cour fédérale, facilitée désormais par l'appui écrit du gouvernement, pourrait remettre en question la valeur ou l'utilité même du second et dernier rapport de la Commission. Ce scénario, s'il se réalisait, libérerait le premier ministre Paul Martin de sa promesse de tenir des élections générales 30 jours après la publication du rapport final de la Commission. »
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Finalement, ce parti là est rongé par le pouvoir et aussi par ses manigances qui ne servent qu'à écoeurer le peuple. Évidemment, tout ce que Chrétien recherche c'est de préserver sa place dans l'histoire.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : mer. mars 17, 2004 1:00 am
Le Bureau du Conseil privé prévoit sortir de sa poche 1,7 million de dollars pour les frais d'avocats de Jean Chrétien, de Jean Pelletier et de Jean Carle, tous au bureau du premier ministre à l'époque. La plupart des avocats payés par le gouvernement exigent le maximum en salaire, soit 250 $ l'heure.
Ça aussi c'est un scandale !!!
Ça aussi c'est un scandale !!!
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écritLe Bureau du Conseil privé prévoit sortir de sa poche 1,7 million de dollars pour les frais d'avocats de Jean Chrétien, de Jean Pelletier et de Jean Carle, tous au bureau du premier ministre à l'époque. La plupart des avocats payés par le gouvernement exigent le maximum en salaire, soit 250 $ l'heure.
Ça aussi c'est un scandale !!!
J'ai envie de vomir...
Ça aussi c'est un scandale !!!
J'ai envie de vomir...
Commandites: les représentations sur sentence de Paul Coffin se déroulent
2005-08-16 11:46:00
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MONTREAL (PC) - Paul Coffin a versé un million $ en guise de remboursement des sommes encaissées de façon malveillante entre 1997 et 2002 en vertu du programme fédéral de commandites.
Paul Coffin. (PC PHOTO/Paul Chiasson)
C'est M.Coffin lui-même qui en a fait l'annonce ce matin, au Palais de justice de Montréal, lors de représentations sur la peine à lui être imposée.
L'accord tripartite à cet effet a été conclu jeudi dernier, même si M.Coffin a encaissé davantage, soit 1 556 625 $ en cinq ans, sans accomplir de travail significatif. L'entente a aussi impliqué sa firme, Communications Coffin, et le gouvernement du Canada.
Rappelons qu'en mai, le publicitaire a plaidé coupable à 15 chefs d'accusation de fraude en marge du programme. Sa firme a décroché pour plus de 3 millions $ en contrats de commandite au fil des ans.
Au tribunal, ce matin, M.Coffin a dit avoir hypothéqué sa résidence pour 300 000 $ afin de pouvoir verser la somme d'un million $. Il a aussi encaissé ses régimes d'épargne-retraite et emprunté quelque 500 000 $ à des proches.
L'homme âgé de 66 ans a répété avoir honte de son comportement et il s'est engagé à tenir des conférences auprès d'étudiants sur l'importance de l'intégrité en affaires.
En mai, le procureur de la Couronne, François Drolet, indiquait qu'il réclamerait une peine d'emprisonnement en raison de la gravité objective des faits. Ce matin, c'est l'avocat Michel Dupras qui représente le ministère public.
Pour sa part, l'avocat de la défense, Raphael Schachter, n'a pas encore pris la parole.
Rappelons que la peine maximale pour chacun des 15 chefs d'accusation est de 10 ans d'emprisonnement. Selon la jurisprudence, la peine maximale est habituellement réservée au pire délinquant, pour des offenses commises dans les pires des circonstances.
Paul Coffin avait été arrêté en septembre 2003. Lors de son témoignage en avril dernier, devant la Commission Gomery qui a enquêté sur les malversations du programme, il a avoué avoir présenté des factures falsifiées à la demande de l'ancien fonctionnaire responsable du programme des commandites, Jean-Charles Guité.
Ce dernier est également accusé au criminel, tout comme le publicitaire Jean Brault qui a livré un témoignage explosif devant la Commission Gomery.
2005-08-16 11:46:00
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MONTREAL (PC) - Paul Coffin a versé un million $ en guise de remboursement des sommes encaissées de façon malveillante entre 1997 et 2002 en vertu du programme fédéral de commandites.
Paul Coffin. (PC PHOTO/Paul Chiasson)
C'est M.Coffin lui-même qui en a fait l'annonce ce matin, au Palais de justice de Montréal, lors de représentations sur la peine à lui être imposée.
L'accord tripartite à cet effet a été conclu jeudi dernier, même si M.Coffin a encaissé davantage, soit 1 556 625 $ en cinq ans, sans accomplir de travail significatif. L'entente a aussi impliqué sa firme, Communications Coffin, et le gouvernement du Canada.
Rappelons qu'en mai, le publicitaire a plaidé coupable à 15 chefs d'accusation de fraude en marge du programme. Sa firme a décroché pour plus de 3 millions $ en contrats de commandite au fil des ans.
Au tribunal, ce matin, M.Coffin a dit avoir hypothéqué sa résidence pour 300 000 $ afin de pouvoir verser la somme d'un million $. Il a aussi encaissé ses régimes d'épargne-retraite et emprunté quelque 500 000 $ à des proches.
L'homme âgé de 66 ans a répété avoir honte de son comportement et il s'est engagé à tenir des conférences auprès d'étudiants sur l'importance de l'intégrité en affaires.
En mai, le procureur de la Couronne, François Drolet, indiquait qu'il réclamerait une peine d'emprisonnement en raison de la gravité objective des faits. Ce matin, c'est l'avocat Michel Dupras qui représente le ministère public.
Pour sa part, l'avocat de la défense, Raphael Schachter, n'a pas encore pris la parole.
Rappelons que la peine maximale pour chacun des 15 chefs d'accusation est de 10 ans d'emprisonnement. Selon la jurisprudence, la peine maximale est habituellement réservée au pire délinquant, pour des offenses commises dans les pires des circonstances.
Paul Coffin avait été arrêté en septembre 2003. Lors de son témoignage en avril dernier, devant la Commission Gomery qui a enquêté sur les malversations du programme, il a avoué avoir présenté des factures falsifiées à la demande de l'ancien fonctionnaire responsable du programme des commandites, Jean-Charles Guité.
Ce dernier est également accusé au criminel, tout comme le publicitaire Jean Brault qui a livré un témoignage explosif devant la Commission Gomery.
Scandales des commandites
Paul Coffin s'excuse auprès des Canadiens en cour
Paul Coffin, le premier acteur du scandale des commandites à faire face à la justice, revenait en cour mardi matin pour les discussions sur sa sentence.
Le publicitaire a annoncé qu'il a versé un million de dollars à Ottawa, dans le cadre d'une entente à l'amiable.
Paul Coffin soutient qu’il a versé ce million de dollars dans le but de réparer les torts causés aux contribuables canadiens. Dans les faits, ce remboursement semble davantage destiné à diminuer la sentence qui lui sera imposée.
Le publicitaire de 63 ans, de Sainte-Thérèse, a plaidé coupable, en mai dernier, à 15 des 18 chefs d'accusation de fraudes portés contre lui. Des fraudes totalisant 1,5 million contre le gouvernement fédéral, dans le cadre du controversé programme des commandites.
Le règlement hors cour intervenu entre Coffin et le procureur général du Canada n'empêche pas la Couronne de réclamer une sentence exemplaire de 34 mois de pénitencier.
Pour amasser un million de dollars, Coffin dit avoir hypothéqué pour 300 000 dollars sa résidence de Sainte-Thérèse. Il a encaissé tous ses REER et emprunté un demi-million à ses parents et amis.
De son côté, la défense suggère une peine de deux ans moins un jour à purger dans la communauté, avec une assignation à domicile pour les 18 premiers mois. La sentence s'accompagnerait d'une probation de trois ans et de 240 heures de travaux communautaires.
Coffin n'a pas d'antécédents judiciaires, a-t-on plaidé. Il a 63 ans et il est accablé de remords. De plus, s'il ne va pas en prison, il envisage de prononcer des conférences dans les universités sous le thème «L'éthique et les affaires».
En raison de l'importance de l'affaire et, surtout, de sa notoriété, le juge Jean-Guy Boilard rendra une décision écrite le 19 septembre.
À la fin de son témoignage, Paul Coffin a tenu à s'excuser auprès de tous les Canadiens pour son comportement honteux. Il se dit prêt à reprendre le travail, mais admet que son entreprise, Coffin Communications, pourrait être appelée à changer de nom.
En vidéo 1, écoutez le reportage de Joël Goulet.
En vidéo 2, écoutez le commentaire de Claude Poirier sur cette histoire.
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/national ... 94117.html
Paul Coffin s'excuse auprès des Canadiens en cour
Paul Coffin, le premier acteur du scandale des commandites à faire face à la justice, revenait en cour mardi matin pour les discussions sur sa sentence.
Le publicitaire a annoncé qu'il a versé un million de dollars à Ottawa, dans le cadre d'une entente à l'amiable.
Paul Coffin soutient qu’il a versé ce million de dollars dans le but de réparer les torts causés aux contribuables canadiens. Dans les faits, ce remboursement semble davantage destiné à diminuer la sentence qui lui sera imposée.
Le publicitaire de 63 ans, de Sainte-Thérèse, a plaidé coupable, en mai dernier, à 15 des 18 chefs d'accusation de fraudes portés contre lui. Des fraudes totalisant 1,5 million contre le gouvernement fédéral, dans le cadre du controversé programme des commandites.
Le règlement hors cour intervenu entre Coffin et le procureur général du Canada n'empêche pas la Couronne de réclamer une sentence exemplaire de 34 mois de pénitencier.
Pour amasser un million de dollars, Coffin dit avoir hypothéqué pour 300 000 dollars sa résidence de Sainte-Thérèse. Il a encaissé tous ses REER et emprunté un demi-million à ses parents et amis.
De son côté, la défense suggère une peine de deux ans moins un jour à purger dans la communauté, avec une assignation à domicile pour les 18 premiers mois. La sentence s'accompagnerait d'une probation de trois ans et de 240 heures de travaux communautaires.
Coffin n'a pas d'antécédents judiciaires, a-t-on plaidé. Il a 63 ans et il est accablé de remords. De plus, s'il ne va pas en prison, il envisage de prononcer des conférences dans les universités sous le thème «L'éthique et les affaires».
En raison de l'importance de l'affaire et, surtout, de sa notoriété, le juge Jean-Guy Boilard rendra une décision écrite le 19 septembre.
À la fin de son témoignage, Paul Coffin a tenu à s'excuser auprès de tous les Canadiens pour son comportement honteux. Il se dit prêt à reprendre le travail, mais admet que son entreprise, Coffin Communications, pourrait être appelée à changer de nom.
En vidéo 1, écoutez le reportage de Joël Goulet.
En vidéo 2, écoutez le commentaire de Claude Poirier sur cette histoire.
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/national ... 94117.html
LES DEUX RAPPORTS DU JUGE GOMERY
Plus de 1000 pages, 4 ou 5 volumes
Gilles Toupin
La Presse
Ottawa
Les deux rapports du juge John Gomery sur le scandale des commandites contiendront en tout plus de 1000 pages réparties en quatre ou cinq volumes. Le premier de ces rapports, en trois volumes, est d'ailleurs terminé. Il est livré aujourd'hui même au fournisseur chargé d'en faire l'édition.
C'est donc dire que le commissaire Gomery a déjà couché sur papier ses conclusions sur le volet le plus explosif de son enquête, celui qui sera au coeur du débat politique cet automne, le volet politique. Il faudra cependant attendre jusqu'au 1er novembre avant que ce rapport ne soit rendu public, le temps nécessaire pour le faire traduire, en faire la révision et l'imprimer.
Ce rapport- le plus attendu- déterminera les responsabilités et les torts des fonctionnaires et des hommes politiques qui ont géré le fameux programme de plus de 300 millions de dollars. Ce programme devait servir à l'origine à accroître la présence du gouvernement fédéral au Québec. Mais il a été démontré au cours de l'enquête publique qu'une partie de cet argent a servi à engraisser illicitement des agences de communication proches des libéraux. Une autre partie de ces fonds a été illégalement versée en liquide à certains membres de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada.
Selon l'appel d'offres de la commission Gomery, affiché le 12 septembre dernier sur le site électronique d'appels d'offres du gouvernement fédéral, le premier rapport du commissaire sera édité à 6000 exemplaires, dont 4000 exemplaires en anglais et 2000 en français. Les 1008 pages annoncées des rapports comprendront un résumé d'environ 64 pages des grandes conclusions de l'enquête. Le premier rapport est actuellement édité dans le plus grand secret puisque la cote de sécurité exigée au fournisseur par la commission d'enquête et par le gouvernement est celle du « niveau secret », soit le plus haut niveau de sécurité au gouvernement fédéral. Le porte-parole de la commission, François Perreault, a d'ailleurs confié à La Presse hier que « toutes les mesures raisonnables ont été prises » afin que le contenu de ce premier rapport ne fasse pas l'objet de fuites avant sa parution le 1er novembre.
Quant au second rapport du juge John Gomery, celui consacré aux recommandations destinées à faire en sorte qu'un tel scandale ne se reproduise plus, il devait être livré à l'origine le 15 décembre. Mais comme la commission d'enquête a siégé sept semaines de plus que prévu, en raison d'un nombre imposant de témoins, des contraintes de production ont rendu caduque cette date de tombée.
De plus, l'enquête que mène la commission sur son site Internet (www.gomery.ca) auprès du public au sujet des mesures à prendre pour améliorer le système de reddition de comptes à Ottawa a connu un tel succès que la commission a mis sur pied une équipe spéciale pour colliger les nombreuses réponses du public. À ce jour, selon la commission, plus de 5000 personnes ont répondu de manière détaillée à la consultation du commissaire. Quelque 215 réponses sont reçues quotidiennement par la commission et le commissaire doit attendre la date butoir du 28 octobre avant de tirer les grandes conclusions de cette masse inattendue d'informations. Le commissaire Gomery ne pourra donc achever ce deuxième rapport avant le 12 décembre. Avec les quatre semaines nécessaires à la traduction, les cinq jours nécessaires à la révision, le temps consacré à l'impression et les interruptions habituelles du temps des Fêtes, ce second rapport sera ainsi rendu public le 1er février 2006.
Certains commentateurs ont attribué ce délai à des pressions politiques destinées à permettre au premier ministre, Paul Martin, de déclencher des élections générales au printemps, plutôt qu'en plein hiver. (M. Martin avait en effet promis de déclencher des élections 30 jours après la parution du second rapport.) Cette hypothèse ne semble pas tenir la route puisque la commission d'enquête publique a prévenu le Conseil privé et le cabinet du premier ministre de ce report 48 heures après en avoir avisé la tribune de la presse parlementaire.
Plus de 1000 pages, 4 ou 5 volumes
Gilles Toupin
La Presse
Ottawa
Les deux rapports du juge John Gomery sur le scandale des commandites contiendront en tout plus de 1000 pages réparties en quatre ou cinq volumes. Le premier de ces rapports, en trois volumes, est d'ailleurs terminé. Il est livré aujourd'hui même au fournisseur chargé d'en faire l'édition.
C'est donc dire que le commissaire Gomery a déjà couché sur papier ses conclusions sur le volet le plus explosif de son enquête, celui qui sera au coeur du débat politique cet automne, le volet politique. Il faudra cependant attendre jusqu'au 1er novembre avant que ce rapport ne soit rendu public, le temps nécessaire pour le faire traduire, en faire la révision et l'imprimer.
Ce rapport- le plus attendu- déterminera les responsabilités et les torts des fonctionnaires et des hommes politiques qui ont géré le fameux programme de plus de 300 millions de dollars. Ce programme devait servir à l'origine à accroître la présence du gouvernement fédéral au Québec. Mais il a été démontré au cours de l'enquête publique qu'une partie de cet argent a servi à engraisser illicitement des agences de communication proches des libéraux. Une autre partie de ces fonds a été illégalement versée en liquide à certains membres de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada.
Selon l'appel d'offres de la commission Gomery, affiché le 12 septembre dernier sur le site électronique d'appels d'offres du gouvernement fédéral, le premier rapport du commissaire sera édité à 6000 exemplaires, dont 4000 exemplaires en anglais et 2000 en français. Les 1008 pages annoncées des rapports comprendront un résumé d'environ 64 pages des grandes conclusions de l'enquête. Le premier rapport est actuellement édité dans le plus grand secret puisque la cote de sécurité exigée au fournisseur par la commission d'enquête et par le gouvernement est celle du « niveau secret », soit le plus haut niveau de sécurité au gouvernement fédéral. Le porte-parole de la commission, François Perreault, a d'ailleurs confié à La Presse hier que « toutes les mesures raisonnables ont été prises » afin que le contenu de ce premier rapport ne fasse pas l'objet de fuites avant sa parution le 1er novembre.
Quant au second rapport du juge John Gomery, celui consacré aux recommandations destinées à faire en sorte qu'un tel scandale ne se reproduise plus, il devait être livré à l'origine le 15 décembre. Mais comme la commission d'enquête a siégé sept semaines de plus que prévu, en raison d'un nombre imposant de témoins, des contraintes de production ont rendu caduque cette date de tombée.
De plus, l'enquête que mène la commission sur son site Internet (www.gomery.ca) auprès du public au sujet des mesures à prendre pour améliorer le système de reddition de comptes à Ottawa a connu un tel succès que la commission a mis sur pied une équipe spéciale pour colliger les nombreuses réponses du public. À ce jour, selon la commission, plus de 5000 personnes ont répondu de manière détaillée à la consultation du commissaire. Quelque 215 réponses sont reçues quotidiennement par la commission et le commissaire doit attendre la date butoir du 28 octobre avant de tirer les grandes conclusions de cette masse inattendue d'informations. Le commissaire Gomery ne pourra donc achever ce deuxième rapport avant le 12 décembre. Avec les quatre semaines nécessaires à la traduction, les cinq jours nécessaires à la révision, le temps consacré à l'impression et les interruptions habituelles du temps des Fêtes, ce second rapport sera ainsi rendu public le 1er février 2006.
Certains commentateurs ont attribué ce délai à des pressions politiques destinées à permettre au premier ministre, Paul Martin, de déclencher des élections générales au printemps, plutôt qu'en plein hiver. (M. Martin avait en effet promis de déclencher des élections 30 jours après la parution du second rapport.) Cette hypothèse ne semble pas tenir la route puisque la commission d'enquête publique a prévenu le Conseil privé et le cabinet du premier ministre de ce report 48 heures après en avoir avisé la tribune de la presse parlementaire.
Stephen Harper dénonce la peine imposée à Coffin et s'en prend aux médias
Presse Canadienne
Le chef conservateur, Stephen Harper, juge trop clémente la peine avec sursis imposée au publicitaire Paul Coffin, qui a fraudé le gouvernement fédéral pour 1,5 million $ dans le cadre du programme des commandites.
M. Harper s'est servi de cet exemple, jeudi, pour faire la preuve que les libéraux de Paul Martin n'avaient pas la crédibilité nécessaire pour réparer les dégâts causés par le "plus important scandale de l'histoire canadienne".
"Une culture de gaspillage, de mauvaise gestion et de corruption ne s'éliminera pas d'elle-même", a lancé le chef de l'opposition officielle dans un discours prononcé devant des dizaines d'adjoints conservateurs réunis à Ottawa.
"Vous avez vu, cette semaine, que même quelqu'un qui s'est fait prendre la main dans le sac à voler un million et demi de dollars au trésor, au public canadien, ne passera pas un seul jour en prison. Il (Coffin) n'a jamais répondu de ses délits devant un tribunal. Pouvons-nous vraiment nous attendre à ce que les libéraux s'épuisent à poursuivre et à punir les escrocs et les fraudeurs qui ont orchestré le scandale des commandites?"
Paul Coffin a été condamné lundi à une assignation à résidence de deux ans moins un jour pour avoir obtenu frauduleusement 1,5 million $ du gouvernement fédéral par le biais de fausses factures. En vertu d'une entente à l'amiable, il a remboursé 1 million $ à Ottawa.
Il ne reste plus qu'une solution pour en finir avec ce scandale, a plaidé Stephen Harper: porter son parti au pouvoir.
"Le Canada a besoin d'une nouvelle équipe dotée d'un véritable plan pour rétablir, à Ottawa, l'obligation de rendre des comptes, a estimé le chef conservateur. Un plan qui mettra en place les règles appropriées pour empêcher toute corruption et pour assurer l'intégrité du gouvernement. Nous en ferons l'annonce cet automne."
Médias
M. Harper a aussi profité de cette activité de la rentrée pour régler ses comptes avec les médias, qu'il blâme pour ses insuccès des derniers mois. Mercredi, une organisatrice conservatrice de Toronto, Carol Jamieson a dit tout haut ce que plusieurs conservateurs pensent tout bas: les Canadiens moyens n'aiment pas Stephen Harper. C'était le plus récent épisode d'une longue série estivale de critiques internes, de démissions et de congédiements au sein du parti de droite.
"N'importe quel conservateur peut, n'importe où et n'importe quand, en critiquant d'autres conservateurs, devenir une énorme vedette médiatique instantanée, a raillé M. Harper. Ainsi va la vie, nous allons devoir nous habituer à ça."
Le chef n'a pas répondu aux questions des journalistes, jeudi. Son entourage avait fait en sorte qu'aucune question ne lui soit posée en plaçant les reporters à l'écart.
Stephen Harper a soutenu qu'il valait mieux ne pas tenir compte des dissidents. "(Un chef conservateur qui veut gagner) ne passe pas son temps à attaquer d'autres conservateurs, mais à attaquer les libéraux, et c'est ce que j'ai l'intention de faire", a-t-il promis à son auditoire, qui l'a chaudement applaudi.
M. Harper s'est félicité que 60 000 nouveaux membres aient joint les conservateurs, ces derniers mois, et que la campagne de financement connaisse un franc succès. Il a indiqué que son parti miserait sur le contact direct avec l'électorat, plutôt que sur les grands médias, pour susciter l'adhésion populaire.
Quant à la date des prochaines élections, le chef conservateur a assuré qu'elle n'est pas de son ressort.
"Nous sommes prêts pour des élections n'importe quand, a-t-il martelé. La question de savoir si nous aurons ou non des élections cet automne relève de Jack Layton, pas de moi. Nous aurons des élections le jour où le Nouveau Parti démocratique décidera qu'il ne veut plus appuyer la corruption libérale à la Chambre des communes."
Or M. Layton, qui a obtenu du gouvernement Martin d'importants "améliorations" au budget fédéral, le printemps dernier, a déjà affirmé qu'il n'appuierait pas les libéraux de façon inconditionnelle, cet automne.
Presse Canadienne
Le chef conservateur, Stephen Harper, juge trop clémente la peine avec sursis imposée au publicitaire Paul Coffin, qui a fraudé le gouvernement fédéral pour 1,5 million $ dans le cadre du programme des commandites.
M. Harper s'est servi de cet exemple, jeudi, pour faire la preuve que les libéraux de Paul Martin n'avaient pas la crédibilité nécessaire pour réparer les dégâts causés par le "plus important scandale de l'histoire canadienne".
"Une culture de gaspillage, de mauvaise gestion et de corruption ne s'éliminera pas d'elle-même", a lancé le chef de l'opposition officielle dans un discours prononcé devant des dizaines d'adjoints conservateurs réunis à Ottawa.
"Vous avez vu, cette semaine, que même quelqu'un qui s'est fait prendre la main dans le sac à voler un million et demi de dollars au trésor, au public canadien, ne passera pas un seul jour en prison. Il (Coffin) n'a jamais répondu de ses délits devant un tribunal. Pouvons-nous vraiment nous attendre à ce que les libéraux s'épuisent à poursuivre et à punir les escrocs et les fraudeurs qui ont orchestré le scandale des commandites?"
Paul Coffin a été condamné lundi à une assignation à résidence de deux ans moins un jour pour avoir obtenu frauduleusement 1,5 million $ du gouvernement fédéral par le biais de fausses factures. En vertu d'une entente à l'amiable, il a remboursé 1 million $ à Ottawa.
Il ne reste plus qu'une solution pour en finir avec ce scandale, a plaidé Stephen Harper: porter son parti au pouvoir.
"Le Canada a besoin d'une nouvelle équipe dotée d'un véritable plan pour rétablir, à Ottawa, l'obligation de rendre des comptes, a estimé le chef conservateur. Un plan qui mettra en place les règles appropriées pour empêcher toute corruption et pour assurer l'intégrité du gouvernement. Nous en ferons l'annonce cet automne."
Médias
M. Harper a aussi profité de cette activité de la rentrée pour régler ses comptes avec les médias, qu'il blâme pour ses insuccès des derniers mois. Mercredi, une organisatrice conservatrice de Toronto, Carol Jamieson a dit tout haut ce que plusieurs conservateurs pensent tout bas: les Canadiens moyens n'aiment pas Stephen Harper. C'était le plus récent épisode d'une longue série estivale de critiques internes, de démissions et de congédiements au sein du parti de droite.
"N'importe quel conservateur peut, n'importe où et n'importe quand, en critiquant d'autres conservateurs, devenir une énorme vedette médiatique instantanée, a raillé M. Harper. Ainsi va la vie, nous allons devoir nous habituer à ça."
Le chef n'a pas répondu aux questions des journalistes, jeudi. Son entourage avait fait en sorte qu'aucune question ne lui soit posée en plaçant les reporters à l'écart.
Stephen Harper a soutenu qu'il valait mieux ne pas tenir compte des dissidents. "(Un chef conservateur qui veut gagner) ne passe pas son temps à attaquer d'autres conservateurs, mais à attaquer les libéraux, et c'est ce que j'ai l'intention de faire", a-t-il promis à son auditoire, qui l'a chaudement applaudi.
M. Harper s'est félicité que 60 000 nouveaux membres aient joint les conservateurs, ces derniers mois, et que la campagne de financement connaisse un franc succès. Il a indiqué que son parti miserait sur le contact direct avec l'électorat, plutôt que sur les grands médias, pour susciter l'adhésion populaire.
Quant à la date des prochaines élections, le chef conservateur a assuré qu'elle n'est pas de son ressort.
"Nous sommes prêts pour des élections n'importe quand, a-t-il martelé. La question de savoir si nous aurons ou non des élections cet automne relève de Jack Layton, pas de moi. Nous aurons des élections le jour où le Nouveau Parti démocratique décidera qu'il ne veut plus appuyer la corruption libérale à la Chambre des communes."
Or M. Layton, qui a obtenu du gouvernement Martin d'importants "améliorations" au budget fédéral, le printemps dernier, a déjà affirmé qu'il n'appuierait pas les libéraux de façon inconditionnelle, cet automne.
Scandale des commandites: la Cour supérieure lève des interdits de publication
Canadian Press
October 14, 2005
MONTREAL (PC) - Scandale des commandites: le juge Fraser Martin, de la Cour supérieure, décide à son tour de lever l'interdit de publication frappant des éléments des témoignages de Jean Brault et Charles Guité. La décision s'appliquera un peu plus tard aujourd'hui.
Les avocats des deux hommes ont vainement tenté
de faire maintenir l'ordonnance de non publication à l'endroit des médias. Ils voulaient éviter que des éléments des témoignages de MM. Brault et Guité devant la commission Gomery sur le programme fédéral de commandites ne viennent influencer négativement les jurés lors de leur procès pour complot et fraude qui doit s'amorcer le 1er mai.
Le commissaire John Gomery avait accepté plus tôt cette semaine de lever, à compter d'aujourd'hui 17 heures, les ordonnances de non publication qui pesaient sur les témoignages rendus par Jean Brault, Paul Coffin et Charles Guité à l'enquête sur le programme fédéral des commandites.
© La Presse Canadienne 2005
Canadian Press
October 14, 2005
MONTREAL (PC) - Scandale des commandites: le juge Fraser Martin, de la Cour supérieure, décide à son tour de lever l'interdit de publication frappant des éléments des témoignages de Jean Brault et Charles Guité. La décision s'appliquera un peu plus tard aujourd'hui.
Les avocats des deux hommes ont vainement tenté
de faire maintenir l'ordonnance de non publication à l'endroit des médias. Ils voulaient éviter que des éléments des témoignages de MM. Brault et Guité devant la commission Gomery sur le programme fédéral de commandites ne viennent influencer négativement les jurés lors de leur procès pour complot et fraude qui doit s'amorcer le 1er mai.
Le commissaire John Gomery avait accepté plus tôt cette semaine de lever, à compter d'aujourd'hui 17 heures, les ordonnances de non publication qui pesaient sur les témoignages rendus par Jean Brault, Paul Coffin et Charles Guité à l'enquête sur le programme fédéral des commandites.
© La Presse Canadienne 2005
Brault traitait Chuck Guité aux petits oignons
Gilles Toupin
La Presse
Pour avoir sa part des contrats fédéraux, le président de Groupaction, Jean Brault, a traité aux petits oignons le tsar des commandites, Chuck Guité.
Ce dernier l'a d'ailleurs fort bien récompensé en octroyant à Groupaction au fil des années de mirobolants contrats évalués à des dizaines de millions de dollars.
C'est ce que révèlent des pages entières- jusqu'ici frappées d'une ordonnance de non-publication- de transcrïptions des témoignages rendus devant la commission Gomery. En jugeant inutile le maintien de cette ordonnance, le commissaire John Gomery, mercredi, et le juge Fraser Martin de la Cour supérieure du Québec, hier, ont estimé que le procès de Jean Brault et de Charles Guité, reporté au 1er mai, ne souffrirait pas de ces dernières révélations.
Les liens «privilégiés», pour citer le procureur principal de la Commission, Bernard Roy, entre Jean Brault et Charles Guité remontent à octobre 1994. Au cours des années qui ont suivi, soit jusqu'en 2002, les deux hommes se sont côtoyés parfois quotidiennement, dans une collaboration qui allait devenir des plus lucratives.
Déjà, le 4 mai 1995, Jean Brault tente d'obtenir un contrat de Revenu Canada géré par les services de Chuck Guité au ministère des Travaux publics. Il rencontre alors l'assistante de M. Guité, Andrée LaRose, présidente du comité de sélection pour ce contrat. Le lendemain, M. Brault obtient le contrat.
En 1995, lors de la course Indy à Vancouver, Jean Brault raconte comment il a pu «en passant trois jours en jeans puis avec une bière dans les mains» approfondir ses liens avec son ami Chuck.
Des services appréciables
Les nouveaux éléments de preuve rendus publics hier démontrent ainsi que les deux compagnons se rendaient des services mutuels et appréciables. Notamment, Jean Brault a fait cadeau à Charles Guité de pneus Pirelli de grande valeur et il lui a fourni gratuitement, à une autre occasion, des billets pour le Grand Prix automobile d'Italie à Monza. Charles Guité raconte d'ailleurs, dans l'un des passages libérés hier, qu'il a eu la surprise de sa vie de trouver dans sa loge à Monza nul autre que Jean Lafleur, de Lafleur Communications Marketing, et un ami de ce dernier, soit le président de Postes Canada à l'époque et ancien ministre de Jean Chrétien, André Ouellet.
Amateur de navigation de plaisance, Chuck Guité a le coup de foudre en 1999 pour un bateau qu'il paie 140 000$. Il vend d'abord son vieux bateau à Paul Coffin, de Coffin Communications, au prix de 27 000 $. La firme est l'un des fournisseurs du gouvernement. Et, avant de faire le nouvel achat, il demande à Jean Brault de lui servir de banquier et de lui prêter 25 000$ au taux de 3% d'intérêt par année, question de ne pas puiser dans la caisse de sa propre firme, Oro Communications, faisant gonfler ses impôts. Le témoignage publié hier précise que Chuck Guité n'a pas encore remboursé cette dette. Il affirme cependant qu'il a bel et bien l'intention de le faire.
Un autre des passages rendus publics hier rappelle que Jean Brault a affirmé à la commission Gomery avoir été sollicité en 1998 par le fonctionnaire Charles Guité afin de faire une contribution politique de 50 000 $ au Parti libéral du Québec, plus précisément à la campagne électorale de Jean Charest, en passant par Groupe Everest et son président, Claude Boulay.
L'information n'est cependant pas nouvelle puisque Me Marie Cossette, procureure de la Commission, en avait accidentellement révélé l'essentiel lors de l'interrogatoire de Claude Boulay en avril dernier.
«Bon, il faut envoyer 50 000$ à Charest», aurait dit Chuck Guité, selon Jean Brault. Ce dernier confirme, dans son témoignage, qu'il a alors rédigé un chèque à Groupe Everest afin que la somme soit versée au PLQ.
Jean Brault affirme ensuite au commissaire Gomery qu'il n'y a pas de lien direct entre cet argent et de futures commandites. «Mais il fallait assumer que le déboursé que je devais faire allait m'être compensé dans un éventuel contrat», ajoute M. Brault. Me Roy demande à Jean Brault s'il s'est rattrapé plus tard au chapitre des frais de production d'autres contrats pour compenser cette contribution. Jean Brault répond par l'affirmative.
Au cours de leurs témoignages, Claude Boulay et Chuck Guité ont nié l'existence de cette contribution politique au PLQ.
Enfin, dans d'autres pages rendues publiques, Paul Coffin, condamné récemment à deux ans moins un jour avec sursis pour fraude dans l'affaire des commandites, reconnaît avoir fabriqué de fausses factures afin d'obtenir du gouvernement fédéral le maximum alloué pour telle ou telle commandite. M. Coffin affirme également que ces fausses factures ont été produites à la demande de Charles Guité et de son successeur, Pierre Tremblay.
L'ordonnance de non-publication
Si le commissaire John Gomery a consenti au printemps dernier à interdire la publication de certains passages des témoignages de Jean Brault, Charles Guité et Paul Coffin, c'est en raison des procès imminents de ces derniers. MM. Guité et Brault étaient accusés notamment de complot et d'une fraude évaluée à 1,9 million. Les passages interdits pouvaient notamment suggérer à l'éventuel jury que l'accusation de complot était plausible, en raison des rapports étroits qu'ont entretenus les deux hommes. Comme le procès de Brault et Guité a été reporté au 1 er mai, John Gomery et Fraser Martin ont jugé que la publication de ces passages dès maintenant ne porterait pas préjudice aux accusés.
Gilles Toupin
La Presse
Pour avoir sa part des contrats fédéraux, le président de Groupaction, Jean Brault, a traité aux petits oignons le tsar des commandites, Chuck Guité.
Ce dernier l'a d'ailleurs fort bien récompensé en octroyant à Groupaction au fil des années de mirobolants contrats évalués à des dizaines de millions de dollars.
C'est ce que révèlent des pages entières- jusqu'ici frappées d'une ordonnance de non-publication- de transcrïptions des témoignages rendus devant la commission Gomery. En jugeant inutile le maintien de cette ordonnance, le commissaire John Gomery, mercredi, et le juge Fraser Martin de la Cour supérieure du Québec, hier, ont estimé que le procès de Jean Brault et de Charles Guité, reporté au 1er mai, ne souffrirait pas de ces dernières révélations.
Les liens «privilégiés», pour citer le procureur principal de la Commission, Bernard Roy, entre Jean Brault et Charles Guité remontent à octobre 1994. Au cours des années qui ont suivi, soit jusqu'en 2002, les deux hommes se sont côtoyés parfois quotidiennement, dans une collaboration qui allait devenir des plus lucratives.
Déjà, le 4 mai 1995, Jean Brault tente d'obtenir un contrat de Revenu Canada géré par les services de Chuck Guité au ministère des Travaux publics. Il rencontre alors l'assistante de M. Guité, Andrée LaRose, présidente du comité de sélection pour ce contrat. Le lendemain, M. Brault obtient le contrat.
En 1995, lors de la course Indy à Vancouver, Jean Brault raconte comment il a pu «en passant trois jours en jeans puis avec une bière dans les mains» approfondir ses liens avec son ami Chuck.
Des services appréciables
Les nouveaux éléments de preuve rendus publics hier démontrent ainsi que les deux compagnons se rendaient des services mutuels et appréciables. Notamment, Jean Brault a fait cadeau à Charles Guité de pneus Pirelli de grande valeur et il lui a fourni gratuitement, à une autre occasion, des billets pour le Grand Prix automobile d'Italie à Monza. Charles Guité raconte d'ailleurs, dans l'un des passages libérés hier, qu'il a eu la surprise de sa vie de trouver dans sa loge à Monza nul autre que Jean Lafleur, de Lafleur Communications Marketing, et un ami de ce dernier, soit le président de Postes Canada à l'époque et ancien ministre de Jean Chrétien, André Ouellet.
Amateur de navigation de plaisance, Chuck Guité a le coup de foudre en 1999 pour un bateau qu'il paie 140 000$. Il vend d'abord son vieux bateau à Paul Coffin, de Coffin Communications, au prix de 27 000 $. La firme est l'un des fournisseurs du gouvernement. Et, avant de faire le nouvel achat, il demande à Jean Brault de lui servir de banquier et de lui prêter 25 000$ au taux de 3% d'intérêt par année, question de ne pas puiser dans la caisse de sa propre firme, Oro Communications, faisant gonfler ses impôts. Le témoignage publié hier précise que Chuck Guité n'a pas encore remboursé cette dette. Il affirme cependant qu'il a bel et bien l'intention de le faire.
Un autre des passages rendus publics hier rappelle que Jean Brault a affirmé à la commission Gomery avoir été sollicité en 1998 par le fonctionnaire Charles Guité afin de faire une contribution politique de 50 000 $ au Parti libéral du Québec, plus précisément à la campagne électorale de Jean Charest, en passant par Groupe Everest et son président, Claude Boulay.
L'information n'est cependant pas nouvelle puisque Me Marie Cossette, procureure de la Commission, en avait accidentellement révélé l'essentiel lors de l'interrogatoire de Claude Boulay en avril dernier.
«Bon, il faut envoyer 50 000$ à Charest», aurait dit Chuck Guité, selon Jean Brault. Ce dernier confirme, dans son témoignage, qu'il a alors rédigé un chèque à Groupe Everest afin que la somme soit versée au PLQ.
Jean Brault affirme ensuite au commissaire Gomery qu'il n'y a pas de lien direct entre cet argent et de futures commandites. «Mais il fallait assumer que le déboursé que je devais faire allait m'être compensé dans un éventuel contrat», ajoute M. Brault. Me Roy demande à Jean Brault s'il s'est rattrapé plus tard au chapitre des frais de production d'autres contrats pour compenser cette contribution. Jean Brault répond par l'affirmative.
Au cours de leurs témoignages, Claude Boulay et Chuck Guité ont nié l'existence de cette contribution politique au PLQ.
Enfin, dans d'autres pages rendues publiques, Paul Coffin, condamné récemment à deux ans moins un jour avec sursis pour fraude dans l'affaire des commandites, reconnaît avoir fabriqué de fausses factures afin d'obtenir du gouvernement fédéral le maximum alloué pour telle ou telle commandite. M. Coffin affirme également que ces fausses factures ont été produites à la demande de Charles Guité et de son successeur, Pierre Tremblay.
L'ordonnance de non-publication
Si le commissaire John Gomery a consenti au printemps dernier à interdire la publication de certains passages des témoignages de Jean Brault, Charles Guité et Paul Coffin, c'est en raison des procès imminents de ces derniers. MM. Guité et Brault étaient accusés notamment de complot et d'une fraude évaluée à 1,9 million. Les passages interdits pouvaient notamment suggérer à l'éventuel jury que l'accusation de complot était plausible, en raison des rapports étroits qu'ont entretenus les deux hommes. Comme le procès de Brault et Guité a été reporté au 1 er mai, John Gomery et Fraser Martin ont jugé que la publication de ces passages dès maintenant ne porterait pas préjudice aux accusés.
Chrétien passera à l'attaque lorsque le juge Gomery déposera son rapport
Presse Canadienne
L'ancien premier ministre fédéral Jean Chrétien, qui affirme avoir été indigné par les révélations faites sur la corruption des libéraux lors de l'enquête publique sur le programme de commandite, se prépare à passer à l'attaque lorsque le juge John Gomery déposera son rapport, le 1er novembre, a rapporté vendredi le Toronto Star.
M. Chrétien devrait alors insister sur le fait qu'il avait été irréprochable dans le cadre de cette affaire ayant eu lieu tandis qu'il était au pouvoir, selon certaines sources citées par le quotidien.
Et il est probable qu'il fera remarquer qu'en dépit d'une vérification gouvernementale approfondie et d'une enquête policière d'une durée de trois ans, seulement quatre personnes ont été accusées à la suite du scandale, a ajouté le Star dans un texte en provenance d'Ottawa.
Dans son rapport initial, le juge Gomery précisera qui est selon lui à blâmer pour ce scandale, ayant donné lieu à la perte ou au détournement de dizaines de millions de dollars des contribuables, entre le milieu des années 90 et 2003.
Il semble vraisemblable que le juge conclura que les responsables fédéraux ont permis que le programme de commandite déraille et devienne un vecteur financier du Parti libéral du Canada (PLC) et de ses alliés dans le secteur des commandites.
Néanmoins, la commission d'enquête n'est jamais parvenue à faire la preuve de l'implication personnelle de l'ancien premier ministre dans le scandale.
Selon le Toronto Star, les proches de M. Chrétien affirment qu'il demeure aussi convaincu que jamais que le programme de commandite était un outil nécessaire dans la lutte menée contre le séparatisme québécois, durant les années 90.
Presse Canadienne
L'ancien premier ministre fédéral Jean Chrétien, qui affirme avoir été indigné par les révélations faites sur la corruption des libéraux lors de l'enquête publique sur le programme de commandite, se prépare à passer à l'attaque lorsque le juge John Gomery déposera son rapport, le 1er novembre, a rapporté vendredi le Toronto Star.
M. Chrétien devrait alors insister sur le fait qu'il avait été irréprochable dans le cadre de cette affaire ayant eu lieu tandis qu'il était au pouvoir, selon certaines sources citées par le quotidien.
Et il est probable qu'il fera remarquer qu'en dépit d'une vérification gouvernementale approfondie et d'une enquête policière d'une durée de trois ans, seulement quatre personnes ont été accusées à la suite du scandale, a ajouté le Star dans un texte en provenance d'Ottawa.
Dans son rapport initial, le juge Gomery précisera qui est selon lui à blâmer pour ce scandale, ayant donné lieu à la perte ou au détournement de dizaines de millions de dollars des contribuables, entre le milieu des années 90 et 2003.
Il semble vraisemblable que le juge conclura que les responsables fédéraux ont permis que le programme de commandite déraille et devienne un vecteur financier du Parti libéral du Canada (PLC) et de ses alliés dans le secteur des commandites.
Néanmoins, la commission d'enquête n'est jamais parvenue à faire la preuve de l'implication personnelle de l'ancien premier ministre dans le scandale.
Selon le Toronto Star, les proches de M. Chrétien affirment qu'il demeure aussi convaincu que jamais que le programme de commandite était un outil nécessaire dans la lutte menée contre le séparatisme québécois, durant les années 90.