Le scandale des commandites- rapport Gomery demain
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- Seigneur de la Causerie
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Alain Richard acquitté
Alain Richard, autrefois cadre chez BCP et Groupaction, a été acquitté. Il était accusé de menaces de mort à l'endroit du président et chef de la direction de BCP, Yves Gougoux.
Alain Richard avait fait parvenir une lettre de menaces à son patron parce qu'il faisait circuler des rumeurs au sujet de sa santé mentale. Dans son contre-interrogatoire, Yves Gougoux s'est permis à nouveau de qualifier Alain Richard de «malade» et de «dérangé».
Le juge a conclu que les craintes réelles de M. Gougoux ne provenaient probablement pas de menaces physiques, mais plutôt des informations qu'Alain Richard pouvait détenir concernant BCP, une entreprise au coeur du scandale des commandites
Alain Richard, autrefois cadre chez BCP et Groupaction, a été acquitté. Il était accusé de menaces de mort à l'endroit du président et chef de la direction de BCP, Yves Gougoux.
Alain Richard avait fait parvenir une lettre de menaces à son patron parce qu'il faisait circuler des rumeurs au sujet de sa santé mentale. Dans son contre-interrogatoire, Yves Gougoux s'est permis à nouveau de qualifier Alain Richard de «malade» et de «dérangé».
Le juge a conclu que les craintes réelles de M. Gougoux ne provenaient probablement pas de menaces physiques, mais plutôt des informations qu'Alain Richard pouvait détenir concernant BCP, une entreprise au coeur du scandale des commandites
Et ça continue...
Ottawa
Martin aurait dépensé 26 G $ pour éviter des élections
Le Devoir soutient que le gouvernement de Paul Martin a dépensé près de 26 milliards de dollars en un peu plus d'un mois pour éviter une élection précipitée.
De cette somme, 4,6 milliards ont été consacrés aux modifications du budget demandées par le NPD.
Les Transports ont accaparé plus de 8 milliards de dollars et l'entente avec l'Ontario sur le déséquilibre fiscal a coûté près de 6 milliards de dollars sur cinq ans.
Ces engagements s'ajoutent aux 41 milliards de dollars de dépenses supplémentaires déjà prévues par le budget Goodale initial qui avait grandement inquiété les milieux financiers, d’où la visite de Paul Martin à Toronto cette semaine pour rassurer Bay Street.
Ottawa
Martin aurait dépensé 26 G $ pour éviter des élections
Le Devoir soutient que le gouvernement de Paul Martin a dépensé près de 26 milliards de dollars en un peu plus d'un mois pour éviter une élection précipitée.
De cette somme, 4,6 milliards ont été consacrés aux modifications du budget demandées par le NPD.
Les Transports ont accaparé plus de 8 milliards de dollars et l'entente avec l'Ontario sur le déséquilibre fiscal a coûté près de 6 milliards de dollars sur cinq ans.
Ces engagements s'ajoutent aux 41 milliards de dollars de dépenses supplémentaires déjà prévues par le budget Goodale initial qui avait grandement inquiété les milieux financiers, d’où la visite de Paul Martin à Toronto cette semaine pour rassurer Bay Street.

Mise à jour: 29/05/2005 18h39
LCN
Commission Gomery
Dernière semaine de témoignages
La commission Gomery, qui devait initialement finir ses travaux à Montréal le 6 mai, les terminera finalement cette semaine.
Pour cette dernière semaine, quatre témoins très importants sont attendus.
D’abord, Jacques Corriveau, un proche ami de Jean Chrétien, doit terminer son témoignage qui a commencé vendredi en fin d'après-midi.
Il sera suivi à la barre de l'ex-chef de cabinet de Jean Chrétien, Jean Pelletier qui, lui aussi, revient témoigner devant la commission Gomery pour apporter quelques précisions.
Parmi les autres grosses pointures, il y a John Parisella, un des grands patrons de la firme de publicité BCP et, bien sûr, Alfonso Gagliano qui, lui aussi, a demandé à être réentendu par la Commission. Une demande que le juge a bien sûr acceptée.
Dans les témoins un peu plus secondaires, on parle de Françoise Patry, ex-présidente du Parti libéral du Canada, section Québec. Des employés du Parti libéral et de la firme Polygone-Expour seront aussi questionnés lors de cette dernière semaine de témoignages.
LCN
Commission Gomery
Dernière semaine de témoignages
La commission Gomery, qui devait initialement finir ses travaux à Montréal le 6 mai, les terminera finalement cette semaine.
Pour cette dernière semaine, quatre témoins très importants sont attendus.
D’abord, Jacques Corriveau, un proche ami de Jean Chrétien, doit terminer son témoignage qui a commencé vendredi en fin d'après-midi.
Il sera suivi à la barre de l'ex-chef de cabinet de Jean Chrétien, Jean Pelletier qui, lui aussi, revient témoigner devant la commission Gomery pour apporter quelques précisions.
Parmi les autres grosses pointures, il y a John Parisella, un des grands patrons de la firme de publicité BCP et, bien sûr, Alfonso Gagliano qui, lui aussi, a demandé à être réentendu par la Commission. Une demande que le juge a bien sûr acceptée.
Dans les témoins un peu plus secondaires, on parle de Françoise Patry, ex-présidente du Parti libéral du Canada, section Québec. Des employés du Parti libéral et de la firme Polygone-Expour seront aussi questionnés lors de cette dernière semaine de témoignages.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Mise à jour: 30/05/2005 18h14
LCN
Scandale des commandites
Jean Chrétien suspend sa demande de destitution du juge Gomery
L'ancien premier ministre Jean Chrétien a annoncé lundi qu'il suspendait sa requête en destitution du juge John Gomery.
La cause devait être entendue en Cour fédérale la semaine prochaine.
Jean Chértien s'est rendu à l'un des arguments du gouvernement du Canada, selon lequel il est trop tard pour remplacer celui qui préside la Commission d'enquête sur le programme des commandites.
M. Chrétien se réserve toutefois le droit de soumettre une demande de contrôle judiciaire pour les mêmes motifs dans les prochains mois.
_________________________________________________________
Que ne ferait-il pas pour entretenir l'écoeurantite aiguë le vieux sacripan.
--Message edité par Beppo le 2005-05-30 19:58:55--
LCN
Scandale des commandites
Jean Chrétien suspend sa demande de destitution du juge Gomery
L'ancien premier ministre Jean Chrétien a annoncé lundi qu'il suspendait sa requête en destitution du juge John Gomery.
La cause devait être entendue en Cour fédérale la semaine prochaine.
Jean Chértien s'est rendu à l'un des arguments du gouvernement du Canada, selon lequel il est trop tard pour remplacer celui qui préside la Commission d'enquête sur le programme des commandites.
M. Chrétien se réserve toutefois le droit de soumettre une demande de contrôle judiciaire pour les mêmes motifs dans les prochains mois.
_________________________________________________________
Que ne ferait-il pas pour entretenir l'écoeurantite aiguë le vieux sacripan.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Ou bien, se garde-t-il le droit, lors de la publication des rapports, si les conclusions soulevées mettent en doute sa gestion comme premier ministre et aussi sa place dans l'histoire, Chrétien peut revenir à la charge pour jeter un discrédit sur le juge Gomery.


Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Mise à jour: 31/05/2005 13h46
LCN
Commission Gomery
Jean Chrétien dépose sa requête
Jean Chrétien a déposé une requête devant la Commission Gomery pour demander que le juge John Gomery soit le seul auteur du rapport d'enquête.
L'ancien premier ministre souhaite ainsi que tous les procureurs de la Commission soit écartés. Cette requête sera débattue jeudi prochain.
Le rapport final de la Commission Gomery doit être déposé à la fin décembre.
Ce matin, l'ex-présidente du PLC section Québec, Françoise Patry, a poursuivi son témoignage. Elle a notamment affirmé n'avoir jamais été mise au courant par les directeurs-généraux du Parti, Michel Béliveau et Benoît Corbeil, qu'ils avaient reçu des sommes d'argent comptant de Jacques Corriveau.
Elle indique aussi avoir été très surprise et choquée de constater que, tout juste avant son départ au printemps 2001, Benoît Corbeil avait effacé la dette de campagne de la députée de Laval-Est, Carole-Marie Allard, envers le Parti.
Mme Allard était la conjointe du président de la commission des finances du parti, à l'époque, Clément Joly.
*****************************************************************
Je ne sais pas s'il va finir par constater qu'il n'est plus le premier ministre du Canada ? Il semble prendre un malain plaisir à passer par-dessus Martin et tente par tous les moyens d'imposer sa volonté. Tant qu'à moi, il mangerait un char de... ce que je ne peux nommément écrire au risque de m'attirer les foudres de madame Tubérale... Mais ça me ferait tellement de bien de l'écrire kâlik ! mdr
--Message edité par Beppo le 2005-05-31 14:27:52--
LCN
Commission Gomery
Jean Chrétien dépose sa requête
Jean Chrétien a déposé une requête devant la Commission Gomery pour demander que le juge John Gomery soit le seul auteur du rapport d'enquête.
L'ancien premier ministre souhaite ainsi que tous les procureurs de la Commission soit écartés. Cette requête sera débattue jeudi prochain.
Le rapport final de la Commission Gomery doit être déposé à la fin décembre.
Ce matin, l'ex-présidente du PLC section Québec, Françoise Patry, a poursuivi son témoignage. Elle a notamment affirmé n'avoir jamais été mise au courant par les directeurs-généraux du Parti, Michel Béliveau et Benoît Corbeil, qu'ils avaient reçu des sommes d'argent comptant de Jacques Corriveau.
Elle indique aussi avoir été très surprise et choquée de constater que, tout juste avant son départ au printemps 2001, Benoît Corbeil avait effacé la dette de campagne de la députée de Laval-Est, Carole-Marie Allard, envers le Parti.
Mme Allard était la conjointe du président de la commission des finances du parti, à l'époque, Clément Joly.
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Je ne sais pas s'il va finir par constater qu'il n'est plus le premier ministre du Canada ? Il semble prendre un malain plaisir à passer par-dessus Martin et tente par tous les moyens d'imposer sa volonté. Tant qu'à moi, il mangerait un char de... ce que je ne peux nommément écrire au risque de m'attirer les foudres de madame Tubérale... Mais ça me ferait tellement de bien de l'écrire kâlik ! mdr

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Le scandale des commandites a son premier coupable
Brian Myles
Édition du mercredi 1er juin 2005
Paul Coffin avait indiqué, dans les portions tenues secrètes de son témoignage devant la commission Gomery, qu'il assumait «l'entière responsabilité pour ses actions» dans le scandale des commandites. Il a tenu parole hier en reconnaissant sa culpabilité à 15 des 18 accusations de fraude portées contre lui.
M. Coffin devient du coup le tout premier acteur du scandale à admettre que les contribuables canadiens ont été floués par des publicitaires qui s'en sont mis plein les poches. De 1997 à 2000, Paul Coffin a facturé 2,5 millions de dollars au ministère des Travaux publics en coûts de production et honoraires très souvent «bidon», selon les termes du commissaire John Gomery. Il a empoché au passage près de un million de dollars en salaires et dividendes.
Les 15 accusations de fraude pour lesquelles Paul Coffin a avoué sa culpabilité totalisent 1,6 million de dollars. Elles vont de fraudes de 5000 à 465 000 $ selon les événements. Le 300e anniversaire de Trois-Pistoles, les courses automobiles de la série Cascar, la Coupe du monde de vélo de montagne font notamment partie des organisations trompées par le publicitaire de 63 ans.
Trois des accusations retenues contre lui, totalisant moins de 4000 $, ont été retirées. En revanche, M. Coffin a pris l'engagement de rembourser les sommes empochées dans l'illégalité.
Les représentations sur sentence auront lieu le 16 août prochain. La peine maximale pour chacune des accusations est de 10 ans de pénitencier, un châtiment que M. Coffin évitera à coup sûr compte tenu de la faible menace qu'il représente pour la société, de ses aveux et de l'absence d'antécédents judiciaires. Le procureur de la Couronne, François Drolet, exigera quand même une peine de prison en raison de la gravité objective de ces délits dont tous les Canadiens sont victimes.
Le modus operandi
Avec 15 fraudes reconnues sur un total de 32 contrats des Travaux publics, M. Coffin a agi de façon illicite une fois sur deux dans ses rapports avec l'État. Le résumé de la preuve déposée hier devant le juge de la Cour supérieure du Québec, Jean-Guy Boilard, jette un éclairage inédit sur son modus operandi. La commission Gomery n'avait pu exposer tous les torts du publicitaire car son mandat lui interdit de s'immiscer dans les affaires de nature criminelle.
M. Coffin facturait entre 150 et 200 $ l'heure pour les services de directeurs artistiques, créatifs et autres rédacteurs qui se sont avérés fictifs à plus d'une reprise. «Soit que ces heures n'ont pas été travaillées, soit qu'elles ont été exagérées, affirme le résumé de preuve. Les quelques organisateurs d'événements qui ont retenu les services de [Communication Coffin] pour du travail ont été facturés par l'accusé et l'ont payé pour ses services.»
M. Coffin a aussi facturé de nombreuses heures de travail pour la tenue de réunions avec les organisateurs, bien que ces rencontres avaient rarement lieu.
Plusieurs organisateurs n'ont jamais vu M. Coffin ou ses employés sur les lieux d'une activité pour s'assurer que le gouvernement recevait toute la visibilité souhaitée. Encore une fois, cela n'a pas empêché M. Coffin de réclamer à l'État le remboursement de ses dépenses et de ses heures de travail pour ses prétendus «déplacements». Ces dépenses, passées sous le couvert des frais de production, étaient normalement compensées par la commission de 12 % perçue par M. Coffin sur les commandites qui transitaient par son agence.
M. Coffin a enfin réclamé des heures ouvrables pour la réalisation de rapports-bilans à l'attention du gouvernement, attestant la visibilité reçue en échange de la commandite. Or la plupart de ces documents étaient rédigés par les organisateurs des événements, et ils en assumaient le coût. La seule implication de Communication Coffin se limitait à transmettre le dossier au ministère des Travaux publics.
Le publicitaire a révélé ses intentions en partie lorsqu'il a témoigné devant la commission Gomery, à la fin d'avril. «J'étais stupide, carrément stupide», a-t-il dit au sujet de ses agissements dans le cadre du programme des commandites. M. Coffin a déclaré qu'il avait gonflé régulièrement les factures acheminées au ministère des Travaux publics, à l'invitation de Charles Guité ou de son successeur à la direction du programme, Pierre Tremblay. Les feuilles de temps étaient «fabriquées pour correspondre aux budgets qui nous étaient alloués».
Dans les minces portions de son témoignage qui étaient frappées d'une ordonnance de non-publication, M. Coffin se montrait prêt à faire face à la musique. «Je prends l'entière responsabilité pour mes actions», a-t-il dit.
Le retour de Gagliano
Alfonso Gagliano, l'ultime témoin à défiler devant le commissaire Gomery, ignorait jusqu'à tout récemment que le Parti libéral du Canada, section Québec (PLC-Q), ait pu s'abreuver en argent liquide. M. Gagliano va même jusqu'à nier qu'un réseau de financement parallèle ait oeuvré au sein de la formation à l'époque où il agissait à titre d'organisateur en chef pour tout le Québec.
L'ex-ministre des Travaux publics a témoigné une quinzaine de minutes tout au plus hier. Comme la commission fait relâche aujourd'hui, il reviendra à la barre demain, dernier jour d'audiences avant les représentations finales des avocats, qui débuteront le 13 juin.
Dans un résumé de son témoignage, M. Gagliano reconnaît qu'il a confié à son ami Joe Morselli des responsabilités dans le financement du PLC-Q, en 2000. Personne, au sein du parti, ne s'y était objecté, assure-t-il. Le PLC-Q se trouvait dans une situation «lamentable»; plusieurs fournisseurs attendaient même depuis des mois afin d'être payés pour leurs services. M. Morselli détenait une longue expérience en affaires dont le nouveau directeur général, Daniel Dezainde, ne pouvait se targuer. Il connaissait en outre la plupart des fournisseurs qui cognaient à la porte du parti.
C'est en raison des déclarations intempestives de Daniel Dezainde que M. Gagliano a insisté pour comparaître de nouveau devant la commission Gomery. M. Dezainde, de même que l'ancienne présidente du parti, Françoise Patry, ont déclaré que les hommes de confiance de M. Gagliano, Joe Morselli et Beryl Wajsmann, opéraient un réseau de financement parallèle et refusaient de leur rendre des comptes.
Reprenant le filon exploité lundi par Jean Pelletier, M. Gagliano assure enfin qu'il n'a jamais choisi les agences de publicité impliquées dans les activités de commandite ou de publicité, qualifiant le témoignage de Charles Guité de «faux et diffamatoire».
En après-midi, John Parizella, de BCP, a déploré que des contrats de publicité du gouvernement aient pu être accordés sans appel d'offres, une situation qui a profité à son agence. BCP a obtenu de nombreux contrats sans appel de candidatures, notamment de Postes Canada, mais il s'agissait d'une pratique normale à l'époque pour les sociétés de la Couronne.
M. Parizella a enfin nié que Communication Coffin ait pu servir de paravent à BCP pour l'exécution d'un contrat de promotion de la loi sur la clarté référendaire. C'est du moins la version offerte par Paul Coffin, qui disait prendre ses directives de Pierre Tremblay.
Selon M. Parizella, son implication se limite à avoir référé les services d'Éminence grise à M. Coffin, qui cherchait à confier le mandat en sous-traitance.
Brian Myles
Édition du mercredi 1er juin 2005
Paul Coffin avait indiqué, dans les portions tenues secrètes de son témoignage devant la commission Gomery, qu'il assumait «l'entière responsabilité pour ses actions» dans le scandale des commandites. Il a tenu parole hier en reconnaissant sa culpabilité à 15 des 18 accusations de fraude portées contre lui.
M. Coffin devient du coup le tout premier acteur du scandale à admettre que les contribuables canadiens ont été floués par des publicitaires qui s'en sont mis plein les poches. De 1997 à 2000, Paul Coffin a facturé 2,5 millions de dollars au ministère des Travaux publics en coûts de production et honoraires très souvent «bidon», selon les termes du commissaire John Gomery. Il a empoché au passage près de un million de dollars en salaires et dividendes.
Les 15 accusations de fraude pour lesquelles Paul Coffin a avoué sa culpabilité totalisent 1,6 million de dollars. Elles vont de fraudes de 5000 à 465 000 $ selon les événements. Le 300e anniversaire de Trois-Pistoles, les courses automobiles de la série Cascar, la Coupe du monde de vélo de montagne font notamment partie des organisations trompées par le publicitaire de 63 ans.
Trois des accusations retenues contre lui, totalisant moins de 4000 $, ont été retirées. En revanche, M. Coffin a pris l'engagement de rembourser les sommes empochées dans l'illégalité.
Les représentations sur sentence auront lieu le 16 août prochain. La peine maximale pour chacune des accusations est de 10 ans de pénitencier, un châtiment que M. Coffin évitera à coup sûr compte tenu de la faible menace qu'il représente pour la société, de ses aveux et de l'absence d'antécédents judiciaires. Le procureur de la Couronne, François Drolet, exigera quand même une peine de prison en raison de la gravité objective de ces délits dont tous les Canadiens sont victimes.
Le modus operandi
Avec 15 fraudes reconnues sur un total de 32 contrats des Travaux publics, M. Coffin a agi de façon illicite une fois sur deux dans ses rapports avec l'État. Le résumé de la preuve déposée hier devant le juge de la Cour supérieure du Québec, Jean-Guy Boilard, jette un éclairage inédit sur son modus operandi. La commission Gomery n'avait pu exposer tous les torts du publicitaire car son mandat lui interdit de s'immiscer dans les affaires de nature criminelle.
M. Coffin facturait entre 150 et 200 $ l'heure pour les services de directeurs artistiques, créatifs et autres rédacteurs qui se sont avérés fictifs à plus d'une reprise. «Soit que ces heures n'ont pas été travaillées, soit qu'elles ont été exagérées, affirme le résumé de preuve. Les quelques organisateurs d'événements qui ont retenu les services de [Communication Coffin] pour du travail ont été facturés par l'accusé et l'ont payé pour ses services.»
M. Coffin a aussi facturé de nombreuses heures de travail pour la tenue de réunions avec les organisateurs, bien que ces rencontres avaient rarement lieu.
Plusieurs organisateurs n'ont jamais vu M. Coffin ou ses employés sur les lieux d'une activité pour s'assurer que le gouvernement recevait toute la visibilité souhaitée. Encore une fois, cela n'a pas empêché M. Coffin de réclamer à l'État le remboursement de ses dépenses et de ses heures de travail pour ses prétendus «déplacements». Ces dépenses, passées sous le couvert des frais de production, étaient normalement compensées par la commission de 12 % perçue par M. Coffin sur les commandites qui transitaient par son agence.
M. Coffin a enfin réclamé des heures ouvrables pour la réalisation de rapports-bilans à l'attention du gouvernement, attestant la visibilité reçue en échange de la commandite. Or la plupart de ces documents étaient rédigés par les organisateurs des événements, et ils en assumaient le coût. La seule implication de Communication Coffin se limitait à transmettre le dossier au ministère des Travaux publics.
Le publicitaire a révélé ses intentions en partie lorsqu'il a témoigné devant la commission Gomery, à la fin d'avril. «J'étais stupide, carrément stupide», a-t-il dit au sujet de ses agissements dans le cadre du programme des commandites. M. Coffin a déclaré qu'il avait gonflé régulièrement les factures acheminées au ministère des Travaux publics, à l'invitation de Charles Guité ou de son successeur à la direction du programme, Pierre Tremblay. Les feuilles de temps étaient «fabriquées pour correspondre aux budgets qui nous étaient alloués».
Dans les minces portions de son témoignage qui étaient frappées d'une ordonnance de non-publication, M. Coffin se montrait prêt à faire face à la musique. «Je prends l'entière responsabilité pour mes actions», a-t-il dit.
Le retour de Gagliano
Alfonso Gagliano, l'ultime témoin à défiler devant le commissaire Gomery, ignorait jusqu'à tout récemment que le Parti libéral du Canada, section Québec (PLC-Q), ait pu s'abreuver en argent liquide. M. Gagliano va même jusqu'à nier qu'un réseau de financement parallèle ait oeuvré au sein de la formation à l'époque où il agissait à titre d'organisateur en chef pour tout le Québec.
L'ex-ministre des Travaux publics a témoigné une quinzaine de minutes tout au plus hier. Comme la commission fait relâche aujourd'hui, il reviendra à la barre demain, dernier jour d'audiences avant les représentations finales des avocats, qui débuteront le 13 juin.
Dans un résumé de son témoignage, M. Gagliano reconnaît qu'il a confié à son ami Joe Morselli des responsabilités dans le financement du PLC-Q, en 2000. Personne, au sein du parti, ne s'y était objecté, assure-t-il. Le PLC-Q se trouvait dans une situation «lamentable»; plusieurs fournisseurs attendaient même depuis des mois afin d'être payés pour leurs services. M. Morselli détenait une longue expérience en affaires dont le nouveau directeur général, Daniel Dezainde, ne pouvait se targuer. Il connaissait en outre la plupart des fournisseurs qui cognaient à la porte du parti.
C'est en raison des déclarations intempestives de Daniel Dezainde que M. Gagliano a insisté pour comparaître de nouveau devant la commission Gomery. M. Dezainde, de même que l'ancienne présidente du parti, Françoise Patry, ont déclaré que les hommes de confiance de M. Gagliano, Joe Morselli et Beryl Wajsmann, opéraient un réseau de financement parallèle et refusaient de leur rendre des comptes.
Reprenant le filon exploité lundi par Jean Pelletier, M. Gagliano assure enfin qu'il n'a jamais choisi les agences de publicité impliquées dans les activités de commandite ou de publicité, qualifiant le témoignage de Charles Guité de «faux et diffamatoire».
En après-midi, John Parizella, de BCP, a déploré que des contrats de publicité du gouvernement aient pu être accordés sans appel d'offres, une situation qui a profité à son agence. BCP a obtenu de nombreux contrats sans appel de candidatures, notamment de Postes Canada, mais il s'agissait d'une pratique normale à l'époque pour les sociétés de la Couronne.
M. Parizella a enfin nié que Communication Coffin ait pu servir de paravent à BCP pour l'exécution d'un contrat de promotion de la loi sur la clarté référendaire. C'est du moins la version offerte par Paul Coffin, qui disait prendre ses directives de Pierre Tremblay.
Selon M. Parizella, son implication se limite à avoir référé les services d'Éminence grise à M. Coffin, qui cherchait à confier le mandat en sous-traitance.
02/06/2005 - 07h19
Télévision
Le juge Gomery, nouvelle star de la télé québécoise
Michelle Coudé-Lord -Journal de Montréal
L’aventure de la commission Gomery prend fin aujourd’hui à RDI après 53 jours de diffusion. Plus de 320 heures de programmation et une écoute record qui a propulsé RDI au rang des chaînes spécialisées les plus écoutées au Canada.
«La couverture de la commission Gomery est un tournant pour RDI et aura un impact certain sur toutes les décisions à venir de notre chaîne», affirmait hier Sylvain Chamberland.
Ce dernier est entré en poste comme directeur des nouvelles à Radio-Canada le 17 janvier dernier, premier jour de diffusion de la commission Gomery, sur le plus grand scandale politique de l’histoire du Canada.
RDI affiche maintenant une part de marché de plus de 4 %, et ce, grâce à la commission Gomery.
«On a battu notre concurrent LCN, qui est resté à un peu moins de 2 %», affirme M. Chamberland.
On parle d’une moyenne d’écoute d’un peu plus de 100 000 téléspectateurs par jour, ce qui est énorme pour une chaîne comme RDI.
Le peak d’écoute de la commission Gomery fut atteint lorsque Jean Brault livrait son témoignage, où il déballait sa vie : 174 000 personnes étaient à l’écoute de RDI à une certaine heure de cette journée.
La plus populaire
Mais celle qui a attiré durant toute une journée le plus de monde à RDI est Diane Deslauriers, ancienne v.-p. du Groupe Everest, conjointe de Claude Boulay. Elle vit maintenant en Arizona avec son homme.
«Elle a su attirer une écoute moyenne de 143 000 téléspectateurs durant toute la journée, comparativement à un peu plus de 130 000 curieux pour des hommes comme Gagliano et Jean Chrétien. L’un des moins écoutés fut Jean Lafleur, l’homme aux trous de mémoire ; un peu moins de 130 000 téléspectateurs», expliquait hier la direction de RDI en faisant le bilan de la transmission en direct de la commission.
Crèver l’écran
Mais selon ces experts en télévision, il fallait un juge qui perce l’écran, comme John Gomery, pour faire de cette longue couverture en direct du scandale des commandites un énorme succès d’écoute.
«Les gens se sont fortement attachés à lui, de dire M. Chamberland. Il est pertinent, drôle parfois et il crève l’écran. La commission Gomery en aura fait une vedette de la télé au Québec.»
À Radio-Canada, on ne cache pas qu’il y aura un «effet Gomery» dans l’approche de la couverture d’évènements l’automne prochain à RDI.
«Nous étions là au bon endroit au bon moment avec toute notre équipe de reporters politiques d’Ottawa ; le pont s’est fait naturellement entre la Première Chaîne et RDI. Daniel Lessard et Patrice Roy ont travaillé autant à RDI qu’à la Première Chaîne. Vraiment un exemple à suivre», affirme Sylvain Chamberland.
La commission Gomery aura eu également un impact sur l’écoute du téléjournal de RDI, qui a aussi connu une augmentation de ses téléspectateurs.
Aujourd’hui, RDI termine sa couverture de la commission Gomery avec une émission spéciale à 20 heures sur le bilan des témoignages en compagnie de Bernard Drainville et de Patrice Roy.
Télévision
Le juge Gomery, nouvelle star de la télé québécoise
Michelle Coudé-Lord -Journal de Montréal
L’aventure de la commission Gomery prend fin aujourd’hui à RDI après 53 jours de diffusion. Plus de 320 heures de programmation et une écoute record qui a propulsé RDI au rang des chaînes spécialisées les plus écoutées au Canada.
«La couverture de la commission Gomery est un tournant pour RDI et aura un impact certain sur toutes les décisions à venir de notre chaîne», affirmait hier Sylvain Chamberland.
Ce dernier est entré en poste comme directeur des nouvelles à Radio-Canada le 17 janvier dernier, premier jour de diffusion de la commission Gomery, sur le plus grand scandale politique de l’histoire du Canada.
RDI affiche maintenant une part de marché de plus de 4 %, et ce, grâce à la commission Gomery.
«On a battu notre concurrent LCN, qui est resté à un peu moins de 2 %», affirme M. Chamberland.
On parle d’une moyenne d’écoute d’un peu plus de 100 000 téléspectateurs par jour, ce qui est énorme pour une chaîne comme RDI.
Le peak d’écoute de la commission Gomery fut atteint lorsque Jean Brault livrait son témoignage, où il déballait sa vie : 174 000 personnes étaient à l’écoute de RDI à une certaine heure de cette journée.
La plus populaire
Mais celle qui a attiré durant toute une journée le plus de monde à RDI est Diane Deslauriers, ancienne v.-p. du Groupe Everest, conjointe de Claude Boulay. Elle vit maintenant en Arizona avec son homme.
«Elle a su attirer une écoute moyenne de 143 000 téléspectateurs durant toute la journée, comparativement à un peu plus de 130 000 curieux pour des hommes comme Gagliano et Jean Chrétien. L’un des moins écoutés fut Jean Lafleur, l’homme aux trous de mémoire ; un peu moins de 130 000 téléspectateurs», expliquait hier la direction de RDI en faisant le bilan de la transmission en direct de la commission.
Crèver l’écran
Mais selon ces experts en télévision, il fallait un juge qui perce l’écran, comme John Gomery, pour faire de cette longue couverture en direct du scandale des commandites un énorme succès d’écoute.
«Les gens se sont fortement attachés à lui, de dire M. Chamberland. Il est pertinent, drôle parfois et il crève l’écran. La commission Gomery en aura fait une vedette de la télé au Québec.»
À Radio-Canada, on ne cache pas qu’il y aura un «effet Gomery» dans l’approche de la couverture d’évènements l’automne prochain à RDI.
«Nous étions là au bon endroit au bon moment avec toute notre équipe de reporters politiques d’Ottawa ; le pont s’est fait naturellement entre la Première Chaîne et RDI. Daniel Lessard et Patrice Roy ont travaillé autant à RDI qu’à la Première Chaîne. Vraiment un exemple à suivre», affirme Sylvain Chamberland.
La commission Gomery aura eu également un impact sur l’écoute du téléjournal de RDI, qui a aussi connu une augmentation de ses téléspectateurs.
Aujourd’hui, RDI termine sa couverture de la commission Gomery avec une émission spéciale à 20 heures sur le bilan des témoignages en compagnie de Bernard Drainville et de Patrice Roy.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Alerte à la bombe à la commission Gomery
Les travaux de la commission sont suspendus jusqu'à 14 h cet après-midi. Le juge doit notamment entendre la fin du témoignage d'Alfonso Gagliano et se pencher sur une requête des avocats de Jean Chrétien.
La commission Gomery ne reprendra pas ses travaux avant 14 h cet après-midi en raison d'une alerte à la bombe. Les policiers ont évacué le complexe Guy-Favreau, à Montréal, où se tiennent les audiences, par mesure de précaution.
Un appel anonyme affirmait qu'une bombe exploserait à 12 h. Les autorités inspectent les lieux par mesure de précaution. Cette alerte risque de retarder la fin des travaux de la commission à vendredi.
En matinée, la commission devait se pencher sur une série de requêtes. L'une d'entre elles, présentée par les avocats de l'ancien premier ministre Jean Chrétien, demande que le juge Gomery soit le seul auteur du rapport, écartant ainsi les procureurs de la commission.
Par la suite, la commission devait entendre la fin du second témoignage d'Alfonso Gagliano. Mardi, l'ancien ministre des Travaux publics a raconté qu'en 2001, le premier ministre Jean Chrétien était défavorable à la nomination de Daniel Dezainde au poste de directeur général de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada (PLC).
Enfin, le juge Gomery soumettra la liste des enjeux et des questions auxquelles il désire voir les parties répondre dans ses plaidoiries.
La commission entendra les plaidoiries des avocats à partir du 13 juin, ce qui pourrait durer deux semaines. Le juge Gomery doit ensuite se retirer pour rédiger ses rapports, qui feront des recommandations touchant la gouvernance et la délégation de responsabilité. Le rapport final doit être déposé à la fin de décembre.
Les travaux de la commission sont suspendus jusqu'à 14 h cet après-midi. Le juge doit notamment entendre la fin du témoignage d'Alfonso Gagliano et se pencher sur une requête des avocats de Jean Chrétien.
La commission Gomery ne reprendra pas ses travaux avant 14 h cet après-midi en raison d'une alerte à la bombe. Les policiers ont évacué le complexe Guy-Favreau, à Montréal, où se tiennent les audiences, par mesure de précaution.
Un appel anonyme affirmait qu'une bombe exploserait à 12 h. Les autorités inspectent les lieux par mesure de précaution. Cette alerte risque de retarder la fin des travaux de la commission à vendredi.
En matinée, la commission devait se pencher sur une série de requêtes. L'une d'entre elles, présentée par les avocats de l'ancien premier ministre Jean Chrétien, demande que le juge Gomery soit le seul auteur du rapport, écartant ainsi les procureurs de la commission.
Par la suite, la commission devait entendre la fin du second témoignage d'Alfonso Gagliano. Mardi, l'ancien ministre des Travaux publics a raconté qu'en 2001, le premier ministre Jean Chrétien était défavorable à la nomination de Daniel Dezainde au poste de directeur général de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada (PLC).
Enfin, le juge Gomery soumettra la liste des enjeux et des questions auxquelles il désire voir les parties répondre dans ses plaidoiries.
La commission entendra les plaidoiries des avocats à partir du 13 juin, ce qui pourrait durer deux semaines. Le juge Gomery doit ensuite se retirer pour rédiger ses rapports, qui feront des recommandations touchant la gouvernance et la délégation de responsabilité. Le rapport final doit être déposé à la fin de décembre.
Alerte à la bombe à la commission Gomery
Les travaux de la commission sont suspendus jusqu'à 14 h cet après-midi. Le juge doit notamment entendre la fin du témoignage d'Alfonso Gagliano et se pencher sur une requête des avocats de Jean Chrétien.
La commission Gomery ne reprendra pas ses travaux avant 14 h cet après-midi en raison d'une alerte à la bombe. Les policiers ont évacué le complexe Guy-Favreau, à Montréal, où se tiennent les audiences, par mesure de précaution.
Un appel anonyme affirmait qu'une bombe exploserait à 12 h. Les autorités inspectent les lieux par mesure de précaution. Cette alerte risque de retarder la fin des travaux de la commission à vendredi.
En matinée, la commission devait se pencher sur une série de requêtes. L'une d'entre elles, présentée par les avocats de l'ancien premier ministre Jean Chrétien, demande que le juge Gomery soit le seul auteur du rapport, écartant ainsi les procureurs de la commission.
Par la suite, la commission devait entendre la fin du second témoignage d'Alfonso Gagliano. Mardi, l'ancien ministre des Travaux publics a raconté qu'en 2001, le premier ministre Jean Chrétien était défavorable à la nomination de Daniel Dezainde au poste de directeur général de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada (PLC).
Enfin, le juge Gomery soumettra la liste des enjeux et des questions auxquelles il désire voir les parties répondre dans ses plaidoiries.
La commission entendra les plaidoiries des avocats à partir du 13 juin, ce qui pourrait durer deux semaines. Le juge Gomery doit ensuite se retirer pour rédiger ses rapports, qui feront des recommandations touchant la gouvernance et la délégation de responsabilité. Le rapport final doit être déposé à la fin de décembre.
Les travaux de la commission sont suspendus jusqu'à 14 h cet après-midi. Le juge doit notamment entendre la fin du témoignage d'Alfonso Gagliano et se pencher sur une requête des avocats de Jean Chrétien.
La commission Gomery ne reprendra pas ses travaux avant 14 h cet après-midi en raison d'une alerte à la bombe. Les policiers ont évacué le complexe Guy-Favreau, à Montréal, où se tiennent les audiences, par mesure de précaution.
Un appel anonyme affirmait qu'une bombe exploserait à 12 h. Les autorités inspectent les lieux par mesure de précaution. Cette alerte risque de retarder la fin des travaux de la commission à vendredi.
En matinée, la commission devait se pencher sur une série de requêtes. L'une d'entre elles, présentée par les avocats de l'ancien premier ministre Jean Chrétien, demande que le juge Gomery soit le seul auteur du rapport, écartant ainsi les procureurs de la commission.
Par la suite, la commission devait entendre la fin du second témoignage d'Alfonso Gagliano. Mardi, l'ancien ministre des Travaux publics a raconté qu'en 2001, le premier ministre Jean Chrétien était défavorable à la nomination de Daniel Dezainde au poste de directeur général de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada (PLC).
Enfin, le juge Gomery soumettra la liste des enjeux et des questions auxquelles il désire voir les parties répondre dans ses plaidoiries.
La commission entendra les plaidoiries des avocats à partir du 13 juin, ce qui pourrait durer deux semaines. Le juge Gomery doit ensuite se retirer pour rédiger ses rapports, qui feront des recommandations touchant la gouvernance et la délégation de responsabilité. Le rapport final doit être déposé à la fin de décembre.
Jean Chrétien s'est senti trahi
Mise à jour le mercredi 8 juin 2005 à 20 h 59
.
.
Jean Chrétien
.
L'ancien premier ministre Jean Chrétien s'est senti trahi par des libéraux accusés d'avoir mal géré les millions de dollars du programme fédéral des commandites.
Il a fait cette affirmation mercredi à Hamilton, où il a reçu un doctorat honorifique en sciences sociales de l'Université McMaster.
« Bien sûr quelques personnes nous ont trahis, a-t-il dit. Elles ont trahi le gouvernement, elles m'ont trahi et trahi la nation, mais elles en paieront le prix. »
Lorsque les journalistes lui ont demandé ses commentaires sur son ami Jacques Corriveau, accusé d'avoir fait passer des centaines de milliers de dollars au Parti libéral du Canada (PLC) après avoir empoché des millions, M. Chrétien a refusé de porter quelque blâme que ce soit.
« Il y a des gens qui ont mal agi là-dedans et la commission va faire rapport », a-t-il répondu, refusant d'indiquer si M. Corriveau était encore son ami. L'ancien président de PluriDesign a encaissé 5,5 millions de dollars grâce au programme sans même gérer une seule commandite.
En outre, devant la commission Gomery, trois anciens responsables libéraux ont affirmé que M. Corriveau avait remis au parti plus de 300 000 $ comptant au PLC avant la campagne électorale de 1997. M. Corriveau a nié ces allégations.
Pour les années aux Finances
Le doctorat honorifique reçu par M. Chrétien visait à souligner sa contribution à la recherche universitaire quand il était ministre des Finances. La distinction s'ajoute à une dizaine d'autres, obtenues tant au pays qu'à l'étranger.
L'ancien premier ministre en a profité pour rappeler qu'Hamilton était la ville jumelle de Shawinigan et pour conseiller aux étudiants de s'investir dans la vie publique.
Depuis sa retraite de la politique, en novembre 2003, l'ancien premier ministre est avocat-conseil au cabinet Heenan Blaikie.
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Pol ... t-rb.shtml
Mise à jour le mercredi 8 juin 2005 à 20 h 59
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Jean Chrétien
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L'ancien premier ministre Jean Chrétien s'est senti trahi par des libéraux accusés d'avoir mal géré les millions de dollars du programme fédéral des commandites.
Il a fait cette affirmation mercredi à Hamilton, où il a reçu un doctorat honorifique en sciences sociales de l'Université McMaster.
« Bien sûr quelques personnes nous ont trahis, a-t-il dit. Elles ont trahi le gouvernement, elles m'ont trahi et trahi la nation, mais elles en paieront le prix. »
Lorsque les journalistes lui ont demandé ses commentaires sur son ami Jacques Corriveau, accusé d'avoir fait passer des centaines de milliers de dollars au Parti libéral du Canada (PLC) après avoir empoché des millions, M. Chrétien a refusé de porter quelque blâme que ce soit.
« Il y a des gens qui ont mal agi là-dedans et la commission va faire rapport », a-t-il répondu, refusant d'indiquer si M. Corriveau était encore son ami. L'ancien président de PluriDesign a encaissé 5,5 millions de dollars grâce au programme sans même gérer une seule commandite.
En outre, devant la commission Gomery, trois anciens responsables libéraux ont affirmé que M. Corriveau avait remis au parti plus de 300 000 $ comptant au PLC avant la campagne électorale de 1997. M. Corriveau a nié ces allégations.
Pour les années aux Finances
Le doctorat honorifique reçu par M. Chrétien visait à souligner sa contribution à la recherche universitaire quand il était ministre des Finances. La distinction s'ajoute à une dizaine d'autres, obtenues tant au pays qu'à l'étranger.
L'ancien premier ministre en a profité pour rappeler qu'Hamilton était la ville jumelle de Shawinigan et pour conseiller aux étudiants de s'investir dans la vie publique.
Depuis sa retraite de la politique, en novembre 2003, l'ancien premier ministre est avocat-conseil au cabinet Heenan Blaikie.
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Pol ... t-rb.shtml
tuberale a écritJean Chrétien s'est senti trahi
Non mais regardez-donc ce qu'il a l'air. On dirait un pantin carrément sorti d'un mauvais épisode de Franfreluche. Vous savez, je le regarde et je ne peux m'empêcher de penser que d'avoir continué à voter pour ça pendant tout ce temps-là, peut-être qu'on cherchait un peu ce qui nous est arrivé (secret: j'ai jamais voté pour Chrétien, moi - Levez la main, les coupables )..
Non mais regardez-le donc.. Party on, chers CONcitoyens canadiens.. et merci pour votre foin --Message edité par copain31 le 2005-06-09 10:39:26--
Non mais regardez-donc ce qu'il a l'air. On dirait un pantin carrément sorti d'un mauvais épisode de Franfreluche. Vous savez, je le regarde et je ne peux m'empêcher de penser que d'avoir continué à voter pour ça pendant tout ce temps-là, peut-être qu'on cherchait un peu ce qui nous est arrivé (secret: j'ai jamais voté pour Chrétien, moi - Levez la main, les coupables )..
Non mais regardez-le donc.. Party on, chers CONcitoyens canadiens.. et merci pour votre foin --Message edité par copain31 le 2005-06-09 10:39:26--