Le scandale des commandites- rapport Gomery demain
La vérificatrice lève le voile sur l'ampleur du scandale des commandites
à 14h32, le 10 février 2004.
OTTAWA (PC) - Le dossier du programme de commandites du gouvernement fédéral a pris des proportions gigantesques dans un rapport dévastateur déposé par la vérificatrice générale, Sheila Fraser.
La vérification, qui aura pris plus d'un an et demi, vient confirmer que les haut-fonctionnaires ont contourné toutes les règles. Mme Fraser n'hésite pas à parler de violations régulières et omniprésentes.
Cette façon de faire aura eu pour résultat que, des 250 millions $ versés au controversé programme, de 1997 à août 2001, environ cent millions $ se sont retrouvés dans les coffres d'une poignée d'agences de publicités québécoises sous forme de commissions.
On ajoute que, dans un petit nombre de cas, des sociétés d'Etat ont été mises à contribution en recevant des fonds de commandite et que les transferts ont été effectués au moyen de méthodes fort discutables.
Même la GRC est visée puisque l'administration aurait utilisé des fonds de commandite reçu pour son 125e anniversaire pour subventionner des dépenses de fonctionnement. La vérification démontre que des documents ont depuis été détruits.
Le programme de commandites, créé pour augmenter la visibilité du gouvernement du Canada au Québec après le référendum de 1995, servait à appuyer financièrement des événements. En échange, les organisateurs s'engageaient à placer le mot "Canada" ou l'unifolié en avant plan.
Voici les points saillants du rapport déposé mardi par la vérificatrice générale, Sheila Fraser, à la Chambre des communes.
- Le programme de commandites a été géré dans un non respect généralisé des règles en place;
- Des 250 millions $ dépensés en quatre ans, 100 millions $ ont été versés en commissions et honoraires aux agences de publicité;
- Des sociétés d'Etat, dont Via Rail et la GRC, ont participé à un stratagème permettant aux agences de publicité de toucher de généreuses commissions;
- L'achat en neuf jours de deux avions Challenger au coût de 100 millions $ a fait fi des règles d'acquisition;
- Plus des deux tiers des lieux historiques nationaux et des édifices fédéraux du patrimoine sont dans un état de décrépitude. Les archives nationales et les documents de la bibliothèque sont conservés dans des conditions exécrables;
- Environ 65 pour cent des personnes qui veulent joindre un préposé du programme d'assurance-emploi se heurtent à une ligne occupée;
- La surveillance des activités des agences de renseignement et de sécurité est déficiente. --Message edité par tuberale le 2005-10-31 10:22:01--
à 14h32, le 10 février 2004.
OTTAWA (PC) - Le dossier du programme de commandites du gouvernement fédéral a pris des proportions gigantesques dans un rapport dévastateur déposé par la vérificatrice générale, Sheila Fraser.
La vérification, qui aura pris plus d'un an et demi, vient confirmer que les haut-fonctionnaires ont contourné toutes les règles. Mme Fraser n'hésite pas à parler de violations régulières et omniprésentes.
Cette façon de faire aura eu pour résultat que, des 250 millions $ versés au controversé programme, de 1997 à août 2001, environ cent millions $ se sont retrouvés dans les coffres d'une poignée d'agences de publicités québécoises sous forme de commissions.
On ajoute que, dans un petit nombre de cas, des sociétés d'Etat ont été mises à contribution en recevant des fonds de commandite et que les transferts ont été effectués au moyen de méthodes fort discutables.
Même la GRC est visée puisque l'administration aurait utilisé des fonds de commandite reçu pour son 125e anniversaire pour subventionner des dépenses de fonctionnement. La vérification démontre que des documents ont depuis été détruits.
Le programme de commandites, créé pour augmenter la visibilité du gouvernement du Canada au Québec après le référendum de 1995, servait à appuyer financièrement des événements. En échange, les organisateurs s'engageaient à placer le mot "Canada" ou l'unifolié en avant plan.
Voici les points saillants du rapport déposé mardi par la vérificatrice générale, Sheila Fraser, à la Chambre des communes.
- Le programme de commandites a été géré dans un non respect généralisé des règles en place;
- Des 250 millions $ dépensés en quatre ans, 100 millions $ ont été versés en commissions et honoraires aux agences de publicité;
- Des sociétés d'Etat, dont Via Rail et la GRC, ont participé à un stratagème permettant aux agences de publicité de toucher de généreuses commissions;
- L'achat en neuf jours de deux avions Challenger au coût de 100 millions $ a fait fi des règles d'acquisition;
- Plus des deux tiers des lieux historiques nationaux et des édifices fédéraux du patrimoine sont dans un état de décrépitude. Les archives nationales et les documents de la bibliothèque sont conservés dans des conditions exécrables;
- Environ 65 pour cent des personnes qui veulent joindre un préposé du programme d'assurance-emploi se heurtent à une ligne occupée;
- La surveillance des activités des agences de renseignement et de sécurité est déficiente. --Message edité par tuberale le 2005-10-31 10:22:01--
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Fourmi a écritC'est dégueulasse... Après ça, on se demande pourquoi les gens sont désabusés...
Je me trompe ou j'ai bien lu que Gagliano avait été rappelé du Danemark?
Scandale des commandites
Alfonso Gagliano est démis de ses fonctions
Presse Canadienne (PC)
10/02/2004 13h43 - Mise à jour 10/02/2004 13h51
Alfonso Gagliano
© PC
Ottawa annule l'affectation d'Alfonso Gagliano à titre d'ambassadeur auprès du Royaume du Danemark. M. Gagliano doit donc revenir au Canada.
Le ministère des Affaires étrangères vient de le confirmer dans un court communiqué de deux lignes.
Hier, le ministre des Affaires étrangères, Bill Graham, a évoqué la nécessité de protéger la réputation du Canada.
Lorsqu'il était ministre des Travaux publics, M. Gagliano était responsable du programme de commandites, qui a permis à plusieurs agences de publicité de Montréal, proches des libéraux fédéraux, d'obtenir des contrats lucratifs.
La Vérificatrice générale, Sheila Fraser, doit déposer son rapport à 14 heures. Non seulement y abordera-t-on le scandale des commandites, mais il s'attardera aussi sur l'éthique, le rendement de l'assurance-emploi, le transfert des responsabilités fédérales à la population du Nord et la protection du patrimoine culturel.
Je me trompe ou j'ai bien lu que Gagliano avait été rappelé du Danemark?
Scandale des commandites
Alfonso Gagliano est démis de ses fonctions
Presse Canadienne (PC)
10/02/2004 13h43 - Mise à jour 10/02/2004 13h51
Alfonso Gagliano
© PC
Ottawa annule l'affectation d'Alfonso Gagliano à titre d'ambassadeur auprès du Royaume du Danemark. M. Gagliano doit donc revenir au Canada.
Le ministère des Affaires étrangères vient de le confirmer dans un court communiqué de deux lignes.
Hier, le ministre des Affaires étrangères, Bill Graham, a évoqué la nécessité de protéger la réputation du Canada.
Lorsqu'il était ministre des Travaux publics, M. Gagliano était responsable du programme de commandites, qui a permis à plusieurs agences de publicité de Montréal, proches des libéraux fédéraux, d'obtenir des contrats lucratifs.
La Vérificatrice générale, Sheila Fraser, doit déposer son rapport à 14 heures. Non seulement y abordera-t-on le scandale des commandites, mais il s'attardera aussi sur l'éthique, le rendement de l'assurance-emploi, le transfert des responsabilités fédérales à la population du Nord et la protection du patrimoine culturel.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
tuberale a écritSérieusement croyez-vous que justice va être faite dans ce dossier?
Ce serait rêver je crois
Ça me frustre des affaires comme ça... On ne parle pas de quelques milliers de dollars, mais des millions
Imaginez tout ce que cet argent, bien investi et administré pourrait faire...
Ce serait rêver je crois
Ça me frustre des affaires comme ça... On ne parle pas de quelques milliers de dollars, mais des millions
Imaginez tout ce que cet argent, bien investi et administré pourrait faire...
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
J'ose croire que Gagliano ne deviendra pas le bouc émissaire de cette saga... Tous les ministres étaient au courant de cette malversation et tous se fermaient les yeux pour ne pas voir. Chrétien était au courant, Martin, Cauchon, Boudrias etc... Gagliano ne doit pas devenir l'immolé pour les autres...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écritJ'ose croire que Gagliano ne deviendra pas le bouc émissaire de cette saga... Tous les ministres étaient au courant de cette malversation et tous se fermaient les yeux pour ne pas voir. Chrétien était au courant, Martin, Cauchon, Boudrias etc... Gagliano ne doit pas devenir l'immolé pour les autres...
C'est tout à fait ce que je pense moi aussi. Et ça me fait suer...
C'est tout à fait ce que je pense moi aussi. Et ça me fait suer...
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Ça me fait pas suer moi, ça me fait ch.........!!!!! Le pire c'est que si Chrétien était encore PM, il serait réélu. Comme a dit Vastel ce matin, ça fait tellement longtemps qu'ils sont au pouvoir, qu'ils ne font même plus attention!!!! Ils se foutaient de tout!
Oui Gagliano est rappelé et aura à répondre aux questions du juge! Mais il avait dit que s'il était rappelé, il poursuivrait le gouvernement...que va-t-il se passer? Mais le maudit Chrétien va s'en sortir haut-la main! , tout comme il s'en est sorti quand il avait serré le gars à la gorge.
Même Martin, Cauchon, Robillard et bien d'autres sont impliqués dans tout ça mais......vous verrez qu'ils vont tous s'en sortir. Et...............les Libéraux vont être encore au pouvoir!!!!!
Oui Gagliano est rappelé et aura à répondre aux questions du juge! Mais il avait dit que s'il était rappelé, il poursuivrait le gouvernement...que va-t-il se passer? Mais le maudit Chrétien va s'en sortir haut-la main! , tout comme il s'en est sorti quand il avait serré le gars à la gorge.
Même Martin, Cauchon, Robillard et bien d'autres sont impliqués dans tout ça mais......vous verrez qu'ils vont tous s'en sortir. Et...............les Libéraux vont être encore au pouvoir!!!!!
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Coudonc! C'est pourtant pas un imbécile!!! Vastel aux nouvelles, vient de dire que les lignes ne dérougissent pas`. Latendresse lui demandait si ça pourrait nuire à Martin et il répond: Pas que ça pourrait lui nuire mais ÇA VA LUI NUIRE!
Pantoute! On fait un gros chiard là, mais dans quelques jours tout sera oublié....surtout quand viendront les élections. Les "grosses légumes" veulent Martin. Ce dernier dit qu'il n'était pas au courant mais il était ministre des finances. C'est alors avouer qu'il ne voyait rien, qu'il ne faisait pas sa job comme il faut.
Mais, comme dit Vastel, il ne pouvait pas ne pas être au courant....il ment! Ça va être beau s'il gange les élections et il va les gagner car il n'y a pas de parti pour lui faire la lutte vraiment. Il va faire pire encore!!!!
Pantoute! On fait un gros chiard là, mais dans quelques jours tout sera oublié....surtout quand viendront les élections. Les "grosses légumes" veulent Martin. Ce dernier dit qu'il n'était pas au courant mais il était ministre des finances. C'est alors avouer qu'il ne voyait rien, qu'il ne faisait pas sa job comme il faut.
Mais, comme dit Vastel, il ne pouvait pas ne pas être au courant....il ment! Ça va être beau s'il gange les élections et il va les gagner car il n'y a pas de parti pour lui faire la lutte vraiment. Il va faire pire encore!!!!
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C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Mais les "big shot" veulent Martin et je ne pense pas qu'un autre parti serait assez fort présentement pour le défaire. Ça prendrait un maudit bon homme.....
C'est bien sûr que tous les ministres savaient (surtout Martin qui avait les finances) mais, ils vont s'en sortir. J'espère que Gagliano va quand même donner des noms et qu'il ne paiera pas seul car il a déjà perdu son emploi.
C'est bien sûr que tous les ministres savaient (surtout Martin qui avait les finances) mais, ils vont s'en sortir. J'espère que Gagliano va quand même donner des noms et qu'il ne paiera pas seul car il a déjà perdu son emploi.
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C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Embarrassée
La GRC cède l'enquête à la SQ
Cyberpresse et Denis Lessard (La Presse)
Québec
Éclaboussée par le scandale des commandites, la Gendarmerie royale du Canada a appelé la Sûreté du Québec à la rescousse pour l'aider dans l'enquête.
De sources sûres, La Presse a appris hier que des réunions au plus haut niveau avaient eu lieu hier entre des dirigeants des deux corps de police, pour préciser l'intervention de la SQ.
À Québec, on a expliqué que la GRC se retrouvait avec un problème «de transparence», et que la rencontre visait à établir si la SQ prendrait «en partie ou en totalité» la responsabilité de creuser les révélations de la vérificatrice générale.
Car le rapport percutant de Sheila Fraser écorche passablement la GRC. Il relève que la GRC avait reçu trois millions du ministère des Travaux publics pour les fêtes liées à son 125e anniversaire en 1997. Or, cette somme avait transité par trois agences de publicité, Lafleur, Média I.D.A. Vision et Gosselin, qui avaient la responsabilité de transmettre les fonds à la GRC.
Plus de détails dans La Presse de jeudi.
La GRC cède l'enquête à la SQ
Cyberpresse et Denis Lessard (La Presse)
Québec
Éclaboussée par le scandale des commandites, la Gendarmerie royale du Canada a appelé la Sûreté du Québec à la rescousse pour l'aider dans l'enquête.
De sources sûres, La Presse a appris hier que des réunions au plus haut niveau avaient eu lieu hier entre des dirigeants des deux corps de police, pour préciser l'intervention de la SQ.
À Québec, on a expliqué que la GRC se retrouvait avec un problème «de transparence», et que la rencontre visait à établir si la SQ prendrait «en partie ou en totalité» la responsabilité de creuser les révélations de la vérificatrice générale.
Car le rapport percutant de Sheila Fraser écorche passablement la GRC. Il relève que la GRC avait reçu trois millions du ministère des Travaux publics pour les fêtes liées à son 125e anniversaire en 1997. Or, cette somme avait transité par trois agences de publicité, Lafleur, Média I.D.A. Vision et Gosselin, qui avaient la responsabilité de transmettre les fonds à la GRC.
Plus de détails dans La Presse de jeudi.
[/couleur]Le premier ministre Martin annonce une série de réformes - «Le gouvernement ne sera plus jamais pareil»
Paul Martin réitère sa volonté de changer la culture politique à Ottawa
Paul Martin
Extraits du discours prononcé hier à Québec par le premier ministre du Canada
Édition du jeudi 18 mars 2004 Le Devoir
Je me rappelle très bien lorsque j'ai pris connaissance du rapport de la vérificatrice. Ce que j'ai lu m'a profondément troublé. Mais je me rappelle avoir pensé à ce moment-là: «C'est inacceptable. La seule solution, c'est de faire de tout cela le premier test de notre engagement à changer la façon de faire à Ottawa.»
On avait deux options. Nous aurions pu balayer tout ça sous le tapis et faire comme si de rien n'était. C'est une approche politique que les gens connaissent trop bien. L'autre option était plus difficile. C'était de prendre le taureau par les cornes, admettre qu'il y avait un problème et y faire face.
Nous avons choisi la voie la plus difficile. Cela voulait dire poser des gestes d'une façon rapide et déterminée, mettre en place les mécanismes d'enquête requis, mettre en place des mesures de contrôles financiers robustes pour éviter ce genre d'abus.
Le changement de culture dans toute organisation, et encore moins au gouvernement, n'est jamais facile. Mais il n'y avait qu'une réponse à donner au rapport de la vérificatrice générale : ne pas essayer de se dérober, y faire face directement. Remuer ciel et terre pour découvrir le fin fond de l'affaire et, ensuite, prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que cela ne se reproduise jamais. Nous l'avons fait. Et nous continuerons à le faire. [...]
Les Canadiens sont déjà au courant que nous avons posé des gestes radicaux suivant le rapport de la vérificatrice : une commission parlementaire a commencé à siéger presque immédiatement; nous avons mis sur pied une commission d'enquête indépendante et celle-ci commencera ses travaux très bientôt à Montréal; un conseiller juridique est déjà à l'oeuvre pour recouvrer les sommes d'argent détournées.
Dans les cas où les conclusions de la vérificatrice étaient particulièrement claires, des dirigeants de sociétés d'État ont été suspendus, d'autres ont été congédiés. [...]
Hier, le gouvernement a modifié la façon dont les nominations étaient faites pour la Commission de l'immigration et du statut de réfugié. Dorénavant, ces nominations seront faites sur la base de recommandations d'experts et hors de toute influence politique.
Le président du Conseil du trésor a annoncé que, prenant effet immédiatement, le gouvernement réformera le processus de nominations des dirigeants des sociétés d'État. Dorénavant, il sera impératif de trouver la personne la mieux qualifiée pour diriger ces importantes corporations. Le seul critère de sélection sera la compétence et non pas le fait que vous étiez un ami du gouvernement.
Dans le même esprit de réforme progressiste, nous voulons donner aux parlementaires le droit de revoir la grande majorité des nominations aux postes seniors du gouvernement, incluant ceux à la Cour suprême du Canada. Par le passé, le processus par lequel le premier ministre nommait ces juges se passait derrière des portes closes. [...]
Dans le même esprit, le ministre des Travaux publics a annoncé cette semaine un moratoire jusqu'au 1er juin sur toutes les nouvelles activités de publicité du gouvernement. Il a agi de la sorte afin de donner au gouvernement le temps qu'il faut pour mettre en place un processus d'appel d'offres plus rigoureux et pour réorganiser globalement ses démarches en matière de publicité. Nous avons décidé aussi de réduire de 15 % le budget consacré à l'achat d'espace dans les médias.
Par ailleurs, le président du Conseil du trésor a aussi confirmé notre intention d'agir rapidement afin d'étendre la Loi sur l'accès à l'information à la plupart des sociétés d'État. Ceci illustre encore une fois notre engagement envers l'ouverture et la transparence.
À venir
Mises ensemble, ces initiatives doivent être considérées comme le rejet catégorique d'un système qui ne cadre pas avec un pays ouvert et moderne comme le Canada. Mises ensemble, ces initiatives vous donnent une bonne idée des changements majeurs que nous mettons en place dans la façon dont les affaires se feront à Ottawa. Et tout ça, cette semaine seulement. Et nous ne sommes que mercredi !
Laissez-moi maintenant vous parler de la semaine prochaine ! J'annonce aujourd'hui que le lundi 22 mars, nous allons déposer à la Chambre des communes un projet de loi pour la protection des dénonciateurs qui rapportent des abus au gouvernement, tant au niveau des ministères qu'au niveau des sociétés d'État.
Et parce que cette législation n'entrera en vigueur qu'une fois le débat au Parlement terminé, nous avons déjà mis en place les mesures nécessaires pour protéger quiconque donne des renseignements sur les méfaits reliés au programme des commandites.
Notre but est de renforcer l'intégrité du gouvernement. Pour atteindre cet objectif, nous devons créer un environnement où une personne peut divulguer des actes fautifs sans craindre que des représailles soient prises contre elle. C'est justement ce que nous faisons. [...]
Mardi prochain, dans le premier budget de notre nouveau gouvernement, les Canadiens nous verront renouveler les valeurs associées à une gestion financière prudente et consciencieuse. Le ministre des Finances va non seulement garder le budget équilibré -- une réalisation encore inégalée par aucune autre nation du G8 --, il va présenter une série de réformes supplémentaires ayant trait au fonctionnement du gouvernement.
Ces réformes assureront un contrôle plus soigneux des dépenses publiques ainsi qu'une surveillance plus étroite pour contrer les abus et le gaspillage. Cela donnera suite à l'examen approfondi des dépenses qui est en cours, une vérification détaillée de chaque dépense, qui a commencé dès notre assermentation. [...] Nous avons un agenda ambitieux. Et la seule façon de le réaliser, c'est en restaurant la confiance du public dans le gouvernement. C'est la raison pour laquelle nous prônons la tolérance zéro face au gaspillage des fonds publics. [...]
Soyons clairs, cette culture de changement que nous amenons à Ottawa, ce n'est pas du changement pour épater la galerie. C'est du vrai changement pour le bien du Canada et surtout pour le bien-être de chaque Canadien. Nous sommes à une époque où la rhétorique et de vagues promesses de réforme ne répondent plus aux attentes des citoyens.
D'autre part, je sais que des changements culturels de cette amplitude ne sont jamais faciles à implanter. Mais je vous assure que nous ne céderons pas et nous n'hésiterons pas. Nous convaincrons les sceptiques, par nos actions et nos comportements, que les anciennes façons de faire et les anciennes façons de penser ne sont plus de mise.
L'essentiel à Ottawa ne sera plus de savoir qui vous connaissez. Nous allons jeter aux oubliettes de l'histoire la politique et la pratique du copinage. La culture à Ottawa n'en sera plus une d'ayant droit. Nous allons jeter aux oubliettes de l'histoire la politique et la pratique favorisant le gaspillage et la mauvaise gestion. [...]
Je suis sûr que nous sommes à un point tournant. Le gouvernement ne sera plus jamais pareil. [...] [/couleur]
Paul Martin réitère sa volonté de changer la culture politique à Ottawa
Paul Martin
Extraits du discours prononcé hier à Québec par le premier ministre du Canada
Édition du jeudi 18 mars 2004 Le Devoir
Je me rappelle très bien lorsque j'ai pris connaissance du rapport de la vérificatrice. Ce que j'ai lu m'a profondément troublé. Mais je me rappelle avoir pensé à ce moment-là: «C'est inacceptable. La seule solution, c'est de faire de tout cela le premier test de notre engagement à changer la façon de faire à Ottawa.»
On avait deux options. Nous aurions pu balayer tout ça sous le tapis et faire comme si de rien n'était. C'est une approche politique que les gens connaissent trop bien. L'autre option était plus difficile. C'était de prendre le taureau par les cornes, admettre qu'il y avait un problème et y faire face.
Nous avons choisi la voie la plus difficile. Cela voulait dire poser des gestes d'une façon rapide et déterminée, mettre en place les mécanismes d'enquête requis, mettre en place des mesures de contrôles financiers robustes pour éviter ce genre d'abus.
Le changement de culture dans toute organisation, et encore moins au gouvernement, n'est jamais facile. Mais il n'y avait qu'une réponse à donner au rapport de la vérificatrice générale : ne pas essayer de se dérober, y faire face directement. Remuer ciel et terre pour découvrir le fin fond de l'affaire et, ensuite, prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que cela ne se reproduise jamais. Nous l'avons fait. Et nous continuerons à le faire. [...]
Les Canadiens sont déjà au courant que nous avons posé des gestes radicaux suivant le rapport de la vérificatrice : une commission parlementaire a commencé à siéger presque immédiatement; nous avons mis sur pied une commission d'enquête indépendante et celle-ci commencera ses travaux très bientôt à Montréal; un conseiller juridique est déjà à l'oeuvre pour recouvrer les sommes d'argent détournées.
Dans les cas où les conclusions de la vérificatrice étaient particulièrement claires, des dirigeants de sociétés d'État ont été suspendus, d'autres ont été congédiés. [...]
Hier, le gouvernement a modifié la façon dont les nominations étaient faites pour la Commission de l'immigration et du statut de réfugié. Dorénavant, ces nominations seront faites sur la base de recommandations d'experts et hors de toute influence politique.
Le président du Conseil du trésor a annoncé que, prenant effet immédiatement, le gouvernement réformera le processus de nominations des dirigeants des sociétés d'État. Dorénavant, il sera impératif de trouver la personne la mieux qualifiée pour diriger ces importantes corporations. Le seul critère de sélection sera la compétence et non pas le fait que vous étiez un ami du gouvernement.
Dans le même esprit de réforme progressiste, nous voulons donner aux parlementaires le droit de revoir la grande majorité des nominations aux postes seniors du gouvernement, incluant ceux à la Cour suprême du Canada. Par le passé, le processus par lequel le premier ministre nommait ces juges se passait derrière des portes closes. [...]
Dans le même esprit, le ministre des Travaux publics a annoncé cette semaine un moratoire jusqu'au 1er juin sur toutes les nouvelles activités de publicité du gouvernement. Il a agi de la sorte afin de donner au gouvernement le temps qu'il faut pour mettre en place un processus d'appel d'offres plus rigoureux et pour réorganiser globalement ses démarches en matière de publicité. Nous avons décidé aussi de réduire de 15 % le budget consacré à l'achat d'espace dans les médias.
Par ailleurs, le président du Conseil du trésor a aussi confirmé notre intention d'agir rapidement afin d'étendre la Loi sur l'accès à l'information à la plupart des sociétés d'État. Ceci illustre encore une fois notre engagement envers l'ouverture et la transparence.
À venir
Mises ensemble, ces initiatives doivent être considérées comme le rejet catégorique d'un système qui ne cadre pas avec un pays ouvert et moderne comme le Canada. Mises ensemble, ces initiatives vous donnent une bonne idée des changements majeurs que nous mettons en place dans la façon dont les affaires se feront à Ottawa. Et tout ça, cette semaine seulement. Et nous ne sommes que mercredi !
Laissez-moi maintenant vous parler de la semaine prochaine ! J'annonce aujourd'hui que le lundi 22 mars, nous allons déposer à la Chambre des communes un projet de loi pour la protection des dénonciateurs qui rapportent des abus au gouvernement, tant au niveau des ministères qu'au niveau des sociétés d'État.
Et parce que cette législation n'entrera en vigueur qu'une fois le débat au Parlement terminé, nous avons déjà mis en place les mesures nécessaires pour protéger quiconque donne des renseignements sur les méfaits reliés au programme des commandites.
Notre but est de renforcer l'intégrité du gouvernement. Pour atteindre cet objectif, nous devons créer un environnement où une personne peut divulguer des actes fautifs sans craindre que des représailles soient prises contre elle. C'est justement ce que nous faisons. [...]
Mardi prochain, dans le premier budget de notre nouveau gouvernement, les Canadiens nous verront renouveler les valeurs associées à une gestion financière prudente et consciencieuse. Le ministre des Finances va non seulement garder le budget équilibré -- une réalisation encore inégalée par aucune autre nation du G8 --, il va présenter une série de réformes supplémentaires ayant trait au fonctionnement du gouvernement.
Ces réformes assureront un contrôle plus soigneux des dépenses publiques ainsi qu'une surveillance plus étroite pour contrer les abus et le gaspillage. Cela donnera suite à l'examen approfondi des dépenses qui est en cours, une vérification détaillée de chaque dépense, qui a commencé dès notre assermentation. [...] Nous avons un agenda ambitieux. Et la seule façon de le réaliser, c'est en restaurant la confiance du public dans le gouvernement. C'est la raison pour laquelle nous prônons la tolérance zéro face au gaspillage des fonds publics. [...]
Soyons clairs, cette culture de changement que nous amenons à Ottawa, ce n'est pas du changement pour épater la galerie. C'est du vrai changement pour le bien du Canada et surtout pour le bien-être de chaque Canadien. Nous sommes à une époque où la rhétorique et de vagues promesses de réforme ne répondent plus aux attentes des citoyens.
D'autre part, je sais que des changements culturels de cette amplitude ne sont jamais faciles à implanter. Mais je vous assure que nous ne céderons pas et nous n'hésiterons pas. Nous convaincrons les sceptiques, par nos actions et nos comportements, que les anciennes façons de faire et les anciennes façons de penser ne sont plus de mise.
L'essentiel à Ottawa ne sera plus de savoir qui vous connaissez. Nous allons jeter aux oubliettes de l'histoire la politique et la pratique du copinage. La culture à Ottawa n'en sera plus une d'ayant droit. Nous allons jeter aux oubliettes de l'histoire la politique et la pratique favorisant le gaspillage et la mauvaise gestion. [...]
Je suis sûr que nous sommes à un point tournant. Le gouvernement ne sera plus jamais pareil. [...] [/couleur]
«Nous mettrons fin au copinage», a déclaré hier le premier ministre du Canada devant la Chambre de commerce de Québec.
«Il n'y a rien de plus important que l'intégrité. Celle des individus comme celle des gouvernements. C'est pourquoi je vais changer la façon dont Ottawa fonctionne. Ceci n'est pas un slogan, c'est une réalité» a-t-il poursuivi.
Avec ce discours, à forte saveur électoraliste, Paul Martin a tenté de se dissocier du scandale des commandites et de regagner ainsi la faveur des Québécois, qui, d'après les derniers sondages, ne font plus confiance au Parti libéral.
Au Québec, les libéraux n'obtiennent que 31 % des appuis, contre 49 % pour le Bloc québécois.
Pour rendre plus crédibles ses engagements, le premier ministre a annoncé le dépôt, lundi prochain, du projet de loi destiné à protéger les dénonciateurs qui rapportent des abus dans la fonction publique et les sociétés d'État.
«Il n'y a rien de plus important que l'intégrité. Celle des individus comme celle des gouvernements. C'est pourquoi je vais changer la façon dont Ottawa fonctionne. Ceci n'est pas un slogan, c'est une réalité» a-t-il poursuivi.
Avec ce discours, à forte saveur électoraliste, Paul Martin a tenté de se dissocier du scandale des commandites et de regagner ainsi la faveur des Québécois, qui, d'après les derniers sondages, ne font plus confiance au Parti libéral.
Au Québec, les libéraux n'obtiennent que 31 % des appuis, contre 49 % pour le Bloc québécois.
Pour rendre plus crédibles ses engagements, le premier ministre a annoncé le dépôt, lundi prochain, du projet de loi destiné à protéger les dénonciateurs qui rapportent des abus dans la fonction publique et les sociétés d'État.
Slick27 a écrit«Nous mettrons fin au copinage», a déclaré hier le premier ministre du Canada devant la Chambre de commerce de Québec.
«Il n'y a rien de plus important que l'intégrité. Celle des individus comme celle des gouvernements. C'est pourquoi je vais changer la façon dont Ottawa fonctionne. Ceci n'est pas un slogan, c'est une réalité» a-t-il poursuivi.
Avec ce discours, à forte saveur électoraliste, Paul Martin a tenté de se dissocier du scandale des commandites et de regagner ainsi la faveur des Québécois, qui, d'après les derniers sondages, ne font plus confiance au Parti libéral.
Au Québec, les libéraux n'obtiennent que 31 % des appuis, contre 49 % pour le Bloc québécois.
Pour rendre plus crédibles ses engagements, le premier ministre a annoncé le dépôt, lundi prochain, du projet de loi destiné à protéger les dénonciateurs qui rapportent des abus dans la fonction publique et les sociétés d'État.
Un projet de loi pour protéger les «stools» stie! N'est-ce pas là la même pirouette pour protéger les délateurs chez les motards? Pourquoi payer un ministre s'il n'est pas capable de faire la job? Je verrais plus un projet de loi pour les faire travailler et assumer leurs responsabilités sans toujours reporter sur les autres ce qui est de leur ressort, tabouaire!

«Il n'y a rien de plus important que l'intégrité. Celle des individus comme celle des gouvernements. C'est pourquoi je vais changer la façon dont Ottawa fonctionne. Ceci n'est pas un slogan, c'est une réalité» a-t-il poursuivi.
Avec ce discours, à forte saveur électoraliste, Paul Martin a tenté de se dissocier du scandale des commandites et de regagner ainsi la faveur des Québécois, qui, d'après les derniers sondages, ne font plus confiance au Parti libéral.
Au Québec, les libéraux n'obtiennent que 31 % des appuis, contre 49 % pour le Bloc québécois.
Pour rendre plus crédibles ses engagements, le premier ministre a annoncé le dépôt, lundi prochain, du projet de loi destiné à protéger les dénonciateurs qui rapportent des abus dans la fonction publique et les sociétés d'État.
Un projet de loi pour protéger les «stools» stie! N'est-ce pas là la même pirouette pour protéger les délateurs chez les motards? Pourquoi payer un ministre s'il n'est pas capable de faire la job? Je verrais plus un projet de loi pour les faire travailler et assumer leurs responsabilités sans toujours reporter sur les autres ce qui est de leur ressort, tabouaire!

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- Dossier des commandites
«Il n'a jamais été question d'argent» - Jacques Villeneuve
philippe_crepeau@radio-canada.ca
Jacques Villeneuve n'a pas reçu d'argent d'Ottawa
26 mars 2004 - Jacques Villeneuve trouve que toute l'affaire est «insensée».
Réagissant aux déclarations de Myriam Bédard concernant un contrat secret de 12 millions de dollars US, le pilote de F1 a été catégorique. «Aucun gouvernement ni aucune agence ne m'ont demandé de faire la promotion du Canada. Il n'a jamais été question d'argent. Je suis Canadien et j'ai un passeport canadien. Toute cette histoire est insensée (ludicrous)», peut-on lire dans le quotidien The Gazette de vendredi.
Craig Pollock a fouillé dans ses contrats
Jacques Villeneuve a porté le nom du Québec à Indianapolis en 2001
L'agent de Villeneuve, Craig Pollock, a pris le temps de discuter avec son client et a vérifié dans tous les contrats.
«Il n'y a eu qu'un seul contrat gouvernemental, avec Québec (en 2001). On parle de 400 000 dollars. Nous n'avons pas négocié, tout s'est fait via l'agence Boss», a dit Pollock au représentant du quotidien anglophone à Londres.
Le coureur automobile avait arboré sur son casque la signature touristique du Québec au Grand Prix des États-Unis 2001, à Indianapolis, afin de promouvoir le Québec comme destination touristique auprès de la clientèle américaine.
«Il n'a jamais été question d'argent» - Jacques Villeneuve
philippe_crepeau@radio-canada.ca
Jacques Villeneuve n'a pas reçu d'argent d'Ottawa
26 mars 2004 - Jacques Villeneuve trouve que toute l'affaire est «insensée».
Réagissant aux déclarations de Myriam Bédard concernant un contrat secret de 12 millions de dollars US, le pilote de F1 a été catégorique. «Aucun gouvernement ni aucune agence ne m'ont demandé de faire la promotion du Canada. Il n'a jamais été question d'argent. Je suis Canadien et j'ai un passeport canadien. Toute cette histoire est insensée (ludicrous)», peut-on lire dans le quotidien The Gazette de vendredi.
Craig Pollock a fouillé dans ses contrats
Jacques Villeneuve a porté le nom du Québec à Indianapolis en 2001
L'agent de Villeneuve, Craig Pollock, a pris le temps de discuter avec son client et a vérifié dans tous les contrats.
«Il n'y a eu qu'un seul contrat gouvernemental, avec Québec (en 2001). On parle de 400 000 dollars. Nous n'avons pas négocié, tout s'est fait via l'agence Boss», a dit Pollock au représentant du quotidien anglophone à Londres.
Le coureur automobile avait arboré sur son casque la signature touristique du Québec au Grand Prix des États-Unis 2001, à Indianapolis, afin de promouvoir le Québec comme destination touristique auprès de la clientèle américaine.