.POUR UN QUÉBEC LUCIDE

[Beppo]

Québec

Des leaders sonnent l'alarme

Presse Canadienne (PC)  
19/10/2005 12h27  

Des leaders de la société québécoise, incluant Lucien Bouchard, l'économiste Pierre Fortin, le recteur Pierre Lacroix, l'éditorialiste André Pratte et l'ex-ministre libéral et président de SNC Guy Saint-Pierre appellent les Québécois à faire preuve de lucidité.

Ils estiment que le Québec est menacé par son déclin démographique et par la concurrence mondiale, particulièrement avec l'émergence de l'Inde et de la Chine.

Selon eux, le Québec ne peut plus se permettre d'être la république du statu quo.

Ils dénoncent les levées de boucliers à toutes les propositions d'évolution dans le fonctionnement de l'État, de projets audacieux et des appels à la responsabilité. Ils qualifient cela de refus global du changement qui fait mal au Québec et qui risque de le transformer en fossile du XXe siècle.

Rappelant que le Québec fait encore partie des 25 pour cent des moins riches parmi les provinces et États d'Amérique du Nord, notamment avec la dette publique la plus élevée du continent, ils appellent à un changement d'attitude et à une ouverture sans précédent.

Parmi les solutions, ils suggèrent l'allègement du fardeau de la dette publique, des investissements massifs en formation et en éducation ainsi que l'abandon du gel des droits de scolarité.

Ils proposent également une hausse des tarifs d'électricité dont le produit serait consacré à une réduction de la dette publique, une plus grande ouverture à l'égard du secteur privé, une réforme majeure de la taxation et l'implantation d'un régime de revenu minimum garanti pour réduire la lourdeur bureaucratique des multiples programmes sociaux actuels. --Message edité par tuberale le 2005-10-28 10:47:59--

[Ti-radis]

je suis pas trèes bonne en politique, je sais pas... j'ai l'impression qu'ils nous demandent encore plus comme taxation et électricité, mais en même temps les frais de scolarité pourrait augmenter et faudrait faire plus de bébé   ... des bébés qui ne pourraient pas s'instruire parce que leurs parents auraient glisser de la classe moyenne à pauvre... va falloir qu'on m,explique mieux. --Message edité par Ti-radis le 2005-10-19 14:36:08--

[orve]

http://www.pourunquebeclucide.com/cgi-o ... epageindex


Sur leur site internet, il y a un forum qui  donne quelques points vues.

Pour moi se qui me donne une «bonne claque dans la face» c'est le coup de pouce à Charest que donne ce manifeste et que tous se qui est rapporté est très libéral comme façon de faire.......    Je sais plus trop quoi penser

[tuberale]

je vais aller lire ça à tête reposée car il y a de très bons points qui font réfléchir, par contre pour d,autres   ....j,essaie de comprendre .....

[.anthurium.]

Je percois une bouffé d'air. Moi qui commençais à être découragé de l'avenir. Avec choi qui ferme, André Arthur qui pars, Jeff loin des ondes. j'avais l'impression qu'on ne parlerais plus de la réalité.

J'ai besoin d'entendre parler des vrai choses et là j'ai bien espoir que le Québec va se réveillé et ârrêter de de patcher et de penser à cour terme.

[Ti-radis]

Citation du manifeste:Le niveau d'investissement requis pour atteindre ces objectifs dépasse les capacités financières de l'État québécois. C'est pourquoi un esprit de lucidité et de responsabilité mènera à l'abandon du gel des droits de scolarité, une politique qui va à l'encontre du bon sens et de toutes les études menées sur la question. Au cours des dix dernières années, le gel a privé les universités québécoises de plus de 3 milliards par rapport aux ressources financières dont elles auraient disposé si les droits avaient augmenté au même rythme qu'ailleurs au Canada. Conséquence : cette année, les universités du Québec souffrent, lorsqu'on les compare à celles des autres provinces, d'un manque à gagner annuel de 375 millions. Les premières victimes de cette situation sont les étudiants eux-mêmes, menacés d'une détérioration de la qualité de l'enseignement et de la recherche universitaires.

Le dégel des droits de scolarité devrait s'accompagner de la mise en place d'un régime de remboursement des prêts étudiants proportionnel au revenu. Une fois sur le marché du travail, les jeunes ne seraient tenus de rembourser leurs dettes d'études qu'en fonction de leurs ressources financières.

Ma réaction: pour avoir connu l'endettement post universitaire, je peux vous dire que je n'enverrai pas mes enfants s'étrangler financièrement si les frais doublent ou triplent, même si ils peuvent prendre 40 ans pour rembourser.  Faut être logique les américains peuvent aider leur enfant parce qu'ils paient moins d'impot et en plus beaucoup ni vont pas faute de moyen.  
Donc si les parents ne peuvent supporter leur enfants, les universités risquent de se vider et connaître encore des problèmes de financement.

[.anthurium.]

L'avenir s'annonce bien pire si on ne fait pas les sacrifice personnel qui s'impose . Le Québec ne peut pas payer pour le confort de chacun. On a choisi de ne plus faire d'enfants maintenant la société vieilli. Il faut faire avec. Se sortir la tête du sable.

[Ti-radis]

Faire des enfants n'est pas le remède à tous les maux non plus, dans le Tiers monde ils ont plein d'enfants.

[.anthurium.]

On est pas le tier monde. Ici le monde a une espérance de vie bien plus longue donc la charge est plus lourde pour nos enfants.
Peut-être que l'université coutera plus cher. Ben oui il faudra réviser nos prioritées pour un bout de temps, réduire notre train de vie, réduire nos loisir, économiser nos déplacement porter nos vêtement plus longtemps. C'est plate mais il faudrais voir ce qui nous importe vraiment. Sommes nous pret a nous sacrifier pour l'avenir de nos enfants.

[Automne]

.anthurium.  a écritOn est pas le tier monde. Ici le monde a une espérance de vie bien plus longue donc la charge est plus lourde pour nos enfants.
Peut-être que l'université coutera plus cher. Ben oui il faudra réviser nos prioritées pour un bout de temps, réduire notre train de vie, réduire nos loisir, économiser nos déplacement porter nos vêtement plus longtemps. C'est plate mais il faudrais voir ce qui nous importe vraiment. Sommes nous pret a nous sacrifier pour l'avenir de nos enfants.

J'ai un peu de difficulté à comprendre le raisonnement... En quoi est-ce que monter les frais de scolarité ca va donner un meilleur avenir à nous les jeunes? --Message edité par dragondor le 2005-10-19 17:24:39--

[.anthurium.]

dragondor  a écrit

J'ai un peu de difficulté à comprendre le raisonnement... En quoi est-ce que monter les frais de scolarité ca va donner un meilleur avenir à nous les jeunes?  

Je parle en général. Il faut se serrer la ceinture maintenant parceque dans l'avenir on aura trop de retard a rattrapper.
Nos parents on été gâté on l'a été par eux. Ont est tellement habituer à la manne du gouvernement qu'on chiale pour en avoir toujours plus.

[Ti-radis]

Oui mais la manne elle vient quand même de nos poches et si nous avons des services sociaux c,est bien parce que nous les payons en étant parmis les plus imposés au monde.  Ce qui ne veut pas dire que je suis contre la réduction de la dette

[.anthurium.]

Ti-radis  a écritOui mais la manne elle vient quand même de nos poches et si nous avons des services sociaux c,est bien parce que nous les payons en étant parmis les plus imposés au monde.  Ce qui ne veut pas dire que je suis contre la réduction de la dette

Justement on ne le sais plus. La semaine dernière je suis allé chez le médecin, un rendez vous minute pour voir si on entends le coeur de mon bébé. J'étais à 9 semaines on ne l'a pas entendu mais je m'en doutais un peu. le médecin m'a dit c'est normal on ne l'entend pas toujours à ce stade. mais si tu veux je peux te faire passer un écho ,j'ai refusé disant que ce n'étais pas nécessaire ,que j'attendrais à mon prochain examen.(début novembre) Mon médecin était abasourdi et il m'a félicité disant que c'est une éponse très rare. J'avais envie d'y aller à l'écho mais je ne pouvais pas y aller si j'était conséquente avec moi-même. Je chiale qu'on gaspille l'argent de l'état pour des caprices.
Je suis pour une diminution des impot et je suis pour qu'on charge des traitements non primordial. On est tellement habituer a la gratuité qu'on ouble qu'on paye tout ça. Dailleur on ne sais pas le prix que chaque examen coute.

[Beppo]

TVA, 17 heures
Mercredi, le 19 novembre 2005



LES IMPATIENTS ET LE VERRE DE SCOTCH
Claude Charron

Lucien Bouchard l'a dit en ouverture de conférence de presse, ce matin, avant même de lancer son pavé dans la mare, parlant des hommes et de l'unique femme qu'il avait convaincus de se joindre à lui pour lancer cet appel à une mobilisation lucide de tous les citoyens. Ces impatients en ont plus que ras-le-bol de se rencontrer autour d'un verre de scotch pour déplorer le peu de conscience de la population et le peu d'empressement de la classe politique dans son ensemble, pour faire face aux problèmes immenses qui se profilent pour la nation québécoise dans un avenir rapproché. Ainsi donc l'ancien premier ministre a retrouvé la magie de son charisme pour regrouper une brochette d'intellectuels, d'hommes d'affaires, pour sonner le tocsin d'alarme: notre société francophone d'Amérique du Nord est en train de jouer sa survie, des correctifs urgents doivent être apportés, correctifs qui feront mal.

Le groupe est éminemment plus fort dans l'inventaire des problèmes que dans la présentation des solutions. Le faible taux démographique du Québec et l'impossibilité d'y suppléer par le seul apport de l'immigration sans créer un autre type de problème était déjà connu, ils nous font voir qu'il est dramatique. La situation des finances publiques du Québec n'échappe plus à personne, d'autant plus que le gouvernement actuel s'en sert encore plus qu'il ne la corrige, les impatients de Lucien Bouchard disent qu'elle est encore plus catastrophique qu'on le pense. Le réseau d'éducation souffre d'un sous-financement chronique qui nous affaiblit collectivement comme ce n'est pas permis mais, déplorent ces gros noms de chez nous, impossible de même évoquer une hausse des frais de scolarité sans que les pancartes n'envahissent les rues. Les impatients de Lucien Bouchard l'évoquent pourtant, comme ils suggèrent une hausse des tarifs d'électricité pour rembourser la dette, mais c'est pour aussitôt déplorer que ce type de solution courageuse et nécessaire, personne dans la classe politique actuelle n'a l'imagination de les prôner de peur de manger une volée de bois vert de la part du cartel syndical et de tous les défenseurs du modèle québécois.

Mais les impatients sont eux-mêmes victimes du péché d'omission et de la faiblesse caractérielle dont souffrirait le peuple «branleux» que nous sommes. Pour pouvoir hurler au loup et semoncer ses concitoyens, cette confrérie audacieuse a reculé devant le devoir de trancher sur le statut politique du Québec. Il y avait là des gens pour qui la souveraineté est nécessaire ou alors souhaitable, d'autres pour qui elle est inutile si non même nuisible. Autrement dit, le groupe autour de Lucien Bouchard parle d'une mobilisation collective pour forcer les pouvoirs publics à du courage et de l'audace, mais on n'a ni le courage, ni l'audace de déterminer si cette bataille de la survie d'un peuple nécessite une réorganisation de ces pouvoirs ou si le statu quo du partage actuel, inefficace selon leur constat, pourrait miraculeusement se transformer en machine victorieuse. A cet égard, c'est très décevant.

[Scoubidoux]

Je l'aime bien ce Charron.

Mais je lui reproche une chose à lui aussi. L'avenir politique du Québec passe par un bon leader ayant une tête sur les épaules et étant aimé de la population. Charron possède ça mais il n'a même pas osé, ni même pensé se présenté à la succession du PQ.

Ce que je trouve vraiment dommage.

[tuberale]

Beppo  a écritTVA, 17 heures
Mercredi, le 19 novembre 2005



LES IMPATIENTS ET LE VERRE DE SCOTCH
Claude Charron

Lucien Bouchard l'a dit en ouverture de conférence de presse, ce matin, avant même de lancer son pavé dans la mare, parlant des hommes et de l'unique femme qu'il avait convaincus de se joindre à lui pour lancer cet appel à une mobilisation lucide de tous les citoyens. Ces impatients en ont plus que ras-le-bol de se rencontrer autour d'un verre de scotch pour déplorer le peu de conscience de la population et le peu d'empressement de la classe politique dans son ensemble, pour faire face aux problèmes immenses qui se profilent pour la nation québécoise dans un avenir rapproché. Ainsi donc l'ancien premier ministre a retrouvé la magie de son charisme pour regrouper une brochette d'intellectuels, d'hommes d'affaires, pour sonner le tocsin d'alarme: notre société francophone d'Amérique du Nord est en train de jouer sa survie, des correctifs urgents doivent être apportés, correctifs qui feront mal.

Le groupe est éminemment plus fort dans l'inventaire des problèmes que dans la présentation des solutions. Le faible taux démographique du Québec et l'impossibilité d'y suppléer par le seul apport de l'immigration sans créer un autre type de problème était déjà connu, ils nous font voir qu'il est dramatique. La situation des finances publiques du Québec n'échappe plus à personne, d'autant plus que le gouvernement actuel s'en sert encore plus qu'il ne la corrige, les impatients de Lucien Bouchard disent qu'elle est encore plus catastrophique qu'on le pense. Le réseau d'éducation souffre d'un sous-financement chronique qui nous affaiblit collectivement comme ce n'est pas permis mais, déplorent ces gros noms de chez nous, impossible de même évoquer une hausse des frais de scolarité sans que les pancartes n'envahissent les rues. Les impatients de Lucien Bouchard l'évoquent pourtant, comme ils suggèrent une hausse des tarifs d'électricité pour rembourser la dette, mais c'est pour aussitôt déplorer que ce type de solution courageuse et nécessaire, personne dans la classe politique actuelle n'a l'imagination de les prôner de peur de manger une volée de bois vert de la part du cartel syndical et de tous les défenseurs du modèle québécois.

Mais les impatients sont eux-mêmes victimes du péché d'omission et de la faiblesse caractérielle dont souffrirait le peuple «branleux» que nous sommes. Pour pouvoir hurler au loup et semoncer ses concitoyens, cette confrérie audacieuse a reculé devant le devoir de trancher sur le statut politique du Québec. Il y avait là des gens pour qui la souveraineté est nécessaire ou alors souhaitable, d'autres pour qui elle est inutile si non même nuisible. Autrement dit, le groupe autour de Lucien Bouchard parle d'une mobilisation collective pour forcer les pouvoirs publics à du courage et de l'audace, mais on n'a ni le courage, ni l'audace de déterminer si cette bataille de la survie d'un peuple nécessite une réorganisation de ces pouvoirs ou si le statu quo du partage actuel, inefficace selon leur constat, pourrait miraculeusement se transformer en machine victorieuse. A cet égard, c'est très décevant.




c'est quand même dommage de ramener ça encore et toujours à l'éternel conflit pour ou contre la séparation.......il faudrait avoir la sagese de voir plus loin et de ne pas écarter les quelques vérités fondamentales à l'intérieur du manifeste. Je suis d'accord pour dire qu'au niveau des solutions , ils ont fait dans le simple et que plusieurs avenues pourraient être explorées avant d'utiliser celles mentionnées.....mais le constat initial est véridique, ne l'écartons pas de la main au profit du dictat habituel du rouge ou bleu

[tipet]

Ce manifeste comporte des bons points, mais c'est encore un discours écrit par des riches, pour des riches...

Degeler les frais de scolarité, augmenter les tarifs d'électricité, les taxes ect...Facile à dire quand tu as de l'argent mais va dire ça à la classe myenne, étranglée par les taxes et l'impôts...

Bref, c'est comme dans tout manifeste, il y a des points à prendre, et à laisser...

Ça amène une bonne réflexion par-contre.

[Ti-radis]

Ils vont beaucoup parler de ça à la TV aujourd'hui, ça risque d'être bon.

[vivier]

le fédéral fait des milliards de profit ( surplus ) pourquoi pas ns. ? il me semble qu'il y a un déséquilibre  a quelque part

[Blanche Neige]

C’est Mario Dumont qui doit jubiler, en novembre 2002, il avait plus de 40% des votes pour l’élection provincial jusqu’à temps qu’il déclare « Il faut couper dans les fonctionnaires» après, il est tomber à 20% et le syndicat c’est retourner vers Charest. Charest plus malin, a fait des promesses comme le P.Q. mais il avait en tête le programme de l’ADQ, privatiser et couper dans la fonction publique. Aujourd’hui, les grands intellectuels du Québec se tourne vers les idées de l’ADQ sans le nommer mais M. Dumont doit bien rire.

Je comprends que différentié le monde à sa juste valeur demande une plus grande ouverture d’esprit mais le syndicat (40% de la population Québécoise) veut absolument que tout le monde soit dans le même bateau. Ce n’est pas possible et il faut faire des choix.

Moi, je n’ai jamais aimé la politique mais plutôt la politie, tendre vers la médiocrité matérielle pour faire place à une plus grande créativité intellectuelle.

Vaut mieux prendre un bateau adapter à ses capacités pour se rendre à bon port que de prendre tous le même bateau et coulé avec. (maxime de moi   ).