Mini budget, la manne
Énoncé économique
Baisses d'impôt rétroactives au 1er janvier
Martin ne veut pas d'élections précipitéesÀ quelques semaines du déclenchement probable des élections, le gouvernement Martin a promis des baisses d'impôt d'une valeur de 30,2 milliards de dollars sur six ans, lundi, dans son énoncé budgétaire.
Profitant de la croissance économique soutenue depuis quelques années, le ministre des Finances, Ralph Goodale, propose une baisse de 1 % de l'impôt sur la première tranche de 35 595 $ de revenus, une mesure rétroactive au 1er janvier 2005. La mesure coûterait plus de 5 milliards au Trésor public.
Pour une famille de quatre personnes (deux adultes, deux enfants) ayant un revenu de 60 000 $, les mesures représenteraient une épargne de 499 $ dès l'an prochain.
De plus, Ottawa annonce une augmentation de 500 $ du montant personnel de base, soit le revenu que les contribuables peuvent gagner sans devoir payer d'impôt fédéral.
En outre, le ministre veut créer une nouvelle prestation fiscale pour aider les assistés sociaux à conserver une plus grande partie de leur salaire, afin qu'il soit « payant » d'avoir un emploi.
Pour les entreprises, Ottawa ressuscitera et devancera de deux ans les mesures réduisant l'impôt des sociétés présentées dans le budget de février et sacrifiées à la faveur d'une entente avec le Nouveau Parti démocratique (NPD).
Une marge de manoeuvre considérable
Le ministre a estimé qu'il disposera d'une marge de manoeuvre de 54,5 milliards de dollars pour les six prochaines années. Ces surplus proviennent en grande partie de la flambée des prix du pétrole, qui ont notamment fait exploser les revenus des entreprises pétrolières.
À la lumière des prévisions des économistes du secteur privé, M. Goodale prévoit une croissance de l'économie canadienne de 2,8 % cette année, 2,9 % en 2006 et de 3,1 % en 2007.
Le ministre dispose donc d'une somme de près de 10 milliards par année pour ses promesses. Ce montant exclut les 4 milliards que le ministre met de côté chaque année pour parer aux éventualités.
M. Goodale estime que le Canada doit investir dans l'éducation, la recherche et le développement et l'innovation. Il suggère de consacrer 9,2 milliards en cinq ans pour financer des initiatives pour améliorer l'accès aux études postsecondaires, former plus de scientifiques et de gestionnaires et donner un coup de pouce à la formation de la main-d'oeuvre.
Que fera l'opposition?
Pour faire adopter les baisses d'impôt, le gouvernement Martin déposera sous peu une motion de voies et moyens à la Chambre des communes. Les autres initiatives demeureront des promesses.
La semaine dernière, le ministre Goodale a annoncé une réduction de 1,95 $ à 1,87 $ des cotisations à l'assurance emploi. Cette mesure représente des économies de quelque 800 millions de dollars pour les employeurs et les travailleurs. --Message edité par fabine le 2005-11-14 18:02:46--
Baisses d'impôt rétroactives au 1er janvier
Martin ne veut pas d'élections précipitéesÀ quelques semaines du déclenchement probable des élections, le gouvernement Martin a promis des baisses d'impôt d'une valeur de 30,2 milliards de dollars sur six ans, lundi, dans son énoncé budgétaire.
Profitant de la croissance économique soutenue depuis quelques années, le ministre des Finances, Ralph Goodale, propose une baisse de 1 % de l'impôt sur la première tranche de 35 595 $ de revenus, une mesure rétroactive au 1er janvier 2005. La mesure coûterait plus de 5 milliards au Trésor public.
Pour une famille de quatre personnes (deux adultes, deux enfants) ayant un revenu de 60 000 $, les mesures représenteraient une épargne de 499 $ dès l'an prochain.
De plus, Ottawa annonce une augmentation de 500 $ du montant personnel de base, soit le revenu que les contribuables peuvent gagner sans devoir payer d'impôt fédéral.
En outre, le ministre veut créer une nouvelle prestation fiscale pour aider les assistés sociaux à conserver une plus grande partie de leur salaire, afin qu'il soit « payant » d'avoir un emploi.
Pour les entreprises, Ottawa ressuscitera et devancera de deux ans les mesures réduisant l'impôt des sociétés présentées dans le budget de février et sacrifiées à la faveur d'une entente avec le Nouveau Parti démocratique (NPD).
Une marge de manoeuvre considérable
Le ministre a estimé qu'il disposera d'une marge de manoeuvre de 54,5 milliards de dollars pour les six prochaines années. Ces surplus proviennent en grande partie de la flambée des prix du pétrole, qui ont notamment fait exploser les revenus des entreprises pétrolières.
À la lumière des prévisions des économistes du secteur privé, M. Goodale prévoit une croissance de l'économie canadienne de 2,8 % cette année, 2,9 % en 2006 et de 3,1 % en 2007.
Le ministre dispose donc d'une somme de près de 10 milliards par année pour ses promesses. Ce montant exclut les 4 milliards que le ministre met de côté chaque année pour parer aux éventualités.
M. Goodale estime que le Canada doit investir dans l'éducation, la recherche et le développement et l'innovation. Il suggère de consacrer 9,2 milliards en cinq ans pour financer des initiatives pour améliorer l'accès aux études postsecondaires, former plus de scientifiques et de gestionnaires et donner un coup de pouce à la formation de la main-d'oeuvre.
Que fera l'opposition?
Pour faire adopter les baisses d'impôt, le gouvernement Martin déposera sous peu une motion de voies et moyens à la Chambre des communes. Les autres initiatives demeureront des promesses.
La semaine dernière, le ministre Goodale a annoncé une réduction de 1,95 $ à 1,87 $ des cotisations à l'assurance emploi. Cette mesure représente des économies de quelque 800 millions de dollars pour les employeurs et les travailleurs. --Message edité par fabine le 2005-11-14 18:02:46--
Énoncé budgétaire
Un marché de dupes, selon le Bloc
Le Bloc québécois considère que les promesses de baisses d'impôt du ministre Ralph Goodale ne constituent qu'un marché de dupes.
Yvan Loubier
Intervenant immédiatement après le ministre, Yvan Loubier, critique du Bloc en matière de finances, a affirmé que les seules réductions d'impôt sûres pour les contribuables canadiens en 2005 s'élevaient à 278 $ par contribuable.
Tout le reste, a-t-il dit, ne sont que des promesses qui tiennent à une réélection du Parti libéral du Canada. Selon M. Loubier, l'énoncé économique veulent tout simplement faire oublier les problèmes d'éthique décrits dans le rapport Gomery.
Audet est content
Michel Audet
Pour sa part, le ministre des Finances du Québec, Michel Audet, estime que l'énoncé, s'il ne règle pas le problème du déséquilibre fiscal, n'en contient pas moins de bonnes nouvelles pour les contribuables.
Il voit dans cet énoncé la preuve que le gouvernement fédéral perçoit trop d'argent auprès des contribuables.
M. Audet salue la création de la fiducie de 1 milliard créée par le fédéral pour l'éducation, estimant la part du Québec à 236 millions. Il est convaincu qu'Ottawa respectera la juridiction du Québec et négociera d'abord avec les provinces. --Message edité par tuberale le 2005-11-14 20:34:05--
Un marché de dupes, selon le Bloc
Le Bloc québécois considère que les promesses de baisses d'impôt du ministre Ralph Goodale ne constituent qu'un marché de dupes.
Yvan Loubier
Intervenant immédiatement après le ministre, Yvan Loubier, critique du Bloc en matière de finances, a affirmé que les seules réductions d'impôt sûres pour les contribuables canadiens en 2005 s'élevaient à 278 $ par contribuable.
Tout le reste, a-t-il dit, ne sont que des promesses qui tiennent à une réélection du Parti libéral du Canada. Selon M. Loubier, l'énoncé économique veulent tout simplement faire oublier les problèmes d'éthique décrits dans le rapport Gomery.
Audet est content
Michel Audet
Pour sa part, le ministre des Finances du Québec, Michel Audet, estime que l'énoncé, s'il ne règle pas le problème du déséquilibre fiscal, n'en contient pas moins de bonnes nouvelles pour les contribuables.
Il voit dans cet énoncé la preuve que le gouvernement fédéral perçoit trop d'argent auprès des contribuables.
M. Audet salue la création de la fiducie de 1 milliard créée par le fédéral pour l'éducation, estimant la part du Québec à 236 millions. Il est convaincu qu'Ottawa respectera la juridiction du Québec et négociera d'abord avec les provinces. --Message edité par tuberale le 2005-11-14 20:34:05--
Mais Ottawa fait des promesses, donne un peu d'argent et les gens ne pensent pas plus loin. Ils ne se demandent même pas comment il se fait qu'ils peuvent promettre autant là...... comment il se fait qu'ils aient autant d'argent. Ils vont juste voir les bonbons!!!
J'ai une de mes soeurs qui m'enrage car elle ne suit absolument pas la politique,; pose-lui la moindre petite question et elle ne pourra pas te répondre.... Encore tantôt elle dit: Tiens c'est bien il a promis une baisse d'impôts.. Demande-lui pourquoi Martin promet ça et elle ne pourra pas te répondre. Demande-lui comment il se fait qu'ils ont autant d'argent là et elle ne le saura pas plus et c'est ainsi pour tout mais....Les Libéraux sont archi-corrects!
J'ai une de mes soeurs qui m'enrage car elle ne suit absolument pas la politique,; pose-lui la moindre petite question et elle ne pourra pas te répondre.... Encore tantôt elle dit: Tiens c'est bien il a promis une baisse d'impôts.. Demande-lui pourquoi Martin promet ça et elle ne pourra pas te répondre. Demande-lui comment il se fait qu'ils ont autant d'argent là et elle ne le saura pas plus et c'est ainsi pour tout mais....Les Libéraux sont archi-corrects!
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Les québecois en majorité ne seront pas dupe. Le scandale des commandites ils l'ont de travers beaucoup plus qu'à l'extérieur du Québec. Le Bloc devrait être fort.
Pour l'énoncé budgétaire, il ne pourra pas être mis en application, donc ce n'est que des promesses.
En fait une promesse de nous remettre ce que nous avons payé en trop. Je n'ai pas à me mettre à genoux pour récupérer mon dû.
Pour l'énoncé budgétaire, il ne pourra pas être mis en application, donc ce n'est que des promesses.
En fait une promesse de nous remettre ce que nous avons payé en trop. Je n'ai pas à me mettre à genoux pour récupérer mon dû.