Les libéraux fédéraux cinglants à l'endroit de Boisclair
nicki a écritQuand j'ai entendu Pettigrew traiter les ex-premiers ministres de "losers" et qu'on venait d'élire un autre "loser".
Je souhaite qu'on se serve de cette déclaration comme les libéraux ont capitalisé sur les "Yvettes".
Aux prochaines élections, nous devrions tous avoir un macaron indiquant:
"Moi, je vote pour un loser"
C'est très bon, j'en achète un !
Je souhaite qu'on se serve de cette déclaration comme les libéraux ont capitalisé sur les "Yvettes".
Aux prochaines élections, nous devrions tous avoir un macaron indiquant:
"Moi, je vote pour un loser"
C'est très bon, j'en achète un !
J'adore ton idée Nicki
Moi ça m'a tellement choquée d'entendre ça... je suis pas québécoise, mais je me sens québécoise et je me suis sentie insultée --Message edité par lolilou le 2005-11-18 11:26:26--
Moi ça m'a tellement choquée d'entendre ça... je suis pas québécoise, mais je me sens québécoise et je me suis sentie insultée --Message edité par lolilou le 2005-11-18 11:26:26--
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
tuberale a écritou qui sont les vrais losers?toute une série de phrases qui jouent avec le mot...pas bête ton idée, tu devrais la faire parvenir au bureau de Duceppe.
C'est fait.
C'est fait.
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Opinion de Claude Charron du vendredi 18 novembre
LES «MONTÉES DE LAIT» DE PETTIGREW
Il faut dire qu'à l'époque de Jean Chrétien, le ministre Pierre Pettigrew passait plutôt inaperçu et tout le monde ne s'en portait que mieux. Tellement inaperçu que lors du scandale des millions gaspillés au ministère des Ressources humaines il y a quatre ou cinq ans, c'est son successeur, Jane Stewart, qui a eu à essuyer le blâme pour la gestion déficiente et incompétente de celui qui se cachait sous son bureau plutôt que de se porter courageusement à sa défense. Jusqu'au scandale des commandites, celui que Paul Martin a nommé à la tête de la diplomatie canadienne se pensait à l'abri dans le comté multiethnique qu'il s'est choisi. Mais l'an dernier, il n'a échappé à la vague bloquiste que par 468 voix et on dirait que cette frousse lui a fait perdre le nord. Depuis, on ne compte plus les "montées de lait" de ce piètre politicien. La dernière, celle qui restera à son palmarès sous le titre des "losers", aura peut-être le mérite de lui clore le bec pour un bout de temps. Ce qui sera apprécié de chacun, y compris de ses propres collègues qui se demandent quelle mouche a bien pu piquer cette inoffensive ballerine.
C'est d'avoir eu le jugement déficient et d'avoir laissé son mépris pour ce qu'il a déjà appelé le Québec profond transparaître jusque dans ses attaques contre cinq premiers ministres que la population du Québec s'est donnés au cours des 30 dernières années que le ministre Pettigrew aurait dû s'excuser aujourd'hui. Pas de baragouiner, comme lui a suggéré un Jean Lapierre embarrassé, que ses propos avaient dépassé sa pensée. Car de pensée, il n'y en avait pas dans la cervelle qui s'est exprimée à chaud sur l'élection d'André Boisclair. La preuve, c'est que le lendemain, il a préféré s'enfoncer davantage dans des explications laborieuses pour se justifier et donner un semblant de réflexion à ce qui n'avait été qu'un excès de bile qui lui est monté à la bouche. Tout l'entourage de Paul Martin a été vite à conclure que la grand'trappe de Pettigrew venait d'aider les souverainistes à refaire l'union tout en mettant les fédéralistes dans l'embarras. On a sans doute signalé à son éminente personne que si vous n'avez que 21 députés sur les 75 au Québec et que votre parti tirait de l'arrière par 34 points dans les sondages derrière le Bloc québécois, ce ne serait peut-être pas le temps de traiter les autres de "losers". Et que le prochain vrai "loser" que rencontrera Pierre Pettigrew au lendemain de l'élection fédérale, ce sera peut-être celui qu'il aime contempler à chaque matin dans son miroir.
source: tva.canoe.com
LES «MONTÉES DE LAIT» DE PETTIGREW
Il faut dire qu'à l'époque de Jean Chrétien, le ministre Pierre Pettigrew passait plutôt inaperçu et tout le monde ne s'en portait que mieux. Tellement inaperçu que lors du scandale des millions gaspillés au ministère des Ressources humaines il y a quatre ou cinq ans, c'est son successeur, Jane Stewart, qui a eu à essuyer le blâme pour la gestion déficiente et incompétente de celui qui se cachait sous son bureau plutôt que de se porter courageusement à sa défense. Jusqu'au scandale des commandites, celui que Paul Martin a nommé à la tête de la diplomatie canadienne se pensait à l'abri dans le comté multiethnique qu'il s'est choisi. Mais l'an dernier, il n'a échappé à la vague bloquiste que par 468 voix et on dirait que cette frousse lui a fait perdre le nord. Depuis, on ne compte plus les "montées de lait" de ce piètre politicien. La dernière, celle qui restera à son palmarès sous le titre des "losers", aura peut-être le mérite de lui clore le bec pour un bout de temps. Ce qui sera apprécié de chacun, y compris de ses propres collègues qui se demandent quelle mouche a bien pu piquer cette inoffensive ballerine.
C'est d'avoir eu le jugement déficient et d'avoir laissé son mépris pour ce qu'il a déjà appelé le Québec profond transparaître jusque dans ses attaques contre cinq premiers ministres que la population du Québec s'est donnés au cours des 30 dernières années que le ministre Pettigrew aurait dû s'excuser aujourd'hui. Pas de baragouiner, comme lui a suggéré un Jean Lapierre embarrassé, que ses propos avaient dépassé sa pensée. Car de pensée, il n'y en avait pas dans la cervelle qui s'est exprimée à chaud sur l'élection d'André Boisclair. La preuve, c'est que le lendemain, il a préféré s'enfoncer davantage dans des explications laborieuses pour se justifier et donner un semblant de réflexion à ce qui n'avait été qu'un excès de bile qui lui est monté à la bouche. Tout l'entourage de Paul Martin a été vite à conclure que la grand'trappe de Pettigrew venait d'aider les souverainistes à refaire l'union tout en mettant les fédéralistes dans l'embarras. On a sans doute signalé à son éminente personne que si vous n'avez que 21 députés sur les 75 au Québec et que votre parti tirait de l'arrière par 34 points dans les sondages derrière le Bloc québécois, ce ne serait peut-être pas le temps de traiter les autres de "losers". Et que le prochain vrai "loser" que rencontrera Pierre Pettigrew au lendemain de l'élection fédérale, ce sera peut-être celui qu'il aime contempler à chaque matin dans son miroir.
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- Manitou de la Parlotte
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Oliver a écritOpinion de Claude Charron du vendredi 18 novembre
LES «MONTÉES DE LAIT» DE PETTIGREW
Il faut dire qu'à l'époque de Jean Chrétien, le ministre Pierre Pettigrew passait plutôt inaperçu et tout le monde ne s'en portait que mieux. Tellement inaperçu que lors du scandale des millions gaspillés au ministère des Ressources humaines il y a quatre ou cinq ans, c'est son successeur, Jane Stewart, qui a eu à essuyer le blâme pour la gestion déficiente et incompétente de celui qui se cachait sous son bureau plutôt que de se porter courageusement à sa défense. Jusqu'au scandale des commandites, celui que Paul Martin a nommé à la tête de la diplomatie canadienne se pensait à l'abri dans le comté multiethnique qu'il s'est choisi. Mais l'an dernier, il n'a échappé à la vague bloquiste que par 468 voix et on dirait que cette frousse lui a fait perdre le nord. Depuis, on ne compte plus les "montées de lait" de ce piètre politicien. La dernière, celle qui restera à son palmarès sous le titre des "losers", aura peut-être le mérite de lui clore le bec pour un bout de temps. Ce qui sera apprécié de chacun, y compris de ses propres collègues qui se demandent quelle mouche a bien pu piquer cette inoffensive ballerine.
C'est d'avoir eu le jugement déficient et d'avoir laissé son mépris pour ce qu'il a déjà appelé le Québec profond transparaître jusque dans ses attaques contre cinq premiers ministres que la population du Québec s'est donnés au cours des 30 dernières années que le ministre Pettigrew aurait dû s'excuser aujourd'hui. Pas de baragouiner, comme lui a suggéré un Jean Lapierre embarrassé, que ses propos avaient dépassé sa pensée. Car de pensée, il n'y en avait pas dans la cervelle qui s'est exprimée à chaud sur l'élection d'André Boisclair. La preuve, c'est que le lendemain, il a préféré s'enfoncer davantage dans des explications laborieuses pour se justifier et donner un semblant de réflexion à ce qui n'avait été qu'un excès de bile qui lui est monté à la bouche. Tout l'entourage de Paul Martin a été vite à conclure que la grand'trappe de Pettigrew venait d'aider les souverainistes à refaire l'union tout en mettant les fédéralistes dans l'embarras. On a sans doute signalé à son éminente personne que si vous n'avez que 21 députés sur les 75 au Québec et que votre parti tirait de l'arrière par 34 points dans les sondages derrière le Bloc québécois, ce ne serait peut-être pas le temps de traiter les autres de "losers". Et que le prochain vrai "loser" que rencontrera Pierre Pettigrew au lendemain de l'élection fédérale, ce sera peut-être celui qu'il aime contempler à chaque matin dans son miroir.
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Oh que c'est bien dit.
Claude Charron est du genre Niaise pas avec moé, petit vers de terre.
LES «MONTÉES DE LAIT» DE PETTIGREW
Il faut dire qu'à l'époque de Jean Chrétien, le ministre Pierre Pettigrew passait plutôt inaperçu et tout le monde ne s'en portait que mieux. Tellement inaperçu que lors du scandale des millions gaspillés au ministère des Ressources humaines il y a quatre ou cinq ans, c'est son successeur, Jane Stewart, qui a eu à essuyer le blâme pour la gestion déficiente et incompétente de celui qui se cachait sous son bureau plutôt que de se porter courageusement à sa défense. Jusqu'au scandale des commandites, celui que Paul Martin a nommé à la tête de la diplomatie canadienne se pensait à l'abri dans le comté multiethnique qu'il s'est choisi. Mais l'an dernier, il n'a échappé à la vague bloquiste que par 468 voix et on dirait que cette frousse lui a fait perdre le nord. Depuis, on ne compte plus les "montées de lait" de ce piètre politicien. La dernière, celle qui restera à son palmarès sous le titre des "losers", aura peut-être le mérite de lui clore le bec pour un bout de temps. Ce qui sera apprécié de chacun, y compris de ses propres collègues qui se demandent quelle mouche a bien pu piquer cette inoffensive ballerine.
C'est d'avoir eu le jugement déficient et d'avoir laissé son mépris pour ce qu'il a déjà appelé le Québec profond transparaître jusque dans ses attaques contre cinq premiers ministres que la population du Québec s'est donnés au cours des 30 dernières années que le ministre Pettigrew aurait dû s'excuser aujourd'hui. Pas de baragouiner, comme lui a suggéré un Jean Lapierre embarrassé, que ses propos avaient dépassé sa pensée. Car de pensée, il n'y en avait pas dans la cervelle qui s'est exprimée à chaud sur l'élection d'André Boisclair. La preuve, c'est que le lendemain, il a préféré s'enfoncer davantage dans des explications laborieuses pour se justifier et donner un semblant de réflexion à ce qui n'avait été qu'un excès de bile qui lui est monté à la bouche. Tout l'entourage de Paul Martin a été vite à conclure que la grand'trappe de Pettigrew venait d'aider les souverainistes à refaire l'union tout en mettant les fédéralistes dans l'embarras. On a sans doute signalé à son éminente personne que si vous n'avez que 21 députés sur les 75 au Québec et que votre parti tirait de l'arrière par 34 points dans les sondages derrière le Bloc québécois, ce ne serait peut-être pas le temps de traiter les autres de "losers". Et que le prochain vrai "loser" que rencontrera Pierre Pettigrew au lendemain de l'élection fédérale, ce sera peut-être celui qu'il aime contempler à chaque matin dans son miroir.
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Oh que c'est bien dit.
Claude Charron est du genre Niaise pas avec moé, petit vers de terre.
tipet a écritJ'ai entendu Bernard Landry dire quelque chose de tout à fait épouvantable!
Trudeau lui a déjà dit: "Mais Bernard comment tu veux que l'indépendance apporte un peu de génie à un peuple qui n'en a aucun?"
S'ti je le tuerais!
Pssstt... y'est déjà mort ! ;)
Trudeau lui a déjà dit: "Mais Bernard comment tu veux que l'indépendance apporte un peu de génie à un peuple qui n'en a aucun?"
S'ti je le tuerais!
Pssstt... y'est déjà mort ! ;)
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
tipet a écrit
Je le sais, mais j'aurais aimé ça que ce soit par mes mains
Ayoye je suis dont bien agressive à matin
T'en fais pas .. j'ai aussi des élans d'agressivité quand j'entends des choses comme ça.
Je le sais, mais j'aurais aimé ça que ce soit par mes mains
Ayoye je suis dont bien agressive à matin
T'en fais pas .. j'ai aussi des élans d'agressivité quand j'entends des choses comme ça.
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APRÈS AVOIR TRAITÉ LES LEADERS SOUVERAINISTES DE LOSERS
Pierre Pettigrew s'excuse
Joël-Denis Bellavance
La Presse
Ottawa
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, s'excuse auprès des leaders souverainistes pour les avoir traités de losers.
Face à la tempête provoquée par les propos cinglants qu'il a tenus mercredi à la suite de l'élection d'André Boisclair à la tête du Parti québécois, M. Pettigrew a présenté ses excuses hier à la Chambre des communes.
Les propos de M. Pettigrew ont été dénoncés par les souverainistes et, dans une moindre mesure, par les fédéralistes au cours des derniers jours. Même le ministre des Transports et lieutenant politique de Paul Martin, Jean Lapierre, a poliment désavoué son collègue devant les journalistes.
Bizarrement, M. Pettigrew a fait son mea-culpa après avoir été interrogé par une députée libérale, Raymonde Folco, qui est aussi présidente du caucus du Québec, durant la période de questions.
" Les récents commentaires du ministre des Affaires étrangères ont suscité de vives réactions. Pourrait-il préciser sa pensée? " a demandé Mme Folco.
M. Pettigrew a répondu en disant qu'il avait le plus haut respect pour chacun des anciens premiers ministres du Québec. Il a soutenu que ses critiques visaient les discours que tiennent les ténors péquistes.
" La vie politique est si exigeante que tout individu qui s'y consacre mérite notre admiration. Or, si j'ai blessé l'un ou l'autre d'entre eux, j'en suis navré. Je parlais de discours perdants des péquistes lorsque je commentais l'hommage, l'un après l'autre, l'autre soir. Je ne pense certainement pas que les individus qui ont occupé la fonction (de premier ministre) soient des losers ", a dit M. Pettigrew.
Au bureau du premier ministre, on affirme ne pas avoir demandé à M. Pettigrew de présenter ses excuses de la sorte, même si la question posée par Mme Folco laisse entendre que l'opération a été soigneusement préparée. Au bureau de Jean Lapierre, on soutient aussi que M. Pettigrew a agi de son propre chef.
Mercredi, le ministre avait fait une virulente sortie contre les souverainistes devant les journalistes qui l'invitaient à commenter l'élection d'André Boisclair. " Je regardais ça (mardi soir), c'était une soirée hommage à des losers, un loser après l'autre (les anciens chefs du PQ), avait-il dit. Et c'était le soir d'une élection du prochain loser, parce que regardez ce que les purs et durs vont faire avec lui (M. Boisclair). "
Ces propos ont soulevé l'ire des souverainistes. Certains les ont qualifiés de " méprisants " ou d'" irrespectueux " à l'endroit du Québec, d'autres, comme l'ancien premier ministre Bernard Landry, ont demandé la démission du ministre.
M. Pettigrew a tenté d'expliquer ses commentaires jeudi. Il a dit avoir été mal compris, et que ses propos décrivaient le sort que réservent les militants péquistes à leurs chefs.
Réagissant au nom du Bloc québécois, la députée Monique Guay a affirmé que M. Pettigrew n'avait d'autre choix que de présenter ses excuses. " Il a fait la chose qu'il devait faire ", a souligné Mme Guay.
Elle a soutenu que la sortie de M. Pettigrew est un signe de nervosité à l'approche de la campagne électorale, d'autant plus que le ministre s'est fait chauffer par le Bloc québécois au dernier scrutin. Il a remporté la victoire avec une majorité de 468 voix.
Le Parti québécois pour sa part a accepté les excuses du ministre fédéral. " La page est tournée, la gars a bien vu qu'il l'avait échappé celle-là ", a dit le porte-parole de l'opposition péquiste en matière d'affaires intergouvernementales, Jonathan Valois.
" C'est sûr que M. Pettigrew s'est rendu compte qu'il était allé trop loin, qu'il était pris dans une spirale. Mais la volonté du gouvernement fédéral de laisser croire qu'il est le seul maître à bord demeure ", a-t-il ajouté.
S'il accepte volontiers les excuses du ministre des Affaires étrangères, M. Valois n'en exige pas moins un pas de plus de sa part.
" Maintenant qu'il recule après être allé au summum du mépris, qu'a-t-il à proposer au Québec? ", a-t-il lancé.
Ce n'est pas la première fois que M. Pettigrew met les libéraux fédéraux dans l'embarras au cours des derniers mois. En septembre, il avait été obligé de s'expliquer après avoir comparé les politiques de Gilles Duceppe et du Bloc québécois à celles de Maurice Duplessis et de l'Union nationale.
Dans les rangs libéraux, on s'explique d'ailleurs mal les nombreuses sorties maladroites du ministre. Certains soutiennent que M. Pettigrew n'est plus dans les bonnes grâces de Paul Martin et qu'il multiplie ainsi les attaques contre les souverainistes afin de conserver un poste au cabinet après les prochaines élections.
© 2005 La Presse. Tous droits réservés.
Pierre Pettigrew s'excuse
Joël-Denis Bellavance
La Presse
Ottawa
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, s'excuse auprès des leaders souverainistes pour les avoir traités de losers.
Face à la tempête provoquée par les propos cinglants qu'il a tenus mercredi à la suite de l'élection d'André Boisclair à la tête du Parti québécois, M. Pettigrew a présenté ses excuses hier à la Chambre des communes.
Les propos de M. Pettigrew ont été dénoncés par les souverainistes et, dans une moindre mesure, par les fédéralistes au cours des derniers jours. Même le ministre des Transports et lieutenant politique de Paul Martin, Jean Lapierre, a poliment désavoué son collègue devant les journalistes.
Bizarrement, M. Pettigrew a fait son mea-culpa après avoir été interrogé par une députée libérale, Raymonde Folco, qui est aussi présidente du caucus du Québec, durant la période de questions.
" Les récents commentaires du ministre des Affaires étrangères ont suscité de vives réactions. Pourrait-il préciser sa pensée? " a demandé Mme Folco.
M. Pettigrew a répondu en disant qu'il avait le plus haut respect pour chacun des anciens premiers ministres du Québec. Il a soutenu que ses critiques visaient les discours que tiennent les ténors péquistes.
" La vie politique est si exigeante que tout individu qui s'y consacre mérite notre admiration. Or, si j'ai blessé l'un ou l'autre d'entre eux, j'en suis navré. Je parlais de discours perdants des péquistes lorsque je commentais l'hommage, l'un après l'autre, l'autre soir. Je ne pense certainement pas que les individus qui ont occupé la fonction (de premier ministre) soient des losers ", a dit M. Pettigrew.
Au bureau du premier ministre, on affirme ne pas avoir demandé à M. Pettigrew de présenter ses excuses de la sorte, même si la question posée par Mme Folco laisse entendre que l'opération a été soigneusement préparée. Au bureau de Jean Lapierre, on soutient aussi que M. Pettigrew a agi de son propre chef.
Mercredi, le ministre avait fait une virulente sortie contre les souverainistes devant les journalistes qui l'invitaient à commenter l'élection d'André Boisclair. " Je regardais ça (mardi soir), c'était une soirée hommage à des losers, un loser après l'autre (les anciens chefs du PQ), avait-il dit. Et c'était le soir d'une élection du prochain loser, parce que regardez ce que les purs et durs vont faire avec lui (M. Boisclair). "
Ces propos ont soulevé l'ire des souverainistes. Certains les ont qualifiés de " méprisants " ou d'" irrespectueux " à l'endroit du Québec, d'autres, comme l'ancien premier ministre Bernard Landry, ont demandé la démission du ministre.
M. Pettigrew a tenté d'expliquer ses commentaires jeudi. Il a dit avoir été mal compris, et que ses propos décrivaient le sort que réservent les militants péquistes à leurs chefs.
Réagissant au nom du Bloc québécois, la députée Monique Guay a affirmé que M. Pettigrew n'avait d'autre choix que de présenter ses excuses. " Il a fait la chose qu'il devait faire ", a souligné Mme Guay.
Elle a soutenu que la sortie de M. Pettigrew est un signe de nervosité à l'approche de la campagne électorale, d'autant plus que le ministre s'est fait chauffer par le Bloc québécois au dernier scrutin. Il a remporté la victoire avec une majorité de 468 voix.
Le Parti québécois pour sa part a accepté les excuses du ministre fédéral. " La page est tournée, la gars a bien vu qu'il l'avait échappé celle-là ", a dit le porte-parole de l'opposition péquiste en matière d'affaires intergouvernementales, Jonathan Valois.
" C'est sûr que M. Pettigrew s'est rendu compte qu'il était allé trop loin, qu'il était pris dans une spirale. Mais la volonté du gouvernement fédéral de laisser croire qu'il est le seul maître à bord demeure ", a-t-il ajouté.
S'il accepte volontiers les excuses du ministre des Affaires étrangères, M. Valois n'en exige pas moins un pas de plus de sa part.
" Maintenant qu'il recule après être allé au summum du mépris, qu'a-t-il à proposer au Québec? ", a-t-il lancé.
Ce n'est pas la première fois que M. Pettigrew met les libéraux fédéraux dans l'embarras au cours des derniers mois. En septembre, il avait été obligé de s'expliquer après avoir comparé les politiques de Gilles Duceppe et du Bloc québécois à celles de Maurice Duplessis et de l'Union nationale.
Dans les rangs libéraux, on s'explique d'ailleurs mal les nombreuses sorties maladroites du ministre. Certains soutiennent que M. Pettigrew n'est plus dans les bonnes grâces de Paul Martin et qu'il multiplie ainsi les attaques contre les souverainistes afin de conserver un poste au cabinet après les prochaines élections.
© 2005 La Presse. Tous droits réservés.
tuberale a écritAPRÈS AVOIR TRAITÉ LES LEADERS SOUVERAINISTES DE LOSERS
Pierre Pettigrew s'excuse
Joël-Denis Bellavance
La Presse
Ottawa
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, s'excuse auprès des leaders souverainistes pour les avoir traités de losers.
Face à la tempête provoquée par les propos cinglants qu'il a tenus mercredi à la suite de l'élection d'André Boisclair à la tête du Parti québécois, M. Pettigrew a présenté ses excuses hier à la Chambre des communes.
Les propos de M. Pettigrew ont été dénoncés par les souverainistes et, dans une moindre mesure, par les fédéralistes au cours des derniers jours. Même le ministre des Transports et lieutenant politique de Paul Martin, Jean Lapierre, a poliment désavoué son collègue devant les journalistes.
Bizarrement, M. Pettigrew a fait son mea-culpa après avoir été interrogé par une députée libérale, Raymonde Folco, qui est aussi présidente du caucus du Québec, durant la période de questions.
" Les récents commentaires du ministre des Affaires étrangères ont suscité de vives réactions. Pourrait-il préciser sa pensée? " a demandé Mme Folco.
M. Pettigrew a répondu en disant qu'il avait le plus haut respect pour chacun des anciens premiers ministres du Québec. Il a soutenu que ses critiques visaient les discours que tiennent les ténors péquistes.
" La vie politique est si exigeante que tout individu qui s'y consacre mérite notre admiration. Or, si j'ai blessé l'un ou l'autre d'entre eux, j'en suis navré. Je parlais de discours perdants des péquistes lorsque je commentais l'hommage, l'un après l'autre, l'autre soir. Je ne pense certainement pas que les individus qui ont occupé la fonction (de premier ministre) soient des losers ", a dit M. Pettigrew.
Au bureau du premier ministre, on affirme ne pas avoir demandé à M. Pettigrew de présenter ses excuses de la sorte, même si la question posée par Mme Folco laisse entendre que l'opération a été soigneusement préparée. Au bureau de Jean Lapierre, on soutient aussi que M. Pettigrew a agi de son propre chef.
Mercredi, le ministre avait fait une virulente sortie contre les souverainistes devant les journalistes qui l'invitaient à commenter l'élection d'André Boisclair. " Je regardais ça (mardi soir), c'était une soirée hommage à des losers, un loser après l'autre (les anciens chefs du PQ), avait-il dit. Et c'était le soir d'une élection du prochain loser, parce que regardez ce que les purs et durs vont faire avec lui (M. Boisclair). "
Ces propos ont soulevé l'ire des souverainistes. Certains les ont qualifiés de " méprisants " ou d'" irrespectueux " à l'endroit du Québec, d'autres, comme l'ancien premier ministre Bernard Landry, ont demandé la démission du ministre.
M. Pettigrew a tenté d'expliquer ses commentaires jeudi. Il a dit avoir été mal compris, et que ses propos décrivaient le sort que réservent les militants péquistes à leurs chefs.
Réagissant au nom du Bloc québécois, la députée Monique Guay a affirmé que M. Pettigrew n'avait d'autre choix que de présenter ses excuses. " Il a fait la chose qu'il devait faire ", a souligné Mme Guay.
Elle a soutenu que la sortie de M. Pettigrew est un signe de nervosité à l'approche de la campagne électorale, d'autant plus que le ministre s'est fait chauffer par le Bloc québécois au dernier scrutin. Il a remporté la victoire avec une majorité de 468 voix.
Le Parti québécois pour sa part a accepté les excuses du ministre fédéral. " La page est tournée, la gars a bien vu qu'il l'avait échappé celle-là ", a dit le porte-parole de l'opposition péquiste en matière d'affaires intergouvernementales, Jonathan Valois.
" C'est sûr que M. Pettigrew s'est rendu compte qu'il était allé trop loin, qu'il était pris dans une spirale. Mais la volonté du gouvernement fédéral de laisser croire qu'il est le seul maître à bord demeure ", a-t-il ajouté.
S'il accepte volontiers les excuses du ministre des Affaires étrangères, M. Valois n'en exige pas moins un pas de plus de sa part.
" Maintenant qu'il recule après être allé au summum du mépris, qu'a-t-il à proposer au Québec? ", a-t-il lancé.
Ce n'est pas la première fois que M. Pettigrew met les libéraux fédéraux dans l'embarras au cours des derniers mois. En septembre, il avait été obligé de s'expliquer après avoir comparé les politiques de Gilles Duceppe et du Bloc québécois à celles de Maurice Duplessis et de l'Union nationale.
Dans les rangs libéraux, on s'explique d'ailleurs mal les nombreuses sorties maladroites du ministre. Certains soutiennent que M. Pettigrew n'est plus dans les bonnes grâces de Paul Martin et qu'il multiplie ainsi les attaques contre les souverainistes afin de conserver un poste au cabinet après les prochaines élections.
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Ayoye bonne façon de se garder une place dans un gouvernement
Si lui et Dion peuvent pas se faire réélire aux prochaines élections, je crois que je vais probablement avoir un orgasme puissant!
Pierre Pettigrew s'excuse
Joël-Denis Bellavance
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Ottawa
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, s'excuse auprès des leaders souverainistes pour les avoir traités de losers.
Face à la tempête provoquée par les propos cinglants qu'il a tenus mercredi à la suite de l'élection d'André Boisclair à la tête du Parti québécois, M. Pettigrew a présenté ses excuses hier à la Chambre des communes.
Les propos de M. Pettigrew ont été dénoncés par les souverainistes et, dans une moindre mesure, par les fédéralistes au cours des derniers jours. Même le ministre des Transports et lieutenant politique de Paul Martin, Jean Lapierre, a poliment désavoué son collègue devant les journalistes.
Bizarrement, M. Pettigrew a fait son mea-culpa après avoir été interrogé par une députée libérale, Raymonde Folco, qui est aussi présidente du caucus du Québec, durant la période de questions.
" Les récents commentaires du ministre des Affaires étrangères ont suscité de vives réactions. Pourrait-il préciser sa pensée? " a demandé Mme Folco.
M. Pettigrew a répondu en disant qu'il avait le plus haut respect pour chacun des anciens premiers ministres du Québec. Il a soutenu que ses critiques visaient les discours que tiennent les ténors péquistes.
" La vie politique est si exigeante que tout individu qui s'y consacre mérite notre admiration. Or, si j'ai blessé l'un ou l'autre d'entre eux, j'en suis navré. Je parlais de discours perdants des péquistes lorsque je commentais l'hommage, l'un après l'autre, l'autre soir. Je ne pense certainement pas que les individus qui ont occupé la fonction (de premier ministre) soient des losers ", a dit M. Pettigrew.
Au bureau du premier ministre, on affirme ne pas avoir demandé à M. Pettigrew de présenter ses excuses de la sorte, même si la question posée par Mme Folco laisse entendre que l'opération a été soigneusement préparée. Au bureau de Jean Lapierre, on soutient aussi que M. Pettigrew a agi de son propre chef.
Mercredi, le ministre avait fait une virulente sortie contre les souverainistes devant les journalistes qui l'invitaient à commenter l'élection d'André Boisclair. " Je regardais ça (mardi soir), c'était une soirée hommage à des losers, un loser après l'autre (les anciens chefs du PQ), avait-il dit. Et c'était le soir d'une élection du prochain loser, parce que regardez ce que les purs et durs vont faire avec lui (M. Boisclair). "
Ces propos ont soulevé l'ire des souverainistes. Certains les ont qualifiés de " méprisants " ou d'" irrespectueux " à l'endroit du Québec, d'autres, comme l'ancien premier ministre Bernard Landry, ont demandé la démission du ministre.
M. Pettigrew a tenté d'expliquer ses commentaires jeudi. Il a dit avoir été mal compris, et que ses propos décrivaient le sort que réservent les militants péquistes à leurs chefs.
Réagissant au nom du Bloc québécois, la députée Monique Guay a affirmé que M. Pettigrew n'avait d'autre choix que de présenter ses excuses. " Il a fait la chose qu'il devait faire ", a souligné Mme Guay.
Elle a soutenu que la sortie de M. Pettigrew est un signe de nervosité à l'approche de la campagne électorale, d'autant plus que le ministre s'est fait chauffer par le Bloc québécois au dernier scrutin. Il a remporté la victoire avec une majorité de 468 voix.
Le Parti québécois pour sa part a accepté les excuses du ministre fédéral. " La page est tournée, la gars a bien vu qu'il l'avait échappé celle-là ", a dit le porte-parole de l'opposition péquiste en matière d'affaires intergouvernementales, Jonathan Valois.
" C'est sûr que M. Pettigrew s'est rendu compte qu'il était allé trop loin, qu'il était pris dans une spirale. Mais la volonté du gouvernement fédéral de laisser croire qu'il est le seul maître à bord demeure ", a-t-il ajouté.
S'il accepte volontiers les excuses du ministre des Affaires étrangères, M. Valois n'en exige pas moins un pas de plus de sa part.
" Maintenant qu'il recule après être allé au summum du mépris, qu'a-t-il à proposer au Québec? ", a-t-il lancé.
Ce n'est pas la première fois que M. Pettigrew met les libéraux fédéraux dans l'embarras au cours des derniers mois. En septembre, il avait été obligé de s'expliquer après avoir comparé les politiques de Gilles Duceppe et du Bloc québécois à celles de Maurice Duplessis et de l'Union nationale.
Dans les rangs libéraux, on s'explique d'ailleurs mal les nombreuses sorties maladroites du ministre. Certains soutiennent que M. Pettigrew n'est plus dans les bonnes grâces de Paul Martin et qu'il multiplie ainsi les attaques contre les souverainistes afin de conserver un poste au cabinet après les prochaines élections.
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Ayoye bonne façon de se garder une place dans un gouvernement
Si lui et Dion peuvent pas se faire réélire aux prochaines élections, je crois que je vais probablement avoir un orgasme puissant!
N'oubliez pas que Trudeau a déjà traité les Québécois de pouilleux, de gens vivant sur le B.S., de trou de cul, de mangeux de hot dog, et il a fait un doight d'honneur à tous les Québécois et..............
énormément de Québécois ont voté pour lui et son parti par la suite!
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https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là