Les libéraux fédéraux cinglants à l'endroit de Boisclair
Ils se sont tenus tranquilles pendant la course au leadership du Parti québécois, mais au lendemain de l'élection d'André Boisclair, les libéraux fédéraux se sont empressés de tirer à boulets rouges sur le nouveau chef.
Le parti au pouvoir n'exclut même pas la possibilité de se servir de la consommation passée de cocaïne de M. Boisclair dans l'espoir de nuire au Bloc québécois pendant la prochaine campagne électorale fédérale.
«Si M. Boisclair se mélange (à la campagne du Bloc), on s'occupera de lui aussi», a prévenu le lieutenant politique du premier ministre Paul Martin au Québec, Jean Lapierre.
«Quand vous êtes dans la vie publique, tout devient sujet de débat et le public doit en juger», a ajouté le ministre des Transports.
Le député Denis Coderre a été encore plus explicite. «Si M. Boisclair a décidé de se joindre aux forces du Bloc, on pourra aussi poser des questions à M. Boisclair: comment il voit l'avenir, c'est quoi ses points de vue et très certainement, si on veut parler d'intégrité, et bien on en parlera», a-t-il glissé.
Sans aller aussi loin, le député Denis Paradis s'est montré indisposé par les agissements passés du chef péquiste.
«Dans mon échelle de valeurs, je trouve ça tout à fait difficile de penser que je pourrais avoir un premier ministre du Québec qui est un (ancien) consommateur de cocaïne», a-t-il confié.
Les libéraux, qui n'en mènent pas large au Québec ces jours-ci, se sont efforcés de minimiser la popularité d'André Boisclair en mettant l'accent sur sa vulnérabilité au sein même du PQ.
«Je suis souhaite bonne chance surtout que son parti, c'est un parti qui dispose de ses chefs comme des vieux mouchoirs», a lancé la ministre du Patrimoine, Liza Frulla.
Son collègue des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, n'a pas été plus tendre. «Je regardais ça, (mardi soir): c'était une soirée hommage à des losers, un losers après l'autre (les anciens chefs du PQ), a-t-il soutenu. Et c'était le soir d'une élection du prochain losers, parce que regardez ce que les purs et durs vont faire avec lui (M. Boisclair).»
Les libéraux fédéraux, à l'instar de leurs cousins provinciaux, se frottent les mains devant l'engagement ferme pris par André Boisclair (et tous les autres aspirants à la direction du parti) de tenir un référendum sur l'avenir du Québec dans un prochain mandat du PQ - une idée qui hérisse de nombreux électeurs.
«C'est plus facile que (faire face à) quelqu'un qui présente une espèce de solution alambiquée, un peu ambiguë», a estimé la ministre Frulla, faisant allusion au soi-disant flou artistique de la question du référendum de 1995.
Jean Lapierre, lui, ne s'est pas gêné pour s'en prendre personnellement au nouveau chef, en lui reprochant d'être «André au pays des merveilles», de ne pas être la personne la plus «sympathique» et d'avoir «une peau assez mince».
«Je pense que c'est l'adversaire le plus facile pour M. Charest», a-t-il avancé
«(Pauline) Marois était pas mal plus dure, selon moi. Pendant 12 ans, quand j'ai interviewé Mme Marois (à titre d'animateur), elle était beaucoup plus solide. Mme Marois connaissait beaucoup mieux ses dossiers. Elle était surtout moins pédante.»
Le premier ministre Paul Martin a poliment félicité André Boisclair pour son élection, tout en disant espérer qu'il serait chef de l'opposition à Québec àpendant très longtemps».
«Je crois que les Québécois ont un profond attachement au Canada», a assuré le chef libéral. Chez les conservateurs, on s'est montrés encore plus circonspect. Le lieutenant québécois du chef Stephen Harper, Lawrence Cannon, a carrément refusé de commenter l'événement.
«Je n'ai pas beaucoup de pensées sur des politiques provinciales», s'est quant à lui contenté de dire M. Harper.
«Evidemment, nous avons au Québec un gouvernement fédéraliste (et) j'espère que nous aurons un gouvernement fédéraliste à l'avenir.»
Duceppe
Au Bloc québécois, on a rapidement serré les rangs derrière le nouveau leader du mouvement souverainiste.
«C'est une belle victoire», a déclaré le chef Gilles Duceppe.
«Ce qui est très significatif, c'est que ce résultat-là (53,6 pour cent des suffrages exprimés) correspond aux sondages dans la population en général, a-t-il noté. Ca veut dire que le PQ est vraiment en symbiose avec la population.»
Une chose est sûre: M. Duceppe ne regrette pas sa décision de ne pas plonger dans la course.
«Imaginez la situation: il y aurait eu une course au leadership au Bloc en même temps (que celle au PQ) alors même qu'on discute d'un vote de non confiance envers le gouvernement fédéral, a-t-il relevé. Ce (serait) invivable. Je le voyais, ce qui était possible d'arriver; c'est exactement ça qui arrive. J'ai agi de façon responsable.»
Le parti au pouvoir n'exclut même pas la possibilité de se servir de la consommation passée de cocaïne de M. Boisclair dans l'espoir de nuire au Bloc québécois pendant la prochaine campagne électorale fédérale.
«Si M. Boisclair se mélange (à la campagne du Bloc), on s'occupera de lui aussi», a prévenu le lieutenant politique du premier ministre Paul Martin au Québec, Jean Lapierre.
«Quand vous êtes dans la vie publique, tout devient sujet de débat et le public doit en juger», a ajouté le ministre des Transports.
Le député Denis Coderre a été encore plus explicite. «Si M. Boisclair a décidé de se joindre aux forces du Bloc, on pourra aussi poser des questions à M. Boisclair: comment il voit l'avenir, c'est quoi ses points de vue et très certainement, si on veut parler d'intégrité, et bien on en parlera», a-t-il glissé.
Sans aller aussi loin, le député Denis Paradis s'est montré indisposé par les agissements passés du chef péquiste.
«Dans mon échelle de valeurs, je trouve ça tout à fait difficile de penser que je pourrais avoir un premier ministre du Québec qui est un (ancien) consommateur de cocaïne», a-t-il confié.
Les libéraux, qui n'en mènent pas large au Québec ces jours-ci, se sont efforcés de minimiser la popularité d'André Boisclair en mettant l'accent sur sa vulnérabilité au sein même du PQ.
«Je suis souhaite bonne chance surtout que son parti, c'est un parti qui dispose de ses chefs comme des vieux mouchoirs», a lancé la ministre du Patrimoine, Liza Frulla.
Son collègue des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, n'a pas été plus tendre. «Je regardais ça, (mardi soir): c'était une soirée hommage à des losers, un losers après l'autre (les anciens chefs du PQ), a-t-il soutenu. Et c'était le soir d'une élection du prochain losers, parce que regardez ce que les purs et durs vont faire avec lui (M. Boisclair).»
Les libéraux fédéraux, à l'instar de leurs cousins provinciaux, se frottent les mains devant l'engagement ferme pris par André Boisclair (et tous les autres aspirants à la direction du parti) de tenir un référendum sur l'avenir du Québec dans un prochain mandat du PQ - une idée qui hérisse de nombreux électeurs.
«C'est plus facile que (faire face à) quelqu'un qui présente une espèce de solution alambiquée, un peu ambiguë», a estimé la ministre Frulla, faisant allusion au soi-disant flou artistique de la question du référendum de 1995.
Jean Lapierre, lui, ne s'est pas gêné pour s'en prendre personnellement au nouveau chef, en lui reprochant d'être «André au pays des merveilles», de ne pas être la personne la plus «sympathique» et d'avoir «une peau assez mince».
«Je pense que c'est l'adversaire le plus facile pour M. Charest», a-t-il avancé
«(Pauline) Marois était pas mal plus dure, selon moi. Pendant 12 ans, quand j'ai interviewé Mme Marois (à titre d'animateur), elle était beaucoup plus solide. Mme Marois connaissait beaucoup mieux ses dossiers. Elle était surtout moins pédante.»
Le premier ministre Paul Martin a poliment félicité André Boisclair pour son élection, tout en disant espérer qu'il serait chef de l'opposition à Québec àpendant très longtemps».
«Je crois que les Québécois ont un profond attachement au Canada», a assuré le chef libéral. Chez les conservateurs, on s'est montrés encore plus circonspect. Le lieutenant québécois du chef Stephen Harper, Lawrence Cannon, a carrément refusé de commenter l'événement.
«Je n'ai pas beaucoup de pensées sur des politiques provinciales», s'est quant à lui contenté de dire M. Harper.
«Evidemment, nous avons au Québec un gouvernement fédéraliste (et) j'espère que nous aurons un gouvernement fédéraliste à l'avenir.»
Duceppe
Au Bloc québécois, on a rapidement serré les rangs derrière le nouveau leader du mouvement souverainiste.
«C'est une belle victoire», a déclaré le chef Gilles Duceppe.
«Ce qui est très significatif, c'est que ce résultat-là (53,6 pour cent des suffrages exprimés) correspond aux sondages dans la population en général, a-t-il noté. Ca veut dire que le PQ est vraiment en symbiose avec la population.»
Une chose est sûre: M. Duceppe ne regrette pas sa décision de ne pas plonger dans la course.
«Imaginez la situation: il y aurait eu une course au leadership au Bloc en même temps (que celle au PQ) alors même qu'on discute d'un vote de non confiance envers le gouvernement fédéral, a-t-il relevé. Ce (serait) invivable. Je le voyais, ce qui était possible d'arriver; c'est exactement ça qui arrive. J'ai agi de façon responsable.»
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


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- *Raphaëlle*
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*Raphaëlle* a écritCommandites vous ça déjà???
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
Scoubidoux a écrit
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
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Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Scoubidoux a écrit
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
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Scoubidoux a écrit
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.

C'est bobépine ou bépine SVP

Scoubidoux a écrit
Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
Sacrament! Tout un chemin de Damas ça là... mdr
Pettigrew traîte Boisclair de « looser » et j'ai bien hâte aux prochaines élections fédérales pour voir le choix des québécois entre le bloc de loosers et la gang de crosseurs... Mettons que j'ai hâte.

Pour des vrais truands comme les libéraux fédéraux, aucun scandale ne leur colle à la peau. Ils se croient presqu'honnête.
Devant cette vague hypocrite d'insultes venant des libéraux autant fédéraux que provinciaux, je déclare aujourd'hui me ralier sans conditions derrière Boisclair pour combattre ces escrocs et libérer mon peuple des éternelles machinations machiavéliques libaralll
Merci mes tinamis fédérastes, vous m'avez ouvert les yeux.
DEHORS LA RAPACE.
Sacrament! Tout un chemin de Damas ça là... mdr
Pettigrew traîte Boisclair de « looser » et j'ai bien hâte aux prochaines élections fédérales pour voir le choix des québécois entre le bloc de loosers et la gang de crosseurs... Mettons que j'ai hâte.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Scoubidoux a écrit
J'ai l'habitude, je l'ai fait souvent le chemin de St-Damase puisque je suis natif de Rougemont et fait mon cours secondaire à St-Hyacinthe. Mais depuis qu'ils ont refait la route, elle est plus facile à passer l'hiver.
MDR
J'ai l'habitude, je l'ai fait souvent le chemin de St-Damase puisque je suis natif de Rougemont et fait mon cours secondaire à St-Hyacinthe. Mais depuis qu'ils ont refait la route, elle est plus facile à passer l'hiver.

MDR
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Scoubidoux a écrit
J'ai l'habitude, je l'ai fait souvent le chemin de St-Damase puisque je suis natif de Rougemont et fait mon cours secondaire à St-Hyacinthe. Mais depuis qu'ils ont refait la route, elle est plus facile à passer l'hiver.
Ouais - mets-en - j'ai toujours haï cette route, certes, elle est plus facile à passer l'hiver, mais je la déteste encore.
J'ai l'habitude, je l'ai fait souvent le chemin de St-Damase puisque je suis natif de Rougemont et fait mon cours secondaire à St-Hyacinthe. Mais depuis qu'ils ont refait la route, elle est plus facile à passer l'hiver.

Ouais - mets-en - j'ai toujours haï cette route, certes, elle est plus facile à passer l'hiver, mais je la déteste encore.
LES EX-PREMIERS MINISTRES DU QUÉBEC QUALIFIÉS DE LOSERS...
À Québec, même les libéraux désavouent Pierre Pettigrew
Denis Lessard et Nathaëlle Morissette
La Presse
On s'attendait aux rugissements des députés péquistes indignés par un Pierre Pettigrew qui a traité de losers les premiers ministres péquistes. Mais hier, même le gouvernement Charest a désavoué le ministre fédéral pour ses propos.
«Il faut avoir le plus grand respect pour tous les gens qui ont occupé cette fonction importante de premier ministre du Québec», a affirmé hier le vice-premier ministre Jacques Dupuis, prenant soin de souligner qu'il en avait discuté au préalable avec le premier ministre Charest, afin d'exprimer «la position du gouvernement du Québec» à ce sujet.
Le gouvernement Charest a refusé hier une motion de la chef péquiste Louise Harel, qui voulait que l'Assemblée nationale réclame officiellement des excuses du ministre Pettigrew.
Lors du dévoilement des résultats de la course à la direction du Parti québécois mardi, les organisateurs avaient prévu la lecture par des artistes de longs extraits des discours de René Lévesque, Pierre Marc Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry, tandis qu'on présentait sur écran géant les photos de ces anciens premiers ministres. Le lendemain, M. Pettigrew décrivait la soirée comme «un hommage à des losers». Une sortie qui lui vaut depuis deux jours un torrent de désaveux du camp souverainiste.
Le premier ministre Charest devrait «protester officiellement» auprès de Paul Martin afin qu'il condamne «le mépris ouvertement exprimé à l'endroit de cinq premiers ministres québécois», a lancé Mme Harel.
Selon Jacques Dupuis, «tout le monde a été unanime sur le fait qu'elle (cette déclaration) a rendu mal à l'aise les gens... Il faut toujours faire preuve de respect à l'endroit de nos adversaires». Mais, selon lui, il est inutile de prolonger la controverse sur cette déclaration, qui devrait être oubliée le plus rapidement possible.
Les députés péquistes Jonathan Valois, Jean-Pierre Charbonneau et Agnès Maltais ont vilipendé les propos «stupides» du ténor fédéraliste. Selon M. Valois, l'imminence des élections fédérales crée la «panique», en particulier chez le ministre Pettigrew, qui a été élu de justesse dans sa circonscrïption en juin 2004.
Mise au point
Les trois péquistes ont eu du fil à retordre quand un reporter a souligné que, même des militants péquistes avaient hué lors de la présentation des photos de Lucien Bouchard et Pierre Marc Johnson. «Il y a toujours une petite frange qu'on appelle pure et dure qui juge ses chefs très durement, souvent à l'aune d'une souveraineté accessible rapidement ou pas... Des fois le parti fait dur avec ses chefs», a expliqué Mme Maltais.
Ironiquement, elle recoupait ainsi les observations de Pierre Pettigrew, dans une mise au point qu'il avait senti le besoin de faire sur ses propos. Sans présenter d'excuses, dans une lettre intitulée Ma sympathie à André Boisclair, publiée dans La Presse aujourd'hui, M. Pettigrew écrit que «ce sont les péquistes qui sont donc les premiers à traiter leurs chefs en perdants».
«Parti chicanier comme pas un, le PQ a toujours traité ses chefs sans ménagement, soutient-il. Tout le monde le sait. Le PQ ne cherche pas seulement la chicane systémique avec les libéraux et avec le reste du Canada, il la pratique allègrement en ses propres rangs.»
Tout au long de sa lettre, caustique, M. Pettigrew exprime sa plus grande sympathie au nouveau chef, André Boisclair. «Car le PQ place toujours ses chefs dans une problématique impossible et à la limite suicidaire.»
Plus modéré, son collègue des Transports Jean Lapierre, a pour sa part affirmé que les propos tenus par M. Pettigrew la veille avaient dépassé sa pensée.
De son côté, le chef bloquiste, Gilles Duceppe, demande au ministre Pettigrew de retirer ses paroles. «Pierre Pettigrew a dépassé les bornes en attaquant cinq anciens premiers ministres du Québec et, dans les faits, les Québécois qui les ont élus», a-t-il souligné à la sortie de la Chambre des communes.
À Québec, même les libéraux désavouent Pierre Pettigrew
Denis Lessard et Nathaëlle Morissette
La Presse
On s'attendait aux rugissements des députés péquistes indignés par un Pierre Pettigrew qui a traité de losers les premiers ministres péquistes. Mais hier, même le gouvernement Charest a désavoué le ministre fédéral pour ses propos.
«Il faut avoir le plus grand respect pour tous les gens qui ont occupé cette fonction importante de premier ministre du Québec», a affirmé hier le vice-premier ministre Jacques Dupuis, prenant soin de souligner qu'il en avait discuté au préalable avec le premier ministre Charest, afin d'exprimer «la position du gouvernement du Québec» à ce sujet.
Le gouvernement Charest a refusé hier une motion de la chef péquiste Louise Harel, qui voulait que l'Assemblée nationale réclame officiellement des excuses du ministre Pettigrew.
Lors du dévoilement des résultats de la course à la direction du Parti québécois mardi, les organisateurs avaient prévu la lecture par des artistes de longs extraits des discours de René Lévesque, Pierre Marc Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry, tandis qu'on présentait sur écran géant les photos de ces anciens premiers ministres. Le lendemain, M. Pettigrew décrivait la soirée comme «un hommage à des losers». Une sortie qui lui vaut depuis deux jours un torrent de désaveux du camp souverainiste.
Le premier ministre Charest devrait «protester officiellement» auprès de Paul Martin afin qu'il condamne «le mépris ouvertement exprimé à l'endroit de cinq premiers ministres québécois», a lancé Mme Harel.
Selon Jacques Dupuis, «tout le monde a été unanime sur le fait qu'elle (cette déclaration) a rendu mal à l'aise les gens... Il faut toujours faire preuve de respect à l'endroit de nos adversaires». Mais, selon lui, il est inutile de prolonger la controverse sur cette déclaration, qui devrait être oubliée le plus rapidement possible.
Les députés péquistes Jonathan Valois, Jean-Pierre Charbonneau et Agnès Maltais ont vilipendé les propos «stupides» du ténor fédéraliste. Selon M. Valois, l'imminence des élections fédérales crée la «panique», en particulier chez le ministre Pettigrew, qui a été élu de justesse dans sa circonscrïption en juin 2004.
Mise au point
Les trois péquistes ont eu du fil à retordre quand un reporter a souligné que, même des militants péquistes avaient hué lors de la présentation des photos de Lucien Bouchard et Pierre Marc Johnson. «Il y a toujours une petite frange qu'on appelle pure et dure qui juge ses chefs très durement, souvent à l'aune d'une souveraineté accessible rapidement ou pas... Des fois le parti fait dur avec ses chefs», a expliqué Mme Maltais.
Ironiquement, elle recoupait ainsi les observations de Pierre Pettigrew, dans une mise au point qu'il avait senti le besoin de faire sur ses propos. Sans présenter d'excuses, dans une lettre intitulée Ma sympathie à André Boisclair, publiée dans La Presse aujourd'hui, M. Pettigrew écrit que «ce sont les péquistes qui sont donc les premiers à traiter leurs chefs en perdants».
«Parti chicanier comme pas un, le PQ a toujours traité ses chefs sans ménagement, soutient-il. Tout le monde le sait. Le PQ ne cherche pas seulement la chicane systémique avec les libéraux et avec le reste du Canada, il la pratique allègrement en ses propres rangs.»
Tout au long de sa lettre, caustique, M. Pettigrew exprime sa plus grande sympathie au nouveau chef, André Boisclair. «Car le PQ place toujours ses chefs dans une problématique impossible et à la limite suicidaire.»
Plus modéré, son collègue des Transports Jean Lapierre, a pour sa part affirmé que les propos tenus par M. Pettigrew la veille avaient dépassé sa pensée.
De son côté, le chef bloquiste, Gilles Duceppe, demande au ministre Pettigrew de retirer ses paroles. «Pierre Pettigrew a dépassé les bornes en attaquant cinq anciens premiers ministres du Québec et, dans les faits, les Québécois qui les ont élus», a-t-il souligné à la sortie de la Chambre des communes.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5237
- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Je pense que le PLC n'a pas de leçon a donner là-dessus.
Je n'ai aucune peine à imaginer que les couteaux volaient et volent encore bas entre les clans Chrétien et Martin. La différence est que ça se fait beaucoup plus en coulisse et ces guerres intestines sont moins à la portée des membres de leur parti parce que ce parti y est beaucoup moins démocratique.
Mais il y a des exceptions. Copps ne s'est sûrement pas gêné pour attaquer Martin. Lapierre ne se gênait pas pour afficher qu'il n'aimait pas du tout Chrétien.
La grosse différence est que dans le PLC, les membres n'ont pas droit de parole.
Je n'ai aucune peine à imaginer que les couteaux volaient et volent encore bas entre les clans Chrétien et Martin. La différence est que ça se fait beaucoup plus en coulisse et ces guerres intestines sont moins à la portée des membres de leur parti parce que ce parti y est beaucoup moins démocratique.
Mais il y a des exceptions. Copps ne s'est sûrement pas gêné pour attaquer Martin. Lapierre ne se gênait pas pour afficher qu'il n'aimait pas du tout Chrétien.
La grosse différence est que dans le PLC, les membres n'ont pas droit de parole.
Aprés la campagne de salissage de Boisclair le taux de vote à son égard à augmenter, alors gang de tata continuer, ça ne peut que l'aider à faire sortir le vote en sa faveur.
En y pensant bien c'est une bonne chose que cette histoire est eu lieu durant la campagne du PQ, car quand ils vont nous resortir ça pendant les élections, la population va être blasé d'en entendre parler de cette histoire.
En y pensant bien c'est une bonne chose que cette histoire est eu lieu durant la campagne du PQ, car quand ils vont nous resortir ça pendant les élections, la population va être blasé d'en entendre parler de cette histoire.
Quand j'ai entendu Pettigrew traiter les ex-premiers ministres de "losers" et qu'on venait d'élire un autre "loser", il m'est venue une idée...
Je souhaite qu'on se serve de cette déclaration comme les libéraux ont capitalisé sur les "Yvettes".
Aux prochaines élections, nous devrions tous avoir un macaron indiquant:
"Moi, je vote pour un loser" --Message edité par Nicki le 2005-11-18 11:25:06--
Je souhaite qu'on se serve de cette déclaration comme les libéraux ont capitalisé sur les "Yvettes".
Aux prochaines élections, nous devrions tous avoir un macaron indiquant:
"Moi, je vote pour un loser" --Message edité par Nicki le 2005-11-18 11:25:06--
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