L'ADQ au bord de la faillite
Politique
L'ADQ au bord de la faillite
L'Action démocratique du Québec est au bord de la faillite.
Selon le Journal de Montréal, l'ADQ est minée par les dettes depuis l'élection de 2003 et ne parvient à boucler son budget grâce à des prêts bancaires garantis par le directeur général des élections. Elle puise des allocations annuelles d'un demi-million de dollars pour rembourser des dettes d'environ 1,5 M$.
Le prochain scrutin sera donc déterminant pour l'avenir du parti de Mario Dumont, qui compte à peine 10 000 membres.
Les militants de l'ADQ se réunissent en conseil général, cette fin de semaine, à Longueuil.
Ceux-ci en profiteront pour faire une mise à jour de leur politique en santé. M. Dumont prône depuis longtemps le recours au privé pour soulager le secteur public en matière de santé.
source lcn.canoe.com
L'ADQ au bord de la faillite
L'Action démocratique du Québec est au bord de la faillite.
Selon le Journal de Montréal, l'ADQ est minée par les dettes depuis l'élection de 2003 et ne parvient à boucler son budget grâce à des prêts bancaires garantis par le directeur général des élections. Elle puise des allocations annuelles d'un demi-million de dollars pour rembourser des dettes d'environ 1,5 M$.
Le prochain scrutin sera donc déterminant pour l'avenir du parti de Mario Dumont, qui compte à peine 10 000 membres.
Les militants de l'ADQ se réunissent en conseil général, cette fin de semaine, à Longueuil.
Ceux-ci en profiteront pour faire une mise à jour de leur politique en santé. M. Dumont prône depuis longtemps le recours au privé pour soulager le secteur public en matière de santé.
source lcn.canoe.com
En même temps ce qui ressort de leur congrès.
Radio-Canada.ca
Santé
L'ADQ confirme son virage vers le privé
Les 250 membres de l'Action démocratique du Québec (ADQ), réunis en conseil général sur la Rive-Sud de Montréal pour la fin de semaine, ont adopté samedi une série de propositions en faveur de l'intervention du privé dans le système de santé.
Ainsi, un gouvernement adéquiste permettrait des contrats privés d'assurance portant sur des services déjà assurés par le régime public de la Régie de l'assurance-maladie.
Cette proposition donne suite au jugement de la Cour suprême qui a validé, en juin dernier, le droit d'un citoyen de recourir à l'assurance privée pour se faire soigner.
L'ADQ favorise également une utilisation élargie des équipements techniques des hôpitaux, qui pourraient ainsi être loués à des médecins en dehors des heures régulières, comme le soir ou les fins de semaine.
En outre, le parti de Mario Dumont souhaite que les médecins puissent exercer en pratique privée après avoir offert une charge de travail normale dans le régime public, et que les citoyens puissent recourir à des soins privés si le système public ne peut les soigner à l'intérieur de délais médicalement acceptables.
Ainsi, la loi serait modifiée pour forcer le gouvernement à assurer le coût d'une opération effectué dans le secteur privé, au Québec ou dans le reste du Canada, selon les barèmes établis.
M. Dumont a reconnu qu'avec ces mesures, le salaire des médecins augmentera. « Cela va augmenter la quantité de soins disponibles. [...] Le personnel de la santé va donc être payé plus », a-t-il dit.
Selon lui, il y aura également moins de médecins du Québec qui voudront déménager aux États-Unis ou en Ontario.
Radio-Canada.ca
Santé
L'ADQ confirme son virage vers le privé
Les 250 membres de l'Action démocratique du Québec (ADQ), réunis en conseil général sur la Rive-Sud de Montréal pour la fin de semaine, ont adopté samedi une série de propositions en faveur de l'intervention du privé dans le système de santé.
Ainsi, un gouvernement adéquiste permettrait des contrats privés d'assurance portant sur des services déjà assurés par le régime public de la Régie de l'assurance-maladie.
Cette proposition donne suite au jugement de la Cour suprême qui a validé, en juin dernier, le droit d'un citoyen de recourir à l'assurance privée pour se faire soigner.
L'ADQ favorise également une utilisation élargie des équipements techniques des hôpitaux, qui pourraient ainsi être loués à des médecins en dehors des heures régulières, comme le soir ou les fins de semaine.
En outre, le parti de Mario Dumont souhaite que les médecins puissent exercer en pratique privée après avoir offert une charge de travail normale dans le régime public, et que les citoyens puissent recourir à des soins privés si le système public ne peut les soigner à l'intérieur de délais médicalement acceptables.
Ainsi, la loi serait modifiée pour forcer le gouvernement à assurer le coût d'une opération effectué dans le secteur privé, au Québec ou dans le reste du Canada, selon les barèmes établis.
M. Dumont a reconnu qu'avec ces mesures, le salaire des médecins augmentera. « Cela va augmenter la quantité de soins disponibles. [...] Le personnel de la santé va donc être payé plus », a-t-il dit.
Selon lui, il y aura également moins de médecins du Québec qui voudront déménager aux États-Unis ou en Ontario.
Ce qui est quasiment copié sur un communiqué de l'IEDM, Institut Economique de Montréal, regroupement de gens de droite.
Nouvelle assurance-maladie privée: une seule serait conforme à la loi canadienne selon l’Institut économique de Montréal
Montreal, 10 novembre 2005 - Parmi les catégories d’assurance-maladie privée qu’on retrouve dans les pays de l’OCDE, laquelle pourrait émerger dans la foulée de l’arrêt Chaoulli/Zeliotis? Selon une Note économique publiée aujourd’hui par l’Institut économique de Montréal (IEDM), la seule qui pourrait voir le jour est l’assurance dite duplicative, qui permettrait aux Québécois qui le souhaitent de se faire soigner dans des hôpitaux privés tout en étant toujours couverts par le régime public et en conservant l’obligation d'y contribuer avec leurs impôts.
«De telles assurances seraient conformes à la Loi canadienne sur la santé», affirme le directeur de la recherche de l’IEDM, Valentin Petkantchin. D’autres catégories d’assurance-maladie privée – l’assurance complémentaire, l’assurance primaire principale et l’assurance primaire substitutive – contreviendraient à la loi.
Ainsi, tout en restant assurées auprès de la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ), les Québécois pourraient choisir de payer en plus pour avoir l'option de se faire traiter dans un système privé parallèle, sans que des fonds publics ne soient engagés pour couvrir les soins.
«Sans assurances privées, seuls les citoyens très riches pouvaient obtenir des soins auprès d'établissements privés en payant directement de leur poche, souvent à l'extérieur du Canada. Moyennant une prime d’assurance, ces soins pourraient donc devenir accessibles ici même au Québec à une partie plus large de la population», estime le directeur de la recherche de l’IEDM.
À l’heure actuelle, la seule assurance privée disponible aux Québec est l’assurance supplémentaire, qui couvre les extras ou services non assurés par le régime public. La Cour suprême a toutefois statué en juin dernier que le gouvernement du Québec ne peut continuer à interdire l'offre d'assurance-maladie privée pour couvrir les services qui sont assurés par le régime public.
Une assurance courante ailleurs dans le monde
Les assurances duplicatives sont disponibles dans un grand nombre de pays dont la Finlande, l'Italie, la Nouvelle-Zélande, l'Irlande ou le Royaume-Uni, et peuvent même attirer une importante partie de la population comme en Australie, où près de 45% des citoyens en possèdent une.
Dans d'autres pays, sa place est marginale à cause de la concurrence de l'assurance-maladie publique, notamment quand les listes d'attente sont quasi inexistantes comme en France.
«Les assurances privées sont un moyen d'augmenter les ressources globales consacrées à la santé, et donc éventuellement de diminuer les listes d'attente. Une étude de l'OCDE confirme que plus importantes sont les ressources (publiques et privées) moins on observe de listes d'attente», écrit Valentin Petkantchin.
http://www.iedm.org/main/show_mediarele ... ases_id=93
Nouvelle assurance-maladie privée: une seule serait conforme à la loi canadienne selon l’Institut économique de Montréal
Montreal, 10 novembre 2005 - Parmi les catégories d’assurance-maladie privée qu’on retrouve dans les pays de l’OCDE, laquelle pourrait émerger dans la foulée de l’arrêt Chaoulli/Zeliotis? Selon une Note économique publiée aujourd’hui par l’Institut économique de Montréal (IEDM), la seule qui pourrait voir le jour est l’assurance dite duplicative, qui permettrait aux Québécois qui le souhaitent de se faire soigner dans des hôpitaux privés tout en étant toujours couverts par le régime public et en conservant l’obligation d'y contribuer avec leurs impôts.
«De telles assurances seraient conformes à la Loi canadienne sur la santé», affirme le directeur de la recherche de l’IEDM, Valentin Petkantchin. D’autres catégories d’assurance-maladie privée – l’assurance complémentaire, l’assurance primaire principale et l’assurance primaire substitutive – contreviendraient à la loi.
Ainsi, tout en restant assurées auprès de la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ), les Québécois pourraient choisir de payer en plus pour avoir l'option de se faire traiter dans un système privé parallèle, sans que des fonds publics ne soient engagés pour couvrir les soins.
«Sans assurances privées, seuls les citoyens très riches pouvaient obtenir des soins auprès d'établissements privés en payant directement de leur poche, souvent à l'extérieur du Canada. Moyennant une prime d’assurance, ces soins pourraient donc devenir accessibles ici même au Québec à une partie plus large de la population», estime le directeur de la recherche de l’IEDM.
À l’heure actuelle, la seule assurance privée disponible aux Québec est l’assurance supplémentaire, qui couvre les extras ou services non assurés par le régime public. La Cour suprême a toutefois statué en juin dernier que le gouvernement du Québec ne peut continuer à interdire l'offre d'assurance-maladie privée pour couvrir les services qui sont assurés par le régime public.
Une assurance courante ailleurs dans le monde
Les assurances duplicatives sont disponibles dans un grand nombre de pays dont la Finlande, l'Italie, la Nouvelle-Zélande, l'Irlande ou le Royaume-Uni, et peuvent même attirer une importante partie de la population comme en Australie, où près de 45% des citoyens en possèdent une.
Dans d'autres pays, sa place est marginale à cause de la concurrence de l'assurance-maladie publique, notamment quand les listes d'attente sont quasi inexistantes comme en France.
«Les assurances privées sont un moyen d'augmenter les ressources globales consacrées à la santé, et donc éventuellement de diminuer les listes d'attente. Une étude de l'OCDE confirme que plus importantes sont les ressources (publiques et privées) moins on observe de listes d'attente», écrit Valentin Petkantchin.
http://www.iedm.org/main/show_mediarele ... ases_id=93
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Selon l'IEDM et de leur publication le délai au public ne serait pas plus long puisque les médecins ont de toute façon des quotas qui les empêchent de travailler plus. En fait lorsqu'ils auraient atteint leur quotas, ils pourraient pratiquer au privé en louant les installations du public.
http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ons_id=116
J'édite pour ajouter que je ne suis pas tout à fait d'accord, je ne veux que rapporter les opinions de groupement de droite.
Pour ce faire une opinion, rien de mieux que de connaître les deux côtés de la médaille. --Message edité par fabine le 2005-11-19 22:12:34--
http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ons_id=116
J'édite pour ajouter que je ne suis pas tout à fait d'accord, je ne veux que rapporter les opinions de groupement de droite.
Pour ce faire une opinion, rien de mieux que de connaître les deux côtés de la médaille. --Message edité par fabine le 2005-11-19 22:12:34--
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Fabine a écritSelon l'IEDM et de leur publication le délai au public ne serait pas plus long puisque les médecins ont de toute façon des quotas qui les empêchent de travailler plus. En fait lorsqu'ils auraient atteint leur quotas, ils pourraient pratiquer au privé en louant les installations du public.
http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ons_id=116
J'édite pour ajouter que je ne suis pas tout à fait d'accord, je ne veux que rapporter les opinions de groupement de droite.
Pour ce faire une opinion, rien de mieux que de connaître les deux côtés de la médaille. C'est ce que j'essaie de faire! Merci!
OK, mais pourquoi dans ce cas ne pas abolir les quotas actuels? --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-19 22:29:13--
http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ons_id=116
J'édite pour ajouter que je ne suis pas tout à fait d'accord, je ne veux que rapporter les opinions de groupement de droite.
Pour ce faire une opinion, rien de mieux que de connaître les deux côtés de la médaille. C'est ce que j'essaie de faire! Merci!
OK, mais pourquoi dans ce cas ne pas abolir les quotas actuels? --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-19 22:29:13--
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BouleAMites_ a écrit C'est ce que j'essaie de faire! Merci!
OK, mais pourquoi dans ce cas ne pas abolir les quotas actuels?
Parce que le système de santé couterait trop cher et nous nous retrouvrions dans un gouffre financier.
Le système privé permettrait aux médecins d'arrondire leurs fins de mois (façon de parler) et les inciterait d'avantage à rester au Québec.
MAIS.....il faut pour celà que les règles soient claires et que le système public n'en soit pas affecter.
Si des études démontrent qu'un système privé en vient à désengorger les attentes au public alors, je ne suis pas contre la vertue et je serais porté à appuyer ce système.
Une chose est certaine, tout les médecins devront respecter leur quotas à faire au public avant de faire du privé. C'est une condition sans compromis pour moi.
OK, mais pourquoi dans ce cas ne pas abolir les quotas actuels?
Parce que le système de santé couterait trop cher et nous nous retrouvrions dans un gouffre financier.
Le système privé permettrait aux médecins d'arrondire leurs fins de mois (façon de parler) et les inciterait d'avantage à rester au Québec.
MAIS.....il faut pour celà que les règles soient claires et que le système public n'en soit pas affecter.
Si des études démontrent qu'un système privé en vient à désengorger les attentes au public alors, je ne suis pas contre la vertue et je serais porté à appuyer ce système.
Une chose est certaine, tout les médecins devront respecter leur quotas à faire au public avant de faire du privé. C'est une condition sans compromis pour moi.
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Scoubidoux a écrit
Parce que le système de santé couterait trop cher et nous nous retrouvrions dans un gouffre financier.Mais que les médecins soient payés par nos impôts ou à l'acte de nos poches, c'est nous qui payons quand même, non? Je ne vois pas en quoi ça coûterait moins cher. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-19 23:52:27--
Parce que le système de santé couterait trop cher et nous nous retrouvrions dans un gouffre financier.Mais que les médecins soient payés par nos impôts ou à l'acte de nos poches, c'est nous qui payons quand même, non? Je ne vois pas en quoi ça coûterait moins cher. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-19 23:52:27--
Fabine a écritD'enlever les quotas couterait plus cher effectivement. Avec le privé les plus riches pourraient payer avec une assurance privé.
Pas nécessairement, un système, ça se change. Avec de la bonne volonté des deux camps, on pourrait sans doute augmenter, voir multiplier leurs opérations au public, tout en contrôlant la hausse du salaire... Mais avec le privé oublier cela, ce projet tombe à l'eau
Après cela pour contrer l'exil, fessons signer un contrat aux étudiants en médecine. Pour bénéficier des plusieurs dizaines de milliers de dollars que l'État québécois leur donne pour leur formation, demandons en échange de ses bourses un nombre d'années minimum à exercer à l'intérieur des frontières du Québec. Tu ne veux pas travailler au Québec après tes études, libre à toi, mais pourquoi alors l'État devrait financer ta formation ?
C'est peut-être totalisant, mais je crois qu'au stade que nous sommes rendus, nous devrions regarder dans cette voie... Mais dans un Québec province, c'est impossible
Pas nécessairement, un système, ça se change. Avec de la bonne volonté des deux camps, on pourrait sans doute augmenter, voir multiplier leurs opérations au public, tout en contrôlant la hausse du salaire... Mais avec le privé oublier cela, ce projet tombe à l'eau
Après cela pour contrer l'exil, fessons signer un contrat aux étudiants en médecine. Pour bénéficier des plusieurs dizaines de milliers de dollars que l'État québécois leur donne pour leur formation, demandons en échange de ses bourses un nombre d'années minimum à exercer à l'intérieur des frontières du Québec. Tu ne veux pas travailler au Québec après tes études, libre à toi, mais pourquoi alors l'État devrait financer ta formation ?
C'est peut-être totalisant, mais je crois qu'au stade que nous sommes rendus, nous devrions regarder dans cette voie... Mais dans un Québec province, c'est impossible
Plus je fouille dans le site de l'IDEM, plus je fais des découvertes étonnantes.
J'ai trouvé une perle sur le protocole de Kyoto digne d'un conseiller de Bush et écrit par le président de l'institut, Michel Kelly-Gagnon.
Mon étonnement n'est pas tant ce papier mais la composition du conseil d'administration.
J'ai trouvé une perle sur le protocole de Kyoto digne d'un conseiller de Bush et écrit par le président de l'institut, Michel Kelly-Gagnon.
Mon étonnement n'est pas tant ce papier mais la composition du conseil d'administration.
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Fabine a écritSelon l'IEDM et de leur publication le délai au public ne serait pas plus long puisque les médecins ont de toute façon des quotas qui les empêchent de travailler plus. En fait lorsqu'ils auraient atteint leur quotas, ils pourraient pratiquer au privé en louant les installations du public.
http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ons_id=116
J'édite pour ajouter que je ne suis pas tout à fait d'accord, je ne veux que rapporter les opinions de groupement de droite.
Pour ce faire une opinion, rien de mieux que de connaître les deux côtés de la médaille. Je me suis promenée sur le site de l'IEDM et comme je n'ai pas grand chose à foutre de me faire parler de théorie, je me suis attardée sur ce qui avait été fait en pratique ailleurs, et j'ai pris l'exemple suédois dont on parlait ici: http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ions_id=55 . Vous pouvez downloader le fichier pdf qui contient leur article.
Ensuite, je suis allée voir à la source ce que le monsieur Hjertqvist disait (deux de ses documents sont cités à la fin du document précédent; vous pouvez downloader ces deux sources ici: http://www.healthpowerhouse.com/?p=reports ).
J'ai également trouvé d'autres liens, en français (ils sont plus simples à comprendre aussi! ): http://www.ambafrance-se.org/article.ph ... rticle=723 et
http://ecoetsante2010.free.fr/article.p ... ticle=0360 ).
Bon, je n'y connais pas grand chose en politique suédoise, mais voici ce que je comprends. Le système est beaucoup plus décentralisé qu'ici. Ce sont les comptés qui ont la responsabilité de fournir les soins de santé, et ce sont eux qui peuvent faire appel à des entreprises privées pour combler les besoins. Ce n'est pas monsieur ou madame tout le monde qui se lève un matin qui va décider de consulter un médecin du privé en sortant son argent de sa poche.
Ensuite, l'expérience a été tentée surtout dans le coin de Stockholm et est encore au stade expérimental. De nouveaux problèmes surgissent, et on tente de trouver des solutions au fur et à mesure. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le monsieur Hjertqvist lui-même dans son deuxième document. Alors c'est bien trop tôt pour dire que ça fonctionne. C'est bien beau de conclure qu'à Stockholm, les listes d'attentes ont diminué contrairement au reste du pays, mais comme le fait remarquer le document que vous pouvez télécharger ici , "Cependant les services de soins privés sont surtout concentrés dans les régions les plus riches et les plus peuplées, ce qui peut poser problème dans des pays où les listes d'attentes sont importantes." Et on dit un peu plus tôt que les "différences en termes d'accès aux soins sont perceptibles surtout dans mal ou non couverts par le service public" (mais je ne sais pas si ça s'applique à l'exemple de Stockholm).
Enfin bref, tout ça pour dire que c'est bien beau la théorie du "le privé est nécessairement plus productif que le public, donc il engendre des économies de coûts" (mon résumé de la théorie de l'IEDM ), mais en pratique, ce n'est vraiment, mais vraiment pas une évidence. Bref, je ne peux pas dire que ce n'est pas une solution, mais je ne peux pas dire que j'ai trouvé là LA solution non plus. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-20 00:28:44--
http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ons_id=116
J'édite pour ajouter que je ne suis pas tout à fait d'accord, je ne veux que rapporter les opinions de groupement de droite.
Pour ce faire une opinion, rien de mieux que de connaître les deux côtés de la médaille. Je me suis promenée sur le site de l'IEDM et comme je n'ai pas grand chose à foutre de me faire parler de théorie, je me suis attardée sur ce qui avait été fait en pratique ailleurs, et j'ai pris l'exemple suédois dont on parlait ici: http://www.iedm.org/main/show_publicati ... ions_id=55 . Vous pouvez downloader le fichier pdf qui contient leur article.
Ensuite, je suis allée voir à la source ce que le monsieur Hjertqvist disait (deux de ses documents sont cités à la fin du document précédent; vous pouvez downloader ces deux sources ici: http://www.healthpowerhouse.com/?p=reports ).
J'ai également trouvé d'autres liens, en français (ils sont plus simples à comprendre aussi! ): http://www.ambafrance-se.org/article.ph ... rticle=723 et
http://ecoetsante2010.free.fr/article.p ... ticle=0360 ).
Bon, je n'y connais pas grand chose en politique suédoise, mais voici ce que je comprends. Le système est beaucoup plus décentralisé qu'ici. Ce sont les comptés qui ont la responsabilité de fournir les soins de santé, et ce sont eux qui peuvent faire appel à des entreprises privées pour combler les besoins. Ce n'est pas monsieur ou madame tout le monde qui se lève un matin qui va décider de consulter un médecin du privé en sortant son argent de sa poche.
Ensuite, l'expérience a été tentée surtout dans le coin de Stockholm et est encore au stade expérimental. De nouveaux problèmes surgissent, et on tente de trouver des solutions au fur et à mesure. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le monsieur Hjertqvist lui-même dans son deuxième document. Alors c'est bien trop tôt pour dire que ça fonctionne. C'est bien beau de conclure qu'à Stockholm, les listes d'attentes ont diminué contrairement au reste du pays, mais comme le fait remarquer le document que vous pouvez télécharger ici , "Cependant les services de soins privés sont surtout concentrés dans les régions les plus riches et les plus peuplées, ce qui peut poser problème dans des pays où les listes d'attentes sont importantes." Et on dit un peu plus tôt que les "différences en termes d'accès aux soins sont perceptibles surtout dans mal ou non couverts par le service public" (mais je ne sais pas si ça s'applique à l'exemple de Stockholm).
Enfin bref, tout ça pour dire que c'est bien beau la théorie du "le privé est nécessairement plus productif que le public, donc il engendre des économies de coûts" (mon résumé de la théorie de l'IEDM ), mais en pratique, ce n'est vraiment, mais vraiment pas une évidence. Bref, je ne peux pas dire que ce n'est pas une solution, mais je ne peux pas dire que j'ai trouvé là LA solution non plus. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-20 00:28:44--
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Fabine a écritPlus je fouille dans le site de l'IDEM, plus je fais des découvertes étonnantes.
J'ai trouvé une perle sur le protocole de Kyoto digne d'un conseiller de Bush et écrit par le président de l'institut, Michel Kelly-Gagnon.
Mon étonnement n'est pas tant ce papier mais la composition du conseil d'administration. Donne le lien stp!
J'ai trouvé une perle sur le protocole de Kyoto digne d'un conseiller de Bush et écrit par le président de l'institut, Michel Kelly-Gagnon.
Mon étonnement n'est pas tant ce papier mais la composition du conseil d'administration. Donne le lien stp!
Le protocole de Kyoto
http://www.iedm.org/main/show_editorial ... als_id=339
Le conseil de direction
http://www.iedm.org/main/authors_fr.php?authors_type=1
Selon le quotidien La Presse, l'organisation Boisclair aurait déjà recruté ses principaux collaborateurs. [g]Un de ceux-ci serait Daniel Audet, directeur du bureau de relations publiques National à Montréal. Monsieur Audet, qui a été chef de cabinet de Bernard Landry, a annoncé vendredi qu'il quittait ses fonctions. --Message edité par fabine le 2005-11-20 00:35:54--
http://www.iedm.org/main/show_editorial ... als_id=339
Le conseil de direction
http://www.iedm.org/main/authors_fr.php?authors_type=1
Selon le quotidien La Presse, l'organisation Boisclair aurait déjà recruté ses principaux collaborateurs. [g]Un de ceux-ci serait Daniel Audet, directeur du bureau de relations publiques National à Montréal. Monsieur Audet, qui a été chef de cabinet de Bernard Landry, a annoncé vendredi qu'il quittait ses fonctions. --Message edité par fabine le 2005-11-20 00:35:54--
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Fabine a écritLe protocole de Kyoto
http://www.iedm.org/main/show_editorial ... als_id=339
D'accord, je peux bien accepter l'idée qu'il y a une possibilité qu'il n'y ait pas réchauffement de la planète ou qu'il y en ait un mais que ses causes soient naturelles... de là à conclure f*** l'environnement parce que ça coûte trop cher..! Et puis réduire l'augmentation de température prévue d'une fraction de pourcentage, c'est vrai que c'est peu, mais c'est mieux que de s'en ficher et de la laisser augmenter sans limite... --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-20 00:58:56--
http://www.iedm.org/main/show_editorial ... als_id=339
D'accord, je peux bien accepter l'idée qu'il y a une possibilité qu'il n'y ait pas réchauffement de la planète ou qu'il y en ait un mais que ses causes soient naturelles... de là à conclure f*** l'environnement parce que ça coûte trop cher..! Et puis réduire l'augmentation de température prévue d'une fraction de pourcentage, c'est vrai que c'est peu, mais c'est mieux que de s'en ficher et de la laisser augmenter sans limite... --Message edité par BouleAMites_ le 2005-11-20 00:58:56--