Boisclair pas intéressé à rouvrir les conventions collectives
SECTEUR PUBLIC
Boisclair pas intéressé à rouvrir les conventions collectives
Tommy Chouinard
La Presse
Québec
Que les centrales syndicales se le tiennent pour dit: le chef du Parti québécois, André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
«Pensez-vous que je vais commencer à discuter, éventuellement si je suis au pouvoir, comment je vais me comporter. On est bien loin de ça», a-t-il ajouté à l'occasion de sa toute première intervention depuis le coup de force du gouvernement Charest, la semaine dernière.
À la suite de l'adoption forcée de la loi d'exception décrétant les conditions de travail des 500000 employés de l'État, la CSN a exprimé son intention de demander aux partis de s'engager à rouvrir les conventions collectives - qui doivent durer jusqu'au 31 mars 2010 - s'ils remportent les élections de 2007 ou 2008.
André Boisclair n'a pas voulu prendre un tel engagement. Il s'est contenté d'affirmer que son parti, une fois au pouvoir, préparera la souveraineté et qu'avant le référendum, il fera «peu de gestes législatifs, seulement quelques-uns bien choisis».
«L'équipe du Parti québécois sera en mesure de faire ce qui doit être fait pour engager un dialogue intelligent et productif avec les employés du gouvernement du Québec», a-t-il affirmé, sans autre précision.
Interrogé pour savoir si le premier ministre Jean Charest aurait dû accorder des hausses salariales plus importantes aux syndiqués, André Boisclair a refusé de répondre. «Je ne suis pas dans ses souliers», a-t-il rétorqué.
Le chef péquiste a tout de même précisé que le premier ministre «aurait dû négocier différemment».
«Au-delà de l'échec d'un dialogue avec les employés de la fonction publique, c'est un discrédit sur tout le processus de négociation. Il est clair depuis le début qu'il n'avait pas l'intention de faire preuve d'ouverture», a-t-il expliqué.
M. Boisclair est outré par l'adoption forcée de la réforme des services de garde. «Il n'y avait aucune urgence. Rien ne le justifiait. Ça vient confirmer le fait que M. Charest est plus soucieux de servir les intérêts de son parti que ceux des Québécois», a-t-il souligné.
André Boisclair s'est montré agacé lorsque La Presse lui a demandé de commenter les plus récents propos de Jacques Parizeau. Dans une entrevue publiée dans L'Annuaire du Québec, l'ancien chef péquiste déclare que le nouveau programme du PQ est rempli de «conneries».
«Tout le monde a droit à ses idées. Je laisse aux lecteurs le soin de juger les déclarations de M. Parizeau», a-t-il affirmé.
André Boisclair se dit «très fier» de ce programme qu'il chercher à incarner depuis son retour à la vie politique active.
«M. Parizeau est un homme pour qui j'ai beaucoup de respect. Mais je me sens du bon côté quand je vois que plus de 2000 personnes ont travaillé à notre congrès et que plus de 15000 ont participé à la Saison de idées», a-t-il ajouté.
Alors que le gouvernement Charest se prépare à déposer sa réponse au jugement Chaoulli, André Boisclair a refusé de clarifier sa position sur la place du privé dans le système de santé.
«Ça me fera plaisir de vous en parler dans un autre contexte», a-t-il laissé tomber avant de renvoyer La Presse au programme du PQ, qui est muet sur la question.
Pressé de questions, il a lancé que «ce qui est clair, c'est que nous ne sommes pas des apôtres du statu quo».
À Jean Charest qui l'accuse de se «cacher», André Boisclair rétorque qu'il n'a pas à «justifier son agenda». Selon lui, en n'assistant pas à la conférence de presse dressant le bilan de son équipe parlementaire vendredi dernier, il s'est inspiré des pratiques antérieures de Jean Charest. Au printemps 1998, M. Charest, alors chef libéral mais pas encore député, n'avait pas pris part à ce type de conférence de presse.
Boisclair pas intéressé à rouvrir les conventions collectives
Tommy Chouinard
La Presse
Québec
Que les centrales syndicales se le tiennent pour dit: le chef du Parti québécois, André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
«Pensez-vous que je vais commencer à discuter, éventuellement si je suis au pouvoir, comment je vais me comporter. On est bien loin de ça», a-t-il ajouté à l'occasion de sa toute première intervention depuis le coup de force du gouvernement Charest, la semaine dernière.
À la suite de l'adoption forcée de la loi d'exception décrétant les conditions de travail des 500000 employés de l'État, la CSN a exprimé son intention de demander aux partis de s'engager à rouvrir les conventions collectives - qui doivent durer jusqu'au 31 mars 2010 - s'ils remportent les élections de 2007 ou 2008.
André Boisclair n'a pas voulu prendre un tel engagement. Il s'est contenté d'affirmer que son parti, une fois au pouvoir, préparera la souveraineté et qu'avant le référendum, il fera «peu de gestes législatifs, seulement quelques-uns bien choisis».
«L'équipe du Parti québécois sera en mesure de faire ce qui doit être fait pour engager un dialogue intelligent et productif avec les employés du gouvernement du Québec», a-t-il affirmé, sans autre précision.
Interrogé pour savoir si le premier ministre Jean Charest aurait dû accorder des hausses salariales plus importantes aux syndiqués, André Boisclair a refusé de répondre. «Je ne suis pas dans ses souliers», a-t-il rétorqué.
Le chef péquiste a tout de même précisé que le premier ministre «aurait dû négocier différemment».
«Au-delà de l'échec d'un dialogue avec les employés de la fonction publique, c'est un discrédit sur tout le processus de négociation. Il est clair depuis le début qu'il n'avait pas l'intention de faire preuve d'ouverture», a-t-il expliqué.
M. Boisclair est outré par l'adoption forcée de la réforme des services de garde. «Il n'y avait aucune urgence. Rien ne le justifiait. Ça vient confirmer le fait que M. Charest est plus soucieux de servir les intérêts de son parti que ceux des Québécois», a-t-il souligné.
André Boisclair s'est montré agacé lorsque La Presse lui a demandé de commenter les plus récents propos de Jacques Parizeau. Dans une entrevue publiée dans L'Annuaire du Québec, l'ancien chef péquiste déclare que le nouveau programme du PQ est rempli de «conneries».
«Tout le monde a droit à ses idées. Je laisse aux lecteurs le soin de juger les déclarations de M. Parizeau», a-t-il affirmé.
André Boisclair se dit «très fier» de ce programme qu'il chercher à incarner depuis son retour à la vie politique active.
«M. Parizeau est un homme pour qui j'ai beaucoup de respect. Mais je me sens du bon côté quand je vois que plus de 2000 personnes ont travaillé à notre congrès et que plus de 15000 ont participé à la Saison de idées», a-t-il ajouté.
Alors que le gouvernement Charest se prépare à déposer sa réponse au jugement Chaoulli, André Boisclair a refusé de clarifier sa position sur la place du privé dans le système de santé.
«Ça me fera plaisir de vous en parler dans un autre contexte», a-t-il laissé tomber avant de renvoyer La Presse au programme du PQ, qui est muet sur la question.
Pressé de questions, il a lancé que «ce qui est clair, c'est que nous ne sommes pas des apôtres du statu quo».
À Jean Charest qui l'accuse de se «cacher», André Boisclair rétorque qu'il n'a pas à «justifier son agenda». Selon lui, en n'assistant pas à la conférence de presse dressant le bilan de son équipe parlementaire vendredi dernier, il s'est inspiré des pratiques antérieures de Jean Charest. Au printemps 1998, M. Charest, alors chef libéral mais pas encore député, n'avait pas pris part à ce type de conférence de presse.
- *Raphaëlle*
- Immortel du Domaine
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- Magicien des Mots
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*Raphaëlle* a écritEuh...Quelqu'un peut me dire pourquoi le titre est "Boisclair pas intéressé à rouvrir les enveloppes des conventions collectives.." À lire l'article, il a jamais dit ça!!!
la je crois
Citation :
Que les centrales syndicales se le tiennent pour dit: le chef du Parti québécois, André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
la je crois
Citation :
Que les centrales syndicales se le tiennent pour dit: le chef du Parti québécois, André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
Acrux a écrit Mouais, la marge va de : "Je suis d'accord avec Charest" à "Je suis d'accord avec Charest"
Non la marge va plutôt à "Je n'ai pas l'intention de m'engager de quoi que ce soit envers tout les insatisfaits du gouvernement" à "Je refuse d'apporter des changements à ce que le gouvernement précédent aura commis".
Non la marge va plutôt à "Je n'ai pas l'intention de m'engager de quoi que ce soit envers tout les insatisfaits du gouvernement" à "Je refuse d'apporter des changements à ce que le gouvernement précédent aura commis".
Ce que j'en comprend est que les violons ne sont pas accordés.
André Boisclair
André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
Louise Harel au bilan de session le 16 décembre
La chef de l'opposition, Louise Harel, est particulièrement indignée de la loi spéciale.
Si le PQ prend le pouvoir, Mme Harel ne ferme pas la porte à une éventuelle réouverture des conventions collectives, afin d'accorder aux syndiqués du secteur public de meilleures augmentations salariales.
C'est très mauvais d'un même parti d'être de oui et de non. Ils auraient pu s'entendre pour noui.
André Boisclair
André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
Louise Harel au bilan de session le 16 décembre
La chef de l'opposition, Louise Harel, est particulièrement indignée de la loi spéciale.
Si le PQ prend le pouvoir, Mme Harel ne ferme pas la porte à une éventuelle réouverture des conventions collectives, afin d'accorder aux syndiqués du secteur public de meilleures augmentations salariales.
C'est très mauvais d'un même parti d'être de oui et de non. Ils auraient pu s'entendre pour noui.
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- Seigneur de la Causerie
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Fabine a écritCe que j'en comprend est que les violons ne sont pas accordés.
André Boisclair
André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
Louise Harel au bilan de session le 16 décembre
La chef de l'opposition, Louise Harel, est particulièrement indignée de la loi spéciale.
Si le PQ prend le pouvoir, Mme Harel ne ferme pas la porte à une éventuelle réouverture des conventions collectives, afin d'accorder aux syndiqués du secteur public de meilleures augmentations salariales.
C'est très mauvais d'un même parti d'être de oui et de non. Ils auraient pu s'entendre pour noui. Refuser de s'engager ne signifie pas qu'il ne le fera pas. C'est quand même un peu nébuleux...
N'empêche, ça commence drôlement pour Boisclair... --Message edité par BouleAMites_ le 2005-12-22 21:52:59--
André Boisclair
André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
Louise Harel au bilan de session le 16 décembre
La chef de l'opposition, Louise Harel, est particulièrement indignée de la loi spéciale.
Si le PQ prend le pouvoir, Mme Harel ne ferme pas la porte à une éventuelle réouverture des conventions collectives, afin d'accorder aux syndiqués du secteur public de meilleures augmentations salariales.
C'est très mauvais d'un même parti d'être de oui et de non. Ils auraient pu s'entendre pour noui. Refuser de s'engager ne signifie pas qu'il ne le fera pas. C'est quand même un peu nébuleux...
N'empêche, ça commence drôlement pour Boisclair... --Message edité par BouleAMites_ le 2005-12-22 21:52:59--
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Il aurait dû faire quoi?
Je me souviens de Charest qui, dès que le gouvernement faisait quelque chose où il y avait des insatisfaits (et il y en a toujours), comme les fusions municipales, se précipitait pour annoncer qu'il allait contenter les mécontents.
Moi je trouve sa réponse très claire et correcte. Il ne promet pas de leur donner 20% d'augmentation, et dit qu'il aura d'autres priorités que celle de renégocier leur salaire, mais ça n'exclus pas totalement la possibilité que la convention soit revue.
Au nombre de temps et d'énergie que ça prend faire de telles négociations, je trouve ça bien qu'on ne le fasse pas aux 2 ans.
Finalement, ce n'est qu'une manoeuvre politique pour faire porter à Boisclair le poids de ne pas promettre de renégocier plutôt qu'à Charest le poids d'avoir passé une loi spéciale, ce qui est bien plus répréhensible.
Et Dumont... Bin si les journalistes ne lui posent pas la question, il s'en sort bien.
Je me souviens de Charest qui, dès que le gouvernement faisait quelque chose où il y avait des insatisfaits (et il y en a toujours), comme les fusions municipales, se précipitait pour annoncer qu'il allait contenter les mécontents.
Moi je trouve sa réponse très claire et correcte. Il ne promet pas de leur donner 20% d'augmentation, et dit qu'il aura d'autres priorités que celle de renégocier leur salaire, mais ça n'exclus pas totalement la possibilité que la convention soit revue.
Au nombre de temps et d'énergie que ça prend faire de telles négociations, je trouve ça bien qu'on ne le fasse pas aux 2 ans.
Finalement, ce n'est qu'une manoeuvre politique pour faire porter à Boisclair le poids de ne pas promettre de renégocier plutôt qu'à Charest le poids d'avoir passé une loi spéciale, ce qui est bien plus répréhensible.
Et Dumont... Bin si les journalistes ne lui posent pas la question, il s'en sort bien.

NetRoll a écritIl aurait dû faire quoi?
Je me souviens de Charest qui, dès que le gouvernement faisait quelque chose où il y avait des insatisfaits (et il y en a toujours), comme les fusions municipales, se précipitait pour annoncer qu'il allait contenter les mécontents.
Moi je trouve sa réponse très claire et correcte. Il ne promet pas de leur donner 20% d'augmentation, et dit qu'il aura d'autres priorités que celle de renégocier leur salaire, mais ça n'exclus pas totalement la possibilité que la convention soit revue.
Au nombre de temps et d'énergie que ça prend faire de telles négociations, je trouve ça bien qu'on ne le fasse pas aux 2 ans.
Finalement, ce n'est qu'une manoeuvre politique pour faire porter à Boisclair le poids de ne pas promettre de renégocier plutôt qu'à Charest le poids d'avoir passé une loi spéciale, ce qui est bien plus répréhensible.
Et Dumont... Bin si les journalistes ne lui posent pas la question, il s'en sort bien.
Je suis entièrement d'accord avec toi
Je me souviens de Charest qui, dès que le gouvernement faisait quelque chose où il y avait des insatisfaits (et il y en a toujours), comme les fusions municipales, se précipitait pour annoncer qu'il allait contenter les mécontents.
Moi je trouve sa réponse très claire et correcte. Il ne promet pas de leur donner 20% d'augmentation, et dit qu'il aura d'autres priorités que celle de renégocier leur salaire, mais ça n'exclus pas totalement la possibilité que la convention soit revue.
Au nombre de temps et d'énergie que ça prend faire de telles négociations, je trouve ça bien qu'on ne le fasse pas aux 2 ans.
Finalement, ce n'est qu'une manoeuvre politique pour faire porter à Boisclair le poids de ne pas promettre de renégocier plutôt qu'à Charest le poids d'avoir passé une loi spéciale, ce qui est bien plus répréhensible.
Et Dumont... Bin si les journalistes ne lui posent pas la question, il s'en sort bien.
Je suis entièrement d'accord avec toi
NetRoll a écritIl aurait dû faire quoi?
Je me souviens de Charest qui, dès que le gouvernement faisait quelque chose où il y avait des insatisfaits (et il y en a toujours), comme les fusions municipales, se précipitait pour annoncer qu'il allait contenter les mécontents.
Moi je trouve sa réponse très claire et correcte. Il ne promet pas de leur donner 20% d'augmentation, et dit qu'il aura d'autres priorités que celle de renégocier leur salaire, mais ça n'exclus pas totalement la possibilité que la convention soit revue.
Au nombre de temps et d'énergie que ça prend faire de telles négociations, je trouve ça bien qu'on ne le fasse pas aux 2 ans.
Finalement, ce n'est qu'une manoeuvre politique pour faire porter à Boisclair le poids de ne pas promettre de renégocier plutôt qu'à Charest le poids d'avoir passé une loi spéciale, ce qui est bien plus répréhensible.
Et Dumont... Bin si les journalistes ne lui posent pas la question, il s'en sort bien. Je vais dans le même sens ! Pour ma part, je suis bin écoeurée des politiciens qui promettent n'importe quoi pour gagner des élections et qui une fois au pouvoir, reviens sur toutes ses promesses électorales.
Je me souviens de Charest qui, dès que le gouvernement faisait quelque chose où il y avait des insatisfaits (et il y en a toujours), comme les fusions municipales, se précipitait pour annoncer qu'il allait contenter les mécontents.
Moi je trouve sa réponse très claire et correcte. Il ne promet pas de leur donner 20% d'augmentation, et dit qu'il aura d'autres priorités que celle de renégocier leur salaire, mais ça n'exclus pas totalement la possibilité que la convention soit revue.
Au nombre de temps et d'énergie que ça prend faire de telles négociations, je trouve ça bien qu'on ne le fasse pas aux 2 ans.
Finalement, ce n'est qu'une manoeuvre politique pour faire porter à Boisclair le poids de ne pas promettre de renégocier plutôt qu'à Charest le poids d'avoir passé une loi spéciale, ce qui est bien plus répréhensible.
Et Dumont... Bin si les journalistes ne lui posent pas la question, il s'en sort bien. Je vais dans le même sens ! Pour ma part, je suis bin écoeurée des politiciens qui promettent n'importe quoi pour gagner des élections et qui une fois au pouvoir, reviens sur toutes ses promesses électorales.
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
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- *Raphaëlle*
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*Raphaëlle* a écrit
Tout est généralement dans la manière dont les médias le présente...malheureusement... J'en suis consciente, mais quand même... Ce n'est vraiment pas très clair, son affaire. Il ne veut pas se prononcer parce qu'il n'est pas dans les souliers de Charest, mais en même temps il dit que le premier ministre aurait dû négocier différemment, et en même temps il parle "d'insatisfaits du gouvernement"... Si le processus de négociation a été discrédité comme il le dit, il me semble que le mot "insatisfait" est plutôt mal choisi... Si quelqu'un se fait avoir, je ne résumerai pas la situation en parlant de lui comme d'un "insatisfait".
Citation :
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
«Pensez-vous que je vais commencer à discuter, éventuellement si je suis au pouvoir, comment je vais me comporter. On est bien loin de ça»
Drôle de déclaration... Personnellement, je veux justement savoir comment il va se comporter s'il est au pouvoir, même si ce n'est pas pour demain. Je pense que les gens ne veulent pas seulement entendre parler de référendum, mais avoir un Québec bien gouverné aussi, et là il met l'accent sur le référendum en disant qu'il va mettre le reste de côté. Il me semble que ce n'est pas ainsi qu'il va gagner la confiance des citoyens. Mais bon, c'est seulement mon opinion.
Tout est généralement dans la manière dont les médias le présente...malheureusement... J'en suis consciente, mais quand même... Ce n'est vraiment pas très clair, son affaire. Il ne veut pas se prononcer parce qu'il n'est pas dans les souliers de Charest, mais en même temps il dit que le premier ministre aurait dû négocier différemment, et en même temps il parle "d'insatisfaits du gouvernement"... Si le processus de négociation a été discrédité comme il le dit, il me semble que le mot "insatisfait" est plutôt mal choisi... Si quelqu'un se fait avoir, je ne résumerai pas la situation en parlant de lui comme d'un "insatisfait".
Citation :
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
«Pensez-vous que je vais commencer à discuter, éventuellement si je suis au pouvoir, comment je vais me comporter. On est bien loin de ça»
Drôle de déclaration... Personnellement, je veux justement savoir comment il va se comporter s'il est au pouvoir, même si ce n'est pas pour demain. Je pense que les gens ne veulent pas seulement entendre parler de référendum, mais avoir un Québec bien gouverné aussi, et là il met l'accent sur le référendum en disant qu'il va mettre le reste de côté. Il me semble que ce n'est pas ainsi qu'il va gagner la confiance des citoyens. Mais bon, c'est seulement mon opinion.