Élections fédérales 2006
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Éolianne a écrit
Et je triple en précisant que le fait de voter Bloc ne va pas les faire élire (les libéraux) ET va être préférable pour le québec que de voter pour les conservateurs. Bon je me sens comme un disque rayé alors j'arrête
En votant Bloc, je pense qu'on peut dire que je vote pour mes principes. Mais outre cela, ce que je veux à tout prix éviter est un gouvernement conservateur majoritaire, ensuite un gouvernement libéral majoritaire, ensuite je ne le sais pas trop, mais en votant Bloc, j'aide à faire en sorte qu'il y ait un gouvernement minoritaire, donc je fais d'une pierre trois coups!
Et je triple en précisant que le fait de voter Bloc ne va pas les faire élire (les libéraux) ET va être préférable pour le québec que de voter pour les conservateurs. Bon je me sens comme un disque rayé alors j'arrête
En votant Bloc, je pense qu'on peut dire que je vote pour mes principes. Mais outre cela, ce que je veux à tout prix éviter est un gouvernement conservateur majoritaire, ensuite un gouvernement libéral majoritaire, ensuite je ne le sais pas trop, mais en votant Bloc, j'aide à faire en sorte qu'il y ait un gouvernement minoritaire, donc je fais d'une pierre trois coups!
lolilou a écrit
Cé moi qui ait dit ça... et j'ai pas dit ça pour les gens ayant un bas qi. Ça touche n'importe quelle classe sociale, qu'on soit intelligent ou pas.
Je continue de penser que le PC a fait un lavage de cerveau, ou si tu préfères a endormi les cerveaux.
Désolée cé pas évident de s'exprimer là dessus... je voulais pas te froisser T'inquiètes, je ne suis pas froissé
Je ne suis pas psychologue, mais je crois que les campagnes de peur sont beaucoup plus efficace pour laver le cerveau des gens...
Cé moi qui ait dit ça... et j'ai pas dit ça pour les gens ayant un bas qi. Ça touche n'importe quelle classe sociale, qu'on soit intelligent ou pas.
Je continue de penser que le PC a fait un lavage de cerveau, ou si tu préfères a endormi les cerveaux.
Désolée cé pas évident de s'exprimer là dessus... je voulais pas te froisser T'inquiètes, je ne suis pas froissé
Je ne suis pas psychologue, mais je crois que les campagnes de peur sont beaucoup plus efficace pour laver le cerveau des gens...
Acrux a écrit Je ne te répondrai qu'une chose, lis donc comme il faut avant d'insinuer des choses

Ça m'importe peu qui a parlé de démagogie, j'ai écrit que tu pouvais bien parler de démagogie et tout. Ce n'est pas toi qui a utilisé le mot démagogie? Soit. Je ne me souviens pas de quelle personne a utilisé quel mot dans ce sujet. Par contre, le ton que tu utilise, je l'ai saisi.
Tu insinues que la majorité des gens ici n'ont pas un quotient intellectuel assez élevé pour comprendre et voter conservateur.
Alors fais comme d'habitude, attaque-toi à un détail plutôt que de lire le contenu de mon message. Ça ne me surprend pas le moins du monde. Je me demande même pourquoi je prend encore la peine de te répondre.

Ça m'importe peu qui a parlé de démagogie, j'ai écrit que tu pouvais bien parler de démagogie et tout. Ce n'est pas toi qui a utilisé le mot démagogie? Soit. Je ne me souviens pas de quelle personne a utilisé quel mot dans ce sujet. Par contre, le ton que tu utilise, je l'ai saisi.
Tu insinues que la majorité des gens ici n'ont pas un quotient intellectuel assez élevé pour comprendre et voter conservateur.
Alors fais comme d'habitude, attaque-toi à un détail plutôt que de lire le contenu de mon message. Ça ne me surprend pas le moins du monde. Je me demande même pourquoi je prend encore la peine de te répondre.

Acrux a écritMerci Netroll pour les calcul, c'est en plein ce que je tentais de dire, les chiffres son un argument de poids
Ouais... décidément, dans l'art de ne lire que ce qui te plais, tu es un as.
Les chiffres sont une chose.
Le coût que les entrepruses vont refiles aux consommateurs pour faire modifier leurs systèmes en es une autre. Si les entreprises augmentent leurs prix de 2%, ça va nous couter plus cher qu'avant.
À mon sens, baisser la TPS est ridicule. La seule chose qui vaudrait les sommes qui devront être dépensés pour modifier tous les systèmes serait son abolition.
Ouais... décidément, dans l'art de ne lire que ce qui te plais, tu es un as.
Les chiffres sont une chose.
Le coût que les entrepruses vont refiles aux consommateurs pour faire modifier leurs systèmes en es une autre. Si les entreprises augmentent leurs prix de 2%, ça va nous couter plus cher qu'avant.
À mon sens, baisser la TPS est ridicule. La seule chose qui vaudrait les sommes qui devront être dépensés pour modifier tous les systèmes serait son abolition.

NetRoll a écrit
Ça m'importe peu qui a parlé de démagogie, j'ai écrit que tu pouvais bien parler de démagogie et tout. Ce n'est pas toi qui a utilisé le mot démagogie? Soit. Je ne me souviens pas de quelle personne a utilisé quel mot dans ce sujet. Par contre, le ton que tu utilise, je l'ai saisi.
Tu insinues que la majorité des gens ici n'ont pas un quotient intellectuel assez élevé pour comprendre et voter conservateur. Alors fais comme d'habitude, attaque-toi à un détail plutôt que de lire le contenu de mon message. Ça ne me surprend pas le moins du monde. Je me demande même pourquoi je prend encore la peine de te répondre.
non , va lire sa réponse........c'est pas ça du tout ;)
Ça m'importe peu qui a parlé de démagogie, j'ai écrit que tu pouvais bien parler de démagogie et tout. Ce n'est pas toi qui a utilisé le mot démagogie? Soit. Je ne me souviens pas de quelle personne a utilisé quel mot dans ce sujet. Par contre, le ton que tu utilise, je l'ai saisi.
Tu insinues que la majorité des gens ici n'ont pas un quotient intellectuel assez élevé pour comprendre et voter conservateur. Alors fais comme d'habitude, attaque-toi à un détail plutôt que de lire le contenu de mon message. Ça ne me surprend pas le moins du monde. Je me demande même pourquoi je prend encore la peine de te répondre.
non , va lire sa réponse........c'est pas ça du tout ;)
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Pris sur Cyberpresse
Citation :À UN JOUR DU VOTE
Harper renouvelle ses attaques contre Martin et le Bloc
Isabelle Rodrigue
Presse Canadienne
Winnipeg
Accusé par les libéraux d'être à l'extrême-droite du spectre politique et par le Bloc québécois de ne représenter que les intérêts de l'Ouest, le chef conservateur Stephen Harper a renouvelé ses attaques contre ses adversaires, dimanche, dans un ultime effort pour convaincre les électeurs de «changer de gouvernement».
Le soleil n'avait même pas encore montré un bout de rayon sur Windsor, dimanche matin, mais M. Harper était déjà sur scène, prononçant un discours devant plus de 300 partisans lève-tôt.
Cette activité du chef conservateur était la dernière de cinq jours passés en sol ontarien, la province où il doit faire le plus de gains pour se distancer des libéraux qui règnent sur l'Ontario depuis des années. A une journée du vote, alors qu'il s'apprête à faire mordre la poussière aux libéraux au pouvoir depuis 13 ans, M. Harper a même poussé l'audace à aller faire un pied de nez dans la ville natale de son adversaire principal, Paul Martin.
Devant ses partisans bien réveillés (il était 7h30), M. Harper s'est lancé dans une charge à fond de train contre les libéraux. Ce gouvernement libéral, a-t-il martelé, a dirigé le pays de façon «désorganisée et désespérée», et sa campagne électorale est à de ce «manque de direction» puisqu'elle ne propose rien de neuf et de constructif.
Au lieu de proposer de nouvelles idées, M. Martin a fait campagne sur cinq priorités, a argué M. Harper. Il s'est mis à combattre un référendum québécois qui n'est même pas dans les cartes; à attaquer l'armée dans des publicités; à mener un débat sur l'avortement alors que personne ne veut en parler; à proposer l'interdiction des armes de poing alors que cette interdiction existe déjà, et à soulever une dispute fictive avec les États-Unis, a souligné le chef conservateur.
«Mais les nouvelles enquêtes policières sont les seules choses concrètes de sa campagne», a noté M. Harper, une pointe de moquerie dans la voix.
En réélisant les libéraux, les conséquences seraient désastreuses pour «l'image du pays» et pour l'unité canadienne, a-t-il poursuivi, dressant en comparaison la liste de ses promesses «pour le vrai monde».
À Windsor, le chef conservateur s'est attaqué seulement au Parti libéral, sans dire un mot contre les néodémocrates, qui détiennent deux des quatre sièges de cette région.
M. Harper a aussi répliqué à la publicité que faisait paraître le Bloc québécois dans des journaux de l'Est du Québec, samedi, qui presse les électeurs du Québec de résister à la tentation de croire que le Parti conservateur représente le changement.
Cette publicité qui a pour slogan «On ne laissera pas Calgary décider pour le Québec», avec chapeau de cow-boy à l'appui, fait allusion aux racines albertaines de Stephen Harper, député de Calgary, et à sa base d'appuis plus forte dans les provinces de l'Ouest et dans les Prairies.
«Hier (samedi), M. Duceppe a découvert que je suis né à Toronto et que j'habite à Calgary. Mais ce gars de Calgary veut donner au Québec ce que le Bloc n'a pas réussi à faire depuis 13 ans», a lâché M. Harper, tendant de nouveau la main aux Québécois pour qu'ils soient représentés au sein du prochain cabinet.
Outre l'Ontario, M. Harper a aussi fait campagne dimanche à Winnipeg et en Colombie-Britannique. Dans cette dernière province, la lutte est très serrée dans plusieurs comtés, et le plus grand adversaire est le Nouveau Parti démocratique.
Il n'a donc pas répété l'erreur de la campagne de juin 2004 où il avait passé les trois derniers jours en Alberta.
Depuis une semaine, le chef conservateur courtise des comtés où une victoire de son parti serait une grande surprise, si l'on se fie aux écarts enregistrés en 2004. Mais les foules de plusieurs centaines de personnes sont au rendez-vous, en plein après-midi d'une journée de semaine ou encore en soirée, comme les 600 personnes qui se sont massées dans une salle d'hôtel de Winnipeg, un dimanche après-midi ensoleillé.
Porté par l'enthousiasme de ses supporteurs, Stephen Harper serre des mains, signe des autographes, se laisse photographier et sourit lorsqu'un d'entre-eux lui lance un «M. le premier ministre».
Il faut lui donner ça, le petit maudit, il a mené une campagne impeccable.
Citation :À UN JOUR DU VOTE
Harper renouvelle ses attaques contre Martin et le Bloc
Isabelle Rodrigue
Presse Canadienne
Winnipeg
Accusé par les libéraux d'être à l'extrême-droite du spectre politique et par le Bloc québécois de ne représenter que les intérêts de l'Ouest, le chef conservateur Stephen Harper a renouvelé ses attaques contre ses adversaires, dimanche, dans un ultime effort pour convaincre les électeurs de «changer de gouvernement».
Le soleil n'avait même pas encore montré un bout de rayon sur Windsor, dimanche matin, mais M. Harper était déjà sur scène, prononçant un discours devant plus de 300 partisans lève-tôt.
Cette activité du chef conservateur était la dernière de cinq jours passés en sol ontarien, la province où il doit faire le plus de gains pour se distancer des libéraux qui règnent sur l'Ontario depuis des années. A une journée du vote, alors qu'il s'apprête à faire mordre la poussière aux libéraux au pouvoir depuis 13 ans, M. Harper a même poussé l'audace à aller faire un pied de nez dans la ville natale de son adversaire principal, Paul Martin.
Devant ses partisans bien réveillés (il était 7h30), M. Harper s'est lancé dans une charge à fond de train contre les libéraux. Ce gouvernement libéral, a-t-il martelé, a dirigé le pays de façon «désorganisée et désespérée», et sa campagne électorale est à de ce «manque de direction» puisqu'elle ne propose rien de neuf et de constructif.
Au lieu de proposer de nouvelles idées, M. Martin a fait campagne sur cinq priorités, a argué M. Harper. Il s'est mis à combattre un référendum québécois qui n'est même pas dans les cartes; à attaquer l'armée dans des publicités; à mener un débat sur l'avortement alors que personne ne veut en parler; à proposer l'interdiction des armes de poing alors que cette interdiction existe déjà, et à soulever une dispute fictive avec les États-Unis, a souligné le chef conservateur.
«Mais les nouvelles enquêtes policières sont les seules choses concrètes de sa campagne», a noté M. Harper, une pointe de moquerie dans la voix.
En réélisant les libéraux, les conséquences seraient désastreuses pour «l'image du pays» et pour l'unité canadienne, a-t-il poursuivi, dressant en comparaison la liste de ses promesses «pour le vrai monde».
À Windsor, le chef conservateur s'est attaqué seulement au Parti libéral, sans dire un mot contre les néodémocrates, qui détiennent deux des quatre sièges de cette région.
M. Harper a aussi répliqué à la publicité que faisait paraître le Bloc québécois dans des journaux de l'Est du Québec, samedi, qui presse les électeurs du Québec de résister à la tentation de croire que le Parti conservateur représente le changement.
Cette publicité qui a pour slogan «On ne laissera pas Calgary décider pour le Québec», avec chapeau de cow-boy à l'appui, fait allusion aux racines albertaines de Stephen Harper, député de Calgary, et à sa base d'appuis plus forte dans les provinces de l'Ouest et dans les Prairies.
«Hier (samedi), M. Duceppe a découvert que je suis né à Toronto et que j'habite à Calgary. Mais ce gars de Calgary veut donner au Québec ce que le Bloc n'a pas réussi à faire depuis 13 ans», a lâché M. Harper, tendant de nouveau la main aux Québécois pour qu'ils soient représentés au sein du prochain cabinet.
Outre l'Ontario, M. Harper a aussi fait campagne dimanche à Winnipeg et en Colombie-Britannique. Dans cette dernière province, la lutte est très serrée dans plusieurs comtés, et le plus grand adversaire est le Nouveau Parti démocratique.
Il n'a donc pas répété l'erreur de la campagne de juin 2004 où il avait passé les trois derniers jours en Alberta.
Depuis une semaine, le chef conservateur courtise des comtés où une victoire de son parti serait une grande surprise, si l'on se fie aux écarts enregistrés en 2004. Mais les foules de plusieurs centaines de personnes sont au rendez-vous, en plein après-midi d'une journée de semaine ou encore en soirée, comme les 600 personnes qui se sont massées dans une salle d'hôtel de Winnipeg, un dimanche après-midi ensoleillé.
Porté par l'enthousiasme de ses supporteurs, Stephen Harper serre des mains, signe des autographes, se laisse photographier et sourit lorsqu'un d'entre-eux lui lance un «M. le premier ministre».
Il faut lui donner ça, le petit maudit, il a mené une campagne impeccable.
Citation :
Photo : François Roy, La Presse
Duceppe promet une opposition constructive
Lia Lévesque
Presse Canadienne
Laval
Le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe promet «une opposition constructive» au gouvernement qui sera élu lundi et, si ce sont les conservateurs qui forment cette fois le gouvernement, le Bloc «n'aura pas un comportement différent» de ce qu'il avait à l'époque des libéraux.
L'attitude du Bloc sera fondée sur la défense des intérêts du Québec et ses positions face au parti au pouvoir seront arrêtées «enjeu par enjeu», a-t-il expliqué dimanche.
M. Duceppe a fait campagne, dimanche, dans cinq comtés de Montréal — Bourassa, Papineau, Honoré-Mercier, Ahuntsic et Laurier-Sainte-Marie — et dans le local régional des quatre circonscrïptions de Laval.
Dimanche matin à Laval, devant les caméras, il a personnellement téléphoné à des électeurs pour tenter de les convaincre une dernière fois de voter en faveur du Bloc, répondant parfois à des questions de leur part.
Dans l'est de Montréal, il s'est aussi adressé à quelques chauffeurs de taxi, par l'entremise du système de communication interne de la centrale, les invitant eux aussi à aller voter lundi.
Encore dans l'est de Montréal, il a livré un discours de motivation aux militants du Forum jeunesse du Bloc québécois, arrivés en autobus, juste avant que ceux-ci partent sillonner les rues du comté de Bourassa en faveur de leur candidat Apraham Niziblian.
Il a clos sa tournée éclair, dimanche après-midi, avec un discours d'encouragement aux militants, cette fois dans sa circonscrïption de Laurier-Sainte-Marie.
Au cours d'une rencontre avec la presse, il a décrit l'attitude qu'adoptera le Bloc si le gouvernement conservateur de Stephen Harper est porté au pouvoir, comme le prédisent les sondages.
«Il a vu quel type d'opposition nous avons été à Ottawa. C'est nous qui avons permis qu'on fasse la lumière sur les commandites et sur Option Canada; c'est une opposition constructive aussi. Et ça Stephen Harper l'a vu; il a travaillé continuellement avec le Bloc pour affronter les libéraux. Il a vu qu'on est capable de faire du bon travail d'opposition; on continuera à faire du travail d'opposition de cette façon, en n'ayant pas une attitude bêtement partisane.»
M. Duceppe a toujours dit que peu importe sa provenance, il appuiera un projet de loi si celui-ci est «bon pour le Québec» et qu'il s'y opposera s'il ne l'est pas.
«Je n'ai pas eu peur de travailler étroitement avec Stephen Harper et avec Jack Layton pour faire en sorte qu'il y ait des positions du Québec qui parviennent à la Chambre des communes», a-t-il ajouté.
Confiant
À moins de 24 heures de l'ouverture des bureaux de scrutin, M. Duceppe s'est montré confiant de l'issue de ce scrutin.
«On va finir premier avec une meilleure performance, j'en suis convaincu. On fait des percées à Montréal; on fait des percées en Outaouais. Il y a des comtés qu'on n'a jamais eus et qu'on va aller chercher. Ca, c'est du changement», s'est-il exclamé.
Encore une fois pris sur cyberpresse.
Photo : François Roy, La Presse
Duceppe promet une opposition constructive
Lia Lévesque
Presse Canadienne
Laval
Le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe promet «une opposition constructive» au gouvernement qui sera élu lundi et, si ce sont les conservateurs qui forment cette fois le gouvernement, le Bloc «n'aura pas un comportement différent» de ce qu'il avait à l'époque des libéraux.
L'attitude du Bloc sera fondée sur la défense des intérêts du Québec et ses positions face au parti au pouvoir seront arrêtées «enjeu par enjeu», a-t-il expliqué dimanche.
M. Duceppe a fait campagne, dimanche, dans cinq comtés de Montréal — Bourassa, Papineau, Honoré-Mercier, Ahuntsic et Laurier-Sainte-Marie — et dans le local régional des quatre circonscrïptions de Laval.
Dimanche matin à Laval, devant les caméras, il a personnellement téléphoné à des électeurs pour tenter de les convaincre une dernière fois de voter en faveur du Bloc, répondant parfois à des questions de leur part.
Dans l'est de Montréal, il s'est aussi adressé à quelques chauffeurs de taxi, par l'entremise du système de communication interne de la centrale, les invitant eux aussi à aller voter lundi.
Encore dans l'est de Montréal, il a livré un discours de motivation aux militants du Forum jeunesse du Bloc québécois, arrivés en autobus, juste avant que ceux-ci partent sillonner les rues du comté de Bourassa en faveur de leur candidat Apraham Niziblian.
Il a clos sa tournée éclair, dimanche après-midi, avec un discours d'encouragement aux militants, cette fois dans sa circonscrïption de Laurier-Sainte-Marie.
Au cours d'une rencontre avec la presse, il a décrit l'attitude qu'adoptera le Bloc si le gouvernement conservateur de Stephen Harper est porté au pouvoir, comme le prédisent les sondages.
«Il a vu quel type d'opposition nous avons été à Ottawa. C'est nous qui avons permis qu'on fasse la lumière sur les commandites et sur Option Canada; c'est une opposition constructive aussi. Et ça Stephen Harper l'a vu; il a travaillé continuellement avec le Bloc pour affronter les libéraux. Il a vu qu'on est capable de faire du bon travail d'opposition; on continuera à faire du travail d'opposition de cette façon, en n'ayant pas une attitude bêtement partisane.»
M. Duceppe a toujours dit que peu importe sa provenance, il appuiera un projet de loi si celui-ci est «bon pour le Québec» et qu'il s'y opposera s'il ne l'est pas.
«Je n'ai pas eu peur de travailler étroitement avec Stephen Harper et avec Jack Layton pour faire en sorte qu'il y ait des positions du Québec qui parviennent à la Chambre des communes», a-t-il ajouté.
Confiant
À moins de 24 heures de l'ouverture des bureaux de scrutin, M. Duceppe s'est montré confiant de l'issue de ce scrutin.
«On va finir premier avec une meilleure performance, j'en suis convaincu. On fait des percées à Montréal; on fait des percées en Outaouais. Il y a des comtés qu'on n'a jamais eus et qu'on va aller chercher. Ca, c'est du changement», s'est-il exclamé.
Encore une fois pris sur cyberpresse.
Éolianne a écritPris sur Cyberpresse
Citation :À UN JOUR DU VOTE
Harper renouvelle ses attaques contre Martin et le Bloc
Isabelle Rodrigue
Presse Canadienne
Winnipeg
Accusé par les libéraux d'être à l'extrême-droite du spectre politique et par le Bloc québécois de ne représenter que les intérêts de l'Ouest, le chef conservateur Stephen Harper a renouvelé ses attaques contre ses adversaires, dimanche, dans un ultime effort pour convaincre les électeurs de «changer de gouvernement».
Le soleil n'avait même pas encore montré un bout de rayon sur Windsor, dimanche matin, mais M. Harper était déjà sur scène, prononçant un discours devant plus de 300 partisans lève-tôt.
Cette activité du chef conservateur était la dernière de cinq jours passés en sol ontarien, la province où il doit faire le plus de gains pour se distancer des libéraux qui règnent sur l'Ontario depuis des années. A une journée du vote, alors qu'il s'apprête à faire mordre la poussière aux libéraux au pouvoir depuis 13 ans, M. Harper a même poussé l'audace à aller faire un pied de nez dans la ville natale de son adversaire principal, Paul Martin.
Devant ses partisans bien réveillés (il était 7h30), M. Harper s'est lancé dans une charge à fond de train contre les libéraux. Ce gouvernement libéral, a-t-il martelé, a dirigé le pays de façon «désorganisée et désespérée», et sa campagne électorale est à de ce «manque de direction» puisqu'elle ne propose rien de neuf et de constructif.
Au lieu de proposer de nouvelles idées, M. Martin a fait campagne sur cinq priorités, a argué M. Harper. Il s'est mis à combattre un référendum québécois qui n'est même pas dans les cartes; à attaquer l'armée dans des publicités; à mener un débat sur l'avortement alors que personne ne veut en parler; à proposer l'interdiction des armes de poing alors que cette interdiction existe déjà, et à soulever une dispute fictive avec les États-Unis, a souligné le chef conservateur.
«Mais les nouvelles enquêtes policières sont les seules choses concrètes de sa campagne», a noté M. Harper, une pointe de moquerie dans la voix.
En réélisant les libéraux, les conséquences seraient désastreuses pour «l'image du pays» et pour l'unité canadienne, a-t-il poursuivi, dressant en comparaison la liste de ses promesses «pour le vrai monde».
À Windsor, le chef conservateur s'est attaqué seulement au Parti libéral, sans dire un mot contre les néodémocrates, qui détiennent deux des quatre sièges de cette région.
M. Harper a aussi répliqué à la publicité que faisait paraître le Bloc québécois dans des journaux de l'Est du Québec, samedi, qui presse les électeurs du Québec de résister à la tentation de croire que le Parti conservateur représente le changement.
Cette publicité qui a pour slogan «On ne laissera pas Calgary décider pour le Québec», avec chapeau de cow-boy à l'appui, fait allusion aux racines albertaines de Stephen Harper, député de Calgary, et à sa base d'appuis plus forte dans les provinces de l'Ouest et dans les Prairies.
«Hier (samedi), M. Duceppe a découvert que je suis né à Toronto et que j'habite à Calgary. Mais ce gars de Calgary veut donner au Québec ce que le Bloc n'a pas réussi à faire depuis 13 ans», a lâché M. Harper, tendant de nouveau la main aux Québécois pour qu'ils soient représentés au sein du prochain cabinet.
Outre l'Ontario, M. Harper a aussi fait campagne dimanche à Winnipeg et en Colombie-Britannique. Dans cette dernière province, la lutte est très serrée dans plusieurs comtés, et le plus grand adversaire est le Nouveau Parti démocratique.
Il n'a donc pas répété l'erreur de la campagne de juin 2004 où il avait passé les trois derniers jours en Alberta.
Depuis une semaine, le chef conservateur courtise des comtés où une victoire de son parti serait une grande surprise, si l'on se fie aux écarts enregistrés en 2004. Mais les foules de plusieurs centaines de personnes sont au rendez-vous, en plein après-midi d'une journée de semaine ou encore en soirée, comme les 600 personnes qui se sont massées dans une salle d'hôtel de Winnipeg, un dimanche après-midi ensoleillé.
Porté par l'enthousiasme de ses supporteurs, Stephen Harper serre des mains, signe des autographes, se laisse photographier et sourit lorsqu'un d'entre-eux lui lance un «M. le premier ministre».
Il faut lui donner ça, le petit maudit, il a mené une campagne impeccable.
Il s'est commis cette semaine sur les sénateurs et les juges et a décidé de se la fermer en faisant accroire que même au pouvoir, il n'aurait pas les coudées franches. De l'autre côté, il réclame le pouvoir pour faire avancer des causes... Faudrait qu'il se décide hein!
Citation :À UN JOUR DU VOTE
Harper renouvelle ses attaques contre Martin et le Bloc
Isabelle Rodrigue
Presse Canadienne
Winnipeg
Accusé par les libéraux d'être à l'extrême-droite du spectre politique et par le Bloc québécois de ne représenter que les intérêts de l'Ouest, le chef conservateur Stephen Harper a renouvelé ses attaques contre ses adversaires, dimanche, dans un ultime effort pour convaincre les électeurs de «changer de gouvernement».
Le soleil n'avait même pas encore montré un bout de rayon sur Windsor, dimanche matin, mais M. Harper était déjà sur scène, prononçant un discours devant plus de 300 partisans lève-tôt.
Cette activité du chef conservateur était la dernière de cinq jours passés en sol ontarien, la province où il doit faire le plus de gains pour se distancer des libéraux qui règnent sur l'Ontario depuis des années. A une journée du vote, alors qu'il s'apprête à faire mordre la poussière aux libéraux au pouvoir depuis 13 ans, M. Harper a même poussé l'audace à aller faire un pied de nez dans la ville natale de son adversaire principal, Paul Martin.
Devant ses partisans bien réveillés (il était 7h30), M. Harper s'est lancé dans une charge à fond de train contre les libéraux. Ce gouvernement libéral, a-t-il martelé, a dirigé le pays de façon «désorganisée et désespérée», et sa campagne électorale est à de ce «manque de direction» puisqu'elle ne propose rien de neuf et de constructif.
Au lieu de proposer de nouvelles idées, M. Martin a fait campagne sur cinq priorités, a argué M. Harper. Il s'est mis à combattre un référendum québécois qui n'est même pas dans les cartes; à attaquer l'armée dans des publicités; à mener un débat sur l'avortement alors que personne ne veut en parler; à proposer l'interdiction des armes de poing alors que cette interdiction existe déjà, et à soulever une dispute fictive avec les États-Unis, a souligné le chef conservateur.
«Mais les nouvelles enquêtes policières sont les seules choses concrètes de sa campagne», a noté M. Harper, une pointe de moquerie dans la voix.
En réélisant les libéraux, les conséquences seraient désastreuses pour «l'image du pays» et pour l'unité canadienne, a-t-il poursuivi, dressant en comparaison la liste de ses promesses «pour le vrai monde».
À Windsor, le chef conservateur s'est attaqué seulement au Parti libéral, sans dire un mot contre les néodémocrates, qui détiennent deux des quatre sièges de cette région.
M. Harper a aussi répliqué à la publicité que faisait paraître le Bloc québécois dans des journaux de l'Est du Québec, samedi, qui presse les électeurs du Québec de résister à la tentation de croire que le Parti conservateur représente le changement.
Cette publicité qui a pour slogan «On ne laissera pas Calgary décider pour le Québec», avec chapeau de cow-boy à l'appui, fait allusion aux racines albertaines de Stephen Harper, député de Calgary, et à sa base d'appuis plus forte dans les provinces de l'Ouest et dans les Prairies.
«Hier (samedi), M. Duceppe a découvert que je suis né à Toronto et que j'habite à Calgary. Mais ce gars de Calgary veut donner au Québec ce que le Bloc n'a pas réussi à faire depuis 13 ans», a lâché M. Harper, tendant de nouveau la main aux Québécois pour qu'ils soient représentés au sein du prochain cabinet.
Outre l'Ontario, M. Harper a aussi fait campagne dimanche à Winnipeg et en Colombie-Britannique. Dans cette dernière province, la lutte est très serrée dans plusieurs comtés, et le plus grand adversaire est le Nouveau Parti démocratique.
Il n'a donc pas répété l'erreur de la campagne de juin 2004 où il avait passé les trois derniers jours en Alberta.
Depuis une semaine, le chef conservateur courtise des comtés où une victoire de son parti serait une grande surprise, si l'on se fie aux écarts enregistrés en 2004. Mais les foules de plusieurs centaines de personnes sont au rendez-vous, en plein après-midi d'une journée de semaine ou encore en soirée, comme les 600 personnes qui se sont massées dans une salle d'hôtel de Winnipeg, un dimanche après-midi ensoleillé.
Porté par l'enthousiasme de ses supporteurs, Stephen Harper serre des mains, signe des autographes, se laisse photographier et sourit lorsqu'un d'entre-eux lui lance un «M. le premier ministre».
Il faut lui donner ça, le petit maudit, il a mené une campagne impeccable.
Il s'est commis cette semaine sur les sénateurs et les juges et a décidé de se la fermer en faisant accroire que même au pouvoir, il n'aurait pas les coudées franches. De l'autre côté, il réclame le pouvoir pour faire avancer des causes... Faudrait qu'il se décide hein!
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
NetRoll a écrit
Ouais... décidément, dans l'art de ne lire que ce qui te plais, tu es un as.
Les chiffres sont une chose.
Le coût que les entrepruses vont refiles aux consommateurs pour faire modifier leurs systèmes en es une autre. Si les entreprises augmentent leurs prix de 2%, ça va nous couter plus cher qu'avant.
À mon sens, baisser la TPS est ridicule. La seule chose qui vaudrait les sommes qui devront être dépensés pour modifier tous les systèmes serait son abolition. Je doute fortement que les entreprises montent leur prix de 2%. Comme que je doute que ça leur casse les reins cette baisse de taxe... Ça ne sera pas la première fois ni la dernière...
De toute façon, je ne tiens pas à défendre ce point, il ne fait pas parti des 3 points pour lequel de vote PC, c'est très secondaire pour moi... C'est arrivé sur le sujet parce que quelqu'un (Beppo je crois...) voulait me souligner que Harper commencait mal pour ce qui était de régler le déséquilibre fiscal, c'est à ce moment que tu m'as aidé avec tes chiffres
Ouais... décidément, dans l'art de ne lire que ce qui te plais, tu es un as.
Les chiffres sont une chose.
Le coût que les entrepruses vont refiles aux consommateurs pour faire modifier leurs systèmes en es une autre. Si les entreprises augmentent leurs prix de 2%, ça va nous couter plus cher qu'avant.
À mon sens, baisser la TPS est ridicule. La seule chose qui vaudrait les sommes qui devront être dépensés pour modifier tous les systèmes serait son abolition. Je doute fortement que les entreprises montent leur prix de 2%. Comme que je doute que ça leur casse les reins cette baisse de taxe... Ça ne sera pas la première fois ni la dernière...
De toute façon, je ne tiens pas à défendre ce point, il ne fait pas parti des 3 points pour lequel de vote PC, c'est très secondaire pour moi... C'est arrivé sur le sujet parce que quelqu'un (Beppo je crois...) voulait me souligner que Harper commencait mal pour ce qui était de régler le déséquilibre fiscal, c'est à ce moment que tu m'as aidé avec tes chiffres
Citation :Il suffisait de presque rien
Vincent Marissal
La Presse
Dans un élan d'enthousiasme, une conseillère de Stephen Harper a affirmé hier dans une conversation à bâtons rompus que les conservateurs pourraient prendre une dizaine de sièges au Québec.
Une dizaine!!!! AHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!
Citation :
" C'est incroyable ce qui se passe au Québec en ce moment, a-t-elle ajouté en secouant la tête. En fait, on pourrait prendre bien des sièges, mais nous n'avons tout simplement pas l'organisation sur le terrain pour sortir le vote. "
Incroyable, c'est le mot, en effet, quand on considère où était le Parti conservateur il y a six semaines à peine au Québec. D'autant plus incroyable, qu'il n'aura pas fallu grand-chose, finalement, pour faire renaître ce parti moribond au Québec.
Stephen Harper a fait une bonne campagne, excellente même, sans faute, mais il n'a pas réinventé la roue et il n'a pas promis grand-chose. Il aura suffi d'un discours bien senti à Québec, le 19 décembre, dans lequel il s'engageait, sans plus de détails, à régler la question du déséquilibre fiscal, pour attirer l'attention des Québécois. Et éventuellement des électeurs vers son parti.
Rien de révolutionnaire: respecter les compétences constitutionnelles et ouvrir une nouvelle voie de communication. Cela aura suffit à relancer le Parti conservateur, même si la majeure partie de ses politiques sociales va dans le sens contraire des courants dominants au Québec. C'est dire à quel point les Québécois cherchaient une solution de rechange crédible aux libéraux.
En effet, ça fait un peu pitié. "Nous sommes désespérés, on va accepter n'importe quoi..."
Citation :
" Harper ne fera pas pire que Martin ", est certainement la phrase la plus courante ces jours-ci au Québec. C'est un coup dur pour les libéraux, qui ont dégringolé à des niveaux historiques en province et même à Montréal, mais c'est aussi une bien mauvaise nouvelle pour le Bloc québécois. Et, plus généralement, pour le mouvement souverainiste.
Bon nombre de Québécois sont prêts à tourner le dos au Bloc pour appuyer un homme qu'ils ne connaissent pas, chef d'un parti largement inconnu ici il y a moins de deux mois. Faites le test: nommez trois députés conservateurs, à part M. Harper, bien sûr. Vous voyez.
En l'absence d'un troisième choix acceptable, les Québécois pouvaient toujours voter Bloc, en se disant qu'ils pourront voter non au prochain référendum. En même temps, ils envoyaient un message aux libéraux: nous n'avons pas confiance en vous pour protéger nos intérêts et défendre le Québec. C'est un peu comme acheter un petit morceau de souveraineté sans avoir à payer le gros prix.
La donne a changé et, encore une fois, Stephen Harper y est arrivé sans promettre la lune. Juste un peu de bonne foi dans les relations fédérales-provinciales et une meilleure redistribution de la richesse. De toute évidence, les Québécois sont sensibles à la politique de la main tendue et sont prêts à donner une autre chance au fédéralisme. Chose certaine, ils ne montrent pas un grand empressement à vivre un nouveau référendum.
En ce sens, l'évocation du mythique cap des 50 % par Gilles Duceppe et André Boisclair en début de campagne aura été une erreur. L'engagement du Parti québécois (écrit dans son programme) de tenir un référendum le plus tôt possible dans son premier mandat ne laisse guère de marge de manoeuvre à Gilles Duceppe. Et peu de doute dans l'esprit des électeurs quant à l'imminence d'un troisième référendum.
Ce n'est pas un hasard si les conservateurs obtiennent leurs meilleurs résultats dans les sondages dans la grande région de Québec: ce coin-là du Québec a voté non en 1995.
Stephen Harper a trouvé une formule tout indiquée pour ses visites au Québec mardi et hier soir: " Le déséquilibre fiscal, le Bloc ne peut pas le régler, les libéraux ne veulent pas le régler. Nous allons le régler. "
Curieusement, quand les libéraux parlent de l'impuissance du Bloc à Ottawa, le boomerang leur revient derrière la tête. M. Harper, lui, semble marquer des points. Pourtant, M. Harper prend des raccourcis intellectuels quand il dit que le Bloc est inutile. C'est le Bloc qui posait des questions sur le scandale des commandites pendant que les conservateurs, et avant eux les alliancistes, bayaient aux corneilles parce que c'était des histoires du Québec.
Reste qu'à chaque campagne électorale, beaucoup de Québécois se posent des questions sur la pertinence du Bloc, qui devait rester à Ottawa le temps des roses et qui est en train de prendre profondément racine. Cela joue aussi en faveur du PC.
Par ailleurs, quand Stephen Harper affirme (au Globe and Mail) que la souveraineté est une idée " tellement pré-guerre froide " qui n'a rien à voir avec notre époque de mondialisation, son discours n'est pas très différent de celui de Paul Martin ou de Stéphane Dion. Mais cela fait beaucoup moins de bruit.
Le plus ironique de la campagne, c'est que le Bloc augmentera vraisemblablement son nombre de sièges, mais son appui populaire diminuera.
On verra lundi si les efforts de M. Harper au Québec porteront leurs fruits, mais on ne pourra pas l'accuser de ne pas avoir fait tout ce qu'il pouvait, laissant de côté le précieux Ontario à plusieurs reprises en fin de campagne pour revenir au Québec.
Hier, il a continué à narguer les libéraux. Après un grand rassemblement dans la circonscrïption de St. Paul à Toronto, remportée par les libéraux en 2004 par 29 000 voix, il en a tenu un autre à Montréal. Et pas n'importe où. À l'hôtel Marriott, quartier général des libéraux fédéraux pendant le référendum, notamment lors du fameux love-in. C'est aussi là que se déroulaient généralement les réunions du Conseil pour l'unité canadienne et d'Option Canada. On n'en sort pas.
Vincent.marissal@lapresse.ca
pris dans Cyberpresse encore. Les trucs en gras c'est moi qui les a mis.
Vincent Marissal
La Presse
Dans un élan d'enthousiasme, une conseillère de Stephen Harper a affirmé hier dans une conversation à bâtons rompus que les conservateurs pourraient prendre une dizaine de sièges au Québec.
Une dizaine!!!! AHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!
Citation :
" C'est incroyable ce qui se passe au Québec en ce moment, a-t-elle ajouté en secouant la tête. En fait, on pourrait prendre bien des sièges, mais nous n'avons tout simplement pas l'organisation sur le terrain pour sortir le vote. "
Incroyable, c'est le mot, en effet, quand on considère où était le Parti conservateur il y a six semaines à peine au Québec. D'autant plus incroyable, qu'il n'aura pas fallu grand-chose, finalement, pour faire renaître ce parti moribond au Québec.
Stephen Harper a fait une bonne campagne, excellente même, sans faute, mais il n'a pas réinventé la roue et il n'a pas promis grand-chose. Il aura suffi d'un discours bien senti à Québec, le 19 décembre, dans lequel il s'engageait, sans plus de détails, à régler la question du déséquilibre fiscal, pour attirer l'attention des Québécois. Et éventuellement des électeurs vers son parti.
Rien de révolutionnaire: respecter les compétences constitutionnelles et ouvrir une nouvelle voie de communication. Cela aura suffit à relancer le Parti conservateur, même si la majeure partie de ses politiques sociales va dans le sens contraire des courants dominants au Québec. C'est dire à quel point les Québécois cherchaient une solution de rechange crédible aux libéraux.
En effet, ça fait un peu pitié. "Nous sommes désespérés, on va accepter n'importe quoi..."
Citation :
" Harper ne fera pas pire que Martin ", est certainement la phrase la plus courante ces jours-ci au Québec. C'est un coup dur pour les libéraux, qui ont dégringolé à des niveaux historiques en province et même à Montréal, mais c'est aussi une bien mauvaise nouvelle pour le Bloc québécois. Et, plus généralement, pour le mouvement souverainiste.
Bon nombre de Québécois sont prêts à tourner le dos au Bloc pour appuyer un homme qu'ils ne connaissent pas, chef d'un parti largement inconnu ici il y a moins de deux mois. Faites le test: nommez trois députés conservateurs, à part M. Harper, bien sûr. Vous voyez.
En l'absence d'un troisième choix acceptable, les Québécois pouvaient toujours voter Bloc, en se disant qu'ils pourront voter non au prochain référendum. En même temps, ils envoyaient un message aux libéraux: nous n'avons pas confiance en vous pour protéger nos intérêts et défendre le Québec. C'est un peu comme acheter un petit morceau de souveraineté sans avoir à payer le gros prix.
La donne a changé et, encore une fois, Stephen Harper y est arrivé sans promettre la lune. Juste un peu de bonne foi dans les relations fédérales-provinciales et une meilleure redistribution de la richesse. De toute évidence, les Québécois sont sensibles à la politique de la main tendue et sont prêts à donner une autre chance au fédéralisme. Chose certaine, ils ne montrent pas un grand empressement à vivre un nouveau référendum.
En ce sens, l'évocation du mythique cap des 50 % par Gilles Duceppe et André Boisclair en début de campagne aura été une erreur. L'engagement du Parti québécois (écrit dans son programme) de tenir un référendum le plus tôt possible dans son premier mandat ne laisse guère de marge de manoeuvre à Gilles Duceppe. Et peu de doute dans l'esprit des électeurs quant à l'imminence d'un troisième référendum.
Ce n'est pas un hasard si les conservateurs obtiennent leurs meilleurs résultats dans les sondages dans la grande région de Québec: ce coin-là du Québec a voté non en 1995.
Stephen Harper a trouvé une formule tout indiquée pour ses visites au Québec mardi et hier soir: " Le déséquilibre fiscal, le Bloc ne peut pas le régler, les libéraux ne veulent pas le régler. Nous allons le régler. "
Curieusement, quand les libéraux parlent de l'impuissance du Bloc à Ottawa, le boomerang leur revient derrière la tête. M. Harper, lui, semble marquer des points. Pourtant, M. Harper prend des raccourcis intellectuels quand il dit que le Bloc est inutile. C'est le Bloc qui posait des questions sur le scandale des commandites pendant que les conservateurs, et avant eux les alliancistes, bayaient aux corneilles parce que c'était des histoires du Québec.
Reste qu'à chaque campagne électorale, beaucoup de Québécois se posent des questions sur la pertinence du Bloc, qui devait rester à Ottawa le temps des roses et qui est en train de prendre profondément racine. Cela joue aussi en faveur du PC.
Par ailleurs, quand Stephen Harper affirme (au Globe and Mail) que la souveraineté est une idée " tellement pré-guerre froide " qui n'a rien à voir avec notre époque de mondialisation, son discours n'est pas très différent de celui de Paul Martin ou de Stéphane Dion. Mais cela fait beaucoup moins de bruit.
Le plus ironique de la campagne, c'est que le Bloc augmentera vraisemblablement son nombre de sièges, mais son appui populaire diminuera.
On verra lundi si les efforts de M. Harper au Québec porteront leurs fruits, mais on ne pourra pas l'accuser de ne pas avoir fait tout ce qu'il pouvait, laissant de côté le précieux Ontario à plusieurs reprises en fin de campagne pour revenir au Québec.
Hier, il a continué à narguer les libéraux. Après un grand rassemblement dans la circonscrïption de St. Paul à Toronto, remportée par les libéraux en 2004 par 29 000 voix, il en a tenu un autre à Montréal. Et pas n'importe où. À l'hôtel Marriott, quartier général des libéraux fédéraux pendant le référendum, notamment lors du fameux love-in. C'est aussi là que se déroulaient généralement les réunions du Conseil pour l'unité canadienne et d'Option Canada. On n'en sort pas.
Vincent.marissal@lapresse.ca
pris dans Cyberpresse encore. Les trucs en gras c'est moi qui les a mis.
Acrux a écrit Je doute fortement que les entreprises montent leur prix de 2%. Comme que je doute que ça leur casse les reins cette baisse de taxe... Ça ne sera pas la première fois ni la dernière...
De toute façon, je ne tiens pas à défendre ce point, il ne fait pas parti des 3 points pour lequel de vote PC, c'est très secondaire pour moi... C'est arrivé sur le sujet parce que quelqu'un (Beppo je crois...) voulait me souligner que Harper commencait mal pour ce qui était de régler le déséquilibre fiscal, c'est à ce moment que tu m'as aidé avec tes chiffres
Tsut! Tsut! Le déséquilibre fiscal est une chose et la TPS en est une autre mais le dénominateur commun est qu'Harper dompe ça dans la cour du voisin. Il pigera dans tes poches pour la TPS et il a bien dit que le déséquilibre fiscal se règlera avec l'apport des provinces. Aucune indication sur la façon d'aborder la situation, la comptabiliser, la partager. Il ne le sait pas. Un flux de mots dans une constipation d'idées.
--Message edité par Beppo le 2006-01-22 18:56:16--
De toute façon, je ne tiens pas à défendre ce point, il ne fait pas parti des 3 points pour lequel de vote PC, c'est très secondaire pour moi... C'est arrivé sur le sujet parce que quelqu'un (Beppo je crois...) voulait me souligner que Harper commencait mal pour ce qui était de régler le déséquilibre fiscal, c'est à ce moment que tu m'as aidé avec tes chiffres
Tsut! Tsut! Le déséquilibre fiscal est une chose et la TPS en est une autre mais le dénominateur commun est qu'Harper dompe ça dans la cour du voisin. Il pigera dans tes poches pour la TPS et il a bien dit que le déséquilibre fiscal se règlera avec l'apport des provinces. Aucune indication sur la façon d'aborder la situation, la comptabiliser, la partager. Il ne le sait pas. Un flux de mots dans une constipation d'idées.
--Message edité par Beppo le 2006-01-22 18:56:16--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
Tsut! Tsut! Le déséquilibre fiscal est une chose et la TPS en est une autre mais le dénominateur commun est qu'Harper dompe ça dans la cour du voisin. Il pigera dans tes poches pour la TPS et il a bien dit que le déséquilibre fiscal se règlera avec l'apport des provinces. Aucune indication sur la façon d'aborder la situation, la comptabiliser, la partager. Il ne le sait pas. Un flux de mots dans une constipation d'idées.
Il dompe rien, il baisse la TPS, la TVQ c'est juste pas sa responsabilité, tu t'imagines quoi?! Tu crois que toutes les autres provinces du Canada ne doivent pas avoir de baisse de taxe parce que nous on a la TVQ...?!
Pour ce qui est du déséquilibre, je ne vois pas comment il pourrait donner plus d'info sur le comment... Avant décider comment on va guérir le cancer faut déterminer lequel on a...
Tsut! Tsut! Le déséquilibre fiscal est une chose et la TPS en est une autre mais le dénominateur commun est qu'Harper dompe ça dans la cour du voisin. Il pigera dans tes poches pour la TPS et il a bien dit que le déséquilibre fiscal se règlera avec l'apport des provinces. Aucune indication sur la façon d'aborder la situation, la comptabiliser, la partager. Il ne le sait pas. Un flux de mots dans une constipation d'idées.
Il dompe rien, il baisse la TPS, la TVQ c'est juste pas sa responsabilité, tu t'imagines quoi?! Tu crois que toutes les autres provinces du Canada ne doivent pas avoir de baisse de taxe parce que nous on a la TVQ...?!
Pour ce qui est du déséquilibre, je ne vois pas comment il pourrait donner plus d'info sur le comment... Avant décider comment on va guérir le cancer faut déterminer lequel on a...
Notre cancer s'appelle le Canada.
Je viens à l'instant de terminer l'écoute d'un documentaire sur Meech. Que de souvenirs.
Je me souviens que même dans Meech, les demandes du Québec alors mené par Bourassa, étaient le strict minumum.
Un député manitobain du NPD, Elijah Harper, et le preministre de Terre-Neuve, Clide Welles ont fait avorter ces demandes.
C'est définitivement de ce cancer dont il faut se débarasser. La meilleure façon de se protéger, est d'empêcher un gouvernement majoritaire au Canada, donc donner le plus de sièges possibles au Bloc.
Je viens à l'instant de terminer l'écoute d'un documentaire sur Meech. Que de souvenirs.
Je me souviens que même dans Meech, les demandes du Québec alors mené par Bourassa, étaient le strict minumum.
Un député manitobain du NPD, Elijah Harper, et le preministre de Terre-Neuve, Clide Welles ont fait avorter ces demandes.
C'est définitivement de ce cancer dont il faut se débarasser. La meilleure façon de se protéger, est d'empêcher un gouvernement majoritaire au Canada, donc donner le plus de sièges possibles au Bloc.

- Niko Bellic
- Immortel du Domaine
- Messages : 23834
- Inscription : sam. janv. 14, 2006 1:00 am
Acrux a écrit Il dompe rien, il baisse la TPS, la TVQ c'est juste pas sa responsabilité, tu t'imagines quoi?! Tu crois que toutes les autres provinces du Canada ne doivent pas avoir de baisse de taxe parce que nous on a la TVQ...?!
Pour ce qui est du déséquilibre, je ne vois pas comment il pourrait donner plus d'info sur le comment... Avant décider comment on va guérir le cancer faut déterminer lequel on a...
Je vois que nous ne sommes pas faits pour en arriver à une discussion efficace. Tu prétends qu'en baissant la TPS ça n'affecte en rien le budget provincial alors que les fiscalistes le reconnaissent. J'imagine le jour où il appliquera sa promesse que certains ténors libéraux du Québec, Michel Audet entre autres, le mettront face à l'évidence.
Quant aux autres provinces du Canada, entre toi et moi, je me contrefous de leurs réactions. J'ai su, un certain jour de 1995, qu'elles m'aimaient comme ça ne se peut pas. Alors mon grand coeur se limite à ma petite province. Si dans ton grand élan « canadian » tu te sens mal de ne pas avoir la même chose que les autres...
Quant au déséquilibre fiscal, ta réponse est éloquente et parle d'elle-même. Il ne sait pas de quoi il en retourne mais promet de le régler. « Je ne sais pas c'est quoi mais je vais vous régler ça. » Une promesse en l'air comme une autre. Bien libre à toi d'y croire. On nous a déjà promis un sauveur conservateur transformé en libéral et je vois ce que ça donne. On ne m'y prendra pas deux fois.
Pour ce qui est du déséquilibre, je ne vois pas comment il pourrait donner plus d'info sur le comment... Avant décider comment on va guérir le cancer faut déterminer lequel on a...
Je vois que nous ne sommes pas faits pour en arriver à une discussion efficace. Tu prétends qu'en baissant la TPS ça n'affecte en rien le budget provincial alors que les fiscalistes le reconnaissent. J'imagine le jour où il appliquera sa promesse que certains ténors libéraux du Québec, Michel Audet entre autres, le mettront face à l'évidence.
Quant aux autres provinces du Canada, entre toi et moi, je me contrefous de leurs réactions. J'ai su, un certain jour de 1995, qu'elles m'aimaient comme ça ne se peut pas. Alors mon grand coeur se limite à ma petite province. Si dans ton grand élan « canadian » tu te sens mal de ne pas avoir la même chose que les autres...
Quant au déséquilibre fiscal, ta réponse est éloquente et parle d'elle-même. Il ne sait pas de quoi il en retourne mais promet de le régler. « Je ne sais pas c'est quoi mais je vais vous régler ça. » Une promesse en l'air comme une autre. Bien libre à toi d'y croire. On nous a déjà promis un sauveur conservateur transformé en libéral et je vois ce que ça donne. On ne m'y prendra pas deux fois.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
NetRoll a écritNotre cancer s'appelle le Canada.
Je viens à l'instant de terminer l'écoute d'un documentaire sur Meech. Que de souvenirs.
Je me souviens que même dans Meech, les demandes du Québec alors mené par Bourassa, étaient le strict minumum.
Un député manitobain du NPD, Elijah Harper, et le preministre de Terre-Neuve, Clide Welles ont fait avorter ces demandes.
C'est définitivement de ce cancer dont il faut se débarasser. La meilleure façon de se protéger, est d'empêcher un gouvernement majoritaire au Canada, donc donner le plus de sièges possibles au Bloc.
Je me souviens. Et c'est ce que je me dis... Prends tes responsabilités. Assume-toi! Heureusement, ici c'est le Bloc. mdr
--Message edité par Beppo le 2006-01-22 19:36:58--
Je viens à l'instant de terminer l'écoute d'un documentaire sur Meech. Que de souvenirs.
Je me souviens que même dans Meech, les demandes du Québec alors mené par Bourassa, étaient le strict minumum.
Un député manitobain du NPD, Elijah Harper, et le preministre de Terre-Neuve, Clide Welles ont fait avorter ces demandes.
C'est définitivement de ce cancer dont il faut se débarasser. La meilleure façon de se protéger, est d'empêcher un gouvernement majoritaire au Canada, donc donner le plus de sièges possibles au Bloc.
Je me souviens. Et c'est ce que je me dis... Prends tes responsabilités. Assume-toi! Heureusement, ici c'est le Bloc. mdr
--Message edité par Beppo le 2006-01-22 19:36:58--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
Je vois que nous ne sommes pas faits pour en arriver à une discussion efficace. Tu prétends qu'en baissant la TPS ça n'affecte en rien le budget provincial alors que les fiscalistes le reconnaissent. J'imagine le jour où il appliquera sa promesse que certains ténors libéraux du Québec, Michel Audet entre autres, le mettront face à l'évidence.
Quant aux autres provinces du Canada, entre toi et moi, je me contrefous de leurs réactions. J'ai su, un certain jour de 1995, qu'elles m'aimaient comme ça ne se peut pas. Alors mon grand coeur se limite à ma petite province. Si dans ton grand élan « canadian » tu te sens mal de ne pas avoir la même chose que les autres...
Quant au déséquilibre fiscal, ta réponse est éloquente et parle d'elle-même. Il ne sait pas de quoi il en retourne mais promet de le régler. « Je ne sais pas c'est quoi mais je vais vous régler ça. » Une promesse en l'air comme une autre. Bien libre à toi d'y croire. On nous a déjà promis un sauveur conservateur transformé en libéral et je vois ce que ça donne. On ne m'y prendra pas deux fois.
Je ne prétend rien, tu prétends. Je l’ai dit, la baisse de tps je m'en fou, c'est toi qui picosses avec ça sur les impacts terribles que ça causera, à te lire ça va faire crasher l'économie québécoise
Ce qui est clair dans ma tête, c'est que l'on est dans un régime fédéral, dans une campagne électorale fédéral, et que ce n'est une taxe provincial d'une province sur 10 qui doit empêcher une baisse d'impôt. Cela dit, pour toi c'est une mauvaise chose payer moins de taxe à Ottawa, soit. Moi ça me laisse indifférent.
Pour ce qui est du déséquilibre fiscal, je l'ai déjà dit, ça ce peux très bien que Harper ne livre pas. Je ne dis pas qu'il va livrer à coup sûr. Ce que je dis c'est que s'il y en a un qui peu livrer c'est lui :
1. Il l'a promit
2. Le Bloc n’a pas le pouvoir
3. Les libéraux...
Je vois que nous ne sommes pas faits pour en arriver à une discussion efficace. Tu prétends qu'en baissant la TPS ça n'affecte en rien le budget provincial alors que les fiscalistes le reconnaissent. J'imagine le jour où il appliquera sa promesse que certains ténors libéraux du Québec, Michel Audet entre autres, le mettront face à l'évidence.
Quant aux autres provinces du Canada, entre toi et moi, je me contrefous de leurs réactions. J'ai su, un certain jour de 1995, qu'elles m'aimaient comme ça ne se peut pas. Alors mon grand coeur se limite à ma petite province. Si dans ton grand élan « canadian » tu te sens mal de ne pas avoir la même chose que les autres...
Quant au déséquilibre fiscal, ta réponse est éloquente et parle d'elle-même. Il ne sait pas de quoi il en retourne mais promet de le régler. « Je ne sais pas c'est quoi mais je vais vous régler ça. » Une promesse en l'air comme une autre. Bien libre à toi d'y croire. On nous a déjà promis un sauveur conservateur transformé en libéral et je vois ce que ça donne. On ne m'y prendra pas deux fois.
Je ne prétend rien, tu prétends. Je l’ai dit, la baisse de tps je m'en fou, c'est toi qui picosses avec ça sur les impacts terribles que ça causera, à te lire ça va faire crasher l'économie québécoise
Ce qui est clair dans ma tête, c'est que l'on est dans un régime fédéral, dans une campagne électorale fédéral, et que ce n'est une taxe provincial d'une province sur 10 qui doit empêcher une baisse d'impôt. Cela dit, pour toi c'est une mauvaise chose payer moins de taxe à Ottawa, soit. Moi ça me laisse indifférent.
Pour ce qui est du déséquilibre fiscal, je l'ai déjà dit, ça ce peux très bien que Harper ne livre pas. Je ne dis pas qu'il va livrer à coup sûr. Ce que je dis c'est que s'il y en a un qui peu livrer c'est lui :
1. Il l'a promit
2. Le Bloc n’a pas le pouvoir
3. Les libéraux...