Élections fédérales 2006
mariami a écritMerci tipet. Oui je suis passionnée et je pense n'avoir jamais dit ici (???) que j'écrivais avant pour moi et pour 18 personnes dans les journaux.....même dans le Bas-du-Fleuve....
J'ai écrit dans les Journaux en France, aux USA...... Pour expliquer pourquoi on veut la séparation et j'ai même eu des réponses très positives de gens qui ont envoyé leur letetre au journal pour qu'on me l'envoie..... J'en ai même reçu de professeurs qui ont utilisé mes écrits, mes livres (eh oui) mes documents, pour apprendre à leurs élèves ce qu'est le Québec et le pourquoi de nos luttes.
Je ne le fais plus car j'y ai mis tellement d'énergie pour en arriver à perdre encore en 95... Comme m'a dit M. Parizeau: Mme..... Je suis tellement découragé, tellement déçu qu'on n'ait pas encore compris........!
J'en parle autant que je peux, mais je n'écris plus sauf en de rares occasions. Mais, on me faisait remarqué au Bureau de mon député (en 95) que j'étais chanceuse que mes lettres passent toujours et pas les leurs. Mais j'ai dit que j'écrivais tout simplement, sans recherche de grands mots pour que tous comprennent....... Je parlais juste avec mon coeur, mes tripes..... et j'ai souvent convaincu.....même mon père en 80 et crois-moi je partais de loin........
Pour mon père, Les Libéraux étaient tous des voleurs et René Lévesque en avait fait partie alors...c'était le pire! Pourtant, c'est moi qui était allé le chercher à l'hôpital pour qu'il vienne voter et je suis entrée dans l'urne et là encore , pour respecter son choix j'ai dit: Papa, je mets le crochet à "OUI" ou à "NON". Il a répondu:
J'ai toujours voulu le bien de mes enfants et j'ai confiance en toi alors, si tu dis que c'est ce qui serait bon pour vous autres et les petits-enfants alors je dis "OUI"
J'en braillais!
c'est vrai que tu est une passionnée j'admire ta persévérence a vouloir avoir un pays j'espère qu'on va y parvenir un jour ça n'en prendrait plusieurs comme toi
J'ai écrit dans les Journaux en France, aux USA...... Pour expliquer pourquoi on veut la séparation et j'ai même eu des réponses très positives de gens qui ont envoyé leur letetre au journal pour qu'on me l'envoie..... J'en ai même reçu de professeurs qui ont utilisé mes écrits, mes livres (eh oui) mes documents, pour apprendre à leurs élèves ce qu'est le Québec et le pourquoi de nos luttes.
Je ne le fais plus car j'y ai mis tellement d'énergie pour en arriver à perdre encore en 95... Comme m'a dit M. Parizeau: Mme..... Je suis tellement découragé, tellement déçu qu'on n'ait pas encore compris........!
J'en parle autant que je peux, mais je n'écris plus sauf en de rares occasions. Mais, on me faisait remarqué au Bureau de mon député (en 95) que j'étais chanceuse que mes lettres passent toujours et pas les leurs. Mais j'ai dit que j'écrivais tout simplement, sans recherche de grands mots pour que tous comprennent....... Je parlais juste avec mon coeur, mes tripes..... et j'ai souvent convaincu.....même mon père en 80 et crois-moi je partais de loin........
Pour mon père, Les Libéraux étaient tous des voleurs et René Lévesque en avait fait partie alors...c'était le pire! Pourtant, c'est moi qui était allé le chercher à l'hôpital pour qu'il vienne voter et je suis entrée dans l'urne et là encore , pour respecter son choix j'ai dit: Papa, je mets le crochet à "OUI" ou à "NON". Il a répondu:
J'ai toujours voulu le bien de mes enfants et j'ai confiance en toi alors, si tu dis que c'est ce qui serait bon pour vous autres et les petits-enfants alors je dis "OUI"
J'en braillais!
c'est vrai que tu est une passionnée j'admire ta persévérence a vouloir avoir un pays j'espère qu'on va y parvenir un jour ça n'en prendrait plusieurs comme toi
vivre et laisser vivre
Le 12 décembre 2005 - 19:31
André Arthur se lancerait en politique fédérale
AgenceNews
L’animateur André Arthur se lancerait de nouveau en politique. Cette fois, il compte se présenter comme candidat indépendant dans le comté de Portneuf aux élections du 23 janvier prochain.
M. Arthur en a fait l’annonce sur sa tribune quotidienne à CKNU. Il compte faire signer son registre de candidature mardi à Donnacona. Il doit présenter ce registre avant le 2 janvier prochain.
Ce n’est pas la première fois que le populaire animateur de Québec se présente en politique. En 1994, il avait terminé deuxième à l’élection provinciale dans Louis-Hébert derrière le péquiste Paul Bégin. En 1998, il avait recueilli le tiers des voix à l’élection municipale de Sainte-Foy, où il faisait face à celle qui est devenue mairesse de Québec il y a un mois, Andrée P. Boucher.
André Arthur se lancerait en politique fédérale
AgenceNews
L’animateur André Arthur se lancerait de nouveau en politique. Cette fois, il compte se présenter comme candidat indépendant dans le comté de Portneuf aux élections du 23 janvier prochain.
M. Arthur en a fait l’annonce sur sa tribune quotidienne à CKNU. Il compte faire signer son registre de candidature mardi à Donnacona. Il doit présenter ce registre avant le 2 janvier prochain.
Ce n’est pas la première fois que le populaire animateur de Québec se présente en politique. En 1994, il avait terminé deuxième à l’élection provinciale dans Louis-Hébert derrière le péquiste Paul Bégin. En 1998, il avait recueilli le tiers des voix à l’élection municipale de Sainte-Foy, où il faisait face à celle qui est devenue mairesse de Québec il y a un mois, Andrée P. Boucher.
Intrusion électorale
Bernard Descôteaux
Édition du jeudi 15 décembre 2005
L'ambassadeur américain à Ottawa, David Wilkins, est un politicien chevronné. Ce républicain de la Caroline du Sud connaît tous les arcanes de la politique électorale de son pays, mais pour ce qui est de la politique canadienne, c'est tout le contraire. Son intervention de mardi dans la campagne électorale fédérale, plutôt que d'apaiser le jeu, n'aura servi qu'à mettre davantage en relief le discours antiaméricain tenu par le premier ministre Paul Martin.
La mise en garde servie par l'ambassadeur dans le cadre d'une conférence publique est chose tout à fait exceptionnelle, du moins au Canada. Si, dans certains pays, les États-Unis n'hésitent pas à intervenir directement ou indirectement dans un processus électoral afin de préserver leurs intérêts, ils se sont toujours gardés de se mêler des débats canadiens. Ce faisant, M. Wilkins a montré que la coupe américaine déborde. Le président Bush n'en peut plus d'être pris comme cible électorale.
S'il avait été plus familiarisé avec la politique canadienne, l'ambassadeur aurait évité de faire ce discours. Il aurait suggéré à son président de prendre son mal en patience en lui expliquant que le premier ministre Martin non seulement se gausserait d'une telle intervention mais saisirait l'occasion d'en remettre. Ce qu'il fait depuis deux jours.
Plutôt proaméricain alors qu'il était prétendant à la succession de Jean Chrétien, M. Martin a depuis découvert les vertus de l'antiaméricanisme. Il s'est rendu compte que la décision de ne pas participer au projet de bouclier spatial du président Bush, prise à son corps défendant, s'était révélée des plus populaires auprès des électeurs. Depuis, il a profité de toutes les occasions pour jouer les David face au Goliath américain. Ses récentes sorties à propos du bois d'oeuvre et des changements climatiques ont, selon Washington, dépassé les bornes.
Les relations canado-américaines ont à quelques reprises constitué un enjeu important du débat électoral au Canada. Ce fut le cas au début des années 60 alors que le gouvernement conservateur de John Diefenbaker hésitait à accepter la présence de missiles américains Bomarc sur le sol canadien. En 1998, l'accord de libre-échange conclu par le premier ministre Brian Mulroney avec les États-Unis avait à toutes fins utiles constitué le seul sujet des élections. Dans le cas actuel, les contentieux ne sont ni si nombreux ni si graves pour qu'on puisse parler de tensions entre les deux pays, même si le dossier du bois d'oeuvre a exacerbé les sensibilités canadiennes. En dénonçant plus souvent que nécessaire les politiques américaines, M. Martin cherche à exploiter le sentiment antiaméricain qui se trouve à fleur de peau chez une bonne partie de l'électorat. Il s'assure d'un succès facile.
L'ambassadeur Wilkins a fait valoir que l'attitude du premier ministre laissera des marques qui pourront être difficiles à effacer sur les relations entre les deux pays. Cela est vrai même si, pour l'instant, c'est le moindre des soucis de Paul Martin, qui a pour seul objectif sa réélection. Celle-ci acquise, il aura toutefois à payer le prix de son attitude d'aujourd'hui. Il ne doit pas s'attendre à être invité de nouveau au ranch de George W. Bush pour deviser amicalement autour d'un feu de bois au sujet de la façon de mettre fin au conflit du bois d'oeuvre. En bout de course, ce sont les Canadiens qui y perdront.
Bernard Descôteaux
Édition du jeudi 15 décembre 2005
L'ambassadeur américain à Ottawa, David Wilkins, est un politicien chevronné. Ce républicain de la Caroline du Sud connaît tous les arcanes de la politique électorale de son pays, mais pour ce qui est de la politique canadienne, c'est tout le contraire. Son intervention de mardi dans la campagne électorale fédérale, plutôt que d'apaiser le jeu, n'aura servi qu'à mettre davantage en relief le discours antiaméricain tenu par le premier ministre Paul Martin.
La mise en garde servie par l'ambassadeur dans le cadre d'une conférence publique est chose tout à fait exceptionnelle, du moins au Canada. Si, dans certains pays, les États-Unis n'hésitent pas à intervenir directement ou indirectement dans un processus électoral afin de préserver leurs intérêts, ils se sont toujours gardés de se mêler des débats canadiens. Ce faisant, M. Wilkins a montré que la coupe américaine déborde. Le président Bush n'en peut plus d'être pris comme cible électorale.
S'il avait été plus familiarisé avec la politique canadienne, l'ambassadeur aurait évité de faire ce discours. Il aurait suggéré à son président de prendre son mal en patience en lui expliquant que le premier ministre Martin non seulement se gausserait d'une telle intervention mais saisirait l'occasion d'en remettre. Ce qu'il fait depuis deux jours.
Plutôt proaméricain alors qu'il était prétendant à la succession de Jean Chrétien, M. Martin a depuis découvert les vertus de l'antiaméricanisme. Il s'est rendu compte que la décision de ne pas participer au projet de bouclier spatial du président Bush, prise à son corps défendant, s'était révélée des plus populaires auprès des électeurs. Depuis, il a profité de toutes les occasions pour jouer les David face au Goliath américain. Ses récentes sorties à propos du bois d'oeuvre et des changements climatiques ont, selon Washington, dépassé les bornes.
Les relations canado-américaines ont à quelques reprises constitué un enjeu important du débat électoral au Canada. Ce fut le cas au début des années 60 alors que le gouvernement conservateur de John Diefenbaker hésitait à accepter la présence de missiles américains Bomarc sur le sol canadien. En 1998, l'accord de libre-échange conclu par le premier ministre Brian Mulroney avec les États-Unis avait à toutes fins utiles constitué le seul sujet des élections. Dans le cas actuel, les contentieux ne sont ni si nombreux ni si graves pour qu'on puisse parler de tensions entre les deux pays, même si le dossier du bois d'oeuvre a exacerbé les sensibilités canadiennes. En dénonçant plus souvent que nécessaire les politiques américaines, M. Martin cherche à exploiter le sentiment antiaméricain qui se trouve à fleur de peau chez une bonne partie de l'électorat. Il s'assure d'un succès facile.
L'ambassadeur Wilkins a fait valoir que l'attitude du premier ministre laissera des marques qui pourront être difficiles à effacer sur les relations entre les deux pays. Cela est vrai même si, pour l'instant, c'est le moindre des soucis de Paul Martin, qui a pour seul objectif sa réélection. Celle-ci acquise, il aura toutefois à payer le prix de son attitude d'aujourd'hui. Il ne doit pas s'attendre à être invité de nouveau au ranch de George W. Bush pour deviser amicalement autour d'un feu de bois au sujet de la façon de mettre fin au conflit du bois d'oeuvre. En bout de course, ce sont les Canadiens qui y perdront.
Élections fédérales
Jean Lambert devient candidat conservateur
L'ancien vice-président de l'agence de communications Groupaction, Jean Lambert, représentera le Parti conservateur dans la circonscrïption de Shefford.
Ce dernier avait témoigné devant la commission Gomery, qui enquêtait sur le scandale des commandites fédérales. Il affirmait avoir appris chez Groupaction que des liens étroits existaient entre l'homme d'affaires Jacques Corriveau et l'ancien premier ministre Jean Chrétien.
Jean Lambert, 49 ans, a travaillé pendant 25 ans dans le domaine des communications et des relations publiques, dont 5 ans chez GroupAction. Il affirme avoir parlé à des journalistes, à l'époque des commandites, pour dénoncer une situation qui lui paraissait inacceptable.
Le sénateur Pierre-Claude Nolin, qui dirige la campagne conservatrice au Québec, parle de son candidat comme d'un homme honnête, qui a quitté Groupaction à cause des malversations de son dirigeant.
La conversion de Jean Lambert au Parti conservateur est récente. Sa compagnie, Parabellum Communication, a donné 229 $ au Parti libéral du Canada en 2003.
M. Lambert entend faire de l'emploi une de ses priorités. Il veut notamment protéger les agriculteurs et les industries locales contre les effets négatifs de la mondialisation
Voteriez-vous pour lui ?
Jean Lambert devient candidat conservateur
L'ancien vice-président de l'agence de communications Groupaction, Jean Lambert, représentera le Parti conservateur dans la circonscrïption de Shefford.
Ce dernier avait témoigné devant la commission Gomery, qui enquêtait sur le scandale des commandites fédérales. Il affirmait avoir appris chez Groupaction que des liens étroits existaient entre l'homme d'affaires Jacques Corriveau et l'ancien premier ministre Jean Chrétien.
Jean Lambert, 49 ans, a travaillé pendant 25 ans dans le domaine des communications et des relations publiques, dont 5 ans chez GroupAction. Il affirme avoir parlé à des journalistes, à l'époque des commandites, pour dénoncer une situation qui lui paraissait inacceptable.
Le sénateur Pierre-Claude Nolin, qui dirige la campagne conservatrice au Québec, parle de son candidat comme d'un homme honnête, qui a quitté Groupaction à cause des malversations de son dirigeant.
La conversion de Jean Lambert au Parti conservateur est récente. Sa compagnie, Parabellum Communication, a donné 229 $ au Parti libéral du Canada en 2003.
M. Lambert entend faire de l'emploi une de ses priorités. Il veut notamment protéger les agriculteurs et les industries locales contre les effets négatifs de la mondialisation
Voteriez-vous pour lui ?
Le mardi 20 décembre 2005
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L'ambassadeur américain à Ottawa, David Wilkins, la semaine dernière, au coeur de sa guerre des mots avec le premier ministre Paul Martin.
Photo La Presse
LES ÉTATS-UNIS DANS LA MÊLÉE
Le ton se durcit
Sébastien Rodrigue
La Presse
Paul Martin et le Canada se sont attirés les foudres de quelques médias américains et de certains commentateurs politiques ultraconservateurs en durcissant le ton à l'endroit des États-Unis depuis le début de la campagne électorale.
Dans un texte que vient de publier le Washington Times, un ancien attaché de presse du sénateur Bob Dole, Douglas MacKimmon, déplore la stratégie du chef libéral. «M. Martin a décidé que calomnier les États-Unis allait lui permettre de gagner le plus de votes parmi les millions de personnes en désaccord avec notre pays», écrit-il.
L'auteur rappelle dans son article qu'une employée du bureau de Jean Chrétien a déjà traité le président américain de «morron» et qu'une députée (Carolyn Parrish) a traité les Américains d'un «mot profane» (il s'agissait de bâtard) en plus de piétiner une poupée à l'effigie du président américain.
M. MacKimmon estime aussi que le comportement du Canada menace la sécurité intérieure des États-Unis. Il souligne que le gouvernement canadien refuse de changer ses règles d'immigration, ce qui crée, dit-il, une brèche pour des terroristes visant les États-Unis. «Notre bon ami d'autrefois se retourne contre nous. Le gros bon sens et notre sécurité nationale nous disent de ne pas l'ignorer plus longtemps», conclut-il.
«Cousin demeuré»
Deux animateurs de télévision ont toutefois été plus loin en déversant leur fiel sur le Canada. Un animateur de télévision ultraconservateur du réseau MSNBC, Tucker Carlson, a qualifié le Canada de «cousin demeuré» que l'on ne «prend pas au sérieux». «N'importe qui avec un peu d'ambition ou d'intelligence a quitté le Canada et vit à New York», a-t-il lancé durant l'émission The Situation with Tucker Carlson.
L'animateur de l'émission Your World sur Fox News, Neil Cavuto, a pour sa part animé un segment d'émission intitulé: Canada: un ennemi des États-Unis? «Après nous avoir critiqué à propos de l'Irak, les politiciens canadiens ont pris l'habitude de nous critiquer sur n'importe quoi», peut-on entendre.
Ces remarques à l'endroit du Canada ont été recensées par un groupe à but non lucratif, Media Matters for America. L'un de ces dirigeants, Paul Waldman, a expliqué à la Presse Canadienne que ces critiques proviennent de personnes réagissant ainsi à toutes les attaques à l'endroit de George Bush.
M. Waldman croit que cette agressivité envers le Canada ne risque pas de s'étendre trop longtemps.
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L'ambassadeur américain à Ottawa, David Wilkins, la semaine dernière, au coeur de sa guerre des mots avec le premier ministre Paul Martin.
Photo La Presse
LES ÉTATS-UNIS DANS LA MÊLÉE
Le ton se durcit
Sébastien Rodrigue
La Presse
Paul Martin et le Canada se sont attirés les foudres de quelques médias américains et de certains commentateurs politiques ultraconservateurs en durcissant le ton à l'endroit des États-Unis depuis le début de la campagne électorale.
Dans un texte que vient de publier le Washington Times, un ancien attaché de presse du sénateur Bob Dole, Douglas MacKimmon, déplore la stratégie du chef libéral. «M. Martin a décidé que calomnier les États-Unis allait lui permettre de gagner le plus de votes parmi les millions de personnes en désaccord avec notre pays», écrit-il.
L'auteur rappelle dans son article qu'une employée du bureau de Jean Chrétien a déjà traité le président américain de «morron» et qu'une députée (Carolyn Parrish) a traité les Américains d'un «mot profane» (il s'agissait de bâtard) en plus de piétiner une poupée à l'effigie du président américain.
M. MacKimmon estime aussi que le comportement du Canada menace la sécurité intérieure des États-Unis. Il souligne que le gouvernement canadien refuse de changer ses règles d'immigration, ce qui crée, dit-il, une brèche pour des terroristes visant les États-Unis. «Notre bon ami d'autrefois se retourne contre nous. Le gros bon sens et notre sécurité nationale nous disent de ne pas l'ignorer plus longtemps», conclut-il.
«Cousin demeuré»
Deux animateurs de télévision ont toutefois été plus loin en déversant leur fiel sur le Canada. Un animateur de télévision ultraconservateur du réseau MSNBC, Tucker Carlson, a qualifié le Canada de «cousin demeuré» que l'on ne «prend pas au sérieux». «N'importe qui avec un peu d'ambition ou d'intelligence a quitté le Canada et vit à New York», a-t-il lancé durant l'émission The Situation with Tucker Carlson.
L'animateur de l'émission Your World sur Fox News, Neil Cavuto, a pour sa part animé un segment d'émission intitulé: Canada: un ennemi des États-Unis? «Après nous avoir critiqué à propos de l'Irak, les politiciens canadiens ont pris l'habitude de nous critiquer sur n'importe quoi», peut-on entendre.
Ces remarques à l'endroit du Canada ont été recensées par un groupe à but non lucratif, Media Matters for America. L'un de ces dirigeants, Paul Waldman, a expliqué à la Presse Canadienne que ces critiques proviennent de personnes réagissant ainsi à toutes les attaques à l'endroit de George Bush.
M. Waldman croit que cette agressivité envers le Canada ne risque pas de s'étendre trop longtemps.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Le mardi 20 décembre 2005
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Photo PC
Les libéraux rêvent d’un gouvernement péquiste, croit Harper
Tristan Péloquin
La Presse
Toronto
Le chef conservateur Stephen Harper est persuadé que Paul Martin et le Parti libéral du Canada «agissent comme si Jean Charest n’existait plus» dans le seul but d’assurer l’élection d’un gouvernement péquiste aux prochaines élections provinciales.
«C’est évident. Les libéraux piaffent d’impatience de voir un gouvernement péquiste à Québec pour pouvoir enfin se lever et se battre contre les séparatistes. Franchement, la seule façon de justifier le genre parti corrompu qu’ils ont été est d’avoir un combat séparatiste à mener», a déclaré ce matin M. Harper.
«Ils agissent comme si M. Charest n’existe plus. C’est terrible, c’est irresponsable», a ajouté le chef conservateur. Tout ce les libéraux (fédéraux) ont à offrir, c’est une foire d’empoignes qu’ils risquent de ne pas gagner.»
M. Harper réagissait à l’appui tacite qu’a accordé le premier ministre québécois aux promesses du Parti conservateur. De passage à Québec hier, le Parti conservateur a promis qu’il règlerait une fois pour toutes la question du déséquilibre fiscal et assurerait au Québec le droit d’être représenté devant certaines instances internationales comme l’UNESCO. M. Charest a déclaré à La Presse que ces engagements «vont dans le sens de ce que le Québec souhaite.»
«M. Charest est le premier ministre du Québec le plus fédéraliste que j’ai vu dans toute ma vie», a insisté M. Harper ce matin, en marge d’une rencontre avec les intervenants sociaux de Toronto. «Ni le Québec ni le reste du pays n’a besoin d’une confrontation inutile entre la corruption et la séparation. Ca ne règlera jamais aucun problème. Ce dont nous avons besoin, c’est un engagement entre le gouvernement fédéraliste québécois et le gouvernement conservateur à Ottawa. C’est ce que nous avons à offrir.»
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Les libéraux rêvent d’un gouvernement péquiste, croit Harper
Tristan Péloquin
La Presse
Toronto
Le chef conservateur Stephen Harper est persuadé que Paul Martin et le Parti libéral du Canada «agissent comme si Jean Charest n’existait plus» dans le seul but d’assurer l’élection d’un gouvernement péquiste aux prochaines élections provinciales.
«C’est évident. Les libéraux piaffent d’impatience de voir un gouvernement péquiste à Québec pour pouvoir enfin se lever et se battre contre les séparatistes. Franchement, la seule façon de justifier le genre parti corrompu qu’ils ont été est d’avoir un combat séparatiste à mener», a déclaré ce matin M. Harper.
«Ils agissent comme si M. Charest n’existe plus. C’est terrible, c’est irresponsable», a ajouté le chef conservateur. Tout ce les libéraux (fédéraux) ont à offrir, c’est une foire d’empoignes qu’ils risquent de ne pas gagner.»
M. Harper réagissait à l’appui tacite qu’a accordé le premier ministre québécois aux promesses du Parti conservateur. De passage à Québec hier, le Parti conservateur a promis qu’il règlerait une fois pour toutes la question du déséquilibre fiscal et assurerait au Québec le droit d’être représenté devant certaines instances internationales comme l’UNESCO. M. Charest a déclaré à La Presse que ces engagements «vont dans le sens de ce que le Québec souhaite.»
«M. Charest est le premier ministre du Québec le plus fédéraliste que j’ai vu dans toute ma vie», a insisté M. Harper ce matin, en marge d’une rencontre avec les intervenants sociaux de Toronto. «Ni le Québec ni le reste du pays n’a besoin d’une confrontation inutile entre la corruption et la séparation. Ca ne règlera jamais aucun problème. Ce dont nous avons besoin, c’est un engagement entre le gouvernement fédéraliste québécois et le gouvernement conservateur à Ottawa. C’est ce que nous avons à offrir.»
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Suzanne Tremblay réussit encore à mettre son chef dans l'embarras
Le Bloc ne privilégie pas l'élection d'un gouvernement conservateur, précise Gilles Duceppe
PC
Édition du mercredi 21 décembre 2005
Les Méchins -- Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a cherché hier à prendre ses distances des propos tenus la veille par l'ex-députée bloquiste Suzanne Tremblay, qui a affirmé qu'elle souhaitait l'élection d'un gouvernement conservateur minoritaire.
«J'espère qu'on va garder un gouvernement minoritaire, conservateur cette fois-là, dans le prochain Parlement», a déclaré Mme Tremblay à l'émission Matin express, sur les ondes du Réseau de l'information.
Hier, de passage aux Méchins, en Gaspésie, le chef bloquiste a paru légèrement embarrassé par la sortie de son ex-députée, qui n'a jamais eu la langue dans sa poche.
«C'est une ancienne députée qui n'a pas de poste dans le Bloc, a souligné M. Duceppe. Elle ne peut pas dire que le Bloc québécois souhaite ça. C'est son opinion à elle. [...] Elle a le droit d'avoir son opinion, mais le Bloc n'a pas changé d'opinion. Je suis bien placé pour le dire : c'est moi qui le dirige et nous, nous disons [que] nous respectons le choix qui sera fait par les Canadiens.»
Il reste que l'opinion exprimée par Suzanne Tremblay est partagée par de nombreux militants souverainistes. Certains calculent en effet qu'un gouvernement de Stephen Harper, qui serait éloigné des valeurs québécoises sur le plan social -- et avec peu de députés du Québec --, pourrait accroître l'appui à la souveraineté.
Gilles Duceppe n'a pas nié que cette thèse existait, en faisant toutefois remarquer qu'il y en avait d'autres.
«J'appelle souvent des gens indécis qui me disent : "Vous n'avez pas peur que les libéraux soient trop faibles ailleurs et que les conservateurs rentrent ? Ils sont tellement loin de nous autres avec leurs préoccupations... "»
Devant ces calculs divergents, le chef du Bloc ne voit évidemment qu'une seule solution : «Le Québec parlera d'une voix d'autant plus forte qu'il y aura le plus grand nombre de députés du Bloc à Ottawa.»
M. Duceppe a répété que son parti appuierait toute mesure allant dans le sens des intérêts du Québec, peu importe le parti qui la proposerait.
«Si [le chef libéral] Paul Martin disait aujourd'hui qu'il reconnaît le déséquilibre fiscal, je féliciterais Paul Martin, a-t-il dit. Je n'ai pas de problème avec ça.»
Il faudra voir si l'électorat québécois se montrera réceptif à l'engagement ferme pris par M. Harper, lundi, d'éliminer le «déséquilibre fiscal» entre Ottawa et les provinces, d'élargir le rôle du Québec sur la scène internationale et de faire adopter une «Charte du fédéralisme d'ouverture».
Quand on lui a demandé ce qui lui importait le plus entre des politiques sociales proches des Québécois et une position constitutionnelle conciliante, Gilles Duceppe n'a pas voulu faire de choix. «L'un ne doit pas exclure l'autre», a-t-il soutenu.
Les libéraux ont fait leurs choux gras de la déclaration de Suzanne Tremblay. Dans un communiqué diffusé lundi, ils ont accusé les bloquistes d'espérer l'élection d'un gouvernement conservateur afin d'«isoler» politiquement le Québec.
Le Bloc ne privilégie pas l'élection d'un gouvernement conservateur, précise Gilles Duceppe
PC
Édition du mercredi 21 décembre 2005
Les Méchins -- Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a cherché hier à prendre ses distances des propos tenus la veille par l'ex-députée bloquiste Suzanne Tremblay, qui a affirmé qu'elle souhaitait l'élection d'un gouvernement conservateur minoritaire.
«J'espère qu'on va garder un gouvernement minoritaire, conservateur cette fois-là, dans le prochain Parlement», a déclaré Mme Tremblay à l'émission Matin express, sur les ondes du Réseau de l'information.
Hier, de passage aux Méchins, en Gaspésie, le chef bloquiste a paru légèrement embarrassé par la sortie de son ex-députée, qui n'a jamais eu la langue dans sa poche.
«C'est une ancienne députée qui n'a pas de poste dans le Bloc, a souligné M. Duceppe. Elle ne peut pas dire que le Bloc québécois souhaite ça. C'est son opinion à elle. [...] Elle a le droit d'avoir son opinion, mais le Bloc n'a pas changé d'opinion. Je suis bien placé pour le dire : c'est moi qui le dirige et nous, nous disons [que] nous respectons le choix qui sera fait par les Canadiens.»
Il reste que l'opinion exprimée par Suzanne Tremblay est partagée par de nombreux militants souverainistes. Certains calculent en effet qu'un gouvernement de Stephen Harper, qui serait éloigné des valeurs québécoises sur le plan social -- et avec peu de députés du Québec --, pourrait accroître l'appui à la souveraineté.
Gilles Duceppe n'a pas nié que cette thèse existait, en faisant toutefois remarquer qu'il y en avait d'autres.
«J'appelle souvent des gens indécis qui me disent : "Vous n'avez pas peur que les libéraux soient trop faibles ailleurs et que les conservateurs rentrent ? Ils sont tellement loin de nous autres avec leurs préoccupations... "»
Devant ces calculs divergents, le chef du Bloc ne voit évidemment qu'une seule solution : «Le Québec parlera d'une voix d'autant plus forte qu'il y aura le plus grand nombre de députés du Bloc à Ottawa.»
M. Duceppe a répété que son parti appuierait toute mesure allant dans le sens des intérêts du Québec, peu importe le parti qui la proposerait.
«Si [le chef libéral] Paul Martin disait aujourd'hui qu'il reconnaît le déséquilibre fiscal, je féliciterais Paul Martin, a-t-il dit. Je n'ai pas de problème avec ça.»
Il faudra voir si l'électorat québécois se montrera réceptif à l'engagement ferme pris par M. Harper, lundi, d'éliminer le «déséquilibre fiscal» entre Ottawa et les provinces, d'élargir le rôle du Québec sur la scène internationale et de faire adopter une «Charte du fédéralisme d'ouverture».
Quand on lui a demandé ce qui lui importait le plus entre des politiques sociales proches des Québécois et une position constitutionnelle conciliante, Gilles Duceppe n'a pas voulu faire de choix. «L'un ne doit pas exclure l'autre», a-t-il soutenu.
Les libéraux ont fait leurs choux gras de la déclaration de Suzanne Tremblay. Dans un communiqué diffusé lundi, ils ont accusé les bloquistes d'espérer l'élection d'un gouvernement conservateur afin d'«isoler» politiquement le Québec.
Les libéraux rêvent d'un gouvernement péquiste, croit Harper
Tristan Péloquin
La Presse
London
Le chef conservateur Stephen Harper est persuadé que Paul Martin et le Parti libéral du Canada «agissent comme si Jean Charest n'existait plus» dans le seul but d'assurer l'élection d'un gouvernement péquiste aux prochaines élections provinciales.
«C'est évident. Les libéraux piaffent d'impatience de voir un gouvernement péquiste à Québec pour pouvoir enfin se lever et se battre contre les séparatistes. Franchement, la seule façon de justifier le genre de parti corrompu qu'ils ont été est d'avoir un combat séparatiste à mener», a déclaré hier matin Stephen Harper, en marge d'une rencontre avec des travailleurs sociaux de Toronto.
«M. Charest est le premier ministre du Québec le plus fédéraliste que j'ai vu dans toute ma vie. Il est un grand allié pour le Canada, et les libéraux agissent comme s'il n'existait plus. C'est terrible, c'est irresponsable», a ajouté le chef conservateur.
M. Harper réagissait hier à l'accueil très favorable qu'a réservé Jean Charest, lui-même un ancien chef conservateur, aux promesses de décentralisation qu'il a faites à Québec lundi matin. Le leader conservateur s'est notamment engagé à régler une fois pour toutes la question du déséquilibre fiscal et a indiqué qu'il assurerait au Québec le droit d'être représenté devant certaines instances internationales comme l'UNESCO. M. Charest, jusqu'alors resté en retrait de la campagne électorale fédérale, a déclaré à La Presse que ces engagements «vont dans le sens de ce que le Québec souhaite».
Misant sur cet appui, le chef conservateur n'a cessé de marteler le nom de Jean Charest hier. Devant des militants de London, il a répété que le premier ministre québécois est une valeur sûre pour le fédéralisme, et qu'un gouvernement conservateur n'hésiterait pas à négocier avec lui.
«Tout ce que les libéraux (fédéraux) ont à offrir aux Canadiens, c'est une foire d'empoigne qu'ils risquent de ne pas gagner», a insisté M. Harper. «Ni le Québec ni le reste du pays n'a besoin d'une confrontation inutile entre la corruption et la séparation. Ça ne réglera jamais aucun problème. Ce dont nous avons besoin, c'est un engagement entre le gouvernement fédéraliste québécois et le gouvernement conservateur à Ottawa. C'est ce que nous avons à offrir.»
Paul Martin s'est inscrit en faux contre les affirmations de Stephen Harper. «C'est tout simplement absurde ce qu'il a dit, a-t-il réagi. Et il devrait être embarrassé. Je pense que le fait de me battre contre les séparatistes et pour l'unité nationale ça fait partie de mon ADN. Alors il a fait ces commentaires, je ne sais trop où, et je ne sais pas comment il peut se regarder dans le miroir après cela. Mais je n'y prête pas trop attention.»
Mario Dumont se jette à l'eau
Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, s'est aussi jeté à l'eau hier, qualifiant les engagements des conservateurs de «rafraîchissants». «On n'a pas été inondés au Québec, dans les dernières années, de messages en provenance de partis fédéraux -et j'exclus le Bloc qui est une espèce de faux parti qui ne gouvernera jamais-, donnant l'impression que quelqu'un comprend quelque chose du Québec», a affirmé M. Dumont.
«J'ai trouvé, par ailleurs, que la réaction du Parti libéral du Canada sur la question de la place du Québec à l'international était épouvantable, a ajouté le chef adéquiste. Il faut bien comprendre qu'aujourd'hui Paul Martin est en rupture.»
Mario Dumont a aussi indiqué qu'il a voté pour le Parti conservateur aux dernières élections, et qu'il compte bien remettre ça. «Ça risque d'être encore le cas, mais je le dis en soulignant qu'il n'y a toujours pas de candidat dans mon comté», a-t-il lancé à la blague.
avec Gilles Toupin
Tristan Péloquin
La Presse
London
Le chef conservateur Stephen Harper est persuadé que Paul Martin et le Parti libéral du Canada «agissent comme si Jean Charest n'existait plus» dans le seul but d'assurer l'élection d'un gouvernement péquiste aux prochaines élections provinciales.
«C'est évident. Les libéraux piaffent d'impatience de voir un gouvernement péquiste à Québec pour pouvoir enfin se lever et se battre contre les séparatistes. Franchement, la seule façon de justifier le genre de parti corrompu qu'ils ont été est d'avoir un combat séparatiste à mener», a déclaré hier matin Stephen Harper, en marge d'une rencontre avec des travailleurs sociaux de Toronto.
«M. Charest est le premier ministre du Québec le plus fédéraliste que j'ai vu dans toute ma vie. Il est un grand allié pour le Canada, et les libéraux agissent comme s'il n'existait plus. C'est terrible, c'est irresponsable», a ajouté le chef conservateur.
M. Harper réagissait hier à l'accueil très favorable qu'a réservé Jean Charest, lui-même un ancien chef conservateur, aux promesses de décentralisation qu'il a faites à Québec lundi matin. Le leader conservateur s'est notamment engagé à régler une fois pour toutes la question du déséquilibre fiscal et a indiqué qu'il assurerait au Québec le droit d'être représenté devant certaines instances internationales comme l'UNESCO. M. Charest, jusqu'alors resté en retrait de la campagne électorale fédérale, a déclaré à La Presse que ces engagements «vont dans le sens de ce que le Québec souhaite».
Misant sur cet appui, le chef conservateur n'a cessé de marteler le nom de Jean Charest hier. Devant des militants de London, il a répété que le premier ministre québécois est une valeur sûre pour le fédéralisme, et qu'un gouvernement conservateur n'hésiterait pas à négocier avec lui.
«Tout ce que les libéraux (fédéraux) ont à offrir aux Canadiens, c'est une foire d'empoigne qu'ils risquent de ne pas gagner», a insisté M. Harper. «Ni le Québec ni le reste du pays n'a besoin d'une confrontation inutile entre la corruption et la séparation. Ça ne réglera jamais aucun problème. Ce dont nous avons besoin, c'est un engagement entre le gouvernement fédéraliste québécois et le gouvernement conservateur à Ottawa. C'est ce que nous avons à offrir.»
Paul Martin s'est inscrit en faux contre les affirmations de Stephen Harper. «C'est tout simplement absurde ce qu'il a dit, a-t-il réagi. Et il devrait être embarrassé. Je pense que le fait de me battre contre les séparatistes et pour l'unité nationale ça fait partie de mon ADN. Alors il a fait ces commentaires, je ne sais trop où, et je ne sais pas comment il peut se regarder dans le miroir après cela. Mais je n'y prête pas trop attention.»
Mario Dumont se jette à l'eau
Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, s'est aussi jeté à l'eau hier, qualifiant les engagements des conservateurs de «rafraîchissants». «On n'a pas été inondés au Québec, dans les dernières années, de messages en provenance de partis fédéraux -et j'exclus le Bloc qui est une espèce de faux parti qui ne gouvernera jamais-, donnant l'impression que quelqu'un comprend quelque chose du Québec», a affirmé M. Dumont.
«J'ai trouvé, par ailleurs, que la réaction du Parti libéral du Canada sur la question de la place du Québec à l'international était épouvantable, a ajouté le chef adéquiste. Il faut bien comprendre qu'aujourd'hui Paul Martin est en rupture.»
Mario Dumont a aussi indiqué qu'il a voté pour le Parti conservateur aux dernières élections, et qu'il compte bien remettre ça. «Ça risque d'être encore le cas, mais je le dis en soulignant qu'il n'y a toujours pas de candidat dans mon comté», a-t-il lancé à la blague.
avec Gilles Toupin
Onde de choc au Bloc
La main tendue aux Québécois par Harper pourrait torpiller les chances des souverainistes dans plusieurs comtés chauds
Hélène Buzzetti, Robert Dutrisac, Alec Castonguay
Édition du jeudi 22 décembre 2005
La main tendue par Stephen Harper aux Québécois lundi dernier a créé une importante onde de choc, non seulement dans le reste du pays mais également à l'intérieur du mouvement souverainiste. Pendant que le chef péquiste, André Boisclair, laissait tomber les gants et s'en prenait pour la première fois au leader conservateur, les organisations bloquistes dans certains comtés chauds estiment que la nouvelle position du PC pourrait torpiller les chances du Bloc québécois de remporter la victoire, puisque les quelques centaines de votes cruciaux provenant des fédéralistes frustrés pourraient bien s'envoler.
Plusieurs circonscrïptions à l'historique fédéraliste au Québec sont dans la mire des troupes de Gilles Duceppe, qui misent sur le vote de protestation pour faire basculer ces comtés chaudement disputés. Or, selon les informations obtenues par Le Devoir, les propositions conservatrices sur le déséquilibre fiscal et la place du Québec sur la scène internationale sèment l'inquiétude dans ces circonscrïptions, où la couleur du député se décidera par quelques dizaines ou centaines de voix.
C'est le cas de Gatineau, de Jeanne-Le Ber et de Papineau, entre autres, alors que le comté de Louis-Saint-Laurent, à Québec, est à risque, dit-on. «Ce n'est un secret pour personne que, pour remporter ces comtés, il faut que des fédéralistes frustrés contre les libéraux votent de notre bord si on veut gagner, a expliqué au Devoir un organisateur bloquiste qui a requis l'anonymat. Les idées conservatrices sur le Québec ne feront pas changer suffisamment les choses pour que des députés conservateurs soient élus, mais ils pourraient gruger quelques centaines de votes importants pour nous.»
Dans le comté montréalais de Jeanne-Le Ber, où le Bloc espère détrôner la ministre Liza Frulla, qui l'avait emporté par seulement 72 voix en 2004, on avoue que les propositions conservatrices pourraient brouiller les cartes. «C'est clair que tous les votes ici comptent, explique Thierry St-Cyr, candidat du Bloc. Le Parti conservateur a encore des preuves à faire mais, évidemment, sur 80 000 électeurs, certains pourraient être tentés de voter pour eux. C'est à moi de démontrer que le vrai changement, c'est le Bloc, et que si mes électeurs veulent un vrai porte-parole crédible sur le déséquilibre fiscal, ils doivent voter pour moi.»
Thierry St-Cyr soutient toutefois que les citoyens, peu attentifs à la campagne électorale en cette période des Fêtes, n'ont pas vraiment entendu l'annonce des conservateurs. «On ne m'en parle pas spontanément», dit-il. Même son de cloche chez la candidate du Bloc dans Ahuntsic, Maria Mourani, qui avait perdu par 1200 voix en 2004. «C'est le silence total à propos du Parti conservateur ici», dit-elle.
À Gatineau, le candidat du Bloc, Richard Nadeau, refuse de s'avancer sur ce terrain glissant, lui qui est plongé dans une lutte acharnée contre la libérale Françoise Boivin, qui l'a emporté par 800 voix en 2004. «Mon travail est de convaincre des fédéralistes de voter pour le Bloc», se borne-t-il à dire. Un de ses militants souligne toutefois que «ça pourrait faire la différence entre la victoire et la défaite». Françoise Boivin tend à confirmer cette analyse. «En 2004, beaucoup de voix historiquement acquises aux conservateurs ont voté pour le Bloc ici, alors je tente de les convaincre de revenir au Parti conservateur, a-t-elle dit au Devoir. Tout sauf le Bloc !»
À la permanence du Bloc, à Montréal, on souligne que l'effet conservateur pourrait se faire sentir davantage à Québec et en Beauce, où les candidats conservateurs sont véritablement dans la course. Si le député du Bloc dans Louis-Saint-Laurent, Bernard Cleary, n'a pas rappelé Le Devoir hier, le candidat en Beauce, Patrice Moore, soutient que l'effet sera de courte durée, ajoutant la ligne officielle du parti selon laquelle le manque de détails sur le plan conservateur est un problème majeur.
Sorties de Boisclair
L'onde de choc a été assez importante dans les rangs souverainistes pour forcer le chef du Parti québécois à lancer des attaques musclées contre le leader conservateur, faisant ainsi écho aux sentiments sur le terrain. La première salve a été tirée mardi soir à Gatineau, au lendemain de l'annonce conservatrice, alors que M. Boisclair était de passage pour appuyer le candidat bloquiste. Le chef péquiste a alors qualifié les propositions de Stephen Harper «d'effets de cap improvisés», puisque ce dernier n'aurait pas véritablement engagé une discussion de fond avec les Québécois.
Hier matin, à Québec, André Boisclair est revenu longuement à la charge. Il a critiqué le premier ministre Jean Charest pour «le clin d'oeil» qu'il a fait à M. Harper. «Ce serait un très mauvais signal à envoyer aux Québécois que, pour régler la question du déséquilibre fiscal, il faudrait mettre un X sur tout ce qu'est le Québec sur le plan social», a dit le chef péquiste au cours d'une conférence de presse. Le PC est à des lieues des positions québécoises sur les jeunes contrevenants, l'environnement et le contrôle des armes à feu, a énuméré M. Boisclair, ajoutant même l'avortement à sa liste, même si le Parti conservateur soutient depuis des mois que cette question n'est pas sur la table. «M. Harper avait mis une croix sur le Québec avant l'élection, alors sa conversion tient surtout de l'improvisation», a-t-il dit.
Des remous ailleurs
L'unité nationale est d'ailleurs en voie de devenir un enjeu central de la campagne électorale, Paul Martin et Stephen Harper poursuivant pour la troisième journée consécutive leur guerre de mots sur le sujet. Bien qu'unanimement critiqué par la presse anglophone, le chef conservateur a fait la promotion de sa promesse toute la journée lors de son passage en Ontario, confondant les sceptiques qui voyaient dans son message d'ouverture livré à Québec un appât pour consommation locale.
Loin de se rétracter devant un tel barrage, M. Harper a plutôt pris le bâton du pèlerin, soutenant que les réformes proposées sont souhaitées par les fédéralistes de partout au Canada, dont Jean Charest, qu'il a nommé à plusieurs reprises. «Je ne réponds pas aux séparatistes, a-t-il indiqué en entrevue avec le réseau anglais CPAC, je réponds au premier ministre Jean Charest, qui est le plus fédéraliste des premiers ministres que le Québec ait eus au cours de ma vie. Ce ne sont pas de grandes concessions sans fin. Ce sont des changements très précis qui sont sensés et qui respectent notre Constitution.»
La journée d'hier avait commencé par une guerre de mots. Le chef libéral a demandé à son adversaire conservateur de s'excuser pour l'avoir accusé d'espérer l'élection d'un gouvernement péquiste à Québec pour ainsi mieux jouer son rôle de «capitaine Canada». «Cela dépasse les limites d'un discours raisonnable, a déclaré Paul Martin. Bien que nos positions soient très différentes, jamais je ne laisserais entendre un seul instant que Stephen Harper préférerait, pour des raisons politiques, assister à une victoire séparatiste.» M. Harper a refusé de s'excuser, offrant cette boutade : «Je ne demande pas d'excuses de M. Martin. Je suis un grand garçon, je suis capable de prendre les coups.»
La main tendue aux Québécois par Harper pourrait torpiller les chances des souverainistes dans plusieurs comtés chauds
Hélène Buzzetti, Robert Dutrisac, Alec Castonguay
Édition du jeudi 22 décembre 2005
La main tendue par Stephen Harper aux Québécois lundi dernier a créé une importante onde de choc, non seulement dans le reste du pays mais également à l'intérieur du mouvement souverainiste. Pendant que le chef péquiste, André Boisclair, laissait tomber les gants et s'en prenait pour la première fois au leader conservateur, les organisations bloquistes dans certains comtés chauds estiment que la nouvelle position du PC pourrait torpiller les chances du Bloc québécois de remporter la victoire, puisque les quelques centaines de votes cruciaux provenant des fédéralistes frustrés pourraient bien s'envoler.
Plusieurs circonscrïptions à l'historique fédéraliste au Québec sont dans la mire des troupes de Gilles Duceppe, qui misent sur le vote de protestation pour faire basculer ces comtés chaudement disputés. Or, selon les informations obtenues par Le Devoir, les propositions conservatrices sur le déséquilibre fiscal et la place du Québec sur la scène internationale sèment l'inquiétude dans ces circonscrïptions, où la couleur du député se décidera par quelques dizaines ou centaines de voix.
C'est le cas de Gatineau, de Jeanne-Le Ber et de Papineau, entre autres, alors que le comté de Louis-Saint-Laurent, à Québec, est à risque, dit-on. «Ce n'est un secret pour personne que, pour remporter ces comtés, il faut que des fédéralistes frustrés contre les libéraux votent de notre bord si on veut gagner, a expliqué au Devoir un organisateur bloquiste qui a requis l'anonymat. Les idées conservatrices sur le Québec ne feront pas changer suffisamment les choses pour que des députés conservateurs soient élus, mais ils pourraient gruger quelques centaines de votes importants pour nous.»
Dans le comté montréalais de Jeanne-Le Ber, où le Bloc espère détrôner la ministre Liza Frulla, qui l'avait emporté par seulement 72 voix en 2004, on avoue que les propositions conservatrices pourraient brouiller les cartes. «C'est clair que tous les votes ici comptent, explique Thierry St-Cyr, candidat du Bloc. Le Parti conservateur a encore des preuves à faire mais, évidemment, sur 80 000 électeurs, certains pourraient être tentés de voter pour eux. C'est à moi de démontrer que le vrai changement, c'est le Bloc, et que si mes électeurs veulent un vrai porte-parole crédible sur le déséquilibre fiscal, ils doivent voter pour moi.»
Thierry St-Cyr soutient toutefois que les citoyens, peu attentifs à la campagne électorale en cette période des Fêtes, n'ont pas vraiment entendu l'annonce des conservateurs. «On ne m'en parle pas spontanément», dit-il. Même son de cloche chez la candidate du Bloc dans Ahuntsic, Maria Mourani, qui avait perdu par 1200 voix en 2004. «C'est le silence total à propos du Parti conservateur ici», dit-elle.
À Gatineau, le candidat du Bloc, Richard Nadeau, refuse de s'avancer sur ce terrain glissant, lui qui est plongé dans une lutte acharnée contre la libérale Françoise Boivin, qui l'a emporté par 800 voix en 2004. «Mon travail est de convaincre des fédéralistes de voter pour le Bloc», se borne-t-il à dire. Un de ses militants souligne toutefois que «ça pourrait faire la différence entre la victoire et la défaite». Françoise Boivin tend à confirmer cette analyse. «En 2004, beaucoup de voix historiquement acquises aux conservateurs ont voté pour le Bloc ici, alors je tente de les convaincre de revenir au Parti conservateur, a-t-elle dit au Devoir. Tout sauf le Bloc !»
À la permanence du Bloc, à Montréal, on souligne que l'effet conservateur pourrait se faire sentir davantage à Québec et en Beauce, où les candidats conservateurs sont véritablement dans la course. Si le député du Bloc dans Louis-Saint-Laurent, Bernard Cleary, n'a pas rappelé Le Devoir hier, le candidat en Beauce, Patrice Moore, soutient que l'effet sera de courte durée, ajoutant la ligne officielle du parti selon laquelle le manque de détails sur le plan conservateur est un problème majeur.
Sorties de Boisclair
L'onde de choc a été assez importante dans les rangs souverainistes pour forcer le chef du Parti québécois à lancer des attaques musclées contre le leader conservateur, faisant ainsi écho aux sentiments sur le terrain. La première salve a été tirée mardi soir à Gatineau, au lendemain de l'annonce conservatrice, alors que M. Boisclair était de passage pour appuyer le candidat bloquiste. Le chef péquiste a alors qualifié les propositions de Stephen Harper «d'effets de cap improvisés», puisque ce dernier n'aurait pas véritablement engagé une discussion de fond avec les Québécois.
Hier matin, à Québec, André Boisclair est revenu longuement à la charge. Il a critiqué le premier ministre Jean Charest pour «le clin d'oeil» qu'il a fait à M. Harper. «Ce serait un très mauvais signal à envoyer aux Québécois que, pour régler la question du déséquilibre fiscal, il faudrait mettre un X sur tout ce qu'est le Québec sur le plan social», a dit le chef péquiste au cours d'une conférence de presse. Le PC est à des lieues des positions québécoises sur les jeunes contrevenants, l'environnement et le contrôle des armes à feu, a énuméré M. Boisclair, ajoutant même l'avortement à sa liste, même si le Parti conservateur soutient depuis des mois que cette question n'est pas sur la table. «M. Harper avait mis une croix sur le Québec avant l'élection, alors sa conversion tient surtout de l'improvisation», a-t-il dit.
Des remous ailleurs
L'unité nationale est d'ailleurs en voie de devenir un enjeu central de la campagne électorale, Paul Martin et Stephen Harper poursuivant pour la troisième journée consécutive leur guerre de mots sur le sujet. Bien qu'unanimement critiqué par la presse anglophone, le chef conservateur a fait la promotion de sa promesse toute la journée lors de son passage en Ontario, confondant les sceptiques qui voyaient dans son message d'ouverture livré à Québec un appât pour consommation locale.
Loin de se rétracter devant un tel barrage, M. Harper a plutôt pris le bâton du pèlerin, soutenant que les réformes proposées sont souhaitées par les fédéralistes de partout au Canada, dont Jean Charest, qu'il a nommé à plusieurs reprises. «Je ne réponds pas aux séparatistes, a-t-il indiqué en entrevue avec le réseau anglais CPAC, je réponds au premier ministre Jean Charest, qui est le plus fédéraliste des premiers ministres que le Québec ait eus au cours de ma vie. Ce ne sont pas de grandes concessions sans fin. Ce sont des changements très précis qui sont sensés et qui respectent notre Constitution.»
La journée d'hier avait commencé par une guerre de mots. Le chef libéral a demandé à son adversaire conservateur de s'excuser pour l'avoir accusé d'espérer l'élection d'un gouvernement péquiste à Québec pour ainsi mieux jouer son rôle de «capitaine Canada». «Cela dépasse les limites d'un discours raisonnable, a déclaré Paul Martin. Bien que nos positions soient très différentes, jamais je ne laisserais entendre un seul instant que Stephen Harper préférerait, pour des raisons politiques, assister à une victoire séparatiste.» M. Harper a refusé de s'excuser, offrant cette boutade : «Je ne demande pas d'excuses de M. Martin. Je suis un grand garçon, je suis capable de prendre les coups.»
Dans Papineau, on fait déjà «sortir» le vote libéral
Sébastien Rodrigue
La Presse
Après avoir frôlé la défaite en 2004, le candidat libéral Pierre Pettigrew ne prend pas de risque cette fois-ci: depuis le début de la campagne, il multiplie les votes par bulletins spéciaux (un procédé qui permet aux électeurs de voter dès le déclenchement des élections) en sa faveur à l'aide d'un service de navettes.
En date d'hier, 567 personnes avaient déjà voté par bulletin spécial dans la circonscrïption de Papineau, soit 40 de plus que la veille. Aux élections de 2004, environ 500 personnes avaient voté de cette façon durant toute la campagne.
Le résultat avait été serré dans cette circonscrïption du nord de Montréal, 468 voix seulement séparant Pierre Pettigrew de sa rivale bloquiste, Martine Carrière. Le député sortant fait face cette fois à une candidate plus connue, l'ancienne présidente de la Fédération des femmes du Québec, Vivian Barbot.
Depuis le début de la campagne, l'organisation de Pierre Pettigrew a mis en place un système de navettes pour les électeurs âgés ou incapables de voter le jour du scrutin. Des camionnettes conduites par des bénévoles accompagnent les électeurs jusqu'aux portes des bureaux d'Élections Canada, sur le boulevard Saint-Laurent.
Une employée d'Élections Canada rencontrée sur place confie que la tempête de neige de la semaine dernière a toutefois ralenti les ardeurs des libéraux. Un chauffeur bénévole du PLC indique pour sa part que le parti nolise autant de camionnettes qu'il y a de demandes. Le Parti prévoit même continuer d'offrir son service durant les Fêtes pour les membres des communautés culturelles qui ne célèbrent pas Noël.
Scrutatrice pour les libéraux le jour des élections, Sylvie Doutre est allée voter hier avec un bout de papier sur lequel le nom de Pierre Pettigrew était inscrit comme aide-mémoire. " Ils m'ont mis beaucoup de pression pour que j'aille voter cette semaine ", précise-t-elle.
Le vote par bulletin spécial existe depuis 1993, mais il est encore méconnu. Les électeurs peuvent voter de cette façon depuis le déclenchement des élections et ce, jusqu'au 17 janvier, en se présentant au bureau du directeur de scrutin. Faute de bulletin de vote imprimé, les électeurs doivent écrire eux-mêmes le nom du candidat qu'ils appuient.
Stratégie ouverte
L'organisation de Pierre Pettigrew ne cache pas sa stratégie. Le directeur de sa campagne laisse même entendre que la quasi-totalité des bulletins spéciaux déposés dans les urnes sont des votes pour le candidat libéral. " Si les libéraux ne font pas sortir le vote, on va se faire battre ", laisse-t-il tomber. L'organisation de Pierre Pettigrew estime qu'environ 10 000 électeurs libéraux ont boudé le scrutin en 2004.
Le ministre Pettigrew a fait savoir par l'entremise de son attachée de presse Kim Furlong que les résultats de 2004 lui ont fait prendre conscience qu'une " organisation solide " était nécessaire pour que les partisans libéraux se rendent voter. Elle souligne aussi que la loi fédérale autorise les partis à le faire.
Papineau, la championne
Mais de toutes les circonscrïptions ciblées par le Parti libéral au Québec, c'est Papineau qui affiche le plus grand nombre de votes par bulletins spéciaux. Dans Jeanne-LeBer, où Liza Frulla brigue les suffrages, environ 200 personnes ont voté de cette façon. La députée libérale ne l'avait emporté que par 72 voix aux dernières élections.
Dans la circonscrïption du libéral Jean Lapierre, Outremont, on en dénombrait 224 hier matin. Il y en avait un peu moins dans Ahuntsic (130), Vaudreuil-Soulanges (205), Hull-Aylmer (116), et un peu plus dans Brossard-La Prairie (283) et Compton-Stanstead (252).
Il y a en avait encore moins dans des circonscrïptions où les jeux sont faits, comme Pierrefonds-Dollard (82) et Beauport-Limoilou (30). Le Bloc québécois n'a pas voulu commenter le phénomène de vote spécial dans Papineau. Le Bloc encourage lui aussi les électeurs à aller voter dès maintenant.
Le vote par bulletin spécial
Depuis 1993, les électeurs peuvent voter par la poste ou directement au bureau du directeur de scrutin de leur circonscrïption, dès le déclenchement des élections. Au cours de la présente campagne électorale, il est possible de voter par bulletin spécial jusqu'au 17 janvier. L'électeur doit toutefois remplir un formulaire et fournir une preuve de résidence. Au lieu de cocher un bulletin de vote, l'électeur doit inscrire à la main le
nom du candidat qu'il choisit. L'exercice prend en moyenne une trentaine de minutes.
© 2005 La Presse. Tous droits réservés.
Sébastien Rodrigue
La Presse
Après avoir frôlé la défaite en 2004, le candidat libéral Pierre Pettigrew ne prend pas de risque cette fois-ci: depuis le début de la campagne, il multiplie les votes par bulletins spéciaux (un procédé qui permet aux électeurs de voter dès le déclenchement des élections) en sa faveur à l'aide d'un service de navettes.
En date d'hier, 567 personnes avaient déjà voté par bulletin spécial dans la circonscrïption de Papineau, soit 40 de plus que la veille. Aux élections de 2004, environ 500 personnes avaient voté de cette façon durant toute la campagne.
Le résultat avait été serré dans cette circonscrïption du nord de Montréal, 468 voix seulement séparant Pierre Pettigrew de sa rivale bloquiste, Martine Carrière. Le député sortant fait face cette fois à une candidate plus connue, l'ancienne présidente de la Fédération des femmes du Québec, Vivian Barbot.
Depuis le début de la campagne, l'organisation de Pierre Pettigrew a mis en place un système de navettes pour les électeurs âgés ou incapables de voter le jour du scrutin. Des camionnettes conduites par des bénévoles accompagnent les électeurs jusqu'aux portes des bureaux d'Élections Canada, sur le boulevard Saint-Laurent.
Une employée d'Élections Canada rencontrée sur place confie que la tempête de neige de la semaine dernière a toutefois ralenti les ardeurs des libéraux. Un chauffeur bénévole du PLC indique pour sa part que le parti nolise autant de camionnettes qu'il y a de demandes. Le Parti prévoit même continuer d'offrir son service durant les Fêtes pour les membres des communautés culturelles qui ne célèbrent pas Noël.
Scrutatrice pour les libéraux le jour des élections, Sylvie Doutre est allée voter hier avec un bout de papier sur lequel le nom de Pierre Pettigrew était inscrit comme aide-mémoire. " Ils m'ont mis beaucoup de pression pour que j'aille voter cette semaine ", précise-t-elle.
Le vote par bulletin spécial existe depuis 1993, mais il est encore méconnu. Les électeurs peuvent voter de cette façon depuis le déclenchement des élections et ce, jusqu'au 17 janvier, en se présentant au bureau du directeur de scrutin. Faute de bulletin de vote imprimé, les électeurs doivent écrire eux-mêmes le nom du candidat qu'ils appuient.
Stratégie ouverte
L'organisation de Pierre Pettigrew ne cache pas sa stratégie. Le directeur de sa campagne laisse même entendre que la quasi-totalité des bulletins spéciaux déposés dans les urnes sont des votes pour le candidat libéral. " Si les libéraux ne font pas sortir le vote, on va se faire battre ", laisse-t-il tomber. L'organisation de Pierre Pettigrew estime qu'environ 10 000 électeurs libéraux ont boudé le scrutin en 2004.
Le ministre Pettigrew a fait savoir par l'entremise de son attachée de presse Kim Furlong que les résultats de 2004 lui ont fait prendre conscience qu'une " organisation solide " était nécessaire pour que les partisans libéraux se rendent voter. Elle souligne aussi que la loi fédérale autorise les partis à le faire.
Papineau, la championne
Mais de toutes les circonscrïptions ciblées par le Parti libéral au Québec, c'est Papineau qui affiche le plus grand nombre de votes par bulletins spéciaux. Dans Jeanne-LeBer, où Liza Frulla brigue les suffrages, environ 200 personnes ont voté de cette façon. La députée libérale ne l'avait emporté que par 72 voix aux dernières élections.
Dans la circonscrïption du libéral Jean Lapierre, Outremont, on en dénombrait 224 hier matin. Il y en avait un peu moins dans Ahuntsic (130), Vaudreuil-Soulanges (205), Hull-Aylmer (116), et un peu plus dans Brossard-La Prairie (283) et Compton-Stanstead (252).
Il y a en avait encore moins dans des circonscrïptions où les jeux sont faits, comme Pierrefonds-Dollard (82) et Beauport-Limoilou (30). Le Bloc québécois n'a pas voulu commenter le phénomène de vote spécial dans Papineau. Le Bloc encourage lui aussi les électeurs à aller voter dès maintenant.
Le vote par bulletin spécial
Depuis 1993, les électeurs peuvent voter par la poste ou directement au bureau du directeur de scrutin de leur circonscrïption, dès le déclenchement des élections. Au cours de la présente campagne électorale, il est possible de voter par bulletin spécial jusqu'au 17 janvier. L'électeur doit toutefois remplir un formulaire et fournir une preuve de résidence. Au lieu de cocher un bulletin de vote, l'électeur doit inscrire à la main le
nom du candidat qu'il choisit. L'exercice prend en moyenne une trentaine de minutes.
© 2005 La Presse. Tous droits réservés.
Dépenses électorales
Belinda Stronach en examen[g]
La candidate libérale dans la circonscrïption ontarienne de Newmarket-Aurora, Belinda Stronach, est sous la loupe d'Élections Canada.
Selon l'édition de jeudi du Winnipeg Free Press, l'organisme enquête en effet sur des dépenses excessives qui n'auraient pas été reliées à la campagne de 2004 de Mme Stronach, qui se présentait alors sous la bannière conservatrice.
Le quotidien affirme que l'enquête porte sur une dépense de 75 378 $, montant qui aurait été utilisé pour couvrir les coûts de la fête somptueuse soulignant la victoire de Mme Stronach.
La demande de fonds de l'équipe de Mme Stronach parlait d'un « projet pour le jour de l'élection ». Elle a été approuvée par Élections Canada, et l'organisme a ainsi versé 34 240 $ à la candidate.
Toutefois, une facture envoyée plus tard par Atlantis Creative Group, une firme de relations publiques de Toronto, classe le montant déjà versé comme une « avance de fonds » d'Élections Canada et chiffre le coût total du projet à 75 378 $, selon le Winnipeg Free Press.
La limite des dépenses électorales assumées par Élections Canada se chiffre à 76 613 $.
Il reste toutefois à savoir si le travail effectué par la firme Atlantis était vraiment lié à l'élection.
L'agent officiel de Belinda Stronach, Dan Fuoco, a confirmé au Winnipeg Free Press qu'une enquête était en cours concernant des dépassements de coûts potentiels.
M. Fuoco a affirmé que la firme Atlantis demandait un remboursement pour les frais liés à la retransmission télévisée des célébrations entourant la victoire de Mme Stronach.
Ancienne présidente de l'empire des pièces automobiles Magna International, Belinda Stronach est devenue députée conservatrice de Newmarket-Aurora en juin 2004. En mai dernier, coup d'éclat: elle passe chez les libéraux, tout juste avant le vote crucial sur le budget fédéral qui a permis au gouvernement Martin de survivre six mois de plus.
Belinda Stronach en examen[g]
La candidate libérale dans la circonscrïption ontarienne de Newmarket-Aurora, Belinda Stronach, est sous la loupe d'Élections Canada.
Selon l'édition de jeudi du Winnipeg Free Press, l'organisme enquête en effet sur des dépenses excessives qui n'auraient pas été reliées à la campagne de 2004 de Mme Stronach, qui se présentait alors sous la bannière conservatrice.
Le quotidien affirme que l'enquête porte sur une dépense de 75 378 $, montant qui aurait été utilisé pour couvrir les coûts de la fête somptueuse soulignant la victoire de Mme Stronach.
La demande de fonds de l'équipe de Mme Stronach parlait d'un « projet pour le jour de l'élection ». Elle a été approuvée par Élections Canada, et l'organisme a ainsi versé 34 240 $ à la candidate.
Toutefois, une facture envoyée plus tard par Atlantis Creative Group, une firme de relations publiques de Toronto, classe le montant déjà versé comme une « avance de fonds » d'Élections Canada et chiffre le coût total du projet à 75 378 $, selon le Winnipeg Free Press.
La limite des dépenses électorales assumées par Élections Canada se chiffre à 76 613 $.
Il reste toutefois à savoir si le travail effectué par la firme Atlantis était vraiment lié à l'élection.
L'agent officiel de Belinda Stronach, Dan Fuoco, a confirmé au Winnipeg Free Press qu'une enquête était en cours concernant des dépassements de coûts potentiels.
M. Fuoco a affirmé que la firme Atlantis demandait un remboursement pour les frais liés à la retransmission télévisée des célébrations entourant la victoire de Mme Stronach.
Ancienne présidente de l'empire des pièces automobiles Magna International, Belinda Stronach est devenue députée conservatrice de Newmarket-Aurora en juin 2004. En mai dernier, coup d'éclat: elle passe chez les libéraux, tout juste avant le vote crucial sur le budget fédéral qui a permis au gouvernement Martin de survivre six mois de plus.
La campagne deviendra vicieuse
Gilles Duceppe prévient que «tous les coups vont être permis»
PC
Édition du vendredi 23 décembre 2005
Longueuil -- Alors qu'il s'apprête à suspendre sa campagne pour une semaine, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, prévient ses militants que la dernière partie de la campagne, après les Fêtes, pourrait être vicieuse.
Hier après-midi, Gilles Duceppe est allé remettre des paniers de Noël au siège de Jeunesse au soleil, à Montréal. Les employés du Bloc ont remis un chèque de 1500 $ à l’organisme.
Jacques Nadeau
«Les trois semaines qui vont rester à partir du 2 janvier, ça va être des semaines très dures», a déclaré le chef bloquiste devant une centaine de membres des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA), qui lui ont réservé un accueil triomphal, à Longueuil.
«Les adversaires voient bien ce qui se passe, a ajouté M. Duceppe. Les libéraux se sentent traqués. C'est un parti qui a toujours visé le pouvoir et qui ne voudra pas le lâcher. Tous les coups vont être permis. Nous, il faut rester avec notre marque de commerce, c'est-à-dire le respect des Québécois. Notre arme, c'est la démocratie.»
Le chef du Bloc n'a pas voulu préciser à quel type de coups il s'attendait.
«Ils vont utiliser tous les moyens, s'est-il borné à dire lors d'un point de presse. Je ne prendrai aucune chance.»
Les prédictions des bloquistes rejoignent celles des stratèges des autres partis, qui se préparent à déployer l'artillerie lourde après les Fêtes. Dans l'espoir de s'élever au-dessus de la mêlée, les libéraux de Paul Martin doivent lancer leur plateforme au lendemain des débats télévisés des 9 et 10 janvier.
Hargrove
L'«appui indéfectible» des TCA a visiblement donné de l'énergie au chef bloquiste, qui avoue ressentir la fatigue de ne pas avoir pris de journée de congé depuis le 21 novembre. D'autant plus que la direction du syndicat, qui représente 25 000 membres, entend carrément «militer» pour le Bloc d'ici le scrutin du 23 janvier.
Le directeur québécois des TCA, Luc Desnoyers, a assuré qu'il n'y avait aucune chance que son organisation suive le mot d'ordre du président canadien des TCA, Buzz Hargrove, qui a appelé au «vote stratégique», fût-il libéral, pour bloquer la voie aux conservateurs à l'extérieur du Québec.
«Chez nous, c'est complètement différent, a martelé M. Desnoyers. Ils [les libéraux] nous ont tellement aimés avec les commandites qu'on ne peut pas les aimer, nous autres !»
Comme l'avait fait M. Hargrove à l'égard de Paul Martin plus tôt dans la campagne, Luc Desnoyers a remis à M. Duceppe un manteau à l'effigie du puissant syndicat.
En échange de l'appui des TCA, Gilles Duceppe a promis de continuer à défendre les intérêts des travailleurs, plus particulièrement ceux de l'industrie aérospatiale.
«Il faut qu'ils [le gouvernement fédéral] soutiennent l'aéronautique au Québec de la façon dont ils soutiennent l'auto en Ontario», a-t-il dit.
Débats
Par ailleurs, le consortium des télédiffuseurs a rejeté la demande du chef bloquiste de modifier la formule des débats de janvier afin de laisser une plus grande place à l'interaction entre les leaders.
«Nous avons reçu du public des réactions extrêmement positives et les sondages du week-end indiquent que la plupart des Canadiens ont préféré cette nouvelle formule», écrit le consortium.
Même si le premier débat en français, diffusé le 15 décembre, n'a attiré que 671 000 téléspectateurs, le consortium, composé de Radio-Canada, de TVA, de CBC, de CTV et de Global, trouve les cotes d'écoute «extrêmement encourageantes».
«Les trois autres chefs ne veulent pas débattre avec moi», a déploré M. Duceppe en point de presse, jeudi à Longueuil, sans dire qu'il a lui-même refusé des débats à deux avec Stephen Harper.
Les deux derniers débats de la campagne auront lieu à la Maison de Radio-Canada de Montréal les 9 et 10 janvier, en anglais et en français respectivement.
Gilles Duceppe prévient que «tous les coups vont être permis»
PC
Édition du vendredi 23 décembre 2005
Longueuil -- Alors qu'il s'apprête à suspendre sa campagne pour une semaine, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, prévient ses militants que la dernière partie de la campagne, après les Fêtes, pourrait être vicieuse.
Hier après-midi, Gilles Duceppe est allé remettre des paniers de Noël au siège de Jeunesse au soleil, à Montréal. Les employés du Bloc ont remis un chèque de 1500 $ à l’organisme.
Jacques Nadeau
«Les trois semaines qui vont rester à partir du 2 janvier, ça va être des semaines très dures», a déclaré le chef bloquiste devant une centaine de membres des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA), qui lui ont réservé un accueil triomphal, à Longueuil.
«Les adversaires voient bien ce qui se passe, a ajouté M. Duceppe. Les libéraux se sentent traqués. C'est un parti qui a toujours visé le pouvoir et qui ne voudra pas le lâcher. Tous les coups vont être permis. Nous, il faut rester avec notre marque de commerce, c'est-à-dire le respect des Québécois. Notre arme, c'est la démocratie.»
Le chef du Bloc n'a pas voulu préciser à quel type de coups il s'attendait.
«Ils vont utiliser tous les moyens, s'est-il borné à dire lors d'un point de presse. Je ne prendrai aucune chance.»
Les prédictions des bloquistes rejoignent celles des stratèges des autres partis, qui se préparent à déployer l'artillerie lourde après les Fêtes. Dans l'espoir de s'élever au-dessus de la mêlée, les libéraux de Paul Martin doivent lancer leur plateforme au lendemain des débats télévisés des 9 et 10 janvier.
Hargrove
L'«appui indéfectible» des TCA a visiblement donné de l'énergie au chef bloquiste, qui avoue ressentir la fatigue de ne pas avoir pris de journée de congé depuis le 21 novembre. D'autant plus que la direction du syndicat, qui représente 25 000 membres, entend carrément «militer» pour le Bloc d'ici le scrutin du 23 janvier.
Le directeur québécois des TCA, Luc Desnoyers, a assuré qu'il n'y avait aucune chance que son organisation suive le mot d'ordre du président canadien des TCA, Buzz Hargrove, qui a appelé au «vote stratégique», fût-il libéral, pour bloquer la voie aux conservateurs à l'extérieur du Québec.
«Chez nous, c'est complètement différent, a martelé M. Desnoyers. Ils [les libéraux] nous ont tellement aimés avec les commandites qu'on ne peut pas les aimer, nous autres !»
Comme l'avait fait M. Hargrove à l'égard de Paul Martin plus tôt dans la campagne, Luc Desnoyers a remis à M. Duceppe un manteau à l'effigie du puissant syndicat.
En échange de l'appui des TCA, Gilles Duceppe a promis de continuer à défendre les intérêts des travailleurs, plus particulièrement ceux de l'industrie aérospatiale.
«Il faut qu'ils [le gouvernement fédéral] soutiennent l'aéronautique au Québec de la façon dont ils soutiennent l'auto en Ontario», a-t-il dit.
Débats
Par ailleurs, le consortium des télédiffuseurs a rejeté la demande du chef bloquiste de modifier la formule des débats de janvier afin de laisser une plus grande place à l'interaction entre les leaders.
«Nous avons reçu du public des réactions extrêmement positives et les sondages du week-end indiquent que la plupart des Canadiens ont préféré cette nouvelle formule», écrit le consortium.
Même si le premier débat en français, diffusé le 15 décembre, n'a attiré que 671 000 téléspectateurs, le consortium, composé de Radio-Canada, de TVA, de CBC, de CTV et de Global, trouve les cotes d'écoute «extrêmement encourageantes».
«Les trois autres chefs ne veulent pas débattre avec moi», a déploré M. Duceppe en point de presse, jeudi à Longueuil, sans dire qu'il a lui-même refusé des débats à deux avec Stephen Harper.
Les deux derniers débats de la campagne auront lieu à la Maison de Radio-Canada de Montréal les 9 et 10 janvier, en anglais et en français respectivement.
Sondage
Libéraux et conservateurs à égalité
Selon un nouveau sondage Ipsos Reid, libéraux et conservateurs sont maintenant coude à coude. Le sondeur avance même que les conservateurs pourraient former un gouvernement minoritaire si les élections avaient lieu maintenant.
Les libéraux obtiennent 33 % des intentions de vote contre 32 %pour les conservateurs. Au Québec, c'est toujours le Bloc qui domine avec 54% des intentions de vote. Mais les conservateurs y font un gain de 3 %. Le sondage a été mené entre le 20 et le 22 décembre auprès de 1 000 Canadiens.
La campagne électorale fédérale prend une pause, en ce week-end de Noël. Les chefs des partis politiques ont suspendu leurs activités publiques. Le chef libéral, Paul Martin célèbre Noël en famille, à Montréal.
Le chef bloquiste Gilles Duceppe passera les fêtes dans les Laurentides. Il ne devrait reprendre sa campagne que le 3 janvier.
Le chef conservateur Stephen Harper fête Noel dans son patelin, à Calgary, alors que le leader néo-démocrate Jack Layton sera chez lui, à Toronto.
Libéraux et conservateurs à égalité
Selon un nouveau sondage Ipsos Reid, libéraux et conservateurs sont maintenant coude à coude. Le sondeur avance même que les conservateurs pourraient former un gouvernement minoritaire si les élections avaient lieu maintenant.
Les libéraux obtiennent 33 % des intentions de vote contre 32 %pour les conservateurs. Au Québec, c'est toujours le Bloc qui domine avec 54% des intentions de vote. Mais les conservateurs y font un gain de 3 %. Le sondage a été mené entre le 20 et le 22 décembre auprès de 1 000 Canadiens.
La campagne électorale fédérale prend une pause, en ce week-end de Noël. Les chefs des partis politiques ont suspendu leurs activités publiques. Le chef libéral, Paul Martin célèbre Noël en famille, à Montréal.
Le chef bloquiste Gilles Duceppe passera les fêtes dans les Laurentides. Il ne devrait reprendre sa campagne que le 3 janvier.
Le chef conservateur Stephen Harper fête Noel dans son patelin, à Calgary, alors que le leader néo-démocrate Jack Layton sera chez lui, à Toronto.
Le lundi 26 décembre 2005
Un responsable du PLC démissionne
Presse Canadienne
Toronto
Un haut responsable du Parti libéral du Canada (PLC) a remis sa démission après avoir fait des commentaires désobligeants dans son blogue au sujet du dirigeant du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jack Layton, et de son épouse, la candidate néo-démocrate Olivia Chow.
Mike Klander, vice-président exécutif de l'aile ontarienne du PLC, a démissionné de son poste, lundi, après avoir comparé Mme Chow à un chien et traité M. Layton de [trou du cul].
Ses propos ont été enlevés du blogue.
Un porte-parole libéral, Stephen Heckbert, a affirmé que le blogue de M. Klander était personnel et ne reflétait aucunement le PLC dans son ensemble.
M. Klander a présenté ses excuses à Mme Chow, a ajouté M. Heckbert.
Mike Klander travaillait bénévolement pour le PLC et il ne jouait pas de rôle officiel pour les libéraux dans le cadre de la présente campagne électorale, a enfin indiqué le porte-parole.
Un responsable du PLC démissionne
Presse Canadienne
Toronto
Un haut responsable du Parti libéral du Canada (PLC) a remis sa démission après avoir fait des commentaires désobligeants dans son blogue au sujet du dirigeant du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jack Layton, et de son épouse, la candidate néo-démocrate Olivia Chow.
Mike Klander, vice-président exécutif de l'aile ontarienne du PLC, a démissionné de son poste, lundi, après avoir comparé Mme Chow à un chien et traité M. Layton de [trou du cul].
Ses propos ont été enlevés du blogue.
Un porte-parole libéral, Stephen Heckbert, a affirmé que le blogue de M. Klander était personnel et ne reflétait aucunement le PLC dans son ensemble.
M. Klander a présenté ses excuses à Mme Chow, a ajouté M. Heckbert.
Mike Klander travaillait bénévolement pour le PLC et il ne jouait pas de rôle officiel pour les libéraux dans le cadre de la présente campagne électorale, a enfin indiqué le porte-parole.