Raven a écrit
Mais en même temps, enlève le Bloc, et je ne suis pas certain que les Québécois qui votent Bloc irait vers le PC qui est encore plus de droite et loin des valeurs québécoises, ou le NPD qui est très centralisateur
http://partivert.ca
Élections fédérales 2006
mariami a écritHier j'ai entendu et lu que Clayton déposerait sa motion le 4 janvier et que les élections auraient lieu en février.
Le problème c'est qu'ils ne siègent pas en début janvier, la motion du 4 janvier c'est seulement si le PLC accepte de les déclencher, ce qu'il ne semble pas vouloir présentement. Il y a 3 options pour l'opposition :
1. Faire tomber le gouvernement maintenant. Ça nous donne des élections dans le coin de Noël.
2. Attendre pour faire tomber le gouvernement la prochaine fois qu'ils siègent, ça donne le temps au PLC de faire son nouveau budget, ce que l'opposition ne veut pas.
3. Réaliser une entente avec le PLC pour des élections en février afin de ne pas en avoir dans le coin de Noël. C'est ce que veut le NPD, mais le PLC est libre d'accepter ou non Et présentement il semble plus contre...
Le problème c'est qu'ils ne siègent pas en début janvier, la motion du 4 janvier c'est seulement si le PLC accepte de les déclencher, ce qu'il ne semble pas vouloir présentement. Il y a 3 options pour l'opposition :
1. Faire tomber le gouvernement maintenant. Ça nous donne des élections dans le coin de Noël.
2. Attendre pour faire tomber le gouvernement la prochaine fois qu'ils siègent, ça donne le temps au PLC de faire son nouveau budget, ce que l'opposition ne veut pas.
3. Réaliser une entente avec le PLC pour des élections en février afin de ne pas en avoir dans le coin de Noël. C'est ce que veut le NPD, mais le PLC est libre d'accepter ou non Et présentement il semble plus contre...
mariami a écritOui Raven je sais mais justemnt Clayton veut essayer de faire devancer la reprise de la Chambre.
En passant c'est Layton pas Clayton
En passant c'est Layton pas Clayton
'' Le bonheur, c'est le temps que dure la surprise d'avoir cessé d'avoir mal'' Réjean Ducharme- du roman L'hiver de force
''L'art sauvera le monde.'' Fiodor Dostoïevski
''L'enfance est un couteau planté dans la gorge'' tiré de Incendies de Wajdi Mouhawad
''L'art sauvera le monde.'' Fiodor Dostoïevski
''L'enfance est un couteau planté dans la gorge'' tiré de Incendies de Wajdi Mouhawad
Les 3 chefs de l'opposition de dont réunis aujourd'hui et réclament des élections soient déclanchées en janvier.
Reste que si le gouvernement n'accepte pas cette "demande" (ce qu'il ne fera certainement pas), ils devront le faire tomber comme ils n'ont pas pu le faire cet été.
Le PLC n'acceptera certainement pas parce que les élections seraient tenues la semaine après la sortie du 2e rapport Gomery.
Reste que si le gouvernement n'accepte pas cette "demande" (ce qu'il ne fera certainement pas), ils devront le faire tomber comme ils n'ont pas pu le faire cet été.
Le PLC n'acceptera certainement pas parce que les élections seraient tenues la semaine après la sortie du 2e rapport Gomery.
L'opposition lance un ultimatum
Les trois chefs des partis d'opposition à Ottawa demandent au premier ministre Paul Martin de déclencher des élections en janvier. S'il refuse, l'opposition présentera une motion de défiance cette semaine.
Après une rencontre qui aura duré plusieurs heures, dimanche, le conservateur Stephen Harper, le bloquiste Gilles Duceppe et le néo-démocrate Jack Layton sont finalement arrivés à une entente pour défaire le gouvernement minoritaire libéral.
Leur plan comporte différentes options qui seraient mises en application dès cette semaine. Ainsi, le Nouveau Parti démocratique (NPD) déposera, mardi, une motion réclamant le déclenchement d'élections au cours de la première semaine de janvier 2006. Le scrutin se tiendrait alors à la mi-février.
« Si le gouvernement n'accepte pas cette motion, il y aura des conséquences », a indiqué M. Harper en conférence de presse, dimanche soir.
Advenant un refus des libéraux, le Parti conservateur présentera une motion de défiance dans le courant de la semaine suivante, probablement le 28 novembre. Dans ce scénario, les élections seraient déclenchées avant Noël.
Les libéraux pourraient cependant leur mettre des bâtons dans les roues.
Valse hésitation
Stephen Harper, Jack Layton et Gilles Duceppe affirment tous les trois que le scandale du programme des commandites a privé les libéraux de l'autorité morale nécessaire pour gouverner. Cependant, aucun d'entre eux ne semblait prêt à mener la charge pour déclencher des élections anticipées.
Leur rencontre intervient après la décision du chef néo-démocrate de retirer son appui aux libéraux, en raison d'un différend sur l'avenir du système de santé canadien.
Le premier ministre Paul Martin a réitéré sa promesse d'élections générales dans les 30 jours suivant le dépôt du rapport final du juge John Gomery sur le scandale des commandites, attendu le 1er février.
Les trois chefs des partis d'opposition à Ottawa demandent au premier ministre Paul Martin de déclencher des élections en janvier. S'il refuse, l'opposition présentera une motion de défiance cette semaine.
Après une rencontre qui aura duré plusieurs heures, dimanche, le conservateur Stephen Harper, le bloquiste Gilles Duceppe et le néo-démocrate Jack Layton sont finalement arrivés à une entente pour défaire le gouvernement minoritaire libéral.
Leur plan comporte différentes options qui seraient mises en application dès cette semaine. Ainsi, le Nouveau Parti démocratique (NPD) déposera, mardi, une motion réclamant le déclenchement d'élections au cours de la première semaine de janvier 2006. Le scrutin se tiendrait alors à la mi-février.
« Si le gouvernement n'accepte pas cette motion, il y aura des conséquences », a indiqué M. Harper en conférence de presse, dimanche soir.
Advenant un refus des libéraux, le Parti conservateur présentera une motion de défiance dans le courant de la semaine suivante, probablement le 28 novembre. Dans ce scénario, les élections seraient déclenchées avant Noël.
Les libéraux pourraient cependant leur mettre des bâtons dans les roues.
Valse hésitation
Stephen Harper, Jack Layton et Gilles Duceppe affirment tous les trois que le scandale du programme des commandites a privé les libéraux de l'autorité morale nécessaire pour gouverner. Cependant, aucun d'entre eux ne semblait prêt à mener la charge pour déclencher des élections anticipées.
Leur rencontre intervient après la décision du chef néo-démocrate de retirer son appui aux libéraux, en raison d'un différend sur l'avenir du système de santé canadien.
Le premier ministre Paul Martin a réitéré sa promesse d'élections générales dans les 30 jours suivant le dépôt du rapport final du juge John Gomery sur le scandale des commandites, attendu le 1er février.
Une chose est sûre c'est que des élections auront lieu avant le dépôt du budget. Et on prévoit que le gouvernement devra être renversé car il est peu probable que Martin accepte de déclecher des élections. Et qu'il pourrait accepter que le gouvernement soit renversé, histoire de laisser aux autres, l'odieux de déclencher des élections........
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
J'ai l'impression à l'heure actuelle que la course serait très serrée dans des élections éventuelles entre le PC et le PLC. Et je trouve ça bien dommage. J'ai écouté l'émission les Francs-Tireurs cette semaine et ils avaient comme invités Ralph Nader, un politicien américain. Il mentionnait que le Canada n'avait rien à envier aux USA, au contraire et qu'il fallait que les canadiens fassent attention de ne pas avoir quelqu'un comme Harper au pouvoir, qui est très "Bushien" dans ses idéologies.
Quand c'est rendu que même nos voisins du sud réalisent que Harper et sa gang sont dangereux...
Quand c'est rendu que même nos voisins du sud réalisent que Harper et sa gang sont dangereux...
Moi j'ai toujours détesté que quelqu'un d'un autre pays vienne nous dire quoi faire, pour qui voter ou non........
Les Américains n'ont rien à nous dire; ils ont élu un Bush et nous aussi on en subi les conséquences (des soldats canadiens sont morts à cause de cet imbécile). Je ne pense pas qu'avec un Harper eux en pâtiraient par contre.........
Les Américains n'ont rien à nous dire; ils ont élu un Bush et nous aussi on en subi les conséquences (des soldats canadiens sont morts à cause de cet imbécile). Je ne pense pas qu'avec un Harper eux en pâtiraient par contre.........
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C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Permets-moi d'en douter.
Et ce n'est pas quelqu'un qui a élu bush, Ralph nader, c'est un de ses adversaires politiques. Il m'a impressionnée dans son discours parce qu'il semble extrêmement brillant. Donc ce n'est pas tant à cause qu'il est américain qu'à cause qu'il sait de quoi il parle que je donne du crédit à ce qu'il dit. Aussi, je le mentionnais surtout parce que je trouve spécial que même de l'extérieur du Canada, certaines personnes perçoivent la menace de notre petit Stephen "Bush-Junior" Harper...
Je n'aime pas Martin mais il a l'avantage de tenir tête à bush sur certains points. Harper a tellement une vision semblable à Bush que j'aurais l'impression que ce dernier n'aurait qu'à lui dire où sauter!
Et ce n'est pas quelqu'un qui a élu bush, Ralph nader, c'est un de ses adversaires politiques. Il m'a impressionnée dans son discours parce qu'il semble extrêmement brillant. Donc ce n'est pas tant à cause qu'il est américain qu'à cause qu'il sait de quoi il parle que je donne du crédit à ce qu'il dit. Aussi, je le mentionnais surtout parce que je trouve spécial que même de l'extérieur du Canada, certaines personnes perçoivent la menace de notre petit Stephen "Bush-Junior" Harper...
Je n'aime pas Martin mais il a l'avantage de tenir tête à bush sur certains points. Harper a tellement une vision semblable à Bush que j'aurais l'impression que ce dernier n'aurait qu'à lui dire où sauter!
Des élections en janvier
Martin rejette une proposition de compromis
Alec Castonguay
Édition du lundi 14 novembre 2005
Ottawa -- Le Canada sera en campagne électorale cet hiver pour la première fois depuis 1980, puisque les deux derniers scénarios politiques sur la table imposent une campagne électorale en janvier.
Stephen Harper, Gilles Duceppe et Jack Layton ont rencontré tour à tour la presse, hier soir, à Ottawa, pour annoncer leur stratégie menant au déclenchement des élections. Leur «compromis du bon sens» ayant été rejeté, le renversement du gouvernement est maintenant inévitable.
Agence Reuters
Poussé dans ses derniers retranchements par les trois partis d'opposition aux Communes, le gouvernement minoritaire de Paul Martin se trouve devant l'alternative suivante : il s'engage à se saborder lui-même au début du mois de janvier, ce qui mènerait à un scrutin au mois de février, ou alors il refuse l'offre de l'opposition et se fait renverser au plus tôt la semaine prochaine et au plus tard au début du mois de décembre, ce qui entraînerait un vote au début du mois de janvier... avec comme conséquence une campagne électorale qui aurait lieu durant la période des fêtes.
Or le gouvernement a rejeté tard en soirée la démarche de l'opposition, ce qui indique que le pays sera en élections dans les prochaines semaines, avec probablement une date de scrutin autour du 9 ou 16 janvier.
Après plusieurs jours de valse-hésitation, les trois chefs de l'opposition à la Chambre des communes ont finalement accordé leurs violons hier lors d'une rencontre spéciale tenue à Ottawa. Résultat : le gouvernement minoritaire de Paul Martin pourrait être torpillé aussi tôt que la semaine prochaine.
Paul Martin n'avait pas le choix : s'il voulait terminer l'automne au pouvoir et faire passer certains de ses projets de loi, il devait accepter la perche tendue par les chefs de l'opposition, qui proposent de retarder sa mise à mort s'il s'engage à déclencher des élections en janvier, soit deux mois plus tôt que sa promesse initiale. La réaction du gouvernement à cette proposition n'a pas tardé, lui qui répète depuis plusieurs jours qu'il n'a pas l'intention de se suicider en janvier seulement parce que l'opposition le désire. C'est une fin de non-recevoir catégorique.
«Ce n'est pas un geste sincère des partis d'opposition, c'est une partie de patate chaude pour tenter d'éviter des élections durant la période des fêtes, a déclaré au Devoir un conseiller du premier ministre Martin. La position du gouvernement est claire, des élections auront lieu au printemps, 30 jours après le dépôt du deuxième rapport Gomery. C'est notre engagement. Si l'opposition ne veut pas suivre ça, qu'elle nous défasse et nous irons en élections.»
Le chef du NPD, Jack Layton, reconnaissait hier la teneur inusitée de cette proposition, que tous les chefs de l'opposition ont qualifiée de «compromis du bon sens» pour éviter une campagne électorale durant les fêtes. «Pour la première fois de l'histoire, c'est le Parlement qui décidera du déclenchement des élections», a soutenu M. Layton lors de son point de presse, quelques minutes après celui de M. Harper et tout juste avant la réaction de M. Duceppe.
Pour les trois chefs de l'opposition, qui ont trouvé cette idée après deux heures trente de négociations hier à Ottawa, ce n'est pas au gouvernement de choisir quand aura lieu l'élection, puisque les libéraux «n'ont plus l'autorité morale pour gouverner», ont-ils tous les trois soutenu.
Mais il fallait au moins tenter de trouver un compromis en raison du calendrier parlementaire, qui impose une campagne électorale durant la période de Noël et du jour de l'an si l'opposition défait rapidement le gouvernement, d'où cette idée de tendre la main une dernière fois aux libéraux fédéraux, a expliqué Stephen Harper.
Le plan du Parti conservateur, du Bloc québécois et du NPD est le suivant : demain, les néo-démocrates prendront la journée d'opposition initialement destinée aux conservateurs. Ils soumettront alors une motion qui demande au gouvernement de déclencher des élections au tout début du mois de janvier. Pour que ce scénario voie le jour, les libéraux devront accepter de s'exécuter, s'engager publiquement à le faire et mettre le tout par écrit.
Si les libéraux refusent, ce qui semble le cas, les conservateurs utiliseront leur journée d'opposition prévue le mardi 22 novembre pour défaire le gouvernement, ce qui aurait pour effet de dissoudre le Parlement dans les jours suivants et entraînerait probablement un scrutin le 9 ou le 16 janvier, selon les souhaits des partis d'opposition. «Pour que le vote n'ait pas lieu trop près de Noël, je pense que la campagne devrait durer un peu plus longtemps que le minimum de 36 jours», a affirmé Stephen Harper.
Mais n'est-ce pas de la poudre aux yeux, cette proposition au gouvernement, puisque Paul Martin a déclaré la semaine dernière qu'il ne voulait pas déclencher des élections en janvier ? «C'est clair que si le gouvernement préfère l'option d'être défait par un vote de censure, nous allons le défaire de cette façon», a répliqué Stephen Harper.
L'opposition juge toutefois que Paul Martin devrait sérieusement considérer leur proposition avant de la rejeter. «Nous offrons aux libéraux de nous rejoindre dans ce compromis du bon sens pour qu'il y ait une élection en janvier et donc qu'il n'y ait pas de campagne pendant la période des fêtes, a déclaré Jack Layton, qui avait soumis la semaine dernière une idée similaire à celle dévoilée hier. Si le gouvernement veut vraiment aider les gens avec les projets de loi qui sont encore en suspens, comme celui sur l'énergie, ou encore aider les autochtones lors du sommet qui doit avoir lieu dans deux semaines, il a la chance de le faire.»
Pour le chef du Bloc, les libéraux «sont pris à leur propre piège» puisqu'il croit avoir trouvé «la bonne proposition pour les citoyens». «Nous formons [l'opposition] la majorité au Parlement et, avec ça, les libéraux ne peuvent pas se défiler», a-t-il dit. Mais pourquoi des élections en janvier, alors que le premier ministre a promis d'en déclencher deux mois plus tard ? «Si c'est si peu différent de ce qu'il propose, j'imagine qu'il n'en fera pas un drame et qu'il va accepter», a soutenu Gilles Duceppe.
Le chef bloquiste convient que si les libéraux refusent et que le pays est plongé en élections durant la période des fêtes, une première historique, la situation serait «complètement folle». «Mais ce serait la faute à Paul Martin, il n'a qu'à accepter notre proposition et les gens pourront manger leurs dindes tranquilles, comme Martin l'a demandé», a affirmé M. Duceppe.
Il reste toutefois une légère marge de manoeuvre au gouvernement, qui pourrait dès ce matin décider de repousser les journées d'opposition à la fin du calendrier parlementaire, comme c'est son droit. Le plan des trois chefs de l'opposition serait donc retardé de quelques jours, voire deux semaines. Mais puisque le gouvernement a l'obligation d'accorder toutes les journées d'opposition (soit autant de chance de défaire le gouvernement) avant le 8 décembre, le PC, le Bloc et le NPD auront, de toute manière, la possibilité de torpiller les libéraux avant l'ajournement de la Chambre des communes prévue le 16 décembre.
Les libéraux, eux, sont déjà en mode électoral. Le gouvernement profitera de la mise à jour économique annuelle qui aura lieu aujourd'hui pour promettre des baisses d'impôt et des investissements dans plusieurs secteurs, dont la recherche et développement et la formation de la main-d'oeuvre. Les libéraux veulent des armes économiques pour affronter la grogne du rapport Gomery en campagne électorale.
Et selon les récents sondages, les libéraux pourraient bien en avoir besoin, puisque leur confortable avance dans les intentions de votes a fondu depuis deux semaines. Des coups de sonde Ekos-Toronto Star-La Presse et Decima Research sont venus confirmer les chiffres en fin de semaine. Le PLC est donc en tête par seulement cinq points (33 %) sur le Parti conservateur (28 %), alors que le NPD a augmenté ses appuis depuis qu'il a pris ses distances des libéraux (21 %).
Martin rejette une proposition de compromis
Alec Castonguay
Édition du lundi 14 novembre 2005
Ottawa -- Le Canada sera en campagne électorale cet hiver pour la première fois depuis 1980, puisque les deux derniers scénarios politiques sur la table imposent une campagne électorale en janvier.
Stephen Harper, Gilles Duceppe et Jack Layton ont rencontré tour à tour la presse, hier soir, à Ottawa, pour annoncer leur stratégie menant au déclenchement des élections. Leur «compromis du bon sens» ayant été rejeté, le renversement du gouvernement est maintenant inévitable.
Agence Reuters
Poussé dans ses derniers retranchements par les trois partis d'opposition aux Communes, le gouvernement minoritaire de Paul Martin se trouve devant l'alternative suivante : il s'engage à se saborder lui-même au début du mois de janvier, ce qui mènerait à un scrutin au mois de février, ou alors il refuse l'offre de l'opposition et se fait renverser au plus tôt la semaine prochaine et au plus tard au début du mois de décembre, ce qui entraînerait un vote au début du mois de janvier... avec comme conséquence une campagne électorale qui aurait lieu durant la période des fêtes.
Or le gouvernement a rejeté tard en soirée la démarche de l'opposition, ce qui indique que le pays sera en élections dans les prochaines semaines, avec probablement une date de scrutin autour du 9 ou 16 janvier.
Après plusieurs jours de valse-hésitation, les trois chefs de l'opposition à la Chambre des communes ont finalement accordé leurs violons hier lors d'une rencontre spéciale tenue à Ottawa. Résultat : le gouvernement minoritaire de Paul Martin pourrait être torpillé aussi tôt que la semaine prochaine.
Paul Martin n'avait pas le choix : s'il voulait terminer l'automne au pouvoir et faire passer certains de ses projets de loi, il devait accepter la perche tendue par les chefs de l'opposition, qui proposent de retarder sa mise à mort s'il s'engage à déclencher des élections en janvier, soit deux mois plus tôt que sa promesse initiale. La réaction du gouvernement à cette proposition n'a pas tardé, lui qui répète depuis plusieurs jours qu'il n'a pas l'intention de se suicider en janvier seulement parce que l'opposition le désire. C'est une fin de non-recevoir catégorique.
«Ce n'est pas un geste sincère des partis d'opposition, c'est une partie de patate chaude pour tenter d'éviter des élections durant la période des fêtes, a déclaré au Devoir un conseiller du premier ministre Martin. La position du gouvernement est claire, des élections auront lieu au printemps, 30 jours après le dépôt du deuxième rapport Gomery. C'est notre engagement. Si l'opposition ne veut pas suivre ça, qu'elle nous défasse et nous irons en élections.»
Le chef du NPD, Jack Layton, reconnaissait hier la teneur inusitée de cette proposition, que tous les chefs de l'opposition ont qualifiée de «compromis du bon sens» pour éviter une campagne électorale durant les fêtes. «Pour la première fois de l'histoire, c'est le Parlement qui décidera du déclenchement des élections», a soutenu M. Layton lors de son point de presse, quelques minutes après celui de M. Harper et tout juste avant la réaction de M. Duceppe.
Pour les trois chefs de l'opposition, qui ont trouvé cette idée après deux heures trente de négociations hier à Ottawa, ce n'est pas au gouvernement de choisir quand aura lieu l'élection, puisque les libéraux «n'ont plus l'autorité morale pour gouverner», ont-ils tous les trois soutenu.
Mais il fallait au moins tenter de trouver un compromis en raison du calendrier parlementaire, qui impose une campagne électorale durant la période de Noël et du jour de l'an si l'opposition défait rapidement le gouvernement, d'où cette idée de tendre la main une dernière fois aux libéraux fédéraux, a expliqué Stephen Harper.
Le plan du Parti conservateur, du Bloc québécois et du NPD est le suivant : demain, les néo-démocrates prendront la journée d'opposition initialement destinée aux conservateurs. Ils soumettront alors une motion qui demande au gouvernement de déclencher des élections au tout début du mois de janvier. Pour que ce scénario voie le jour, les libéraux devront accepter de s'exécuter, s'engager publiquement à le faire et mettre le tout par écrit.
Si les libéraux refusent, ce qui semble le cas, les conservateurs utiliseront leur journée d'opposition prévue le mardi 22 novembre pour défaire le gouvernement, ce qui aurait pour effet de dissoudre le Parlement dans les jours suivants et entraînerait probablement un scrutin le 9 ou le 16 janvier, selon les souhaits des partis d'opposition. «Pour que le vote n'ait pas lieu trop près de Noël, je pense que la campagne devrait durer un peu plus longtemps que le minimum de 36 jours», a affirmé Stephen Harper.
Mais n'est-ce pas de la poudre aux yeux, cette proposition au gouvernement, puisque Paul Martin a déclaré la semaine dernière qu'il ne voulait pas déclencher des élections en janvier ? «C'est clair que si le gouvernement préfère l'option d'être défait par un vote de censure, nous allons le défaire de cette façon», a répliqué Stephen Harper.
L'opposition juge toutefois que Paul Martin devrait sérieusement considérer leur proposition avant de la rejeter. «Nous offrons aux libéraux de nous rejoindre dans ce compromis du bon sens pour qu'il y ait une élection en janvier et donc qu'il n'y ait pas de campagne pendant la période des fêtes, a déclaré Jack Layton, qui avait soumis la semaine dernière une idée similaire à celle dévoilée hier. Si le gouvernement veut vraiment aider les gens avec les projets de loi qui sont encore en suspens, comme celui sur l'énergie, ou encore aider les autochtones lors du sommet qui doit avoir lieu dans deux semaines, il a la chance de le faire.»
Pour le chef du Bloc, les libéraux «sont pris à leur propre piège» puisqu'il croit avoir trouvé «la bonne proposition pour les citoyens». «Nous formons [l'opposition] la majorité au Parlement et, avec ça, les libéraux ne peuvent pas se défiler», a-t-il dit. Mais pourquoi des élections en janvier, alors que le premier ministre a promis d'en déclencher deux mois plus tard ? «Si c'est si peu différent de ce qu'il propose, j'imagine qu'il n'en fera pas un drame et qu'il va accepter», a soutenu Gilles Duceppe.
Le chef bloquiste convient que si les libéraux refusent et que le pays est plongé en élections durant la période des fêtes, une première historique, la situation serait «complètement folle». «Mais ce serait la faute à Paul Martin, il n'a qu'à accepter notre proposition et les gens pourront manger leurs dindes tranquilles, comme Martin l'a demandé», a affirmé M. Duceppe.
Il reste toutefois une légère marge de manoeuvre au gouvernement, qui pourrait dès ce matin décider de repousser les journées d'opposition à la fin du calendrier parlementaire, comme c'est son droit. Le plan des trois chefs de l'opposition serait donc retardé de quelques jours, voire deux semaines. Mais puisque le gouvernement a l'obligation d'accorder toutes les journées d'opposition (soit autant de chance de défaire le gouvernement) avant le 8 décembre, le PC, le Bloc et le NPD auront, de toute manière, la possibilité de torpiller les libéraux avant l'ajournement de la Chambre des communes prévue le 16 décembre.
Les libéraux, eux, sont déjà en mode électoral. Le gouvernement profitera de la mise à jour économique annuelle qui aura lieu aujourd'hui pour promettre des baisses d'impôt et des investissements dans plusieurs secteurs, dont la recherche et développement et la formation de la main-d'oeuvre. Les libéraux veulent des armes économiques pour affronter la grogne du rapport Gomery en campagne électorale.
Et selon les récents sondages, les libéraux pourraient bien en avoir besoin, puisque leur confortable avance dans les intentions de votes a fondu depuis deux semaines. Des coups de sonde Ekos-Toronto Star-La Presse et Decima Research sont venus confirmer les chiffres en fin de semaine. Le PLC est donc en tête par seulement cinq points (33 %) sur le Parti conservateur (28 %), alors que le NPD a augmenté ses appuis depuis qu'il a pris ses distances des libéraux (21 %).
Éolianne a écritPermets-moi d'en douter.
Et ce n'est pas quelqu'un qui a élu bush, Ralph nader, c'est un de ses adversaires politiques. Il m'a impressionnée dans son discours parce qu'il semble extrêmement brillant. Donc ce n'est pas tant à cause qu'il est américain qu'à cause qu'il sait de quoi il parle que je donne du crédit à ce qu'il dit. Aussi, je le mentionnais surtout parce que je trouve spécial que même de l'extérieur du Canada, certaines personnes perçoivent la menace de notre petit Stephen "Bush-Junior" Harper...
Je n'aime pas Martin mais il a l'avantage de tenir tête à bush sur certains points. Harper a tellement une vision semblable à Bush que j'aurais l'impression que ce dernier n'aurait qu'à lui dire où sauter!
Paul Martin était POUR une intervention armée canadienne en Iraq, c'est Chrétien qui ne voulait pas. Étant en fin de carrière politique, c'était plus facile pour lui de dire non aux États-Uniens
Et ce n'est pas quelqu'un qui a élu bush, Ralph nader, c'est un de ses adversaires politiques. Il m'a impressionnée dans son discours parce qu'il semble extrêmement brillant. Donc ce n'est pas tant à cause qu'il est américain qu'à cause qu'il sait de quoi il parle que je donne du crédit à ce qu'il dit. Aussi, je le mentionnais surtout parce que je trouve spécial que même de l'extérieur du Canada, certaines personnes perçoivent la menace de notre petit Stephen "Bush-Junior" Harper...
Je n'aime pas Martin mais il a l'avantage de tenir tête à bush sur certains points. Harper a tellement une vision semblable à Bush que j'aurais l'impression que ce dernier n'aurait qu'à lui dire où sauter!
Paul Martin était POUR une intervention armée canadienne en Iraq, c'est Chrétien qui ne voulait pas. Étant en fin de carrière politique, c'était plus facile pour lui de dire non aux États-Uniens
Confirmé: Des élections en janvier. Martin a rejeté l'ultimatum. Vous semblez optimistes mais moi j'ai bien peur que les Libéraux vont remonter d'ici janvier. Ils seront ptete encore minoritaires mais ils vont être au pouvoir.
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
mariami a écritConfirmé: Des élections en janvier. Martin a rejeté l'ultimatum. Vous semblez optimistes mais moi j'ai bien peur que les Libéraux vont remonter d'ici janvier. Ils seront ptete encore minoritaires mais ils vont être au pouvoir.
Bin confirmé... pas tout à fait. Maritn n'a pas accepté lmentente, il reste aux partis de l'opposition à adopter une mention faisant tomber le gouvernement
Bin confirmé... pas tout à fait. Maritn n'a pas accepté lmentente, il reste aux partis de l'opposition à adopter une mention faisant tomber le gouvernement
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geneviève-2
- Immortel du Domaine
- Messages : 13820
- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
Les choix a part le Bloc et le NPD ne sont pas fameux selon moi Les libéraux qui ont fraudé.Les conservateur avec un chef de l'extrème droite qui est contre l,avortement les mariages gays.Il reste le Bloc Québecois et le NPD je sais déja pour qui va allé mon vôte en autant que les élections ne se fasse pas dans le temps des fêtes.
Je ne reçois pas les messages éclairs
Moi j'ai entendu le 16 janvier pour des élections, mais bon...
Si les gens votaient Harper, plus de Bloc, par la suite il serait plus facile de se séparer....non? Les Québécois auraient très peur car là plus personne pour nous défendre et avec un Harper en plus. Sainte! Est-ce que ça vaudrait la peine d'essayer?
OUaille! Même s'.il passait des lois styles: contre l'avortement, contre les mariages gais...etc. Les gens gueuleraient et ptete que.... Peut-être que là on aurait un référendum gagnant??? bah! d'un autre côté c'est peut-être rêver en couleur car si le PQ attend pour un référendum les gens n'auraient qu'à revoter Libéral aux élections fédérales suivantes.....
Ce qu'il faut,c'est d'expliquer bien clairement ce qui arriverait au lendemain d'un référendum gagnant et dans les jours qui suivraient....... sinon, les Québécois vont continuer d'avoir peur.....
Si les gens votaient Harper, plus de Bloc, par la suite il serait plus facile de se séparer....non? Les Québécois auraient très peur car là plus personne pour nous défendre et avec un Harper en plus. Sainte! Est-ce que ça vaudrait la peine d'essayer?
OUaille! Même s'.il passait des lois styles: contre l'avortement, contre les mariages gais...etc. Les gens gueuleraient et ptete que.... Peut-être que là on aurait un référendum gagnant??? bah! d'un autre côté c'est peut-être rêver en couleur car si le PQ attend pour un référendum les gens n'auraient qu'à revoter Libéral aux élections fédérales suivantes.....
Ce qu'il faut,c'est d'expliquer bien clairement ce qui arriverait au lendemain d'un référendum gagnant et dans les jours qui suivraient....... sinon, les Québécois vont continuer d'avoir peur.....
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
mariami a écritMoi j'ai entendu le 16 janvier pour des élections, mais bon...
Si les gens votaient Harper, plus de Bloc, par la suite il serait plus facile de se séparer....non? Les Québécois auraient très peur car là plus personne pour nous défendre et avec un Harper en plus. Sainte! Est-ce que ça vaudrait la peine d'essayer?
OUaille! Même s'.il passait des lois styles: contre l'avortement, contre les mariages gais...etc. Les gens gueuleraient et ptete que.... Peut-être que là on aurait un référendum gagnant??? bah! d'un autre côté c'est peut-être rêver en couleur car si le PQ attend pour un référendum les gens n'auraient qu'à revoter Libéral aux élections fédérales suivantes.....
Ce qu'il faut,c'est d'expliquer bien clairement ce qui arriverait au lendemain d'un référendum gagnant et dans les jours qui suivraient....... sinon, les Québécois vont continuer d'avoir peur.....
On a déjà eu cette conversation toi et moi l'an dernier aux élections et je maintiens mon point: Harper est dangereux. Voter pour lui parce qu"'il fait peur", ça n'est pas une bonne idée. 2 raisons:
1 - La souveraineté, ça ne se fait pas en criant ciseau. Le temps que ça se fasse, si ça se fait!!, on serait pogné avec lui et il aurait le temps de faire bien des dégâts ici avant.
2 - Si j'étais complètement fédéraliste, le fait d'avoir un mauvais premier ministre ne me convaincrait pas pantoute de sacrer mon camp du Canada, ça ne me convaincrait que de faire renverser encore une fois le gouvernement, comme maintenant.
Donc, avoir Harper comme premier ministre ne ferait que souffrir le monde sans avoir de plus-value.
Si les gens votaient Harper, plus de Bloc, par la suite il serait plus facile de se séparer....non? Les Québécois auraient très peur car là plus personne pour nous défendre et avec un Harper en plus. Sainte! Est-ce que ça vaudrait la peine d'essayer?
OUaille! Même s'.il passait des lois styles: contre l'avortement, contre les mariages gais...etc. Les gens gueuleraient et ptete que.... Peut-être que là on aurait un référendum gagnant??? bah! d'un autre côté c'est peut-être rêver en couleur car si le PQ attend pour un référendum les gens n'auraient qu'à revoter Libéral aux élections fédérales suivantes.....
Ce qu'il faut,c'est d'expliquer bien clairement ce qui arriverait au lendemain d'un référendum gagnant et dans les jours qui suivraient....... sinon, les Québécois vont continuer d'avoir peur.....
On a déjà eu cette conversation toi et moi l'an dernier aux élections et je maintiens mon point: Harper est dangereux. Voter pour lui parce qu"'il fait peur", ça n'est pas une bonne idée. 2 raisons:
1 - La souveraineté, ça ne se fait pas en criant ciseau. Le temps que ça se fasse, si ça se fait!!, on serait pogné avec lui et il aurait le temps de faire bien des dégâts ici avant.
2 - Si j'étais complètement fédéraliste, le fait d'avoir un mauvais premier ministre ne me convaincrait pas pantoute de sacrer mon camp du Canada, ça ne me convaincrait que de faire renverser encore une fois le gouvernement, comme maintenant.
Donc, avoir Harper comme premier ministre ne ferait que souffrir le monde sans avoir de plus-value.