frank McKenna, non intéressé par la direction du parti Libéral
F. McKenna confirme que la direction du PLC ne l'intéresse pas
Presse Canadienne
WASHINGTON
Frank McKenna a confirmé cet après-midi qu'il ne sera pas candidat dans la course à la direction du Parti libéral du Canada pour succéder à Paul Martin.
Lors d'une conférence de presse aujourd'hui à Washington, M. McKenna a indiqué que contrairement aux intentions qu'on lui a prêtées, l'accession au poste de premier ministre du Canada n'était pas l'une de ses ambitions ardentes. Il ajoute qu'il n'a pas non plus démissionné de son poste d'ambassadeur du Canada aux Etats-Unis, la semaine dernière, pour poursuivre cet objectif.
L'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick a ajouté qu'il n'était pas assez vaniteux pour penser qu'il est le seul capable de fournir le leadership dont le pays et le parti ont besoin maintenant.
M. McKenna a déclaré qu'il avait dédié 16 ans de sa vie au service public et estime avoir fait sa part.
Il a rappelé qu'il avait été au centre de la tempête lors des débats sur les accords du libre-échange, du Lac Meech et de Charlottetown.
M. McKenna devient ainsi le deuxième candidat pressenti pour succéder à Paul Martin à se désister en l'espace de deux semaines. Il a été précédé la semaine dernière, par l'ancien ministre des Finances, John Manley.
Parmi les personnalités qui pourraient être intéressées, on compte notamment Michael Ignatieff, Martin Cauchon, Stéphane Dion, Belinda Stronach, Scott Bryson et Denis Coderre.
Presse Canadienne
WASHINGTON
Frank McKenna a confirmé cet après-midi qu'il ne sera pas candidat dans la course à la direction du Parti libéral du Canada pour succéder à Paul Martin.
Lors d'une conférence de presse aujourd'hui à Washington, M. McKenna a indiqué que contrairement aux intentions qu'on lui a prêtées, l'accession au poste de premier ministre du Canada n'était pas l'une de ses ambitions ardentes. Il ajoute qu'il n'a pas non plus démissionné de son poste d'ambassadeur du Canada aux Etats-Unis, la semaine dernière, pour poursuivre cet objectif.
L'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick a ajouté qu'il n'était pas assez vaniteux pour penser qu'il est le seul capable de fournir le leadership dont le pays et le parti ont besoin maintenant.
M. McKenna a déclaré qu'il avait dédié 16 ans de sa vie au service public et estime avoir fait sa part.
Il a rappelé qu'il avait été au centre de la tempête lors des débats sur les accords du libre-échange, du Lac Meech et de Charlottetown.
M. McKenna devient ainsi le deuxième candidat pressenti pour succéder à Paul Martin à se désister en l'espace de deux semaines. Il a été précédé la semaine dernière, par l'ancien ministre des Finances, John Manley.
Parmi les personnalités qui pourraient être intéressées, on compte notamment Michael Ignatieff, Martin Cauchon, Stéphane Dion, Belinda Stronach, Scott Bryson et Denis Coderre.
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- Seigneur de la Causerie
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tuberale a écrit
Parmi les personnalités qui pourraient être intéressées, on compte notamment Michael Ignatieff, Martin Cauchon, Stéphane Dion, Belinda Stronach, Scott Bryson et Denis Coderre.
Ignatieff : connait pas
Cauchon : pas assez de charisme
Dion : De kossé??? Malgré qu'il serait le mieux placé pour faire chier les souverainistes....ce que le PLC adore faire habituellement.
Stronach : Les canadiens sont-ils assez caves pour faire confiance à une opportuniste de la sorte?
Bryson : connait pas
Coderre : non, pas vraiment, manque de charisme comme Cauchon.
Parmi les personnalités qui pourraient être intéressées, on compte notamment Michael Ignatieff, Martin Cauchon, Stéphane Dion, Belinda Stronach, Scott Bryson et Denis Coderre.
Ignatieff : connait pas
Cauchon : pas assez de charisme
Dion : De kossé??? Malgré qu'il serait le mieux placé pour faire chier les souverainistes....ce que le PLC adore faire habituellement.
Stronach : Les canadiens sont-ils assez caves pour faire confiance à une opportuniste de la sorte?
Bryson : connait pas
Coderre : non, pas vraiment, manque de charisme comme Cauchon.
Red Ketchup a écrit
Ignatieff : connait pas
Il est percu un peu comme le Trudeau #2, plusieurs le voient comme le sauveur du fédéralisme qui va tuer le mouvement souverainiste au Québec
Je pense que le PLC va tout faire pour éviter une véritable course à la chefferie. À date le parti semble tout faire pour favoriser l'entrée d'Ignatieff à la tête du parti. Il a été placé dans un château fort libéral aux dernières élections et les deux candidats les plus sérieux qui pouvaient l'affronter viennent de renoncer.... Ce n’est pas pour rien
Voici sa petite bête ! Je crois qu'on va le revoir souvent malheureusement
Et voici deux articles récents sur lui
Citation : « Nous avons besoin d'un champion de l'unité canadienne », lance Michael Ignatieff
Toronto -- Devant des libéraux de longue date venus l'entendre hier soir à Toronto, le politicien recrue Michael Ignatieff a souligné que le Canada fait face à une crise d'unité nationale pour laquelle « nous avons besoin de troupes, de guerriers, et de chefs » prêts à livrer la bataille politique sur le Québec.
« Cette crise menace à l'horizon », a-t-il déclaré au cours d'une réunion-bénéfice pour sa campagne au prestigieux National Club de Toronto. Il a ajouté que cette crise est « la raison unique » qui l'a poussé à se présenter comme candidat libéral à Etobicoke-Lakeshore, de retour au pays après avoir séjourné 30 ans en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Le message qu'il faut faire passer, a-t-il dit, est que « l'ordre du jour séparatiste ne répond pas aux réels besoins économiques et sociaux de la population du Québec » ni à ceux des Québecois qui aiment le Canada.
« De jeunes fédéralistes québecois existent, mais ils ont un besoin d'un champion pour leur donner le courage de parler » a-t-il ajouté.
Curieux timing : cet appel passionné, voire provocateur, sur l'unité nationale est intervenu moins d'une heure avant le débat des chefs en français, hier soir à Montréal. Parmi les organisateurs de cette soirée-bénéfice se trouvaient l'ancien premier ministre de l'Ontario, David Peterson, et le sénateur David Smith, proche collaborateur de l'ex premier ministre Jean Chrétien.
Même si Ignatieff a nié vigoureusement qu'il aspirait à la direction du Parti libéral, les cartons d'invitation de la soirée portaient le slogan « Venez rencontrer notre champion », décrivant Ignatieff comme « le nouveau visage du libéralisme fédéral ». « Je suis venu appuyer l'un des futurs leaders du Canada » a indiqué ainsi le procureur OImer Ozden.
Citation : Lettres: Michael Ignatieff, un candidat à la hauteur de son parti
Michel Gourd
L'Ascension-de-Patapédia, décembre 2005
Édition du lundi 12 décembre 2005
À première vue, Michael Ignatieff, revenant au Canada après l'avoir quitté en 1969, semble un bon successeur à Paul Martin. Il attire cependant la controverse. Son parachutage, comme candidat libéral vedette dans Etobicoke-Lakeshore, été dénoncé par les membres de la communauté ukrainienne.
Bien qu'on le compare à Pierre Elliott Trudeau, M. Ignatieff s'en différencie sur plusieurs points. Le plus important concerne son orientation idéologique. La vision de M. Trudeau était résolument à la gauche du spectre libéral canadien. Celle de M. Ignatieff est beaucoup plus mitigée. Ses positions sont parfois surprenantes. Son appui à des politiques américaines mal vues dans le monde est un bon exemple de cela. Michael Ignatieff considère que certaines formes de torture psychologique dans la lutte contre le terrorisme sont justifiées. Ce sont pourtant des idées que la plupart des Canadiens ne partagent pas. Il affirme aussi que le Canada et la France auraient dû appuyer les États-Unis en Irak. Pour lui, les États-Unis sont impérialistes, et c'est une bonne chose !
Sa performance n'est pas plus reluisante sur le plan de la politique intérieure. L'analyse que fait M. Ignatieff du nationalisme québécois montre un manque flagrant d'expertise et de rigueur. Il s'est fait remarquer en 1994 en accolant le Québec à la Yougoslavie, au Kurdistan et à l'Irlande du Nord, dans Blood and Belonging, un livre sur le nationalisme ethnique. Si on se fie au chapitre consacré au Québec, le nationalisme est une idéologie revancharde et on doit s'en méfier.
M. Ignatieff affirme vouloir un Québec libre de son passé. Lors d'un récent discours, il reconnaissait le caractère distinct du Québec, mais hésiterait à enchâsser ce principe dans la constitution. Cela équivaut à un vendeur vous promettant la lune, mais ne voulant pas consigner ses propos par écrit. En cela, il est dans la lignée de Paul Martin. La force de leurs propos de gauche masque leurs actions de droite. Cette maîtrise de l'art de présenter le sucre d'orge pour mieux cacher la lancette est une caractéristique de la politique libérale du Canada. Oui, M. Ignatieff a un profil en or pour un parti miné par le scandale.
http://www.ledevoir.com/2005/12/12/97480.html
Autant que j'ai rit en voyant Paul Martin arriver comme chef, j'avoue que celui-là est à prendre plus au sérieux --Message edité par Raven le 2006-02-01 00:08:44--
Ignatieff : connait pas
Il est percu un peu comme le Trudeau #2, plusieurs le voient comme le sauveur du fédéralisme qui va tuer le mouvement souverainiste au Québec
Je pense que le PLC va tout faire pour éviter une véritable course à la chefferie. À date le parti semble tout faire pour favoriser l'entrée d'Ignatieff à la tête du parti. Il a été placé dans un château fort libéral aux dernières élections et les deux candidats les plus sérieux qui pouvaient l'affronter viennent de renoncer.... Ce n’est pas pour rien
Voici sa petite bête ! Je crois qu'on va le revoir souvent malheureusement
Et voici deux articles récents sur lui
Citation : « Nous avons besoin d'un champion de l'unité canadienne », lance Michael Ignatieff
Toronto -- Devant des libéraux de longue date venus l'entendre hier soir à Toronto, le politicien recrue Michael Ignatieff a souligné que le Canada fait face à une crise d'unité nationale pour laquelle « nous avons besoin de troupes, de guerriers, et de chefs » prêts à livrer la bataille politique sur le Québec.
« Cette crise menace à l'horizon », a-t-il déclaré au cours d'une réunion-bénéfice pour sa campagne au prestigieux National Club de Toronto. Il a ajouté que cette crise est « la raison unique » qui l'a poussé à se présenter comme candidat libéral à Etobicoke-Lakeshore, de retour au pays après avoir séjourné 30 ans en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Le message qu'il faut faire passer, a-t-il dit, est que « l'ordre du jour séparatiste ne répond pas aux réels besoins économiques et sociaux de la population du Québec » ni à ceux des Québecois qui aiment le Canada.
« De jeunes fédéralistes québecois existent, mais ils ont un besoin d'un champion pour leur donner le courage de parler » a-t-il ajouté.
Curieux timing : cet appel passionné, voire provocateur, sur l'unité nationale est intervenu moins d'une heure avant le débat des chefs en français, hier soir à Montréal. Parmi les organisateurs de cette soirée-bénéfice se trouvaient l'ancien premier ministre de l'Ontario, David Peterson, et le sénateur David Smith, proche collaborateur de l'ex premier ministre Jean Chrétien.
Même si Ignatieff a nié vigoureusement qu'il aspirait à la direction du Parti libéral, les cartons d'invitation de la soirée portaient le slogan « Venez rencontrer notre champion », décrivant Ignatieff comme « le nouveau visage du libéralisme fédéral ». « Je suis venu appuyer l'un des futurs leaders du Canada » a indiqué ainsi le procureur OImer Ozden.
Citation : Lettres: Michael Ignatieff, un candidat à la hauteur de son parti
Michel Gourd
L'Ascension-de-Patapédia, décembre 2005
Édition du lundi 12 décembre 2005
À première vue, Michael Ignatieff, revenant au Canada après l'avoir quitté en 1969, semble un bon successeur à Paul Martin. Il attire cependant la controverse. Son parachutage, comme candidat libéral vedette dans Etobicoke-Lakeshore, été dénoncé par les membres de la communauté ukrainienne.
Bien qu'on le compare à Pierre Elliott Trudeau, M. Ignatieff s'en différencie sur plusieurs points. Le plus important concerne son orientation idéologique. La vision de M. Trudeau était résolument à la gauche du spectre libéral canadien. Celle de M. Ignatieff est beaucoup plus mitigée. Ses positions sont parfois surprenantes. Son appui à des politiques américaines mal vues dans le monde est un bon exemple de cela. Michael Ignatieff considère que certaines formes de torture psychologique dans la lutte contre le terrorisme sont justifiées. Ce sont pourtant des idées que la plupart des Canadiens ne partagent pas. Il affirme aussi que le Canada et la France auraient dû appuyer les États-Unis en Irak. Pour lui, les États-Unis sont impérialistes, et c'est une bonne chose !
Sa performance n'est pas plus reluisante sur le plan de la politique intérieure. L'analyse que fait M. Ignatieff du nationalisme québécois montre un manque flagrant d'expertise et de rigueur. Il s'est fait remarquer en 1994 en accolant le Québec à la Yougoslavie, au Kurdistan et à l'Irlande du Nord, dans Blood and Belonging, un livre sur le nationalisme ethnique. Si on se fie au chapitre consacré au Québec, le nationalisme est une idéologie revancharde et on doit s'en méfier.
M. Ignatieff affirme vouloir un Québec libre de son passé. Lors d'un récent discours, il reconnaissait le caractère distinct du Québec, mais hésiterait à enchâsser ce principe dans la constitution. Cela équivaut à un vendeur vous promettant la lune, mais ne voulant pas consigner ses propos par écrit. En cela, il est dans la lignée de Paul Martin. La force de leurs propos de gauche masque leurs actions de droite. Cette maîtrise de l'art de présenter le sucre d'orge pour mieux cacher la lancette est une caractéristique de la politique libérale du Canada. Oui, M. Ignatieff a un profil en or pour un parti miné par le scandale.
http://www.ledevoir.com/2005/12/12/97480.html
Autant que j'ai rit en voyant Paul Martin arriver comme chef, j'avoue que celui-là est à prendre plus au sérieux --Message edité par Raven le 2006-02-01 00:08:44--
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
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Red Ketchup a écritOn a beau dire que les gens sont intelligents et votent pour la compétence et l'idéologie, c'est totalement faux, la gueule vend et celle là va bien vendre j'ai bien peur.
En plus, c'est un immigrant d'origine ukrainienne si je ne me trompe pas. C'est excellent pour le vote immigrant cela. Être un fédéraliste je me rangerais vraiment à 100% derrière lui, c'est leur candidat idéal.... Mais bon je devrais peut-être pas le crier trop fort
En plus, c'est un immigrant d'origine ukrainienne si je ne me trompe pas. C'est excellent pour le vote immigrant cela. Être un fédéraliste je me rangerais vraiment à 100% derrière lui, c'est leur candidat idéal.... Mais bon je devrais peut-être pas le crier trop fort