Tobin se désiste à son tour
Le mardi 31 janvier 2006
COURSE À LA DIRECTION DU PLC
Tobin se désiste à son tour
Joël-Denis Bellavance et Gilles Toupin
La Presse
Ottawa
Les aspirants candidats à la direction du Parti libéral du Canada tombent comme des mouches.
Après John Manley la semaine dernière et Frank McKenna lundi, voilà que l'ancien ministre de l'Industrie, Brian Tobin, renonce à tour à la succession de Paul Martin.
M. Tobin, qui a aussi été premier ministre de Terre-Neuve, préfère en effet poursuivre sa carrière dans le secteur privé plutôt que de retourner en politique à Ottawa à la tête d'un parti relégué aux banquettes de l'opposition.
Ce nouveau désistement donne ainsi un caractère imprévisible à la course à la succession de Paul Martin. Car ce sont les candidats les plus en vue, jouissant d'une vaste expérience gouvernementale, qui lèvent le nez sur la direction du PLC, parti passablement affaibli à la suite de la défaite électorale du 23 janvier.
Dans une entrevue accordée hier à la Presse Canadienne, M. Tobin a expliqué que le Parti libéral a un grand besoin de «sang neuf» et qu'il a pour sa part déjà contribué à la vie politique.
«Je crois que le moment est venu de laisser la place à du sang neuf. C'est le temps de laisser la place à de nouveaux joueurs. C'est une occasion pour le Parti libéral de se renouveler et, ce faisant, de panser ses plaies un peu», a affirmé M. Tobin en faisant allusion aux années de guerre intestine qui ont opposé l'ancien premier ministre Jean Chrétien à Paul Martin.
Après une carrière politique de 22 ans, tant sur la scène fédérale que provinciale, Brian Tobin a pris sa retraite en 2002 lorsqu'il est devenu évident que Paul Martin ne pourrait être vaincu dans la course à la succession de Jean Chrétien.
M. Tobin travaille depuis dans le secteur privé et agit comme analyste politique pour le réseau CTV à l'occasion. Il dit apprécier grandement son retour à la vie privée après des années passées sous les feux de la rampe. Il dit souhaiter que le prochain chef du parti puisse enfin ramener la paix au sein des troupes.
La semaine dernière, l'ancien ministre des Finances, John Manley, a invoqué des raisons personnelles pour expliquer sa décision de ne pas briguer à nouveau la direction du parti. Lundi à Washington, Frank McKenna, ambassadeur démissionnaire du Canada aux États-Unis, en a fait autant même s'il était perçu comme le favori pour l'emporter.
Candidats moins prestigieux
Cette décision de M. Tobin ramène ainsi la course à la direction du PLC à une bataille entre des candidats moins prestigieux. Ceux qui pourraient être dans la course sont Martin Cauchon, Scott Brison, Belinda Stronach, Michael Ignatieff, Joe Volpe, Maurizio Bevilacqua, Stéphane Dion, Denis Coderre, Sheila Copps, Allan Rock et Bob Rae.
Mais on doit d'ores et déjà s'attendre à ce que certains d'entre eux déclinent aussi l'invitation de prendre les commandes du PLC, d'autant plus que le parti doit entreprendre une longue et difficile période de reconstruction. Ce serait notamment le cas de l'ancien ministre Allan Rock, actuellement ambassadeur du Canada aux Nations unies. Il ferait connaître ses intentions sous peu.
De toute évidence, ces désistements en série démontrent la difficulté qu'éprouve déjà le PLC à se relancer dans la joute politique à la suite de sa défaite électorale. Cela illustre également la profondeur des maux dont souffre un parti usé par 12 années de pouvoir et par des guerres intestines entre le camp Chrétien et Martin.
Malgré cette autre mauvaise nouvelle, le directeur général du PLC, Steven MacKinnon, a affirmé que la course à la direction suscitera beaucoup d'intérêt. Il s'est aussi réjoui que ceux qui n'avaient pas l'intention de se lancer dans la course fassent connaître rapidement leur décision.
«C'est une bonne chose que de connaître les intentions des gens. C'est bien que les gens nous disent pourquoi ils souhaitent ou non se présenter. Ce que vous voyez là démontre qu'il y a beaucoup d'intérêt pour la course», a dit M. MacKinnon, interrogé sur les ondes de CTV Newsnet.
Il estime d'ailleurs que la situation n'est guère alarmante, puisque les médias font état d'au moins une dizaine de candidats possibles. «Cela représente une occasion en or de renouveler le parti», a-t-il affirmé.
Le caucus libéral se réunit aujourd'hui dans la capitale fédérale pour la première fois depuis la défaite du 23 janvier. Les députés devraient profiter de l'occasion pour nommer un chef de l'opposition intérimaire. Tout indique qu'ils jetteront leur dévolu sur l'ancien ministre de la Défense, Bill Graham, d'autant plus que ce dernier est bilingue et n'aspire pas à diriger le parti. Paul Martin a annoncé le soir des élections qu'il ne dirigerait pas le Parti libéral lors des prochaines élections.
En principe, les statuts du parti exigent qu'un nouveau chef soit élu dans un délai d'un an. La direction du parti se réunira le 18 mars afin de choisir la date du congrès à la direction. Ce congrès aura lieu au plus tôt en novembre et au plus tard en février 2007.
COURSE À LA DIRECTION DU PLC
Tobin se désiste à son tour
Joël-Denis Bellavance et Gilles Toupin
La Presse
Ottawa
Les aspirants candidats à la direction du Parti libéral du Canada tombent comme des mouches.
Après John Manley la semaine dernière et Frank McKenna lundi, voilà que l'ancien ministre de l'Industrie, Brian Tobin, renonce à tour à la succession de Paul Martin.
M. Tobin, qui a aussi été premier ministre de Terre-Neuve, préfère en effet poursuivre sa carrière dans le secteur privé plutôt que de retourner en politique à Ottawa à la tête d'un parti relégué aux banquettes de l'opposition.
Ce nouveau désistement donne ainsi un caractère imprévisible à la course à la succession de Paul Martin. Car ce sont les candidats les plus en vue, jouissant d'une vaste expérience gouvernementale, qui lèvent le nez sur la direction du PLC, parti passablement affaibli à la suite de la défaite électorale du 23 janvier.
Dans une entrevue accordée hier à la Presse Canadienne, M. Tobin a expliqué que le Parti libéral a un grand besoin de «sang neuf» et qu'il a pour sa part déjà contribué à la vie politique.
«Je crois que le moment est venu de laisser la place à du sang neuf. C'est le temps de laisser la place à de nouveaux joueurs. C'est une occasion pour le Parti libéral de se renouveler et, ce faisant, de panser ses plaies un peu», a affirmé M. Tobin en faisant allusion aux années de guerre intestine qui ont opposé l'ancien premier ministre Jean Chrétien à Paul Martin.
Après une carrière politique de 22 ans, tant sur la scène fédérale que provinciale, Brian Tobin a pris sa retraite en 2002 lorsqu'il est devenu évident que Paul Martin ne pourrait être vaincu dans la course à la succession de Jean Chrétien.
M. Tobin travaille depuis dans le secteur privé et agit comme analyste politique pour le réseau CTV à l'occasion. Il dit apprécier grandement son retour à la vie privée après des années passées sous les feux de la rampe. Il dit souhaiter que le prochain chef du parti puisse enfin ramener la paix au sein des troupes.
La semaine dernière, l'ancien ministre des Finances, John Manley, a invoqué des raisons personnelles pour expliquer sa décision de ne pas briguer à nouveau la direction du parti. Lundi à Washington, Frank McKenna, ambassadeur démissionnaire du Canada aux États-Unis, en a fait autant même s'il était perçu comme le favori pour l'emporter.
Candidats moins prestigieux
Cette décision de M. Tobin ramène ainsi la course à la direction du PLC à une bataille entre des candidats moins prestigieux. Ceux qui pourraient être dans la course sont Martin Cauchon, Scott Brison, Belinda Stronach, Michael Ignatieff, Joe Volpe, Maurizio Bevilacqua, Stéphane Dion, Denis Coderre, Sheila Copps, Allan Rock et Bob Rae.
Mais on doit d'ores et déjà s'attendre à ce que certains d'entre eux déclinent aussi l'invitation de prendre les commandes du PLC, d'autant plus que le parti doit entreprendre une longue et difficile période de reconstruction. Ce serait notamment le cas de l'ancien ministre Allan Rock, actuellement ambassadeur du Canada aux Nations unies. Il ferait connaître ses intentions sous peu.
De toute évidence, ces désistements en série démontrent la difficulté qu'éprouve déjà le PLC à se relancer dans la joute politique à la suite de sa défaite électorale. Cela illustre également la profondeur des maux dont souffre un parti usé par 12 années de pouvoir et par des guerres intestines entre le camp Chrétien et Martin.
Malgré cette autre mauvaise nouvelle, le directeur général du PLC, Steven MacKinnon, a affirmé que la course à la direction suscitera beaucoup d'intérêt. Il s'est aussi réjoui que ceux qui n'avaient pas l'intention de se lancer dans la course fassent connaître rapidement leur décision.
«C'est une bonne chose que de connaître les intentions des gens. C'est bien que les gens nous disent pourquoi ils souhaitent ou non se présenter. Ce que vous voyez là démontre qu'il y a beaucoup d'intérêt pour la course», a dit M. MacKinnon, interrogé sur les ondes de CTV Newsnet.
Il estime d'ailleurs que la situation n'est guère alarmante, puisque les médias font état d'au moins une dizaine de candidats possibles. «Cela représente une occasion en or de renouveler le parti», a-t-il affirmé.
Le caucus libéral se réunit aujourd'hui dans la capitale fédérale pour la première fois depuis la défaite du 23 janvier. Les députés devraient profiter de l'occasion pour nommer un chef de l'opposition intérimaire. Tout indique qu'ils jetteront leur dévolu sur l'ancien ministre de la Défense, Bill Graham, d'autant plus que ce dernier est bilingue et n'aspire pas à diriger le parti. Paul Martin a annoncé le soir des élections qu'il ne dirigerait pas le Parti libéral lors des prochaines élections.
En principe, les statuts du parti exigent qu'un nouveau chef soit élu dans un délai d'un an. La direction du parti se réunira le 18 mars afin de choisir la date du congrès à la direction. Ce congrès aura lieu au plus tôt en novembre et au plus tard en février 2007.
moi je veux pas de la stronach comme chef des libéraux sinon il va lui arriver la meme chose que kim campbell
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
non a veut trop le pouvoir on va bien voir moi je crois plus cest un clone de paul martin mais au feminin
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mais les femmes sont enclin a letre bcp plus et etre plus a droite meme ques les hommes
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oup^s je veux dire sont aussi(egale) la
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