Chine, mégapuissance

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NetRoll
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Message par NetRoll »

Évidemment que les USA sont sur leur déclin (sans vouloir plagier le fameux film) et la Chine est très bien nantie pour lui succéder.

Quand? Aucune idée, mais peut-être que W va nous aider à le savoir en voulant aller "libérer" le Tibet
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tuberale
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Message par tuberale »

NetRoll  a écritÉvidemment que les USA sont sur leur déclin (sans vouloir plagier le fameux film) et la Chine est très bien nantie pour lui succéder.

Quand? Aucune idée, mais peut-être que W va nous aider à le savoir en voulant aller "libérer" le Tibet



Pourquoi ?........ont-ils trouvé du pétrole au Tibet ? ......à moins qu'il voudrait commercialiser le Yéti et en faire une attraction Walt Disney  
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NetRoll
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Message par NetRoll »

tuberale  a écrit



Pourquoi ?........ont-ils trouvé du pétrole au Tibet ? ......à moins qu'il voudrait commercialiser le Yéti et en faire une attraction Walt Disney    
Depuis quand il a besoin d'une bonne raison?  
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tuberale
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NetRoll  a écrit
Depuis quand il a besoin d'une bonne raison?    





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Zoukie
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Message par Zoukie »

Velero  a écrit



Je vais m'abstenir de tout commentaire afin de montrer le bon exemple (j'aurais bien eu une niaiserie à dire mais je me retiens à deux mains!  Par contre, je pourrais dire une chinoiserie...:  Pourquoi le chop suey porte-t-il ce nom? ...  Parce que les chinois vont dans leur sous-sol avec un grand couteau et cherchent en disant ...  sou'iiis  sou'iiis, shop shop sou'is! )  

Maudit qu'est plate!!! Et c'est ce qui fait quelle est tellement drole...

Je vous lis aussi! Très intéressant...Mais vs n'aurez pas mon opinion!! J'en sais pas assez...Mais vs m'instruisez ! --Message edité par mamezelle boutatchoue le 2004-08-19 19:26:09--
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tuberale
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Message par tuberale »

Zoukie  a écrit

Maudit qu'est plate!!! Et c'est ce qui fait quelle est tellement drole...

Je vous lis aussi! Très intéressant...Mais vs n'aurez pas mon opinion!! J'en sais pas assez...Mais vs m'instruisez !



startes-le pas SVP...il a dit qu'il se retenait....faudrait pas le faire mentir......
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Acrux
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Message par Acrux »

Le Mercosur de plus en plus eurosceptique


Le boom chinois complique la signature d'un accord de libre-échange.


La plus grande zone de libre-échange au monde ne sera pas au rendez-vous. A une semaine de la date butoir et après cinq années de négociations, l'UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) n'arrivent pas à s'entendre pour boucler leur accord. Les deux parties s'accusent mutuellement de faire marche arrière. Le gouvernement brésilien a jugé «minimaliste et insuffisante» la dernière proposition de l'UE, reçue fin septembre. Et la Commission estime que son «offre reflète l'ambition qu'[elle] a constaté dans l'offre même du Mercosur».

Mauvaise volonté. Les discussions achoppent toujours sur les mêmes points : l'ouverture du marché européen aux produits agricoles du Mercosur et l'accès de l'Union aux marchés sud-américains des services et des biens industriels. De plus, des deux côtés de l'Atlantique, on s'accuse mutuellement de mauvaise volonté. «L'UE voulait cet accord pour faire face à la Zone de libre-échange des Amériques (la Zlea, regroupant tout le continent américain, ndlr), rappelle Pedro de Camargo Neto, ex-négociateur brésilien. Or, maintenant que la Zlea est bloquée, elle ne s'y intéresse plus.» A Bruxelles, on a bien sûr une autre analyse. Et un coupable : la Chine. «Si vous regardez l'impact de la croissance chinoise, il n'y a pas de doute que c'est une très bonne affaire pour les pays du Mercosur», a déclaré, hier, Pascal Lamy, commissaire européen au Commerce. Du coup, le Brésil et ses comparses seraient devenus au fil du temps plus exigeants et moins pressés de conclure un partenariat. «On dirait qu'ils sont sur un nuage et que l'accord n'a plus le même caractère d'urgence», insiste-t-on dans l'entourage du commissaire.

Les Brésiliens ne cachent pas que l'appétit chinois pour les produits du Mercosur a changé le rapport de force. «Le boom exportateur, toutes destinations confondues, a réduit la pression pour un accord avec l'UE, note Pedro de Camargo Neto. Lula ne tourne pas le dos au Nord mais, face à son protectionnisme, il cherche de nouveaux partenaires. Or les échanges avec le Sud augmentent plus qu'avec le Nord.» La Chine est ainsi devenue en deux ans le quatrième client du Brésil (elle en était le huitième en 2000), son principal partenaire commercial en Amérique latine, auquel elle achète surtout du soja et du minerai de fer. Le projet avec l'UE n'est cependant pas enterré. Cette dernière a encore de beaux restes à faire valoir. Premier partenaire commercial du Mercosur, l'Union européenne absorbe environ la moitié de ses exportations agricoles et quelque 25 % des échanges de la zone.

Date limite. Les deux partenaires se sont rencontrés hier à Lisbonne, à l'invitation du gouvernement portugais. Officiellement toujours pour étudier si la date limite du 31 octobre 2004 a encore la moindre chance d'être respectée. En réalité, l'enjeu était d'arriver à redynamiser les négociations. «Il faut voir au-delà de l'effet chinois, à trois, cinq ou dix ans», estime le commissaire français. Certains négociateurs du Mercosur doutent d'ailleurs de la solidité d'une possible alliance avec les Chinois. «On ne peut pas leur faire confiance. Ils ont déjà réduit leurs importations de soja», affirme Antonio Beraldo, négociateur agricole pour le secteur privé.

Evidemment, conclure à la veille de son départ aurait été une belle victoire pour Pascal Lamy, qui a toujours jugé que la portée d'un tel accord était autant économique que géopolitique. «Pour des raisons vraiment politiques, je souhaite cet accord et elles restent valables sans moi», a-t-il affirmé, prêt à passer le témoin à son successeur désigné, le Britannique Peter Mandelson.


Par Julie MAJERCZAK et Chantal RAYES



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Acrux
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XXIe siècle. Energie


La Chine met ses billes dans le nucléaire



Un réacteur expérimental à haute température (HTR) a été construit près de Pékin. Une filière longtemps abandonnée par l'Occident qui permettrait de construire de petites centrales, très sûres et moins chères. Et de produire de l'hydrogène.


À une quarantaine de kilomètres au nord de Pékin, sur la route de la Grande Muraille et des tombeaux de la dynastie Ming, la campagne chinoise reprend ses droits. Mais au détour d'une modeste route sur laquelle les paysans tentent de vendre à la sauvette leurs légumes se dresse un immense bâtiment tout blanc, sans fenêtres, derrière une barrière d'accès solidement gardée. L'avenir de l'industrie nucléaire se joue peut-être partiellement dans ce lieu improbable.

Cette construction cubique anonyme abrite un réacteur expérimental de 10 MW thermiques (soit environ 5 MW électriques), géré par l'Institut de technologie de l'énergie nucléaire (Inet) de Tsinghua, la grande université scientifique de Pékin. Un site un peu particulier, puisqu'il n'est pas de la famille des réacteurs à eau pressurisée (PWR), dominante dans le monde, y compris en Chine. De type HTR, c'est-à-dire à haute température, son coeur est composé de petits boulets. Une partie de l'establishment scientifique chinois mise là-dessus pour la production d'énergie dans le futur et pour assurer l'essor d'une industrie nucléaire compétitive à l'échelle mondiale, indépendante des fabricants occidentaux.

La technologie n'est pourtant pas nouvelle, et elle n'est pas chinoise. Deux réacteurs HTR ont déjà fonctionné par le passé, l'un aux Etats-Unis, l'autre en Allemagne. Tous deux ont cessé toute activité en 1989. Jugée peu compétitive, cette filière technologique a été abandonnée par les Occidentaux et littéralement offerte par les Allemands à l'Afrique du Sud et à la Chine. Les Chinois n'ont donc rien inventé, mais ils ont poursuivi les recherches. Et par une ironie dont l'Histoire a le secret, ils se trouvent désormais porteurs d'une technologie dont on redécouvre qu'elle a de l'avenir. En raison, d'une part, des progrès réalisés dans la résistance des matériaux à haute température pour les turbines, mais aussi, et peut-être surtout, de sa sûreté plus grande que celle des réacteurs nucléaires classiques. Parmi les spécificités du HTR : le fait que le combustible soit contenu dans des billes de carbone très étanches placées au coeur du réacteur et capables de retenir les matières radioactives jusqu'à des températures dépassant les 1 600°. Le HTR-10 n'en contient pas moins de 25 000.

«Des modules comme le Lego»

Dans un salon spartiate d'où l'on aperçoit le drapeau rouge frappé des cinq étoiles jaunes de la Chine populaire et le cube blanc qui abrite le réacteur, Zhang Zuoyi, le directeur du projet, 42 ans à peine, respire l'assurance des technocrates communistes chinois. Il résume en quelques traits l'histoire de ce réacteur expérimental dont le gouvernement a approuvé la construction en 1992 et qui, après dix ans de travaux et quelques difficultés, a finalement été raccordé au réseau électrique en janvier 2003. Zhang Zuoyi souligne que la Chine a poursuivi ses recherches sur l'énergie nucléaire alors que le reste du monde ­ à l'exception de la France, relève-t-il ­ s'en détournait au lendemain des catastrophes de Three Mile Island (1979) puis de Tchernobyl (1986). Il met en avant le facteur le plus attrayant du HTR pour les opinions publiques : sa «sûreté inhérente», également appelée «sûreté passive» car elle repose sur les lois de la physique et non, comme dans les réacteurs à eau pressurisée, sur des dispositifs spéciaux extérieurs. Dans le système HTR, le meltdown, la fusion catastrophique du coeur par perte de refroidissement, principal danger d'une centrale, est impossible.

Le deuxième attrait du HTR est la possibilité de produire de l'hydrogène, source d'énergie d'avenir, selon tous les experts : le réacteur expérimental de Tsinghua n'en est pas encore là, mais c'est la prochaine étape, disent ses techniciens. «Nous avons encore plusieurs années de travail avant d'aboutir à un projet commercial», note avec prudence le directeur.

«Le HTR, c'est l'avenir !», jure pour sa part Frank Wu, patron de Chinergy, la branche commerciale qui, en association avec l'université de Tsinghua, tente d'en assurer la commercialisation. Sa société vient de s'installer dans un immeuble d'acier et de verre proche du campus de Tsinghua, dans le quartier high-tech du nord de Pékin. Il se dit assuré d'un premier contrat commercial en 2007, d'un montant d'environ 300 millions de dollars (230 millions d'euros) pour disposer d'un premier réacteur HTR de 200 MW opérationnel au début de la prochaine décennie. Et de pouvoir offrir, dans les années suivantes, un modèle de centrale nucléaire qui fera concurrence au système dominant PWR.

Le client est déjà identifié : la société Huaneng, un des cinq géants de l'énergie en Chine, issue de l'éclatement du monopole public. Deux sites sont en concurrence, l'un dans la province côtière du Shandong, l'autre dans l'Anhui, à l'ouest de Shanghai. De nombreux observateurs du secteur estiment que Frank Wu va un peu vite en besogne pour des raisons évidentes de marketing et relèvent que le gouvernement n'a pas inscrit le HTR dans son projet, très ambitieux, de développement de l'énergie nucléaire. Mais le patron de Chinergy balaie l'objection : «Le gouvernement a donné son feu vert au HTR-10 et il soutiendra notre projet. Nous avons un avantage compétitif : nous sommes plus sûrs et moins chers.» Il refuse d'analyser plus en détail les mérites respectifs du HTR et du PWR : «C'est comme comparer les pommes et les oranges. Ils sont très différents, mais complémentaires.» Zhang Zuoyi précise : «La Chine est assez vaste pour avoir deux filières nucléaires répondant à des exigences différentes.»

Tel un VRP, Frank Wu souligne que les réacteurs HTR qui seront commercialisés ne seront que de 200 MW, contre 1 000 à 1 500 MW pour ceux qui sont actuellement construits en Chine. «Ce sont des modules comme le Lego, on peut en mettre autant qu'on veut», explique-t-il. Un expert étranger confirme que le HTR surfe sur une mode du small is beautiful et que l'expérience chinoise est suivie avec intérêt à l'étranger, y compris en France. Frank Wu en rajoute sur ce thème : «Framatome (société du groupe français Areva, ndlr) a dépensé des milliards pour développer l'EPR (le réacteur nucléaire nouvelle génération, ndlr), et pourtant ils viennent régulièrement nous voir pour parler du HTR...» «C'est une des pistes possibles pour les réacteurs de la quatrième génération», confirme un expert français (lire ci-contre).

Pour la Chine, l'enjeu est bien sûr colossal. Le pays est assoiffé d'énergie et réalise dans la douleur sa dépendance croissante vis-à-vis du pétrole importé et cher, ou du charbon, carburant domestique mais très polluant. Telle la France de 1973, lors du choc pétrolier, Pékin a donc choisi de relancer un programme nucléaire massif : vingt-cinq nouvelles centrales seront construites d'ici à 2020, contre huit actuellement. Un plan d'autant plus ambitieux que le reste du monde est dans l'attentisme. Mais le pays ne s'arrêtera pas là : Anne Lauvergeon, présidente d'Areva, estimait récemment à Pékin que, à l'horizon 2040, la Chine pourrait compter jusqu'à 400 à 500 réacteurs de 1 000 MW, qui assureraient 20 % des besoins en électricité du pays contre à peine 1,6 % aujourd'hui.

En attendant le «contrat du siècle»

Pour réaliser ce programme, la Chine compte en partie sur ses propres forces. Elle a aussi lancé un appel d'offres pour une première tranche de quatre centrales de technologie plus avancée. La France propose l'EPR, déjà acheté par la Finlande. Elle est en concurrence avec les Américains de Westinghouse, qui, malgré l'absence de toute nouvelle centrale construite aux Etats-Unis depuis vingt ans, offrent un nouveau modèle. Réponse l'an prochain, pour ce qui fait déjà figure de «contrat du siècle» pour l'industrie nucléaire.

Le HTR ne figure pas dans le paysage nucléaire tel qu'il se dessine aujourd'hui : mais ses promoteurs sont persuadés qu'ils seront présents dans dix ou quinze ans, lorsque leurs petits réacteurs «Lego» viendront troubler le jeu des grands. Il ne leur sera pas trop difficile de trouver des niches dans cet immense marché en devenir et d'offrir au monde la vitrine d'une technologie d'avant-garde qu'on jugeait dépassée deux décennies plus tôt...


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Acrux
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Les ventes d'armes à la Chine, nouvelle pomme de discorde


Le sujet a dominé la visite de la ministre française de la défense à Washington  

Le moment de la visite de la ministre française de la défense, Michèle Alliot-Marie, à Washington, qui s'est achevée, vendredi 11 mars, était-il bien choisi ? Venant si vite après la récente tournée européenne du président George Bush, qui a consacré un net réchauffement des relations transatlantiques, celle-ci risquait, en se focalisant sur le contentieux majeur entre Américains et Européens – la question de la levée de l'embargo européen sur les ventes d'armes létales à la Chine –, de jeter le trouble dans un climat diplomatique laborieusement ramené à un niveau plus consensuel.

Tous les interlocuteurs de Mme Alliot-Marie – la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, Steve Hadley, conseiller présidentiel pour la sécurité nationale, ainsi que des membres du Congrès – ont placé cette question au premier rang de leurs préoccupations. Avec plus ou moins de vigueur, tous ont souligné que les Etats-Unis feront de l'attitude des Européens sur cette affaire un véritable test du partenariat transatlantique. Mme Alliot-Marie – dont certains conseillers, au début de cette visite, ne cachaient pas leurs doutes quant au bien-fondé de ce déplacement à Washington –, a estimé, selon l'un d'eux, que "tout ce qu'elle pouvait faire pour contribuer à déminer la situation, était le bienvenu".

S'il est peu probable que ce voyage ait permis de "déminer" quoi que ce soit, du moins les arguments français en faveur de la levée d'un embargo considéré à la fois comme "archaïque et inefficace" et contre-productif avec la volonté européenne de traiter la Chine en véritable "partenaire stratégique", ont-ils été entendus. "Nous avons tous accepté que les Jeux Olympiques, symbole de liberté, se déroulent à Pékin et, ce faisant, nous avons donné quitus à la Chine", a souligné la ministre française de la défense.

MENACES DE RÉTORSION

De leur côté, les dirigeants américains ont unanimement réitéré la position déjà exprimée par le président Bush lors de sa visite du 22 février à Bruxelles, en substance : "Nous, nous pourrions peut-être être convaincus par vos arguments, mais nous ne sommes pas le problème. C'est le Congrès que vous devez convaincre." Le Sénat devrait en effet se prononcer prochainement sur une résolution similaire à celle adoptée par la Chambre des représentants, qui dénonce une levée éventuelle de l'embargo, en raison de la situation des droits de l'homme en Chine et de ses conséquences pour la stabilité régionale en Asie.

La menace de rétorsion commerciale contre les Européens n'a pas été clairement exprimée au cours de la visite de Mme Alliot-Marie, mais elle est implicite. Ce partage des rôles entre l'administration Bush et le Congrès n'est que moyennement convaincante. "Je crois qu'une partie de l'administration instrumentalise les "durs" du Congrès pour faire pression sur les Européens", souligne un diplomate.

Steve Hadley a reconnu devant Mme Alliot-Marie qu'il s'agissait sans doute d'un "problème plus émotionnel que rationnel". Mais Mme Rice ne lui a pas caché que celui-ci est potentiellement de nature à créer une importante querelle transatlantique, c'est-à-dire à remettre en cause cette nouvelle page de leurs relations que veulent écrire Européens et Américains. Les premiers ont, semble-t-il, du mal à comprendre à quel point les Etats-Unis font de cette affaire d'embargo une question de principe et de prestige.

Pour eux, explique un expert, "c'est un acte d'hostilité, un défi public lancé aux Etats-Unis : si les Européens persistent dans leur intention, cela signifie qu'ils font le choix de la Chine plutôt que celui de l'Amérique. Ils estiment que les Européens ne se rendent pas compte de la gravité d'une telle décision, de ses conséquences stratégiques pour l'équilibre des forces en Asie, et de ses conséquences politiques sur le partenariat transatlantique".

UNANIMITÉ DANS L'HOSTILITÉ

Les Européens ont réussi à réaliser une sorte d'unanimité américaine hostile à leur position. Défenseurs des droits de l'homme, lobby pro-taïwanais, défenseurs du "buy America" sont sur la même ligne, où ils retrouvent des membres du Congrès persuadés que la levée de l'embargo entraînera une forte augmentation des ventes d'armement à la Chine.

L'administration et une large partie de l'opinion américaine sont persuadées que la Chine sera le principal adversaire stratégique des Etats-Unis au cours des prochaines décennies. Ils en veulent pour preuve la récente augmentation (12,6 % cette année) des crédits militaires chinois. Ils s'inquiètent, d'autre part, de la forte percée des produits commerciaux (les exportations de textiles chinois aux Etats-Unis ont progressé de plus de 65 % en janvier).

Mme Alliot-Marie s'est efforcée d'expliquer que la levée de l'embargo ne signifie nullement une augmentation des exportations d'armement vers la Chine, d'autant que l'actuel "code de conduite" de l'Union européenne sur les exportations d'armes va être "mis à jour et renforcé". Embargo ou pas, la France maintiendra sa politique "extrêmement restrictive" en matière d'exportation d'armement, qui est "la plus stricte de l'Union européenne, et probablement une des plus strictes du monde" a insisté Mme Alliot-Marie.

Les responsables américains ont entendu ces explications mais n'ignorent pas les ambiguïtés de la position française : en 2003, la France a maintenu son premier rang européen en matière de licences d'exportation d'armement vers la Chine, avec 171 millions d'euros, contre 105 millions d'euros en 2002. Le total pour l'Union européenne a atteint 416 millions d'euros en 2003, contre 210 millions en 2002. Ce sont de tels chiffres qui alimentent les soupçons américains.

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L'origine et le noeud du problème historique sino-japonais  
Par Jin Xide

Ces dernières années, le Japon n'a cessé de provoquer des incidents sur le problème historique sino-japonais, de sorte que les relations politiques entre les deux pays sont tombées au point mort. Quelle est l'origine du problème historique sino-japonais ? Quel en est le noeud ? Le présent article va éclaircir les faits, distinguer le vrai du faux et réfuter les allégations fallacieuses de la force de droite du Japon.

L'origine du problème historique sino-japonais

L'origine et le fond du problème historique sino-japonais résident dans le fait que des actes de négation et d'embellissement de l'histoire de l'agression japonaise contre la Chine se sont produits de temps à autre dans le gouvernement et les milieux politiques japonais, et que ces actes ont blessé profondément le sentiment du peuple chinois et ébranlé sérieusement la base politique jetée lors du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Vers la fin du XIXe siècle, le Japon s'est engagé dans la voie militariste de l'agression contre des pays étrangers. Après la guerre de 1894, le Japon a occupé Taiwan, territoire chinois, et retiré à la Chine une indemnité de 230 millions de taëls, qui équivalait à 4,5 fois le revenu financier annuel du Japon de cette période. Après la guerre russe-japonaise de 1905, le Japon a occupé un temps les villes chinoises de Lüshun et de Dalian. En 1910, il a annexé la Corée. En 1931, il a occupé la Chine du Nord-Est. En 1937, il a étendu la guerre d'agression à la Chine du Nord, de l'Est et du Sud, puis a envahi tout le Sud-Est asiatique. En Chine, les troupes d'agression japonaises ont massacré des civils, pillé des ressources et commis des crimes barbares rarement vus dans l'histoire moderne et contemporaine de l'humanité. Elles ont infligé une immense calamité à la nation chinoise. La guerre d'agression nippone a causé à la Chine une perte immense de 35 millions de morts et blessés et une perte économique supérieure à 600 milliards de dollars US.

Le Japon a agressé d'abord les pays voisins d'Asie, puis il s'est allié à l'Allemagne et l'Italie pour former l'Axe et déclencher la Seconde Guerre mondiale. Le Japon a finalement subi la défaite en 1945 et a capitulé. Il a été occupé par l'armée américaine pendant 7 ans. Après avoir gagné la guerre de résistance à l'agression japonaise en 1945, la Chine a mené une guerre civile de trois ans, qui a abouti au changement du pouvoir, suite à la fuite des autorités du Kuomintang à Taiwan. Fondée en 1949, la République populaire de Chine est désormais l'unique gouvernement légal de la Chine. Du fait qu'après la Seconde Guerre mondiale, le Japon a suivi la politique antichinoise des Etats-Unis, il a établi « des relations diplomatiques » avec les autorités de Taiwan qui ont déjà perdu le fondement de gouvernement en Chine, de sorte que les relations diplomatiques entre la Chine et le Japon n'ont pas pu se rétablir avant 1972.

Durant cette période, le gouvernement chinois a fait de nombreux préparatifs pour la réalisation du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Sur le problème historique de l'agression japonaise contre la Chine, le dirigeant chinois Mao Zedong a déclaré que la responsabilité de la guerre d'agression déclenchée par le Japon devait être assumée par l'infime minorité de militaristes japonais, et que le peuple chinois devait traiter le peuple japonais en ami de génération en génération.

En 1972, à l'issue des négociations de haut niveau, la Chine et le Japon ont publié la « Déclaration conjointe sino-japonaise » et ont rétabli leurs relations diplomatiques. Durant ce processus, le gouvernement chinois a fait preuve de la plus grande sincérité sur la question de résoudre judicieusement les problèmes historiques. La condition fondamentale préalable au rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Japon est que ce dernier exprime « son examen de conscience » envers la guerre d'agression contre la Chine et que le gouvernement chinois renonce à l'indemnité de guerre compte tenu de la position consistant à « ne pas alourdir les charges du peuple japonais ». Le Traité sino-japonais de paix et d'amitié de 1978 et la Déclaration conjointe sino-japonaise de 1998 ont réaffirmé l'esprit essentiel de la Déclaration conjointe sino-japonaise de 1972.

Après les années 1980, le problème historique a refait surface entre la Chine et le Japon et tendait à s'aggraver au milieu des années 1990. L'origine et le fond de ce problème historique résident dans le fait que le gouvernement, des dirigeants et des hommes politiques japonais n'ont cessé, en actes, de violer l'esprit de la Déclaration conjointe sino-japonaise de 1972, de nier et d'enjoliver l'histoire de l'agression japonaise contre la Chine.

Premièrement, les visites des dirigeants et hommes politiques du Japon au sanctuaire de Yasukuni constituent le plus grave obstacle au développement normal des relations politiques entre la Chine et le Japon.

Les visites des dirigeants et hommes politiques du Japon au sanctuaire de Yasukuni constituent un acte de violation grossière de l'esprit de la Déclaration conjointe sino-japonaise de 1972. Le sanctuaire de Yasukuni a été le lieu de mobilisation morale effectuée par le militarisme japonais pour déclencher la guerre d'agression. Aujourd'hui, y sont déposées toujours les tablettes de 14 criminels de guerre de classe A de la Seconde Guerre mondiale, jugés par le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, dont Hideki Tojo et d'autres décideurs, commandants et responsables de la guerre d'agression contre la Chine. Les visites des dirigeants et hommes politiques actuels du Japon au sanctuaire de Yasukuni blessent gravement le sentiment du peuple chinois et défient délibérément la conclusion de la Seconde Guerre mondiale, la vérité internationalement admise et la justice humaine, et sabotent aussi gravement la base politique des relations sino-japonaises.

Supposons que des actes honorant le fascisme et Hitler se produisent au gouvernement ou parmi des dirigeants allemands, et que des actes honorant la mémoire de Mussolini se produisent au gouvernement et parmi les dirigeants italiens, les gouvernements et les peuples de l'Europe pourraient-ils l'admettre ? Pourraient-ils poursuivre leurs relations politiques normales avec l'Allemagne et l'Italie ? La communauté internationale pourrait-t-elle admettre la réhabilitation des chefs fascistes ?

Deuxièmement, la déformation et l'embellissement de l'histoire d'agression japonaise dans les manuels du secondaire approuvés par le gouvernement japonais constituent un important obstacle au développement normal des relations sino-japonaises. Après le rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Japon, le gouvernement japonais a provoqué quatre incidents plus ou moins graves de « déformation du manuel d'histoire », respectivement en 1982, 1986, 2001 et 2005. Les deux premiers incidents consistent à ordonner d'alléger, de déformer et remanier les passages relatifs à l'agression japonaise contre la Chine dans les manuels d'histoire du secondaire. Les deux derniers incidents consistent à donner un accord tacite à la déformation et à l'embellissement de l'histoire de l'agression contre la Chine dans le manuel d'histoire du secondaire de l'édition des groupes de droite, à encourager et à approuver cette édition au cours de son examen.

Troisièmement, des membres du Cabinet et des personnalités politiques ont prononcé des propos déformant et embellissant l'histoire de l'agression japonaise. Cela a blessé profondément le sentiment du peuple chinois, et suscité la protestation énergique de la Chine et des autres pays asiatiques. Certains membres du Cabinet ont déclaré que « les « femmes consolatrices » de l'armée japonaise constituaient un acte commercial », d'autres ont dit que « cette guerre était une guerre libératrice de l'Asie », et enfin d'autres se sont interrogés : «Etait-ce une guerre d'agression ? C'est une question de méthode de penser... » etc.

Quatrièmement, un mouvement social visant à nier complètement et à embellir l'histoire de l'agression japonaise, apparu parmi les hommes politiques et les élites de tous les milieux du Japon, révolte et inquiète le gouvernement et le peuple chinois et appelle leur vigilance, car, si les décideurs et toute la société du Japon sont dominés par ce mouvement, le Japon pourra s'engager de nouveau dans la voie de l'agression et de l'expansion.

Jin Xide, professeur à l'Institut chinois du Japon de l'Académie des sciences sociales de Chine.

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Chine: les journalistes en état de choc

Un rédacteur d'un grand quotidien qui enquêtait sur la mafia a eu deux doigts sectionnés.


Les attaquants ont opéré de jour. Ils ont débarqué à midi au domicile du journaliste Wen Chong, dans la ville de Zhongshan, dans le sud de la Chine, l'ont battu et lui ont coupé deux doigts de la main droite, l'index et le majeur. Ils sont aussitôt repartis en emmenant les deux doigts afin d'empêcher une greffe réparatrice.

«Colère». Les journalistes chinois sont en état de choc après cette attaque perpétrée la semaine dernière sur l'un des leurs, et qui porte la signature des triades, la mafia chinoise, particulièrement forte dans le sud du pays, près de Hongkong. Wen Chong, journaliste du quotidien Nanfang Dushi Bao («les Nouvelles de la métropole du Sud»), avait signé des articles consacrés aux triades. «C'est une vengeance : s'attaquer à la main droite d'un journaliste, c'est l'empêcher de travailler, c'est aussi une mise en garde aux autres journalistes», a commenté un journal pékinois. Sur l'Internet, les messages de solidarité se multiplient, appelant à protéger les journalistes qui «parlent pour le peuple», exprimant «colère» et «tristesse» face à un acte aussi cruel.

La mutilation de Wen Chong attire l'attention sur le triste sort des journalistes chinois, loin d'être sortis d'un contrôle étatique et idéologique sévère, et déjà entrés dans l'ère de la confrontation, parfois violente, avec d'autres forces de la société, qu'il s'agisse du pouvoir de l'argent ou de celui des mafias. Trois menaces qui pèsent sur une profession déjà classée la troisième plus dangereuse de Chine, après mineur et policier !

Le cas du quotidien Nanfang Dushi Bao, où travaille Wen Chong, illustre bien ces menaces diverses. L'an dernier, ce journal, qui compte parmi les plus audacieux du pays et qui pratique ce qui se rapproche le plus de l'investigation dans un pays où ce genre journalistique n'est pas réellement autorisé, a subi de plein fouet la répression officielle.

Deux de ses responsables ont été condamnés à de lourdes peines de prison suite à des accusations douteuses de malversation et sont toujours emprisonnés. Son rédacteur en chef, Chen Yizhong, a lui aussi été arrêté au début de 2004, mais il a été libéré cinq mois plus tard, sans avoir été jugé, en raison d'une forte campagne de solidarité en Chine. Il n'est plus en détention, mais a perdu son emploi, et il est soumis à de sérieuses restrictions de mouvement et de contacts. Les journalistes chinois attribuent ses déboires à deux scoops publiés par son journal, l'un sur le tabassage à mort d'un migrant dans un commissariat de Canton, l'autre sur un cas de virus du Sras caché par les autorités. Chen Yizhong, 40 ans, a reçu récemment le prix Unesco de la liberté de la presse pour avoir «ouvert de nouveaux espaces au journalisme».

Dix ans de prison. Les journalistes qui sortent du cadre étroit autorisé par le département de la propagande du parti communiste, toujours en charge de définir les limites de la liberté d'informer, prennent le risque d'encourir les foudres de l'Etat. Shi Tao, journaliste et poète à Changsha, la capitale du Hunan (sud), a ainsi été condamné en mars à dix ans de prison, une peine extrêmement lourde prononcée à l'issue d'un procès à huis clos, pour «divulgation illégale de secrets d'Etat à l'étranger». Son avocat, Guo Guoting, avait été frappé, juste avant le procès, d'une interdiction d'exercer pour un an, et n'avait donc pas pu défendre le journaliste.

L'accusation reposait sur le fait que Shi Tao, 37 ans, journaliste au Dangdai Shang Bao («les Nouvelles du commerce contemporain»), avait placé sur un site Internet basé à l'étranger une note officielle reçue par son journal, qui mettait en garde contre le danger de la déstabilisation sociale en Chine à l'approche du quinzième anniversaire, l'an dernier, de la répression sanglante de la place Tiananmen. Au total, 42 journalistes chinois sont emprisonnés, la plupart pour délit d'opinion.

Publireportages. Mais à cette répression officielle, toujours présente malgré la marge de manoeuvre laissée aux journaux chinois pour couvrir les phénomènes de société et la sphère économique, s'ajoutent désormais les pressions provenant d'autres sources. Le pouvoir de l'argent est incontestablement l'une des principales menaces, avec une corruption rampante, des journalistes payés pour venir aux conférences de presse ou pour publier des informations sur des entreprises, des publireportages qui ne disent jamais leur nom...

Le cas du journaliste du Nanfang Dushi Bao révèle la troisième menace, celle des groupes mafieux, qui ont proliféré dans le pays. Depuis les sévices infligés à Wen Chong, d'autres témoignages ont été publiés de journalistes battus et contraints au silence. Parfois, les menaces se mêlent : les autorités locales ou les entreprises font appel aux mafias pour s'en prendre à des journalistes dérangeants.


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Rénatane
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Message par Rénatane »



La Chine fait volte-face dans le conflit du textile


Mise à jour le lundi 30 mai 2005 à 4 h 38
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La Chine a annoncé lundi qu'elle revenait sur sa décision d'augmenter les taxes à l'exportation sur 74 catégories de produits textiles.

Le ministère chinois des Finances a précisé qu'à compter du 1er juin, les taxes à l'exportation seraient supprimées pour 81 catégories de produits au total, notamment les fils de lin et les tee-shirts fabriqués en Chine.

Dans un communiqué diffusé sur son site Internet, le ministère a justifié son revirement par les décisions des États-Unis et de l'Union européenne (UE) de restreindre les importations de textiles et de vêtements fabriqués en Chine, mesures jugées injustes par Pékin.

Le 20 mai dernier, la Chine avait augmenté ses taxes à l'exportation pour 74 catégories de produits textiles, en maintenant toutefois son refus de diminuer ses exportations.





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Les exportations chinoises dans le secteur du textile ont explosé depuis le 1er janvier 2005.
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Mais la Commission européenne avait jugé les mesures chinoises insuffisantes pour endiguer le déferlement de produits textiles chinois, qui ont fortement perturbé son marché intérieur depuis l'abandon des quotas en janvier denier.

Bruxelles a lancé, vendredi, des négociations avec Pékin pour limiter les importations de fils de lin et de tee-shirts fabriqués en Chine, à moins que la Chine ne baisse ses exportations dans un délai de deux semaines.

De leur côté, les États-Unis avaient instauré dès la mi-mai des quotas sur les pantalons, les sous-vêtements et les chemises chinois, en vertu des protections négociées lors de l'accession de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), en 2001.

Les quotas d'exportations dans le domaine du textile ont été abolis le 1er janvier 2005 en conformité avec l'Accord sur le textile et l'habillement de l'OMC.

Mais pour éviter la confrontation avec Washington et Bruxelles, Pékin avait imposé dès le 1er janvier des taxes sur ses exportations de 148 produits. De nouvelles taxes devaient entrer en vigueur le 1er juin.








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impulsive
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Message par impulsive »

Le plus grand mur de la chine c'est bien la chaine des enfants chinois qui se font adopter
partout dans notre monde ...la force des uns
la faiblesse des autres !!ouf!ca tentait ce soir
Une québécoise dans un salon de coiffure avec sa petite fille chinoise dit l,autre jour ma fille est en recherche d,identité MRD la mère
elle raconte que la grand-mère l,appelle ma petite chinoise et de répondre la petite fille:
j'suis pas une chinoise (avec honte)et colère !!wow!quéséca je me suis dit!ouf!.....

impulsivementvotre;)


Le plus beau rêve, c'est celui que tu


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vivier
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Message par vivier »

pour les plus vieux vous devez vous souvenir qu'a l'école on nous demandait 10 cents pour les chinois , et aujourd'hui ils peuvent nous acheter

vivre et laisser vivre
vivier
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Message par vivier »

pas capable de lire tout ça trop long domage

vivre et laisser vivre
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Acrux
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Message par Acrux »

Microsoft bâillonne les internautes chinois


Le géant américain Microsoft s'est plié aux exigences du gouvernement chinois et a décidé de bannir les termes «démocratie», «droits de l'homme» et «liberté» des blogues qu'elle héberge sur son site MSN Spaces en Chine.

Inauguré à la fin du mois de mai, le portail MSN offre aux internautes chinois un espace personnel sur lequel ils peuvent exprimer leurs idées et échanger avec d'autres utilisateurs, ce qu'on appelle un blogue. La liberté d'expression n'y est cependant pas absolue.

La preuve, les expressions comme «indépendance du Tibet», «dalaï-lama» et «manifestations» dans le titre ou le sous-titre du blogue sont prohibées par la multinationale américaine. Leur emploi cause l'apparition instantanée de l'avertissement suivant: «Ce message contient une expression interdite, veuillez supprimer cette expression.»

Malgré des demandes répétées, Microsoft a refusé d'accorder une entrevue à La Presse relativement à cette affaire. Dans un courriel, un porte-parole de Microsoft a toutefois indiqué que «MSN agit en conformité avec les lois, règlements et normes de chaque pays où elle fait affaire.» La compagnie souligne par ailleurs qu'elle s'abstient de contrôler le contenu des messages affichés, son filtre n'agissant que sur les titres et les sous-titres.

La justification fournie par Microsoft n'impressionne guère Reporters sans frontières (RSF), organisation non gouvernementale qui défend la liberté de presse dans le monde. Julien Pain, responsable du Bureau Internet et Libertés de RSF, se dit «écoeuré» par le geste de Microsoft qu'il décrit comme de «la collaboration active avec les autorités chinoises».

Sans critiquer la décision de Microsoft de faire affaire en Chine, M. Pain croit néanmoins que le géant américain aurait pu tenir tête aux autorités et refuser l'autocensure. «Si on disait à Microsoft: Si vous voulez travailler en Chine, il faut faire travailler des enfants dans vos magasins, est-ce que Microsoft dirait: D'accord, c'est la loi chinoise, je le fais?» s'interroge-t-il.

Conseiller auprès des Nations unies en matière d'éthique des entreprises et professeur de droit international à l'Université d'Ottawa, Errol Mendes considère que le géant américain a commis une erreur en censurant les blogues chinois, tant sur le plan de l'éthique que sur celui des affaires.

«Grâce à l'essor des nouvelles technologies, le peuple chinois est en train de s'affranchir des contraintes imposées par le gouvernement central, estime-t-il. Il est triste que l'une des plus grandes et des plus puissantes compagnies au monde tente de renverser la vapeur alors qu'il y a un potentiel de changement énorme en Chine.»

M. Mendes est d'avis que la multinationale a oublié ses intérêts à long terme «par souci de gagner quelques points dans son rapport financier trimestriel». «Imaginez les affaires d'or que ferait Microsoft dans une Chine démocratique», laisse-t-il tomber.

La Chine comptait 94 millions d'internautes en 2004. Selon Amnistie internationale, plus de 50 internautes chinois ont été détenus ou emprisonnés en 2004 pour avoir consulté ou diffusé sur Internet des informations jugées «politiquement sensibles» par les autorités.


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Raven
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Message par Raven »

impulsive  a écritLe plus grand mur de la chine c'est bien la chaine des enfants chinois qui se font adopter
partout dans notre monde ...la force des uns
la faiblesse des autres !!ouf!ca tentait ce soir
Une québécoise dans un salon de coiffure avec sa petite fille chinoise dit l,autre jour ma fille est en recherche d,identité MRD la mère
elle raconte que la grand-mère l,appelle ma petite chinoise et de répondre la petite fille:
j'suis pas une chinoise (avec honte)et colère !!wow!quéséca je me suis dit!ouf!.....

C'est pas une Chinoise, mais une Québécoise d'origine Asiatique
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Earendil
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Message par Earendil »

Un peu d'histoire saviez vous doù provient le paté chinois qu'on mange souvent  à la maison et du pourqui on le nomme comme ca?
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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Earendil
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Message par Earendil »

le paté chinois provient du temps qu'On faisait notre vhemion de fer dans l'ouest canadien

et on donna aux ouvriers chinois  du steak mélangé avec des patates et du blé d'inde et juste eux mangaient ca  et les autres ouvriers  ont donné le nom de paté chinous a cette bouffe là a cause de ca
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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Acrux
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Message par Acrux »

La Chine investisseur indésirable aux Etats-Unis  

Le géant chinois du pétrole Cnooc a dû renoncer à acquérir Unocal, une entreprise pétrolière américaine, devant la levée de boucliers et "l'hystérie antichinoise" à Washington. Les Etats-Unis ne jouent plus le jeu du libre-échange quand il s'agit de leurs intérêts, constate la presse économique.


"En invoquant une opposition politique américaine 'regrettable et injustifiée', Cnooc, la principale compagnie pétrolière chinoise, a officiellement retiré, mardi 2 août, son offre publique d'achat d'Unocal", note le South China Morning Post. "Une offre de 18,5 milliards de dollars", complète The Standard, quotidien économique de Hong Kong. "L'annonce met fin à huit mois de lutte pour prendre le contrôle de la neuvième compagnie pétrolière américaine et ouvre la voie à un rachat de celle-ci par sa compatriote Chevron, pour un montant de 17,3 milliards de dollars", reprend le South China Morning Post.

The Wall Street Journal reconnaît que "c'est bel et bien l'opposition du Congrès à l'opération qui a finalement poussé Cnooc à retirer son offre". Et si USA Today s'étonne que l'entreprise chinoise "n'ait pas anticipé la véhémence de l'opposition du Congrès", le quotidien américain admet que, de toute façon, "les bâtons dans les roues que les parlementaires ont mis à l'offre de Cnooc dès son début l'ont rendue moins attractive".  


"Les élus ont même menacé de modifier la réglementation américaine pour empêcher l'opération de se faire", note le Financial Times. L'International Herald Tribune remarque pour sa part que "la plupart des détracteurs de Cnooc affirment que son OPA représentait un danger pour la sécurité nationale". D'ailleurs, confie une source proche du dossier au South Morning China Post, "Cnooc n'aurait pas pu changer le cours des choses. Il ne s'agissait pas d'une affaire économique."

Un avis que partage The Wall Street Journal. "Dans sa lutte pour acquérir une société pétrolière américaine de taille moyenne, Cnooc, qui est considérée comme l'une des entreprises chinoises les plus modernes et les plus occidentalisées, est tombée victime d'une explosion d'ostracisme antichinois. Les tensions entre Pékin et Washington sont vives depuis que les Etats-Unis cherchent à limiter les importations de textile, d'acier et de téléviseurs fabriqués en Chine. Des dirigeants américains se sont également élevés contre les contrefaçons chinoises qui envahissent le marché mondial et contre la politique monétaire de Pékin, qui soutient ses exportations en sous-évaluant sciemment le yuan."

Le Financial Times signale que "Cnooc avait loué les services de Goldman Sachs et JP Morgan pour sa tentative d'achat". Et dans The Wall Street Journal, l'un de ces conseillers estime qu'"il existe aux Etats-Unis des gens qui sont fondamentalement antichinois et effrayés par la Chine". Les confidences du sénateur démocrate du Dakota du Nord Byron Dorgan à l'International Herald Tribune confirment ces dires : "Le retrait de l'offre d'achat de Cnooc ne change rien au fait qu'il reste des questions politiques en suspens. Quand une société contrôlée par le gouvernement chinois essaie d'acquérir une société pétrolière américaine, est-ce du libre-échange ? La réponse est non."

The Standard relève en effet que "si l'opération s'était faite, cela aurait été la plus importante acquisition étrangère jamais réussie par une entreprise chinoise". Le Financial Times considère d'ailleurs que "l'échec de Cnooc laisse planer un doute sur la capacité des entreprises chinoises à acquérir des sociétés étrangères sans avoir à faire face à une opposition politique". Plus précisément, The Wall Street Journal constate que "Pékin soupçonnait Washington de tenir un double discours. Il en a maintenant la preuve. C'est extrêmement regrettable."

Le Financial Times juge que "le comportement de Washington ne peut que troubler tous ceux qui croient dans le libre-échange et l'ouverture des marchés. L'affaire Cnooc met aussi en évidence la dérangeante hystérie antichinoise qui règne actuellement à Washington."

The Wall Street Journal s'inquiète : "Pour les Etats-Unis, les conséquences pourraient être inattendues. Pékin n'a pas encore réagi immédiatement de manière officielle, mais les analystes et les investisseurs craignent que les Chinois ne prennent des mesures de rétorsion contre les entreprises américaines. Une autre possibilité étant que, dans leur quête d'approvisionnement, les entreprises chinoises ne multiplient les accords avec des Etats que Washington considère comme 'voyous'. Le gouvernement chinois pourrait également favoriser les entreprises européennes lors de ses prochains gros achats – comme des avions ou des turbines de centrales énergétiques. Le Premier ministre de Singapour avait bien averti : si les Etats-Unis rejettent l'offre de Cnooc et traitent cette affaire sur le registre des pressions politiques et du protectionnisme, cela pourrait entraîner des dommages à court et long terme pour les intérêts américains en Asie."

Enfin, à l'égard des Etats-Unis, le Financial Times trouve que "critiquer les investisseurs étrangers sied mal à une nation dont le financement des énormes dette et déficit budgétaire dépend entièrement de ces investisseurs. Le problème est bien sûr uniquement lié à la Chine. Mais l'un des enjeux de notre époque est que les Etats-Unis permettent et encouragent l'intégration pacifique de la Chine dans le concert des nations. En les voyant s'opposer à des opérations économiques chinoises, il est raisonnable de se demander si les Etats-Unis sont conscients de cela. Derrière l'aspect économique, on décèle une crise politique latente", conclut The Wall Street Journal.  


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